Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
METHOD FOR BUILDING A WOODEN HOUSE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2005/116355
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for building a wooden house by means of superimposed horizontal beams (2) consisting in forming interlockable means (4) on the top (2a) and lower (2B) surface of each beam, in assembling the beams with each other by means of an assembling key (9) introducible into grooves in such a way that said assembling key produces a connection between two opposite beams and the beams to be superimposed.

Inventors:
MERAND BRUNO (FR)
Application Number:
PCT/FR2005/001168
Publication Date:
December 08, 2005
Filing Date:
May 10, 2005
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
MERAND BRUNO (FR)
International Classes:
E04B2/70; E04C3/14; E04B1/61; (IPC1-7): E04B2/70
Foreign References:
GB2065740A1981-07-01
US4863305A1989-09-05
DE20000287U12000-03-09
FR2809143A12001-11-23
Download PDF:
Description:
PROCEDE DE CONSTRUCTION D'UNE MAISON EN BOIS L'invention se rapporte à un procédé de construction d'une maison en bois. Elle se rapporte également aux moyens pour la mise en œuvre du procédé. De plus en plus souvent, des maisons sont construites en bois car le bois est un isolant thermique intéressant ne nécessitant pas nécessairement la mise en place d'un isolant supplémentaire comme dans le cas des maisons en briques ou parpaings. Avec ce type de matériau, on ne peut utiliser des liants comme dans le cas des briques. Il existe plusieurs procédés de construction. On connaît un procédé selon lequel on utilise des poutres ayant la longueur du coté qu'elles vont constituer. Ces poutres sont posées horizontalement, superposées et assemblées à mi-bois avec les poutres des autres cotés à la manière des cabanes de trappeurs. Un tirant traverse l'ensemble des poutres pour les maintenir serrées. Le tirant est ancré au sol et le serrage se fait au moyen d'une bride en appui sur la poutre située au sommet du mur. La charpente du toit est ensuite montée en appui sur le haut des murs. Cette charpente est clouée ou vissée sur les poutres supérieures des murs. Les cloisons internes sont fixées à l'aide d'éclisses en forme d'équerre ou à l'aide de vis. Un des problèmes réside dans le fait que l'assemblage à mi-bois doit être réalisé à distance de l'extrémité de chaque poutre. Cela augmente l'encombrement de la maison qui est notamment visible au niveau des angles des murs où se localisent les assemblages à mi-bois. Cette particularité donne un style à la maison qui n'est pas toujours accepté par les organismes publics chargés de délivrer les permis de construire. Un autre procédé consiste à ériger, sur un socle en béton, une structure composée de montants verticaux fixés au sol régulièrement répartis sur lesquels montants, on plaque et on fixe par l'extérieur, à l'aide de vis ou de boulons, des panneaux en bois formant les murs ou les cloisons. Cette technique est particulièrement employée aux Etats Unis. La structure portante est donc réalisée par les montants verticaux et les parois forment une peau qui participe à la tenue géométrique de la structure. Les parois de ces maisons sont moins épaisses que dans le cas d'une maison érigée à l'aide de poutres. II est également connu d'assembler des panneaux en bois entre eux avec des clefs d'assemblage en forme de double queue d'aronde ( EP-A-117.205). Ces clefs sont introduites en force pour qu'elles soient calées dans leurs logements. Pour ce faire cette clef présente des moyens en vue d'être comprimée au moins le temps de sa mise en place. Les panneaux pourraient être ainsi pré-assemblés puis fixés sur les montants verticaux. L'invention se propose d'apporter une solution aux problèmes évoqués ci-avant. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de construction d'une maison en bois au moyen de poutres horizontales superposées, ce procédé étant caractérisé en ce que : on constitue au niveau des faces supérieure et inférieure de chaque poutre des moyens d' emboîtement réciproque, on conforme les faces en vis-à-vis des poutres devant être assemblées de manière telle que ces faces soient planes et puissent être en contact étroit l'une contre l'autre, on aménage, dans les dites faces, des rainures dont au moins une face forme une butée interdisant le retrait et on assemble les poutres entre elle avec une clef d'assemblage introduite dans les rainures en sorte que la dite clef d'assemblage établit un lien entre les deux poutres en vis-à-vis et celles devant venir se superposer. L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci-après faite à titre d'exemple non limitatif en regard du dessin qui représente schématiquement : FIG 1 : Vue en perspective d'un assemblage FIG 2: Vue de dessus d'un assemblage en coin FIG 3 : Vue de dessus d'un assemblage d'une cloison sur un mur FIG 4 : Vue en coupe verticale d'une maison. FIG 5 : Diverses clefs d'assemblage En se reportant au dessin, on voit un assemblage 1 entre deux poutres 2 posées horizontalement sur un socle ou une dalle. Cet assemblage de poutres permet de construire les murs épais d'une maison ou les cloisons. Pour les cloisons, l'épaisseur de chaque poutre peut être réduite par rapport aux poutres utilisées pour les murs. Les poutres 2 sont empilées les unes sur les autres et des moyens 3 d'assemblages sont prévus pour lier les poutres. Selon l'invention, on constitue au niveau des faces supérieure 2 A et inférieure 2B de chaque poutre des moyens 4 d'emboîtement réciproque, on conforme les faces 5, 6 en vis-à-vis des poutres devant être assemblées de manière telle que ces faces 5,6 soient planes et puissent être en contact étroit l'une contre l'autre, on aménage, dans les dites faces, des rainures 7 dont au moins une face 8 forme une butée interdisant le retrait et on assemble les poutres entre elles avec une clef 9 d'assemblage introduite dans les rainures 7 en sorte que la dite clef d'assemblage établit un lien entre les deux poutres en vis à vis et celles devant venir se superposer. La clef 9 peut prendre différentes sections, il faut que cette clef présente une face de butée interdisant l'éloignement des faces en vis-à-vis selon un mouvement dans l'axe d'une poutre. Pour que les faces en vis-à-vis telles les faces d'extrémités soient en contact, selon l'orientation des poutres, on choisit la coupe d'onglet appropriée qui sera généralement à quarante cinq degrés pour un assemblage à angle droit. Pour les cloisons reliées au mur, on utilisera le même système de rainures et de clef. Lorsque cette cloison est perpendiculaire au mur, il n'est pas nécessaire de faire une coupe d'onglet. Pour le montage de la cloison en appui sur un mur, au droit de la position de la cloison, des rainures 7 seront réalisées dans la face latérale du mur ou des poutres le composant pour faire un assemblage en T. Dans une première forme du procédé, on se munit de clef d'assemblage dont la longueur est égale à la hauteur de la poutre placée à plat et pour les poutres situées au niveau le plus bas, on réalise les rainures seulement sur une partie de la hauteur en partant du haut de sorte que lorsque l'on engage la clef d'assemblage, celle ci dépasse nécessairement au dessus de la face supérieure. Du fait qu'il existe un décalage de la clef, toutes les autres clefs dépasseront au dessus de chaque niveau de poutres et feront la liaison entre deux lits de poutres. Pour le dernier niveau, la partie de la clef qui dépasse peut être supprimée sur place ou on peut utiliser une clef d'assemblage de longueur réduite. Cette partie 9A qui dépasse permet de liaisonner les poutres situées à au moins deux niveaux. On peut également utiliser des clefs d'assemblages de plus grandes longueurs permettant de verrouiller plusieurs niveaux. Avantageusement, dans le cas où les rainures du premier niveau commencent à distance de la face inférieure, on pourra fixer les poutres du premier niveau avec des tire- fonds engagés dans le logement formé par les rainures disposées en vis à vis. Dans une deuxième variante, les rainures des poutres du premier niveau s'étendent, comme pour les autres poutres, sur toute la hauteur de la poutre posée à plat et on utilise pour l'assemblage de ces poutres du premier niveau une clef dont la hauteur est supérieure à celle de la poutre. Les clefs pour les assemblages supérieurs ont la hauteur de la poutre ou un multiple afin de maintenir le décalage. Ainsi avec un tel assemblage, l'extérieur du mur, au niveau des angles, ne présente plus d'excroissance. Les poutres sont donc maintenues par les moyens 4 d'emboîtement des faces supérieure et inférieure et par la clef. Avantageusement, on détermine l'étendue de la clef et des rainures pour que ces rainures se situent à une distance minimale des faces externes des poutres en sorte que la variation du bois ne joue pas sur l'assemblage. Une distance de deux centimètres sera généralement utilisée. La clef 9 pourra être dissymétrique ou symétrique. On a représenté plusieurs exemples en figure 5. On notera qu'il est possible d'utiliser une clef en Té qui fera appel à un élément traversant la branche verticale du Té après que la clef ait été introduite dans le logement. La position des rainures peut être déplacée par rapport au plan médian vertical et longitudinal de la poutre cela dans le sens de Péloignement de la face de la poutre qui sera située vers l'extérieur afin de respecter la distance précitée. De préférence, les arêtes 2C longitudinales des poutres sont chanfreinées pour l'écoulement de la pluie ruisselant sur les murs. La clef d'assemblage s'emboîte avec un léger jeu de manière à permettre le mouvement des poutres, par exemple lorsqu'il y a un tremblement de terre ou une forte tempête. C'est un point important pour donner de la souplesse. La clef d'assemblage peut être en deux parties assemblées selon un axe d'emboîtement parallèle à l'axe longitudinal de la clef. Par exemple, une clef de section en x peut être réalisée avec deux plaques de bois comportant une encoche comme un assemblage à mi-bois. Bien évidemment, la clef peut être en matériau de synthèse extrudé ou encore être obtenue à partir d'un profilé métallique. La section de la clef d'assemblage détermine la section des rainures. Il faut qu'une face de cette rainure s'oppose au retrait de la clef suivant un mouvement parallèle à l'axe longitudinal de la poutre. Différents exemples sont représentés comme le X, le huit, le H etc. Pour la résistance, les poutres 2 bois seront, de préférence, en contrecollé. Lorsque les murs sont érigés, on exerce une force verticale de compression sur les poutres et à cet effet on arrime au moins un élément de tension tel le tirant, d'une part, sur le socle sur lequel repose les poutres et, d'autre part, sur la charpente 13 du toit. On exerce ainsi une traction sur la charpente du toit qui maintient les poutres en place. Ainsi, en cas de tempête, le toit est également tenu par les câbles 12. Il est important que la clef puisse légèrement coulisser lors de ce serrage. Des tasseaux 11 ou goussets fixés dans les angles internes permettent de poser une cloison interne à distance du mur et de placer dans le volume, de l'isolant. Cela permet de faire un équerrage. Ces tasseaux ne seront posés que lorsque les poutres des murs auront été comprimées Ce volume permet d'y loger un tirant 12 . Le montage du tirant est réalisé en sorte que le tendeur utilisé pour régler la traction soit disposé en bas du mur. Le câble peut traverser la poutre de la charpente pour prendre appui sur une plaque métallique ou être ancré sur une pièce cerclant le poutre de la charpente. Lors de ce serrage, on pourra venir coincer l'encadrement d'une porte ou d'une fenêtre préalablement placé dans une ouverture. Eventuellement lors du montage des poutres, on peut prévoir entre les deux extrémités des poutres des logements 20 verticaux permettant d'y introduire des profilés de renforts coulissants pour maintenir plusieurs poutres. Ces profilés peuvent être montés en quinconce. L'un va établir une liaison entre le niveau zéro et le niveau N tandis que celui à coté établira une liaison entre le niveau N et le niveau M. Les moyens comprennent donc une clef 9 d'assemblage, des rainures 7 complémentaires à la section de la clef. La longueur de la clef est déterminée pour, qu'engagée dans la rainure qu'elle doit occuper, cette clef dépasse de la rainure. Avec ce type de procédé, les angles des maisons ne sont plus saillants par rapport à l'intersection des plans contenant les faces externes des murs. On peut ainsi facilement recouvrir la face extérieure des murs d'un parement en sorte que l'aspect extérieur de la maison respecte les contraintes de l'environnement.