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Patent Searching and Data


Title:
MICROPARTICLES FOR PULMONARY ADMINISTRATION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2001/012160
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a biocompatible microparticle designed to be inhaled comprising at least an active principle and at least a layer coating said active particle which is the outer layer of said microparticle, said outer layer comprising at least a coating agent. The invention is characterised in that said microparticle has a mean diameter ranging between 1 $g(m)m and 30 $g(m)m, an apparent density ranging between 0.02 g/cm?3¿ and 0.8 g/cm?3¿ and it is obtainable by a method comprising essential steps which consist in bringing together a coating agent and an active principle and introducing a supercritical fluid, under agitation in a closed reactor.

Inventors:
RICHARD JOEL (FR)
DULIEU CLAIRE (FR)
LE MEURLAY DOMINIQUE (FR)
BENOIT JEAN-PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/FR2000/002282
Publication Date:
February 22, 2001
Filing Date:
August 09, 2000
Export Citation:
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Assignee:
MAINELAB (FR)
RICHARD JOEL (FR)
DULIEU CLAIRE (FR)
LE MEURLAY DOMINIQUE (FR)
BENOIT JEAN PIERRE (FR)
International Classes:
A61K9/16; A61K9/50; A61K31/137; A61K9/72; A61K31/565; A61K31/568; A61K31/573; A61K31/58; A61K31/711; A61K31/727; A61K38/00; A61K38/22; A61K38/23; A61K38/28; A61K39/00; A61K45/00; A61K47/14; A61K47/24; A61K47/34; A61K47/36; A61K47/42; A61M13/00; A61P5/22; A61P5/50; A61P11/00; A61P11/06; A61P11/08; B01J3/00; B01J13/08; (IPC1-7): A61K9/16; A61K9/50; A61K9/00
Domestic Patent References:
WO1998031346A11998-07-23
WO1996029998A11996-10-03
Foreign References:
FR2753639A11998-03-27
EP0706821A11996-04-17
Attorney, Agent or Firm:
Martin, Jean-jacques (rue de Chazelles Paris Cedex 17, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Microparticule biocompatible destinée à tre inhalée comprenant au moins un principe actif et au moins une couche enrobant ce principe actif qui est la couche externe de ladite microparticule, ladite couche externe contenant au moins un agent enrobant, caractérisée en ce que ladite microparticule possède un diamètre moyen compris entre 1 pm et 30 pm, une densité apparente comprise entre 0,02 g/cm3 et 0,8 g/cm3 et qu'elle est susceptible d'tre obtenue selon un procédé comprenant les étapes essentielles qui sont la mise en présence d'un agent enrobant avec un principe actif et l'introduction d'un fluide supercritique, sous agitation dans un réacteur fermé.
2. Microparticules selon la revendication 1, caractérisées en ce qu'elles possèdent un diamètre moyen compris entre 1 pm et 15 um, et de manière encore plus préférée entre 2 um et 10 pm, une densité apparente comprise entre 0,05 g/cm3 et 0,4 g/cm3, et en ce que le rapport massique principe actif/agent enrobant de cette particule est compris entre 95/5 et 5/95.
3. Microparticule selon la revendication 1 ou 2 susceptible d'tre obtenue par un procédé comprenant les étapes suivantes : mettre en suspension un principe actif dans une solution d'au moins un agent enrobant sensiblement polaire dans un solvant organique, ledit principe actif étant insoluble dans le solvant organique, ledit agent enrobant sensiblement polaire étant insoluble dans un fluide à l'état supercritique, ledit solvant organique étant soluble dans un fluide à l'état supercritique, mettre en contact la suspension avec un fluide à l'état supercritique, de façon à désolvater de façon contrôlée l'agent enrobant sensiblement polaire et assurer sa coacervation, extraire substantiellement le solvant au moyen d'un fluide à l'état supercritique et évacuer le mélange fluide SC/solvant, récupérer les microparticules.
4. Microparticule selon la revendication 1 ou 2, susceptible d'tre obtenue par un procédé qui consiste à mettre un principe actif en suspension dans un fluide supercritique contenant au moins un agent enrobant dissous dans celuici puis à assurer la coacervation des particules, par modification physicochimique du milieu.
5. Microparticule selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'agent enrobant est choisi dans le groupe formé par les (co) polymères biodégradables des acides ahydroxycarboxyliques, notamment les homopolymères et copolymères des acides lactiques et glycoliques, et plus particulièrement les PLA (PolyLlactide) et les PLGA (PolyLacticcoGlycolicAcid), les polymèresblocs amphiphiles de type polyacide lactiquepolyoxyde d'éthylène, les polymères biocompatibles de type polyéthylène glycol, polyoxyde d'éthylène, les polyanhydrides, les poly (ortho esters), les polyscaprolactones et leurs dérivés, les poly (ßhydroxybutyrate), poly (hydroxyvalérate) et les copolymères poly (ihydroxybutyratehydroxyvalérate), le polyacide malique, les polyphosphazènes, les copolymèresblocs de type polyoxyde d'éthylènepolyoxyde de propylène, les poly (acides aminés), les polysaccharides, les phospholipides comme les phosphatidyl glycérols, les diphosphatidyl glycérols à chaînes d'acides gras de C12 à C18 (DLPG, DMPG, DPPG, DSPG), les phosphatidylcholines, les diphosphatidylcholines à chaînes d'acides gras de C12 à C18 (DLPC, DMPC, DPPC, DSPC), les diphosphatidyl éthanolamines à chaînes d'acides gras de C12 à C18 (DLPE, DMPE, DPPE, DSPE), les diphosphatidyl sérines à chaines de C12 à C18 (DLPS, DMPS, DPPS, DSPS), et les mélanges qui contiendraient les phospholipides cités, les esters d'acides gras tels que les stéarates de glycéryle, le laurate de glycéryle, le palmitate de cétyle, ou les mélanges qui contiendraient ces composés, les mélanges qui contiendraient les composés cités cidessus.
6. Microparticule selon la revendication 4, caractérisée en ce que l'agent enrobant est choisi dans le groupe formé par les phospholipides comme les phosphatidyl glycérols, les diphosphatidyl glycérols à chaînes d'acides gras de C12 à C18 (DLPG, DMPG, DPPG, DSPG), les phosphatidylcholines, les diphosphatidylcholines à chaînes d'acides gras de C12 à C18 (DLPC, DMPC, DPPC, DSPC), les diphosphatidyl éthanolamines à chaînes d'acides gras de C12 à C18 (DLPE, DMPE, DPPE, DSPE), les diphosphatidyl serines à chaînes de C12 à C18 (DLPS, DMPS, DPPS, DSPS), et les mélanges qui contiendraient les phospholipides cités, les mono, di, triglycérides dont les chaînes d'acides gras vont de C4 à C22, et les mélanges les contenant, les mélanges de glycérides et d'esters de polyéthylène glycol, le cholestérol, les esters d'acides gras tels que les stéarates de glycéryle, le laurate de glycéryle, le palmitate de cétyle, les polymères biodégradables ou bioérodibles solubles dans un fluide supercritique, les mélanges qui contiendraient les composés cités cidessus.
7. Microparticule selon l'une des revendication 1 à 6, caractérisée en ce que le principe actif est choisi dans le groupe formé par les protéines et les peptides tels que l'insuline, la calcitonine, les analogues de l'hormone LHRH, les polysaccharides tels que t'héparine, les anti asthmatiques tels que le budésonide, le dipropionate de béclométasone et son métabolite actif le 17monopropionate de béclométasone, les hormones bétaestradiol, la testostérone, les bronchodilatateurs tels que t'atbutérot, les agents cytotoxiques, les corticoïdes, les antigènes, les fragments d'A. D. N.
8. Microparticule selon la revendication 2 caractérisée en ce que la microparticule est à libération immédiate et que le rapport massique principe actif/agent enrobant de cette particule est compris entre 95/5 et 80/20.
9. Procédé de préparation de microparticules destinées à tre inhalées et comprenant les étapes suivantes : mettre en suspension un principe actif dans une solution d'au moins un agent enrobant sensiblement polaire dans un solvant organique, ledit principe actif étant insoluble dans le solvant organique, ledit agent enrobant sensiblement polaire étant insoluble dans un fluide à l'état supercritique, ledit solvant organique étant soluble dans un fluide à l'état supercritique, mettre en contact la suspension avec un fluide à t'état supercritique, de façon à désolvater de façon contrôlée t'agent enrobant sensiblement polaire et assurer sa coacervation, extraire substantiellement le solvant au moyen d'un fluide a l'état supercritique et évacuer le mélange fluide supercritique/solvant, récupérer les microparticules.
10. Procédé de préparation de microparticules destinées à tre inhalées qui consiste à mettre, sous agitation dans un réacteur fermé, un principe actif en suspension dans un fluide supercritique contenant au moins un agent enrobant dissous dans celuici puis à assurer la coacervation des particules, par modification physicochimique du milieu.
Description:
« Microparticules pour administration pulmonaire » La présente invention concerne le domaine des microparticules destinées à tre administrées par la voie pulmonaire.

Une étude bibliographique a permis de mettre en évidence que de nombreuses recherches relatives à cette technologie ont été effectuées.

Des aérosols pour la libération d'agents thérapeutiques dans les voies respiratoires ont été décrits par exemple (Adjei, A. et Garren, J.

Pharm. Res., 7 : 565-569 (1990) ; et Zanen, P. et Lamm, J. W. J. Int. J.

Pharm., 114 : 111-115 (1995)). Les voies respiratoires comprennent les voies respiratoires supérieures qui incluent le larynx et l'oro-pharynx, et les voies respiratoires inférieures incluant la trachée qui se poursuit en bifurcations : les bronches et les bronchioles. Les bronchioles terminales se divisent ensuite en bronchioles respiratoires qui conduisent à la zone ultime du système respiratoire, les alvéoles pulmonaires encore nommées le poumon profond (Gonda, I. « Aerosols for delivery of therapeutic and diagnostic agents to the respiratory tract, » dans Critical Reviews in Therapeutic Drug Carrier Systems, 6 : 273-313 (1990)). Le poumon profond ou les alvéoles sont la cible principale des aérosols thérapeutiques par inhalation destinés à la voie systémique. Les aérosols destinés à tre inhalés ont déjà été utilisés pour le traitement de troubles pulmonaires locaux tel que I'asthme et la fibrose cystique (Anderson et al., Am. Rev. Respir. Dis., 140 : 1317-1324 (1989)). En outre, ils peuvent tre utilisés pour la libération systémique de peptides et de protéines (Patton et Platz, Advanced Drug Delivery Reviews, 8 : 179-196 (1992)). Cependant on rencontre un certain nombre de difficultés lorsque l'on veut appliquer la libération médicamenteuse par voie pulmonaire à la libération de macromolécules. Parmi ces difficultés, on compte la dénaturation de la protéine lors de la nébulisation, une perte significative du taux de médicaments inhalés dans l'oro-pharynx (qui excède souvent 80 %), un mauvais contrôle de la zone de déposition, une mauvaise reproductibilité

des résultats thérapeutiques due aux variations des modèles respiratoires, une absorption trop rapide des médicaments générant des effets toxiques locaux, et une phagocytose par les macrophages du poumon.

Le poumon humain peut éliminer ou dégrader rapidement les produits hydrolysables déposés sous forme d'aérosols, ce phénomène se déroule généralement sur une période comprise entre quelques minutes et quelques heures. Dans les voies pulmonaires supérieures, l'épithélium cilié contribue au phénomène de « mucociliary escalator » par lequel les particules sont entraînées depuis les voies pulmonaires jusqu'à la bouche (Pavia, D. « Lung Mucociliary Clearance, « in Aerosols and the Lung : Clinical and Experimental Aspects, Clarke, S. W. et Pavia, D., Eds., Butterworths, London, 1984. ; Anderson et al., Am. Rev. Respir. Dis., 140 : 1317-1324 (1989)). Dans le poumon profond les macrophages alvéolaires sont capables de phagocyter les particules aussitôt après leur déposition.

Les thérapies locales et systémiques par inhalation permettent généralement une libération contrôlée et relativement lente du principe actif (Gonda, I., « Physico-chemical principes in aerosol delivery, » in : Topics in Pharmaceutical Sciences 1991, D. J. A. Crommelin et K. K. Midha, Eds., Stuttgart : Medpharm Scientific Publishers, pp. 95-117 (1992)). La libération lente de l'aérosol thérapeutique peut prolonger le temps de séjour du médicament administré dans les voies pulmonaires ou dans les acini et diminuer le taux d'entrée des médicaments dans le flux sanguin.

Ainsi la tolérance du patient est augmentée par réduction de la fréquence des administrations (Langer, R., Science, 249 : 1527-1533 (1990) ; et Gonda, I. « Aerosols for delivery of therapeutic and diagnostic agents to the respiratory tract, » dans Critical Reviews in Therapeutic Drug Carrier Systems 6 : 273-313 (1990)).

Parmi les inconvénients que représentent les formulations de poudres sèches, on dénombre le fait que les poudres de particules ultra- fines présentent des propriétés d'écoulement et de nébulisation généralement mauvaises, conduisant à l'obtention de fractions d'aérosols

qui sont admises dans le système respiratoire de manière relativement lente, ces fractions de l'aérosol inhalé se déposent généralement dans la bouche et dans la gorge (Gonda, I., dans Topics in Pharmaceutical Sciences 1991, D. Crommelin et K. Midha, Editors, Stuttgart : Medpharm Scientific Publishers, 95-117 (1992)).

Le principal problème rencontré avec la plupart des aérosols est t'agrégation particulaire générée par les interactions inter-particules telles que les interactions hydrophobes, électrostatiques et capillaires. Une thérapie efficace par inhalation de poudre sèche pour la libération à la fois immédiate et soutenue d'agents thérapeutiques, à la fois au niveau local et systémique, nécessite l'utilisation d'une poudre présentant une agrégation minimale qui permet d'éviter ou au moins de suspendre les mécanismes de clairance naturelle du poumon jusqu'au moment où le principe actif est libéré.

II existe actuellement une demande d'aérosols pour inhalation améliorés destinés à la libération pulmonaire d'agents thérapeutiques. De mme il existe actuellement un besoin de supports de médicament qui sont capables de libérer le médicament en quantité efficace dans les voies pulmonaires ou dans les zones alvéolaires des poumons.

En outre, il existe aussi un besoin de supports de médicaments qui puissent tre utilisés en tant qu'aérosols pour inhalation qui soient biodégradables et qui permettent de libérer les médicaments de façon contrôlée dans les voies pulmonaires et la zone alvéolaire des poumons, de mme il existe une demande de particules pour la libération de médicament au niveau pulmonaire qui présentent des propriétés de nébulisation améliorées.

Ces recherches tendent à montrer qu'il est difficile de préparer des microparticules qui répondent aux critères que leur imposent leurs applications dans des conditions efficaces.

Afin de présenter une efficacité suffisante, ces microparticules ne doivent pas tre endommagées au cours de l'administration, lors de leur passage sous forme nébulisée. La biodisponibilité de ces microparticules

doit atteindre une valeur suffisamment elevée, or la biodisponibilité des microparticules de I'art antérieur n'excède généralement pas 50 %, à cause d'un faible taux de déposition des microparticules dans les régions pulmonaires alvéolaires.

En outre, afin de conserver leur efficacité lors d'une administration pulmonaire, les microparticules une fois déposées dans les alvéoles, doivent tre suffisamment stables dans la muqueuse de la surface de ces alvéoles.

Ainsi il peut s'avérer intéressant de préparer des microparticules à libération immédiate ou retardée, au niveau local ou systémique, cependant ces microparticules présentent généralement une couche externe dont t'épaisseur par rapport au diamètre de ladite particule n'est pas négligeable.

Les microparticules selon l'invention sont constituées d'un coeur contenant la matière active enrobée d'une couche d'agent enrobant déposée par la technique du fluide supercritique. Cette structure particulière les distingue des microparticules de l'art antérieur qui sont des microsphères matricielles obtenues par des techniques d'émulsion- évaporation de solvant, d'extraction de solvant par des phases aqueuses ou de nébulisation-séchage de solution organique.

Par conséquent, la présente invention concerne des microparticules biocompatibles destinées à tre inhalées comprenant au moins un principe actif et au moins une couche enrobant ce principe actif qui est la couche externe desdites microparticules, ladite couche externe contenant au moins un agent enrobant, lesdites microparticules possédant un diamètre moyen compris entre 1 pm et 30 um, une densité apparente comprise entre 0,02 g/cm3 et 0,8 g/cm3, et étant susceptibles d'tre obtenues selon un procédé comprenant les étapes essentielles qui sont la mise en présence d'un agent enrobant avec un principe actif et l'introduction d'un fluide supercritique, sous agitation dans un réacteur fermé.

Ces microparticules ne s'agglomèrent pas lorsqu'elles sont administrées, et peuvent éventuellement permettre une libération prolongée du principe actif. Les microparticules selon l'invention présentent une biodisponibilité supérieure à 60% et de préférence supérieure à 80% grâce à une amélioration du taux de déposition des particules dans les zones pulmonaires alvéolaires.

II a ainsi été mis en évidence que la mise en oeuvre d'un procédé de préparation de microparticules par une technique dite du fluide supercritique en utilisant, en tant qu'agent enrobant, des matériaux biocompatibles judicieusement choisis permet d'obtenir des microparticules de taille contrôlée et qui présentent un état de surface tel que lesdites microparticules ne s'agglomèrent pas et se déposent dans les zones pulmonaires alvéolaires.

Les microparticules biocompatibles destinées à l'inhalation selon l'invention possèdent une couche externe comprenant un agent enrobant qui empche l'agrégation de ces particules entre elles. Le taux de couverture de la surface des particules est au moins supérieur à 50 %, de préférence supérieur à 70 %, plus préférentiellement encore supérieur à 85 %. La qualité de cet enrobage est essentiellement due à la technique du fluide supercritique.

Ledit procédé comprend deux étapes essentielles qui sont la mise en présence d'un agent enrobant avec un principe actif et l'introduction d'un fluide supercritique afin d'assurer la coacervation de l'agent enrobant.

II ressort clairement de la suite de la description, que ces deux étapes ne sont pas obligatoirement effectuées dans l'ordre annoncé.

Le premier procédé de préparation des microparticules selon l'invention se distingue du second procédé par le fait que l'agent enrobant n'est à aucun moment en solution dans le fluide à t'état liquide ou supercritique.

En effet, une première mise en oeuvre du procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes :

-mettre en suspension un principe actif dans une solution d'au moins un agent enrobant sensiblement polaire dans un solvant organique, ledit principe actif étant insoluble dans le solvant organique, ledit agent enrobant sensiblement polaire étant insoluble dans un fluide à l'état supercritique, ledit solvant organique étant soluble dans un fluide à t'état supercritique, -mettre en contact la suspension avec un fluide à l'état supercritique, de façon à désolvater de façon contrôlée l'agent enrobant sensiblement polaire et assurer sa coacervation, -extraire substantiellement le solvant au moyen d'un fluide à t'état supercritique et évacuer le mélange fluide supercritique/solvant, -récupérer les microparticules.

Le fluide utilisé pour la mise en oeuvre de ce premier procédé est de préférence le C02 liquide ou à t'état supercritique.

Le solvant organique utilisé pour la mise en oeuvre de ce premier procédé est généralement choisi dans le groupe constitué par les cétones, les alcools et les esters.

La mise en contact du fluide supercritique avec la suspension de principe actif contenant t'agent enrobant en solution est effectuée par introduction du fluide supercritique dans un autoclave contenant déjà la suspension.

Lorsque le fluide supercritique employé est le C02 on peut utiliser du C02 sous forme liquide ou directement du C02 à t'état supercritique.

Selon une autre variante, on peut aussi mettre la suspension en contact avec du C02 liquide qui passera ensuite à t'état supercritique par augmentation de la pression et/ou de la température dans I'autoclave afin d'extraire le solvant.

Lorsque l'on choisit d'utiliser la variante C02 liquide, la température est choisie de préférence entre 20 et 30°C et la pression entre 80 et 150

105 Pa. Lorsque la variante C02 supercritique est utilisée, on choisit généralement la température entre 35 et 60°C, de préférence entre 35 et 50°C, et la pression entre 80 et 250 105 Pa, de préférence entre 100 et 220 105 Pa.

La masse de solvant organique introduite dans I'autoclave représente au moins 3 %, de préférence entre 3,5 % et 25 % de la masse du fluide supercritique ou liquide utilisé pour provoquer la désolvatation de l'agent enrobant. Les microparticules obtenues par la mise en oeuvre de ce premier procédé présentent une couche externe quasiment exempte de solvant, la quantité de solvant dans la couche externe est en effet inférieure à 500 ppm.

Les agents enrobants utilisables pour la mise en oeuvre de ce premier procédé sont plus particulièrement : -les (co) polymères biodégradables des acides a-hydroxycarboxyliques, notamment les homopolymères et copolymères des acides lactiques et glycoliques, et plus particulièrement les PLA (Poly-L-lactide) et les PLGA (Poly-Lactic-co-Glycolic-Acid), -les polymères-blocs amphiphiles de type polyacide lactique-polyoxyde d'éthylène, -les polymères biocompatibles de type polyéthylène glycol, polyoxyde d'éthylène, -les polyanhydrides, les poly (ortho esters), les poly-E-caprolactones et leurs dérivés, -les poly (ß-hydroxybutyrate), poly (hydroxyvalérate) et les copolymères poly (ß-hydroxybutyrate-hydroxyvalérate), -le polyacide malique, -les polyphosphazènes, -les copolymères-blocs de type polyoxyde d'éthylène-polyoxyde de propylène, -les poly (acides aminés), -les polysaccharides,

-les phospholipides comme les phosphatidyl glycérols, les diphosphatidyl glycérols à chaînes d'acides gras de C12 à C18 (DLPG, DMPG, DPPG, DSPG), les phosphatidylcholines, les diphosphatidylcholines à chaînes d'acides gras de C12 à C18 (DLPC, DMPC, DPPC, DSPC), les diphosphatidyl éthanolamines à chaînes d'acides gras de C12 à C18 (DLPE, DMPE, DPPE, DSPE), les diphosphatidyl serines à chaînes de C12 à C18 (DLPS, DMPS, DPPS, DSPS), et les mélanges qui contiendraient les phospholipides cités, -les esters d'acides gras tels que les stéarates de glycéryle, le laurate de glycéryle, le palmitate de cétyle, ou les mélanges qui contiendraient ces composés, -les mélanges qui contiendraient les composés cités ci-dessus.

La mise en oeuvre du deuxième procédé selon l'invention consiste à mettre un principe actif en suspension dans un fluide supercritique contenant au moins un agent enrobant dissous dans celui-ci puis à modifier les conditions de pression et/ou de température du milieu pour assurer la coacervation des particules, par précipitation de l'agent enrobant autour des particules de principe actif, c'est-à-dire assurer la coacervation des particules par modification physico-chimique du milieu.

Les agents enrobants utilisables pour la mise en oeuvre de ce deuxième procédé sont plus particulièrement : -les phospholipides comme les phosphatidyl glycérols, les diphosphatidyl glycérols à chaînes d'acides gras de C12 à C18 (DLPG, DMPG, DPPG, DSPG), les phosphatidylcholines, les diphosphatidylcholines à chaînes d'acides gras de C12 à C18 (DLPC, DMPC, DPPC, DSPC), les diphosphatidyl éthanolamines à chaînes d'acides gras de C12 à C18 (DLPE, DMPE, DPPE, DSPE), les diphosphatidyl serines à chaînes de C12 à C18 (DLPS, DMPS, DPPS, DSPS), et les mélanges qui contiendraient les phospholipides cités, -les mono, di, triglycérides dont les chaînes d'acides gras vont de C4 à C22, et les mélanges les contenant,

-les mélanges de glycérides et d'esters de polyéthylène glycol, -le cholestérol, -les esters d'acides gras tels que les stéarates de glycéryle, le laurate de glycéryle, le palmitate de cétyle, -les mélanges qui contiendraient les composés cités ci-dessus.

Les polymères biodégradables ou bioérodibles solubles dans un fluide supercritique peuvent également tre utilisés dans ce second procédé.

La coacervation (ou agrégation) d'un agent enrobant est provoquée par modification physico-chimique d'un milieu contenant une substance active en suspension dans une solution d'agent enrobant dans un solvant, ledit solvant étant un fluide supercritique.

Le fluide supercritique préférentiellement utilisé est le C02 supercritique (C02SC), les conditions de fonctionnement initiales typiques de ce deuxième procédé seront d'environ 31 à 80°C et les pressions de 75 à 250 105 Pa, bien que l'on puisse utiliser des valeurs plus élevées de l'un ou !'autre des deux paramètres ou les deux, à condition bien sûr que les valeurs plus élevées n'aient aucun effet nuisible ou de dégradation sur le principe actif en cours de revtement, ni sur les agents enrobants.

Par ailleurs, on peut aussi choisir d'autres fluides utilisés couramment en tant que fluides supercritiques. On citera notamment l'éthane, qui devient supercritique au-delà de 32°C et 48 105 Pa, le dioxyde d'azote dont le point critique est de 36°C et 72 105 Pa, le propane dont le point critique est de 96°C et 42 105 Pa, le trifluorométhane dont le point critique est de 26°C et 47 105 Pa, et le chlorotrifluorométhane dont le point critique est de 29°C et 39 105 Pa.

Ce deuxième procédé implique la mise en suspension, dans un autoclave fermé et agité, d'un principe actif non soluble dans le fluide supercritique, ledit fluide supercritique contenant un agent enrobant qui se trouve à t'état de soluté.

La pression et/ou la température sont ensuite modifiées de manière à diminuer la solubilité de t'agent enrobant dans le fluide. Ainsi I'affinité de t'agent enrobant pour le principe actif s'accroît de façon telle que cet enrobant s'adsorbe autour du principe actif. Une fois cet agent enrobant déposé sur le principe actif, I'autoclave est dépressurisé et les microparticules sont récupérées.

Pour mettre en oeuvre ce deuxième procédé, on place le principe actif à revtir et le ou les agent (s) enrobant (s) dans un autoclave équipé d'un agitateur, puis on pressurise le système en introduisant dans I'autoclave un fluide amené dans des conditions supercritiques. Puis, on modifie la température et/ou la pression à l'intérieur de I'autoclave d'une manière contrôlée et régulée de sorte à réduire progressivement la solubilité du ou des agents enrobants. Lorsque la solubilité de ce ou ces agents enrobants dans le fluide supercritique diminue, il (s) précipite (nt) et I'affinité de ces agents pour la surface du principe actif conduit à leur adsorption sur cette surface. Une variante de ce procédé consiste à placer I'agent enrobant dans I'autoclave avant d'y introduire le principe actif ou encore en y introduisant simultanément le principe actif et un fluide susceptible de passer à t'état supercritique. La pressurisation de I'autoclave pour produire un état de fluide supercritique provoquera alors la dissolution de t'agent enrobant dans ledit fluide supercritique.

Selon une autre variante du procédé, le principe actif est placé dans un autoclave équipé d'un agitateur, t'agent enrobant est placé dans un second autoclave équipé d'un agitateur dans lequel est introduit le fluide susceptible de passer à t'état supercritique. L'agent enrobant est amené à t'état de soluté par augmentation de la température et de la pression, puis est transféré dans I'autoclave où se trouve le principe actif.

On assure ainsi le dépôt de t'agent enrobant de façon telle que cet agent épouse la surface du principe actif.

Le principe actif peut se présenter sous la forme d'un liquide qui peut ainsi former une émulsion dans le fluide supercritique, de particules solides préformées, et notamment de microparticules éventuellement déjà

enrobées par exemple avec des mono-ou disaccharides. Les vitesses d'agitation peuvent varier entre 150 et 700 tours/min pour les particules solides et entre 600 et 1000 tours/min lorsque le principe actif est un liquide.

Une telle agitation assure la mise en suspension du principe actif dans le fluide supercritique lorsque celui-ci est introduit. Les conditions supercritiques sont assurées par une modification de la température et/ou de la pression à l'intérieur de I'autoclave. Ainsi, lorsque le fluide supercritique est le CO2, la température de I'autoclave est comprise entre 35 et 80°C, de préférence entre 35 et 50°C, et la pression est comprise entre 100 et 250 105 Pa, et de préférence entre 180 et 220 105 Pa.

Lorsque le fluide supercritique est t'éthane, la température de I'autoclave est comprise entre 35 et 80°C, de préférence entre 35 et 50°C, et la pression est comprise entre 50 et 200 105 Pa, et de préférence entre 50 et 150 105 Pa.

Lorsque le fluide est le propane, la température de I'autoclave est comprise entre 45 et 80°C, de préférence entre 55 et 65°C, et la pression est comprise entre 40 et 150 105 Pa.

L'agent enrobant est introduit dans I'autoclave en mme temps que le fluide supercritique ou bien avant l'introduction dans I'autoclave du fluide supercritique. En tous les cas pour assurer une bonne solubilisation de l'agent enrobant dans le fluide supercritique, on maintient le système à l'équilibre sous agitation, on établit la concentration adéquate en principe actif et en agent enrobant en fonction des microparticules voulues et on laisse cet équilibre sous agitation pendant une heure. On module ensuite la température et la pression à une vitesse suffisamment lente pour transférer complètement le ou les agents enrobants du fluide supercritique à la surface du principe actif et on dépressurise le système pour isoler les microparticules que l'on retire de I'autoclave.

Les microparticules selon la présente invention présentent un diamètre compris entre 1 um et 30 pm, de préférence compris entre 1 um et 15 pm, et de manière encore plus préférée entre 2 um et 10 pm et une

densité apparente comprise entre 0,02 g/cm3 et 0,8 g/cm3 et de préférence comprise entre 0,05 g/cm3 et 0,4 g/cm3.

Le rapport massique principe actif/agent enrobant de ces microparticules est de préférence compris entre 95/5 et 5/95.

Dans le cas de microparticules à libération contrôlée, la quantité de principe actif est faible par rapport à l'agent enrobant, le rapport massique principe actif/agent enrobant est alors compris entre 5/95 et 20/80, au contraire dans le cas où l'enrobage est destiné à stabiliser la particule, notamment lorsque la microparticule est à libération immédiate, le rapport massique principe actif/agent enrobant est généralement compris entre 95/5 et 70/30 et de préférence entre 95/5 et 80/20.

Les agents enrobants des microparticules selon l'invention appartiennent avantageusement aux familles suivantes : -les (co) polymères biodégradables des acides a-hydroxycarboxyliques, notamment les homopolymères et copolymères des acides lactiques et glycoliques, et plus particulièrement les PLA (Poly-L-lactide) et les PLGA (Poly-Lactic-co-Glycolic-Acid), -les mono, di, triglycérides dont les chaînes d'acides gras vont de C4 à C22, et les mélanges les contenant, -les mélanges de glycérides et d'esters de polyéthylène glycol, -le cholestérol, -les polymères-blocs amphiphiles de type polyacide lactique-polyoxyde d'éthylène, -les polymères biocompatibles de type polyéthylène glycol, polyoxyde d'éthylène, -les polyanhydrides, les poly (ortho esters), les poly-s-caprolactones et leurs dérivés, -les poly (ß-hydroxybutyrate), poly (hydroxyvalérate) et les copolymères poly (ß-hydroxybutyrate-hydroxyvalérate), -le polyacide malique, -les polyphosphazènes,

-les copolymères-blocs de type polyoxyde d'éthylène-polyoxyde de propylène, -les poly (acides aminés), -les polysaccharides, -les phospholipides comme les phosphatidyl glycérols, les diphosphatidyl glycérols à chaînes d'acides gras de C12 à C18 (DLPG, DMPG, DPPG, DSPG), les phosphatidylcholines, les diphosphatidylcholines à chaînes d'acides gras de C12 à C18 (DLPC, DMPC, DPPC, DSPC), les disphosphatidyl étanolamines à chaînes d'acides gras de C12 à C18 (DLPE, DMPE, DPPE, DSPE), les diphosphatidyl serines à chaînes de C12 à C18 (DLPS, DMPS, DPPS, DSPS), et les mélanges qui contiendraient les phospholipides cités, -les esters d'acides gras tels que les stéarates de glycéryle, le laurate glycéryle, le palmitate de cétyle, -les mélanges d'au moins deux composés choisis parmi les dérivés gras cités ci-dessus et tels qu'ils présentent des solubilités adaptées.

Selon l'agent enrobant, la solubilité dans les fluides supercritiques, et les conditions d'enrobage, on pourra ainsi mettre en oeuvre le premier ou le deuxième procédé décrits précédemment.

Ledit principe actif peut se présenter sous la forme d'un liquide, d'une poudre solide ou d'une particule solide poreuse inerte comprenant sur sa surface un principe actif.

Les principes actifs utilisés sont choisis parmi des composés thérapeutiques et prophylactiques très variés. Ils sont plus particulièrement choisis parmi les protéines et les peptides tels que l'insuline, la calcitonine, les analogues de l'hormone LH-RH, les polysaccharides tels que t'héparine, les anti-asthmatiques tels que le budésonide, le dipropionate de béclométasone et son métabolite actif le 17-monopropionate de béclométasone, les hormones béta-estradiol, la testostérone, les bronchodilatateurs tels que t'atbutérot, les agents cytotoxiques, les corticoïdes, les antigènes, les fragments d'A. D. N.

La figure 1 est une photographie en microscopie électronique d'une microparticule obtenue selon t'exempte 2.

La figure 2 est une photographie en microscopie électronique de microparticules obtenues selon t'exempte 3.

Les exemples qui suivent illustrent l'invention sans en limiter la portée.

Exemple 1 Cet exemple illustre le premier procédé de mise en oeuvre de l'invention.

On solubilise 80 mg de PLGA dans 80 ml d'acétate d'éthyle. On met 400 mg d'insuline micronisée en suspension dans la solution ainsi obtenue à 250 tours/min et on place la suspension dans un autoclave de capacité 1,0 I. Dans un premier temps on augmente la pression à 100 105 Pa en introduisant le C02 liquide tout en restant à température constante de 28°C.

Le C02 à t'état liquide se mélange avec la suspension permettant ainsi de mouiller l'insuline, et permettant aussi d'assurer la précipitation progressive de l'agent enrobant.

On fait passer le C02 à t'état supercritique en augmentant progressivement la pression jusqu'à 150 105 Pa. On maintient conjointement la température à 40°C. Ainsi on extrait t'acétate d'éthyle. On maintient ces conditions pendant 15 minutes, puis on évacue le mélange C02/acétate d'éthyle en décompressant jusqu'à 75 105 Pa dans un séparateur en maintenant la température à une valeur supérieure à 35°C.

L'acétate d'éthyle est récupéré dans ce séparateur et le C02 retourne dans un réservoir.

On récupère t'acétate d'éthyle et on réitère les cycles successifs d'introduction du C02 liquide, de passage à t'état supercritique et d'évacuation du C02 + acétate d'éthyle jusqu'à élimination complète de t'acétate d'éthyle.

La décompression se fait obligatoirement par la phase gazeuse afin de ne pas reconcentrer d'agent enrobant dans t'acétate d'éthyle restant.

Après la phase de décompression on peut répéter l'opération plusieurs fois en réintroduisant du C02 afin de retrouver une pression de 150 105 Pa et une température de 40°C. Finalement on dépressurise et on extrait le mélange C02 + solvant puis on réintroduit du C02 frais que l'on porte à l'état supercritique afin d'extraire complètement le solvant. La température dans ce cas est généralement comprise entre 35 et 45°C et la pression entre 180 et 220 105 Pa.

On obtient ainsi 250 mg de microparticules non agrégées de taille moyenne de 3 um et comprenant 80 à 90 % en poids d'insuline, qui présentent des propriétés de nébulisation améliorées.

Exemple 2 Cet exemple illustre le deuxième procédé de mise en oeuvre de l'invention.

Dans un autoclave pressurisable et agité de 0,3 I muni d'un insert poreux, on place 150 mg d'albumine de sérum bovin (BSA) préparée par atomisation, et 600 mg de Gétucire 50/02 sous forme de copeaux.

Du C02 est introduit dans I'autoclave, jusqu'à une pression de 95 105 Pa pour une température de 25°C. Le C02 est alors à t'état liquide.

L'agitation est enclenchée, et fixée à 460 tours/min. Puis I'autoclave est chauffé jusqu'à 50°C. La pression est alors de 220 105 Pa ; le C02 est à t'état supercritique et sa densité est de 0,805 g/cm3.

On laisse le système s'équilibrer pendant une heure. On diminue ensuite la température de I'autoclave à 19°C pendant une durée de 38 minutes en partant de 50°C. La phase en suspension dans le C02 supercritique se transforme ainsi en un mélange de C02 liquide et gazeux, les particules de principe actif étant en suspension dans le C02 liquide. En

dépressurisant ensuite jusqu'à la pression atmosphérique on obtient des microparticules de BSA revtues de Gétucire 50/02.

On obtient ainsi 250 mg de particules non agrégées de BSA de diamètre moyen égal à 10 pm enrobées d'une couche de Géluciree 50/02, dont le rapport massique principe actif/agent enrobant est d'environ 30/70.

Ces microparticules présentent des propriétés de nébulisation améliorées.

Exemple 3 Cet exemple illustre le deuxième procédé de mise en oeuvre de l'invention.

Dans un autoclave pressurisable et agité de 1 I, on place 300 mg d'ovalbumine (OVA) préparée par atomisation, et 300 mg de Géluciree 50/13 sous forme de copeaux.

Du C02 est introduit dans 1'autoclave, jusqu'à une pression de 109 105 Pa pour une température de 23°C. Le C02 est alors à l'état liquide.

L'agitation est enclenchée, et fixée à 340 tours/min. Puis I'autoclave est chauffé jusqu'à 35°C. La pression est alors de 180 105 Pa, le C02 est à t'état supercritique.

On laisse le système s'équilibrer pendant une heure. On diminue ensuite la température de I'autoclave à 16°C pendant une durée de 43 minutes en partant de 35°C. La phase en suspension dans le C02 supercritique se transforme ainsi en un mélange de C02 liquide et gazeux.

En dépressurisant ensuite jusqu'à la pression atmosphérique on obtient des microparticules d'OVA revtues de Géluciree 50/13.

On obtient ainsi 300 mg de particules non agrégées d'OVA de diamètre moyen égal à 9 um enrobées d'une couche de Géluciree 50/13, qui présentent des propriétés de nébulisation améliorées.

Exemple 4 Cet exemple illustre le deuxième procédé de mise en oeuvre de l'invention.

Dans un autoclave pressurisable de 0,31 muni d'un insert poreux, on place 300 mg de dipropionate de béclométhasone sous forme de poudre libre préparée par atomisation, et 50 mg de Dilauroyl Phosphatidyl Glycérol (DLPG).

Du CO2 est introduit dans I'autoclave, jusqu'à une pression de 98 105 Pa pour une température de 23°C. Le C02 est a ! ors à !'état liquide.

L'agitation est enclenchée, à 460 tours/min. Puis I'autoclave est chauffé jusqu'à 60°C. La pression est alors de 300 105 Pa, le C02 est à l'état supercritique et sa densité est de 0,830 g/cm3.

On laisse le système s'équilibrer pendant une heure. On diminue ensuite la température de I'autoclave à 20°C pendant une durée de 65 minutes. La phase en suspension dans le C02 supercritique se transforme ainsi en un mélange de C02 liquide et gazeux, les particules de principe actif étant en suspension dans le C02 liquide. En dépressurisant ensuite jusqu'à la pression atmosphérique on obtient des microparticules de dipropionate de béclométhasone revtues de DLPG.

On obtient ainsi 200 mg de particules non agrégées de dipropionate de béclométhasone de diamètre égal à 5 pm enrobées d'une couche de DLPG, dont le rapport massique principe actif/agent enrobant est d'environ 90/10. Ces microparticules présentent des propriétés de nébulisation améliorées.