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Title:
METHOD AND SYSTEM FOR MANAGING AN EXHAUST GAS PROCESSING MODULE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/040485
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a method for managing a module for processing the exhaust gases generated by the internal combustion engine of an automobile, the processing module including a catalyst capable of processing the nitrogen oxides (NOx) present in the exhaust gases, said method comprising: measuring the amount of NOx flowing out of the catalyst; determining the amount of NOx entering and/or stored in the catalyst; based on the amount of NOx entering and/or stored in the catalyst and on the amount of NOx flowing out of the catalyst, calculating the value E of a magnitude representative of the catalyst efficiency for processing the NOx; and comparing the value E of the magnitude representative of the catalyst efficiency to a first threshold S1, and initiating a catalyst purging procedure, in which information means are activated, when the value E of the magnitude representative of the catalyst efficiency is lower than the first threshold S1.

Inventors:
LYNCH CHARLOTTE (FR)
Application Number:
PCT/FR2008/051450
Publication Date:
April 02, 2009
Filing Date:
August 01, 2008
Export Citation:
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Assignee:
RENAULT SA (FR)
LYNCH CHARLOTTE (FR)
International Classes:
F01N3/08; F01N3/20; F01N11/00
Foreign References:
US20040031261A12004-02-19
US20060258014A12006-11-16
Attorney, Agent or Firm:
RENAULT S.A.S. (Sce 00267 TCR GRA 2 36, Avenue du Golf Guayncourt, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Procédé de gestion d'un module de traitement des gaz d' échappement produits par un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, le module de traitement comprenant un catalyseur ( 1 1 ) capable de traiter des oxydes d'azote (NOx) présents dans les gaz d' échappement, caractérisé en ce que : on mesure la quantité (Q NOX2 ) de NOx sortant du catalyseur ; - on détermine la quantité (Q NOX I ) de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur ; on calcule, à partir de la quantité (Q NOX I ) de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur et de la quantité (Q NOX2 ) de NOx sortant du catalyseur, la valeur (E) d'une grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur à traiter les NOx ; on compare la valeur (E) de la grandeur représentative de l'efficacité du catalyseur à un premier seuil (S l ) et à deuxième seuil (S2) inférieur au premier seuil (S l ) et, lorsque la valeur (E) de la grandeur représentative de l'efficacité du catalyseur est inférieure au premier seuil (S l ), on déclenche une procédure de purge du catalyseur ou on déclenche des moyens d'information ( 16) et, lorsque la valeur (E) de la grandeur représentative de l'efficacité du catalyseur est inférieure au premier seuil (S l ) et supérieure au deuxième seuil (S2), on déclenche une procédure de purge du catalyseur lorsque la distance (G) parcourue par le véhicule automobile depuis la dernière purge est supérieure à une valeur (GO) mémorisée ou déterminée, ou on déclenche les moyens d'information ( 16) lorsque la distance parcourue (G) est inférieure à la valeur (GO) mémorisée ou déterminée. 2. Procédé selon la revendication 1 dans lequel on compare la valeur (E) de la grandeur représentative de l'efficacité du catalyseur à un troisième seuil (S3) inférieur au premier seuil (S l ) et, lorsque la valeur (E) de la grandeur représentative de

l'efficacité du catalyseur est inférieure au troisième seuil (S3), on déclenche les moyens d' information ( 16).

3. Procédé selon l'une des revendications 1 à 2 dans lequel on détermine la quantité (Q NOX I ) de NOx entrant dans le catalyseur à partir de valeurs mesurées.

4. Procédé selon l'une des revendications 1 à 2 dans lequel on détermine la quantité (Q NOX I ) de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur à partir de valeurs mémorisées ou déterminées.

5. Procédé selon la revendication 4 dans lequel, avant de comparer la valeur (E) de la grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur au premier seuil (S l ), on calcule l' écart (F) entre la valeur (E) de la grandeur représentative de l'efficacité du catalyseur et une valeur (E th ) mémorisée ou déterminée, et dans lequel, lorsque l'écart (F) est supérieur à un quatrième seuil (FO), on détermine à nouveau la quantité (Q NOX I ) de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur à partir de valeurs mémorisées ou déterminées et à partir de l'écart (F) calculé, de manière à prendre en compte le vieillissement du catalyseur.

6. Système de gestion d'un module de traitement des gaz d' échappement produits par un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, caractérisé en ce qu' il comprend :

- un circuit d'acheminement des gaz d'échappement

- un catalyseur ( 1 1 ) monté dans le circuit d'acheminement et capable de traiter des oxydes d'azote (NOx) présents dans les gaz d'échappement

- un capteur à NOx ( 12) monté dans le circuit d'acheminement, en aval du catalyseur ( 1 1 ), et capable de mesurer la quantité (Q NOX2 ) de NOx sortant du catalyseur,

- un moyen capable de déterminer la quantité (Q NOX I ) de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur et

- une unité de contrôle électronique (7) comprenant :

- un premier moyen ( 13) capable de calculer, à partir de la quantité (Q NOX I ) de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur et de la quantité (Q NOX2 ) de NOx sortant du

catalyseur, la valeur (E) d'une grandeur représentative de l'efficacité du catalyseur à traiter les NOx ;

- un deuxième moyen ( 14) capable de comparer la valeur (E) de la grandeur représentative de l'efficacité du catalyseur à un premier seuil (S l ) et à un deuxième seuil (S2) inférieur au premier seuil (S l ), et capable, lorsque la valeur (E) de la grandeur représentative de l'efficacité du catalyseur est inférieure au premier seuil (S l ), de déclencher une procédure de purge du catalyseur ou de déclencher des moyens d'information ( 16) et capable, lorsque la valeur (E) de la grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur est inférieure au premier seuil (S l ) et supérieure au deuxième seuil (S2), de déclencher une procédure de purge du catalyseur lorsque la distance (G) parcourue par le véhicule automobile depuis la dernière purge est supérieure à une valeur (GO) mémorisée ou déterminée, ou de déclencher les moyens d'information ( 16) lorsque la distance parcourue (G) est inférieure à la valeur (GO) mémorisée ou déterminée.

7. Système de gestion selon la revendication 6 dans lequel le deuxième moyen ( 14) est capable de comparer la valeur (E) de la grandeur représentative de l'efficacité du catalyseur à un troisième seuil (S3) inférieur au premier seuil (S l ), et est capable, lorsque la valeur (E) de la grandeur représentative de l'efficacité du catalyseur est inférieure au troisième seuil (S3), de déclencher les moyens d'information ( 16).

8. Système de gestion selon l'une des revendications 6 à 7 dans lequel le moyen capable de déterminer la quantité (Q NOX I ) de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur est un troisième moyen ( 15) compris dans l'unité de contrôle électronique (7), le troisième moyen ( 15) étant capable de déterminer la quantité (Q NOX I ) de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur à partir de valeurs mémorisées ou déterminées, et de calculer l'écart (F) entre la valeur (E) de la grandeur représentative de l'efficacité du catalyseur et une valeur (E th ) mémorisée ou déterminée, de manière

à ce que, lorsque l'écart (F) est supérieur à un quatrième seuil (FO), le troisième moyen ( 15) est capable de déterminer à nouveau la quantité (Q NOX I ) de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur à partir de valeurs mémorisées ou déterminées et à partir de l'écart (F) calculé de manière à prendre en compte le vieillissement du catalyseur ( 1 1 ).

Description:

Procédé et système de gestion d'un module de traitement des gaz d'échappement

La présente invention concerne un procédé et un système de gestion d'un module de traitement des gaz d' échappements, en particulier un catalyseur capable de traiter des oxydes d'azote (NOx), notamment NO et NO 2 . Plus précisément, l' invention concerne un procédé pour évaluer l'état du catalyseur, notamment son empoisonnement au soufre. On peut diagnostiquer l'état de fonctionnement d'un catalyseur à partir de procédés de commande permettant de connaître la capacité d' adsorption des NOx. De tels diagnostics sont notamment utiles pour savoir si le catalyseur doit être changé, afin de respecter les normes environnementales. Les demandes de brevet US 2004/0250533 , EP 0936 349, US

2004/0055278, US 2003/0010016, US 2004/0040289, JP 2005/321247 et EP 1 517 013 concernent des dispositifs utilisant une sonde à NOx en aval d'un catalyseur de NOx pour déterminer son état de fonctionnement. Toutefois, avec ce type de diagnostic, on n' est pas en mesure de distinguer le vieillissement normal du catalyseur de son empoisonnement (par du soufre dans le cas d'un piège à NOx ou par des hydrocarbures dans le cas d'un catalyseur de réduction) qui limite l' adsorption des NOx qu' on souhaite régénérer. En conséquence, ce type de diagnostic mène de façon anticipée à la conclusion d'un vieillissement du catalyseur et donc d'un changement de celui-ci, alors qu' il peut en réalité encore fonctionner parfaitement. Or, un tel changement est particulièrement coûteux pour le conducteur du véhicule. Aussi, dans le cas d'un piège à NOx par exemple, on a proposé des procédés permettant de faire la distinction entre le vieillissement, irréversible, du piège à NOx, d'une part et de son empoisonnement, quant à lui réversible, par le soufre, d' autre part. C ' est le cas par exemple du procédé de la demande FR 2 783 872. Une fois le

diagnostic réalisé et si l' empoisonnement au soufre est déterminé, on met alors en place un procédé de purge du soufre. Cependant, les purges du soufre ne sont pas sans conséquence pour le vieillissement du piège car la purge du soufre nécessite des températures élevées. Par ailleurs, les purges du soufre entraînent également une augmentation de la consommation en hydrocarbures et des émissions polluantes en hydrocarbures et monoxyde de carbone.

Dans le cas d'un catalyseur par réduction, on rencontre également les mêmes difficultés en raison des purges des hydrocarbures qui s ' effectuent aussi à hautes températures.

Il est donc nécessaire de maîtriser la purge du soufre ou des hydrocarbures, notamment sa durée, sa fréquence, son déclenchement... , et donc de n'opérer celle-ci que sous certaines conditions, pour qu'elle ne soit pas contre-productive, c'est-à-dire qu'elle ne provoque pas elle-même un vieillissement anticipé du catalyseur, voire un endommagement du moteur par dilution de carburant dans l'huile.

Le but de l' invention est de gérer le fonctionnement d'un catalyseur à NOx, et notamment le déclenchement des purges en soufre ou en hydrocarbures, de manière à améliorer son fonctionnement global.

Le but de l' invention est également de déterminer le déclenchement des purges sans déterminer directement la quantité de soufre ou d'hydrocarbures contenus respectivement dans le piège à NOx ou le catalyseur par réduction.

Selon un aspect de l' invention, il est proposé un procédé de gestion d'un module de traitement des gaz d' échappement produits par un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, le module de traitement comprenant un catalyseur capable de traiter des oxydes d' azote présents dans les gaz d' échappement, caractérisé en ce que : on mesure la quantité de NOx sortant du catalyseur ; on détermine la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur ;

on calcule, à partir de la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur et de la quantité de NOx sortant du catalyseur, la valeur d'une grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur à traiter les NOx ; - on compare la valeur de la grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur à un premier seuil et à deuxième seuil inférieur au premier seuil et, lorsque la valeur de la grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur est inférieure au premier seuil, on déclenche une procédure de purge du catalyseur ou on déclenche des moyens d' information et, lorsque la valeur de la grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur est inférieure au premier seuil et supérieure au deuxième seuil, on déclenche une procédure de purge du catalyseur lorsque la distance parcourue par le véhicule automobile depuis la dernière purge est supérieure à une valeur mémorisée ou déterminée, ou on déclenche les moyens d' information lorsque la distance parcourue est inférieure à la valeur mémorisée ou déterminée.

Il est ainsi possible de connaître l' état de fonctionnement d'un catalyseur à NO x à partir de la quantité de NOx sortant du catalyseur et d'une mesure ou d'un modèle donnant la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur. L ' état de fonctionnement du catalyseur est déterminé à partir de son efficacité à traiter les NOx, et les procédures de purge sont déclenchées, ou non, en fonction de la valeur de cette efficacité. De plus, le procédé est réalisé de manière passive, et ne modifie pas le comportement du catalyseur ou du moteur à combustion interne : il ne nécessite que la mesure de la quantité de NOx en sortie du catalyseur. Le procédé peut donc être mis en œuvre fréquemment sans incidence sur le fonctionnement ou l' état du système, et peut permettre de prendre une décision après plusieurs itérations, ce qui améliore la robustesse du procédé.

En outre, la procédure de purge dépend également d'une autre grandeur à partir de laquelle on peut également estimer l'empoisonnement. Ainsi, lorsque la distance parcourue par le véhicule

automobile est inférieure à une valeur donnée, la procédure de purge ne sera pas déclenchée car on considérera que la perte d' efficacité du catalyseur n' est pas due à un empoisonnement mais au vieillissement du catalyseur ou à une cause extérieure. Une purge ne permettrait donc pas de rétablir l' efficacité du catalyseur, mais risquerait au contraire de l'endommager encore plus et d' augmenter la consommation et les émissions polluantes du véhicule. Le procédé permet alors de déclencher directement des moyens d' information à partir desquels le changement de catalyseur sera décidé. Préférentiellement, on compare la valeur de la grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur à un troisième seuil inférieur au premier seuil et, lorsque la valeur de la grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur est inférieure au troisième seuil, on déclenche les moyens d'information. Ici encore, la procédure de purge n' est pas systématiquement déclenchée lorsque l' efficacité du catalyseur à NOx devient inférieure à une valeur donnée. Ainsi, lorsque l' efficacité du catalyseur devient trop faible, on considère que la purge ne permettra pas au catalyseur de retrouver une efficacité suffisante pour être opérationnel sur le long terme. On déclenche alors les moyens d'information sans effectuer de procédure de purge qui pourrait détériorer davantage le catalyseur.

Selon un mode de mise en œuvre, on détermine la quantité de NOx entrant dans le catalyseur à partir de valeurs mesurées.

Selon un autre mode de mise en œuvre, on détermine la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur à partir de valeurs mémorisées ou déterminées.

Dans ce mode de mise en œuvre, on détermine la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur à partir d'un modèle, ce qui permet de diminuer le nombre de capteur à oxydes d' azote. Selon ce mode de mise en œuvre, avant de comparer la valeur de la grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur au premier seuil, on calcule l'écart entre la valeur de la grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur et une valeur mémorisée ou déterminée et, lorsque l' écart est supérieur à un quatrième seuil, on détermine à

nouveau la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur à partir de valeurs mémorisées ou déterminées et à partir de l' écart calculé, de manière à prendre en compte le vieillissement du catalyseur. Le modèle utilisé pour déterminer la quantité d'oxydes d' azote en entrée du catalyseur peut tenir compte, ou non, du vieillissement du catalyseur et donc prévoir, ou non, une diminution irréversible de son efficacité. Dans les deux cas, il est possible de corriger le modèle de manière à prendre en compte le vieillissement du catalyseur. Ainsi, à partir de l'évolution théorique en fonction du temps de l' efficacité du catalyseur, on peut réajuster le modèle de calcul de la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur, en particulier quand l' efficacité calculée par le procédé devient trop différente de la valeur théorique. On peut ainsi prendre en compte le vieillissement naturel et irréversible du catalyseur dans le calcul de l' efficacité du catalyseur, et en déduire de manière plus précise l' empoisonnement au soufre ou aux hydrocarbures.

Selon un autre aspect de l' invention, il est proposé un système de gestion d'un module de traitement des gaz d' échappement produits par un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, caractérisé en ce qu' il comprend :

- un circuit d' acheminement des gaz d' échappement

- un catalyseur monté dans le circuit d' acheminement et capable de traiter des oxydes d' azote présents dans les gaz d' échappement - un capteur à NOx monté dans le circuit d' acheminement, en aval du catalyseur, et capable de mesurer la quantité de NOx sortant du catalyseur,

- un moyen capable de déterminer la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur et - une unité de contrôle électronique comprenant :

- un premier moyen capable de calculer, à partir de la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur et de la quantité de NOx sortant du catalyseur, la valeur d'une

grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur à traiter les NOx ;

- un deuxième moyen capable de comparer la valeur de la grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur à un premier seuil et à un deuxième seuil inférieur au premier seuil

, et capable, lorsque la valeur de la grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur est inférieure au premier seuil, de déclencher une procédure de purge du catalyseur ou de déclencher des moyens d' information et capable, lorsque la valeur de la grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur est inférieure au premier seuil et supérieure au deuxième seuil, de déclencher une procédure de purge du catalyseur lorsque la distance parcourue par le véhicule automobile depuis la dernière purge est supérieure à une valeur mémorisée ou déterminée, ou de déclencher les moyens d' information lorsque la distance parcourue est inférieure à la valeur mémorisée ou déterminée.

Préférentiellement, le deuxième moyen est capable de comparer la valeur de la grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur à un deuxième seuil inférieur au premier seuil et est capable, lorsque la valeur de la grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur est inférieure au premier seuil et supérieure au deuxième seuil, de déclencher une procédure de purge du catalyseur lorsque la distance parcourue par le véhicule automobile depuis la dernière purge est supérieure à une valeur mémorisée ou déterminée, ou de déclencher les moyens d'information lorsque la distance parcourue est inférieure à la valeur mémorisée ou déterminée.

Préférentiellement, le deuxième moyen est capable de comparer la valeur de la grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur à un troisième seuil inférieur au premier seuil, et est capable, lorsque la valeur de la grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur est inférieure au troisième seuil, de déclencher les moyens d'information.

Selon un mode de réalisation, le moyen capable de déterminer la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur comprend

un deuxième capteur à NOx monté dans le circuit d' acheminement, en amont du catalyseur, et capable de mesurer la quantité de NOx entrant dans le catalyseur.

Selon un autre mode de réalisation, le moyen capable de déterminer la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur est un troisième moyen compris dans l'unité de contrôle électronique, le troisième moyen étant capable de déterminer la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur à partir de valeurs mémorisées ou déterminées, et de calculer l'écart entre la valeur de la grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur et une valeur mémorisée ou déterminée, de manière à ce que, lorsque l'écart est supérieur à un quatrième seuil, le troisième moyen est capable de déterminer à nouveau la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur à partir de valeurs mémorisées ou déterminées et à partir de l' écart calculé de manière à prendre en compte le vieillissement du catalyseur.

D ' autres buts, caractéristiques et avantages de l' invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée à titre d' exemple nullement limitatif, et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 illustre un mode de réalisation d'un système selon l' invention, et la figure 2 représente un synoptique du fonctionnement d'un procédé selon l' invention. Sur la figure 1 , on a représenté un bloc-cylindre 1 d'un moteur à combustion interne, par exemple diesel. Le bloc-cylindre 1 comprend un piston 2 guidé de façon déplaçable, un inj ecteur de carburant 3 , une soupape d' admission 4 et une soupape d' échappement 5. En outre, dans le cylindre 1 se trouve une chambre de combustion 6 délimitée par le piston 2. De l'air neuf est amené à la chambre de combustion 6 par la soupape d'admission 4, des gaz d' échappement étant évacués après combustion, au moyen de la soupape d'échappement 5.

Une unité de contrôle électronique 7 assure la commande de la combustion, notamment en envoyant des valeurs de consigne à

P inj ecteur de carburant 3 , et le traitement des différents signaux. L 'unité de contrôle électronique 7 peut également commander un dispositif 8, par exemple à clapet, contrôlant la quantité d' air alimentant la chambre à combustion 6. Au moyen de la soupape d' admission 4, on peut introduire la quantité d'air de combustion nécessaire et déterminée par le dispositif à clapet 8, de la conduite d' admission 9 à la chambre de combustion 6. Les gaz d'échappement sortent de la chambre de combustion 6 par la soupape d' échappement 5 et sont acheminés par une conduite d' échappement 10 vers un ou plusieurs catalyseurs 1 1 (ou convertisseurs catalytiques) capables de traiter les NOx.

Le ou les catalyseurs 1 1 permettent de traiter les NOx en les réduisant en eau H 2 O et en azote N 2 principalement. Dans le cas des moteurs à combustion interne, il existe notamment deux systèmes pour traiter les NOx : les pièges à NOx et les catalyseurs par réduction SCR

(en anglais : « sélective catalytic réduction »). Les pièges à NOx permettent de stocker les NOx en mélange pauvre, puis les réduisent en mélange riche, tandis que les catalyseurs par réduction SCR traitent en continu les NOx en envoyant en continu des réducteurs dans le catalyseur par réduction.

Dans les deux cas, le catalyseur 1 1 peut être empoisonné et ainsi perdre en efficacité de stockage ou de traitement des NOx. On détermine alors son efficacité afin de décider le déclenchement ou non d'une purge. Pour déterminer cette efficacité, on utilise un capteur à NOx 12 monté sur la conduite d' échappement 10, en aval du catalyseur

1 1 , et permettant de mesurer la quantité de NOx sortant du catalyseur 1 1. On détermine également la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur 1 1 , soit par un modèle soit par un capteur à NOx monté en amont du catalyseur 1 1. A partir de la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur 1 1 et de la quantité de NOx sortant du catalyseur 1 1 , l'unité de contrôle électronique 7 va déterminer l' état de fonctionnement du catalyseur 1 1 , et notamment son éventuel empoisonnement au soufre (si le catalyseur 1 1 est un piège à NOx) ou aux hydrocarbures (si le

catalyseur 1 1 est un catalyseur par réduction). On évite ainsi d'utiliser un modèle pour estimer la quantité de soufre ou d'hydrocarbures dans le catalyseur 1 1 , un tel modèle étant dépendant de grandeurs difficilement mesurables (qualité du carburant, qualité de l'huile, comportement du conducteur, ... ).

Pour déterminer l'état de fonctionnement du catalyseur 1 1 , l'unité 7 comprend un premier moyen 13 capable de calculer la valeur E d'une grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur 1 1 à partir de la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur 1 1 , et de la quantité de NOx sortant du catalyseur 1 1. Un deuxième moyen 14 permet alors, à partir de la valeur E de la grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur 1 1 calculée par le premier moyen 13 , de comparer cette valeur à un ou plusieurs seuils et de déclencher, en fonction du résultat de la comparaison, une procédure de purge du catalyseur 1 1 (par l' intermédiaire, par exemple, de

P injecteur de carburant 3 et/ou du dispositif à clapet 8) ou des moyens d' information 16.

Le mode de réalisation représenté sur la figure 1 ne comprend pas de capteur à NOx monté en amont du catalyseur 1 1 , et la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur 1 1 est déterminée à partir d'un troisième moyen 15 compris dans l'unité 7.

Le troisième moyen 15 peut utiliser par exemple un modèle pour calculer la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le catalyseur 1 1. Le modèle de calcul de la quantité de NOx entrant et/ou stockée peut ainsi être plus ou moins complexe selon qu' il tient ou non compte du vieillissement normal du catalyseur 1 1. En particulier, si le modèle du troisième moyen 15 est peu complexe et ne prend pas en compte le vieillissement du catalyseur 1 1 , le troisième moyen 15 peut alors comprendre des valeurs E t h mémorisées représentatives de l'évolution théorique de l' efficacité du catalyseur 1 1 en fonction du temps. Dans ce cas, le troisième moyen 15 est capable de calculer l' écart entre la valeur E de la grandeur représentative de l' efficacité du catalyseur 1 1 et la valeur E t h théorique de l' efficacité correspondante. Lorsque l' écart calculé devient supérieur à un seuil

défini, cela signifie que le modèle de calcul de la quantité de NOx entrant et/ou stockée n' est plus tout à fait juste et le troisième moyen 15 détermine à nouveau la quantité de NOx entrant et/ou stockée en tenant compte de l' écart calculé précédemment, de manière à tenir compte du vieillissement théorique du catalyseur 1 1.

Dans la suite de la description, nous considérerons que le catalyseur 1 1 est un piège à NOx, et donc que la dégradation de l' efficacité du catalyseur est due à un empoisonnement au soufre du piège à NOx. La figure 2 illustre un mode de mise en œuvre du procédé selon l' invention dans le cas du premier mode de réalisation. Le procédé débute par une étape 20 de détermination de la quantité QNO X I de NOx entrant et/ou stockée dans le piège à NOx 1 1. On considère dans la suite de la description que l' étape 20 est réalisée par le troisième moyen 15 (représenté sur la figure 1 ) à l'aide d'un modèle par exemple, et est transmise au premier moyen 13.

Dans une deuxième étape 21 , le premier moyen 13 reçoit également la mesure, faite par le capteur à NOx 12, de la quantité de NOx sortant du piège à NOx 1 1. Cette mesure peut être exprimée en moles et être directement utilisable par le premier moyen 13 , par exemple lorsque le capteur 12 mesure le débit massique de NOx en sortie du piège à NOx 1 1 et intègre cette mesure sur une durée prédéfinie.

La mesure du capteur 12 peut cependant aussi nécessiter un traitement par le premier moyen 13 pour être utilisable, par exemple lorsque le capteur 12 fournit au premier moyen 13 une mesure de la concentration en ppm (partie par million). Dans ce cas, le premier moyen 13 peut commencer par calculer le débit molaire D ec ha P (en moles par seconde) des gaz d' échappement sortant de la chambre de combustion 6 par la formule ( 1 ):

A,,. * N D ^ * N_

60000 * M 60000 * M [ 1 carb dans laquelle :

D air représente le débit massique (en grammes par tour) de l' air alimentant la chambre de combustion ; D car b représente le débit massique (en grammes par tour) du carburant alimentant la chambre de combustion ;

N représente la vitesse de rotation du moteur (en tours par minute) ; et

M air et M car b représentent respectivement les masses molaires (en grammes par mole) de l' air et du carburant.

En particulier, le premier moyen 13 peut utiliser les valeurs de commande du dispositif à clapet 8 et de l' injecteur de carburant 3 , fournies par l'unité de contrôle électronique 7, pour déterminer les débits D air et D car b. Pour la vitesse de rotation N, elle peut être mesurée de manière classique à l' aide par exemple d'un disque monté sur un vilebrequin et associé à un capteur de marque angulaire.

Le débit massique D N o x (en grammes par mole) de NOx sortant du piège à NOx 1 1 est alors obtenu par la formule (2) :

1 ^NOx ~ U echap 1V1 NOx ^mesurée 1 V K^) dans laquelle :

Cmesurée est la valeur (en ppm) de la concentration en NOx sortant du piège à NOx 1 1 , fournie par le capteur 12 ; et

MNO X est la masse molaire des oxydes d' azotes. En intégrant le débit massique D N o x sur une durée prédéfinie, on peut connaître alors la quantité QNO X2 de NOx sortant du catalyseur 1 1 durant cette durée.

Lorsque le premier moyen 13 connaît les quantités de NOx entrant et/ou stockée QNO X I et sortant QNO X2 du catalyseur 1 1 , il peut alors calculer la valeur E d'une grandeur représentative de l' efficacité du piège à NOx 1 1. Pour calculer cette valeur de manière fiable et robuste, le premier moyen 13 peut vérifier dans un premier temps la pertinence des valeurs reçues par le troisième moyen 15 et par le

capteur à NOx 12. Ainsi, dans une étape 22, le premier moyen 13 peut vérifier que la mesure de la quantité QNO X2 de NOx sortant du piège à NOx l i a été effectuée durant une durée d' intégration supérieure à une durée seuil TO prédéfinie, par exemple 30 secondes. Si la mesure des NOx sortant a été faite sur une durée inférieure ou égale à TO, alors le procédé reprend à l' étape 21 ; dans le cas contraire, la quantité QNO X2 de NOx sortant est considérée comme suffisamment fiable.

Puis, dans une étape 23 , le premier moyen 13 peut vérifier que la quantité de NOx entrant et/ou stockée, déterminée par le troisième moyen 15 , permet un calcul fiable et robuste de la grandeur représentative de l' efficacité du piège à NOx 1 1. Ainsi, le premier moyen 13 peut vérifier que la quantité de NOx sortant et/ou stockée QNO X I est supérieure à un seuil QO prédéfinie, par exemple 0,2 grammes. Si la quantité QNO X I est inférieure ou égale à QO, alors le procédé reprend à l'étape 20 ; dans le cas contraire, la quantité QNO X I de NOx entrant est considérée comme suffisante pour permettre un calcul fiable de la grandeur représentative de l' efficacité du piège.

Le premier moyen 13 calcule alors, dans une étape 24, la valeur E de la grandeur représentative de l' efficacité du piège à NOx 1 1 , par la formule (3) :

Une fois la valeur de la grandeur E calculée, et lorsque la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le piège à NOx l i a été déterminée par le troisième moyen 15 , il est possible de modifier le modèle de calcul de QNO X I du troisième moyen 15 afin d' obtenir une meilleure précision sur la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans la piège à NOx 1 1. En particulier, le modèle de calcul de QNO X I peut être peu complexe et être corrigé dans un second temps selon le procédé suivant. Dans une étape 25 , le troisième moyen 15 calcule par exemple l' écart F entre la valeur E de l' efficacité calculée par le premier moyen 13 et une des valeurs E t h mémorisées représentant l' évolution

théorique de l' efficacité en fonction du temps. Les valeurs E t h peuvent être déterminées par exemple sur un banc d' essai ou être fournies par le fournisseur du piège à NOx 1 1. L ' écart F peut être calculé selon la formule (4) suivante :

Dans une étape 26, le troisième moyen 15 compare l' écart F à un seuil FO prédéfini, par exemple 20%. Lorsque l' écart F est supérieur au seuil FO, on peut estimer que le modèle de calcul de QNO X I déterminant la quantité de NOx entrant et/ou stockée dans le piège à NOx 1 1 n' est pas suffisamment précis. Plus particulièrement, l' écart peut être dû au vieillissement naturel du piège à NOx 1 1 , qui peut ne pas être pris en compte par le modèle de calcul de QNO X I et qui peut, sans correction, faire croire à un empoisonnement du piège à NOx 1 1 et entraîner une purge du soufre inutile. Pour éviter cela, le modèle du troisième moyen 15 est modifié ou corrigé, de manière à prendre en compte ce vieillissement naturel du piège à NOx 1 1. En particulier, le troisième moyen 15 recalcule, durant l'étape 27, la quantité QNO X I en tenant compte de l' écart F, afin que la quantité QNO X I ainsi recalculée prenne en compte le vieillissement naturel du piège à NOx 1 1. Dans le même temps, lors d'une étape 28, un compteur A est incrémenté de 1. Le compteur A permet de savoir combien de corrections successives du modèle de calcul de la quantité QNO X I ont été effectuées, et, lors d'une étape 29, le troisième moyen 15 compare la valeur du compteur A à un seuil AO, par exemple 5 , afin de déterminer si la dérive de l' efficacité calculée par le troisième moyen 15 par rapport aux valeurs mémorisées E t h est effectivement due au vieillissement au piège à NOx 1 1 , ou bien est due à un empoisonnement au soufre du piège à NOx 1 1.

Ainsi, en-dessous du seuil prédéfini AO, on considère que les corrections apportées au modèle de calcul de la quantité QNOXI , permettent de prendre en compte le vieillissement naturel du piège à

NOx 1 1 , et le procédé recommence à l 'étape 21 en considérant, cette fois-ci, la valeur recalculée QNOXI -

Au contraire, si le nombre de corrections successives dépasse le seuil prédéfini AO, alors on peut estimer que l' écart F entre l' efficacité calculée E et l' efficacité mémorisée E t h n' est pas dû au modèle de calcul de QNO X I mais est dû à un empoisonnement au soufre du piège à NOx 1 1. Dans ce cas, la valeur E est alors traitée par le deuxième moyen 14 pour déterminer l' action à réaliser, comme cela est décrit plus bas. Lorsque, lors de l'étape 26, l'écart F est inférieur au seuil FO, alors le modèle de calcul de QNO X I est considéré comme correct. Le compteur A est alors remis à zéro dans une étape 30, et la valeur E de l' efficacité est traitée par le deuxième moyen 14 pour déterminer l' action à réaliser. Le deuxième moyen 14 reçoit la valeur E et la compare, dans une étape 3 1 , à un premier seuil S l et à un deuxième seuil S2 inférieur au premier seuil S l , par exemple 55% et 40% respectivement. Lorsque la valeur E est inférieure au premier seuil S l et supérieure au deuxième seuil S2, alors la perte d' efficacité du piège à NOx 1 1 est considérée comme conséquente. On compare alors, dans une étape 32, la distance parcourue G par le véhicule depuis la dernière purge au soufre à un seuil prédéfini GO, par exemple 1000 km, afin de déterminer si la perte d' efficacité du piège à NOx l i a pour origine un empoisonnement au soufre ou est la conséquence du vieillissement du piège à NOx 1 1.

Si la distance G est supérieure au seuil GO, alors la perte d' efficacité est due à un empoisonnement au soufre et le deuxième moyen 14 déclenche, dans une étape 33 , une procédure de purge du soufre, puis l' arrêt du procédé ou le retour à l' étape 20, dans un étape 34. En particulier, la procédure de purge du soufre peut par exemple être déclenchée par le deuxième moyen 14 à partir des valeurs de consigne de l' injecteur 3 et du dispositif à clapet 8 qui contrôlent la quantité d'air et de carburant alimentant la chambre de combustion 6. On peut alors augmenter la température des gaz d' échappement et/ou

faire varier la richesse des gaz d' échappement avant leur entrée dans le piège à NOx.

Si la distance G est inférieure au seuil GO, alors la perte d' efficacité est due au vieillissement au piège à NOx 1 1. Dans ce cas, une purge du soufre ne permettrait pas de retrouver une efficacité suffisante, et pourrait même accélérer le vieillissement du piège. En effet, si la distance G est inférieure au seuil GO, on considère que la dernière purge au soufre a eu lieu suffisamment récemment pour que la perte d' efficacité du piège à NOx ne soit pas due à un empoisonnement au soufre. Le deuxième moyen 14 déclenche alors, dans une étape 35 , des moyens d'information 16.

Lorsque, à l' étape 31 , la valeur E de l' efficacité n' est pas comprise entre les seuils S l et S2, le deuxième moyen 14 compare la valeur E à un troisième seuil prédéfini S3 inférieur ou égal au deuxième seuil S2, dans une étape 36. Par exemple, le troisième seuil

S3 peut être égal à 30%. Si la valeur E est inférieure au troisième seuil S3 , alors on estime que même une procédure de purge en soufre du piège à NOx 1 1 ne permettra pas de récupérer suffisamment d' efficacité à long terme. En particulier, lorsque l'empoisonnement au soufre est trop important, il peut alors devenir irréversible. Le deuxième moyen 14 déclenche alors les moyens d' information 16 pendant l'étape 35. Si la valeur E de l'efficacité est supérieure au troisième seuil S3 , le deuxième moyen 14 déclenche l'arrêt du procédé ou le retour à l'étape 20, dans l' étape 34. Selon un autre mode de réalisation et de mise en œuvre, le système peut comprendre un deuxième capteur à NOx analogue au capteur 12 et monté en amont du catalyseur 1 1. Dans ce cas, la quantité QNO X I entrant dans le catalyseur 1 1 est déterminée de manière analogue à la quantité QNO X2 sortant du catalyseur 1 1 , et le troisième moyen 15 peut être supprimé. Le procédé est mis en œuvre de manière analogue, sauf que les étapes de corrections du modèle de calcul de QNO X I (étapes 25 à 30) ne sont plus mises en œuvre.

Ainsi, le système et le procédé selon l' invention permettent, grâce à un capteur à NOx monté en aval du catalyseur, de gérer les

purges en soufre ou en hydrocarbures du catalyseur. Cette gestion est plus précise qu'un modèle de chargement en soufre ou en hydrocarbures, car le capteur à NOx permet de mesurer réellement le traitement des NOx tandis qu'un modèle de chargement estimerait une quantité de soufre ou d'hydrocarbure dépendante de nombreux paramètres. En particulier, le procédé permet, notamment à partir des mesures du capteur, de déterminer l'empoisonnement et le vieillissement du catalyseur.

La gestion des purges permet également de ne pas déclencher inutilement des purges, par exemple lorsque la diminution de l' efficacité du catalyseur est due au vieillissement naturel. On évite ainsi une dégradation supplémentaire du catalyseur causée par les purges, et surtout des émissions supplémentaires, d'hydrocarbures et de monoxyde de carbone notamment, en sortie d' échappement. En outre, le procédé selon l' invention est réalisé de manière passive et n' entraîne pas de conséquence sur les émissions polluantes du système ou sur la dégradation du système. Le procédé peut alors être mis en œuvre fréquemment et la décision concernant l' action à déclencher peut alors être prise à partir de plusieurs résultats fournis selon le procédé, plutôt que sur un seul.