DOMAINE TECHNIQUE

L'invention concerne un appareil d ¹ épilation mécanique par arrachage de poils sur la peau évitant les douleurs.

TECHNIQUE ANTERIEURE

En effet, l'épilation mécanique par l'arrachage du poil est une opération généralement assez douloureuse.

Cette opération peut s'effectuer à 1'aide de divers appareils portatifs bien connus. Un tel appareil est décrit, à titre d'exemple non limitatif, dans la demande de brevet français FR-A-2.675.354, au nom de SEB S.A. L'appareil enseigné par cette demande de brevet français est un appareil a épiler du type à lames de pincement. Il comprend un boîtier destiné à être tenu à la main, renfermant un moteur électrique relié à un rouleau rotatif portant des moyens de pincement et d'arrachage des poils.

Ce type d'appareil, ou des appareils remplissant la fonction arrachage du poil en mettant en oeuvre des méthodes mécaniques analogues, remplissent de façon satisfaisante cette fonction qui leur est dévolue. Cependant, comme il a été indiqué, l'arrachage du poil occasionne des douleurs.

EXPOSE DE L 'INVENTION

Il est bien connu par ailleurs que le froid insensibilise.

L'invention, en tirant parti de cette constatation, se fixe pour but un appareil à épilation mécanique qui, tout en conservant les fonctionnalités des appareils de l'Art Connu, permet simultanément, de supprimer, ou tout au moins d'atténuer fortement les sensations de douleurs occasionnées par 1'arrachage du poil.

Pour ce faire, on pourvoit l'appareil à épiler de moyens permettant de refroidir la zone de peau à épiler, avant ou pendant l'arrachage du poil. En réalité, cette action se prolonge également après cette opération.

Il y a donc au moins deux phases : avant : la peau est préparée pour l'insensibilisation, - après : le refroidissement soulage, apporte du confort.

Selon une caractéristique importante de l'invention, on refroidit la peau à distance. Pour cela, un fluide est déposé sur la peau par différents moyens : rouleau applicateur, pulvérisateur, etc ... Ensuite, on procède à une evaporation forcée du fluide à l'aide d'un système de ventilation qui abaisse ainsi la température de la surface de la peau de quelques degrés.

Le fluide peut être de l'eau, un produit plus volatile, par exemple une solution alcoolisée, ou encore un produit antiseptique ou hypoallergénique.

Selon un premier mode de réalisation, l'humidification de la peau s'effectue à l'aide d'un rouleau humidificateur, lui-même humidifié par un fluide contenu dans un réservoir autonome.

Dans une variante de ce mode de réalisation, le rouleau humidificateur sert lui-même de réservoir.

En général, les moyens d'épilation (par exemple un rouleau de disques et de lames comme décrit dans la demande

de brevet français précitée) sont entraînés par un moteur électrique incorporé dans le boîtier de 1'appareil.

De façon avantageuse, le système de ventilation est assuré par un ventilateur mû également par le moteur d'entraînement des moyens d'épilation.

Selon ce premier mode de réalisation, l'humidification de la peau est effectuée avant l'opération d'épilation, les moyens d'humidification (un rouleau par exemple) étant situés en amont des moyens d'épilation par rapport au déplacement de l'appareil sur la peau.

Selon une variante supplémentaire de ce mode de réalisation, on peut également obtenir une humidification et une épilation simultanées.

Enfin, selon un deuxième mode de réalisation, l'humidification de la peau est obtenue par pulvérisation du fluide.

L'invention a donc pour objet un appareil d'épilation mécanique par arrachage de poils sur la peau comportant un boîtier portatif comprenant des moyens d'épilation pour effectuer ledit arrachage de poils, caractérisé en ce qu'il est associé à des moyens pour humidifier la peau sur une zone déterminée de celle-ci à l'aide d'un fluide et en ce qu'il comprend des moyens pour sécher cette zone déterminée de peau de manière à' obtenir une evaporation dudit fluide et un abaissement superficiel de la température de ladite zone entraînant une insensibilisation, au moins partielle, de cette zone de peau lors dudit arrachage de poils.

L'appareil d'épilation mécanique selon l'invention permet donc d'obtenir une épilation mécanique efficace et de manière simple, c'est-à-dire conserve notamment toutes les fonctionnalités d'un appareil de l'Art Connu prévu à cet effet. Il permet cependant d'effectuer cette opération

d'épilation dans des conditions de confort que n'autorisent pas lesdits appareils de l'Art Connu, c'est-à-dire permet d'atténuer fortement voire de supprimer les sensations de douleur qui accompagnent l'opération d ¹ épilation.

En outre, cette caractéristique avantageuse est obtenue sans qu'il soit nécessaire de rendre complexe pour autant la structure de l'appareil à épiler. Notamment, il peut être tiré parti de la présence quasi-générale d'un moteur électrique entraînant les moyens d'épilation. Il suffit d'adjoindre à ce moteur un ventilateur qui pourrait d'ailleurs préexister dans un but de refroidissement dudit moteur.

DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS

L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui suit en regard des figures annexées et parmi lesquelles : la figure 1 illustre schématiquement un premier mode de réalisation d'un appareil à épilation mécanique selon

1'invention ; - la figure 2 illustre schématiquement une première variante de ce mode de réalisation ; les figures 3A et 3B illustrent schématiquement une deuxième variante de ce mode de réalisation ,- la figure 4 illustre schématiquement un second mode de réalisation dans lequel on obtient une humidification et une épilation simultanées , les figures 5 et 6 illustrent une variante du mode de réalisation selon la figure 4 ; la figure 7 illustre schématiquement un troisième mode de réalisation dans lequel l'humidification est obtenue par pulvérisation ; la figure 8 illustre schématiquement un quatrième mode de réalisation dans lequel l'humidification et

l'épilation sont réalisées l'une après l'autre ; les figures 9 et 10 illustrent une variante de mode de réalisation selon la figure 8 ; et la figure 11 illustre schématiquement un cinquième mode de réalisation dans lequel l'humidification est obtenue par des moyens extérieurs.

Dans ce qui suit, les éléments des figures remplissant des fonctions identiques, ou pour le moins similaires, portent la même référence et ne seront redécrits qu'en tant que de besoin. Pour des raisons de simplification, on appellera "appareil à épiler" l'appareil d'épilation mécanique par arrachage de poils.

MEILLEURE MANIERE DE REALISER L 'INVENTION

La figure 1 illustre schématiquement un premier exemple de réalisation selon un premier mode.

L'appareil à épiler 1 comprend de façon classique, un boîtier 10 de forme adaptée pour être manipulée à la main. Dans ce boîtier, sont incorporés, également de façon classique, des moyens d'épilation sous la référence générale 6, un moteur d'entraînement 3 d'arbre de rotation 30, 31 et des moyens de couplage mécanique sous la référence générale 7. Pour ces derniers, il peut s'agir de trains d'engrenage entraînés par l'extrémité 31 de l'arbre de rotation du moteur 3, éventuellement complétés par des courroies d'entraînement (comme illustré sur la figure 1) , ou par tout autre moyen classique. Le moteur peut être alimenté par des moyens extérieurs dérivés du secteur ou autonomes de façon préférentielle (piles, batteries rechargeables) . Ces moyens n'ont pas été représentés.

Les éléments qui viennent d'être décrits sont communs à l'Art Connu et on pourra se reporter avantageusement à la demande de brevet français précitée pour une description plus

détaillée d'un exemple de réalisation possible de la partie epilateur de l'appareil selon l'invention.

Dans cet exemple, les moyens d'épilation 6 sont constitués, comme il a été indiqué, par un rouleau 60 comprenant des moyens de pincement et d'arrachage (non représentés) en rotation autour d'un arbre dont l'une des extrémités 61 est visible sur la figure 1.

La flèche pleine inférieure indique le sens du mouvement de 1'appareil epilateur 1 en contact avec la zone de peau P à épiler. Le refroidissement occasionnant une insensibilisation de la peau P doit s'effectuer avant 1'arrachage du poil.

Dans cette version de l'invention, des moyens pour humidifier la peau P et la refroidir à distance sont incorporés dans 1'appareil epilateur 1.

Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 1, l'humidification est effectuée à l'aide d'un organe 5 comprenant un rouleau 50 tournant autour d'un arbre dont l'une des extrémités 51 est visible sur cette figure. Le rouleau 50 est alimenté en fluide à l'aide d'un réservoir 2 de la manière qui va être explicitée ci-après.

Pour effectuer le refroidissement à distance du fluide, on pourvoit l'appareil 1 d'une soufflerie 4 ou d'un organe équivalent. De façon avantageuse, le ventilateur 4 est monté sur l'extrémité 30 de l'arbre de rotation du moteur 3. Il pourrait tout aussi bien être entraîné par l'organe de couplage mécanique 7 sans sortir du cadre de l'invention.

On a pourvu le boîtier 10 d'une première ouverture 100, munie préfèrentiellement d'une grille ou d'un élément similaire, servant à aspirer l'air ambiant (flèche A). Une seconde ouverture 100, également munie préférentiellement d'une grille ou d'un élément similaire, permet d'évacuer en

direction de la peau P, l'air soufflé par le ventilateur 4 (flèches B et B' ) .

Le fonctionnement de 1'appareil epilateur 1 selon l'invention va maintenant être explicité.

On humidifie le rouleau 50 et on le maintient dans cet état. De façon préférentielle, celui-ci est constitué d'un matériau spongieux ou hydrophile, par exemple de la mousse hydrophile, au moins en périphérie.

On applique le rouleau 50 ainsi humidifié sur la peau P à l'endroit à épiler. Le ventilateur 4 souffle un jet d'air ambiant (sous l'ouverture 101) à l'arrière du rouleau 50 par rapport au sens de déplacement (flèche noire) .

Lorsqu'on déplace l'appareil 1 sur la peau P, le rouleau 50 tourne et humidifie la peau P. Celle-ci est séchée par le courant d'air produit. Cette evaporation forcée en superficie, de l'eau ou plus généralement du fluide, comme il est bien connu par les lois de la physique, s'accompagne d'un refroidissement. La peau se refroidit donc fortement, une grande quantité de chaleur est évacuée provoquant un abaissement de la température superficielle de la zone traitée de quelques degrés : typiquement de 4 à 5°C. Ce phénomène provoque une insensibilisation au moins partielle de la zone de peau P à épiler. Cette dernière opération

(épilation) est réalisée effectivement lorsque le rouleau 60

(ou de manière plus générale les moyens d'épilation mécanique) arrive sur la zone préalablement refroidie.

Les moyens permettant de dispenser le fluide au rouleau 5 vont maintenant être décrits.

Conformément au mode de réalisation illustré sur la figure 1, on dispose, dans le boîtier 10, un réservoir 2 destiné à stocker le fluide dispensé sur le rouleau 50 pour l'humidifier. Il se compose d'une cavité dont la paroi

inférieure 20 (dans l'exemple illustré), dans une zone en regard du rouleau 50, épouse la forme de celui-ci, c'est-à- dire une forme sensiblement cylindrique. Cette portion de paroi est munie d'au moins un orifice 20 en regard du rouleau 50. De façon avantageuse, cette portion de paroi est munie d'une rangée d'orifices 200 parallèle à, et en regard d'une génératrice du rouleau. Le réservoir 2 comporte un bouchon 201 ou un élément analogue assurant l'étanchéité après remplissage de fluide. Ce dernier est en général de l'eau mais il peut y être adjoint toute solution appropriée.

L'espace moyen, ou jeu "d", entre la surface du rouleau 50 et la paroi en regard est déterminé de façon à ce que celui-ci se remplisse, par capillarité, de l'eau ou plus généralement du liquide, contenu dans le réservoir 2.

Les orifices 200 sont alors "noyés" et l'air ne peut plus entrer dans le réservoir 2 pour compenser la perte d'eau, ce qui arrête l'écoulement. La zone du rouleau 50 en regard de la paroi s'imbibe d'eau.

Quand le rouleau 50 tourne, le film d'eau compris dans l'espace d'épaisseur "d" est entraîné par celui-ci et se dépose sur la peau de la zone à épiler. L'air peut entrer à nouveau par le ou les orifices 200 et l'eau s'écouler à nouveau vers le rouleau 50, compensant ainsi la quantité déposée.

Le ventilateur 4, comme illustré, comporte généralement un corps central muni d'ailettes périphériques. Mais d'autres types de ventilateurs, turbines ou organes similaires peuvent naturellement être mis en oeuvre dans le cadre de

1'invention.

La figure 2 illustre une variante du mode de réalisation qui vient d'être décrit. L'appareil epilateur 1 comprend comme précédemment, disposé dans un boîtier 10 de forme appropriée, un moteur 3 entraînant les moyens d'épilation

mécanique 6 par l'intermédiaire d'un organe de couplage mécanique 7 ; engrenages, etc ... Le moteur entraîne également une turbine 4 disposée sur l'extrémité 30 de l'arbre de rotation du moteur 3. Celle-ci souffle de l'air froid (flèche B) suivant une direction sensiblement longitudinale (sens du mouvement : flèche pleine inférieure) .

Selon cette variante, le fluide contenu dans le réservoir 2 alimente le rouleau humidificateur 50 par un canal 21, débouchant sur une des extrémités 51, de l'arbre de rotation de ce rouleau. Cet arbre est creux au moins en partie, de manière à définir un canal comportant des orifices

(non représentés) permettant 1'imbibement du rouleau 50.

Celui-ci est réalisé en matériau hydrophile. Le fluide dispensé au rouleau diffuse vers sa surface extérieure et humidifie la peau lorsque le rouleau 50 est en contact avec celle-ci et en rotation autour de son arbre 51-52.

Les figures 3A et 3B illustrent un exemple de réalisation supplémentaire dans laquelle le réservoir de fluide est intégré à 1'organe humidificateur 5.

Pour ce faire, dans l'exemple de la figure 3A, l'organe humidificateur 5 comprend un tambour 55 ayant deux parois latérales 550 et 551, avantageusement de diamètre plus important que le diamètre du tambour 55, lui donnant la forme générale d'une bobine. On dispose autour du tambour 55 un anneau périphérique 500 en matériau hydrophile ou spongieux.

Le tambour 55 contient le fluide et est muni d'orifices 552 permettant la communication entre l'intérieur du tambour 55 et le matériau hydrophile spongieux 500. Celui-ci s'imbibe donc du liquide contenu à l'intérieur du tambour 55.

Pour introduire le fluide dans le tambour 55, on peu pratiquer un orifice sur une des parois latérales (par exemple la paroi 550) , orifice obturé en fonctionnement par un bouchon 54 ou tout élément approprié.

Dans l'exemple de la figure 3B, l'organe humidificateur 5 comprend un réservoir 560 en forme de rouleau et un patin 562 en matière hydrophile placé sur le réservoir, sur une partie de la surface du rouleau adaptée à être en contact avec la peau. Le réservoir 560 est fixe, l'humidification de la peau étant obtenue par le frottement en va-et-vient du patin 562 sur la peau.

Le patin 562 est humidifié grâce à des trous 561 prévus à la surface du réservoir 560. Il est monté sur le réservoir grâce à des moyens mécaniques 563 tels qu'un écrou de serrage. Le patin 562 peut également être collé par un adhésif sur la surface du réservoir 560.

Dans les exemples de réalisation qui viennent d'être décrits, l'opération d'humidification et de refroidissement de la peau P s'effectue avant l'opération d'épilation et se prolonge après cette opération (en ce qui concerne le refroidissement) .

Dans l'exemple du mode de réalisation illustré par la figure 4, ces deux opérations s'effectuent quasi- simultanément et le refroidissement se prolonge après l'opération d'épilation.

L'organe de ventilation 4 est disposé au-dessus (dans l'exemple illustré) du rouleau d'épilation 60. Comme précédemment, il est entraîné par le moteur 3 qui, lui-même, entraîne le rouleau 60 à l'aide d'organes non représentés. Ces organes sont similaires à ceux précédemment évoqués

(figures 1 et 2 : 7) .

Toujours dans l'exemple de réalisation illustré, on dispose deux réservoirs, 2 et 2', de part et d'autre du rouleau 6. Les extrémités inférieures de ces réservoirs 2 et 2', respectivement 22 et 22', sont avantageusement plus étroites que les zones supérieures 23 et 23'. Cette disposition permet de "pincer" deux éléments 8 et 8' en

matière spongieuse destinés à être mis en contact avec la peau P. La longueur de ces éléments 8 et 8' sera preferentiellement au moins égale à celle du rouleau 60 de manière à couvrir et à humidifier toute la zone de peau P à épiler. L'humidification s'effectue selon cette variante de réalisation par capillarité ou goutte-à-goutte.

Le fait de disposer de deux réservoirs 2 et 2' , de part et d'autre du rouleau 60, permet de ne plus tenir compte du sens du mouvement (flèche noire double) de l'appareil à épiler l sur la peau P. On peut cependant ne prévoir qu'un seul réservoir, par exemple le réservoir 2.

On réalise que le ventilateur, soufflant un jet d'air froid (flèches B et B') sur et autour du rouleau 60, permet de refroidir la peau, toujours par evaporation forcée, en même temps que l'opération d'épilation est réalisée.

Des orifices d'aspiration (non représentés) sont pratiqués dans la paroi du boîtier 10, de façon préférentielle en dehors des zones de préhension de l'appareil 1, ce de manière à ce qu'il n'y ait pas de risque d'obturation, ce qui entraînerait un dysfonctionnement. En effet, même si l'humidification de la peau P était réalisée correctement, il n'en serait plus de même de la ventilation et l'effet d'insensibilisation par refroidissement de la peau P escomptée ne serait plus obtenu.

Une variante du mode de réalisation qui vient d'être décrit en relation avec la figure 4 est illustrée par les figures 5 et 6. Cette variante de réalisation est une variante préférée de ce mode car elle permet une efficacité accrue.

Les figures 5 et 6 sont des coupes partielles de l'appareil epilateur suivant deux axes orthogonaux.

L'organe de ventilation est constitué, comme

précédemment, par une hélice de ventilateur 4 ou d'un élément similaire. Elle est mue par un moteur électrique 3. Elle est disposée au-dessus de ce rouleau et son axe de rotation est parallèle à celui-ci. Le moteur 3 entraîne le rouleau 6 par l'intermédiaire d'un jeu d'engrenages 7.

L'appareil 1 comprend un réservoir de fluide unique 2, ayant la forme d'un U horizontal. Les branches du U sont disposées au voisinage du rouleau 6, de part et d'autre de celui-ci, c'est-à-dire sensiblement parallèles à l'axe de rotation 61-62 de celui-ci. Cette disposition permet de ne pas gêner la circulation d'air qui peut s'écouler entre le réservoir 2 et les parois 10 de l'appareil 1, d'une part : flèche B, et à l'intérieur du U : flèche B' . Le réservoir 2 est prolongé par un conduit 2010 qui affleure en surface de la paroi 10. Ce conduit est obturé par un bouchon 201 étanche. De chaque côté du rouleau 6, sur sa longueur utile approximativement, des pinceaux, feutres ou tissus capillaires s'appuient par une extrémité 80 sur la peau P à humidifier et sont retenus, par l'autre extrémité 81, dans une gorge 22 prévue à cet effet dans la partie inférieure du réservoir 2. Au-dessus de ces pinceaux, feutres ou tissus capillaires, le réservoir est percé d'au moins un ajutage 200 calibré pour laisser passer un débit de fluide faible et qui augmente quand le moteur 3 tourne, ce à cause des vibrations jusqu'à un débit nominal convenable. L'organe de ventilation 4 pousse l'air provenant d'un orifice 100 de la paroi 10 vers l'intérieur 110 de l'enceinte 10 d'où il s'échappe de chaque côté des feutres 8, comme il a été indiqué : flèches B et B' ; ce qui provoque 1'evaporation forcée de l'eau déposée sur la peau P et la refroidit.

Selon un autre mode de réalisation, on réalise d'humidification de la peau par pulvérisation. Un exemple de réalisation selon ce mode particulier est illustré schématiquement par la figure 7.

Dans l'exemple illustré, le rouleau epilateur 60 est

doté d'un axe de rotation au moins en partie creux, du côté de l'extrémité 62 un canal 620 creusé dans cet axe 62-61 communique avec le réservoir de fluide 2. Des canaux transversaux 63 et périphériques 64, communiquant avec le canal axial 620 permettent d'irriguer des brosses 9 disposées en périphérie du rouleau 60. Ces brosses 9, en contact avec la peau P, l'humidifient. La rotation du rouleau 60 crée une dépression faisant circuler le fluide puisé dans le réservoir 2 vers les brosses 9.

Comme précédemment, le moteur 3 entraîne le rouleau 60 par l'intermédiaire d'un jeu d'engrenages 7 ou d'organes équivalents. Le moteur 3 entraîne également une soufflerie 4, aspirant l'air frais (flèche A) par une ouverture 100 pratiquée dans la paroi du boîtier 10 et le propulsant (flèches B et B') vers les moyens d'épilation 6 et la peau P, ce qui produit l'abaissement de la température superficielle et l'insensibilisation escomptés.

Selon un autre mode de réalisation représenté à la figure 8, les moyens 5 pour humidifier la peau P et les moyens 6 d'arrachage des poils sont disposés respectivement à deux extrémités opposées la et lb de 1'appareil 1.

Les moyens 5 pour humidifier peuvent être semblables à n'importe quel dispositif déjà décrit en référence aux modes de réalisation, tels qu'un rouleau avec un réservoir incorporé, ou un dispositif d'aspersion.

Les moyens 4 pour sécher, tels qu'un ventilateur 5 actionné par un moteur 3 sont disposés entre les moyens 5 pour humidifier et les moyens 6 d'arrachage des poils.

L'air est adapté à sortir de l'appareil 1 à ses deux extrémités la et lb, comme illustré par les flèches B et B' .

Ainsi, en utilisation, on humidifie d'abord la peau P en appliquant l'extrémité la de l'appareil 1 sur la peau P, le

ventilateur 4 étant en marche pour permettre le refroidissement de la peau P en abaissant la température.

Ensuite, l'utilisateur tourne l'appareil pour se servir de 1'autre extrémité lb équipée du rouleau epilateur 6. Le moteur 3 continue d'actionner le ventilateur 4 pendant

1'épilation afin de parfaire le séchage et de continuer à refroidir la peau.

Ainsi, 1'épilation est réalisée sur une peau P parfaitement sèche et refroidie.

Selon une version préférée de réalisation de l'invention, représentée aux figures 9 et 10, les moyens 5 pour humidifier la peau P et les moyens 6 d'arrachage des poils sont disposés respectivement le long de deux côtés adjacents de l'appareil de section sensiblement parallélépipédique.

Les moyens 6 d'arrachage et les moyens 5 pour humidifier la peau sont disposés à angle droit l'un par rapport à 1'autre.

Ainsi, si les moyens 5 pour humidifier sont constitués d'un rouleau 55, avec un réservoir incorporé par exemple, l'axe du rouleau 55 est sensiblement orthogonal à l'axe de rotation des moyens 6 d'arrachage.

Les moyens pour sécher comprennent deux ventilateurs 4a et 4b actionnés par un moteur 3.

L'un des ventilateurs 4a est une soufflerie axiale alors que l'autre ventilateur 4b est une soufflerie centrifuge.

Dans cet exemple de réalisation, le moteur 3a a un axe de rotation sensiblement parallèle à l'axe de rotation des moyens d'arrachage 6.

Chaque ventilateur 4a et 4b est monté à une extrémité de l'axe de rotation du moteur 3, par l'intermédiaire d'une roue libre 51, 52 de sorte que, suivant son sens de rotation, le moteur 3 entraîne alternativement un des ventilateurs 4a et 4b.

Un sélecteur (non représenté) est prévu sur le corps de l'appareil 1 pour modifier le sens de rotation du moteur 3.

Ainsi, en utilisation, on humidifie tout d'abord la peau P grâce aux moyens d'humidification 5 comme illustré à la figure 9.

Le sélecteur est commuté dans une première position, de sorte que le moteur 3 tourne dans un premier sens, entraînant ainsi le ventilateur 4a disposé derrière les moyens pour humidifier 5. L'autre ventilateur 4b et les moyens d'arrachage 6 restent immobiles, grâce à la roue libre 52.

L'appareil est disposé contre la peau P.

L'air entre dans l'appareil notamment par l'ouverture ménagée au niveau des moyens d'arrachage 6 (flèche A) et est canalisé, grâce au ventilateur 4a, sur l'axe de rotation du ventilateur 4a et du moteur 3 de manière à être éjecté de 1'appareil par 1'ouverture dans laquelle s'étendent les moyens pour humidifier 5 (flèche B) .

On obtient ainsi le refroidissement de la peau P.

Dans la seconde phase d'utilisation, l'appareil est pivoté d'un quart de tour de manière à placer les moyens d'arrachage 6 en contact avec la peau P.

L'utilisateur commande la mise en route des moyens d'arrachage 6, en commutant le sélecteur dans une deuxième position.

Le moteur 3 est alors entraîné dans 1'autre sens de rotation de manière à entraîner l'autre ventilateur 4b et les moyens d'arrachage 6 en rotation.

Le ventilateur 4a demeure alors immobile grâce à la roue libre 51.

Comme illustré à la figure 10, de l'air entre dans l'appareil (flèche A) par l'ouverture ménagée dans le corps de celui-ci, dans laquelle s'étendent les moyens pour humidifier 5 alors immobiles.

Le ventilateur 4b, disposé derrière les moyens d'arrachage 6, selon un axe de rotation parallèle à l'axe de rotation des moyens d'arrachage 6, est prévu pour avoir une action centrifuge sur l'air de manière à éjecter l'air vers les moyens d'arrachage 6 et hors de l'appareil 10 (flèche B') .

Ainsi, pendant la phase d'épilation, le séchage et le refroidissement de la peau P sont continués, de sorte que la douleur est encore atténuée.

La roue libre 51 peut également être supprimée de sorte que, en phase d'épilation, le ventilateur 4a est maintenu en rotation, dans le sens opposé à son sens de rotation lors de la phase d'humidification, ce qui permet d'améliorer encore l'action de refroidissement de la peau.

Selon une autre version de l'invention, telle qu'illustrée à la figure 11, les moyens 5' pour humidifier la peau P sont extérieurs à 1'appareil à épiler l et sont constitués d'un linge 5', éponge, feutre, etc, imprégné d'un fluide.

L'appareil comprend alors un ventilateur positionné derrière les moyens 6 pour épiler. Ces derniers sont actionnés par un moteur 3 qui permet également d'entraîner le

ventilateur 4.

Les moyens d'épilation 6 sont cependant débrayables du moteur 3 afin d'autoriser l'action du ventilateur seul pour refroidir la peau préalablement à l'épilation.

Ainsi, l'utilisateur mouille la partie de la peau P à épiler à l'aide du linge 5' humide. Puis, lors d'une première phase, l'appareil 1 est déplacé sur la peau P, les moyens 6 d'arrachage des poils étant à l'arrêt et le ventilateur 4 soufflant de l'air suivant les flèches B.

La peau est ainsi séchée et refroidie.

Puis, tout en maintenant la ventilation pour continuer à refroidir la peau P, les moyens 6 d'épilation sont mis en actionnement.

Un tel système permet de mieux doser 1'eau déposée sur la peau P.

L'invention n'est naturellement pas limitée aux seules variantes de réalisation précisément décrites en relation avec les figures.

En particulier, bien que l'on ait admis implicitement que la soufflerie soit mue par le moteur d'entraînement des moyens d'épilation, et bien que cette disposition soit avantageuse, rien ne s'oppose à ce qu'il en soit autrement et que l'on prévoit un moteur supplémentaire pour la soufflerie.

En outre, la configuration exacte de l'appareil, en particulier du boîtier et la disposition spatiale à l'intérieur du boîtier des éléments constitutifs de l'appareil : moteur, réservoir, etc, procèdent de choix d'ordre technologique et/ou ergonomique à la portée de l'Homme de Métier.

Comme il a été indiqué, l'alimentation en énergie électrique peut s'effectuer par une alimentation extérieure dérivée du secteur ou, de façon préférentielle, par des moyens autonomes : piles, batteries rechargeables. On ne peut exclure non plus l'utilisation de moyens d'épilation mus par des moyens purement mécaniques : moteur à ressorts par exemple.