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Title:
LIGHTING DEVICE HAVING A LIGHT GUIDE COMPRISING AN ATTACHMENT MEANS AND REFLECTING LIGHT DOWNWARD, AND RELATED MOUNTING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/095578
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a lighting device (D) including at least one elongate light guide (G) comprising two opposite ends (E1, E2), each of which have a first attachment means (MF1) capable of enabling the attachment thereof to a mounting, and connected via a main portion (PP) suitable for guiding light and comprising an outer surface (FE) having, on part of a rear portion (PR), a reflection means (MR) suitable for reflecting light to a front portion (PV). Said device (D) also includes at least one second attachment means (MF2) which is secured to a selected location on the main portion (PP) on the rear side (PR) thereof and just over the reflection means (MR) so as to reflect light downward, and which is securable onto the mounting.

Inventors:
PERON RODOLPHE (FR)
BOURET PASCAL (FR)
Application Number:
PCT/FR2011/053115
Publication Date:
July 19, 2012
Filing Date:
December 20, 2011
Export Citation:
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Assignee:
PEUGEOT CITROEN AUTOMOBILES SA (FR)
PERON RODOLPHE (FR)
BOURET PASCAL (FR)
International Classes:
F21S8/10; F21S8/12; F21V17/00
Foreign References:
EP1048893A22000-11-02
EP2216587A12010-08-11
EP1378393A12004-01-07
EP1048893A22000-11-02
Attorney, Agent or Firm:
LEROUX, Jean-Philippe (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Dispositif lumineux (D) comprenant au moins un guide de lumière (G) longiligne comportant deux extrémités (E1 , E2), opposées, munies chacune d'un premier moyen de fixation (MF1 ) propre à permettre sa fixation à un support (S), et reliées par une partie principale (PP) propre à guider de la lumière et comportant une face externe (FE) munie sur une portion d'une partie arrière (PR) de moyens de réflexion (MR) propres à réfléchir de la lumière vers une partie avant (PV), caractérisé en ce qu'il comprend au moins un second moyen de fixation (MF2), solidarisé à un endroit choisi de ladite partie principale (PP) du côté de sa partie arrière (PR) et juste au-dessus desdits moyens de réflexion (MR) de manière à réfléchir de la lumière vers le bas, et propre à être solidarisé audit support (S).

2. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce que chaque second moyen de fixation (MF2) est agencé sous la forme d'une patte.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite patte (MF2) se projette au-delà de ladite partie arrière (PR) de la partie principale (PP) dudit guide de lumière (G).

4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que chaque second moyen de fixation (MF2) fait partie intégrante dudit guide de lumière (G).

5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que chaque premier moyen de fixation (MF1 ) fait partie intégrante dudit guide de lumière (G).

6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de réflexion (MR) sont définis sur une portion sensiblement plane (PN) de la partie arrière (PR) de la partie principale (PP) dudit guide de lumière (G).

7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de réflexion (MR) sont agencés sous la forme d'un relief tridimensionnel. 8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit relief tridimensionnel (MR) est constitué de rainures sensiblement parallèles entre elles et sensiblement perpendiculaires à une direction générale dudit guide de lumière (G).

9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une source de lumière (SL) devant l'une au moins des deux extrémités dudit guide de lumière (G).

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que chaque source de lumière (SL) comprend au moins une diode électroluminescente.

1 1 . Support (S), caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif lumineux (D) selon l'une des revendications précédentes.

12. Support selon la revendication 1 1 , caractérisé en ce qu'il constitue un boîtier de bloc optique (BO) de véhicule.

13. Bloc optique (BO) de véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend un support (S) selon l'une des revendications 1 1 et 12.

Description:
DISPOSITIF LUMINEUX À GUIDE DE LUMIÈRE À MOYEN DE FIXATION RÉFLÉCHISSANT LA LUMIÈRE VERS LE BAS, ET SUPPORT ASSOCIÉ

L'invention concerne les dispositifs lumineux comprenant au moins un guide de lumière.

Comme le sait l'homme de l'art, certains dispositifs lumineux comprennent au moins un guide de lumière longiligne comportant deux extrémités opposées reliées par une partie principale.

Chacune de ces deux extrémités est généralement munie d'un premier moyen de fixation destiné à permettre la fixation du guide de lumière à un support, comme par exemple et non limitativement un boîtier de bloc optique de véhicule, éventuellement de type automobile. Par ailleurs, l'une au moins des deux extrémités est généralement placée devant une source de lumière qui peut, par exemple, comporter au moins une diode électroluminescente (ou LED).

On notera que l'on entend ici par « bloc optique » aussi bien un projecteur qu'un feu.

La partie principale du guide de lumière est agencée de manière à guider la lumière issue des sources de lumière et comporte une face externe qui est munie sur une portion d'une partie arrière de moyens de réflexion qui sont propres à réfléchir de la lumière vers une partie avant.

Tant que le guide de lumière n'est pas trop long, typiquement inférieur à environ 25 cm, ses deux premiers moyens de fixation s'avèrent suffisants pour le solidariser efficacement à son support. Mais, lorsque sa longueur devient importante, on est dans l'obligation d'adjoindre au moins un second moyen de fixation à sa partie principale ou bien de prévoir des moyens de retenue dédiés, rapportés et comprenant des ergots de clippage.

De tels ergots apparaissent en transparence et/ou induisent des zones d'ombres, ce qui nuit à l'effet de style et peut être considéré comme un défaut ou un indicateur de niveau de gamme inférieur.

Par ailleurs, chaque second moyen de fixation est actuellement solidarisé à la partie principale du guide de lumière, du côté de sa partie arrière et juste au-dessous des moyens de réflexion. Hélas, un tel positionnement induit deux inconvénients qui nuisent à l'effet de style et peuvent être considérés comme un défaut ou un indicateur de niveau de gamme inférieur. En effet, lorsque le guide de lumière n'est pas éclairé, la lumière naturelle qui pénètre dans un second moyen de fixation à tendance à se réfléchir vers l'avant et légèrement vers le haut, ce qui non seulement le rend apparent pour une personne qui est située devant lui et dont les yeux sont placés à une hauteur supérieure à la sienne, mais également induit un effet de grossissement de sa base par un effet de loupe. Par ailleurs, lorsque le guide de lumière est éclairé, une partie de la lumière qui se propage dans la partie principale du guide de lumière pénètre dans le second moyen de fixation, ce qui non seulement entraîne une diminution du nombre de photons participant à la fonction d'éclairage mais également induit une zone sombre au niveau de sa base, observable par transparence.

L'invention a donc pour but d'améliorer la situation, et plus précisément d'éviter qu'un second moyen de fixation d'un guide de lumière ne soit observable par une personne qui est située devant lui et dont les yeux sont placés à une hauteur supérieure à la sienne.

Elle propose notamment à cet effet un dispositif lumineux comprenant au moins un guide de lumière longiligne comportant:

- deux extrémités opposées et munies chacune d'un premier moyen de fixation propre à permettre sa fixation à un support,

- une partie principale reliant les deux extrémités, propre à guider de la lumière et comportant une face externe munie sur une portion d'une partie arrière de moyens de réflexion propres à réfléchir de la lumière vers une partie avant, et

- au moins un second moyen de fixation, d'une part, solidarisé à un endroit choisi de la partie principale du guide de lumière, du côté de sa partie arrière et juste au-dessus des moyens de réflexion de manière à réfléchir de la lumière vers le bas, et, d'autre part, propre à être solidarisé au support.

Le dispositif lumineux selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment :

- chaque second moyen de fixation peut être agencé sous la forme d'une patte;

la patte peut se projeter au-delà de la partie arrière de la partie principale du guide de lumière;

- chaque second moyen de fixation peut faire partie intégrante du guide de lumière;

- chaque premier moyen de fixation peut faire partie intégrante du guide de lumière;

- les moyens de réflexion peuvent être définis sur une portion sensiblement plane de la partie arrière de la partie principale du guide de lumière;

- les moyens de réflexion peuvent être agencés sous la forme d'un relief tridimensionnel (ou 3D);

le relief tridimensionnel peut être constitué de rainures sensiblement parallèles entre elles et sensiblement perpendiculaires à la direction générale du guide de lumière. Par exemple, les rainures peuvent présenter une section de forme triangulaire;

- il peut comprendre au moins une source de lumière devant l'une au moins des deux extrémités du guide de lumière;

chaque source de lumière peut comprendre au moins une diode électroluminescente (ou LED).

L'invention propose également un support comprenant au moins un dispositif lumineux du type de celui présenté ci-avant. Un tel support peut, par exemple, constituer un boîtier de bloc optique de véhicule, éventuellement de type automobile.

L'invention propose également un bloc optique de véhicule, éventuellement de type automobile, et comprenant un support du type de celui présenté ci-avant.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés (obtenus en CAO/DAO, d'où le caractère apparemment discontinu de certaines lignes), sur lesquels :

- la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue en perspective du côté avant, un exemple de bloc optique équipé d'un exemple de réalisation d'un dispositif lumineux selon l'invention,

- la figure 2 illustre schématiquement, dans une vue en perspective du côté avant, le dispositif lumineux de la figure 1 , avant qu'il ne soit solidarisé au boîtier du bloc optique, et

- la figure 3 illustre schématiquement, dans une vue à la fois en coupe et en perspective du côté arrière, une partie du guide de lumière du dispositif lumineux de la figure 2.

Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.

L'invention a pour but de proposer un dispositif lumineux (D) destiné à être solidarisé à un support (S) afin d'y remplir une fonction photométrique.

Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que le support (S) est un boîtier d'un bloc optique (BO) de véhicule, éventuellement de type automobile. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de support. Elle concerne en effet tout type de support auquel peut être solidarisé au moins un dispositif lumineux à guide(s) de lumière, et qui appartient au domaine de l'éclairage ou au domaine de la signalisation. Ainsi, un support (S) peut être solidarisé à un boîtier ou à un réflecteur de bloc optique, par exemple.

Parc ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le bloc optique (BO) est destiné à être installé à l'avant d'un véhicule, éventuellement de type automobile. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type d'implantation. Elle concerne également certains blocs optiques destinés à être installés à l'arrière d'un véhicule, éventuellement de type automobile.

En outre, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le dispositif lumineux (D) est destiné à assurer une fonction dite DRL (pour "Daytime running Light (or Lamp)" - signalisation lumineuse allumée automatiquement lorsque le véhicule se met à avancer). Mais, l'invention n'est pas limitée à cette application lorsqu'elle concerne un véhicule. Ainsi, elle concerne également, et notamment, la fonction de feu de position (ou veilleuse ou encore lanterne) ou la fonction d'indicateur de direction.

On notera que l'on entend ci-après par "partie avant" une partie qui est orientée vers l'extérieur du support (ici un boîtier de bloc optique), et par "partie arrière" une partie qui est orientée vers l'intérieur du support. On notera également que l'on entend ci-après par "partie inférieure" une partie qui est généralement orientée vers le bas (BA), c'est-à-dire orientée vers la route, et par "partie supérieure" une partie qui est généralement orientée vers le haut (H), c'est-à-dire à l'opposé de la route.

On a schématiquement illustré sur la figure 1 un exemple de réalisation, non limitatif, d'un bloc optique BO de véhicule automobile comprenant un boîtier S définissant un support auquel est solidarisé, ici, un unique dispositif lumineux D, selon l'invention.

Il est rappelé qu'un bloc optique BO de véhicule comprend généralement un boîtier S auquel sont solidarisés un masque, un éventuel réflecteur RF, et une glace qui est placée devant le réflecteur RF ainsi qu'éventuellement devant le masque. Le boîtier S définit au moins une cavité ouverte qui loge le masque, l'éventuel réflecteur RF et au moins une source de lumière, comme par exemple une ampoule ou une lampe ou encore une diode électroluminescente ou le dispositif lumineux D.

Dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 1 , le dispositif (lumineux) D est solidarisé au boîtier S dans une partie périphérique supérieure.

Comme illustré sur les figures 1 et 2, un dispositif lumineux D, selon l'invention, comprend au moins un guide de lumière G. On notera que sur les figures 1 et 2 le dispositif D ne comprend qu'un seul guide de lumière G. Mais, il pourrait comporter plusieurs (au moins deux) guides de lumière G.

Le guide de lumière G est de type longiligne, éventuellement curviligne (comme illustré non limitativement), et comporte deux extrémités E1 et E2 opposées et reliées entre elles par une partie principale PP.

On notera que le guide de lumière G peut par exemple être réalisé par moulage dans un matériau synthétique, par exemple en PC (polycarbonate) ou en PMMA. Par ailleurs, le guide de lumière G peut être éventuellement coloré dans la masse.

Chaque extrémité E1 ou E2 du guide de lumière G est munie, sur une face externe FE, d'un premier moyen de fixation MF1 qui est agencé de manière à permettre la fixation du guide de lumière G au support S (ici le boîtier).

On notera que chaque premier moyen de fixation MF1 fait, de préférence, partie intégrante du guide de lumière G, en particulier lorsque ce dernier (G) est réalisé par moulage.

On notera également que le dispositif D peut éventuellement comprendre au moins une source de lumière (SL) devant l'une au moins des deux extrémités E1 et E2 de son guide de lumière G. On notera que dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 2, le dispositif D comprend deux sources de lumière SL respectivement devant ses deux extrémités E1 et E2. Cela permet d'avoir une bonne homogénéité d'éclairement dans l'intégralité de la partie principale PP du guide de lumière G.

Par exemple, chaque source de lumière SL peut comprendre au moins une diode électroluminescente (ou LED). On notera que chaque diode électroluminescente peut être agencée de manière à émettre une lumière blanche (notamment pour un bloc optique avant) ou bien une lumière colorée (par exemple rouge, notamment pour un bloc optique arrière).

Lorsque l'on utilise des diodes électroluminescentes, il est avantageux qu'elles soient montées sur une plaque de support destinée à permettre au moins leur contrôle et leur alimentation électrique. Cette plaque de support peut par exemple être une carte à circuits imprimés, de type PCB (« Printed Circuit Board »), rigide ou flexible (« de type « Flex »).

Chaque diode électroluminescente peut être couplée à une extrémité E1 ou E2 du guide de lumière G soit directement, par exemple par collage ou par enchâssement dans un orifice défini dans sa face d'extrémité d'injection, soit indirectement, par exemple via la plaque de support.

Chaque premier moyen de fixation MF1 d'une extrémité E1 ou E2 peut, par exemple, être agencé sous la forme d'une patte de fixation destinée à être solidarisée au boîtier S. Cette solidarisation peut se faire par clippage dans un moyen de clippage correspondant du boîtier S (par exemple défini dans un logement), ou bien par vissage. Dans ce dernier cas (vissage), la patte de fixation MF1 peut comporter une ouverture éventuellement filetée pour le passage d'une vis.

Dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 2, les premiers moyens de fixation MF1 des première E1 et seconde E2 extrémités sont orientées vers le bas et légèrement vers l'avant. Mais, les premiers moyens de fixation MF1 peuvent présenter d'autres orientations (éventuellement sensiblement différentes entre elles) dès lors qu'elles assurent leur invisibilité pour une personne qui est située devant le bloc optique BO.

La partie principale PP du guide de lumière G est agencée de manière à guider (dans sa masse) la lumière qui est générée par chaque source de lumière SL.

Dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 3, le guide de lumière G présente une section de forme générale sensiblement circulaire. Mais cela n'est pas obligatoire. Cette section pourrait en effet être rectangulaire ou carré ou pentagonale ou hexagonale, par exemple.

La partie principale PP du guide de lumière G comporte, sur sa face externe FE, dans une portion de sa partie arrière PR, des moyens de réflexion MR qui sont agencés de manière à réfléchir la lumière issue des extrémités E1 et E2 vers sa partie avant PV, afin d'assurer la fonction photométrique du dispositif D.

Comme illustré non limitativement sur les figures 2 et 3, la partie arrière PR de la partie principale PP du guide de lumière G peut comprendre une portion sensiblement plane PN dans laquelle sont définis les moyens de réflexion MR qui sont destinés à favoriser la réflexion de la lumière vers la partie avant PV. Comme illustré non limitativement sur la figure 3, ces moyens de réflexion MR peuvent être agencés sous la forme d'un relief tridimensionnel (ou 3D) qui optimise le transfert vers la partie avant PV du guide de lumière G de la lumière qui se propage à l'intérieur de ce dernier (G).

On entend ici par « transfert de lumière » une déviation provoquée par une réflexion ou une réfraction, voire même une diffraction, au niveau d'une interface matière-air ou air-matière, et donc au niveau du relief 3D MR (côté interne).

Comme illustré non limitativement sur la figure 3, le relief 3D MR peut par exemple être constitué de rainures (ou nervures, ce qui revient au même) qui sont, d'une part, sensiblement parallèles entre elles (et donc ici sensiblement perpendiculaires à la direction générale du guide de lumière G. Il est important de noter qu'en raison des éventuelles courbures que présente un guide de lumière G, les rainures (ou nervures) MR peuvent ne plus être localement parallèles entre elles (en particulier dans les zones de courbure). Le parallélisme doit être ici compris comme une tendance générale.

Par exemple, les rainures (ou nervures) MR peuvent présenter une section de forme sensiblement triangulaire (éventuellement isocèle), ou plus généralement en forme de dent de scie.

On notera que le relief 3D MR n'est pas forcément constitué de lignes (rainures ou nervures ou encore stries). Il peut en effet être constitué de motifs tridimensionnels (3D), éventuellement diffractants, ou bien être agencé sous la forme d'un réseau de diffraction.

Par ailleurs, et comme illustré sur la figure 3, la partie principale PP du guide de lumière G comprend au moins un second moyen de fixation MF2 qui est solidarisé à un endroit choisi de sa partie arrière PR, juste au-dessus des moyens de réflexion MR (et donc ici juste au dessus de la portion plane PN), afin de réfléchir vers le bas BA la lumière qui a pénétré dans sa masse (voir les flèches blanches matérialisant les réflexions multiples).

La lumière qui provient d'un second moyen de fixation MF2 étant désormais réfléchie vers le bas BA (et non plus vers le haut H comme dans l'art antérieur), au niveau de l'interface entre ce second moyen de fixation MF2 et le guide de lumière G, elle induit donc toujours une image de la base du second moyen de fixation MF2. Mais, cette image ne peut désormais être observée que par une personne qui se trouve située devant le bloc optique BO et dont les yeux OP sont placés à une hauteur strictement inférieure au niveau du second moyen de fixation MF2. En d'autres termes, cette image est invisible pour une personne qui est située devant le bloc optique BO et dont les yeux OP sont placés à une hauteur supérieure à celle du second moyen de fixation MF2, ce qui est quasiment toujours le cas d'un observateur qui n'effectue pas une réparation. Ainsi, grâce à l'invention une personne normalement positionnée devant le dispositif D ne perçoit plus de défaut visuel apparent, qu'il soit éclairé ou non.

Chaque second moyen de fixation MF2 est destiné à être solidarisé au boîtier S, et peut, par exemple et comme illustré non limitativement, se présenter sous la forme d'une patte de fixation. De préférence, cette patte de fixation MF2 se projette au-delà de la partie arrière PR de la partie principale PP du guide de lumière G. Par ailleurs, cette solidarisation peut se faire par clippage dans un moyen de clippage correspondant du boîtier S (par exemple défini dans un logement), ou bien par vissage (comme illustré non limitativement). Dans ce dernier cas (vissage), chaque second moyen de fixation MF2 (ici une patte de fixation) peut comporter une ouverture OV éventuellement filetée pour le passage d'une vis.

Dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 2, la partie principale PP du guide de lumière G est pourvue de deux seconds moyens de fixation MF2 en deux endroits choisis, de manière à améliorer encore plus la solidarisation au boîtier S. Mais, elle pourrait n'en comporter qu'un seul, ou bien plus de deux.

On notera que chaque second moyen de fixation MF2 fait, de préférence, partie intégrante du guide de lumière G, en particulier lorsque ce dernier (G) est réalisé par moulage.

L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif lumineux, de support et de bloc optique décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.