Propulseur et accessoire volant nouveaux pour des j eux d ' adresse

La présente invention concerne un jeu d'adresse utilisant un nouveau propulseur muni d'un accessoire volant original.

Des dispositifs de jeu destinés à propulser ou recevoir un projectile sont connus par les demandes des brevets d'inventions suivants :

— FR 355 672 (APERT ; 1905)

— DE 223960 (HAUPHOFF ; 1909)

— DE 565654 (ROSENKAIMER ; 1932) — FR 821 508 (MIGNOT ; 1937)

— DE 2704303 (LIEBICH ; 3.8.78

— FR 2 387 059 (JACQUET ; 10.11.78)

— US 4 234 183 (STEPHENS ; 18.11.80)

— FR 2 520 245 (BLANC ; 29.7.83) — US 4938 484 (DAVIS ; 3.7.90)

Cependant un examen de ces dispositifs montre qu'ils comportent des inconvénients de taille, qui les rendent difficiles à manier, fatiguants et peu performants. Ces principaux inconvénients se caractérisent par :

— Des poignées positionnées totalement en dehors du plan qui prolonge latéralement la surface de propulsion. Le dispositif de JACQUET FR 2 387059 ou celui de DAVIS US 4938 484 illustrent cet inconvénient qui procure au joueur une difficulté et une fatigue accrues pour obtenir une égale tension sur toute la largeur ou hauteur du propulseur, lors de son extension.

— Une structure compacte de la surface de propulsion comme par exemple dans le jouet de BLANC FR 2 520 245 ce qui provoque une importante résistance à l'air rendant le dispositif plus fatiguant et ayant moins d'effet.

— Un lien ou corde en matière élastique ("tendeur", "ruban en caoutchouc"...) s'étendant sur toute la longueur des côtés longitudinaux de la surface de propulsion, ce qui non seulement, exige du joueur, un effort musculaire supplémentaire pour manier le dispositif, mais amortit son extension brusque, ce qui limite l'effet de propulsion. Cet inconvénient concerne essentiellement les propulseurs de APERT FR 355 672 ; MIGNOT FR 821 508 et DAVIS US 4 938 484.

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— Un support rigide, compliqué ou encombrant, dans la mesure où il n'est pas limité simplement à une barre latérale de chaque côté de la surface de propulsion. Cet inconvénient concerne notamment les inventions de

LIEBICH DE 2704303 ; ROSENKAIMER DE 565654, STEPHENS US 4234 183 ; HAUPHOFF DE 223960 ; MIGNOT FR 821 508 et APERT FR 355672.

En outre, il semble évident que tous les propulseurs connus, ont été conçus soit avec une surface de propulsion très étroite engendrant une plus grande difficulté à recevoir le projectile, soit avec une hauteur insuffisante, réduite à une dimension de "poignée", d'où une peine accrue à rattraper le projectile à une volée basse, où un peu éloignée. Ainsi à travers les figures des dessins contenus dans l'invention de MIGNOT FR 821 508, le poing du joueur, couvre-t-il quasiment toute la hauteur ou largeur du propulseur. DAVIS quant à lui dans son invention US 4 938 484 propose 6 pouces (soit environ 15 cm), comme largeur de la surface de propulsion.

Enfin, un autre inconvénient relevé et non des moindres, c'est que dans tous ces dispositifs cités plus haut, les deux bords latéraux de la surface de propulsion sont rigides ou rigidifiés, par exemple, à l'aide "d'entretoises rigides" chez MIGNOT. Cet inconvénient, non seulement encombre, alourdit le dispositif et gêne le joueur, mais empêche le relâchement de ces deux côtés rigidifiés et, par conséquent, limite le relâchement de la surface souple, ce qui affecte et amoindrit l'effet de l'extension.

La présente invention a, en conséquence, pour but de remédier à ces inconvénients. Pour atteindre cet objectif, le dispositif selon l'invention, est constitué d'une surface souple, sensiblement en forme de quadrilatère, de préférence en structure de type filet, limitant au maximum la résistance de l'air. Ladite surface souple, est reliée à deux supports latéraux, constituant deux manches, sensiblement rigides, de façon à obtenir de chaque côté une grande ouverture, entre un bord souple de la surface de propulsion et un manche-support rigide. Lesdites grandes ouvertures latérales, destinées à faciliter la préhension du dispositif, permettent aux mains du joueur d'être décalées par rapport au milieu des manches-supports et, de se retrouver le plus près possible de l'extrémité postérieure de ceux-ci afin que le joueur puisse bénéficier d'un effet de levier, exploiter au mieux toute la hauteur du dispositif et enfin pour ne pas être gêné par la partie postérieure. On entend

par partie postérieure du dispositif, celle qui se trouve le plus près du corps du joueur lorsque, ce dernier tient le propulseur tendu horizontalement devant lui, les manches supports orientés vers l'avant, en prolongement de ses bras tendus. La partie antérieure, étant alors celle qui se trouve la plus éloignée vers l'avant. La hauteur du propulseur serait, à titre indicatif, voisine de la longueur d'une raquette de tennis, variant bien entendu suivant les catégories des sportifs. Une pareille hauteur de la surface souple et des manches-supports permet d'optimiser les effet du dispositif car elle le dote d'une grande surface de propulsion, ce qui facilite la réception du projectile, son rattrapage à une volée basse, ou un peu éloignée, ainsi que son ramassage au sol, sans trop se baisser ou fléchir le genou. Alors on ramène tout simplement le projectile sur la surface souple, dont la partie avant touche le sol, en se servant de l'extrémité antérieure d'un manche-support.

L'on reçoit le projectile sur la surface souple, relâchée par le rapproche¬ ment d'au moins un manche-support de l'autre, et on le renvoie par une extension rapide de la surface souple, en écartant brusquement, au moins un manche-support de l'autre. La Fig. 1 montre le dispositif tendu, le schéma de la Fig. 2 le montre relâché.

Ce dispositif, est apte à lancer tout projectile adapté, telle une petite balle mais, n'étant pas heurté par une surface dure, le joueur risquerait de se sentir privé de l'agrément que lui donne le "claquement", qui rythme le jeu, tel par exemple lors d'une partie de tennis. Pour pallier à cette lacune, l'on a adapté au propulseur un accessoire volant original qui, justement, non seulement ne prive pas le joueur du plaisir que lui procure le "claquement" qui rythme le jeu, mais il est amusant et agréable à voir voler. Ce volant, est formé d'une masse d'inertie reliée à une partie souple, de très faible poids et épaisseur, constituant "un ralentisseur". Pour assembler ces deux parties, la masse d'inertie est munie d'un "passant", faisant fonction de "chas", qui sert à faire passer et fixer "le ralentisseur". Ce dernier est constitué d'une bande souple, longue et étroite, en tissu ou en plastique, très fin et très léger. Ce "ralentisseur" alors, non seulement produit un "claquement" à la manière d'un fouet par son renvoi brusque, ou un chuintement par son frottement à l'air rythmant le jeu, mais il flotte et ondoie dans l'air ce qui rend le projectile amusant et agréable à regarder.

Les dessins ci-annexés illustrent à titre d'exemple, le propulseur et son accessoire volant, lequel peut être encore adapté à d'autres dispositifs de frappe, telle une raquette, mais il est alors plus fragile.

Ledit propulseur est composé, selon la Fig 1 d'une surface souple de propulsion 1 en forme de quadrilatère, en structure de type filet, dont les quatre côtés ont été renforcés par une bande mince souple et solide. Ladite surface souple est reliée, en enserrant par quatre prolongements 5' de ses sommets, des gorges 6 situées aux quatre extrémités de deux manches- supports 2 qui pivotent, s'étendant sur toute la hauteur ou largeur de ladite partie souple. Ainsi, obtient-on de chaque côté, une grande ouverture 3 entre un bord souple 4 de la surface de propulsion et le manche-support rigide 2. Ces deux grandes ouvertures 3 permettent aux mains du joueur d'être décalées par rapport au milieu 2' desdits manches-supports et de se trouver le plus près possible de leur extrémité postérieure. Des boucles (ou griffes) coulissantes 7 permettent au joueur de régler à sa guise la longueur de chacun des deux bords souples 5,5' antérieur ou postérieur. Des "coulants" 8 réalisés de préférence en matière élastique permettent alors de maintenir les bouts libres des prolongements 5' et de les empêcher de pendre.

Lesdits prolongements 5' peuvent faire partie d'un renfort souple des bords de la surface de propulsion comme le montre la Fig. 1. Cependant, chaque prolongement 5' peut être réalisé en un élément à part, sous forme de bande ou de cordon. Il peut avoir, par exemple, la forme d'un lacet 5" circulaire, mais étiré, dont les deux bouts se transforment facilement en deux nœuds coulants comme le montre la Fig. 4. L'un de ces deux nœuds coulants enlace la surface souple à l'un de ses sommets, tandis que l'autre vient enserrer l'une des dites gorges situées aux extrémités des manches-supports. Les sommets de ladite surface souple, sont alors plus épais, ou munis d'un élément faisant fonction de saillant, pour une meilleure fixation du nœud coulant. Ce dernier peut également enserrer la surface souple, à travers la maille du sommet, ou à travers un œillet posé à cet effet. Ce mode de réalisation, avec des prolongements 5" en éléments à part, semble très simple, pratique et économique, puisqu'il permet leur simple remplacement en cas d'usure. Le joueur peut en disposer en différentes longueurs, afin de pouvoir modifier à sa guise, selon son confort personnel, les dimensions des bords souples 5,5' antérieur ou postérieur. Bien entendu différentes méthodes et matières permettent la fixation des prolongements dits en éléments à part. Aussi, divers procédés permettent-ils le réglage de leur longueur, sans pour autant changer en rien le principe de l'invention.

Selon des modes particuliers de réalisation : — Le bord souple postérieur 5,5' n'a pas la même longueur que le bord souple antérieur 5,5'.

— La distance séparant les extrémités d'attaches, qui correspondent aux gorges 6 sur un même manche-support, est légèrement supérieure à la hauteur des bords souples latéraux 4, de la surface de propulsion 1, ce qui optimise encore sa tension.

— Les manches-supports sont en structure télescopique, rendant ainsi le dispositif moins encombrant à ranger. Dans certaines formes de réalisation cette structure permet d'ajuster la longueur des manches-supports, ou encore d'alléger le dispositif quant la partie antérieure des manches-supports est celle qui s'emboîte dans la partie postérieure.

— L'un desdits prolongements 5' ou 5" au moins est en matière élastique, ce qui peut éventuellement amortir le choc d'une extension trop brusque, mais limite la force d'expulsion du projectile.

Afin de donner un exemple de réalisation du projectile la Fig. 3 montre une balle 10 munie d'un "passant" 20 ancré dans ladite balle, faisant fonction de "chas" par où l'on a fait passer et fixer une souple, longue et étroite bande pliée en deux (en tissu ou en plastique) de très faible poids et épaisseur, formant un "ralentisseur" 30. Ce mode de réalisation permet de remplacer facilement la partie détériorée.

Selon d'autres modes de réalisation :

— La masse d'inertie 10' est constituée d'un ou de plusieurs anneaux solidaires qui se croisent, par exemple au niveau d'un diamètre comme le montre la Fig. 5. Le ralentisseur est alors fixé directement sur le périmètre de l'un des anneaux, faisant alors fonction du "passant", par exemple grâce à un nœud coulant.

— Le "passant" est réalisé dans une matière élastique afin de mieux serrer le "ralentisseur".

— Le ralentisseur, avant d'être fixé, est une surface plate ayant différentes formes et dimensions.

— Un deuxième "passant" indépendant, peut encore réunir le "ralentisseur" au "passant" ancré dans la masse d'inertie. Il est fait de préférence en matière souple et élastique, en forme de boucle pouvant se défaire et se reformer en cas de remplacement du "ralentisseur"

— La bande 30 est directement ancrée dans la balle.