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Patent Searching and Data


Title:
POLYMER ELECTROLYTE MEMBRANE FUEL CELL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/014104
Kind Code:
A1
Abstract:
The proton exchange membrane fuel cell (P) comprises a plurality of stacked plates (T1, EA, ME, BI, EK) and a sealing means shaped according to a closed contour which is arranged substantially at the periphery of the plates so as to ensure a peripheral seal between each consecutive pair of plates (T1, EA, ME, BI, EK), wherein the sealing means comprises a coating (21) arranged on the edge surfaces (30) of the plates (T1, EA, ME, BI, EK), the end profile (31) of at least one of the plates (T1, EA, ME, BI, EK, T2) is shaped so as to no longer be parallel to the plane of the plate (T1, EA, ME, BI, EK, T2) and the coating (21) comprises a resin, a polymer, a silicone and/or an adhesive.

Inventors:
RAPIOR JULIEN (FR)
BOTELLA RONAN (FR)
BAVEREL CHRISTOPHE (FR)
Application Number:
PCT/FR2020/051354
Publication Date:
January 28, 2021
Filing Date:
July 24, 2020
Export Citation:
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Assignee:
SYMBIO (FR)
International Classes:
H01M8/247; H01M8/0271; H01M8/0286; H01M8/241; H01M8/0254; H01M8/0282; H01M8/0284; H01M8/1018
Foreign References:
GB2368968A2002-05-15
EP2869376A12015-05-06
DE202018101235U12019-01-17
EP0951086A21999-10-20
Attorney, Agent or Firm:
MYON, Gérard et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Pile à combustible (P), du type à membrane échangeuse de protons, comprenant une pluralité de plaques (T1 , EA, ME, Bl, EK, T2) empilées et un moyen d’étanchéité conformé selon un contour fermé disposé à la périphérie des plaques de manière à assurer une étanchéité périphérique entre chaque deux plaques (T1 , EA, ME, Bl, EK, T2) consécutives, caractérisée en ce que le moyen d’étanchéité comprend un revêtement (21 ) disposé sur les tranches (30) des plaques (T1 , EA, ME, Bl, EK, T2), le profil d’extrémité (31 ) d’au moins une des plaques (T1 , EA, ME, Bl, EK, T2) est conformé de manière à ne plus être parallèle au plan de la plaque (T1 , EA, ME, Bl, EK, T2) et le revêtement (21 ) comprend une résine, un polymère, un silicone et/ou un adhésif.

2. Pile à combustible (P) selon la revendication 1 , où le profil d’extrémité (31 ) est alterné entre une plaque et une plaque consécutive.

3. Pile à combustible (P) selon la revendication 2, où le profil d’extrémité (31 ) comprend au moins un premier segment (32) extrémal non parallèle au plan de la plaque.

4. Pile à combustible (P) selon la revendication 3, où le profil d’extrémité (31 ) comprend encore au moins un deuxième segment (33) disposé à l’extrémité du premier segment (32), préférentiellement à 90° relativement au premier segment (32) et selon un angle de sens opposé à l’angle entre la plaque et le premier segment (32).

5. Pile à combustible (P) selon la revendication 4, où le profil d’extrémité (31 ) comprend encore au moins un troisième segment (34) disposé à l’extrémité du deuxième segment (33) selon un angle de même sens que l’angle entre le premier segment (32) et le deuxième segment (33).

6. Véhicule comprenant une pile à combustible (P) selon l’une quelconque des revendications précédentes.

7. Procédé de fabrication d’une pile à combustible (P), du type à membrane échangeuse de protons, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes :

conformation du profil d’extrémité (31 ) des plaques de manière à ne plus être parallèle au plan de la plaque,

empilage et assemblage des plaques (T 1 , EA, ME, Bl, EK, T2), dépôt d’un revêtement (21 ) résine, polymère, silicone et/ou adhésif sur les tranches (30) des plaques (T1 , EA, ME, Bl, EK, T2),

durcissement du revêtement (21 ).

8. Procédé selon la revendication 7, où le revêtement (21 ) est déposé sous forme liquide ou semi liquide, par pulvérisation, enduction et/ou trempage.

9. Procédé selon l’une quelconque des revendications 7 ou 8, où le revêtement (21 ) est durci par attente, cuisson et/ou rayonnement, tel UV.

Description:
PILE À COMBUSTIBLE À MEMBRANE POLYMÈRE ÉLECTROLYTE

Description

Domaine technique

L’invention concerne le domaine des piles à combustibles et plus particulièrement un mode de réalisation avantageux de l’étanchéité périphérique entre plaques consécutives.

Technique antérieure

Une pile à hydrogène ou pile à combustible de type à membrane échangeuse de proton ou en anglais : « Proton Exchange Membrane Fuel Cell » ou PEMFC permet, de manière connue, de produire de l’énergie électrique, en réalisant au moyen d’un assemblage membrane électrode, comprenant un électrolyte entouré de deux couches de catalyseur, une réaction chimique de synthèse de l’eau. De l’hydrogène H2 est apporté au niveau d’une anode, disposée d’un côté de la membrane. Il se décompose, par une oxydation : 2 H2 -> 4 H+ + 4 e-, en deux protons hydrogène H+ et en deux électrons e-. Les deux protons H+ migrent au travers de l’assemblage membrane électrode jusqu’à une cathode, disposée de l’autre côté de l’assemblage membrane électrode. De l’oxygène 02 est apporté, avantageusement sous forme d’air, au niveau de la cathode. Si un circuit électrique est établi entre l’anode et la cathode, permettant une circulation des électrons e-, ceux-ci rejoignent la cathode. Là, ils permettent une réduction de l’oxygène 02 en deux ions oxygène 02- : 02 + 4 e- -> 2 02- Les protons hydrogène et les ions oxygène se combinent, au niveau de la cathode, pour former de l’eau : 4 H+ + 2 02- -> 2 H20. Cette réaction est fortement exothermique. La circulation des électrons e- crée l’énergie électrique.

Il est connu pour réaliser une cellule de pile à combustible de superposer une anode, avantageusement métallique, un assemblage membrane électrode et une cathode, avantageusement métallique, avantageusement sous forme de couches minces.

Une cellule ne produisant individuellement qu’une faible énergie électrique, il est encore connu de superposer plusieurs dizaines ou centaines de telles cellules, dans un empilage. Chaque anode, respectivement cathode, d’une cellule est alors en contact électrique avec la cathode, respectivement anode, de la cellule suivante, respectivement précédente. Les cellules sont connectées en série. Le circuit électrique relie alors la première anode/cathode avec la dernière cathode/anode de l’empilage.

Une anode, respectivement cathode, respectivement assemblage membrane électrode, est intégrée dans une plaque anode, respectivement une plaque cathode, respectivement une plaque membrane. Une plaque comprend son élément : anode ou cathode ou assemblage membrane électrode, complété par des éléments d’assemblage, ainsi que des canalisations permettant l’amenée des gaz réactifs ou la sortie des produits de réaction.

Ainsi, tous les types de plaque : anode, cathode, bipolaire (décrite plus loin) ou membrane, présentent une forme similaire ou du moins superposable afin de pouvoir être empilées. Toutes les plaques sont percées d’au moins une lumière superposée et en regard de manière à former au moins une canalisation transportant de l’hydrogène de manière à apporter ce gaz aux anodes. Toutes les plaques sont percées d’au moins une lumière superposée et en regard de manière à former au moins une canalisation transportant de l’air de manière à apporter de l’oxygène aux cathodes et extraire l’eau produite par la réaction chimique. Toutes les plaques sont encore percées d’au moins une lumière superposée et en regard de manière à former au moins une canalisation dans laquelle circule un fluide de refroidissement permettant d’évacuer la chaleur importante produite par la réaction chimique.

II est encore connu de pré assembler dos à dos une plaque anode et une plaque cathode, pour obtenir une plaque bipolaire. Une pile peut ensuite être assemblée en empilant périodiquement une plaque bipolaire et une plaque membrane. Si toutes les plaques bipolaires sont disposées dans le même sens, on retrouve bien la succession périodique : anode, assemblage membrane électrode, cathode, anode, etc... Seules les deux extrémités de la pile diffèrent en ce qu’elles comportent une unique anode ou cathode extrémale ainsi que des terminaux, permettant de connecter la pile à combustible aux différents flux de gaz réactifs et de fluide de refroidissement.

Telle qu’illustrée à la figure 1 , une pile à combustible peut être réalisée en empilant dans l’ordre : un premier terminal T1 , une plaque anode extrémale EA, une pluralité de plaques membranes ME, une plaque bipolaire Bl étant intercalée entre chaque deux plaques membranes ME successives, une plaque cathode extrémale EK et un deuxième terminal T2.

A chaque interface entre deux plaques consécutives, il est nécessaire de réaliser des étanchéités. Aussi selon l’art antérieur, lors de l’empilage il est intercalé entre chaque deux plaques consécutives au moins un joint. Ce joint peut être réalisé sous forme d’une plaque joint préfabriquée. Une telle plaque joint doit alors être fabriquée en grand nombre et un exemplaire doit être intercalé entre chaque deux plaques lors de l’empilage. Alternativement, le joint peut être réalisé par dépôt d’un cordon joint sur l’une au moins des plaques en regard. Dans le cas de deux plaques métalliques, le joint peut encore être réalisé par un cordon de soudure hétérogène ou autogène.

Quel que soit le mode de réalisation, il implique un grand nombre de pièces à fabriquer et/ou un grand nombre d’opérations à réaliser au cours de la gamme de fabrication. Ceci conduit à des coûts importants ainsi qu’à une augmentation des risques de défaillance/fuite.

Aussi une solution alternative, permettant de réduire les coûts de production et les risques est fortement recherchée.

Résumé de l'invention

Pour cela, l’invention propose une pile à combustible, du type à membrane échangeuse de protons, comprenant une pluralité de plaques empilées et un moyen d’étanchéité conformé selon un contour fermé disposé sensiblement à la périphérie des plaques de manière à assurer une étanchéité périphérique entre chaque deux plaques consécutives, où le moyen d’étanchéité comprend un revêtement disposé sur les tranches des plaques, le profil d’extrémité d’au moins une des plaques est conformé de manière à ne plus être parallèle au plan de la plaque et le revêtement comprend une résine, un polymère, un silicone et/ou un adhésif.

Des caractéristiques ou des modes de réalisation particuliers, utilisables seuls ou en combinaison, sont :

- le profil d’extrémité est alterné entre une plaque et une plaque consécutive,

- le profil d’extrémité comprend au moins un premier segment extrémal non parallèle au plan de la plaque,

- le profil d’extrémité comprend encore au moins un deuxième segment disposé à l’extrémité du premier segment, préférentiellement sensiblement à 90° relativement au premier segment et selon un angle de sens opposé à l’angle entre la plaque et le premier segment,

- le profil d’extrémité comprend encore au moins un troisième segment disposé à l’extrémité du deuxième segment selon un angle de même sens que l’angle entre le premier segment et le deuxième segment.

Dans un deuxième aspect, l’invention concerne un véhicule comprenant une telle pile à combustible. Dans un troisième aspect, l’invention concerne un procédé de fabrication d’une pile à combustible comprenant les étapes suivantes : conformation du profil d’extrémité des plaques de manière à ne plus être parallèle au plan de la plaque, empilage et assemblage des plaques, dépôt d’un revêtement comprenant une résine, un polymère, un silicone et/ou un adhésif sur les tranches des plaques, durcissement du revêtement.

Des caractéristiques ou des modes de réalisation particuliers, utilisables seuls ou en combinaison, sont :

- le revêtement est déposé sous forme liquide ou semi liquide, par pulvérisation, enduction et/ou trempage,

- le revêtement est durci par attente, cuisson et/ou rayonnement, tel UV.

Brève description des dessins

L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, faite uniquement à titre d’exemple, et en référence aux figures en annexe dans lesquelles :

- la figure 1 illustre en vue perspective une pile à combustible,

- la figure 2 illustre en vue perspective un empilement d’une pile à combustible et son principe de fonctionnement,

- la figure 3 illustre en vue de face une demi-plaque bipolaire, côté cathode,

- la figure 4 illustre en vue de face une demi-plaque bipolaire, côté anode, - la figure 5 illustre en vue perspective la réalisation d’un moyen d’étanchéité périphérique par dépôt d’un revêtement sur un empilement,

- la figure 6 illustre la réalisation d’un moyen d’étanchéité selon l’art antérieur,

- la figure 7 illustre comparativement la réalisation d’un des moyens d’étanchéité selon l’invention,

- la figure 8 illustre en vue de profil coupée un empilement et son étanchéité selon l’art antérieur,

- la figure 9 illustre en vue de profil coupée un empilement et son étanchéité selon un premier mode de réalisation de l’invention,

- la figure 10 illustre en vue de profil coupée un empilement et son étanchéité selon un autre mode de réalisation de l’invention,

- la figure 1 1 illustre en vue de profil coupée un empilement et son étanchéité selon un autre mode de réalisation de l’invention, - la figure 12 illustre en vue de profil coupée un empilement et son étanchéité selon un autre mode de réalisation de l’invention,

- la figure 13 illustre un mode de réalisation alternatif sur une vue de face d’une demi-plaque bipolaire, côté anode,

- la figure 14 illustre la section A de la figure 13,

- la figure 15 illustre la section B de la figure 13.

Description des modes de réalisation

En référence à la figure 1 , une pile à combustible P du type à membrane échangeuse de protons, comprend, empilés dans l’ordre : un premier terminal T1 , une plaque anode extrémale EA, une pluralité de plaques membranes ME, une plaque bipolaire Bl étant intercalée entre chaque deux plaques membranes ME successives, une plaque cathode extrémale EK et un deuxième terminal T2.

Les terminaux T1 , T2 servent d’électrodes, ici T1 est l’anode et T2 est la cathode de la pile P. Ils assurent encore une fonction de maintien de l’assemblage des plaques EA, ME, Bl, EK ainsi que la connexion aux réseaux : gaz réactifs (Air et H2) et liquide de refroidissement, via les ports IO.

Une plaque membrane ME comporte une membrane 1 autour de laquelle se déroule et s’organise la réaction chimique. Pour cela, chaque membrane 1 doit être alimentée en hydrogène par une anode, disposée d’un côté de la membrane 1 , ici en dessous, et doit être alimentée en air par une cathode, disposée de l’autre côté de la membrane 1 , ici au-dessus. Aussi, une plaque membrane ME est encadrée par une plaque anode : une plaque anode médiane MA ou une plaque anode extrémale EA, disposée d’un côté et par une plaque cathode : une plaque cathode médiane MK ou une plaque cathode extrémale EA, disposée de l’autre côté. Une plaque anode MA, EA, une plaque membrane ME et une plaque cathode MK, EK forment une cellule CE.

Le nombre de plaques membranes ME d’un empilement peut être quelconque et atteindre plusieurs dizaines ou centaines, typiquement de l’ordre de 300 ou plus. Entre deux plaques membranes ME est systématiquement disposée un ensemble comprenant une plaque anode médiane MA et une plaque cathode médiane MK.

Ces deux plaques MA, MK sont avantageusement préassemblées sous forme d’une plaque bipolaire Bl. Dans une pile P, les plaques bipolaires Bl ont toutes la même orientation : ainsi pour la figure 1 , plaque anode médiane MA au-dessus (afin de se retrouver en dessous d’une membrane) et plaque cathode médiane MK en dessous (afin de se retrouver au-dessus d’une membrane). L’empilement est encadré par une plaque anode extrémale EA, ici disposée en dessous, et par une plaque cathode extrémale EK, ici disposée au-dessus.

Afin de permettre une circulation des réactifs, depuis un port de connexion IO, jusqu’aux membranes 1 , via les plaques anodes MA, EA et cathodes MK, EK, chaque plaque EA, ME, Bl, EK comprend au moins une canalisation 2, 3, 6, 7. Tel qu’illustré à la figure 2, chaque plaque EA, EK, ME, Bl et donc MA et MK, est percée selon un plan identique, afin d’être superposable, par six trous 10, 1 1 , 12, 13, 14, 15. L’empilement de chacun des trous forme une canalisation principale 2, 6.

Les trous 10 et 1 1 , disposés de part et d’autre des plaques, permettent une circulation de l’air. Une première série de trous, par exemple les trous 10, traverse toutes les plaques de l’empilement et forme une canalisation principale 2 permettant une alimentation en air de toutes les plaques qui en ont besoin, soit les plaques cathodes MK, EK. Une deuxième série de trous, par exemple les trous 1 1 , traverse toutes les plaques de l’empilement et forme une canalisation principale 2 permettant un retour de l’air non consommé depuis ces mêmes plaques cathodes MK, EK. Chaque plaque cathode MK, EK comporte encore au moins une canalisation secondaire 3 réalisant un piquage sur la canalisation principale 2 d’alimentation en air et au moins une canalisation secondaire 3 réalisant un piquage sur la canalisation principale 2 de retour d’air.

Les trous 12 et 13, disposés de part et d’autre des plaques, permettent une circulation de l’hydrogène. Une première série de trous, par exemple les trous 12, traverse toutes les plaques de l’empilement et forme une canalisation principale 6 permettant une alimentation en hydrogène de toutes les plaques qui en ont besoin, soit les plaques anodes MA, EA. Une deuxième série de trous, par exemple les trous 13, traverse toutes les plaques de l’empilement et forme une canalisation principale 6 permettant un retour de l’hydrogène non consommé depuis ces mêmes plaques anodes MA, EA. Chaque plaque anode MA, EA comporte encore au moins une canalisation secondaire 7 réalisant un piquage sur la canalisation principale 6 d’alimentation en hydrogène et au moins une canalisation secondaire 7 réalisant un piquage sur la canalisation principale 6 de retour d’hydrogène.

Les trous 14, 15 forment deux canalisations dans lesquelles circule un fluide de refroidissement, afin d’absorber la production thermique de la réaction. Ce fluide circule entre les plaque bipolaires Bl de manière à évacuer la chaleur de réaction.

Tel qu’illustré à la figure 2, où l’empilement est partiellement éclaté autour d’une plaque membrane ME, l’air est apporté par les trous 10. La plaque cathode MK le prélève par son trou 10 et le distribue, via un premier distributeur 9, par sa face inférieure à la face supérieure de la membrane ME située en dessous. L’air en surplus, non utilisé par la réaction, est récupéré, via un deuxième distributeur 9, par la même plaque cathode MK qui le rend par son trou 1 1. Ceci se reproduit pour toutes les plaques cathodes MK, EK et membranes ME. De manière analogue, l’hydrogène est apporté par les trous 12. La plaque anode MA le prélève par son trou 12 et le distribue, via un premier distributeur 5, par sa face supérieure à la face inférieure de la membrane ME située au-dessus. L’hydrogène en surplus, non utilisé par la réaction, est récupéré, via un deuxième distributeur 5, par la même plaque anode MA qui le rend par son trou 13. Ceci se reproduit pour toutes les plaques anodes MA, EA et membranes ME.

Le détail des canalisations principales et secondaires est plus particulièrement illustré en référence aux figures 3 et 4.

La figure 3 montre en vue de face une demi-plaque bipolaire Bl, soit un assemblage comprenant, superposées, une plaque anode médiane MA et une plaque cathode médiane MK, ici vue du côté cathode MK. On peut voir des canalisations secondaires 7, reliant la canalisation principale 6 formée par le trou 13 à des sorties 8 débouchant à la surface de la plaque cathode MK. Un diffuseur d’air 9 permet de répandre cet air en direction de la surface adjacente de la membrane 1. L’autre demi- plaque (non représentée) assure de manière analogue, par le trou 12 une récupération de l’air en surplus.

La figure 4 montre en vue de face une demi-plaque bipolaire Bl, soit un assemblage comprenant, superposées, une plaque anode médiane MA et une plaque cathode médiane MK, ici vue du côté anode MA. On peut voir des canalisations secondaires 7, reliant la canalisation principale 6 formée par le trou 13 à des sorties 8 débouchant à la surface de la plaque anode MA. Un diffuseur d’hydrogène 5 permet de répandre cet hydrogène en direction de la surface adjacente de la membrane 1. L’autre demi-plaque (non représentée) assure de manière analogue, par le trou 12 une récupération de l’hydrogène en surplus.

Dans un empilement de plaques, on trouve ainsi successivement une plaque membrane ME, une plaque cathode MK ou anode MA, une plaque anode MA ou cathode MK, et à nouveau une plaque membrane ME, et ce périodiquement. Une plaque membrane ME et ses deux plaques anode MA, EA et cathode MK, EK immédiatement adjacentes forment une cellule CE. Deux plaques anode MA et cathode MK adjacentes, donc appartenant à deux cellules CE adjacentes mais distinctes sont assemblées, par exemples au moyen de soudures, pour former une plaque bipolaire Bl. Les trous 10-13 forment les canalisations principales 2, 6 dans lesquelles circule un flot principal. Des aménagements dans les plaques anode MA et cathode MK ou entre elles, forment les canalisations secondaires 3, 7 qui permettent un flot secondaire. Ce flot secondaire débouche au niveau des sorties 4, 8 pour venir en contact avec une membrane 1.

Compte tenu de ces différentes canalisations et des circulations de différents fluides, il est nécessaire de réaliser plusieurs étanchéités. Tel qu’illustré à la figure 3, une première étanchéité périphérique 22 forme un contour fermé à la périphérie d’une plaque bipolaire Bl en interface avec une plaque membrane ME. De même, sur l’autre face, une deuxième étanchéité 23 forme un contour fermé à la périphérie d’une plaque bipolaire Bl du côté de la plaque médiane anode MA en interface avec la plaque médiane cathode MK. Ces deux étanchéités périphériques 22, 23 sont concernées par l’invention et sont réalisées par le revêtement 21.

D’autres étanchéités intérieures forment des contours fermés autour des trous 10 - 15 formant les canalisations principales. Ainsi un joint 24 entoure le trou 13 à l’interface entre la plaque bipolaire Bl et la plaque membrane ME. De même un joint 25 entoure le trou 13 à l’interface interne de la plaque bipolaire Bl entre la plaque médiane anode MA et la plaque médiane cathode MK. Un joint 26 entoure le trou 15 à l’interface entre la plaque bipolaire Bl et la plaque membrane ME. Un joint 28 entoure le trou 10 à l’interface entre la plaque bipolaire Bl et la plaque membrane ME. De même un joint 27 entoure le trou 10 à l’interface interne de la plaque bipolaire Bl entre la plaque médiane anode MA et la plaque médiane cathode MK. Les étanchéités intérieures ne sont pas concernées par l’invention et peuvent être réalisées par tout moyen.

Tel qu’illustré à la figure 5, les étanchéités périphériques 22, 23 de toutes les plaques T1 , EA, ME, Bl, EK, T2 d’un empilement, sont avantageusement réalisées au moyen d’un unique revêtement 21 , avantageusement réalisé en une opération. Le gain de temps et de coût est évident.

Les figures 8, 9 illustrent comparativement, en vue de profil, l’art antérieur et l’invention.

La figure 8 montre de profil, l’extrémité 31 d’un empilement partiel comprenant deux plaques membrane ME et deux plaques bipolaire Bl, selon l’art antérieur. On peut voir une première étanchéité périphérique 22 entre une plaque bipolaire Bl, par sa plaque médiane cathode MK avec une plaque membrane ME, réalisée par exemple par un cordon de caoutchouc, silicone, mastic 22. De manière analogue une autre étanchéité périphérique 22 entre une plaque bipolaire Bl, par sa plaque médiane anode MA avec une plaque membrane ME, réalisée par exemple par un cordon de mastic 22. On peut encore voir une autre étanchéité périphérique 23 interne à une plaque bipolaire Bl, entre sa plaque médiane cathode MK et sa plaque médiane anode MA, réalisée par exemple par un cordon de soudure 23.

La figure 9 montre de profil, l’extrémité 31 d’un empilement partiel comprenant deux plaques membrane ME et deux plaques bipolaire Bl, selon l’invention. On peut voir que le revêtement 21 assure les trois étanchéités périphériques précédentes et remplace avantageusement tous les joints 22 et/ou 23 et ce pour toutes les plaques T1 , EA, ME, Bl, EK, T2.

Selon une autre caractéristique, plus particulièrement illustrée aux figures 13-15, il est possible de panacher deux modes de réalisation, une au moins des étanchéités 24-28 étant en partie extérieure et étant réalisées par le revêtement 21. Dans ce mode de réalisation, une étanchéité 24-28 comprend d’une part un joint délimitant un contour fermé à l’exclusion d’une partie située à la périphérie de la plaque, dont l’étanchéité est réalisée par le revêtement 21.

Selon une autre caractéristique avantageuse, le profil d’extrémité 31 des plaques T 1 , EA, ME, Bl, EK, T2 est modifié, par exemple par pliage, de manière à ne plus être parallèle au plan de la plaque T 1 , EA, ME, Bl, EK, T2.

Le profil d’extrémité 31 est ainsi dissymétrique relativement au plan des plaques. Avantageusement le profil d’extrémité 31 est alterné d’une plaque à une plaque consécutive. Ceci est avantageux en ce qu’il est ainsi créé un logement entre les extrémités des deux plaques MA, MK consécutives et de profils respectifs alternés, apte à accueillir et à retenir le revêtement 21 et contribuant à augmenter la résistance mécanique dudit revêtement 21.

Le profil d’extrémité 31 peut comprendre un premier segment 32 extrémal présentant une orientation différente de la plaque à laquelle il est rattaché. Une telle conformation est avantageuse en ce qu’elle aide à fixer et à retenir le revêtement 21.

Selon un autre mode de réalisation, dont deux illustrations sont données aux figures 10 et 1 1 , le profil d’extrémité 31 comprend encore au moins un deuxième segment 33 disposé à l’extrémité du premier segment 32. L’angle entre le deuxième segment 33 et le premier segment 32 peut être quelconque. Avantageusement cet angle est de sens opposé à l’angle entre la plaque et le premier segment 32. Ainsi le profil d’extrémité 31 présente une inflexion. L’ajout d’au moins un segment supplémentaire permet avantageusement d’augmenter la surface d’accroche du revêtement selon une direction transverse au plan des plaques. Préférentiellement, l’angle entre le deuxième segment 33 et le premier segment 32 est sensiblement égal à 90°, afin de bien refermer ledit logement. Selon encore un autre mode de réalisation, illustré à la figure 12, le profil d’extrémité 31 comprend encore au moins un troisième segment 34 disposé à l’extrémité du deuxième segment 33. L’angle entre le troisième segment 34 et le deuxième segment 33 est avantageusement de même sens que l’angle entre le deuxième segment 33 et le premier segment 32. Ceci permet encore d’augmenter le volume du logement et/ou de bien refermer ledit logement, et ainsi augmenter l’adhésion du revêtement à l’empilement.

Le revêtement 21 peut être en tout matériau. Ainsi selon une autre caractéristique, le revêtement 21 comprend une résine, un polymère, un silicone et/ou un adhésif.

L’invention concerne encore un véhicule équipé d’une telle pile à combustible P.

L’invention concerne encore un procédé de fabrication d’une pile à combustible P comprenant les étapes suivantes. Au cours d’une première étape, les plaques T1 , EA, ME, Bl, EK, T2, sont empilées et assemblées. Il est ensuite, au cours d’une deuxième étape, procédé au dépôt d’un revêtement 21 sur les tranches 30 des plaques T1 , EA, ME, Bl, EK, T2. Au cours d’une dernière étape optionnelle, il est procédé au durcissement du revêtement 21.

L’étape de durcissement est avantageuse en ce qu’elle permet d’utiliser un revêtement 21 sous forme liquide ou semi liquide, autorisant ainsi une mise en place facilitée, et d’obtenir après durcissement un revêtement 21 solide et ainsi durable.

La mise en place du revêtement 21 peut être réalisée par tout moyen. On cite à titre illustratif, la pulvérisation, l’enduction, par exemple au pinceau ou au rouleau, et le trempage en plongeant l’empilement dans un bain contenant le revêtement 21. Une combinaison de plusieurs méthodes parmi celles-ci est encore possible.

Selon le type de matériau retenu, le durcissement peut être obtenu par le temps, par la température et ou par un rayonnement, tel une insolation.

Les figures 6, 7 illustrent comparativement, en vue perspective, l’art antérieur et l’invention.

La figure 6 montre une interface entre deux plaques, ici par exemple une plaque bipolaire Bl et une plaque membrane ME. Selon l’art antérieur, toutes les étanchéités, tant périphériques qu’intérieures, sont réalisées au moyen d’une plaque joint J 1 , sensiblement superposable avec les autres plaques, intercalée entre les deux plaques Bl, ME. Au contraire, selon l’invention, tel qu’illustré à la figure 7, seules les étanchéités intérieures, entourant les trous 10 - 15, sont réalisées au moyen d’une paire de demi-plaques joint J2, de taille bien réduite relativement à une plaque joint J1. Les étanchéités périphériques sont réalisées par le revêtement 21 , tel que décrit précédemment.

L’invention a été illustrée et décrite en détail dans les dessins et la description précédente. Celle-ci doit être considérée comme illustrative et donnée à titre d’exemple et non comme limitant l’invention à cette seule description. De nombreuses variantes de réalisation sont possibles.

Liste des signes de référence

1 : membrane,

2 : canalisation principale air,

3 : canalisation secondaire air,

4 : sortie canalisation secondaire air,

5 : diffuseur hydrogène,

6 : canalisation principale hydrogène,

7 : canalisation secondaire hydrogène,

8 : sortie canalisation secondaire hydrogène,

9 : diffuseur air,

10 : alimentation air,

1 1 : retour air,

12 : alimentation hydrogène,

13 : retour hydrogène,

14, 15 : canalisation de refroidissement,

21 : revêtement,

22 : joint périphérique BI/ME,

23 : joint périphérique MA/MK,

24-28 : joint intérieur,

30 : tranche,

31 : extrémité,

32, 33, 34 : segments,

Bl : plaque bipolaire,

CE : cellule,

EA : plaque extrémale anode, EK : plaque extrémale cathode, J 1 , J2 : plaque joint,

MA : plaque médiane anode, ME : plaque membrane, MK : plaque médiane cathode,

P : pile,

T1 , T2 : terminaux.