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Title:
METHOD FOR DETERMINING THE POSITION AND SPEED OF THE ROTOR OF A WOUND-ROTOR SYNCHRONOUS ELECTRIC MACHINE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/016001
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for estimating the speed and position of a rotor of a wound-rotor synchronous machine powered by a three-phase inverter, comprising a step of estimating the position of the rotor (Θ) according to a position gain parameter (Ke) and the sign (0'') of the calculated error (ε) and independently of the parameters of the electric machine, such as stator inductance values of the electric machine; and a step of estimating the rotor speed (œ) according to a speed gain parameter (K(J) and the sign (0'') of the calculated error (ε) and independently of the parameters of the electric machine, such as stator inductance values of the electric machine.

Inventors:
KOTEICH MOHAMAD (FR)
MESSALI AMIR (FR)
GHANES MALEK (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/067747
Publication Date:
January 23, 2020
Filing Date:
July 02, 2019
Export Citation:
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Assignee:
RENAULT SAS (FR)
International Classes:
H02P6/18
Foreign References:
CN103427746B2016-03-30
US20040070360A12004-04-15
US6069467A2000-05-30
US20040070360A12004-04-15
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Procédé d’estimation de la vitesse et de la position d’un rotor (20) d’une machine synchrone à rotor (20) bobiné alimenté par un onduleur triphasé,

5 comprenant :

- une étape de mesure des courants triphasés ( ia, ib, ic) en entrée de la machine synchrone à rotor (20) bobiné ;

- une étape de transformation des courants triphasés ( ia , ib, ic) mesurés dans un repère diphasé ( dq)\

io - une première partie (11 ) comprenant :

- une étape d’injection en entrée de la machine d’un signal de tension haute-fréquence ;

- une étape de démodulation pour déterminer une valeur d’erreur (e) d’estimation de position du rotor (20) ;

15 caractérisé en ce qu’il comprend une deuxième partie (12) comportant :

- une étape de calcul du signe ( s ) de l’erreur (e) d’estimation de position ;

- une étape d’estimation de la position du rotor ( §k+1 ) en fonction d’un paramètre de gain de position ( Kq ), du signe ( s ) de l’erreur (e) ainsi

20 calculé, indépendamment des paramètres de la machine électrique, tels que des valeurs d’inductances statoriques de la machine électrique ; et

- une étape d’estimation de la vitesse du rotor ( œk+1 ) en fonction d’un paramètre de gain de vitesse ( Kw ), du signe ( s ) de l’erreur (e) ainsi

25 calculé, indépendamment des paramètres de la machine électrique, tels que des valeurs d’inductances statoriques de la machine électrique.

2. Procédé d’estimation selon la revendication 1 , caractérisé en ce que l’étape

30 d’estimation de la position du rotor ( §k+1 ) à un instant (k+1 ) donné est fonction de la position estimée ( §k ) à un instant précédent (k), ainsi que de la vitesse (<¾) estimée à l’instant précédent (k).

3. Procédé d’estimation selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l’étape d’estimation de la vitesse du rotor (<¾+1) à un instant (k+1 ) donné est fonction de la vitesse (<¾) estimée à l’instant précédent (k). 4. Procédé d’estimation selon l’une quelconque des revendication 1 à 3, caractérisé en ce qu’il met en outre en œuvre une étape de calcul de l’accélération ( âk+1 ) en fonction du signe ( s ) de l’erreur (e) et de l’accélération ( âk ) estimée à l’instant précédent (k). 5. Procédé d’estimation selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu’il comprend en outre une étape de calcul de la dynamique d’accélération ( âk+1 ) en fonction du signe ( s ) de l’erreur (e) et de la valeur de dynamique d’accélération ( âk ) estimée à l’instant précédent (k). 6. Procédé d’estimation selon la revendication 5, caractérisé en ce que l’étape de calcul de l’accélération ( âk+1 ) est fonction de la valeur de dynamique d’accélération ( âk ) estimée à l’instant précédent (k).

7. Procédé d’estimation selon l’une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que les paramètres de gain de position ( Kq ) et de vitesse ( Kw ) sont fonction de la valeur de dynamique d’accélération ( âk ) estimée à l’instant précédent (k).

8. Procédé d’estimation selon l’une quelconque des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que les paramètres de gain de position ( Kq ) et de vitesse ( Kw ) sont fonction de la valeur d’accélération ( âk ) estimée à l’instant précédent (k).

9. Ensemble comprenant une machine électrique synchrone à rotor bobiné et un dispositif de mise en œuvre d’un procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 8.

10. Véhicule automobile comprenant un ensemble selon la revendication 9.

Description:
Procédé de détermination de la position et de la vitesse du rotor d’une machine électrique synchrone à rotor bobiné

L’invention se rapporte au domaine des machines électriques synchrones à rotor bobiné.

Plus particulièrement, l’invention concerne un procédé de détermination de la position et de la vitesse du rotor d’une machine électrique synchrone à rotor bobiné.

Pour contrôler une machine électrique synchrone à rotor bobiné (abrégé en MSRB), il est généralement nécessaire de connaître la position et la vitesse du rotor.

Une solution bien connue de l’art antérieur consiste à installer sur l’arbre mécanique de la machine un ou plusieurs capteurs mécaniques de position et de vitesse.

Cependant, ces capteurs mécaniques sont coûteux, encombrants, sensibles à l’environnement (température, bruits, oscillations mécaniques, compatibilité électromagnétique, etc.) et réduisent la fiabilité du système.

Aussi, pour éviter d’utiliser des capteurs mécaniques, des procédés de contrôle sans capteur mécanique ont été développés pour assurer un contrôle de qualité identique, voire meilleur, que celui du contrôle avec capteur mécanique.

Habituellement, ces procédés de contrôle sans capteur utilisent des algorithmes d’estimation de la position/vitesse mécanique, aussi appelés capteurs logiciels, en boucle fermée, se basant sur la seule mesure des courants.

On connaît aussi des procédés d’estimation de la position/vitesse du rotor par injection de signaux haute fréquence, tel que décrit dans le document US2004070360 A1 , qui a pour effet de permettre une détection moins dépendante des paramètres de la machine.

Cependant ces procédés restent tout de même dépendants des paramètres des machines électriques, et plus particulièrement pour les MSRB, des inductances statoriques vues par le rotor. De plus ces techniques reposent sur la connaissance des caractéristiques de signal injecté, tels que l’amplitude et la fréquence.

Aussi, il existe le besoin d’un procédé d’estimation de la position/vitesse plus fiable et moins dépendant des paramètres de la machine électrique synchrone à rotor bobiné.

À cet effet, on propose un procédé d’estimation de la vitesse et de la position d’un rotor d’une machine synchrone à rotor bobiné alimenté par un onduleur triphasé, comprenant :

- une étape de mesure des courants triphasés en entrée de la machine synchrone à rotor bobiné ;

- une étape de transformation des courants triphasés mesurés dans un repère diphasé ;

- une première partie comprenant :

- une étape d’injection en entrée de la machine d’un signal de tension haute-fréquence ;

- une étape de démodulation pour déterminer une valeur d’erreur (e) d’estimation de position du rotor ;

caractérisé en ce qu’il comprend une deuxième partie comportant :

- une étape de calcul du signe de l’erreur d’estimation de position ;

- une étape d’estimation de la position du rotor en fonction d’un paramètre de gain de position, du signe de l’erreur ainsi calculé, indépendamment des paramètres de la machine électrique, tels que des valeurs d’inductances statoriques de la machine électrique ; et

- une étape d’estimation de la vitesse du rotor en fonction d’un paramètre de gain de vitesse, du signe de l’erreur ainsi calculé, indépendamment des paramètres de la machine électrique, tels que des valeurs d’inductances statoriques de la machine électrique.

Ainsi, on peut estimer la vitesse et la position du rotor seulement à partir de paramètres indépendants de la machine électrique, ce qui améliore la robustesse et la simplicité d’adaptation à toute machine à rotor bobiné.

Avantageusement et de manière non limitative, l’étape d’estimation de la position du rotor à un instant donné est fonction de la position estimée à un instant précédent, ainsi que de la vitesse estimée à l’instant précédent. Ainsi, par cette approche en boucle de l’estimation de la position, on peut obtenir une estimation rapide, simple et robuste.

Avantageusement et de manière non limitative, l’étape d’estimation de la vitesse du rotor à un instant donné est fonction de la vitesse estimée à l’instant précédent. Ainsi, par cette approche en boucle de l’estimation de la vitesse, on peut obtenir une estimation rapide, simple et robuste.

Avantageusement et de manière non limitative, le procédé met en outre en œuvre une étape de calcul de l’accélération en fonction du signe de l’erreur et de l’accélération estimée à l’instant précédent. Ainsi, on peut obtenir une estimation de l’accélération robuste et indépendante des paramètres de la machine électrique.

Avantageusement et de manière non limitative, le procédé comprend en outre une étape de calcul de la dynamique d’accélération en fonction du signe de l’erreur et de la valeur de dynamique d’accélération estimée à l’instant précédent. Ainsi, on peut obtenir une estimation de la dynamique d’accélération robuste et indépendante des paramètres de la machine électrique. Cette estimation permettant d’affiner les autres estimations du procédé.

Avantageusement et de manière non limitative, l’étape de calcul de l’accélération est fonction de la valeur de dynamique d’accélération estimée à l’instant précédent. Ainsi, on peut obtenir une valeur d’accélération encore plus précise.

Avantageusement et de manière non limitative, les paramètres de gain de position et de vitesse sont fonction de la valeur de dynamique d’accélération estimée à l’instant précédent. Ainsi, on peut obtenir des gains adaptatifs permettant d’affiner les estimations de position et de vitesse.

Avantageusement et de manière non limitative, les paramètres de gain de position et de vitesse sont fonction de la valeur d’accélération estimée à l’instant précédent. Ainsi, on peut obtenir des gains adaptatifs permettant d’affiner les estimations de position et de vitesse.

L’invention concerne aussi un ensemble comprenant une machine électrique synchrone à rotor bobiné et un dispositif de mise en œuvre d’un procédé tel que décrit précédemment. L’invention concerne aussi un véhicule automobile comprenant un ensemble tel que décrit précédemment.

D’autres particularités et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après d’un mode de réalisation particulier de l’invention, donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels :

- la figure 1 est une vue schématique d’un procédé selon l’invention ;

- la figure 2 est une représentation schématique d’un rotor et des axes de calcul employés dans le procédé selon l’invention ;

- la figure 3 est une vue schématique d’une étape de calcul des estimations de position et de vitesse du rotor selon un premier mode de réalisation de l’invention ;

- la figure 4 est une vue schématique d’une étape de calcul des estimations de position et de vitesse du rotor selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ; et

- la figure 5 est une vue schématique d’une étape de calcul des estimations de position et de vitesse du rotor selon un troisième mode de réalisation de l’invention.

Le procédé d’estimation de la vitesse et de la position du rotor d’une machine synchrone à rotor bobiné comprend une étape de mesure 10 des courants triphasés, deux parties distinctes : une première partie 11 de traitement du signal, comprenant notamment l’injection d’un signal haute fréquence (HF) et l’extraction de l’expression d’erreur et une deuxième partie 12 d’estimation en fonction du signal injecté.

Tout d’abord le procédé met en œuvre une étape de mesure 10 des courants triphasés i a , i b , i c en entrée de la machine synchrone à rotor bobiné. Celle-ci est alimentée par un onduleur triphasé. Cette étape n’est cependant pas obligatoirement réalisée avant la première partie 11 du procédé, elle peut aussi être réalisée pendant la première partie 11 du procédé, par exemple avant qu’il ne soit nécessaire de faire appel aux valeurs de courant triphasés mesurés i a , i b , i c .

La première partie 11 du procédé comprend la mise en œuvre d’une méthode d’injection d’un signal haute fréquence fréquemment nommée technique puisante. Autrement dit, on injecte un signal haute-fréquence, ici une tension haute-fréquence, par addition à la tension d’entrée de l’onduleur dans le repère tournant estimé dq.

La technique puisante, connue de l’homme du métier, permet d’injecter une tension haute fréquence dans un repère de Park estimé dq. En référence à la figure 2, le repère de Park est orienté par rapport à l’angle Q , correspondant à l’estimation de la position du rotor 20, selon les équations suivantes :

v d = V c cos(œ c t) (1 )

v q = 0 (2)

où :

V c est l’amplitude de la tension haute fréquence injectée.

άq

œ c =— est la fréquence de la tension haute fréquence injectée.

À partir des courants triphasés mesurés, nous déduisons les courants (fe)

diphasés . n mesurés par application de l’équation suivante :

ib W

Cette équation (1 ) décrit la mesure des courant triphasés i a , i b , i c selon l’étape de mesure 10 du procédé et leur transformation triphasé-diphasé statique ab, selon une transformée de Concordia.

i a ( k )

Les courants diphasés . n obtenus sont ensuite ramenés par une ib W

rotation d’un angle Q à une seule mesure dans l’axe tournant estimé d, en supposant que le courant dans l’axe tournant estimé q est nul (les axes étant supposés découplés).

En réalité, bien qu’on considère par approximation que le courant ^ sur l’axe q est nul, il est en pratique fonction de l’erreur e = q - Q, C’est pourquoi il est utile de mettre en œuvre un procédé dit algorithme de poursuite ( tracking algorithm en anglais) pour minimiser cette erreur de position e de sorte à récupérer la position correcte Q du rotor. Autrement dit, le courant iq étant proportionnel à l’erreur de position e = q - Q, on cherche la valeur d’angle Q qui annule ce courant, dans ce cas q = Q. On applique alors une étape de démodulation, ici une étape de démodulation hétérodyne connue de l’homme du métier. Dans cette étape, on multiplie le courant iq par un sin eo c t puis on filtre le résultat, par application d’un filtre passe-bas, ici du premier ordre, mais qui peut être aussi du deuxième ordre ou de tout ordre supérieur.

Ainsi, l’erreur peut être calculée par les équations (3) et (4) suivantes : e = -¾Lsin[2(0 - 0)] ( 3 )

où :

Ld, Lq correspondant aux inductances statoriques dans le repère d,q de la machine,

Vc l’amplitude du signal injecté ; et

œ c la pulsation du signal injecté.

Or, cette fonction d’erreur e est toujours dépendante de paramètres de la machine, ici des inductances statoriques Ld, Lq dans le repère d,q de la machine.

Aussi, afin de rendre le procédé d’estimation indépendant des paramètres de la machine, le procédé comprend une deuxième partie 12 d’obtention d’une estimation en fonction du signal injecté, plus robuste que celles de l’art antérieur.

Selon un premier mode de réalisation de l’invention, en référence à la figure 3, on définit un paramètre indépendant appelé paramètre estimateur s, ou plus simplement estimateur, selon l’équation suivante :

et lorsque q « Q (6)

OÙ : sign (D0) = sign ( Q— Q )

Ainsi, l’estimateur s obtenu est indépendant des paramètres de la machine, en particulier des valeurs d’inductances, et est découplé des caractéristiques du signal injecté par rapport à l’équation (3). Seul le signe de l’erreur q - Q est requis pour estimer la position et la vitesse des machines à courant alternatif, à un instant k+1 donné, sans capteur mécanique par l’estimateur innovant (8) (9) proposé selon les équations suivantes :

6 k+1 = § k + T s k + K q sign(e k - Q fe )) (8)

sign(G k - § k ) = 1 si 6 k - ê k > 0 (10)

sign(G k - § k ) = 0 si 6 k - ê k = 0 (1 1 )

sign(G k - § k ) = -1 si 6 k - ê k < 0 (12)

Les paramètres K q et K w sont choisis de manière à assurer la rapidité de convergence et le rejet de perturbations (broutements, offsets etc.). Par exemple on peut définir K q = 1 et K w = 1500, ce qui assure une bonne qualité d’estimation et une stabilité à temps fini. Ts est la période d’échantillonnage de l’estimateur.

Ainsi, on peut calculer simplement la position estimée § k+1 du rotor à l’instant k+1 en fonction de la position estimée à l’instant précédent § k , de la vitesse estimée à l’instant précédent œ k , et en fonction du signe s de l’erreur d’estimation de position, indépendamment des paramètres de la machine.

On peut aussi calculer simplement la vitesse estimée œ k+1 du rotor à l’instant k+1 en fonction de la vitesse estimée à l’instant précédent < ¾, et en fonction du signe s de l’erreur de position, indépendamment des paramètres de la machine.

Ainsi, en utilisant l’équation (7) de définition de l’estimateur s, on peut obtenir une estimation de la position et de la vitesse relativement robuste.

Selon un deuxième mode de réalisation de l’invention, en référence à la figure 4, on peut encore améliorer la robustesse de l’estimation de la vitesse et de la position du rotor.

À cet effet, on propose un autre mode de calcul se basant sur les équations suivantes (13), (14) et (15), augmenté par rapport au modèle du premier mode de réalisation selon les équations (8) et (9). Ce deuxième mode de réalisation de l’invention prend en compte la dynamique de la vitesse du rotor, son objectif est de corriger l’erreur d’estimation sur la vitesse et la position dans les phases d’accélération.

Aussi, les équations (8) et (9) d’estimation du premier mode de réalisation sont substituées par les équations suivantes :

â k + 1 = â k + T s K a sign(6 k - § k ) (15)

où la fonction S est définie par les équations précédentes (10), (11 ) et (12).

Ainsi, l’estimateur de ce deuxième mode de réalisation de l’invention, comprend l’estimation de la position 0 fc+1 , de la vitesse œ k+1 et de l'accélération â k+1 du rotor de la machine.

Cet estimateur permet dès lors d’annuler l’écart d’estimation de la vitesse et de la position dans les phases d’accélérations de la machine en prenant en compte la dynamique de la vitesse sans pour autant avoir recours à la connaissance des paramètres mécaniques de la machine (l’inertie, le couple de charge, le frottement qui dépend des caractéristiques des pneus et de la route), ce qui a pour conséquence d’éviter l’utilisation d’un observateur de système mécanique.

En outre ce deuxième mode de réalisation de l’invention permet d’obtenir une information sur le bilan de couple de la machine indépendamment de la connaissance des paramètres mécaniques de la machine via l’estimation de l’accélération (dynamique de la vitesse).

Un troisième mode de réalisation de l’invention, en référence à la figure 5, dérivant du deuxième mode de réalisation de l’invention, modifie les équations d’estimations (13), (14) et (15) en cherchant en outre à réduire les à-coups sur l’accélération, ce qui a pour conséquence d’avoir une estimation plus précise de la position et de la vitesse.

Les équations modifiées d’estimation sont dès lors données par les équations (16), (17), (18) et (19) suivantes :

où la fonction sign{e k - 0 fe )est définie par les équations (10), (11 ) et (12). Ainsi, on calcule une valeur de dynamique d’accélération ( â k+1 ) à un instant k+1 en fonction du signe de l’erreur à l’instant k précédent.

La valeur d’accélération pour un instant k+1 , selon l’équation (18) est alors fonction de la valeur de dynamique d’accélération ô k calculée à l’instant précédent k.

Un quatrième mode de réalisation, non représenté, consiste à adapter les gains des estimateurs de position et de vitesse des équations (13) et (14) en fonction de l’estimation de l’accélération selon l’équation (15) et les estimateurs de position, de vitesse et d’accélération des équations (16), (17), (18) en fonction de la dynamique de l’accélération (19).

Ceci permet de rendre les estimations encore plus précises. Par conséquent les gains adaptés pour les estimateurs des équations (13), (14) du deuxième mode de réalisation sont définies par les équations suivantes (20) à (22) :

â f e +i = â k + T s K a sign(0 k - § k ) (22)

et les gains adaptés pour les estimateurs des équations (16), (17) et (18) du troisième mode de réalisation sont :

¾ +i = â k + T s K a sign(0 k - § k ) (26)

où la fonction est définie par les équations (10), (11 ) et

(1 2).