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Title:
NEW ANTIBODY TARGETING THE VP-1 PROTEIN, FRAGMENTS THEREOF, AND USES OF SAME FOR DETECTING INFECTION WITH THE BK POLYOMAVIRUS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/245113
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a new antibody targeting the VP-1 protein, fragments thereof, and uses of same for detecting infection with the BK polyomavirus.

Inventors:
TOUZE ANTOINE (FR)
GABORIAUD PAULINE (FR)
BROCHOT ETIENNE (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/065213
Publication Date:
December 10, 2020
Filing Date:
June 02, 2020
Export Citation:
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Assignee:
UNIV TOURS (FR)
UNIV PICARDIE (FR)
CENTRE HOSPITALIER UNIV AMIENS PICARDIE (FR)
International Classes:
C07K16/08; A61P31/20
Other References:
RANDHAWA PARMJEET ET AL: "Identification of species-specific and cross-reactive epitopes in human polyomavirus capsids using monoclonal antibodies", JOURNAL OF GENERAL VIROLOGY, SOCIETY FOR GENERAL MICROBIOLOGY, SPENCERS WOOD, GB, vol. 90, no. Part 3, 1 March 2009 (2009-03-01), pages 634 - 639, XP002692861, ISSN: 0022-1317, DOI: 10.1099/VIR.0.008391-0
R. P. VISCIDI ET AL: "Serological Cross-Reactivities between Antibodies to Simian Virus 40, BK Virus, and JC Virus Assessed by Virus-Like-Particle-Based Enzyme Immunoassays", CLINICAL AND VACCINE IMMUNOLOGY, vol. 10, no. 2, 1 March 2003 (2003-03-01), pages 278 - 285, XP055162298, ISSN: 1556-6811, DOI: 10.1128/CDLI.10.2.278-285.2003
DIANA V. PASTRANA ET AL: "Neutralization Serotyping of BK Polyomavirus Infection in Kidney Transplant Recipients", PLOS PATHOGENS, vol. 8, no. 4, 1 January 2012 (2012-01-01), pages e1002650, XP055038943, ISSN: 1553-7366, DOI: 10.1371/journal.ppat.1002650
PIOTR KARDAS ET AL: "Optimizing JC and BK polyomavirus IgG testing for seroepidemiology and patient counseling", JOURNAL OF CLINICAL VIROLOGY, vol. 71, 1 October 2015 (2015-10-01), NL, pages 28 - 33, XP055376469, ISSN: 1386-6532, DOI: 10.1016/j.jcv.2015.07.305
S. ZHONG ET AL: "Distribution patterns of BK polyomavirus (BKV) subtypes and subgroups in American, European and Asian populations suggest co-migration of BKV and the human race", JOURNAL OF GENERAL VIROLOGY., vol. 90, no. 1, 1 January 2009 (2009-01-01), GB, pages 144 - 152, XP055491281, ISSN: 0022-1317, DOI: 10.1099/vir.0.83611-0
CARTER J J ET AL: "Lack of serologic evidence for prevalent simian virus 40 infection in humans", JNCI CANCER SPECTRUM, OXFORD UNIVERSITY PRESS, OXFORD, GB, vol. 95, no. 20, 15 October 2003 (2003-10-15), pages 1522 - 1530, XP002564467, ISSN: 1475-4029, DOI: 10.1093/JNCI/DJG074
GARDNER ET AL., LANCET, vol. 1, 1971, pages 1253 - 1527
CAMPANELLA, J. J.BITINCKA, L.SMALLEY, J.: "MatGAT: an application that generates similarity/identity matrices using protein or DNA sequences", BMC BIOINFORMATICS, vol. 4, 2003, pages 29, XP021000435, DOI: 10.1186/1471-2105-4-29
G. PROD'HOM ET AL., REV MED SUISSE, vol. 4, 2008, pages 908 - 13
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PASTRANA, D. V.BRENNAN, D. C.ÇUBURU, N.STORCH, G. A.VISCIDI, R. P.RANDHAWA, P. S.BUCK, C. B.: "Neutralization Serotyping of BK Polyomavirus Infection in Kidney Transplant Recipients", PLOS PATHOGENS, vol. 8, no. 4, 2012, pages e1002650, XP055038943, DOI: 10.1371/journal.ppat.1002650
Attorney, Agent or Firm:
GROSSET-FOURNIER, Chantal et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Anticorps monoclonal dirigé contre la protéine VP-1 de la capside du virus BK, ladite protéine virale VP-1 étant représentée par une séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4,

ledit anticorps monoclonal étant capable de reconnaître au moins tous les sérotypes la, Ib2, II, III et IV de ladite protéine VP-1 dudit virus BK,

ledit anticorps monoclonal n’étant pas capable de reconnaître le virus JC ;

en particulier lesdits sérotypes étant respectivement représentés par les séquences SEQ ID NOs : 2, 4, 6, 8 et 10 ou celles ayant au moins 90% d’identité avec lesdites séquences SEQ ID NOs : 2, 4, 6, 8 et 10, et

en particulier ledit anticorps monoclonal n’étant pas neutralisant.

2. Anticorps monoclonal selon la revendication 1 comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDRl

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 12 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 42 ;

- un CDR2

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 14 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 44 ; et

- un CDR3

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 16 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 46 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 58 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 70 ;

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDRl

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 22 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 32 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 50 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 62 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 74 ;

- un CDR2

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 24 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 34 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 52 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 64 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 76 ; et

- un CDR3

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 26 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 36 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 54 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 66 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 78.

3. Anticorps monoclonal selon la revendication 2 comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 12 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 14; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 16 ;

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 22 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 24; et - un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 26 ;

ou

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 12 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 14; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 16 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 32 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 34; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 36 ;

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 42 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 44 ; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 46 ;

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale : - un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 50 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 52 ; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 54 ;

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 42 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 44 ; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 58 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 62 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 64 ; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 66 ;

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 42 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 44 ; et - un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec séquence SEQ ID NO : 70 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 74 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 76 ; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 78.

4. Anticorps monoclonal selon la revendication 2 ou 3 comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 12 ;

- le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 14 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 16 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité

C-terminale :

- un CDRl

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 22 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 32 ;

- un CDR2

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 24 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 34 ; et

- un CDR3

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 26 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 36.

5. Anticorps monoclonal selon la revendication 4 comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 12 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 14; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 16 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 22 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 24; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 26.

6. Anticorps monoclonal selon la revendication 5 comprenant en outre :

une chaîne lourde comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 18 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 28.

7. Anticorps monoclonal selon la revendication 6 comprenant en outre :

une chaîne lourde comprenant ou constituée d’une séquence ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 20 ; et

une chaîne légère comprenant ou constituée d’une séquence ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 30.

8. Anticorps monoclonal selon la revendication 4 comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 12 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 14; et

le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 16 ; et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 32 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 34; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 36.

9. Anticorps monoclonal selon la revendication 8 comprenant en outre :

une chaîne lourde comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 18 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 38.

10. Anticorps monoclonal selon la revendication 9 comprenant en outre :

une chaîne lourde comprenant ou constituée d’une séquence ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 20 ; et

une chaîne légère comprenant ou constituée d’une séquence ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 40.

11. Anticorps monoclonal selon la revendication 2 ou 3 comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 42 ;

- le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 44 ; et

- un CDR3

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 46 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 58 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 70 ; et une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale : - un CDRl

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 50 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 62 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 74 ;

- un CDR2

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 52 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 64 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 76 ; et

- un CDR3

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 54 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 66 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 78.

12. Anticorps monoclonal selon la revendication 11 comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 42 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 44 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 46 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 50 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 52 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 54.

13. Anticorps monoclonal selon la revendication 12 comprenant en outre :

une chaîne lourde comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 48 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 56.

14. Anticorps monoclonal selon la revendication 11 comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 42 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 44 ; et

le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 58 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 62 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 64 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 66.

15. Anticorps monoclonal selon la revendication 14 comprenant en outre :

une chaîne lourde comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 60 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 68.

16. Anticorps monoclonal selon la revendication 11 comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 42 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 44 ; et

le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 70 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 74 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 76 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 78.

17. Anticorps monoclonal selon la revendication 16 comprenant en outre :

une chaîne lourde comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 72 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 80.

18. Anticorps monoclonal selon la revendication 3 comprenant en outre :

une chaîne lourde comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 20 ; et

une chaîne légère comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 30, ou

une chaîne lourde comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 20 ; et

une chaîne légère comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 40, ou

une chaîne lourde comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 48 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 56, ou

une chaîne lourde comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 60 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 68, ou

une chaîne lourde comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 72 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 80.

19. Fragment d’un anticorps monoclonal selon l’une quelconque des revendications 1 à 18, ledit fragment étant choisi parmi le groupe de fragments constitué de : Fv, Fab, F(ab’)2, Fab’, dsFv, scFv, sc(Fv)2,“diabodies”.

20. Acide nucléique comprenant ou constitué d’une séquence codant

la chaîne lourde d’un anticorps monoclonal selon l’une quelconque des revendications 1 à 18 et/ou la chaîne légère d’un anticorps monoclonal selon l’une quelconque des revendications 1 à 18 ; ou

le fragment selon la revendication 19.

21. Vecteur d’expression comprenant au moins un acide nucléique selon la revendication 20, ledit acide nucléique étant sous contrôle d’éléments permettant son expression.

22. Cellule hôte ou lignée cellulaire transformée par un acide nucléique selon la revendication 20 et/ou un vecteur d’expression selon la revendication 21.

23. Complexe immun anticorps/antigène, dans lequel :

ledit anticorps est l’anticorps monoclonal selon l’une quelconque des revendications 1 à 18 ou un fragment selon la revendication 19 ; et

l’antigène est la protéine VP-1 de la capside du virus BK, ladite protéine virale VP-1 étant représentée par une séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4, ou un de ses fragments comprenant au moins l’épitope reconnu par ledit anticorps selon l’une quelconque des revendications 1 à 18 ou ledit fragment selon la revendication 19,

en particulier ladite protéine virale VP-1 étant représentée par au moins l’un des sérotypes la, Ib2, II, III et/ou IV de ladite protéine VP-1 dudit virus BK, lesdits sérotypes étant respectivement représentés par les séquences SEQ ID NOs : 2, 4, 6, 8 et/ou 10 ou celles ayant au moins 90% d’identité avec lesdites séquences SEQ ID NOs : 2, 4, 6, 8 et/ou 10.

24. Méthode de diagnostic in vitro ou ex vivo pour détecter une infection par un virus BK chez un patient comprenant : une étape de détection dans un échantillon biologique dudit patient du complexe immun anticorps/antigène selon la revendication 23 à l’aide d’un anticorps monoclonal selon l’une quelconque des revendications 1 à 18 ou d’un fragment selon la revendication 19, ledit échantillon biologique étant en particulier du sang ou de 1’urine.

25. Kit de diagnostic pour détecter dans un échantillon biologique la protéine VP-1 de la capside du virus BK, ladite protéine virale VP-1 étant représentée par une séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4, ou un de ses fragments comprenant au moins l’épitope reconnu par ledit anticorps selon l’une quelconque des revendications 1 à 18 ou un de ses fragments selon la revendication 19, comprenant un anticorps monoclonal selon l’une quelconque des revendications 1 à 18 ou un fragment selon la revendication 19, en particulier ladite protéine virale VP-1 étant représentée par au moins l’un des sérotypes la, Ib2, II, III et/ou IV de ladite protéine VP-1 dudit virus BK, lesdits sérotypes étant respectivement représentés par les séquences SEQ ID NOs : 2, 4, 6, 8 et/ou 10 ou celles ayant au moins 90% d’identité avec lesdites séquences SEQ ID NOs : 2, 4, 6, 8 et/ou 10.

Description:
DESCRIPTION

TITRE : NOUVEL ANTICORPS CIBLANT LA PROTEINE VP-1, SES FRAGMENTS ET LEURS UTILISATIONS POUR DETECTER L’INFECTION PAR LE POLYOMAVIRUS BK

DOMAINE DE L’INVENTION

La présente invention porte sur un nouvel anticorps ciblant la protéine VP-1, ses fragments et leurs utilisations pour détecter l’infection par le polyomavirus BK.

ART ANTERIEUR

Le virus BK (BKPyV ou BKV) est un Polyomaviridae, lequel fut le premier polyomavirus humain découvert en 1971 (Gardner ét al., Lancet 1971 1 : 1253-1527). Les polyomavirus sont des virus nus à ADN circulaire double brin et présentent une capside avec une symétrie icosahédrique T = 7 d’une taille de 40-45 nm.

Le génome du virus BK est un ADN double brin circulaire d’environ 5 kpb et contient trois régions principales : la région codante précoce, la région codante tardive et une région de contrôle non codante. La région codante précoce code pour les trois protéines régulatrices (antigène grand T (TAg), antigène petit T (tAg) et antigène T tronqué (truncTAg)), qui sont les premières protéines virales exprimées dans une cellule nouvellement infectée et sont responsables de l’initiation de la réplication de l’ADN viral et créent un environnement cellulaire favorable. La région codante tardive code les trois protéines structurales (VP-1, VP-2 et VP-3) qui composent la capside virale, ainsi que l’agnoprotéine, dont le rôle pendant la réplication virale est moins bien défini. La région contrôle non codante contient l’origine de réplication ainsi que les promoteurs précoces et tardifs qui déterminent l’expression des gènes viraux.

Le virus BK, dont la séroprévalence mondiale se situe aux alentours de 80% dans la population adulte, est un virus ubiquitaire. Après une primo-infection, généralement au cours de l’enfance, le virus reste latent à vie au niveau de tractus urinaire (vessie et reins). La transmission se fait probablement par voie aéro-digestive, mais également par voie transplacentaire ou lors d’une transfusion sanguine. Après infection, le virus BK diffuse par voie hématogène pour persister à l’état latent pendant plusieurs années dans l’épithélium rénal. Différents génotypes du virus BK existent avec des prévalences variables au niveau mondial. Les génotypes les plus fréquents sont les virus de génotype I (80%), de génotype IV (15%) et les génotypes II et III (5%). Chacun de ces génotypes correspond par ailleurs à un sérotype.

Généralement asymptomatique chez l’individu immunocompétent, le pouvoir pathogène du virus BK s’exprime principalement dans un contexte d’immunosuppression, et notamment chez le transplanté rénal chez qui le virus peut se réactiver (environ 85 000 greffes par an dans le Monde). En effet, afin d’éviter les phénomènes de rejets de greffes, des traitements immunosuppresseurs sont prescrits au greffé. Les protocoles d’immunosuppression sont de plus en plus puissants (Tracolimus, Mycophénolate mofétil, etc) et ont permis la diminution du taux de rejets aigus. C’est ainsi qu’au cours des deux premières années post- greffe, entre 30 et 40% des patients greffés rénaux présenteront une réplication du virus BK qui se traduira par la présence du virus dans les urines (i.e. virurie). La réplication du virus va alors s’intensifier notamment dans les cellules de l’épithélium tubulaire et induire des lésions de cet épithélium conduisant au passage du virus dans le compartiment sanguin (i.e. virémie) chez 15 à 20% des patients greffés rénaux. A ce stade, le risque est l’évolution vers une néphropathie tubulo-interstitielle dont l’incidence à 5 ans est de 6-7% et qui peut conduire à la perte du greffon rénal (jusqu’à 5% des patients greffés) et donc un retour en dialyse pour le patient transplanté.

Comme l’infection par le virus BK est liée en partie à un excès d’immunosuppression et en l’absence de traitement antiviral efficace, la seule option pour lutter efficacement contre la réactivation virale consiste à diminuer les doses du traitement immunosuppresseur avec des risques non négligeables de rejet du greffon à court terme et d’apparition d’anticorps contre le greffon à moyen terme.

La réactivation virale étant généralement silencieuse jusqu’à l’apparition des premiers symptômes, il est indispensable de faire un diagnostic régulier des patients greffés pour détecter au plus tôt la réactivation du virus BK et prendre en charge l’infection en modulant le traitement immunosuppresseur. Devant la fréquence et la potentielle gravité de l’infection au virus BK, l’ensemble des acteurs de la communauté médicale s’accordent sur la nécessité de dépister précocement l’infection et la réplication du BK virus chez tous les transplantés rénaux. Ce dépistage est préconisé pendant les 5 années / s/-transplantation et les recommandations des sociétés savantes précisent que le dépistage doit être réalisé au moins tous les 3 mois pendant les deux premières années puis, au moins, une fois par an pendant les trois années suivantes.

Bien qu’il existe des anticorps ciblant le virus BK, notamment thérapeutiques, ceux-ci présentent l’inconvénient soit de ne pas interagir avec l’ensemble des sérotypes soit de croiser avec le virus JC, un polyomavirus proche du virus BK. Aussi, pour le dépistage de l’infection, la seule solution spécifique disponible est la quantification du virus BK par la technique de PCR. Cette technique quantitative et fiable est utilisée pour le suivi de nombreuses infections virales. Celle-ci n’est en revanche pas idéale et efficiente dans le contexte du dépistage d’une réactivation du virus BK. En effet, la technique de PCR n’est pas appropriée à deux niveaux :

(1) Au niveau du patient et de son suivi post-transplantation : La quantification virale par PCR ne peut être faite que dans un centre hospitalier transplanteur ce qui génère des contraintes importantes. Le patient devra se déplacer au centre hospitalier ne favorisant pas un diagnostic régulier et l’intervention du néphrologue suite à une détection du virus par le laboratoire d’analyses n’interviendra qu’ après un certain délai, nécessitant une nouvelle visite du patient au centre transplanteur. Ces contraintes expliquent en partie pourquoi l’infection n’est détectée qu’à un stade avancé de la pathologie virale.

(2) Au niveau du laboratoire d’analyses (service de virologie hospitalière) : la méthode PCR est coûteuse (sans tenir compte du coût des ressources humaines) et nécessite des infrastructures dédiées disponibles qu’au sein de l’hôpital transplanteur. Par ailleurs, le rendu des résultats n’est pas immédiat en raison (i) de la nécessité de réaliser les tests par série afin de limiter le coût des contrôles et (ii) du délai entre le prélèvement et la transmission des résultats aux cliniciens qui peut prendre plusieurs jours.

De fait et en raison de ces contraintes, il est seulement mis en place un suivi trimestriel de la réactivation du BK, lequel est insuffisant, alors qu'une détection plus rapide permettrait un meilleur suivi.

BREF APERÇU

Dans ce contexte d’une recherche d’outils de diagnostic adaptés et efficaces et ainsi pallier au manque actuel, un premier but de l’invention est de proposer un anticorps ciblant la protéine VP-1 de la capside du virus BK. Un second but de l’invention est de proposer des fragments de cet anticorps. Un troisième but de l’invention est de proposer les outils (acide nucléique, vecteur, etc.) permettant de produire ledit anticorps et/ou ses fragments. Enfin, un autre but de l’invention est de proposer des méthodes de diagnostic pour détecter facilement et rapidement une réplication du virus BK, ainsi que les kits permettant de les mettre en œuvre.

DESCRIPTION DETAILLEE

La présente invention se rapporte à l’objet tel qu’il est défini dans les revendications telles qu’elles sont déposées et tel qu’il est décrit ci-après. Par ailleurs et sauf indication contraire ou si le contexte s’y oppose, tous les termes ont leur sens ordinaire dans le(s) domaine(s) concerné(s).

Selon un premier aspect de l’invention, celle-ci concerne un anticorps monoclonal dirigé contre la protéine VP-1 de la capside du virus BK, ladite protéine virale VP-1 étant représentée par une séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4,

ledit anticorps monoclonal étant capable de reconnaître au moins tous les sérotypes la, Ib2, II,

III et IV de ladite protéine VP-1 dudit virus BK, et

ledit anticorps monoclonal n’étant pas capable de reconnaître le virus JC.

Dans l’invention, le terme « anticorps » se réfère à une immunoglobuline, protéine multimérique constituée de 4 chaînes participant à la réponse immunitaire acquise.

Les immunoglobulines sont bien connues de l’Homme de métier et sont constituées d’un assemblage de deux dimères constitués chacun d’une chaîne lourde et d’une chaîne légère. Le complexe multimérique assemblé par la liaison d’une chaîne légère et d’une chaîne lourde par un pont disulfure entre deux cystéines, les deux chaînes lourdes étant elle-même également reliées entre elles par deux ponts disulfures.

Chacune des chaînes lourdes et des chaînes légères est constituée d’une région constante et d’une région variable. L’assemblage des chaînes qui composent un anticorps permet de définir une structure tridimensionnelle caractéristique en Y, où

la base du Y correspond à la région constante Fc qui est reconnue par le complément et les récepteurs Fc, et

l’extrémité des bras du Y correspondent à l’assemblage respectif des régions variables de la chaîne légère et variable de la chaîne lourde. Plus précisément, chaque chaîne légère est constituée d’une région variable (V L ) et d’une région constante (C L ). Chaque chaîne lourde est constituée d’une région variable (V H ) et d’une région constante constituée de trois domaines constants C H I , C H 2 et C H 3. Les domaines C H 2 et C H 3 composent le domaine Fc.

La région variable de la chaîne légère est constituée de trois régions déterminant la reconnaissance de l’antigène (CDR) entourées de quatre domaines charpentes. La région variable de la chaîne lourde est également constituée de trois régions déterminant la reconnaissance de l’antigène (CDR) entourées de quatre domaines charpentes Le repliement tridimensionnel de ces régions variables est tel que les 6 CDR sont exposés du même côté de la protéine et permettent la formation d’une structure spécifique reconnaissant un antigène déterminé.

Les anticorps décrits dans l’invention sont isolés et purifiés, peuvent appartenir à n’importe quel isotype/classe ( e.g . IgG, IgE, IgM, IgD, IgA et IgY) ou à une sous-classe (e.g. IgGl, IgG2, IgG3, IgG4, IgAl et IgA2) et sont différents des anticorps naturels. Ces anticorps sont matures, c’est-à-dire qu’ils possèdent une structure tridimensionnelle ad hoc leur permettant de reconnaître l’antigène, et possèdent toutes les modifications / s/-traductionnelles essentielles à leur reconnaissance antigénique, notamment la glycosylation et la formation de ponts disulfures intra et inter moléculaires.

Il s’agit plus particulièrement d’« anticorps monoclonaux », c’est-à-dire qu’ils ne reconnaissent qu’un seul déterminant antigénique de la protéine VP-1 de la capside du virus BK, contrairement aux anticorps polyclonaux qui correspondent à un mélange d’anticorps, et donc peuvent reconnaître plusieurs déterminants antigéniques d’une même protéine.

Les anticorps décrits dans l’invention présentent l’avantage de reconnaître (détecter) au moins tous les sérotypes la (SEQ ID NO : 2), Ib2 (SEQ ID NO : 4), II (SEQ ID NO : 6), III (SEQ ID NO : 8) et IV (SEQ ID NO : 10) de ladite protéine VP-1 dudit virus BK. De fait, en plus de reconnaître avantageusement et a minima ces 5 sérotypes (ou génotypes), les anticorps décrits dans l’invention peuvent reconnaître d’autre sous-types ou sous-groupes du virus BK. Plus précisément, les anticorps décrits sont donc capables de reconnaître une protéine virale VP-1 représentée par une séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4. Au sens de l’invention, cette identité de séquence entre une séquence d’intérêt (protéine VP-1 du virus BK) et une séquence de référence (sérotype Ib2 (SEQ ID NO : 4)) étant d’au moins 90%, cela signifie qu’elle peut être d’au moins 91%, d’au moins 92%, d’au moins 93%, d’au moins 94%, d’au moins 95%, d’au moins 96%, d’au moins 97%, d’au moins 98% ou d’au moins 99%. Plus particulièrement, elle est d’au moins 93%. La mesure de cette identité de séquence ainsi que toutes celles décrites dans l’invention, le sont par les outils classiques de comparaison de séquences connues de l’Homme du métier tels que les algorithmes de la plateforme BLAST ou préférentiellement le programme MatGat2.01 sous l’algorithme BLOSUM 50 (Campanella, J. J., Bitincka, L., & Smalley, J. (2003). MatGAT: an application that generates similarity/identity matrices using protein or DNA sequences. BMC Bioinformatics , 4, 29.).

Les anticorps décrits dans l’invention présentent également l’avantage de ne pas croiser avec le virus JC. En d’autres termes, ils sont incapables de reconnaître (détecter) des protéines issues du polyomavirus JC. Cette caractéristique est d’ailleurs facilement vérifiable par l’Homme du métier au moyen de techniques classiques type ELISA ou Western Blot (cf Exemples).

Selon un mode de réalisation particulier, l’invention concerne un anticorps monoclonal dirigé contre la protéine VP-1 de la capside du virus BK, ladite protéine virale VP-1 étant représentée par une séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4,

ledit anticorps monoclonal étant capable de reconnaître au moins tous les sérotypes la, Ib2, II, III et IV de ladite protéine VP-1 dudit virus BK, lesdits sérotypes étant respectivement représentés par les séquences SEQ ID NOs : 2, 4, 6, 8 et 10 ou celles ayant au moins 90% d’identité avec lesdites séquences SEQ ID NOs : 2, 4, 6, 8 et 10, et

ledit anticorps monoclonal n’étant pas capable de reconnaître le virus JC.

Au sens de l’invention, cette identité de séquence par rapport séquences SEQ ID NOs : 2, 4, 6, 8 et 10 étant d’au moins 90%, cela signifie qu’elle peut être d’au moins 91%, d’au moins 92%, d’au moins 93%, d’au moins 94%, d’au moins 95%, d’au moins 96%, d’au moins 97%, d’au moins 98% ou d’au moins 99%.

Selon un autre mode de réalisation particulier, l’invention concerne l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment, ledit anticorps monoclonal n’étant pas neutralisant. Cela signifie qu’il est capable de se fixer à sa cible, i.e. une protéine virale VP-1 représentée par une séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4, sans en inhiber/bloquer/neutraliser l’activité biologique, laquelle correspond à l’entrée du virus BK dans une cellule cible. Cette caractéristique est également facilement vérifiable par l’Homme du métier au moyen de techniques classiques type test de séro-neutralisation (cf Exemples).

Selon un autre mode de réalisation particulier, l’invention concerne un anticorps monoclonal dirigé contre la protéine VP-1 de la capside du virus BK, ladite protéine virale VP-1 étant représentée par une séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4,

ledit anticorps monoclonal étant capable de reconnaître au moins tous les sérotypes la, Ib2, II, III et IV de ladite protéine VP-1 dudit virus BK,

ledit anticorps monoclonal n’étant pas capable de reconnaître le virus JC ;

en particulier lesdits sérotypes étant respectivement représentés par les séquences SEQ ID NOs : 2, 4, 6, 8 et 10 ou celles ayant au moins 90% d’identité avec lesdites séquences SEQ ID NOs : 2, 4, 6, 8 et 10, et

en particulier ledit anticorps monoclonal n’étant pas neutralisant.

Selon un autre mode de réalisation particulier, l’invention concerne l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDRl

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 12 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 42 ;

- un CDR2

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 14 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 44 ; et

- un CDR3

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 16 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 46 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 58 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 70 ; et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDRl

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 22 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 32 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 50 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 62 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 74 ;

- un CDR2

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 24 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 34 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 52 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 64 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 76 ; et

- un CDR3

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 26 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 36 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 54 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 66 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 78.

Selon un autre mode de réalisation particulier, l’invention concerne l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 12 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 14; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 16 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 22 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 24; et - un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 26 ;

ou

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 12 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 14; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 16 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 32 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 34; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 36 ;

ou

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 42 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 44 ; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 46 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 50 ; - un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 52 ; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 54 ;

ou

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 42 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 44 ; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 58 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 62 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 64 ; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 66 ;

ou

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 42 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 44 ; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 70 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale : - un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 74 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 76 ; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 78.

Selon un autre mode de réalisation particulier, l’invention concerne l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDRl

o de séquence SEQ ID NO : 12 ou

o de séquence SEQ ID NO : 42 ;

- un CDR2

o de séquence SEQ ID NO : 14 ou

o de séquence SEQ ID NO : 44 ; et

- un CDR3

o de séquence SEQ ID NO : 16 ou

o de séquence SEQ ID NO : 46 ou

o de séquence SEQ ID NO : 58 ou

o de séquence SEQ ID NO : 70 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDRl

o de séquence SEQ ID NO : 22 ou

o de séquence SEQ ID NO : 32 ou

o de séquence SEQ ID NO : 50 ou

o de séquence SEQ ID NO : 62 ou

o de séquence SEQ ID NO : 74 ;

- un CDR2

o de séquence SEQ ID NO : 24 ou

o de séquence SEQ ID NO : 34 ou o de séquence SEQ ID NO : 52 ou

o de séquence SEQ ID NO : 64 ou

o de séquence SEQ ID NO : 76 ; et

- un CDR3

o de séquence SEQ ID NO : 26 ou

o de séquence SEQ ID NO : 36 ou

o de séquence SEQ ID NO : 54 ou

o de séquence SEQ ID NO : 66 ou

o de séquence SEQ ID NO : 78.

Selon un autre mode de réalisation particulier, l’invention concerne l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 12 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 14; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 16 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 22 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 24; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 26 ;

ou

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 12 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 14; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 16 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 32 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 34; et - le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 36 ;

ou

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 42 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 44 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 46 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 50 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 52 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 54 ;

ou

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 42 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 44 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 58 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 62 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 64 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 66 ;

ou

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 42 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 44 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 70 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale : le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 74 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 76 ; et

le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 78.

ENSEMBLE « /‘H6’ »

Selon un autre mode de réalisation particulier, les anticorps décrits dans l’invention sont construits à partir (autour) de séquences d’acides aminés ayant un certain pourcentage d’identité avec les CDR des anticorps‘F6’ et Ή6’.

Aussi et selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 12 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 14 ; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 16 ; et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 35% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 22 ;

- un CDR2 ayant au moins 42% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 24 ; et

- un CDR3 ayant au moins 77% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 26.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 12 ;

- le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 14 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 16 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale : - un CDRl

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 22 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 32 ;

- un CDR2

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 24 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 34 ; et

- un CDR3

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 26 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 36.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 12 ;

- le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 14 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 16 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDRl

o de séquence SEQ ID NO : 22 ou

o de séquence SEQ ID NO : 32 ;

- un CDR2

o de séquence SEQ ID NO : 24 ou

o de séquence SEQ ID NO : 34 ; et

- un CDR3

o de séquence SEQ ID NO : 26 ou

o de séquence SEQ ID NO : 36.

SOUS-ENSEMBLE « »

Selon un autre mode de réalisation particulier, les anticorps décrits dans l’invention sont construits à partir (autour) de séquences d’acides aminés correspondant aux CDR de l’anticorps‘F6’. Aussi et selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 12 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 14; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 16 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 22 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 24; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 26.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 18 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 28.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 18 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 28.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant ou constituée d’une séquence ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 20 ; et

une chaîne légère comprenant ou constituée d’une séquence ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 30.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne particulièrement l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant : une chaîne lourde comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 20 ; et

une chaîne légère comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 30.

Plus précisément, ce mode de réalisation très particulier correspond à l’anticorps monoclonal ‘F6’ d’isotype IgGl/kappa, lequel reconnaît un épitope conformationnel de la protéine virale VP-1 représentée par une séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4. Au sens de l’invention, l’expression « épitope conformationnel » signifie que l’épitope reconnu est formé/constitué par des acides aminés qui ne sont pas contigus dans la séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4. Cependant, certains desdits acides aminés peuvent être immédiatement à côté les uns des autres et ainsi un épitope conformationnel selon la présente invention ne peut contenir qu’un seul acide aminé qui n’est pas contigu aux autres dans la séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4.

SOUS-ENSEMBLE « Ή6’ »

Selon un autre mode de réalisation particulier, les anticorps décrits dans l’invention sont construits à partir (autour) de séquences d’acides aminés correspondant aux CDR de l’anticorps Ή6’.

Aussi et selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 12 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 14; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 16 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 32 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 34; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 36.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant : une chaîne lourde comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 18 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 38.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 18 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 38.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant ou constituée d’une séquence ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 20 ; et

une chaîne légère comprenant ou constituée d’une séquence ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 40.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne particulièrement l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 20 ; et

une chaîne légère comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 40.

Plus précisément, ce mode de réalisation très particulier correspond à l’anticorps monoclonal Ή6’ d’isotype IgGl/kappa, lequel reconnaît un épitope conformationnel de la protéine virale VP-1 représentée par une séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4.

ENSEMBLE «’9Bi’ /‘i4D6’ /‘i8A2’ »

Selon un autre mode de réalisation particulier, les anticorps décrits dans l’invention sont construits à partir (autour) de séquences d’acides aminés ayant un certain pourcentage d’identité avec les CDR des anticorps‘9B1’ /‘14D6’ /‘18A2’.

Aussi et selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale : - un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 42 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 44 ; et

- un CDR3 ayant au moins 20% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 46 ; et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 18% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 50 ;

- un CDR2 ayant au moins 14% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 52 ; et

- un CDR3 ayant au moins 22% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 54.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 42 ;

- le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 44 ; et

- un CDR3

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 46 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 58 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 70 ; et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDRl

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 50 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 62 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 74 ;

- un CDR2

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 52 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 64 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 76 ; et un CDR3 o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 54 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 66 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 78.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 42 ;

- le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 44 ; et

- un CDR3

o de séquence SEQ ID NO : 46 ou

o de séquence SEQ ID NO : 58 ou

o de séquence SEQ ID NO : 70 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDRl

o de séquence SEQ ID NO : 50 ou

o de séquence SEQ ID NO : 62 ou

o de séquence SEQ ID NO : 74 ;

- un CDR2

o de séquence SEQ ID NO : 52 ou

o de séquence SEQ ID NO : 64 ou

o de séquence SEQ ID NO : 76 ; et

- un CDR3

o de séquence SEQ ID NO : 54 ou

o de séquence SEQ ID NO : 66 ou

o de séquence SEQ ID NO : 78.

SOUS-ENSEMBLE «’9B1’ »

Selon un autre mode de réalisation particulier, les anticorps décrits dans l’invention sont construits à partir (autour) de séquences d’acides aminés correspondant aux CDR de l’anticorps‘9B1’. Aussi et selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 42 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 44 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 46 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 50 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 52 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 54.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 48 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 56.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne particulièrement l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 48 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 56. Plus précisément, ce mode de réalisation très particulier correspond à l’anticorps monoclonal ‘9B1’, lequel reconnaît un épitope conformationnel de la protéine virale VP-1 représentée par une séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4. SOUS-ENSEMBLE « Ί4R6’ »

Selon un autre mode de réalisation particulier, les anticorps décrits dans l’invention sont construits à partir (autour) de séquences d’acides aminés correspondant aux CDR de l’anticorps‘14D6’.

Aussi et selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 42 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 44 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 58 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 62 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 64 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 66.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 60 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 68.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne particulièrement l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 60 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 68. Plus précisément, ce mode de réalisation très particulier correspond à l’anticorps monoclonal ‘14D6’, lequel reconnaît un épitope conformationnel de la protéine virale VP-1 représentée par une séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4. SOUS-ENSEMBLE « Ί8A2’ »

Selon un autre mode de réalisation particulier, les anticorps décrits dans l’invention sont construits à partir (autour) de séquences d’acides aminés correspondant aux CDR de l’anticorps‘18A2’.

Aussi et selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 42 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 44 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 70 ;

et

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 74 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 76 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 78.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 72 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 80.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne particulièrement l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant :

une chaîne lourde comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 72 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 80. Plus précisément, ce mode de réalisation très particulier correspond à l’anticorps monoclonal ‘18A2’, lequel, qui à la différence des anticorps monoclonaux‘F6’, Ή6’,‘9B1’ et‘14D6’, reconnaît un épitope linéaire de la protéine virale VP-1 représentée par une séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4. Au sens de l’invention, l’expression « épitope linéaire » signifie que l’épitope reconnu est formé/constitué par des acides aminés qui sont tous contigus dans la séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4.

De manière particulière, l’invention concerne également l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment comprenant en outre :

une chaîne lourde comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 20 ; et

une chaîne légère comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 30, ou

une chaîne lourde comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 20 ; et

une chaîne légère comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 40, ou

une chaîne lourde comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 48 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 56, ou

une chaîne lourde comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 60 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 68, ou

une chaîne lourde comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 72 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 80.

Dans l’invention décrite ci-dessus, il est fait référence à des identités de séquences par rapport à des CDR particuliers, des régions variables particulières, des chaînes légères particulières ou encore des chaînes lourdes particulières. Pour toutes ces références, le pourcentage d’identité mentionné peut être mesuré, à partir desdites séquences de référence dans leur globalité, par les outils classiques de comparaison de séquences connues de l’Homme du métier tels que les algorithmes de la plateforme BLAST ou préférentiellement le programme MatGat2.01 sous l’algorithme BLOSUM 50 (Campanella, J. J., Bitincka, L., & Smalley, J. (2003). MatGAT: an application that generates similarity/identity matrices using protein or DNA sequences. BMC Bioinformatics , 4, 29.). Par ailleurs, il convient de noter par exemple, que la mention à une identité de séquence d’au moins 14% s’entend qu’elle peut être d’au moins 18%, d’au moins 22%, d’au moins 25% ; d’au moins 30%, d’au moins 35%, d’au moins 40%, d’au moins 42%, d’au moins 45%, d’au moins 50%, d’au moins 55%, d’au moins 60%, d’au moins 65%, d’au moins 70%, d’au moins 75%, d’au moins 77%, d’au moins 80%, d’au moins 81%, d’au moins 82%, d’au moins 83%, d’au moins 84%, d’au moins 85%, d’au moins 86%, d’au moins 87%, d’au moins 88%, d’au moins 89%, d’au moins 90%, d’au moins 91%, d’au moins 92%, d’au moins 93%, d’au moins 94%, d’au moins 95%, d’au moins 96%, d’au moins 97%, d’au moins 98% ou d’au moins 99%. De fait, au sens de l’invention, la mention à une identité de séquence d’au moins 80% s’entend qu’elle peut être d’au moins 81%, d’au moins 82%, d’au moins 83%, d’au moins 84%, d’au moins 85%, d’au moins 86%, d’au moins 87%, d’au moins 88%, d’au moins 89%, d’au moins 90%, d’au moins 91%, d’au moins 92%, d’au moins 93%, d’au moins 94%, d’au moins 95%, d’au moins 96%, d’au moins 97%, d’au moins 98% ou d’au moins 99%.

Selon un second aspect de l’invention, celle-ci concerne un fragment d’un anticorps monoclonal tel que décrit précédemment. Dans l’invention, le terme « fragment » désigne toute partie d’un anticorps qui conserve la capacité de se lier à l’épitope reconnu par l’anticorps complet. Des exemples de tels fragments incluent, sans s’y limiter, Fab, Fab’ et F(ab’)2, Fd, les Fv à chaîne unique (scFv), les anticorps à chaîne unique, les Fv liés par un pont disulfure (dsFv) et des fragments comprenant la région V L ou V H . Les fragments se liant à l’épitope, y compris les anticorps à chaîne unique, peuvent comprendre la ou les régions variables seules ou en combinaison avec l’intégralité ou une partie des éléments suivants : région charnière, domaines C H I, C H 2 et C H 3.

De tels fragments peuvent contenir un ou les deux fragments Fab ou le fragment F(ab’)2. En outre, les fragments peuvent être ou peuvent combiner des membres de l’une quelconque des classes d’immunoglobulines suivantes : IgG, IgM, IgA, IgD ou IgE et leurs sous-classes.

Les fragments Fab et F(ab’)2 peuvent être produits par clivage protéolytique, en utilisant des enzymes telles que la papaïne (fragment Fab) ou la pepsine (fragment F(ab’)2).

Les fragments « Fv à chaîne unique » (« scFv ») sont des fragments se liant à un épitope qui contiennent au moins un fragment d’une région variable (V H ) d’anticorps liée à au moins un fragment d’une région variable (V L ) d’anticorps à chaîne légère. Le linker peut être un peptide court et flexible choisi pour assurer que le repliement correct en trois dimensions des régions V L et V H se produit une fois qu’elles sont liées, de manière à maintenir la spécificité de liaison à la molécule cible de l’anticorps entier à partir duquel le fragment d’anticorps à chaîne unique est dérivé. L’extrémité carboxyle de la séquence V L OU V H peut être liée de manière covalente par un agent de liaison à l’extrémité aminoacide d’une séquence V L OU V H complémentaire.

Selon un mode de réalisation particulier de cet aspect, l’invention concerne un fragment d’un anticorps monoclonal tel que décrit précédemment, ledit fragment étant choisi parmi le groupe de fragments constitué de : Fv, Fab, F(ab’)2, Fab’, dsFv, scFv, sc(Fv)2,“diabodies”.

Selon un troisième aspect de l’invention, celle-ci concerne un acide nucléique comprenant ou constitué d’une séquence codant

la chaîne lourde d’un anticorps monoclonal tel que décrit précédemment et/ou la chaîne légère d’un anticorps monoclonal tel que décrit précédemment ; ou

le fragment tel que décrit précédemment.

Selon un mode de réalisation particulier de cet aspect, l’invention concerne l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDRl

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 11 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 41 ;

- un CDR2

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 13 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 43 ; et

- un CDR3

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 15 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 45 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 57 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 69 ; et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDRl

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 21 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 31 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 49 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 61 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 73 ;

- un CDR2

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 23 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 33 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 51 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 63 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 75 ; et

- un CDR3

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 25 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 35 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 53 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 65 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 77.

Selon un autre mode de réalisation particulier de cet aspect, l’invention concerne l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 11 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 13; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 15 ;

et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 21 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 23; et - un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 25 ;

ou

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 11 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 13; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 15 ;

et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 31 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 33; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 35 ;

ou

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 41 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 43 ; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 45 ;

et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 49 ; - un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 51 ; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 53 ;

ou

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 41 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 43 ; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 57 ;

et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 61 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 63 ; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 65 ;

ou

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 41 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 43 ; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 69 ;

et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale : - un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 73 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 75 ; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence

SEQ ID NO : 77.

Selon un autre mode de réalisation particulier de cet aspect, l’invention concerne l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDRl

o de séquence SEQ ID NO : 11 ou

o de séquence SEQ ID NO : 41 ;

- un CDR2

o de séquence SEQ ID NO : 13 ou

o de séquence SEQ ID NO : 43 ; et

- un CDR3

o de séquence SEQ ID NO : 15 ou

o de séquence SEQ ID NO : 45 ou

o de séquence SEQ ID NO : 57 ou

o de séquence SEQ ID NO : 69 ;

et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDRl

o de séquence SEQ ID NO : 21 ou

o de séquence SEQ ID NO : 31 ou

o de séquence SEQ ID NO : 49 ou

o de séquence SEQ ID NO : 61 ou

o de séquence SEQ ID NO : 73 ;

- un CDR2

o de séquence SEQ ID NO : 23 ou

o de séquence SEQ ID NO : 33 ou o de séquence SEQ ID NO : 51 ou

o de séquence SEQ ID NO : 63 ou

o de séquence SEQ ID NO : 75 ; et

- un CDR3

o de séquence SEQ ID NO : 25 ou

o de séquence SEQ ID NO : 35 ou

o de séquence SEQ ID NO : 53 ou

o de séquence SEQ ID NO : 65 ou

o de séquence SEQ ID NO : 77.

Selon un autre mode de réalisation particulier de cet aspect, l’invention concerne l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 11 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 13; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 15 ;

et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 21 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 23; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 25 ;

ou

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 11 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 13; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 15 ;

et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 31 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 33; et - le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 35 ;

ou

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 41 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 43 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 45 ;

et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 49 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 51 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 53 ;

ou

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 41 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 43 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 57 ;

et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 61 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 63 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 65 ;

ou

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 41 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 43 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 69 ;

et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale : - le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 73 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 75 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 77.

ENSEMBLE « /‘H6’ »

Selon un autre mode de réalisation particulier, les anticorps décrits dans l’invention sont construits à partir (autour) de séquences d’acides nucléiques ayant un certain pourcentage d’identité avec ceux codant les CDR des anticorps‘F6’ et Ή6’.

Aussi et selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 11 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 13 ; et

- un CDR3 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 15 ; et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 49% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 21 ;

- un CDR2 ayant au moins 61% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 23 ; et

- un CDR3 ayant au moins 85% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 25.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 11 ;

- le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 13 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 15 ;

et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale : - un CDRl

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 21 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 31 ;

- un CDR2

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 23 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 33 ; et

- un CDR3

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 25 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 35.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 11 ;

- le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 13 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 15 ;

et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDRl

o de séquence SEQ ID NO : 21 ou

o de séquence SEQ ID NO : 31 ;

- un CDR2

o de séquence SEQ ID NO : 23 ou

o de séquence SEQ ID NO : 33 ; et

- un CDR3

o de séquence SEQ ID NO : 25 ou

o de séquence SEQ ID NO : 35.

SOUS-ENSEMBLE « »

Selon un autre mode de réalisation particulier, les anticorps décrits dans l’invention sont construits à partir (autour) de séquences d’acides nucléiques codant pour les CDR de l’anticorps‘F6’. Aussi et selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 11 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 13; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 15 ;

et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 21 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 23; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 25.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 17 ; et/ou

une chaîne légère comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 27.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 17 ; et/ou

une chaîne légère comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 27.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant ou constituée d’une séquence ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 19 ; et/ou

une chaîne légère comprenant ou constituée d’une séquence ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 29.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne particulièrement l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant une chaîne lourde comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 19 ; et/ou

une chaîne légère comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 29.

Plus précisément, ce mode de réalisation très particulier correspond à l’acide nucléique codant l’anticorps monoclonal‘F6’.

SOUS-ENSEMBLE « Ή6’ »

Selon un autre mode de réalisation particulier, les anticorps décrits dans l’invention sont construits à partir (autour) de séquences d’acides nucléiques codant pour les CDR de l’anticorps Ή6’.

Aussi et selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 11 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 13; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 15 ;

et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 31 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 33; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 35.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 17 ; et/ou

une chaîne légère comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 37.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant une chaîne lourde comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 17 ; et/ou

une chaîne légère comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 37.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant ou constituée d’une séquence ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 19 ; et/ou

une chaîne légère comprenant ou constituée d’une séquence ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 39.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne particulièrement l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 19 ; et/ou

une chaîne légère comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 39.

Plus précisément, ce mode de réalisation très particulier correspond à l’acide nucléique codant l’anticorps monoclonal Ή6’.

ENSEMBLE «’9Bi’ /‘i4D6’ /‘i8A2’ »

Selon un autre mode de réalisation particulier, les anticorps décrits dans l’invention sont construits à partir (autour) de séquences d’acides nucléiques ayant un certain pourcentage d’identité avec ceux codant les CDR des anticorps‘9B1’ /‘14D6’ /‘18A2’.

Aussi et selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDR1 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 41 ;

- un CDR2 ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 43 ; et

- un CDR3 ayant au moins 50% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 45 ; et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale : - un CDR1 ayant au moins 45% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 49 ;

- un CDR2 ayant au moins 42% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 51 ; et

- un CDR3 ayant au moins 40% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 53.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 41 ;

- le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 43 ; et

- un CDR3

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 45 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 57 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 69 ; et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDRl

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 49 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 61 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 73 ;

- un CDR2

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 51 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 63 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 75 ; et

- un CDR3

o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 53 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 65 ou o ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 77.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale : - le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 41 ;

- le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 43 ; et

- un CDR3

o de séquence SEQ ID NO : 45 ou

o de séquence SEQ ID NO : 57 ou

o de séquence SEQ ID NO : 69 ;

et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- un CDRl

o de séquence SEQ ID NO : 49 ou

o de séquence SEQ ID NO : 61 ou

o de séquence SEQ ID NO : 73 ;

- un CDR2

o de séquence SEQ ID NO : 51 ou

o de séquence SEQ ID NO : 63 ou

o de séquence SEQ ID NO : 75 ; et

- un CDR3

o de séquence SEQ ID NO : 53 ou

o de séquence SEQ ID NO : 65 ou

o de séquence SEQ ID NO : 77.

SOUS-ENSEMBLE «’9B1’ »

Selon un autre mode de réalisation particulier, les anticorps décrits dans l’invention sont construits à partir (autour) de séquences d’acides nucléiques codant pour les CDR de l’anticorps‘9B1’.

Aussi et selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C- terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 41 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 43 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 45 ; et/ou

une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 49 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 51 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 53.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 47 ; et/ou

une chaîne légère comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 55.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne particulièrement l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 47 ; et/ou

une chaîne légère comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 55. Plus précisément, ce mode de réalisation très particulier correspond à l’acide nucléique codant l’anticorps monoclonal‘9B1’.

SOUS-ENSEMBLE « Ί4R6’ »

Selon un autre mode de réalisation particulier, les anticorps décrits dans l’invention sont construits à partir (autour) de séquences d’acides nucléiques codant pour les CDR de l’anticorps‘14D6’.

Aussi et selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 41 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 43 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 57 ;

et/ou une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 61 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 63 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 65.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 59 ; et/ou

une chaîne légère comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 67.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne particulièrement l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 59 ; et/ou

une chaîne légère comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 67. Plus précisément, ce mode de réalisation très particulier correspond à l’acide nucléique codant l’anticorps monoclonal‘14D6’.

SOUS-ENSEMBLE « Ί8A2’ »

Selon un autre mode de réalisation particulier, les anticorps décrits dans l’invention sont construits à partir (autour) de séquences d’acides nucléiques codant pour les CDR de l’anticorps‘18A2’.

Aussi et selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 41 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 43 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 69 ;

et/ou une chaîne légère comprenant de son extrémité N-terminale à son extrémité C-terminale :

- le CDR1 de séquence SEQ ID NO : 73 ;

le CDR2 de séquence SEQ ID NO : 75 ; et

- le CDR3 de séquence SEQ ID NO : 77.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne également l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 71 ; et/ou

une chaîne légère comprenant une région variable ayant au moins 80% d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 79.

Selon cet autre mode de réalisation, l’invention concerne particulièrement l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant ou constitué d’une séquence codant

une chaîne lourde comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 71 ; et/ou

une chaîne légère comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 79. Plus précisément, ce mode de réalisation très particulier correspond à l’acide nucléique codant l’anticorps monoclonal‘18A2’.

De manière particulière, l’invention concerne également l’acide nucléique tel que décrit précédemment comprenant en outre :

une chaîne lourde comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 19 ; et

une chaîne légère comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 29, ou

une chaîne lourde comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 19 ; et

une chaîne légère comprenant ou constituée de la séquence SEQ ID NO : 39, ou

une chaîne lourde comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 47 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 55, ou

une chaîne lourde comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 59 ; et une chaîne légère comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 67, ou

une chaîne lourde comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 71 ; et

une chaîne légère comprenant une région variable de séquence SEQ ID NO : 79.

Dans l’invention décrite ci-dessus, il est fait référence à des identités de séquences par rapport à des acides nucléiques codant des CDR particuliers, des régions variables particulières, des chaînes légères particulières ou encore des chaînes lourdes particulières. Pour toutes ces références, le pourcentage d’identité mentionné peut être mesuré, à partir desdites séquences de référence dans leur globalité, par les outils classiques de comparaison de séquences connues de l’Homme du métier tels que les algorithmes de la plateforme BLAST ou préférentiellement le programme MatGat2.01 (Campanella, J. J., Bitincka, L., & Smalley, J. (2003). MatGAT: an application that generates similarity/identity matrices using protein or DNA sequences. BMC Bioinformatics , 4, 29.). Par ailleurs, il convient de noter par exemple, que la mention à une identité de séquence d’au moins 40% s’entend qu’elle peut être d’au moins 42%, d’au moins 45%, d’au moins 49%, d’au moins 50%, d’au moins 55%, d’au moins 60%, d’au moins 61%, d’au moins 65%, d’au moins 70%, d’au moins 75%, d’au moins 77%, d’au moins 80%, d’au moins 81%, d’au moins 82%, d’au moins 83%, d’au moins 84%, d’au moins 85%, d’au moins 86%, d’au moins 87%, d’au moins 88%, d’au moins 89%, d’au moins 90%, d’au moins 91%, d’au moins 92%, d’au moins 93%, d’au moins 94%, d’au moins 95%, d’au moins 96%, d’au moins 97%, d’au moins 98% ou d’au moins 99%. De fait, au sens de l’invention, la mention à une identité de séquence d’au moins 80% s’entend qu’elle peut être d’au moins 81%, d’au moins 82%, d’au moins 83%, d’au moins 84%, d’au moins 85%, d’au moins 86%, d’au moins 87%, d’au moins 88%, d’au moins 89%, d’au moins 90%, d’au moins 91%, d’au moins 92%, d’au moins 93%, d’au moins 94%, d’au moins 95%, d’au moins 96%, d’au moins 97%, d’au moins 98% ou d’au moins 99%.

Selon un autre mode de réalisation de ce troisième aspect, l’invention concerne un vecteur d’expression comprenant au moins un acide nucléique tel que décrit précédemment, ledit acide nucléique étant sous contrôle d’éléments permettant son expression.

Par « vecteur d’expression », il est défini dans l’invention une molécule d’ADN qui possède des éléments permettant sa réplication (duplication) dans au moins un organisme vivant. Ces éléments permettant la réplication sont notamment des origines de réplication de levure ou de bactéries, ou encore des éléments de contrôle de la réplication d’un virus.

Les vecteurs selon l’invention sont notamment des plasmides, des phages, des chromosomes artificiels de levure (YAC), des chromosomes artificiels de bactéries (BAC), les génomes modifiés de virus réplicatifs ou de virus intégratifs, etc.

Ces vecteurs sont dits « d’expression » car ils disposent de séquences nucléotidiques qui permettent l’expression, c’est-à-dire la transcription en ARN, des séquences nucléotidiques qu’elles contrôlent.

Dans l’invention, ladite séquence d’acide nucléique contenue dans ledit vecteur est placée « sous contrôle des éléments permettant son expression ». Cela signifie que ledit vecteur d’expression possède au moins une séquence d’initiation de la transcription tel qu’un promoteur d’un virus comme le promoteur précoce du virus simien SV40, ou du Cytomégalovirus (CMV) ou encore les séquences promotrices du virus du sarcome de Rous (RSV), et notamment une séquence ou promoteur comprenant une boite TATAA. De plus, ledit vecteur possède également au moins une séquence de terminaison de la transcription, et en particulier une séquence de polyadénylation issues d’un gène de mammifère, notamment humain.

A ces séquences indispensables pour l’expression de la séquence nucléotidique contenue dans ledit vecteur peuvent s’ajouter d’autres séquences permettant de réguler ou de moduler l’expression de la dite séquence. Une liste non exhaustive comprend : des introns de gènes de mammifères, et notamment humains, des séquences de régulation de transcription de type amplificateur (« enhancers ») ou encore des séquences transcrites mais non traduites de gènes de mammifères, et notamment humains.

Un mode de réalisation particulier de l’invention concerne un vecteur d’expression tel que défini précédemment, comprenant

un premier acide nucléique choisi parmi ceux codant tout ou une partie de la chaîne lourde de l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment, ledit premier acide nucléique étant sous contrôle des éléments permettant son expression ; et

un second acide nucléique choisi parmi ceux codant tout ou une partie de la chaîne légère de l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment, ledit second acide nucléique étant sous contrôle des éléments permettant son expression.

Ce vecteur d’expression comporte donc deux séquences d’acides nucléiques susmentionnées, et plus particulièrement comporte une séquence d’acide nucléique codant la chaîne lourde de l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment, et une séquence d’acide nucléique codant la chaîne légère de l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment.

Préférentiellement, ledit vecteur d’expression contient un premier élément permettant l’expression de la séquence d’acide nucléique codant la chaîne lourde de l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment et un second élément permettant l’expression de la séquence d’acide nucléique codant la chaîne légère de l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment, ledit premier et ledit second élément permettant l’expression desdites séquences d’acides nucléiques étant identiques ou différents, et préférentiellement identiques. Ces éléments de contrôle sont notamment les séquences terminales longues répétées (LTR) du virus RSV.

Selon un autre mode de réalisation de ce troisième aspect, l’invention concerne une cellule hôte ou lignée cellulaire transformée par un acide nucléique tel que décrit précédemment et/ou un vecteur d’expression tel que décrit précédemment.

Selon un autre aspect de l’invention, celle-ci concerne un complexe immun anticorps/antigène, dans lequel :

ledit anticorps est l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment ou un fragment tel que décrit précédemment ; et

l’antigène est la protéine VP-1 de la capside du virus BK, ladite protéine virale VP-1 étant représentée par une séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4, ou un de ses fragments comprenant au moins l’épitope reconnu par ledit anticorps tel que décrit précédemment ou ledit fragment tel que décrit précédemment.

Selon un mode de réalisation particulier de cet aspect, l’invention concerne le complexe immun anticorps/antigène tel que décrit précédemment, dans lequel ladite protéine virale VP-1 est représentée par au moins l’un des sérotypes la, Ib2, II, III et/ou IV de ladite protéine VP-1 dudit virus BK, lesdits sérotypes étant respectivement représentés par les séquences SEQ ID NOs : 2, 4, 6, 8 et/ou 10 ou celles ayant au moins 90% d’identité avec lesdites séquences SEQ ID NOs : 2, 4, 6, 8 et/ou 10.

De manière particulière, l’invention concerne également un complexe immun anticorps/antigène, dans lequel : ledit anticorps est l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment ou un fragment tel que décrit précédemment ; et

l’antigène est la protéine VP-1 de la capside du virus BK, ladite protéine virale VP-1 étant représentée par une séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4, ou un de ses fragments comprenant au moins l’épitope reconnu par ledit anticorps tel que décrit précédemment ou un fragment tel que décrit précédemment,

en particulier ladite protéine virale VP-1 étant représentée par au moins l’un des sérotypes la, Ib2, II, III et/ou IV de ladite protéine VP-1 dudit virus BK, lesdits sérotypes étant respectivement représentés par les séquences SEQ ID NOs : 2, 4, 6, 8 et/ou 10 ou celles ayant au moins 90% d’identité avec lesdites séquences SEQ ID NOs : 2, 4, 6, 8 et/ou 10.

Selon ce même aspect, l’invention a également pour objet une méthode de diagnostic in vitro ou ex vivo pour détecter une infection par un virus BK chez un patient comprenant :

une étape de détection dans un échantillon biologique dudit patient du complexe immun anticorps/antigène tel que décrit précédemment à l’aide d’un anticorps monoclonal tel que décrit précédemment ou d’un fragment tel que décrit précédemment,

ledit échantillon biologique étant en particulier du sang ou de 1’urine.

Selon ce même aspect, l’invention a également pour objet un kit de diagnostic pour détecter dans un échantillon biologique la protéine VP-1 de la capside du virus BK, ladite protéine virale VP-1 étant représentée par une séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4, ou un de ses fragments comprenant au moins l’épitope reconnu par ledit anticorps tel que décrit précédemment ou un de ses fragments tel que décrit précédemment,

comprenant un anticorps monoclonal tel que décrit précédemment ou un fragment tel que décrit précédemment.

Selon un mode de réalisation particulier, l’invention a également pour objet le kit de diagnostic ci-dessus, dans lequel ladite protéine virale VP-1 est représentée par au moins l’un des sérotypes la, Ib2, II, III et/ou IV de ladite protéine VP-1 dudit virus BK, lesdits sérotypes étant respectivement représentés par les séquences SEQ ID NOs : 2, 4, 6, 8 et/ou 10 ou celles ayant au moins 90% d’identité avec lesdites séquences SEQ ID NOs : 2, 4, 6, 8 et/ou 10. De manière particulière, l’invention concerne également un kit de diagnostic pour détecter dans un échantillon biologique la protéine VP-1 de la capside du virus BK, ladite protéine virale VP-1 étant représentée par une séquence ayant au moins 90%, notamment 93%, d’identité avec la séquence SEQ ID NO : 4, ou un de ses fragments comprenant au moins l’épitope reconnu par ledit tel que décrit précédemment ou ledit fragment tel que décrit précédemment,

comprenant un anticorps monoclonal tel que décrit précédemment ou ledit fragment tel que décrit précédemment,

en particulier ladite protéine virale VP-1 étant représentée par au moins l’un des sérotypes la, Ib2, II, III et/ou IV de ladite protéine VP-1 dudit virus BK, lesdits sérotypes étant respectivement représentés par les séquences SEQ ID NOs : 2, 4, 6, 8 et/ou 10 ou celles ayant au moins 90% d’identité avec lesdites séquences SEQ ID NOs : 2, 4, 6, 8 et/ou 10.

Comme le sait l’Homme du métier, la plupart des kits de diagnostic comprennent des tests d'immuno-chromatographie sur bandelettes, lesquels sont modélisés selon le format des essais immuno-enzymatiques, c’est-à-dire des analyses de type sandwich. De nombreuses variantes sont donc possibles, mais elles ont toutes en commun la formation d’un complexe immun anticorps/antigène entre :

une particule à détecter, ici le virus BK via sa protéine de capside VP-1, ladite particule étant libre dans le flux d’échantillon biologique ( e.g . sang et/ou urine) ; et

un réactif de capture, ici l’anticorps monoclonal de l’invention ou un de ses fragments, ledit anticorps monoclonal de l’invention ou un de ses fragments étant couplé avec un traceur, par exemple, l’or colloïdal ou des billes de latex ou du charbon ou un marqueur fluorescent.

Les bandelettes sont formées en général de trois zones fixées ensemble sur un support plastique : une zone d’absorption, une zone de réaction et une zone de dépôt d’échantillon biologique. Les bandelettes peuvent par ailleurs être logées dans des cassettes plastiques. Ces cassettes facilitent notamment l’utilisation du test et le dépôt de l’échantillon biologique.

La zone de dépôt de l’échantillon biologique est formée d’une membrane de cellulose ou en fibre de verre sur laquelle peut être éventuellement présente l’anticorps monoclonal de l’invention ou le fragment de l’invention, ciblant un premier épitope, lequel est couplé à un traceur (e.g. or colloïdal, billes de latex, charbon ou marqueur fluorescent) et lequel n’est pas immobilisé sur ladite membrane. En effet, celle-ci possède des caractéristiques physico- chimiques qui ne retiennent pas l’anticorps de l’invention ou le fragment de l’invention, ciblant un premier épitope et couplé à un traceur. Ainsi, il peut migrer le long de la membrane que constitue la bandelette après l’ajout de l’échantillon biologique à tester.

La zone de réaction est formée d’une membrane de nitrocellulose comportant deux lignes ou bandes dont est décrit ci-après un des modes de réalisation possible et non limitatif de ladite zone de réaction. La première de ces lignes, dite ligne « test », est réalisée par l’immobilisation d’anticorps capables de capter le virus BK, lesquels peuvent être :

ceux de l’invention ou leurs fragments, ciblant un premier épitope (i.e. les mêmes que ceux de la zone de dépôt) ; ou

ceux de l’invention ou leurs fragments, voire d’autres anticorps, tous ciblant un second épitope de la protéine VP-1 de la capside du virus BK (i.e. différent de celui reconnu par l’anticorps de l’invention ou le fragment de l’invention couplé à un traceur et utilisé au niveau de la zone de dépôt).

C’est le signal obtenu au niveau de cette ligne qui indique la présence ou non du virus BK, qu’il soit de sérotype (génotype) la, Ib2, II, III et/ou IV. La deuxième ligne, dite ligne « contrôle », est constituée dans la plupart des cas par l’immobilisation d’anticorps dirigés contre les anticorps de l’invention ( e.g . anti-IgG de souris) ou les fragments de l’invention. La fixation de ces protéines sur la membrane se fait par un ensemble d’interactions hydrophobes et électrostatiques, et des liaisons hydrogène.

L’échantillon biologique du patient, une fois au contact de (ou mélangé à) l’anticorps monoclonal de l’invention ou le fragment de l’invention, lequel est couplé à un traceur (e.g. or colloïdal, billes de latex, charbon ou marqueur fluorescent), migre tout le long de la membrane de nitrocellulose par capillarité à partir de la zone de dépôt et entre en contact avec les différents éléments immobilisés décrits ci-dessus. La migration de l’échantillon biologique est maintenue grâce au papier absorbant situé à l’autre extrémité de la bandelette. Ces tests en bandelette sont donc d’utilisation simple. Ils s’effectuent soit par « trempage » direct de la bandelette dans l’échantillon biologique soit par aspiration d’un faible volume d’échantillon biologique au moyen d’une pipette qui est ensuite déchargée sur la bandelette. Ces tests permettent une réponse en général entre 10 et 15 minutes. Sur la membrane de nitrocellulose, les résultats sont interprétés par la présence ou l’absence des bandes au niveau des lignes « test » et/ou « contrôle » suite à la révélation du traceur. Ces résultats peuvent être évalués à l’œil nu (e.g. traceurs colorimétriques) ou en employant un lecteur.

Dans l’invention, la présence de bandes :

sur la ligne « test » de la bandelette de test signifie qu’il est détecté dans l’échantillon biologique le complexe immun anticorps/antigène tel que décrit précédemment ; et

sur la ligne « contrôle » de la bandelette de test signifie que la migration s’est bien déroulée et donc que le test est valide.

Aussi, seule l’observation de ces 2 bandes indique que le test est positif et que le patient dont est issu l’échantillon biologique est infecté par le virus BK.

Il convient de noter que l’anticorps de l’invention ou le fragment de l’invention dans un mode de réalisation particulier de la bandelette se retrouve à la fois :

sur la zone de dépôt de manière non immobilisée et couplé avec un traceur ( e.g . or colloïdal, billes de latex, charbon ou marqueur fluorescent) pour former un complexe immun avec la protéine VP-1 de la capside du virus BK présent dans l’échantillon biologique en cas d’infection par ledit virus BK, ledit complexe immun étant capable de migrer au travers de la bandelette ; et

sur la ligne « test » où il est immobilisé pour se lier au complexe immun tel que décrit précédemment en cours de migration et le retenir.

Il convient également de noter que l’échantillon biologique du patient est mis en présence d’un excès de l’anticorps monoclonal de l’invention ou du fragment de l’invention, lequel est couplé à un traceur (e.g. or colloïdal, billes de latex, charbon ou marqueur fluorescent), soit par un mélange préalable avec ledit échantillon biologique, soit par la présence d’un excès dudit anticorps monoclonal ou dudit fragment couplé à un traceur (e.g. or colloïdal, billes de latex, charbon ou marqueur fluorescent) sur la zone de dépôt. Ainsi, même si une quantité dudit anticorps monoclonal ou dudit fragment couplé à un traceur (e.g. or colloïdal, billes de latex, charbon ou marqueur fluorescent) est retenue sur la ligne « test » du fait de la reconnaissance du complexe immun tel que décrit précédemment, en raison de l’excès, une quantité excédante continuera de migrer au sein de la bandelette jusqu’à atteindre la ligne « contrôle », laquelle permet de s’assurer du bon fonctionnement de la bandelette et de valider le test. Pour plus de précision, l’attention de l’Homme du métier est attirée sur la figure 7, laquelle illustrera d’avantage ce point sans en limiter la réalisation.

Au regard de ce qui précède, un mode de réalisation particulier, l’invention a également pour objet le kit de diagnostic tel que décrit précédemment, ledit kit permettant de détecter dans un échantillon biologique ladite protéine VP-1 de la capside du virus BK par l’intermédiaire d’un test en bandelette.

Selon un autre mode de réalisation particulier, l’invention concerne le kit de diagnostic ci-dessus, dans lequel ladite bandelette comprend au moins :

une zone de dépôt comprenant une membrane de cellulose ou en fibre de verre sur laquelle est présente l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment ou un fragment tel que décrit précédemment, lequel est

o couplé à un traceur ( e.g . or colloïdal, billes de latex, charbon ou marqueur fluorescent) ;

o capable de reconnaître un premier épitope de la protéine VP-1 de la capside du virus BK ; et

o capable de migrer le long de ladite bandelette après l’ajout de l’échantillon biologique,

et

une zone de réaction comprenant une membrane de nitrocellulose sur laquelle est au moins présente une ligne « test » sur laquelle est immobilisé l’anticorps monoclonal tel que décrit précédemment ou un fragment tel que décrit précédemment, lequel est capable de reconnaître ledit premier épitope ou un second épitope de la protéine VP-1 de la capside du virus BK, ou un anticorps autre que ceux de l’invention et capable de reconnaître également la protéine VP-1 de la capside du virus BK ;

et une ligne « contrôle » sur laquelle est immobilisé un anticorps capable de reconnaître ledit anticorps monoclonal tel que décrit précédemment ou un fragment tel que décrit précédemment et provenant de la zone de dépôt suite à la migration.

Dans l’invention, il est notamment décrit les anticorps‘F6’, Ή6’,‘9BG,‘14D6’ et‘18A2’. Aussi, un autre mode de réalisation particulier de l’invention concerne le kit de diagnostic ci-dessus, comprenant au moins un ou au moins deux anticorps monoclonaux tels que décrits précédemment ou au moins un ou au moins deux fragments tels que décrits précédemment, en particulier ledit au moins un ou au moins deux anticorps monoclonaux étant choisi parmi le groupe comprenant ou constitué de‘F6’ (SEQ ID NOs : 20 et 30), Ή6’ (SEQ ID NOs : 20 et 40), ‘9B1’ (SEQ ID NOs : 48 et 56), ‘14D6’ (SEQ ID NOs : 60 et 68) et ‘18A2’ (SEQ ID NOs : 72 et 80).

De même, il s’entend qu’un autre mode de réalisation particulier de l’invention concerne une méthode de diagnostic in vitro ou ex vivo pour détecter une infection à un virus BK chez un patient tel que décrit précédemment, ladite étape de détection comprenant : une étape de mélange préalable dudit échantillon biologique avec l’anticorps monoclonal de l’invention ou le fragment de l’invention, ledit anticorps monoclonal ou ledit fragment étant couplé à un traceur ( e.g . or colloïdal, billes de latex, charbon ou marqueur fluorescent) ;

éventuellement une étape d’incubation dudit mélange pour obtenir un mélange incubé ;

une étape de dépôt dudit mélange éventuellement incubé à une extrémité d’une bandelette de test (zone de dépôt) ou une étape de trempage d’une extrémité d’une bandelette de test (zone de dépôt) dans ledit mélange éventuellement incubé ;

une étape de migration par capillarité dudit mélange éventuellement incubé vers l’autre extrémité de la bandelette de test ; et

une étape d’observation de la présence ou d’absence de bandes au niveau des lignes « test » et « contrôle » de la bandelette de test.

Il s’entend également qu’un autre mode de réalisation particulier de l’invention concerne une méthode de diagnostic in vitro ou ex vivo pour détecter une infection à un virus BK chez un patient tel que décrit précédemment, ladite étape de détection comprenant :

une étape de dépôt dudit échantillon biologique à une extrémité d’une bandelette de test ou une étape de trempage d’une extrémité d’une bandelette de test dans ledit échantillon biologique, ladite extrémité étant la zone de dépôt sur laquelle est présente l’anticorps monoclonal de l’invention ou le fragment de l’invention, ledit anticorps monoclonal ou ledit fragment étant couplé à un traceur (e.g. or colloïdal, billes de latex, charbon ou marqueur fluorescent) ;

une étape de migration par capillarité dudit échantillon biologique vers l’autre extrémité de la bandelette de test ; et

une étape d’observation de la présence ou d’absence de bandes au niveau des lignes « test » et « contrôle » de la bandelette de test.

Dans l’invention, la présence de bandes au niveau de la ligne « test » de la bandelette de test et de la ligne « contrôle » de la bandelette de test signifie respectivement qu’il est détecté dans l’échantillon biologique le complexe immun anticorps/antigène tel que décrit précédemment et que le migration s’est bien déroulée validant ainsi le test. Celui-ci est alors positif, indiquant que le patient dont est issu l’échantillon biologique est infecté par le virus BK. Les figures et les exemples suivants illustreront mieux l’invention, sans pour autant en limiter sa portée.

LISTE DES FIGURES

La figure 1 représente une micrographie électronique de pseudo-particules virales ou virus-j I ke ^articles (VLPs) obtenues par de l’expression du gène VP-1 de sérotype Ib2 du BKPyV dans des cellules d’insectes. La préparation a été colorée négativement avec 5% d’acétate d’uranyle et observée à un grossissement nominal de x50 000 avec un microscope électronique JEOL 1010.

Barre : 250 nm.

La figure 2 représente une micrographie électronique de VLPs obtenues par l’expression du gène VP-1 de sérotype la (A) ou IV (B) du BKPyV dans des cellules d’insectes. La préparation a été colorée négativement avec 5% d’acétate d’uranyle et observée à un grossissement nominal de x50 000 avec un microscope électronique JEOL 1010.

Barre : 200 nm.

La figure 3 représente une micrographie électronique de VLPs obtenues par l’expression du gène VP-1 de sérotype II du BKPyV dans des cellules d’insectes. La préparation a été colorée négativement avec 5% d’acétate d’uranyle et observée à un grossissement nominal de x50 000 avec un microscope électronique JEOL 1010.

Barre : (A) 200 nm et (B) 500 nm.

La figure 4 représente une micrographie électronique de VLPs obtenues par l’expression du gène VP-1 de sérotype III du BKPyV dans des cellules HEK293T. La préparation a été colorée négativement avec 5% d’acétate d’uranyle et observée à un grossissement nominal de x50 000 avec un microscope électronique JEOL 1010.

Barre : 250 nm.

La figure 5 représente une micrographie électronique de VLPs obtenues par l’expression du gène VP-1 du JCPyV dans des cellules d’insectes. La préparation a été colorée négativement avec 5% d’acétate d’uranyle et observée à un grossissement nominal de x50 000 avec un microscope électronique JEOL 1010.

Barre : 200 nm. La figure 6 représente une photographie du film photo révélé suite à la mise en place du Western Blot de l’exemple 7. Suite à la dénaturation des VLPs, la protéine VP-1 de la capside du virus BK n’est reconnue que par l’anticorps‘ 18A2’.

La figure 7 représente un ensemble de schéma illustrant le fonctionnement du test en bandelette (adapté de G. Prod’hom et al., Rev Med Suisse 2008 ; 4 : 908-13). La légende utilisée est la suivante :

[1] Echantillon (e.g. sang et/ou urine) contenant le virus BK ;

[2] Anticorps (Ac) de l’invention dirigé contre un premier épitope de la protéine VP-1 du virus BK (antigène, Ag) couplé à un traceur ;

[3] Membrane de cellulose : Migration du mélange Ac-Ag par capillarité ;

[4] Ligne « test » : Capture de F Ag par un anticorps, e.g. celui de l’invention dirigé contre ledit premier épitope ou un second épitope de la protéine VP-1 du virus BK ;

[5] Ligne « contrôle » : Capture de l’excédent d’Ac.

Les figures 8 à 11 représentent les résidus (acides aminés) dont il a été prévu qu'ils appartiennent à l’épitope des protéines VP-1 de sérotype I, II, III et IV reconnu par les anticorps‘F6’ (Fig 8), Ή6’ (Fig 9),‘9BG (Fig 10) et‘14D6’ (Fig 11). La légende utilisée est la suivante :

lésidu de l’épitope hautement très probable

Résidu de Fépi lopc liaiilemenl probable

Résidu de l’épitope probable

Résidu de l’épitope possible

EXEMPLES

Exemple 1 : Génération des VLPs Ib2

La production des VLPs utilisées pour générer les anticorps monoclonaux selon l’invention est décrite dans Touzé, A., Bousarghin, L., Ster, C., Combita, A. L., Roingeard, P., & Coursaget, P. (2001). Gene transfer using human polyomavirus BK virus-like particles expressed in insect cells. The Journal of General Virology, 82(Pt 12), 3005-9. Brièvement, le gène VP-1 issu de la souche PA appartient au sérotype Ib2. Sa séquence (SEQ ID NO : 3) a été amplifiée par PCR en introduisant les sites Bell and HindlII afin de le cloner dans le plasmide d’expression pFastBacl (SEQ ID NO : 81) utilisé pour générer un baculovirus recombinant codant la protéine VP-1 du polyomavirus BK. Des cellules du lépidoptère Spodoptera frugiperda (Sf21) ont été infectées avec ce baculovirus. Les VLPs ont été purifiées par gradient de CICs à partir des noyaux des cellules infectées. L’analyse en microscopie électronique (ME) à transmission a permis de mettre en évidence des VLPs

(Fig 1).

Exemple 2 : Génération des VLPs la, II, III et IV du virus BK

Le gène VP-1 des virus de sérotype la (SEQ ID NO : 1), II (SEQ ID NO : 5) et IV (SEQ ID NO : 9) a été amplifié par PCR en introduisant les sites Sali et HindlII à partir d’urine de patients infectés par les sérotypes d’intérêt et clonés dans le système baculovirus cellules d’insecte afin de générer les VLPs correspondantes (Fig 2 et 3).

Les VLPs VP-1 pour le sérotype III (SEQ ID NO : 7) ont été obtenues en transfectant des cellules HEK293T (ATCC ® CRL-3216™) avec le plasmide plllw (CB Buck, NCI-NIH ; SEQ ID NO : 82). Les VLPs ont été purifiées comme précédemment et observées en ME (Fig

4)·

Exemple 3 : Génération des VLPs du virus JC

Le gène VP-1 du virus JC (SEQ ID NO : 84) a été amplifié par PCR en introduisant les sites Hindll et Sali à partir du LCR d’un sujet présentant une leuco-encéphalopathie multifocale progressive et clonés dans le système baculovirus cellules d’insecte afin de générer les VLPs correspondantes (Fig 5).

Exemple 4 : Génération d’anticorps monoclonaux et Etude de leur caractéristique

Les anticorps monoclonaux selon l’invention ont été générés par immunisation de souris Balb/C avec 10 pg de VLPs du polyomavirus BK sérotype Ib2 en combinaison avec du QuilA (2 pg). Deux souris ont été injectées par voie intra-podale avec la préparation antigénique sous un volume de 50 pL/patte postérieure. Les souris ont été réimunnisées avec la même préparation 11 jours après la l ere injection. Au jour 14, les souris ont été sacrifiées et les ganglions poplités ont été récupérés. Les ganglions ont ensuite été lavés dans du RPMI puis perfusés afin de libérer les lymphocytes. Les lymphocytes ont ensuite été comptés et mélangés avec les cellules de myélome (Sp20 ; ATCC ® CRL-1581™) dans un ratio de 5 pour 1. Après centrifugation, le mélange polyéthylène glycol/diméthyl sulfoxide (PEG/DMSO) a été ajouté (1 mL en une minute). Après ajout de milieu RPMI enrichi en sérum de cheval, d’OPI (acide oxaloacétique, pyruvate et insuline) et HAT (hypoxanthine, aminoptérine et thymidine), les cellules ont été distribuées en plaque P24 à raison de 10 000 Sp20/puits (1 mL). Après 15 jours de sélection (changement par moitié du milieu 2x/semaine), la sélection a été levée (remplacement de HAT par HT (hypoxanthine et thymidine)) et les surnageants de culture des puits à saturation ont été testés pour la présence d’IgG anti-BK de sérotype Ib2. Après sous clonage d’une partie des hybridomes, cinq hybridomes secrétant des IgG reconnaissant l’immunogène ont été produits lors de deux fusions (Tableaux 1 et 2).

REACTIVITE DES ANTICORPS MONOCLONAUX ANTI-BK VIS-A-VIS DU VIRUS BK

La réactivité des anticorps produit ci-dessus a été testée par dosage ELISA {enzyme-jl nked immunosorbent assay). Pour se faire, les VLPs produites ont été déposées à la concentration de 1 pg/mL dans du PBS et incubées pendant une nuit à +4°C. Les puits ont ensuite été bloqués pendant 1 h à +37°C avec un mélange PBS/SVF (phosphate-buffered ///tVsérum de veau fœtal). Après dilution dans un tampon de dilution contenant du SVF, du PBS et du Tween ® 20, les différents surnageants de culture d’hybridomes ont été ajoutés pendant 1 h à +37°C. Les puits ont été lavés quatre fois de suite avec le tampon de lavage et un anticorps secondaire anti-souris couplé à la péroxydase a été ajouté à la dilution de 1/2 000 pendant 1 h à +37°C. Les puits ont été de nouveau lavés quatre fois de suite et le substrat (OPD (ortho phénylène diamine) + H2O2) a été ajouté pendant 30 min à température ambiante. Une solution d’arrêt (H2SO4 4N) a ensuite été ajoutée puis, la lecture de chaque puit s’effectue en mesurant l’absorbance à 492 nm avec un spectrophotomètre. La valeur obtenue pour la moyenne des puits contrôle (PBS à la première étape) est retranchée des valeurs de densité optique obtenues pour chaque puits.

Tableau 1 : Réactivité de 5 des anticorps monoclonaux anti-BK générés

Anticorps monoclonal

Tableau 2 : Résumé de la réactivité de 5 des anticorps monoclonaux anti-BK générés

Les anticorps générés par les clones BK6A2F6 (‘F6’) et BK6A2H6 (Ή6’) se sont révélés être cross- réactifs avec tous les sérotypes évalués (Tableaux 1 et 2). Ces deux clones ont été sélectionnés et amplifiés, et les anticorps purifiés par chromatographie en utilisant une colonne pré-conditionnée Protéine A HiTrap™ ( Fisher Scientific ; GE Healthcare Life Sciences™ HiTrap™ Protein A HP ; Cat #10676315, marque GE Healthcare 17-0402- 01).

REACTIVITE D UTRES ANTICORPS MONOCLONA UX ANTI-BK VIS-A-VIS DU VIRUS BK

D’autres hybridomes ayant été produits lors de la réalisation de l’Exemple 4 (mais non testés), il a été décidé de les décongeler et de tester leur réactivité, comme précédemment décrit, vis-à-vis des 5 sérotypes de polyomavirus BK (Tableau 3). Les anticorps monoclonaux‘F6’ et Ή6’ étant crav.v-réactifs avec ces 5 génotypes (ou sérotypes), ces derniers sont utilisés comme références.

VLP

Tableau 3 : Réactivité brute des nouveaux anticorps Seuls les anticorps en gras, le.‘F6’, Ή6’ et ceux issus des hybridomes 9B1 (‘9B1’), 14D6 (‘14D6’) et 18A2 (‘18A2’), sont capables de reconnaître les 5 sérotypes la, Ib2, II, III et IV du virus BK.

Exemple 5 : Séro-neutralisation

PROD UCTION ET INFECTION DES PSEUDO VIRIONS D U BKPyV

Les pseudovirions du BKPyV ont été produits par les techniques décrites dans Pastrana, D. V., Brennan, D. C., Çuburu, N., Storch, G. A., Viscidi, R. P., Randhawa, P. S., & Buck, C. B. (2012). Neutralization Serotyping of BK Polyomavirus Infection in Kidney Transplant Récipients. PLoS Pathogens , 8(4), el002650. Brièvement, les plasmides d’expression des protéines VP-1 des sérotypes respectifs, ainsi que le plasmide rapporteur pGL4.10 (SEQ ID NO : 83), ont été co-transfectés dans les cellules HEK293T (ATCC ® CRL-3216™). Trois jours après la transfection, les cellules ont été lysées et les pseudovirions ont subi une étape de maturation pendant la nuit avec 0,1% d’Ambion ® RNase Cocktail™. Les pseudovirions ont été récoltés et purifiés par ultracentrifugation à l’aide d’un gradient d’iodixanol. Pour minimiser toute variation, un seul stock de pseudovirions a été produit pour chaque sérotype, aliquoté et utilisé pour toutes les expériences.

TEST DE NEUTRALISA TIONA VEC LES PSEUDOVIRIONS BKPyV

Les pseudovirions BKPyV ont été mélangés soit aux différents surnageants d’hybridomes dilués en série, soit à un témoin positif dilué en série soit à un témoin négatif et pré-incubés pendant 1 h à 4°C, et ensuite ajoutés aux cellules HEK293T (ATCC ® CRL-3216™) pendant 72 h à 37°C. Les cellules sont ensuite lysées et la mesure de la luciférase est effectuée sur ce lysat au moyen d’un luminomètre. Les anticorps induisant une diminution de plus de 50% de l’activité luciférase par rapport aux contrôles sont considérés neutralisants.

Tableau 4 : Tests de neutralisation avec l’anticorps‘F6’

Tableau 5 : Tests de neutralisation avec les anticorps Ή6’,‘9B1’,‘14D6’

Malgré la présence des anticorps‘F6’, Ή6’,‘9B1’,‘14D6’, les pseudovirions BKPyV de sérotype Ib2 conservent leur capacité à infecter les cellules. De fait, les anticorps‘F6’, Ή6’,‘9Biyi4D6’ ne sont pas capables de neutraliser les pseudovirions du virus BK (Tableaux 4 et 5).

Exemple 6 : Isotypage et Séquençage anticorps

MATERIELS & MÉTHODES

Les anticorps sécrétés par les clones BK6A2F6 (‘F6’) et BK6A2H6 (Ή6’) ont été isotypés à l’aide du kit Rapid ELISA Mouse mAb Isotyping Kit (Thermo Scientific™ ; Cat #37503). Brièvement, 50 pL de l’échantillon d’anticorps correctement dilué et 50 pL de l’anticorps de chèvre anti- IgG + IgA + IgM conjugué à l’HRP ( horseradish ÿeroxidasé) ont été ajoutés dans chaque puits. La plaque a été homogénisée puis incubée 1 h à température ambiante. Celle-ci a ensuite été lavée 3 fois avec 250 pL de tampon de lavage et 75 pL de substrat TMB (3,3’,5,5’-Tétraméthylbenzidine) ont été ajoutés dans chaque puits. La réaction a été arrêtée via l’ajout de 75 pL de solution Stop et la plaque a été lue à l’aide d’un spectrophotomètre à 450 nm.

Les anticorps sécrétés par les clones BK6A2F6 (‘F6’), BK6A2H6 (Ή6’), 9B1 (‘9B1’), 14D6 (‘14D6’) et 18A2 (‘18A2’) ont été séquencés comme suit :

L’ARN total a été isolé à partir des cellules d’hybridomes selon le manuel technique du réactif TRIzol ® . L’ARN total a ensuite été classiquement rétro-transcrit en ADN complémentaire (ADNc) à l’aide d’amorces antisens spécifiques à l’isotype ou d’amorces universelles. Des fragments d’anticorps correspondants aux régions variables des chaînes lourdes (V H ) et légères (V L ), et des régions constantes des chaînes lourdes (C H ) et légères (C L ) ont été amplifiés selon la procédure opératoire standard (SOP) d’amplification rapide des extrémités d’ADNc (RACE) connu de l’Homme du métier. Ces fragments d’anticorps amplifiés ont ensuite été clonés séparément dans un vecteur de clonage standard. Une réaction en chaîne par polymérase (PCR) sur colonie a été réalisée pour détecter la présence de clones avec des inserts de tailles correctes. Pas moins de cinq colonies avec des inserts de tailles correctes ont été séquencées pour chaque fragment. Les séquences des différents clones ont été alignées et la séquence consensuelle a été obtenue pour chaque fragment.

RÉSULTATS

Les anticorps sécrétés par les clones BK6A2F6 (‘F6’) et BK6A2H6 (Ή6’) ont été isotypés IgGl/kappa et leurs séquences sont fournies dans listing de séquences au format OMPI ST. 25 conjointement déposé avec la présente Demande (Tableau 6 ci-après).

Les séquences des anticorps sécrétés par les clones 9B1 (‘9B1’), 14D6 (‘14D6’) et 18A2 (‘18A2’) sont fournies dans listing de séquences au format OMPI ST. 25 conjointement déposé avec la présente Demande (Tableau 6 ci-après).

Tableau 6 : Correspondance entre les numéros de séquences, le type de séquences et les anticorps

es nombres en gras indiquent des séquences qui sont communes aux anticorps‘F6’ et Ή6’, et les nombres en italique indiquent des séquences qui sont communes aux anticorps‘9BL,‘14D6’ et‘18A2’.

Exemple 7 : Réactivité des anticorps monoclonaux anti-BK vis-à-vis du virus JC

Des VLPs du JCPyV ont été développées en utilisant la même technologie que pour le virus BK (Fig 5) et la réactivité des anticorps Ή6’,‘F6’,‘9BG,‘14D6’ et‘18A2’vis-à-vis de ces VLPs a été testée comme précédemment décrit (seuil de détection : DO > 0,5) et comparée à celle vis-à-vis des VLPs du virus BK sérotype Ib2 (Tableau 7).

Tableau 7 : Réactivité des anticorps monoclonaux anti-BK vis-à-vis du virus BK et du virus JC

Aucun des anticorps monoclonaux de l’invention ( Le . ‘F6’, Ή6’, ‘9B1’, ‘14D6’ et ‘18A2’) ne présentent pas de réactivité avec les VLPs du JCPyV (Tableau 7).

Exemple 8 : Détermination du type d’épitope reconnu et prédiction de celui-ci

(I) MATERIELS & MÉTHODES

Les VLPs natives ou dénaturées ont été déposées à la concentration de 1 pg/mL avec du PB S et incubées pendant une nuit à +4°C. Les VLPs dénaturées ont été obtenues par un traitement avec 0,1 M de tampon carbonate (pH 10,6) et 0,01 M de dithiothréitol (DTT) dans du PBS pendant 30 minutes à 37°C.

Les puits ont ensuite été bloqués pendant 1 heure à +37°C avec un mélange PBS/SVF. Après dilution dans un tampon de dilution contenant du SVF, PBS et Tween ® 20, les différents surnageant de culture ou anticorps purifiés ont été ajoutés pendant une heure à +37°C. Les puits ont été lavés quatre fois de suite avec le tampon de lavage et un anticorps secondaire anti-souris peroxidase a été ajouté à la dilution de 1/2 000 pendant 1 heure à +37°C. Les puits ont été de nouveau lavés quatre fois de suite et le substrat a été ajouté pendant 30 minutes à température ambiante. Une solution d’arrêt a été ajoutée puis, la lecture de chaque puits s’effectue en mesurant l’absorbance à 492 nm avec un spectrophotomètre. La valeur obtenue pour la moyenne des puits contrôle (PBS à la première étape) a été retranchée des valeurs de densité optique obtenues pour chaque puits (seuil de détection : DO > 0,5). RÉSULTATS

Tableau 8 : Réactivité des 4 anticorps monoclonaux anti-BK‘F6’,‘9B ,‘14D6’ et‘18A2’ vis-à-vis des VLPs natives (non dénaturées) ou dénaturées

Les anticorps‘F6’,‘9B1’ et‘14D6’ ne reconnaissent les VLPs que lorsque celles-ci sont à l’état natif, Le. dans un état où la protéine VP-1 possède son repliement tridimensionnel (Tableau 8). Cela signifie que ces 3 anticorps ciblent un épitope conformationnel, lequel n’existe que si la protéine VP-1 est correctement repliée. Par extension, l’anticorps Ή6’, lequel partage sa chaîne lourde avec l’anticorps‘F6’, reconnaît également un épitope conformationnel de la protéine VP-1 de la capside du virus BK.

L’anticorps‘18A2’ quant à lui possède la capacité de reconnaître les VLPs qu’elles soient dans un état natif ou linéarisé (Tableau 8). Cet anticorps en particulier cible donc un épitope linéaire de la protéine VP-1 de la capside du virus BK.

(II) MATERIELS & MÉTHODES

Les VLPs (BKV VP-1, sérotype la) ont été dénaturées dans le tampon Laemmli à 95°C pendant 5 min, puis les échantillons ont été chargés dans des gels en SDS-PAGE et transférés sur des membranes (Millipore ® ). Le blocage des membranes a été effectué pendant une heure à température ambiante en PBS-Tween ® -lait puis les anticorps primaires anti-BK ont été incubés une nuit à +4°C. Pour la détection, des anticorps secondaires anti-souris conjugués péroxydase ont été ajoutés pendant une heure à température ambiante. La révélation a été effectuée au moyen du substrat ECL ® (Pierce ® ).

RÉSULTATS

Suite à la dénaturation des VLPs, laquelle implique une linéarisation de la protéine VP-1 de la capside du virus BK, seul l’anticorps‘18A2’ donne un signal suite à la révélation du Western Blot (Fig 6). L’anticorps‘18A2’, contrairement au anticorps‘F6’,‘9B1’ et‘14D6’, est donc capable de cibler la protéine VP-1 linéarisé, i.e. ne présentant pas de repliement tridimensionnel.

Ces résultats confirment par conséquent ceux obtenus par ELISA (Tableau 7) : les anticorps‘F6’,‘H6’,‘9B1’ et‘14D6’ ciblent un épitope conformationnel de la protéine VP-1 de la capside du virus BK, tandis que l’anticorps‘18A2’ cible quant à lui un épitope linéaire.

(III) MATERIELS & MÉTHODES

La prédiction de l’épitope conformationnel reconnu par les anticorps‘F6’, Ή6’,‘9B1’ et ‘14D6’ a été réalisée par la société MabSilico SAS via la méthode MAbTope, laquelle consiste en la prédiction informatique d’une liste d’acides aminés susceptibles d’appartenir à l’épitope. Pour cela, à partir du modèle tridimensionnel 4MJ0 de la protéine VP-1 et de la séquence de la partie variable des anticorps ‘F6’, Ή6’, ‘9B1’ et ‘14D6’, un modèle informatique a été construit. Celui-ci a permis de modéliser l’épitope de la protéine VP-1 :

de sérotype Ib à partir du fragment de séquence SEQ ID NO : 86, lequel correspond aux acides aminées 34 à 298 de la séquence SEQ ID NO : 4 ;

II à partir du fragment de séquence SEQ ID NO : 87, lequel correspond aux acides aminées 34 à 298 de la séquence SEQ ID NO : 6 ;

III à partir du fragment de séquence SEQ ID NO : 88, lequel correspond aux acides aminées 34 à 298 de la séquence SEQ ID NO : 8 ; et

IV à partir du fragment de séquence SEQ ID NO : 89, lequel correspond aux acides aminées 34 à 298 de la séquence SEQ ID NO : 10,

reconnu par chacun des anticorps‘F6’, Ή6’,‘9BG et‘14D6’.

Par ailleurs et à partir de la séquence de la protéine VP-1 de sérotype Ib2 (SEQ ID NO : 91), les mutants de séquence :

SEQ ID NO : 92 (R93E) ;

SEQ ID NO : 93 (T192A D193K) ;

SEQ ID NO : 94 (D 199N K200N N201A N202A) ;

SEQ ID NO : 95 (E73_S77del) ;

SEQ ID NO : 96 (S71_D82del) ;

SEQ ID NO : 97 (K135A E138A H139A) ; SEQ ID NO : 98 (K135_H139del) ;

SEQ ID NO : 99 (S274A S275A) ;

SEQ ID NO : 100 (S274_T277del) ;

SEQ ID NO : 101 (R83A K84A) ; et

SEQ ID NO : 102 (R83_L86del),

sont exprimés pour observer l’absence de réactivité des anticorps, confirmant ainsi les prédictions de la méthode MAbTope.

RÉSULTATS

Les prédictions des épitopes reconnus par les anticorps‘F6’, Ή6’,‘9B1’ et‘14D6’ sont respectivement visibles figures 8 à 11.