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Patent Searching and Data


Title:
MALE PORTION OF A TAG FOR TAGGING AN ANIMAL, AND CORRESPONDING STORAGE SYSTEM FOR AT LEAST TWO MALE PORTIONS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2010/072689
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a male portion of a tag for tagging an animal, including a rod (14) ending in a tip (18). According to the invention, such a male portion includes a removable cap (30) including a recess suitable for receiving at least said tip, and a retention means enabling said tip to be rigidly connected to said cap (30) such that a user must exert a force on the cap (30) in order to release the tip (18).

Inventors:
HILPERT JEAN-JACQUES (FR)
Application Number:
PCT/EP2009/067592
Publication Date:
July 01, 2010
Filing Date:
December 18, 2009
Export Citation:
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Assignee:
ALLFLEX EUROP (FR)
HILPERT JEAN-JACQUES (FR)
International Classes:
A01K11/00
Foreign References:
EP1760200A12007-03-07
Attorney, Agent or Firm:
BIORET, Ludovic (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Partie mâle d'une marque pour le marquage d'un animal, comprenant une tige (14) se terminant par une pointe (18), caractérisée en ce que ladite partie mâle comprend un capuchon amovible (30) comprenant un logement apte à recevoir au moins ladite pointe (18), et des moyens de retenue permettant de solidariser ladite pointe (18) audit capuchon (30), de sorte qu'un utilisateur doive exercer une force sur le capuchon (30) pour pouvoir libérer la pointe (18).

2. Partie mâle selon la revendication 1 , caractérisée en ce que les moyens de retenue comprennent au moins un retour coopérant avec un épaulement délimité par une base de ladite pointe.

3. Partie mâle selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de retenue comprennent au moins une lèvre souple.

4. Partie mâle selon la revendication 3, caractérisée en ce que lesdites lèvres définissent des lamelles ou languettes.

5. Partie mâle selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que ledit capuchon (30) contient un agent désinfectant et/ou cicatrisant.

6. Partie mâle selon la revendication 5, caractérisée en ce que ledit agent est intégré dans un gel ou une crème. 7. Partie mâle selon la revendication 5, caractérisée en ce que ledit logement contient une mousse imprégnée dudit agent.

8. Partie mâle selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que ledit logement a une forme de révolution, et présente une ouverture de diamètre sensiblement égal au diamètre de la base de ladite pointe. 9. Ensemble de stockage d'au moins deux parties mâles de marques pour le marquage d'un animal, comprenant chacune une tige (14) se terminant par une pointe (18), caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux capuchons (30) comprenant chacun un logement apte à recevoir au moins ladite pointe (18) d'une desdites parties mâles, et des moyens de retenue permettant de solidariser ladite pointe audit capuchon correspondant, de sorte qu'un utilisateur doive exercer une force sur le capuchon (30) pour pouvoir libérer la pointe (18).

10. Ensemble selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comprend des portions sécables, de façon à permettre la séparation desdits capuchons (30).

Description:
Partie mâle d'une marque pour le marquage d'un animal et ensemble de stockage d'au moins deux parties mâles correspondant.

1. Domaine de l'invention

Le domaine de l'invention est celui de l'identification et du marquage des animaux.

Plus précisément, l'invention concerne le conditionnement d'un dispositif de marquage, ou marque, et notamment d'une partie mâle d'un tel dispositif.

2. Art antérieur

L'identification du bétail a été rendue obligatoire dans de nombreux pays, en particulier pour assurer le suivi du cheptel et garantir l'origine des animaux destinés notamment à la consommation. Ce marquage peut concerner aussi bien les bovins que les ovins, les porcins, les caprins, les volatiles, les poissons, ou toutes autres espèces animales.

Classiquement, une marque comprend un numéro d'identification inscrit sur une étiquette permettant de suivre l'animal tout au long de son existence. Par exemple, selon la Directive européenne 1760/2000, tous les bovins doivent être identifiés par une marque auriculaire apposée à chaque oreille, les deux marques portant le même code d'identification unique qui permet d'identifier chaque animal individuellement, ainsi que l'exploitation où il est né. Ces marques doivent donc être inviolables afin d'assurer la traçabilité de l'animal, c'est-à-dire qu'il ne doit pas être possible d'enlever une marque apposée sur un premier animal pour la re-poser sur un deuxième animal.

Les marques en plastique sont actuellement les plus utilisées. Elles comprennent une boucle portant une étiquette sur laquelle sont mentionnées toutes les données légales par impression ou gravure, par marquage laser, ou tout autre moyen connu de l'Homme du Métier. Elles sont notamment conçues pour être posées de manière irréversible, à l'aide d'un système de fixation inviolable, verrouillant une partie mâle dans une partie femelle, par exemple au moyen d'une bague, d'encoches, et/ou d'un clip de fixation. Un exemple de marque auriculaire classique est représenté sur la figure 1. Une telle marque est apposée sur une oreille d'un animal en associant par emboîtement ou encliquetage une partie mâle 10 à une partie femelle 20.

Classiquement, la partie mâle 10 comprend une tige 14 creuse cylindrique s'étendant à partir d'un support 12 destiné à prendre appui sur une face de l'oreille de l'animal, perpendiculairement (ou sensiblement perpendiculairement) à ce support 12.

La tige 14 est terminée par une pointe conique ou tronconique 18 (également appelée tête) délimitant un épaulement 15 externe. La pointe 18 permet généralement de perforer la peau de l'animal avant d'associer la partie mâle 10 avec la partie femelle 20. Dans un mode de réalisation, la pointe 18 est tronquée et permet le passage d'un organe de prélèvement de tissu de l'animal. Dans les deux cas, l'épaulement externe 15 permet de maintenir la pointe 18 dans la partie femelle 20.

Plus précisément, la partie femelle 20 comprend un bouton de réception 27 présentant un orifice 21 et une cavité 25 pour l'introduction de la pointe 18 de la tige 3. La base de la partie femelle peut prendre appui sur l'autre face de l'oreille.

Ces marques sont généralement expédiées et livrées aux utilisateurs (qui sont des exploitants agricoles par exemple) dans une enveloppe. Par exemple, les marques sont disposées dans un conditionnement en plastique moulé par rangées de dix, les parties mâles formant une première rangée et les parties femelles formant une deuxième rangée. Chaque marque comprend une partie mâle et la partie femelle qui lui est associée, c'est-à-dire portant un même numéro d'identification.

Un tel conditionnement est généralement en polystyrène, mais peut être également en polyéthylène haute densité.

Malheureusement, ce type de conditionnement présente de nombreux désavantages.

Tout d'abord, il n'est pas rare que la pointe de la partie mâle perfore la paroi du conditionnement en plastique moulé, et éventuellement l'enveloppe le contenant, durant l'emballage, le transport, et/ou le stockage des marques. Il existe donc un risque de perte des marques lors de leur transport.

De plus, à la réception des marques, l'utilisateur risque de se blesser si le conditionnement en plastique et/ou l'enveloppe se sont déchirés. Un autre inconvénient réside donc dans le fait que la manipulation des marques est parfois source de blessures, la pointe de la partie mâle constituant un risque de piqûre pour celui qui la retire de l'emballage et/ou qui la manipule lors de la mise en place de la marque sur un animal, par exemple.

En outre, l'utilisateur n'utilise parfois qu'une partie des marques proposées (par exemple quatre marques alors que le conditionnement en propose dix), et laisse les six autres marques de côté dans leur conditionnement, parfois sans les remettre dans l'enveloppe ou dans un endroit propre. Les marques, en particulier les pointes des parties mâles si elles déchirent l'emballage, se retrouvent alors exposées à la poussière, à l'humidité, aux bactéries, etc, pendant une durée plus ou moins longue (jusqu'à la naissance d'un nouvel animal par exemple). Or la pointe de la partie mâle étant destinée à traverser la peau (oreille) de l'animal, elle peut lorsqu'elle sale ou abîmée provoquer une infection ou une mauvaise cicatrisation de la plaie de l'animal.

Il existe donc un besoin pour une solution permettant de s'affranchir de ces problèmes. 3. Exposé de l'invention

L'invention propose une solution nouvelle qui ne présente pas l'ensemble de ces inconvénients de l'art antérieur, sous la forme d'une partie mâle d'une marque pour le marquage d'un animal, comprenant une tige se terminant par une pointe. Selon l'invention, une telle partie mâle comprend un capuchon amovible comprenant un logement apte à recevoir au moins ladite pointe, et des moyens de retenue permettant de solidariser ladite pointe audit capuchon, de sorte qu'un utilisateur doive exercer une force sur le capuchon pour pouvoir libérer la pointe.

L'invention propose ainsi de protéger la pointe d'une partie mâle d'une marque, la partie mâle étant apte à coopérer avec une partie femelle. Pour cela, la pointe de la partie mâle, et éventuellement la totalité ou une portion de la tige, sont logées dans une cavité, ou logement, interne à un élément de protection, sous la forme d'un capuchon, comprenant des moyens de retenue, qui permettent la solidarisation du capuchon à la partie mâle, de manière réversible. Le capuchon pourra ainsi être retiré de la pointe avant que la marque ne soit apposée sur l'animal, en tirant le capuchon et la partie mâle dans des directions opposées.

Une telle solution est particulièrement économique puisqu'elle ne nécessite pas d'emballage coûteux, une enveloppe ou un sachet plastique souple pouvant être utilisés pour emballer et expédier les marques vers les utilisateurs.

En outre, l'utilisation d'un élément de protection sur la pointe de la partie mâle évite tout risque de déchirement de l'emballage par la pointe.

Les propriétés/qualités perçantes de la pointe sont également préservées jusqu'à la pose de la marque sur l'animal. Par ailleurs, cette solution permet d'éviter tout risque de blessure (piqûre) pour la personne qui manipule ces marques avant qu'elles ne soient apposées sur un animal.

L'élément de protection permet également de protéger la pointe de la partie mâle contre l'environnement externe (poussière, humidité, bactéries, etc) et évite ainsi tout risque de salissure et/ou de contamination de la pointe.

En particulier, on note que l'élément de protection amovible peut s'appliquer à une partie mâle comprenant une tige se terminant par une pointe conique, comme illustrée sur la figure 1 , ou à une partie mâle comprenant une tige se terminant par une pointe tronquée, connues de l'homme du métier, dont la tige creuse permet le passage d'un organe de prélèvement de tissu de l'animal.

Selon un aspect particulier de l'invention, les moyens de retenue comprennent au moins un retour coopérant avec un épaulement délimité par une base de la pointe de la partie mâle.

Ainsi, un retour prévu à la base de l'élément de protection permet, lorsqu'il coopère avec l'épaulement de la pointe de la partie mâle, de verrouiller la pointe de la partie mâle dans le logement. L'épaulement de la pointe de la partie mâle permettant également le verrouillage de la partie mâle dans une partie femelle (comme souligné en relation avec la figure 1), une telle solution est avantageuse puisqu'elle ne nécessite pas de modification structurelle de la partie mâle.

Selon une variante, les moyens de retenue comprennent au moins une lèvre souple.

De manière préférentielle, lesdites lèvres définissent des lamelles ou languettes. Ceci permet une insertion aisée de la pointe de la partie mâle dans le logement de l'élément de protection, de même qu'un retrait aisé de la pointe du logement.

Selon un autre aspect particulier de l'invention, ledit capuchon contient un agent désinfectant et/ou cicatrisant. Ainsi, la pointe de la partie mâle est en contact avec un agent désinfectant ou antiseptique (comme de l'eau oxygénée) et/ou cicatrisante (exemple?) lorsqu'elle est logée dans l'élément de protection. En plus de protéger l'utilisateur de la pointe, cet aspect permet d'aseptiser la pointe avant la pose de la marque, ce qui diminue ainsi le risque de contamination de la plaie une fois l'oreille de l'animal percée par la pointe, et permet une cicatrisation améliorée.

Selon un aspect particulier de l'invention, l'agent est intégré dans un gel ou une crème.

Alternativement, ledit logement contient une mousse imprégnée d'un agent désinfectant (antiseptique) et/ou cicatrisant. Selon encore un autre aspect particulier de l'invention, ledit logement a une forme de révolution, et présente une ouverture de diamètre sensiblement égal au diamètre de la base de ladite pointe.

Ainsi, le logement de l'élément de protection « épouse » la forme de la pointe de la partie mâle ce qui évite qu'un agent contenu dans le logement, s'il se présente sous forme liquide notamment, s'échappe lorsque la pointe est retenue dans le logement. En d'autres termes, le logement de l'élément de protection est étanche selon ce mode de réalisation. Parallèlement, ce mode de réalisation diminue le risque que l'élément de protection et la pointe de la partie mâle ne se désolidarisent accidentellement, lors du transport de la marque par exemple. Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne un ensemble de stockage d'au moins deux parties mâles de marques pour le marquage d'un animal, comprenant chacune une tige se terminant par une pointe.

Selon l'invention, un tel ensemble comprend au moins deux capuchons comprenant chacun un logement apte à recevoir au moins ladite pointe d'une desdites parties mâles, et des moyens de retenue permettant de solidariser ladite pointe audit capuchon correspondant, de sorte qu'un utilisateur doive exercer une force sur le capuchon pour pouvoir libérer la pointe.

L'invention propose ainsi un ensemble d'éléments de protection qui sont reliés entre eux, de façon à former une rangée (« barrette »), un cercle, ou un bloc par exemple. Chaque élément de protection comprend un logement et des moyens de retenue aptes à recevoir et retenir respectivement la pointe d'une partie mâle.

Une telle solution permet de simplifier l'assemblage des parties mâles et des éléments protecteurs, de faciliter leur expédition vers les utilisateurs et d'améliorer leur stockage. Selon un aspect particulier de l'invention, l'ensemble comprend des portions sécables, de façon à permettre la séparation des capuchons.

4. Liste des figures

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation particulier, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1 illustre une marque auriculaire connue comprenant une partie mâle et une partie femelle selon l'art antérieur ; la figure 2 est une vue en coupe d'un élément de protection selon un mode de réalisation de l'invention ; la figure 3A illustre la partie mâle d'une marque dont la pointe est recouverte par l'élément de protection de la figure 2 ; la figure 3B est une vue en coupe longitudinale selon la ligne A-A de la figure 3A ; - la figure 4 illustre plusieurs éléments de protection reliés entre eux par des portions sécables selon un mode de réalisation de l'invention.

5. Description d'un mode de réalisation de l'invention

Le principe général de l'invention repose sur l'utilisation d'un élément de protection (de type capuchon) qui (re)couvre la pointe de la partie mâle d'une marque pour le marquage d'un animal. Cet élément de protection est amovible, et peut être retiré juste avant la mise en place de la marque.

De cette façon, la pointe de la partie mâle, et éventuellement la totalité ou une portion de la tige, sont préservées de l'environnement extérieur. De plus, la pointe ne constitue pas un risque de blessure pour celui qui manipule la marque, et ne risque plus de déchirer l'enveloppe qui la contient lors de son transport et/ou stockage.

Dans le mode de réalisation de la figure 2, l'élément de protection est un élément individuel, qui prend par exemple la forme d'un capuchon 30 pouvant recouvrir la pointe de la partie mâle jusqu'à sa base. Afin de remplir son rôle de protection, l'élément de protection est réalisé en matériau plastique dur, par exemple de type polyéthylène, polystyrène, polyéthylène ou autres.

Selon un exemple de réalisation, le capuchon 30 comprend une base 31 A de forme tubulaire et une partie supérieure 3 IB de forme semi-sphérique. Le capuchon 30 comprend une surface intérieure 331 et une surface extérieure 332 séparées par une paroi 33 d'épaisseur sensiblement constante. La paroi 33 délimite ainsi un logement ou une cavité 36 intérieure creuse ayant une forme de révolution et qui est destinée à recevoir la pointe 18 conique de la partie mâle 10, une ouverture 35 sensiblement circulaire permettant le passage de la pointe 18 de la partie mâle 10 vers la cavité 36. Conformément à l'invention, un tel capuchon 30 est destiné à « coiffer » de manière amovible la pointe 18 de la partie mâle 10, comme illustré sur la figure 3A. Selon cet exemple de réalisation, l'ouverture 35 présente un diamètre très légèrement supérieur à celui de la base de la pointe 18 ou d'une portion tronconique de la pointe 18 (correspondants à la partie la plus large de la pointe), de sorte qu'une fois positionné sur la pointe, le capuchon est solidarisé à la pointe. Ainsi, même si l'on retourne la partie mâle coiffée du capuchon, celui-ci ne tombe pas. Il est alors nécessaire qu'un utilisateur exerce une force sur le capuchon pour pouvoir libérer la pointe. Le capuchon 30 et la partie mâle 10 sont assemblés puis emballés et expédiés aux utilisateurs, dans un sachet souple en plastique par exemple.

On peut notamment relier par « couple » une partie mâle munie d'un tel capuchon avec une partie femelle correspondante (c'est-à-dire une partie femelle portant un numéro d'identification identique à celui de la partie mâle) par un support plastique.

Comme illustré en figure 3B, selon un mode de réalisation, la paroi 33 peut s'épaissir aux abords de l'ouverture 35 de façon à former un retour 34 circulaire dirigé vers l'intérieur de la cavité 36. Un tel retour 34 coopère avec l'épaulement 15 délimité par une base de la pointe 18 de la partie mâle 10 et permet ainsi le verrouillage réversible du capuchon 30 sur la pointe 18, lorsque le capuchon 30 est emboîté ou clippé sur la partie mâle. Comme souligné précédemment, cet épaulement 15 de la partie mâle 10 permet également le verrouillage de la partie mâle dans la partie femelle. Le retrait du capuchon 30 s'effectue en tirant le capuchon 30 et la partie mâle 10 dans des directions opposées. Dans un autre mode de réalisation, le capuchon 30 peut, à la place du retour 34, comprendre des lamelles ou languettes (non représentées) souples qui s'écartent lorsque la pointe 18 de la partie mâle 10 est introduite dans la cavité 36 du capuchon 30. Ces lamelles reprennent ensuite leur position initiale et coopèrent avec l'épaulement 15 de la partie mâle 10, verrouillant ainsi de façon réversible le capuchon 30 sur la pointe 18 de la partie mâle 10. Ces lamelles sont par exemple réalisées en plastique déformable. Elles prennent la forme de triangles isocèles (par exemple cinq triangles) prenant leur base le long de l'arête sensiblement circulaire définie par l'ouverture 35.

Selon une variante, la séparation du capuchon 30 et de la partie mâle 10 peut entraîner la rupture des lamelles. Le capuchon 30 ne pourra en conséquence être réutilisé et pourra donc être jeté ou recyclé.

Bien entendu, d'autres moyens de retenue permettant de solidariser la pointe à l'élément de protection sont envisagés, comme un rainurage d'une portion tronconique de la pointe et un filetage d'une portion de la paroi intérieure 331 de l'élément de protection par exemple.

Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 3B, la cavité 36 du capuchon 30 contient un agent portant une substance spécifique, comme une substance désinfectante, antiseptique, cicatrisante, ou autre 32 qui se présente par exemple sous la forme d'un gel, d'une graisse, d'une crème ou d'un liquide. Dans une alternative, la cavité 36 contient une mousse (de type polyuréthane ou polyéthylène par exemple) imprégnée d'un tel agent.

Le diamètre de la cavité 36 du capuchon 30 est ici sensiblement égal au diamètre de la base de la pointe 18 de la partie mâle 10 de manière à rendre la cavité 36 sensiblement étanche. Ainsi, une fois le capuchon 30 fixé sur la partie mâle 10, la substance 32 contenue dans la cavité 36 ne peut pas couler pas vers l'extérieur du capuchon 30.

Dans le cas où la cavité 36 ne contiendrait pas de solution désinfectante et/ou cicatrisante, les diamètres de la cavité 36 et de la base de la pointe 18 pourront être choisis de manière à ce que la partie mâle 10 et le capuchon 30 puissent tourner l'un par rapport à l'autre lorsqu'ils sont assemblés.

La figure 4 illustre plusieurs capuchons 30A, 30B, 30C, 30D tels que décrits précédemment qui sont reliés entre eux par des portions sécables 41, 42,

43 de façon à permettre la séparation de ces capuchons, et donc des parties mâles, au fur et à mesure des besoins de l'utilisateur. On peut ainsi conditionner les parties mâles et femelles par « couple », en reliant un couple à un autre par une portion sécable.

L'invention s'applique également à la protection d'une partie mâle dont la pointe est tronquée. Dans ce cas, la pointe ne sert pas à percer la peau de l'animal, mais à maintenir la partie mâle dans la partie femelle une fois que la marque est posée. Le perçage de la peau de l'animal est par exemple effectué par un poinçon qui passe dans un canal longitudinal ménagé dans la tige de la partie mâle, permettant d'effectuer un prélèvement de tissu de l'animal.

La forme de l'élément de protection n'est bien évidemment pas limitée à la forme illustrée sur les figures. Un autre avantage de l'invention réside dans le procédé de fabrication et de conditionnement de telles marques, qui est aisé à mettre en œuvre.

On peut en effet prévoir deux lignes de production distinctes, une première ligne de production classique pour produire les parties mâles et femelles et une deuxième ligne de production pour générer des éléments de protection selon l'invention, et une ligne d'assemblage pour assembler les éléments de protection sur les parties mâles. Il ne reste alors qu'à insérer les parties mâles protégées et les parties femelles dans un sachet plastique, ou à disposer les parties mâles protégées et les parties femelles dans un conditionnement en plastique souple, tels que ceux utilisés classiquement, avant expédition.