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Title:
METHOD AND DEVICE FOR MONITORING THE WEAR AND BEHAVIOUR OF AN ELECTRIC CONNECTOR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/084610
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device and a method for monitoring the wear and behaviour of an electric connector. The method comprises the following steps: - obtaining (410) measurements relating to the conditions of use of the electric connector and obtaining measurements of the immediate environment of the electric connector; - sending (420) the measurements obtained to a unit remote from the electric connector; determining (430) whether all the measurements obtained comply with the use recommendations sent by a manufacturer of the electric connector; - for each measurement that does not comply with a use recommendation, incrementing (440) a number of incidents by one unit, the electric connector then needing to be reviewed if the number of incidents is greater than or equal to a maximum number of incidents; - sending (450) a warning message to the manufacturer and to a user of this electric connector when the electric connector needs to be reviewed.

Inventors:
SALAMONE FRANÇOIS (FR)
BASSELOT VIVIEN (FR)
CIESIELSKI STÉPHANE (FR)
BERGER THIERRY (FR)
SALLEZ YVES (FR)
Application Number:
PCT/FR2021/051805
Publication Date:
April 28, 2022
Filing Date:
October 18, 2021
Export Citation:
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Assignee:
CREATIQUE TECH (FR)
CENTRE NAT RECH SCIENT (FR)
UNIV DE VALENCIENNES ET DU HAINAUT CAMBRESIS (FR)
International Classes:
G01R31/69; H01R13/66
Foreign References:
JP2007033850A2007-02-08
US20160097801A12016-04-07
US7321313B12008-01-22
JPH11162570A1999-06-18
CN209581516U2019-11-05
US20170199229A12017-07-13
Attorney, Agent or Firm:
CABINET RIFFLART VANDENBOSSCHE (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS Procédé de surveillance de l’usure et du comportement d’un connecteur électrique utilisé sur un banc de test d’un appareil électrique, le connecteur électrique étant destiné à connecter électriquement l’appareil électrique avec une armoire électrique du banc de test, le procédé comporte les étapes suivantes : obtenir (410) des mesures relatives aux conditions d’utilisation du connecteur électrique (130) et obtenir des mesures de l’environnement proche du connecteur électrique (130) ; émettre (420) les mesures obtenues à destination d’une unité (150) déportée du connecteur électrique (130) ; déterminer (430) si toutes les mesures obtenues respectent des recommandations d’utilisation émises par un fabriquant du connecteur électrique (130) ; pour chaque mesure qui ne respecte pas une recommandation d’utilisation, incrémenter (440) d’une unité un nombre d’incidents, le connecteur électrique (130) devant alors être révisé si le nombre d’incidents est supérieur ou égal à un nombre d’incidents maximal ; émettre (450) un message d’alerte au fabriquant et à un exploitant de ce connecteur électrique lorsque le connecteur électrique (130) doit être révisé. Procédé selon la revendication 1 , dans lequel l’une des mesures est un comptage du nombre de verrouillages du connecteur électrique pendant une période de temps, et il est déterminé que le connecteur électrique doit être révisé lorsqu’un taux d’usage défini par un rapport dudit comptage sur un nombre maximal de verrouillages du connecteur électrique est supérieur à nombre maximal de verrouillages recommandé par le fabriquant pour ladite période de temps. Procédé selon la revendication 1, dans lequel le connecteur électrique comporte au moins un contact électrique dans lequel circule un courant électrique durant le test de l’appareil électrique, l’une des mesures est une mesure de l’intensité du courant circulant dans chaque contact du connecteur électrique lorsque l’appareil électrique est en cours de test, et il est déterminé (430) qu’une mesure ne respecte pas une recommandation d’utilisation dès que l’une des conditions suivantes est vérifiées : si l’intensité du courant mesurée au niveau du contact dépasse une premier seuil au-delà de l’intensité maximale admissible recommandée par le fabriquant, pendant une durée supérieure à une première durée maximale ; si l’intensité du courant mesurée au niveau du contact dépasse un deuxième seuil, supérieur au premier seuil, pendant une durée supérieure à une deuxième durée maximale inférieure à la première durée maximale alors un nombre ; ou si l’intensité du courant mesurée au niveau du contact dépasse un troisième seuil au-delà de l’intensité maximale admissible recommandée par le fabriquant, pendant une durée supérieure à une troisième durée maximale inférieure à la deuxième durée maximale.

4. Procédé selon la revendication 1 , dans lequel le connecteur électrique comporte au moins deux contacts électriques dans lequel circulent des courants électriques durant le test de l’appareil électrique, l’une des mesures est une première mesure de disparité des intensités des courants électriques circulant dans les contacts du connecteur électrique durant un test d’un premier appareil électrique et une deuxième mesure de disparité des intensités des courants électriques circulant dans les contacts du connecteur électrique durant un test d’un deuxième appareil électrique, il est déterminé (430) qu’une mesure ne respecte pas une recommandation d’utilisation lorsque la première et la deuxième mesures indiquent une disparité des intensités des courants électriques circulant dans les contacts du connecteur électrique supérieure à une valeur seuil recommandée par le fabriquant.

5. Procédé selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel le nombre d’incident et/ou le nombre d’incident relatif à un desdits contacts et/ou le taux d’usage est envoyé périodiquement au fabriquant et/ou à l’exploitant.

6. Dispositif (140) de surveillance de l’usure et du comportement d’un connecteur électrique (130) utilisé sur un banc de test d’un appareil électrique, le connecteur électrique étant destiné à connecter électriquement l’appareil électrique avec une armoire électrique (120) du banc de test (100), le dispositif comporte : des moyens (141), embarqués sur le connecteur électrique (130), pour obtenir des mesures relatives aux conditions d’utilisation du connecteur électrique (130) ; des moyens (142), embarqués sur le connecteur électrique (130), pour obtenir des mesures de l’environnement proche du connecteur électrique (130) ; 19 des moyens (143), embarqués sur le connecteur électrique (130), pour émettre les mesures obtenues à destination de moyens (143) , embarqués sur une unité (150) déportée du connecteur électrique (130) ; des moyens (144), embarqués sur l’unité (150), pour déterminer si toutes les mesures obtenues respectent des recommandations d’utilisation émises par un fabriquant du connecteur électrique (130) et, pour chaque mesure qui ne respecte pas une recommandation d’utilisation, incrémenter d’une unité un nombre d’incidents, le connecteur électrique (130) devant alors être révisé si le nombre d’incidents est supérieur ou égal à un nombre d’incidents maximal ; des moyens (145), embarqués sur l’unité (150), pour émettre un message d’alerte au fabriquant et à un exploitant du connecteur électrique (130) lorsque le connecteur électrique (130) doit être révisé.

7. Banc de test d’un appareil électrique comprenant une armoire électrique et un connecteur électrique (130) destiné à connecter électriquement l’appareil électrique (110) avec l’armoire électrique (120), le dit banc comprenant en outre un dispositif (140) de surveillance de l’usure et du comportement du connecteur électrique (130) selon la revendication 6.

8. Programme d’ordinateur comportant des instructions adaptées pour l’exécution des étapes du procédé selon l’une des revendications 1 à 5, lorsque le programme d’ordinateur est exécuté par au moins un processeur.

9. Support d’enregistrement lisible par un ordinateur ou un appareil mobile de communication sur lequel est enregistré un programme d’ordinateur comprenant des instructions pour l’exécution des étapes du procédé selon l’une des revendications 1 à 5.

Description:
DESCRIPTION

T itre : Procédé et dispositif de surveillance de l’usure et du comportement d’un connecteur électrique

Domaine technique

L’invention concerne le domaine de structuration de la surveillance de l’usure et du comportement du connecteur électrique et plus particulièrement celui de la surveillance de l’usure et du comportement de connecteur électrique utilisé sur un banc de test d’un appareil électrique.

Arrière-plan technologique

Le cycle de vie d’un produit technologique se décompose en trois phases. Il débute par une phase de conception et de fabrication, se poursuit par une phase d’utilisation et se termine par une phase de fin de vie (recyclage).

Si l’entreprise conceptrice du produit maîtrise la phase de conception et fabrication, elle perd en visibilité dès que le produit est vendu et utilisé par un exploitant. Bien souvent, les seuls retours d’informations disponibles le sont par le biais de questionnaires, d’avis de consommateurs ou lors d’opérations de maintenance effectuées sur le produit. A cette perte de visibilité, s’ajoute un manque d’informations sur les conditions d’utilisations du produit, c’est-à-dire sur l’environnement dans lequel le produit est ou a été utilisé ou encore si produit est ou a été utilisé en suivant les recommandations d’utilisation du fabriquant. Cette perte de visibilité et ce manque d’informations sur les conditions d’utilisations du produit peuvent rendre délicate laprise de décision lors, par exemple, d’interventions de maintenance sur le produit. Ils peuvent aussi entraîner un manque de connaissance préjudiciable aux opérations de recyclage ou à la conception d’évolutions du produit. En effet, le manque d’informations sur les conditions d’utilisations peut rendre difficile ou hasardeuse la décision de réutiliser tel ou tel composant du produit. Par ailleurs, connaître par avance l’état du produit à recycler permettra d’optimiser la planification des interventions de démantèlement et du recyclage du produit. Ces problèmes de perte de visibilité et de manque d’informations sur les conditions d’utilisation du produit sont induits par l'hétérogénéité des applications d’un produit à l’autre, des différents intervenants et des domaines applicatifs.

Les problèmes de perte de visibilité et de manque d’informations sur les conditions d’utilisation exposés plus hauts sont présents pour tout produit, en particulier pour les connecteurs électriques utilisés sur un banc de test d’appareil électrique utilisé, notamment dans le secteur automotive. Un connecteur électrique d’un banc de test est un produit permettant d’établir une liaison mécanique et électrique entre une prise et son faisceau électrique embarquée sur l’appareil électrique à tester et une prise de faisceau électrique d’une armoire électrique du banc de test afin de tester le bon fonctionnement du produit.

Le connecteur électrique est constitué d’un ensemble d’éléments fixes et mobiles qui permettent le verrouillage et le déverrouillage du connecteur électrique. Le verrouillage du connecteur électrique permet d’établir la liaison mécanique et électrique tandis que le déverrouillage permet une rupture de cette liaison. Ces éléments fixes et mobiles doivent être suffisamment robustes pour permettre un nombre important de connexions électriques entre l’armoire électrique et des appareils électriques à tester. Cependant, lors de son utilisation, le connecteur électrique subit des contraintes physiques et une usure. Une maintenance (ou révision) régulière du connecteur est indispensable pour assurer son parfait fonctionnement dans la durée.

Résumé de l’invention

L’objectif de l’invention est d’apporter des solutions aux différents problèmes décrits ci-dessus. En particulier, l’un des objectifs de l’invention est de doter et associer un dispositif de surveillance de l’usure et du comportement d’un connecteur électrique à un connecteur électrique utilisé sur un banc de test d’appareil électrique. Ce dispositif permet la collecte des mesures relatives aux conditions d’utilisation du connecteur électrique et à des mesures de son environnement. Une comparaison de ces mesures avec des recommandations d’utilisation émises par le fabriquant de ce connecteur électrique permet de détecter des incidents lors de l’utilisation du connecteur électrique. Une décision quant à une révision du connecteur électrique est alors prise selon le nombre et le type d’incidents comptabilisés.

Selon un premier aspect, l’invention consiste aux procédés de surveillances de l’usure et du comportement d’un connecteur électrique utilisé sur un banc de test d’un appareil électrique, le connecteur électrique étant destiné à connecter électriquement l’appareil électrique avec une armoire électrique du banc de test, le procédé comporte les étapes suivantes : obtenir des mesures relatives aux conditions d’utilisations du connecteur électrique et obtenir des mesures de l’environnement proche du connecteur électrique ; émettre les mesures obtenues à destination d’une unité déportée du connecteur électrique déterminer si toutes les mesures obtenues respectent des recommandations d’utilisation émises par le fabriquant du connecteur électrique ; pour chaque mesure qui ne respecte pas une recommandation d’utilisation, incrémenter en unité un nombre d’incidents, le connecteur électrique devant alors être révisé si le nombre d’incidents est supérieur ou égal à un nombre d’incidents prédéfini ; émettre un message d’alerte au fabriquant et à un exploitant du connecteur électrique lorsque ce dernier doit être révisé.

Ainsi, le procédé évalue un état de dégradation du connecteur électrique en fonction du nombre d’incidents comptabilisé lors de l’utilisation du connecteur électrique et l’exploitant et/ou le fabriquant de ce connecteur électrique est (sont) alerté(s) pour planifier une phase de révision. Ainsi, le procédé permet à l’exploitant ou au fabriquant de planifier et anticiper par exemple la gestion d’un stock d’éléments de rechange du connecteur électrique et de procéder à des commandes éventuelles auprès de fournisseurs, ou encore la planification d’opérateurs pour effectuer la révision du connecteur électrique. Le fabriquant peut aussi approvisionner l’exploitant en connecteur électrique de remplacement lorsque le connecteur électrique requiert une révision. L’exploitant peut également assurer une rotation du connecteur électrique avec un autre connecteur électrique de façon à éviter l’usure prématurée d’un connecteur électrique en ligne. Le procédé fournit donc des informations sur les conditions d’utilisations du connecteur électrique, informations qui peuvent être utilisées, par exemple, pour déterminer si certains éléments d’un connecteur électrique peuvent être recyclés lorsque le connecteur électrique arrive en fin de vie ou encore pour définir de nouvelles évolutions de certains éléments du connecteur électrique pour les rendre plus robustes par exemple. Le procédé permet également de diagnostiquer un problème au niveau du connecteur électrique ou encore de mettre en évidence une mauvaise utilisation par l’exploitant. Selon un mode de réalisation, l’une des mesures est un comptage du nombre de verrouillages du connecteur électrique pendant une période de temps, et il est déterminé que le connecteur électrique doit être révisé lorsqu’un taux d’usage défini par un rapport dudit comptage sur un nombre maximal de verrouillages du connecteur électrique est supérieur à nombre maximal de verrouillages recommandé par le fabriquant pour cette période de temps.

Selon un mode de réalisation, le connecteur électrique comporte au moins un contact électrique dans lequel circule un courant électrique durant le test de l’appareil électrique, l’une des mesures est une mesure de l’intensité du courant circulant dans chaque contact du connecteur électrique lorsque l’appareil électrique est en cours de test, il est déterminé qu’une mesure ne respecte pas une recommandation d’utilisation dès que l’une des conditions suivantes est vérifiées : si l’intensité du courant mesurée au niveau du contact dépasse une premier seuil au-delà de l’intensité maximale admissible recommandée par le fabriquant, pendant une durée supérieure à une première durée maximale ; si l’intensité du courant mesurée au niveau du contact dépasse un deuxième seuil, supérieur au premier seuil, pendant une durée supérieure à une deuxième durée maximale inférieure à la première durée maximale alors en nombre ; ou si l’intensité du courant mesurée au niveau du contact dépasse un troisième seuil au-delà de l’intensité maximale admissible recommandée par le fabriquant, pendant une durée supérieure à une troisième durée maximale inférieure à la deuxième durée maximale.

Selon un mode de réalisation, le connecteur électrique comporte au moins deux contacts électriques dans lequel circulent des courants électriques durant le test de l’appareil électrique, l’une des mesures est une première mesure de disparité des intensités des courants électriques circulant dans les contacts du connecteur électrique durant un test d’un premier appareil électrique et une deuxième mesure de disparité des intensités des courants électriques circulant dans les contacts du connecteur électrique durant un test d’un deuxième appareil électrique, il est déterminé qu’une mesure ne respecte pas une recommandation d’utilisation lorsque la première et la deuxième mesures indiquent une disparité des intensités des courants électriques circulant dans les contacts du connecteur électrique supérieure à une valeur seuil recommandée par le fabriquant.

Selon un mode de réalisation, le nombre d’incident et/ou le nombre d’incident relatif à un desdits contacts et/ou le taux d’usage est envoyé périodiquement au fabriquant et/ou à l’exploitant. Selon un deuxième aspect, l’invention concerne un dispositif de surveillance de l’usure et du comportement d’un connecteur électrique utilisé sur un banc de test d’un appareil électrique, le connecteur électrique étant destiné à connecter électriquement l’appareil électrique avec une armoire électrique du banc de test. Le dispositif comporte : des moyens, embarqués sur le connecteur électrique, pour obtenir des mesures relatives aux conditions d’utilisation du connecteur électrique ; des moyens, embarqués sur le connecteur électrique, pour obtenir des mesures de l’environnement proche du connecteur électrique ; des moyens, embarqués sur le connecteur électrique (130), pour émettre les mesures obtenues à destination de moyens, embarqués sur une unité (150) déportée du connecteur électrique (130) ; des moyens, embarqués sur l’unité, pour déterminer si toutes les mesures obtenues respectent des recommandations d’utilisation émises par le fabriquant du connecteur électrique et, pour chaque mesure qui ne respecte pas une recommandation d’utilisation, incrémenter d’une unité un nombre d’incidents, le connecteur électrique devant alors être révisé si le nombre d’incidents est supérieur ou égal à un nombre d’incidents maximal ; des moyens, embarqués sur l’unité, pour émettre un message d’alerte au fabriquant et à un exploitant du connecteur électrique lorsque le connecteur électrique doit être révisé.

Selon un autre aspect, l’invention concerne un banc de test d’un appareil électrique comprenant une armoire électrique et un connecteur électrique destiné à connecter électriquement l’appareil électrique avec l’armoire électrique (, le dit banc comprenant en outre un dispositif de surveillance de l’usure et du comportement du connecteur électrique selon le deuxième aspect.

Selon un autre aspect, l’invention concerne un programme d’ordinateur comportant des instructions adaptées pour l’exécution des étapes du procédé le premier aspect, lorsque le programme d’ordinateur est exécuté par au moins un processeur.

Selon un autre aspect, l’invention concerne un support d’enregistrement lisible par un ordinateur ou un appareil mobile de communication sur lequel est enregistré un programme d’ordinateur comprenant des instructions pour l’exécution des étapes du procédé selon le premier aspect.

Brève description des figures D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront de la description des modes de réalisation non limitatifs de l’invention ci-après, en référence aux figures 1 à 6 annexées, sur lesquelles :

[Fig. 1] illustre schématiquement un banc 100 de test d’un appareil électrique 110 selon un exemple de réalisation particulier non limitatif de la présente invention ;

[Fig. 2] illustre schématiquement un connecteur électrique 130 selon un exemple de réalisation particulier non limitatif de la présente invention ;

[Fig. 3] illustre schématiquement une vue éclatée du connecteur électrique 130 de la [Fig. 2] ; [Fig. 4] illustre un diagramme blocs des étapes d’un procédé 400 de surveillance de l’usure et du comportement d’un connecteur électrique utilisé sur un banc de test 100 d’un appareil électrique 110 selon un exemple de réalisation particulier non limitatif de la présente invention ;

[Fig. 5] illustre schématiquement une phase du cycle de vie d’un connecteur électrique 130 lorsqu’il est utilisé pour tester des appareils électriques 110 selon un exemple de réalisation particulier non limitatif de la présente invention ; et

[Fig. 6] illustre schématiquement une architecture du dispositif 140 selon un exemple de réalisation particulier et non limitatif de la présente invention.

Description des modes de réalisation

Des dispositifs et procédés vont maintenant être décrits dans ce qui va suivre en référence conjointement aux figures 1 à 6. Des éléments présentant les mêmes caractéristiques et offrant les mêmes effets techniques sont identifiés avec des mêmes signes de référence tout au long de la description qui va suivre.

Par la suite, l’expression « un dispositif comporte un élément » n’exclut pas que ce dispositif peut aussi être comporter (être constitué) d’autres éléments non mentionnés.

Les modes de réalisation et variantes décrits peuvent se combiner les uns avec les autres sans que cela ne soit systématiquement mentionné.

[Fig. 1] illustre schématiquement un banc 100 de test d’un appareil électrique 110 selon un exemple de réalisation particulier non limitatif de la présente invention.

Par exemple, l’appareil électrique 110 est un moteur électrique, un siège électrique ou un tableau de bord d’une automobile. Par exemple, le banc de test 100 est installé sur certains postes d’une ligne de production de moteur électrique pour tester électriquement ces moteurs électriques.

Le banc de test 100 comporte une armoire électrique 120, un connecteur électrique 130 destiné à connecter électriquement l’appareil électrique 110 avec l’armoire électrique 120.

Le banc de test 100 comporte en outre un dispositif 140 de surveillance de l’usure et du comportement du connecteur électrique 130. Le dispositif comporte des moyens 141, embarqués sur le connecteur électrique 130, pour obtenir des mesures relatives aux conditions d’utilisation du connecteur électrique 130 ; des moyens 142, embarqués sur le connecteur électrique 130, pour obtenir des mesures de l’environnement proche du connecteur électrique 130 ; des moyens 143 , embarqués sur le connecteur électrique 130, pour émettre les mesures obtenues à destination de moyens 143, embarqués sur une unité 150 déportée du connecteur ; des moyens 144, embarqués sur l’unité 150, pour déterminer si toutes les mesures obtenues respectent des recommandations d’utilisation émises par un fabriquant du connecteur électrique 130 et, pour chaque mesure qui ne respecte pas une recommandation d’utilisation, incrémenter d’une unité un nombre d’incidents, le connecteur électrique 130 devant alors être révisé si le nombre d’incidents NI est supérieur ou égal à un nombre d’incidents maximal ; et des moyens 145, embarqués sur l’unité (150), pour émettre un message d’alerte au fabriquant et à un exploitant de ce connecteur électrique 130 lorsque le connecteur électrique 130 doit être révisé.

Des moyens sont dits embarqués sur le connecteur électrique 130 (ou sur l’unité 150) pour indiquer qu’ils sont une partie du connecteur électrique 130 (de l’unité 150) et à ce titre ces moyens peuvent communiquer des informations entre eux sans avoir recours aux moyens 143. Par opposition, l’unité 150 est dite déportée du connecteur électrique 130 pour indiquer que cette unité 150 n’est pas une partie du connecteur électrique 130. Les moyens embarqués sur l’unité 150 communiquent avec les moyens embarqués sur le connecteur électrique 130 via des moyens 143 embarqués à la fois sur le connecteur électrique 130 et sur l’unité 150.

Selon un mode de réalisation, les moyens 144 et 145 sont également embarqués sur le connecteur électrique 130. Selon ce mode de réalisation, les moyens 141 et 142 communiquent directement les mesures obtenus aux moyens 144. Ni l’unité 150 ni les moyens 143 n’ont plus lieu d’exister. Selon un autre mode de réalisation, les moyens 144 sont embarqués sur le connecteur 130 et les moyens 145 sont embarqués sur l’unité 150. Selon ce mode de réalisation, les moyens 141 et 142 communiquent directement les mesures obtenus au moyen 144. Selon une variante de ce dernier mode de réalisation, les moyens 143 embarqués sur le connecteur électrique 130 émettent un message d’alerte au fabriquant et à l’exploitant de ce connecteur électrique 130 lorsque le connecteur doit être révisé et les moyens 145 et l’unité 150 n’ont plus lieu d’exister.

Selon une autre variante de ce dernier mode de réalisation, les moyens 143 émettent une information aux moyens 145 lorsque le connecteur doit être révisé pour que ces moyens 145 émettent un message d’alerte au fabriquant et à l’exploitant de ce connecteur électrique 130. Selon une variante, les moyens 141 et 142 sont également prévus pour mettre en forme (prétraiter) des mesures obtenues.

Selon un mode de réalisation, l’un des moyens 141 détecte le verrouillage du connecteur électrique 130.

Par exemple, ce moyen 141 est une capteur de type « fin de course » positionné entre deux parties mobiles du connecteur électrique 130, par exemple entre les corps de mâchoires 131 et 134 du connecteur électrique 130 de la [Fig. 2],

Selon un mode de réalisation, le connecteur électrique 130 comporte des contacts électriques pour connecter électriquement l’armoire électrique 120 et l’appareil électrique 110.

Selon ce mode de réalisation, l’un des moyens 141 mesure l’intensité du courant circulant dans chaque contact du connecteur électrique 130 lorsque l’appareil électrique 110 est en cours de test.

Par exemple, ce moyen 141 est un capteur à effet hall ou une pince ampèremétrique situé en aval du connecteur électrique 130.

Selon un mode de réalisation, l’un des moyens 141 est une sonde qui mesure la température au niveau d’un élément du connecteur électrique 130 lorsque l’appareil électrique 110 est en cours de test, par exemple la température d’une mâchoire du connecteur électrique 130 de la [Fig. 2], Selon un mode de réalisation, l’un des moyens 141 est un accéléromètre qui mesure l’accélération du connecteur électrique 130.

Mesurer l’accélération du connecteur électrique 130 permet de savoir si le connecteur électrique 130 a subi une chute ou un choc lors de son utilisation.

Selon un mode de réalisation, l’un des moyens 142 est une sonde qui mesure la luminosité de l’environnement proche du connecteur électrique 130. Selon un mode de réalisation, l’un des moyens 142 est un capteur optique qui mesure la température de l’environnement proche du connecteur électrique 130.

Selon un mode de réalisation, l’un des moyens 142 est une sonde qui mesure l’hygrométrie de l’environnement proche du connecteur électrique 130.

Selon un mode de réalisation, l’un des moyens 142 est une sonde qui mesure la pression atmosphérique de l’environnement proche du connecteur électrique 130.

Selon un mode de réalisation, le dispositif 140 comporte un moyen 146 prévu pour obtenir une localisation géographique du connecteur électrique 130. Selon un exemple, ce moyen 146 est un capteur GPS (Global Positionning System) embarqué sur le connecteur électrique 130 ou positionné à proximité du connecteur électrique 130.

[Fig. 2] et [Fig. 3] illustrent schématiquement un connecteur électrique 130 selon un exemple de réalisation particulier non limitatif de la présente invention.

La [Fig. 2] illustre une vue en perspective du connecteur électrique 130 tandis que la [Fig. 3] illustre une vue éclatée du connecteur électrique 130.

Le connecteur électrique 130 comporte un corps de mâchoire haute 131 logée dans un tiroir de verrouillage 132 et comportant un premier groupe de 4 contacts électriques 133 prévus pour supporter un courant électrique lorsque l’appareil électrique 110 et l’armoire électrique 120 sont connectés électriquement. Le connecteur électrique 130 comporte en outre un corps de mâchoire basse 134 maintenu en position fixe sur un support de fixation 150 du banc de test 100 et comportant un second groupe de contacts électriques 135 prévus pour supporter un courant électrique lorsque l’appareil électrique 110 et l’armoire électrique 120 sont connectés électriquement. Le connecteur électrique 130 comporte en outre des gaines électriques 136 connectées au second groupe de contacts électriques 135 et comportant des extrémités adaptées pour connecter les gaines électriques 136 à l’armoire électrique 120.

Le tiroir de verrouillage 132 est articulé autour d’un axe du corps de mâchoire basse 134 pour basculer d’une position ouverte dans laquelle les contacts du premier et du second groupes de contacts ne maintiennent pas en position des cosses électriques de l’appareil électrique 110, et une position fermée (verrouillée) dans laquelle lesdites cosses électriques de l’appareil électrique 110 sont maintenues en contact avec les contacts du premier et du second groupe de contacts par pincement desdites cosses électriques entre les contacts du premier et du second groupe de contacts permettant alors une connexion électrique entre de l’appareil électrique 110 et l’armoire électrique 120.

Le déroulement d’un test d’un appareil électrique 110 se décompose en cinq étapes :

Dans une étape 1, l’appareil électrique 110 est acheminé à proximité du banc de test 100 et bridé par un système de fixation pour éviter tout mouvement susceptible de perturber le test.

Dans une étape 2, un opérateur relie manuellement chaque cosse de l’appareil électrique 110 à un contact du second groupe de contacts électriques 135, ferme le connecteur électrique 130 et verrouille le corps de mâchoire haute 131 sur le corps de mâchoire basse 134 de façon à ce que chaque cosse soit fermement prise pincée entre les contacts du premier et du second groupe de contacts. Le tiroir de verrouillage 132 permet d’assurer, par pression mécanique, la bonne continuité électrique entre chaque cosse et les contacts.

Dans une étape 3, l’opérateur lance le test au niveau de l’armoire électrique 120.

Dans une étape 4, le test proprement dit, du point de vue de l’appareil électrique 110, débute lorsque l’armoire électrique 120 applique une tension électrique à l’appareil électrique 110, et se termine lorsqu’il n’y a plus de tension électrique appliquée. L’armoire électrique 120 gère automatiquement l’ensemble du test effectué sur l’appareil électrique 110 en modulant, par exemple, l’alimentation électrique de l’appareil électrique 110 qui donne lieu à différents profils de courants dans les phases de l’appareil électrique 110. Une fois le test terminé, l’opérateur est averti par un signal sonore ou lumineux situé sur le poste ou l’armoire de test 120.

Dans une étape 5, l’opérateur déverrouille le connecteur électrique 130 en déverrouillant le corps de mâchoire haute 131, retire les cosses électriques de l’appareil électrique 110 et libère l’appareil électrique 110 de son système de fixation.

[Fig. 4] illustre un diagramme blocs des étapes d’un procédé 400 de surveillance de l’usure et du comportement d’un connecteur électrique utilisé sur du banc de test 100 d’un appareil électrique 110 selon un exemple de réalisation particulier non limitatif de la présente invention.

Dans une étape 410, l’appareil électrique 110 est en cours de test. Les moyens 141 obtiennent des mesures relatives aux conditions d’utilisation du connecteur électrique 130 et les moyens 142 obtiennent des mesures de l’environnement proche du connecteur électrique 130. L’étape 410 est suivie d’une étape 420 Dans l’étape 420, les moyens 143 embarqués sur le connecteur électrique 130 émettent les mesures obtenues à destination des moyens 143 embarqués sur l’unité 150. Les moyens 144 de l’unité 150 obtiennent les mesures. L’étape 420 est suivie d’une étape 430.

Dans l’étape 430, les moyens 144 déterminent si toutes les mesures obtenues respectent des recommandations d’utilisation émises par un fabriquant du connecteur électrique 130.

Dans ce cas l’étape 430 est suivie de l’étape 410 et dans le cas contraire, l’étape 430 est suivie d’une étape 440.

Dans l’étape 440, les moyens 144 incrémentent un nombre d’incidents NI d’une unité pour chaque mesure obtenue qui ne respecte pas une recommandation d’utilisation.

Tant que le nombre d’incident NI n’est pas égal ou supérieur à un nombre maximal d’incidents, l’étape 440 est suivie de l’étape 410. Lorsque le nombre d’incident NI est supérieur ou égal à ce nombre maximal d’incidents, le connecteur électrique 130 doit être révisé et l’étape 440 est suivie d’une étape 450.

Dans l’étape 450, les moyens 145 de l’unité 150 émettent un message d’alerte au fabriquant et à un exploitant de ce connecteur électrique 130.

Selon un mode de réalisation, les moyens 144 et 145 sont également embarqués sur le connecteur électrique 130. Selon ce mode de réalisation, les moyens 141 et 142 communiquent directement les mesures obtenues lors de l’étape 410.

Selon un autre mode de réalisation, les moyens 144 sont embarqués sur le connecteur 130 et les moyens 145 sont embarqués sur l’unité 150. Selon ce mode de réalisation, l’étape 420 n’existe pas car les moyens 141, 142 et 144 sont tous embarqués sur le connecteur électrique 130.

Selon une variante de ce mode de réalisation, dans l’étape 450, les moyens 143 émettent un message d’alerte au fabriquant et à un exploitant de ce connecteur électrique 130 lorsque le connecteur doit être révisé.

Selon une autre variante de ce mode de réalisation, dans l’étape 450, les moyens 143 émettent une information aux moyens 145 lorsque le connecteur doit être révisé pour que ces moyens 145 émettent un message d’alerte au fabriquant et à un exploitant de ce connecteur électrique 130. Selon un mode de réalisation, dans l’étape 410, l’un des moyens 141 détecte le verrouillage du connecteur électrique 130. Dans l’étape 430, chaque verrouillage du connecteur électrique 130 est comptabilisé sur une période de temps et un taux d’usage TU est calculé à Tissue de cette période de temps en divisant le nombre de verrouillages du connecteur électrique 130 par un nombre maximal NB de verrouillages recommandé par le fabriquant pour cette période de temps. Ce nombre maximal NB peut être le nombre de verrouillages maximal journalier ou hebdomadaire par exemple.

Dans l’étape 430, tant que le taux d’usage TU n’excède pas un nombre maximal NB, l’étape 430 est suivie de l’étape 410. Les moyens 144 déterminent qu’une mesure ne respecte pas une recommandation d’utilisation lorsque le taux d’usage TU excède ou est égal au nombre maximal NB.

Selon un mode de réalisation, dans l’étape 410, l’un des moyens 141 mesure l’intensité du courant circulant dans chaque contact du connecteur électrique 130 lorsque l’appareil électrique 100 est en cours de test. Dans l’étape 430, les moyens 144 déterminent qu’une mesure ne respecte pas une recommandation d’utilisation dès que Tune des conditions suivantes est vérifiées : si l’intensité du courant mesurée au niveau du contact dépasse une premier seuil au-delà de l’intensité maximale admissible recommandée par le fabriquant, pendant une durée supérieure à une première durée maximale ; si l’intensité du courant mesurée au niveau du contact dépasse un deuxième seuil, supérieur au premier seuil, pendant une durée supérieure à une deuxième durée maximale inférieure à la première durée maximale alors un nombre ; ou si l’intensité du courant mesurée au niveau du contact dépasse un troisième seuil au-delà de l’intensité maximale admissible recommandée par le fabriquant, pendant une durée supérieure à une troisième durée maximale inférieure à la deuxième durée maximale.

Selon un mode de réalisation, dans l’étape 410, l’un des moyens 141 mesure une première mesure Ml de disparité des intensités des courants électriques circulant dans les contacts du connecteur électrique 130 durant un test d’un premier appareil électrique 110 et une deuxième mesure M2 de disparité des intensités des courants électriques circulant dans les contacts du connecteur électrique durant un test d’un deuxième appareil électrique 110. Dans l’étape 430, les moyens 144 déterminent qu’une mesure ne respecte pas une recommandation d’utilisation lorsque la première Ml et la deuxième M2 mesures indiquent une disparité des intensités des courants électriques circulant dans les contacts du connecteur électrique supérieure à une valeur seuil recommandée par le fabriquant. Selon un mode de réalisation, dans l’étape 410, l’un des moyens 141 mesure la température au niveau d’un élément du connecteur électrique 130 lorsque l’appareil électrique 110 est en cours de test. Dans l’étape 430, les moyens 144 déterminent qu’une température mesurée ne respecte pas une recommandation d’utilisation lorsque la température mesurée dépasse une valeur maximale recommandée par le fabriquant.

Selon un mode de réalisation, dans l’étape 410, l’un des moyens 141 mesure d’accélération du connecteur électrique 130. Dans l’étape 430, les moyens 144 déterminent qu’une accélération mesurée ne respecte pas une recommandation d’utilisation lorsque l’accélération mesurée dépasse une valeur maximale recommandée par le fabriquant.

Selon un mode de réalisation, dans l’étape 410, l’un des moyens 141 mesure la luminosité de l’environnement proche du connecteur électrique 130. Dans l’étape 430, les moyens 144 déterminent qu’une luminosité mesurée ne respecte pas une recommandation d’utilisation lorsque la luminosité mesurée dépasse une valeur maximale recommandée par le fabriquant. Selon un mode de réalisation, dans l’étape 410, l’un des moyens 141 mesure la température de l’environnement proche du connecteur électrique 130. Dans l’étape 430, les moyens 144 déterminent qu’une température mesurée ne respecte pas une recommandation d’utilisation lorsque la température mesurée dépasse une valeur maximale recommandée par le fabriquant. Selon un mode de réalisation, dans l’étape 410, l’un des moyens 141 mesure l’hygrométrie de l’environnement proche du connecteur électrique 130. Dans l’étape 430, les moyens 144 déterminent qu’une hygrométrie mesurée ne respecte pas une recommandation d’utilisation lorsque la température mesurée dépasse une valeur maximale recommandée par le fabriquant. Selon un mode de réalisation, dans l’étape 410, l’un des moyens 141 mesure la pression atmosphérique de l’environnement proche du connecteur électrique 130. Dans l’étape 430, les moyens 144 déterminent qu’une pression atmosphérique mesurée ne respecte pas une recommandation d’utilisation lorsque la température mesurée dépasse une valeur maximale recommandée par le fabriquant.

Selon un mode de réalisation, dans l’étape 410, l’un des moyens 141 mesure la position géographique du connecteur électrique 130. Dans l’étape 430, les moyens 144 déterminent qu’une position géographique mesurée ne respecte pas une recommandation d’utilisation lorsque la position géographique n’appartient pas à une liste de positions géographiques connues du fabriquant. Le connecteur électrique 130 pouvant être utilisé dans différentes régions du monde, sa position géographique ainsi que la température, l’hygrométrie et/ou la pression atmosphérique de l’environnement proche du connecteur électrique 130 peuvent modifier le comportement des éléments constitutifs du connecteur électrique 130. Déterminer la position géographique du connecteur électrique et/ou mesurer des paramètres de l’environnement proche du connecteur électrique 130 permet donc de déterminer si le connecteur électrique 130 est utilisé dans un environnement qui respectent les recommandations du fabriquant.

Selon un mode de réalisation, dans une étape 460, les moyens 145 émettent périodiquement le nombre d’incident NI et/ou Nie et/ou le taux d’usage TU au fabriquant et/ou à l’exploitant. [Fig. 5] illustre schématiquement une phase du cycle de vie d’un connecteur électrique 130 lorsqu’il est utilisé pour tester des appareils électriques 110 selon un exemple de réalisation particulier non limitatif de la présente invention.

Cette phase d’utilisation du cycle de vie du connecteur électrique 130 se décompose en une succession de périodes d’usage, de révisions « normales » et de révision « exceptionnelles » (maintenances exceptionnelles).

Chaque période d’usage 1 correspond à des utilisations successives du connecteur électrique 130 alors positionné sur le support de fixation du banc de test 100 lors de plusieurs test d’appareils électriques 110. Chaque utilisation du connecteur électrique 130 est considéré comme correspondant à un test d’un appareil électrique 110. Lors d’une période d’usage 1, des verrouillages et des déverrouillages du connecteurs électriques 130 se succèdent pour tester des d’appareils électriques 110. Le taux d’usage TU augmente jusqu’à atteindre le nombre maximal NB de verrouillages. Un message d’alerte est alors émis et le connecteur électrique peut-être envoyé pour une révision « normale » chez le fabriquant.

Une période d’usage 2 est quant à elle marquée par une succession d’incidents. Chaque incident correspond à un test d’un appareil électrique 110 au cours duquel le connecteur électrique 130 a été utilisé en dehors des recommandations du fabriquant. Lorsque le nombre d’incident NI est supérieur ou égal à un nombre d’incidents maximal, un message d’alerte est émis et le connecteur électrique 130 est alors considéré comme « hors-service » et doit être renvoyé chez le fabriquant pour une révision exceptionnelle (maintenance exceptionnelle). Lors de cette révision exceptionnelle, le connecteur électrique 130 est examiné et tout composant endommagé peut-être remplacé. Une période d’usage n correspond à la dernière période d’usage du connecteur électrique 130. Le nombre maximal de périodes d’usage étant atteint, le connecteur électrique 130 est alors considéré en fin de vie et il est renvoyé chez le fabriquant.

[Fig. 6] illustre schématiquement une architecture du dispositif 140 selon un exemple de réalisation particulier et non limitatif de la présente invention.

Selon l’invention, le dispositif 140 comporte les moyens 141, 142, 144, 145, et 146 qui sont configurés pour la mise en œuvre des étapes d’un mode de réalisation du procédé décrit en regard de la [Fig. 4],

Selon une variante, une partie de ces moyens du dispositifs 140 sont embarqués sur le connecteur électrique 130 et une autre partie de ces moyens sont embarqués sur une unité déportée 150 déportés.

Les moyens du connecteur électrique 130 et ceux de l’unité 150 communiquent alors par des moyens 143 embarqués à la fois sur le connecteur électrique 130 et sur l’unité 150. Les moyens 143 peuvent être des moyens filaires ou non filaires et peuvent utiliser par exemple les protocoles de communications I2C ou SPI.

Les moyens du dispositif 140, individuellement ou en combinaison, peuvent être intégrés dans un unique circuit intégré, dans plusieurs circuits intégrés, et/ou dans des composants discrets. Le dispositif 140 peut être réalisé sous la forme de circuits électroniques ou de modules logiciels (ou informatiques) ou encore d’une combinaison de circuits électroniques et de modules logiciels. Selon différents modes de réalisation particuliers, le dispositif 140 est couplé en communication avec d’autres dispositifs, par exemple par l’intermédiaire d’un bus de communication ou au travers de ports d’entrée / sortie dédiés.

Le dispositif 140 comprend un (ou plusieurs) processeur(s) 601 configurés pour exécuter des instructions pour la réalisation des étapes du procédé et/ou pour l’exécution des instructions du ou des logiciels embarqués dans le dispositif 140. Le processeur 601 peut inclure de la mémoire intégrée, une interface d’entrée/sortie, et différents circuits connus de l’homme du métier. Le dispositif 140 comprend en outre au moins une mémoire 602 correspondant par exemple à une mémoire volatile et/ou non volatile et/ou comprend un dispositif de stockage mémoire qui peut comprendre de la mémoire volatile et/ou non volatile, telle que EEPROM, ROM, PROM, RAM, DRAM, SRAM, flash, disque magnétique ou optique. La mémoire 602 peut par exemple être utilisée pour stocker les mesures obtenues par les moyens 141 et 142 pendant une période de temps et les moyens 145 peuvent émettre ces mesures périodiquement selon un mode de réalisation.

Les moyens 145 peuvent émettre un message d’alerte sous la forme d’un email.

Le code informatique du ou des logiciels embarqués comprenant les instructions à charger et exécuter par le processeur est par exemple stocké sur la mémoire 602.

Selon un mode de réalisation particulier et non limitatif, le dispositif 140 comprend un bloc 603 d’éléments d’interface pour communiquer avec des dispositifs externes tels qu’un serveur distant ou encore un lecteur de communication en champ proche ou un récepteur radio. Un réseau de communication filaire ou non filaire peut être utilisé. Le bloc 603 d’éléments d’interface est également configuré pour recevoir des informations telles que des recommandations d’utilisation d’un fabriquant et émettre des commandes et des messages à une unité déportée.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux modes de réalisation et autres exemples ou variantes décrits ci-avant mais s’étend à tous modes et/ou variante de réalisation qui aurait la même portée. En particulier, la portée de l’invention ne se limite pas au connecteur électrique illustré à la [Fig. 4] mais s’étend à tout connecteur électrique adaptée pour être utilisé sur un banc de test d’un appareil électrique.

La forme des éléments des dispositifs ainsi que leur dimension ou leur liaison ne sont aussi données qu’à titre illustratif. D’autre forme et liaison peuvent être utilisées pour chacun de ces éléments.