Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
POSTURAL SUPPORT DEVICE FOR STANDING POSITIONS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/012672
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to the field of ergonomic furniture. The device comprises two arms (6) that are articulated symmetrically at one end (7) on a carrier structure (1) about substantially vertical axes (5).Each arm (6) is provided, away from its end (7), with a lateral bearing element (8) that has a fixed orientation or is mounted so as to turn, for the elbow or forearm. A transverse bearing element (9) for the torso is mounted between two lateral attachment points (10) that are situated respectively on the two arms (6). The relative position of the lateral bearing element (8) and the attachment point (10), for each arm (6), is preferably modifiable. Application to a workstation for working in a standing position leaning forward.

Inventors:
FAOUEN PATRICK (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/000156
Publication Date:
January 28, 2016
Filing Date:
July 21, 2015
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
PRODERGO (FR)
International Classes:
A47C9/02
Domestic Patent References:
WO2013003369A22013-01-03
Foreign References:
US6619747B22003-09-16
US20070188003A12007-08-16
US5619949A1997-04-15
EP1785058A22007-05-16
US6247672B12001-06-19
FR2816816B12003-05-16
US6619747B22003-09-16
US5619949A1997-04-15
US20070188003A12007-08-16
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

Dispositif de support postural pour positions debout, le dispositif comprenant deux branches (6) articulées symétriquement par une première extrémité (7) sur une structure porteuse (1) autour d'axes (5) sensiblement verticaux, chaque branche (6) étant munie, à distance de sa première extrémité (7), d'un élément d'appui latéral (8) pour le coude ou l'avant-bras, cet élément d'appui latéral (8) étant d'orientation fixe ou monté tournant relativement à la branche (6), et le dispositif comportant aussi au moins un élément d'appui transversal (9) pour le tronc, caractérisé en ce que l'élément d'appui transversal (9) pour le tronc est monté entre deux points d'attache latéraux (10) situés respectivement sur les deux branches (6) précitées.

Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la position relative de l'élément d'appui latéral (8) pour le coude ou l'avant-bras, et du point d'attache (10) de l'élément d'appui transversal (9) pour le tronc, sur la longueur de chaque branche (6), est modifiable.

Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque élément d'appui latéral (8) est monté de manière coulissante sur la branche (6) correspondante.

Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que chaque élément d'appui latéral (8) est monté de manière sélective en un point de fixation (11) choisi parmi une pluralité de points de fixation (11) prévus sur la branche (6) correspondante.

Dispositif selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce qu'est prévue sur chaque branche (6) une série de points d'attache (10) potentiels pour l'élément d'appui transversal (9) pour le tronc.

Dispositif selon l'ensemble des revendications 4 et 5, caractérisé en ce que, sur chaque branche (6), les points de fixation (11) prévus pour l'élément d'appui latéral (8) pour le coude ou l'avant-bras sont confondus avec les points d'attache (10) pour l'élément d'appui transversal (9) pour le tronc.

Dispositif selon l'ensemble des revendications 3 et 5, caractérisé en ce que chaque élément d'appui latéral (8) est monté coulissant sur la partie supérieure (6a) de la branche (6) correspondante, tandis que les points d'attache (10) pour l'élément d'appui transversal (9) sont situés dans la partie inférieure (6b) de cette branche (6).

Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les deux éléments d'appui latéraux (8) pour les coudes ou les avant-bras sont montés mobiles en translation sur les deux branches (6), dans le sens longitudinal de ces branches (6), contre la force de moyens à ressort (15) sollicitant ces éléments d'appui latéraux (8) en direction de la seconde extrémité (18) desdites branches (6).

9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les deux points d'attache (10) de l'élément d'appui transversal (9) pour le tronc sont portés respectivement par deux chariots (49) montés coulissants sur les deux branches (6), dans le sens longitudinal de ces branches (6), de préférence contre la force de moyens à ressort sollicitant ces chariots (49) en direction de la seconde extrémité (18) desdites branches (6).

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que les points d'attache (10) de l'élément d'appui transversal (9) pour le tronc sont portés

respectivement par un organe.tel que manchon (51), monté coulissant et apte à être immobilisé en translation sur un guide vertical (50) appartenant au chariot

(49) correspondant.

11. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que l'élément d'appui transversal (9) pour le tronc comprend une partie centrale (19) étendue, de consistance semi-rigide, prévue pour le contact avec le tronc de l'utilisateur, et deux organes de liaison latéraux (20; 20'; 20") de forme allongée, qui partent de la partie centrale (19) et qui aboutissent respectivement aux deux points d'attache (10) situés sur les deux branches (6).

12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que les deux organes de liaison latéraux sont des liens flexibles, du genre câbles ou sangles (20), de préférence de longueur réglable.

13. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que les deux organes de liaison latéraux sont des organes élastiques, du genre ressorts (20') ou tendeurs, de préférence de tension réglable.

14. Dispositif selon la revendication 11 , caractérisé en ce que les deux organes de liaison latéraux sont constitués par des chaînettes (20"), dont la longueur utile

(L) est adaptable par la sélection du maillon (24) engagé sur le point d'attache (10).

15. Dispositif selon l'ensemble des revendications 7 et 11 , caractérisé en ce que les deux organes de liaison latéraux (20; 20'; 20") comportent chacun, à leur extrémité libre, un crochet (23) ou un anneau prévu pour s'engager dans un trou

(10) ou sur un cran (25) appartenant à une série de trous (10) ou de crans répartis sur la longueur de la branche (6) correspondante.

16. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce qu'il comporte un double élément d'appui transversal avec, placés l'un devant l'autre entre les deux branches (6), un élément d'appui ventral (9a) et un élément d'appui dorsal (9b).

17. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 16, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (25 à 29 ; 53 à 57) pour commander une modification de l'angle (A) formé par les deux branches (6), et pour immobiliser angulairement une branche (6) par rapport à l'autre dans une position angulaire relative choisie.

18. Dispositif selon la revendication 17, caractérisé en ce que lesdits moyens

comprennent au moins un mécanisme de transmission irréversible (25) à vis sans fin et roue tangente, la ou chaque vis sans fin (26) étant liée à un arbre (27) de commande, manuelle ou motorisée, tandis que la ou chaque roue tangente (29) est liée en rotation à la première extrémité (7) d'une branche (6). 19. Dispositif selon la revendication 17, caractérisé en ce que lesdits moyens sont constitués par une structure transversale telle que portique (57) ou simple barre de liaison (53), l'un ou l'autre de dimension horizontale réglable, reliant les deux branches (6) l'une à l'autre.

20. Dispositif selon la revendication 19, caractérisé en ce que la structure

transversale du genre portique (57) possède deux montants latéraux (38) reliés par une barre transversale (56), les deux montants latéraux (38) soutenant respectivement les deux branches (6), à la manière de pieds d'appui au sol, dans la région des deuxièmes extrémités (18) de ces branches (6).

21. Dispositif selon la revendication 19, caractérisé en ce que ladite structure

transversale est une barre de liaison (53) télescopique, pouvant elle-même porter au moins un élément d'appui additionnel (54).

22. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 21, caractérisé en ce que la

structure porteuse (1) comporte des moyens (31, 32, 33) de réglage de l'espacement (E) entre les axes (5) sensiblement verticaux d'articulation des deux branches (6).

23. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 22, caractérisé en ce que sont prévus des moyens de réglage de la hauteur des deux branches (6) sur la structure porteuse (1).

24. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 23, caractérisé en ce sont encore prévus des moyens de réglage de l'inclinaison des deux branches (6) par rapport à l'horizontale.

25. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 24, caractérisé en ce que les deux branches (6) sont prévues rabattables ou rétractables, dans une position de rangement ou de transport.

26. Dispositif selon la revendication 24 ou 25, caractérisé en ce que chaque

branche (6) comporte, à proximité de son axe (5) sensiblement vertical d'articulation, une articulation additionnelle autour d'un axe de pliage (34) sensiblement horizontal, permettant l'inclinaison de cette branche (6) vers le haut ou vers le bas et/ou un rabattement de cette branche (6) vers le bas, dans une position de rangement ou de transport.

27. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 26, caractérisé en ce que les deux branches (6) sont articulées autour d'axes (5) sensiblement verticaux sur une chape (4) commune, la chape (4) étant montée sur une colonne de support (3) ou fixée contre un mur ou une cloison (30) ou encore pincée sur un bord de table (48).

28. Dispositif selon la revendication 27, caractérisée en ce que la chape (4) est montée librement tournante, avec l'ensemble des deux branches (6) et des éléments d'appui (8,9) portés par ces branches (6), autour d'un axe de rotation sensiblement vertical, en particulier l'axe de la colonne de support (3).

29. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 28, caractérisé en ce qu'il

comporte, dans sa partie supérieure, une tablette (36, 36') de préférence rabattable vers le haut ou vers le bas dans une position de non-utilisation, ou un coffret intégrant des équipements, la tablette ou le coffret étant monté(e) au- dessus d'une partie des deux branches (6) et devant les éléments d'appui latéraux (8) pour les coudes ou les avant-bras,

30. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 29, caractérisé en ce que la

structure porteuse (1) est complétée par deux pieds (38) d'appui au sol soutenant respectivement les deuxièmes extrémités (18) des deux branches (6), ces pieds (38) d'appui au sol étant de préférence pourvus chacun à leur base d'un repose-pied (39) orientable pour l'utilisateur.

31. Dispositif selon la revendication 30, caractérisé en ce qu'il comporte un élément d'appui transversal additionnel (41), en particulier pour la partie postérieure du corps ou pour les membres inférieurs, suspendu entre les deux pieds (38) d'appui au sol.

32. Dispositif selon la revendication 30 ou 31 , caractérisé en ce que les pieds (38) d'appui au sol sont liés aux branches (6) correspondantes en des points (55) de position réglable sur la longueur de ces branches (6).

33. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 30, caractérisé en ce qu'il comporte un élément d'appui transversal additionnel, en particulier pour la partie postérieure du corps ou pour les membres inférieurs, suspendu entre les deux branches (6).

34. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 33, caractérisé en ce qu'il est conçu comme un dispositif double (D1 , D2), pour deux utilisateurs placés face à face ou dos à dos, avec deux paires de branches (6) disposées tête-bêche selon une configuration en « X ».

Description:
Dispositif de support postural pour positions debout

La présente invention se rapporte, d'une manière générale, au domaine du mobilier ergonomique. Elle concerne, plus particulièrement, un dispositif de support postural pour positions debout, l'expression « positions debout » englobant ici des positions debout plus ou moins penchées en avant, nécessitant un appui du torse, et des positions debout plus ou moins penchées en arrière, nécessitant un appui dorsal, ainsi que des positions dites « assis-debout ». Encore plus particulièrement, cette invention porte sur un dispositif de support postural qui combine au moins trois éléments d'appui, à savoir deux éléments d'appui latéraux respectivement gauche et droit destinés aux coudes ou aux avant-bras de l'utilisateur, et un élément d'appui transversal ou central pour le tronc du même utilisateur.

Par le document de brevet EP 1785058 A2 on connaît déjà, pour un poste de travail en position assis ou debout, un support corporel qui comprend deux éléments d'appui respectivement gauche et droit pour les coudes, ces deux éléments d'appui étant disposés selon une configuration en « V » avec un écartement et un angle modifiables.

D'une manière similaire, le brevet US 6247672 B1 divulgue un support corporel pour travail en position assis, comportant deux éléments d'appui pour les avant-bras et les poignets, disposés en « V » avec un écartement et un angle variables.

Dans la mesure où ils ne comportent aucun élément d'appui pour le tronc, ces dispositifs ne sont guère adaptés pour la position debout, en particulier une position debout penchée en avant, alors que ce genre de posture est de plus en plus préconisé comme position de travail ergonomique.

Le brevet français FR 2816816 B1, du même inventeur (P. Faouën), décrit un poste de travail ergonomique qui comporte un support d'appui pour une partie du tronc d'un utilisateur, pouvant se tenir debout, et deux repose-coude montés pivotants sur des bras télescopiques eux-mêmes articulés sur le support d'appui pour le tronc.

D'une manière assez similaire, le brevet US 6619747 B2 divulgue un dispositif de support pour le torse et les avant-bras, pour un utilisateur en position debout penchée en avant (voir en particulier figures 18 et 19). Le dispositif comporte ici, montés sur une même structure porteuse, un élément d'appui transversal pour le torse, et deux branches articulées symétriquement par une première extrémité autour d'axes sensiblement verticaux, chaque branche étant munie, à distance de sa première extrémité, d'un élément d'appui latéral pour le coude ou l'avant-bras.

Le brevet US 5619949 A divulgue un dispositif de support avec dossier et soutien latéral, utilisable entre autres pour une position assis-debout (figure 6) ou pour une position debout légèrement penchée en arrière (figure 7).

Malgré certaines mobilités, les derniers dispositifs mentionnés conservent globalement une relation spatiale invariable entre l'élément d'appui pour le tronc ou le torse, d'une part, et les éléments d'appui latéraux notamment pour les coudes ou les avant-bras, d'autre part. Plus particulièrement, l'élément d'appui pour le tronc ou le torse se situe toujours (par référence à l'utilisateur) assez loin en arrière des éléments d'appui pour les coudes ou les avant-bras, ce qui limite les postures possibles ainsi que les mouvements de l'utilisateur, et interdit même certaines utilisations, telles qu'un maintien en position debout penchée en arrière faisant jouer à l'élément d'appui pour le torse une fonction d'appui dorsal. Par ailleurs, ces dispositifs connus restent encombrants, et ils ne se plient pas ou seulement de façon partielle en cas de non- utilisation, en particulier pour leur rangement ou leur transport.

Enfin, la demande de brevet US 2007/0188003 A1 montre un siège pourvu de deux accoudoirs fixes parallèles, et d'un élément d'appui transversal pour le bas du dos dont les extrémités gauche et droite sont liées aux accoudoirs, avec possibilité de réglage et d'immobilisation dans la direction longitudinale. Ce dernier document concerne seulement la position assise et il divulgue une solution qui ne permet ni d'ajuster la tension de l'élément d'appui transversal, ni de replier le dispositif.

D'une manière générale, les dispositifs actuels avec éléments d'appui pour les coudes ou les avant-bras, et le cas échéant un élément d'appui pour le tronc, sont souvent conçus uniquement comme partie intégrante d'un siège ou d'un poste de travail, tel qu'un poste informatique, et ne constituent donc pas des solutions autonomes et d'application universelle.

La présente invention vise à remédier aux inconvénients et insuffisances des dispositifs actuels, tels que rappelés ci-dessus, et elle a donc pour but de fournir un dispositif de support postural du genre ici considéré, qui offre une grande flexibilité de positionnement de l'élément d'appui pour le tronc relativement aux éléments d'appui pour les coudes ou les avant-bras, pour s'adapter à des postures et utilisations diverses, tout en conservant une structure simple, légère et compacte, pouvant être indépendante du poste de travail et permettant un rangement et un transport sous un encombrement minimal.

A cet effet, l'invention a essentiellement pour objet un dispositif de support postural pour positions debout, le dispositif comprenant deux branches articulées

symétriquement par une première extrémité sur une structure porteuse autour d'axes sensiblement verticaux, chaque branche étant munie, à distance de sa première extrémité, d'un élément d'appui latéral pour le coude ou l'avant-bras, cet élément d'appui latéral étant d'orientation fixe ou monté tournant relativement à la branche, et le dispositif comportant aussi au moins un élément d'appui transversal pour le tronc, le dispositif étant caractérisé par le fait que l'élément d'appui transversal pour le tronc est monté entre deux points d'attache latéraux situés respectivement sur les deux branches précitées.

De préférence, la position relative de l'élément d'appui latéral pour le coude ou l'avant-bras et du point d'attache de l'élément d'appui transversal pour le tronc, sur la longueur de chaque branche, est modifiable.

Ainsi, l'idée à la base de la présente invention consiste à « suspendre » l'élément d'appui transversal pour le torse entre les deux branches qui portent les éléments d'appui latéraux pour les coudes ou les avant-bras. Une telle configuration permet de placer l'élément d'appui pour le tronc soit en arrière des éléments d'appui pour les coudes ou les avant-bras, soit au contraire en avant de ces éléments d'appui pour les coudes ou les avant-bras, pour une adaptation idéale à chaque posture ou activité.

Le positionnement relatif modifiable des éléments d'appui latéraux pour les coudes ou les avant-bras, d'une part, et de l'élément d'appui transversal pour le tronc, d'autre part, peut être obtenu, entre autres :

- en montant chaque élément d'appui latéral de manière coulissante, ou de

manière sélective en un point de fixation choisi parmi une pluralité de points de fixation prévus sur la branche correspondante,

- ou en prévoyant sur chaque branche une série de points d'attache potentiels pour l'élément d'appui transversal pour le tronc,

ou encore en combinant les deux solutions précédentes.

Dans un mode de réalisation remarquablement simple, les points de fixation prévus pour l'élément d'appui latéral pour le coude ou l'avant-bras sont confondus avec les points d'attache pour l'élément d'appui transversal pour le torse, ceci sur chaque branche.

On peut aussi privilégier les solutions techniques permettant, sur chaque branche, un « croisement » aisé de l'élément d'appui pour les coudes ou les avant-bras et de l'élément d'appui pour le tronc, sans qu'il soit nécessaire de procéder à un démontage de l'un ou l'autre de ces éléments d'appui. Par exemple, chaque élément d'appui latéral pour les coudes ou les avant-bras est monté coulissant sur la partie supérieure de la branche correspondante, tandis que le ou les points d'attache pour l'élément d'appui transversal pour le tronc sont situés dans la partie inférieure de cette branche.

Dans un mode de réalisation préférentiel, l'élément d'appui transversal pour le tronc comprend une partie centrale étendue, de consistance semi-rigide, prévue pour le contact avec le tronc de l'utilisateur, et des organes de liaison latéraux de forme allongée, qui partent de la partie centrale et qui aboutissent respectivement aux deux points d'attache latéraux situés sur les deux branches. Les organes de liaison latéraux peuvent être constitués, entre autres :

- par des liens flexibles, du genre câbles ou sangles, de préférence de longueur réglable, ou

- par des organes élastiques, du genre ressorts ou tendeurs, de préférence de tension réglable, ou

- par des chaînettes, dont la longueur utile est adaptable par la sélection du

maillon engagé sur le point d'attache.

De tels organes de liaison améliorent la « suspension » de l'élément d'appui transversal pour le tronc, augmentant ainsi la mobilité de cet élément d'appui et le confort de l'utilisateur, en procurant le cas échéant une force résistante croissante au fur et à mesure que l'utilisateur se penche en avant ou en arrière.

Avantageusement, les deux organes de liaison latéraux comportent chacun, à leur extrémité libre, un crochet ou un anneau prévu pour s'engager dans un trou ou sur un cran appartenant à une série de trous ou de crans répartis sur la longueur de la branche correspondante, ce qui permet de sélectionner la position de l'élément d'appui pour le tronc dans le sens antéropostérieur.

Dans le cas d'éléments d'appui latéraux pour les coudes ou les avant-bras montés tournants sur les deux branches, la rotation de ces éléments d'appui latéraux se combine de façon avantageuse avec la mobilité de l'élément d'appui pour le tronc, pour offrir à l'utilisateur un rayon d'accessibilité ou un volume d'occupation de l'espace augmentés.

Les deux éléments d'appui latéraux pour les coudes ou les avant-bras, notamment conformés en plateforme ou en gouttière, peuvent être montés mobiles en translation sur les deux branches, dans le sens longitudinal de ces branches, contre la force de moyens à ressort sollicitant ces éléments d'appui latéraux en direction de la seconde extrémité desdites branches. L'effet de ressort permet à chaque élément d'appui latéral d'atteindre une position d'équilibre variable, plus ou moins avancée sur la branche correspondante, en fonction du poids et de l'inclinaison du tronc et des bras de l'utilisateur.

D'une manière analogue, les deux points d'attache de l'élément d'appui transversal pour le tronc peuvent être portés respectivement par deux chariots montés coulissants sur les branches correspondantes, dans le sens longitudinal de ces branches, de préférence contre la force de moyens à ressort sollicitant ces chariots en direction de la seconde extrémité desdites branches. On réalise ainsi un système de résistance élastique à la poussée exercée par l'utilisateur sur l'élément d'appui transversal pour le tronc, notamment lorsque ce dernier est utilisé comme élément d'appui antérieur.

Avantageusement, les points d'attache de l'élément d'appui transversal pour le tronc sont portés respectivement par un organe tel que manchon, monté coulissant et apte à être immobilisé en translation sur un guide sensiblement vertical appartenant au chariot correspondant, ce qui permet en outre un réglage en hauteur de l'élément d'appui transversal pour le tronc, indépendamment de la hauteur à laquelle sont situées les branches.

Grâce au positionnement relatif modifiable des éléments d'appui, le même élément d'appui transversal peut servir, selon l'utilisation et la posture souhaitées, soit d'élément d'appui antérieur soit d'élément d'appui postérieur. Toutefois, dans un mode de réalisation particulier, le dispositif comporte un double élément d'appui transversal avec, placés l'un devant l'autre entre les deux branches, un élément d'appui ventral et un élément d'appui dorsal. Ce mode de réalisation facilite le passage d'une posture à une autre pour l'utilisateur.

Avantageusement, des moyens sont prévus pour commander une modification de l'angle formé par les deux branches, et pour immobiliser angulairement une branche par rapport à l'autre dans une position angulaire relative souhaitée.

Dans un mode de réalisation, ces moyens comprennent au moins un mécanisme de transmission irréversible à vis sans fin et roue tangente, la ou chaque vis sans fin étant liée en rotation à un arbre de commande, manuelle ou motorisée, tandis que la ou chaque roue tangente est liée en rotation à la première extrémité d'une branche. On peut ainsi faire varier l'écartement des deux éléments d'appui pour les coudes ou les avant-bras, et simultanément l'écartement des points d'attache de l'élément d'appui pour le tronc, donc le niveau de tension de cet élément d'appui pour le tronc ; en effet, les personnes de forte corpulence ou de poids important ont tendance à avoir des coudes plus écartés et un besoin de soutien ou maintien du tronc plus important.

Dans un autre mode de réalisation, les moyens pour commander une modification de l'angle formé par les deux branches, et pour immobiliser angulairement une branche par rapport à l'autre dans une position angulaire relative souhaitée, sont constitués par une structure transversale telle que portique ou simple barre de liaison, l'un ou l'autre de dimension horizontale réglable, reliant les deux branches l'une à l'autre notamment à leurs deuxièmes extrémités.

Comme il vient d'être indiqué, il peut s'agir ici d'une structure du genre portique, avec deux montants latéraux reliés par une barre transversale, les deux montants latéraux soutenant respectivement les deux branches, à la manière de pieds d'appui au sol, dans la région des deuxièmes extrémités de ces branches.

Il peut aussi s'agir d'une simple barre de liaison transversale, télescopique, située à une hauteur plus ou moins importante ; la barre de liaison peut elle-même porter au moins un élément d'appui additionnel, par exemple pour les pieds ou les membres inférieurs ou le fessier ou le dos, selon la hauteur à laquelle se situe cette barre.

Comme on le comprendra aisément, le portique ou la barre de liaison procure aussi une stabilisation de l'ensemble du dispositif, dans la position déployée d'utilisation.

Pour une bonne adaptation du dispositif à la taille et à la morphologie de l'utilisateur, ainsi qu'à la posture désirée et à la tâche exécutée, sont encore avantageusement prévus sur la structure porteuse des moyens de réglage de l'espacement entre les axes sensiblement verticaux d'articulation des deux branches, et/ou des moyens de réglage de la hauteur de ces deux branches sur la structure porteuse. Comme on le comprend, ces moyens de réglage agissent simultanément sur la position des deux éléments d'appui pour les coudes ou les avant-bras, et sur la position de l'élément d'appui pour le tronc, ce qui permet un ajustement simple et bien coordonné de tous les éléments d'appui.

Dans le même esprit, sont encore avantageusement prévus des moyens de réglage de l'inclinaison des deux branches par rapport à l'horizontale, ce qui permet d'ajuster l'inclinaison des différents éléments d'appui, tels que les éléments d'appui

latéraux, supportés par lesdites branches ; on peut ainsi optimiser le confort postural en fonction de l'inclinaison plus ou moins forte du tronc de l'utilisateur vers l'avant.

Dans un mode de construction simple, les deux branches sont articulées autour d'axes sensiblement verticaux sur une chape commune, la chape étant montée sur une colonne de support ou fixée contre un mur ou un cloison ou encore pincée sur un bord de table.

La chape peut être fixe, mais cette chape peut aussi être montée librement tournante, avec l'ensemble des deux branches et des éléments d'appui portés par ces branches, autour d'un axe de rotation sensiblement vertical, en particulier l'axe de la colonne de support, de manière à pouvoir accompagner une rotation du corps de l'utilisateur.

Un montage coulissant de la chape sur la colonne de support permet, par ailleurs, un réglage en hauteur de cette chape et, en conséquence, un réglage en hauteur des deux branches et des éléments d'appui liés à ces branches, pour une adaptation à la taille de l'utilisateur et à la zone du tronc que l'utilisateur souhaite soutenir.

Outre les réglages et mobilités précédemment indiqués, liés à l'utilisation du dispositif, les deux branches sont avantageusement prévues rabattables ou rétractables, pour un rangement ou un transport dans un encombrement minimal durant les périodes de non-utilisation. En particulier, dans le cas d'un montage des branches au sommet d'une colonne de support ou contre un mur ou une cloison, chaque branche peut comporter, à proximité de son axe sensiblement vertical d'articulation, une articulation additionnelle autour d'un axe de pliage sensiblement horizontal permettant l'inclinaison de cette branche vers le haut ou vers le bas et/ou un rabattement de cette branche vers le bas, dans une position de rangement ou de transport. Si les branches sont portées par un plateau de travail ou une table, il est envisageable de les rétracter sous le plateau ou la table, à la manière d'un tiroir, cette disposition permettant aussi d'ajuster la distance qui sépare la personne utilisatrice et le bord du plateau ou de la table.

On notera que, dans les positions de rangement ou de transport, l'élément d'appui pour le tronc peut rester « suspendu » entre les deux branches, ou accroché à l'une de ces branches, et n'a donc pas besoin d'être retiré.

Dans le cas d'éléments d'appui pour les coudes ou les avant-bras montés coulissants sur les deux branches, des butées sont avantageusement prévues aux deuxièmes extrémités de ces branches, de manière à éviter toute séparation

indésirable desdits éléments d'appui lorsque les branches sont inclinées ou rabattues vers le bas. Cette disposition rend le dispositif indémontable et garantit ainsi une sécurité d'utilisation tout en constituant une mesure anti-vandalisme.

Le dispositif peut encore comporter dans sa partie supérieure une tablette, s'étendant en utilisation au-dessus d'une partie des branches devant les éléments d'appui latéraux pour les coudes ou les avant-bras, cette tablette étant de préférence rabattable vers le haut ou vers le bas dans une position de non-utilisation, notamment pour le rangement ou le transport. L'ajout d'une telle tablette permet de constituer un poste de travail complet, sur lequel peut être posé un ordinateur ou tout autre appareil ou outillage, la tablette pouvant aussi intégrer un tel équipement, par exemple un clavier ou un écran tactile. Dans ce dernier cas, la tablette prend avantageusement la forme d'un coffret plat intégrant de tels équipements et monté dans la partie supérieure du dispositif. De plus, se situant dans le prolongement des éléments d'appui latéraux, cette tablette peut servir à l'appui des poignets ou des mains de l'utilisateur.

La structure porteuse du dispositif peut être complétée par deux pieds d'appui au sol soutenant respectivement les deuxièmes extrémités des deux branches, ces pieds d'appui au sol étant de préférence pourvus chacun à leur base d'un repose-pied orientable pour l'utilisateur. Cet agencement augmente considérablement la stabilité du dispositif, tout en soulageant l'élément de structure tel que colonne de support qui soutient les deux branches à leurs premières extrémités.

Un élément d'appui transversal additionnel, en particulier pour la partie postérieure du corps ou pour les membres inférieurs, peut être suspendu entre les deux pieds d'appui au sol. Un tel élément d'appui additionnel peut aussi être suspendu entre les deux branches, ou au portique si ce dernier est présent.

Les pieds d'appui au sol, qu'il s'agisse de pieds indépendants ou de pieds

appartenant à un portique, peuvent être liés aux branches correspondantes en des points de position réglable sur la longueur de ces branches. Ainsi il est possible de rapprocher ou d'éloigner ces pieds par rapport aux premières extrémités des branches, ce qui permet notamment d'avancer ou de reculer un élément d'appui additionnel suspendu entre ces pieds.

Le dispositif de l'invention a été défini jusqu'ici comme un dispositif individuel, pour un utilisateur unique, mais ce dispositif peut aussi être conçu comme un dispositif double, adapté pour deux utilisateurs placés face à face ou dos à dos, avec deux paires de branches disposées tête-bêche selon une configuration en « X ».

Dans ce qui précède, comme dans toute la suite, la notion de « branche » ne saurait être réduite à celle d'une simple barre ; bien au contraire, cette notion de « branche » englobe la branche proprement dite et tous organes accessoires, tels que chariots, tubes, manchons ou pieds, liés de manière fixe ou mobile à cette branche proprement dite.

De toute façon, l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemples, quelques formes d'exécution de ce dispositif de support postural :

La figure 1 est une vue d'ensemble, en perspective, d'un dispositif conforme à la présente invention, dans un premier mode de réalisation ;

La figure 2 est une vue en plan par dessus du dispositif de la figure 1 ;

La figure 3 est une vue de côté, avec coupe partielle, du dispositif des figures 1 et 2 ;

La figure 4 est une vue partielle, en perspective et en coupe, illustrant une première variante relative aux éléments d'appui latéraux ;

La figure 5 est une vue partielle, en perspective et en coupe, illustrant une deuxième variante relative aux éléments d'appui latéraux ;

La figure 6 est une vue en plan par dessus, en correspondance avec la figure 5 ;

La figure 7 est une vue de côté du dispositif, illustrant d'autres variantes relatives aux éléments d'appui latéraux et à l'élément d'appui ;

La figure 8 représente un détail dé l'élément d'appui transversal, dans un premier mode de réalisation ;

La figure 9 représente un détail de l'élément d'appui transversal, dans un deuxième mode de réalisation ;

La figure 10 représente un détail de l'élément d'appui transversal, dans un troisième mode de réalisation ;

La figure 11 montre un mécanisme de réglage de l'angle formé par les deux branches ;

La figure 12 est une vue en plan par dessus d'un autre dispositif conforme à l'invention, avec fixation murale et branches d'écartement réglable ;

La figure 13 représente, dans une vue en plan par dessus, un dispositif à double élément d'appui transversal ;

La figure 14 est une vue de côté du dispositif, illustrant le pliage des branches ;

La figure 15 est une vue en perspective d'un dispositif selon l'invention avec tablette et pieds d'appui au sol ;

La figure 16 est une vue en perspective similaire à la précédente, montrant un dispositif avec portique ou barre de liaison reliant les deux branches;

La figure 17 est une vue en plan par dessus d'un dispositif double, pour deux utilisateurs.

Le dispositif représenté aux figures 1 à 3 comprend une structure porteuse, désignée dans son ensemble par le repère 1 , structure qui dans l'exemple illustré comprend un socle 2 au-dessus duquel s'élève une colonne de support 3 d'axe vertical. Au sommet de la colonne de support 3 est montée une chape 4, traversée par deux axes 5 parallèles et verticaux, plus ou moins rapprochés.

Deux branches 6, s'étendant horizontalement, sont articulées symétriquement sur la chape 4 autour des deux axes 5, chaque branche 6 possédant une première extrémité 7 engagée dans la chape 4 et traversée par l'un des axes 5.

Chaque branche 6 est munie dans sa partie supérieure d'un élément d'appui latéral 8, prévu pour l'appui du coude ou de l'avant-bras gauche ou droit d'un utilisateur, l'élément d'appui latéral 8 étant situé à une certaine distance D de la première extrémité 7 de la branche 6. De plus, un élément d'appui transversal 9, prévu pour l'appui du tronc de l'utilisateur, est monté entre les deux branches 6, et plus précisément entre deux points d'attache latéraux 10 situés en vis-à-vis respectivement sur les deux branches 6, à distance de la première extrémité 7 de ces dernières.

Dans ce premier mode de réalisation, il est prévu une série de trous de fixation , répartis sur la longueur de chaque branche 6 et situés sur la face supérieure de cette branche 6. L'élément d'appui latéral 8 est positionné dans l'un des trous de fixation 11, choisi de manière à placer l'élément d'appui latéral 8 à la distance D souhaitée de la première extrémité 7 de la branche 6. Cet élément d'appui latéral 8 est ici un élément monté tournant sur la branche 6 autour d'un axe vertical 12, matérialisé par un pivot qui peut être engagé dans le trou de fixation 11 sélectionné.

Considérant toujours ce mode de réalisation, et comme le montrent en particulier les figures 1 et 3, il est prévu sur le côté intérieur de chaque branche 6 une série de points d'attache 10 potentiels pour l'élément d'appui transversal 9, permettant de positionner cet élément d'appui transversal 9 plus ou moins en avant ou en arrière. Ces points d'attache 10, répartis sur la longueur de la branche 6, prennent ici la forme de simples trous ménagés dans la paroi latérale de cette branche 6.

Dans une première variante, illustrée par la figure 4, chaque élément d'appui latéral 8 est monté coulissant sur la branche 6 correspondante, dans le sens longitudinal de cette branche 6, selon la flèche F1. Dans l'exemple représenté, l'élément d'appui latéral 8 est porté par un coulisseau 13 qui est déplaçable le long de la partie supérieure 6a de la branche 6, tandis que les points d'attache 10 sont situés dans la partie inférieure 6b de cette branche 6. Comme on le comprend, cette configuration permet un

« croisement » aisé des éléments d'appui latéraux 8 et de l'élément d'appui transversal 9, le coulisseau 13 de chaque élément d'appui latéral 8 pouvant passer au-dessus du point d'attache 10 utilisé pour l'élément d'appui transversal 9, sans rencontrer d'obstacle.

Dans une deuxième variante, illustrée par les figures 5 et 6, chaque élément d'appui latéral 8 est guidé en coulissement sur la branche 6 correspondante par guidage dans une rainure 1 en « T » renversé, creusée sur la face supérieure de la branche 6. De plus, il est prévu un ressort de rappel 15 tendu entre un point d'attache 16 situé sous l'élément d'appui latéral 8 et un autre point d'attache 17 situé à la deuxième extrémité 18 de la branche 6, de sorte que l'élément d'appui latéral 8 se trouve sollicité de manière permanente en direction de cette deuxième extrémité 18.

Dans une variante (non représentée), le ressort de rappel est tendu entre l'élément d'appui latéral et l'un des trous ménagés dans la partie supérieure de la branche, au lieu de la deuxième extrémité de la branche. Ceci permet de faire varier le niveau de tension souhaité et d'avoir le même effet du ressort pour toute position de l'élément d'appui latéral sur la branche.

Par ailleurs, les figures 5 et 6 illustrent une forme réalisation dans laquelle, contrairement aux précédentes, chaque élément d'appui latéral 8 pour le coude ou l'avant-bras est d'orientation fixe, et non plus tournant, relativement à la branche 6 correspondante. Comme le montre la figure 7, chaque élément d'appui latéral 8 pour le coude ou l'avant-bras peut être monté, au-dessus d'un coulisseau 13 déplaçable le long de la partie supérieure 6a de la branche 6 correspondante, avec interposition d'un tube télescopique 46 sensiblement vertical permettant un réglage en hauteur de cet élément d'appui latéral 8. Une telle configuration est adaptée dans le cas d'une chape 4 montée sur une colonne de support 3 dont le sommet porte une pince ou mâchoire 47 appliquée ou serrée sur un bord de table 48, de manière à rattraper la différence de hauteur entre la branche 6 et la surface supérieure de la table.

En se référant encore à la figure 7, les points d'attache 10 de l'élément d'appui transversal 9 pour le tronc peuvent être portés respectivement par deux chariots 49, montés coulissants le long de la partie inférieure 6b des branches 6 correspondantes, de préférence contre la force d'un ressort (non représenté) sollicitant chaque chariot 49 en direction de la seconde extrémité 18 de la branche 6 correspondante. Sous chaque chariot 49 s'étend un guide sensiblement vertical 50, le long duquel est monté coulissant un manchon 51 portant le point d'attache 10. Un organe tel que vis de blocage 52 est prévu pour immobiliser le manchon 51 à la hauteur voulue sur le guide vertical 50, ce qui permet d'ajuster la hauteur à laquelle se situe l'élément d'appui transversal 9.

Dans un souci de simplicité, les deux éléments d'appui latéraux 8 ont été

représentés comme des plateformes rectangulaires. En pratique, ces éléments d'appui comportent avantageusement des rebords latéraux, ou sont conformés en gouttière, pour un meilleur soutien et un maintien latéral plus efficace des coudes ou des avant- bras.

L'élément d'appui transversal 9 pour le tronc comprend une partie centrale 19 étendue horizontalement et verticalement, et deux organes de liaison latéraux 20 de forme allongée, qui partent des zones latérales de la partie centrale 19 et qui aboutissent respectivement aux deux points d'attache latéraux 10 situés en vis-à-vis sur les deux branches 6.

La partie centrale 9 de l'élément d'appui transversal 9 pour le tronc peut être constituée par une plaque en matériau semi-rigide, recouverte sur un face ou sur ses deux faces d'un revêtement de confort en mousse, cette partie centrale 19 pouvant posséder une conformation plate ou cintrée.

Dans un premier mode de réalisation de l'élément d'appui transversal 9 (figure 8), les organes de liaison latéraux sont des sangles 20, dont une première extrémité est fixée, par exemple par rivetage, en un point d'attache 21 situé sur la bordure latérale 22, éventuellement renforcée, de la partie centrale 19. L'autre extrémité de chaque sangle 20 porte un crochet 23, qui est engageable dans le trou constituant le point d'attache 10 correspondant, situé sur l'une des branches 6. Une boucle 24 permet le réglage de la longueur de chaque sangle 20.

Dans un deuxième mode de réalisation de l'élément d'appui transversal 9 (figure 9), les organes de liaison latéraux sont des ressorts 20', en particulier des ressorts de traction hélicoïdaux. Chaque ressort 20' est amarré par une extrémité en un point d'attache 21 situé sur la bordure latérale 22 de la partie centrale 19, tandis que l'autre extrémité du ressort 20' est conformée en crochet 23, apte à coopérer avec le trou constituant le point d'attache 10 correspondant, situé sur l'une des branches 6.

Dans un troisième mode de réalisation de l'élément d'appui transversal 9 (figure 10), les organes de liaison latéraux sont des chaînettes 20", constituées de maillons 24. Un premier maillon 24 est amarré en un point d'attache 21 situé sur la bordure latérale 22 de la partie centrale 19. Le maillon 24 terminal, ou un maillon 24 intermédiaire (comme représenté), est engagé sur un cran ou un ergot solidaire de la branche 6 et

matérialisant ici le point d'attache 10. Ainsi il est possible, par simple sélection du maillon 24 engagé sur ce cran ou ergot, de régler la longueur utile L de la chaînette 20".

D'une manière non représentée, les organes de liaison latéraux peuvent encore être constitués par des tiges rigides, articulées aux divers points d'attache tels que ceux repérés 10 et 21, ce qui permet de positionner de façon précise dans l'espace la partie centrale 19.

L'élément d'appui transversal 9 peut comporter, de chaque côté, deux organes de liaison latéraux superposés, qui aboutissent respectivement à deux points d'attache superposés, de manière à orienter et « fixer » dans l'espace la partie centrale 19 de cet élément d'appui, en évitant son balancement. A cet effet, le point d'attache inférieur peut être porté par un manchon 51 situé sous la branche 6, tel que celui de la figure 7, tandis que le point d'attache supérieur serait un trou ménagé dans la branche 6, comme montré sur les figures 4 et 5.

Les divers modes de réalisation, décrits ci-dessus pour l'élément d'appui transversal 9 pour le tronc, sont aussi applicables à d'autres éléments d'appui dits « additionnels », par exemple destinés aux membres inférieurs, qui seront décrits plus bas.

Les deux branches 6 étant articulées symétriquement autour des deux axes verticaux 5, ces deux branches 6 peuvent former l'une avec l'autre un angle A variable. La figure 11 montre un mécanisme 25 qui permet de régler l'angle A formé par les deux branches 6, le mécanismè 25 étant notamment adapté au cas d'axes 5 rapprochés et ce mécanisme pouvant alors être logé dans le volume de la chape 4.

Le mécanisme 25 comprend une vis sans fin 26, calée sur un arbre de commande 27 monté tournant sur la chape 4 et portant extérieurement un bouton rotatif moleté 28 pour commande manuelle, accessible à l'utilisateur. La vis sans fin 26 est en prise d'un côté avec une première roue dentée tangente 29 liée en rotation à la première extrémité 7 de la branche 6 située du côté gauche. Cette vis sans fin 26 est aussi en prise de l'autre côté avec une seconde roue dentée tangente 29 liée en rotation à la première extrémité 7 de la branche 6 située du côté droit. Les deux roues dentées tangentes 29 peuvent être réduites à des secteurs dentés, dont les dents sont présentes sur la seule zone utile, comme illustré au dessin.

En tournant manuellement le bouton rotatif moleté 28, dans un sens ou dans l'autre, l'utilisateur provoque la rotation de l'arbre de commande 27 et de la vis sans fin 26, laquelle entraîne elle-même en rotation les deux roues dentées tangentes 29 dans des sens opposés. Ainsi les deux branches 6 sont pivotées et écartées ou resserrées angulairement, suivant les flèches F2, ce qui s'accompagne d'un éloignement ou d'un rapprochement des deux éléments d'appui 8 pour les coudes ou les avant-bras et, simultanément, d'une modification de la distance séparant les deux points d'attache 10 de l'élément d'appui transversal 9 pour le tronc, ce qui autorise une mise en tension plus ou moins forte de cet élément d'appui transversal 9.

De plus, le mécanisme 25 à vis sans fin 26 et roues dentées tangentes 29 étant du type « irréversible », ce mécanisme 25 assure par lui-même l'immobilisation angulaire d'une branche 6 par rapport l'autre, dans chaque position relative choisie.

La figure 12 représente un autre dispositif selon l'invention, dépourvu de colonne de support mais fixé contre un mur 30, et comportant deux branches 6 d'écartement réglable. Chaque branche 6 est articulée, par un axe vertical 5, sur une « demi-chape » 4' ou 4". Les deux demi-chapes 4' et 4" sont montées coulissantes sur une glissière 31 horizontale et parallèle au mur 30, la glissière 31 étant fixée au mur 30 en plusieurs points 32. Le coulissement symétrique des deux demi-chapes 4' et 4", selon les flèches F3, permet de modifier l'espacement E entre les axes 5 respectifs des deux branches 6. Des moyens de blocage, tels que des vis de blocage 33, sont prévus sur les deux demi- chapes 4' et 4" pour immobiliser ces dernières dans la position voulue sur la glissière 31. D'autres moyens de blocage (non représentés) servent à immobiliser chaque branche 6 en rotation, relativement à la demi-chape 4' et 4", dans l'orientation voulue.

Par ailleurs, les deux branches 6 sont avantageusement prévues réglables en hauteur. Dans le premier mode de réalisation (figures 1 à 3), le réglage en hauteur est obtenu en dotant la structure porteuse 1 d'une colonne de support 3 télescopique, selon la flèche F4, permettant de placer la chape 4 et les deux branches 6 à une hauteur plus ou moins importante, notamment en fonction de la taille de l'utilisateur. Dans le mode de réalisation de la figure 7, la chape 4 sur laquelle s'articulent les deux branches 6 est réglable en hauteur par déplacement et immobilisation à la hauteur voulue le long de la colonne de support 3. Dans le cas d'une fixation murale (selon figure 11), le réglage en hauteur des branches 6 peut être obtenu en montant la chape 4 ou les deux demi- chapes 4' et 4" de façon coulissante sur des colonnes de guidage verticales, elles- mêmes fixées au mur 30.

Dans les modes de réalisation précédemment décrits, l'élément d'appui transversal 9 est notamment utilisable comme un élément d'appui antérieur, plus particulièrement comme un élément d'appui ventral pour un utilisateur posté en position debout penchée en avant, l'utilisateur pouvant alors poser ses coudes ou ses avant-bras sur les deux éléments d'appui latéraux 8. Dans cette utilisation, les deux points d'attache 10 de l'élément d'appui transversal 9 sont en général situés plus en arrière, c'est-à-dire plus près des deuxièmes extrémités 18 des branches 6, que les deux éléments d'appui latéraux 8.

D'une manière inverse, comme l'illustre la figure 12, l'élément d'appui transversal 9 est utilisable comme un élément d'appui dorsal. Dans cette utilisation, les deux éléments d'appui latéraux 8 pour les coudes ou les avant-bras sont situés plus en arrière, c'est-à-dire plus près des deuxièmes extrémités 18 des branches 6, que les deux points d'attache 0 de l'élément d'appui transversal 9.

Comme le montre la figure 13, il est aussi possible d'avoir un double élément d'appui transversal, avec un élément d'appui ventral 9a et un élément d'appui dorsal 9b placés l'un devant l'autre entre les deux branches 6, l'utilisateur prenant place entre ces deux éléments d'appui 9a et 9b. L'élément d'appui ventral 9a est monté entre deux points d'attache 10a situés en vis-à-vis, et l'élément d'appui dorsal 9b est monté entre deux autres points d'attache 10b situés en vis-à-vis, tandis que chaque élément d'appui latéral 8 pour les coudes et les avant-bras se situe, sur la branche 6 correspondante, entre les points d'attache 10a et 10b. Il est à noter que l'élément d'appui dorsal 9b est aussi utilisable comme élément d'appui postérieur pour les fesses, si la longueur des organes de liaison latéraux de cet élément d'appui est augmentée.

Dans une variante non illustrée, le point d'attache 10a de l'élément d'appui ventral 9a et le point d'attache 10b de l'élément d'appui dorsal 9b sont confondus, sur chaque branche 6.

En cours d'utilisation et dans tous les cas, les organes de liaison latéraux 20 ou 20' ou 20" qui relient la partie centrale 19 de l'élément d'appui transversal 9 aux deux branches 6, étant des organes souples ou élastiques ou déformables, permettent à l'utilisateur d'incliner et/ou d'avancer son tronc, tout en restant convenablement supporté. De plus, en cas de montage coulissant des éléments d'appui latéraux 8 pour les coudes ou les avant-bras, en particulier contre la force d'un ressort de rappel 15, les bras de l'utilisateur ont la possibilité de décrire un mouvement qui s'effectue dans la même direction que celui du tronc, donc en parfaite coordination.

La chape 4 qui porte les deux branches 6 peut être montée librement tournante autour de l'axe vertical de la colonne de support 3, comme indiqué par la flèche F9 (figure 2). Ainsi, en utilisation, l'ensemble constitué par les deux branches 6 et par les divers éléments d'appui 8 et 9 ou 9a et 9b liés à ces branches 6 peut accompagner une rotation du tronc de l'utilisateur.

Dans le cas d'une chape 4 fixe, celle-ci peut être reliée à la colonne de support 3 au moyen d'équerres de renfort (non représentées).

En période de non-utilisation, notamment pour son rangement ou son transport, le dispositif peut être replié sous un encombrement réduit, comme montré sur la figure 3. A cet effet, chaque branche 6 comporte à faible distance de sa première extrémité 7 donc à proximité de son axe 5 d'articulation sensiblement vertical, une articulation additionnelle autour d'un axe de pliage 34 sensiblement horizontal, orienté

transversalement à la branche 6. Ainsi, après avoir été rapprochées, les deux branches 6 peuvent être rabattues vers le bas selon la flèche F5, dans une position sensiblement verticale, ceci soit contre la colonne de support 3 soit parallèlement au mur 30.

Dans le cas d'éléments d'appui latéraux 8 montés coulissants sur les deux branches 6, des butées 35 sont prévues sur les deuxièmes extrémités 18 de ces branches 6, pour éviter toute séparation indésirable des éléments d'appui latéraux 8 lorsque les branches 6 sont rabattues vers le bas.

Comme l'illustre schématiquement la figure 7, l'articulation additionnelle de chaque branche 6 suivant l'axe de pliage 34 peut aussi être mise à profit pour incliner cette branche 6 soit vers le haut (flèche F10), soit vers le bas (flèche F11). Ainsi, le plan dans lequel se situent les deux branches 6 n'est pas nécessairement un plan horizontal mais ce plan peut posséder une certaine inclinaison sur l'horizontale.

La figure 15 montre un autre dispositif selon l'invention, dont la structure porteuse 1 comprend ici encore une colonne de support 3, laquelle prend directement appui sur le sol par sa base. Ce dispositif est complété dans sa partie supérieure par une tablette 36 qui, en position d'utilisation, s'étend horizontalement au-dessus d'une partie des deux branches 6 devant les deux éléments d'appui latéraux 8, au même niveau que ces derniers. La tablette 36 est reliée de manière articulée à la chape 4 par une charnière 37, laquelle permet de rabattre ladite tablette vers le haut selon la flèche F6, dans une position relevée indiquée 36', lorsque cette tablette n'est pas utilisée. En position d'utilisation, la tablette 36 offre une surface plane horizontale apte à supporter tout appareil tel qu'un ordinateur ainsi que tout autre objet ou document ; la surface de cette tablette 36 peut aussi servir de support d'écriture.

Dans le dispositif de la figure 15, la structure porteuse 1 comportant la colonne de support 3 est complétée par deux pieds 38 d'appui au sol, qui soutiennent

respectivement les deuxièmes extrémités 18 des deux branches 6. Ainsi, le dispositif repose sur le sol en trois points disposés aux sommets d'un triangle, à la manière d'un trépied.

Chaque pied 38 d'appui au sol est pourvu, à sa base, d'un repose-pied 39 orientable dans un plan horizontal, ce repose-pied étant lié à une bague 40 montée tournante selon la flèche F7 autour de la base de ce pied 38, la bague 40 pouvant être

immobilisée en translation et en rotation par rapport au pied d'appui 38. En cours d'utilisation, la prise d'appui des pieds de l'utilisateur sur les deux repose-pieds 38 stabilise l'écartement angulaire des deux branches 6, et elle évite de déséquilibrer le dispositif en cas d'inclinaison du corps de l'utilisateur vers l'avant. Inversement, la libération de ces repose-pieds 38 par les pieds de l'utilisateur permet de faire varier l'écartement des deux branches 6, sans besoin de moyens de blocage/déblocage de ces branches 6 relativement à la chape 4.

Comme le montre encore la figure 15, un élément d'appui transversal additionnel 41 , similaire par sa configuration et son montage à l'élément d'appui transversal 9 pour le tronc, est suspendu à hauteur intermédiaire entre les deux pieds 38 d'appui au sol. L'élément d'appui additionnel 41 est prévu pour l'appui des membres inférieurs d'un utilisateur se tenant debout, cet élément d'appui additionnel 41 se situant par exemple à hauteur des genoux ou des tibias de l'utilisateur. Grâce à un tel élément d'appui additionnel 41 , l'équilibre postural se trouve amélioré.

Comme la colonne de support 3, les deux pieds 38 d'appui au sol possèdent avantageusement une structure télescopique, de manière à permettre un réglage en hauteur de l'ensemble du dispositif. Dans le cas de branches 6 d'inclinaison réglable, chaque pied 38 d'appui au sol est en outre lié de manière articulée à la branche 6 correspondante.

Chacun des pieds 38 d'appui au sol comporte une série de trous 42 constituant des points d'attache possibles pour l'élément d'appui additionnel 41 , ce qui permet de régler de façon indépendante la hauteur dudit élément d'appui additionnel 41. On notera que, placé dans une position relativement haute grâce aux trous 42, l'élément d'appui additionnel 41 peut aussi servir d'appui pour les cuisses ou les fesses de l'utilisateur, un retournement de cet élément d'appui selon l'utilisation souhaitée étant rendu possible par la souplesse des organes de liaison latéraux de cet élément d'appui.

Dans une variante « lisible » sur la figure 15, la tablette est remplacée par un coffret plat, installé dans la partie supérieure du dispositif. Le coffret possède un fond correspondant au repère 36, fixé horizontalement au-dessus d'une partie des branches 6, et un couvercle articulé et relevable en correspondance avec le repère 36'. Ce coffret intègre des équipements, tels qu'un clavier encastré dans son fond et/ou un écran plat porté par la face intérieure du couvercle, en particulier un écran tactile. En position de fermeture, le couvercle étant abaissé et de préférence verrouillé par une serrure, ces équipements se trouvent protégés, voire sécurisés, tandis que la face extérieure du couvercle offre une surface analogue à celle d'une tablette, notamment pour écrire ou pour poser des documents ou autres objets.

On notera que dans cette dernière variante, les éléments d'appui latéraux 8 pour les coudes ou les avant-bras conservent toute leur utilité, pour atteindre confortablement le clavier ou l'écran tactile, ou pour écrire.

Dans le dispositif de la figure 16, les deux pieds 38 d'appui au sol se situent à l'extérieur des deux branches 6, et ils se prolongent au-dessus de ces branches 6. Une barre de liaison transversale 53 relie les deux pieds 38 dans leur partie inférieure, sensiblement au niveau du sol. La barre de liaison 53 est une barre télescopique, qui peut supporter une paire de repose-pieds 54. Les moyens d'attache de chaque repose- pied 54 sur la barre de liaison transversale 53 sont avantageusement conçus de manière à permettre un déplacement latéral et aussi une rotation de ce repose-pied 54 relativement à ladite barre de liaison.

La liaison entre chaque pied 38 d'appui au sol et la branche 6 correspondante est conçue de manière à permettre, d'une part, un ajustement en hauteur de la branche 6 comme indiqué par la flèche F12 et, d'autre part, un réglage de la position dudit pied 38 sur la longueur de la branche 6 comme illustré par la flèche F13. Cette liaison est notamment réalisable au moyen d'un collier ou d'un berceau 55 soutenant la branche 6 au point désiré.

Dans une variante illustrée par le tracé en pointillés de la figure 16, les deux pieds 38 d'appui au sol sont prolongés vers le haut et sont reliés à leur sommet par une barre transversale supérieure 56, ces deux pieds 38 constituant ainsi les montants d'une structure en portique 57. La barre transversale supérieure 56 est une barre

télescopique, s'adaptant à l'angle variable formé par les deux branches 6.

Dans la mesure où les pieds 38 d'appui au sol se prolongent au-dessus des deux branches 6, ces pieds 38 permettent de suspendre un élément d'appui additionnel en position haute, notamment pour constituer un appui pour la zone supérieure du tronc ou pour le haut du dos. Dans le cas d'un structure en portique 57, la barre transversale supérieure 56 peut également être mise à profit pour attacher un élément d'appui additionnel ou des accessoires divers, tels que des moyens d'éclairage.

Enfin, la figure 17 représente un dispositif double, pour deux utilisateurs placés face à face ou dos à dos. Ainsi, il est prévu ici un premier dispositif D1 avec ses deux branches 6, ses deux éléments d'appui latéraux 8 pour les coudes ou les avant-bras, et son élément d'appui transversal 9 pour le tronc d'un premier utilisateur. Dans une position diamétralement opposée, il est prévu un deuxième dispositif D2 avec ses deux branches 6, ses deux éléments d'appui latéraux 8 pour les coudes ou le avant-bras, et son élément d'appui transversal 9 pour le tronc d'un second utilisateur. Les branches 6 du premier dispositif D1 se prolongent directement par les branches 6 du deuxième dispositif D2, à la manière de ciseaux, avec une articulation autour d'un axe vertical 43 situé au point central de croisement. Le croisement des branches 6 pouvant occasionner un décalage en hauteur de celles-ci, ce décalage peut être compensé par tous moyens appropriés.

Une tablette 44 préférentiellement de forme circulaire ou ovale, à l'usage des deux utilisateurs, peut être placée en partie supérieure entre les deux dispositifs D1 et D2. La tablette 44 peut être montée tournante autour de l'axe vertical 43, suivant la flèche F8, pour faciliter l'échange de documents ou d'objets entre les deux utilisateurs. La mise en rotation de la tablette 44 peut être réalisée manuellement ou de manière motorisée.

Une colonne de support centrale 45 soutient ce dispositif double au niveau du point de croisement des branches 6, constituant aussi le centre de rotation de la tablette 44. De plus, d'une manière non représentée, les deuxièmes extrémités 18 des quatre branches 6 de ce dispositif double D1 , D2 peuvent être soutenues par des pieds d'appui au sol, éventuellement pliables, ou par des portiques, analogues aux pieds d'appui au sol ou au portique des précédentes formes de réalisation (figures 5 et 16), ceci pour une meilleure stabilité de l'ensemble.

Dans une variante (non illustrée) de ce dispositif double, les deux dispositifs unitaires ne sont pas agencés tête bêche, mais de façon adjacente. Dans ce cas, les deux dispositifs unitaires possèdent avantageusement une branche limitrophe commune, sur laquelle sont montés, notamment de manière coulissante suivant des directions parallèles :

- un élément d'appui antérieur pour le coude ou l'avant-bras gauche de

l'utilisateur du premier dispositif, et

- un élément d'appui antérieur pour le coude ou l'avant-bras droit de l'utilisateur du deuxième dispositif. Le dispositif de support postural, précédemment décrit, est applicable à tout poste de travail en position debout ou assis-debout, en particulier un poste informatique ou un poste industriel.

Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de ce dispositif de support postural qui ont été décrites ci-dessus, à titre d'exemples ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe. C'est ainsi, notamment, que l'on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention :

en combinant de toutes manières possibles les caractéristiques décrites dans le cadre des divers exemples de réalisation illustrés au dessin, par exemple en prévoyant aussi une tablette telle qu'illustrée sur la figure 15 sur les dispositifs des autres figures ;

- en prévoyant des branches de toute section, par exemple de section ronde, et de conformation non pas rectiligne, mais plus ou moins cintrée ou coudée, dans un plan horizontal ou vertical ou oblique ^ les branches pouvant par ailleurs être prévues télescopiques ou renforcées notamment à leur première extrémité ;

- en donnant aux éléments d'appui latéraux pour les coudes ou les avant-bras toute forme, telle que rectangulaire ou oblongue ou circulaire, soit plate soit en gouttière ou avec des rebords latéraux de retenue ;

- en prévoyant tout mode de liaison, fixe ou mobile, entre les éléments d'appui latéraux pour les coudes ou les avant-bras et les branches correspondantes ;

- en élargissant l'un de ces éléments d'appui latéraux de manière à constituer une tablette latérale ;

- en donnant toute forme plate ou cintrée à l'élément d'appui transversal pour le tronc, et en réalisant cet élément d'appui dans tous matériaux convenables, plus ou moins souples ou au contraire rigides ;

- en remplaçant les divers moyens de guidage et de réglage décrits par tous équivalents ;

- en ajoutant, notamment au niveau des points d'attache latéraux, des moyens pour le réglage fin de la tension de l'élément d'appui transversal pour le tronc ;

- en complétant le dispositif par un ou plusieurs éléments d'appui additionnels, fixes ou mobiles, tels que l'élément d'appui transversal pour les membres inférieurs, de toute constitution par exemple sous la forme d'une sangle avec enrouleur, tendue entre les deux branches ou entre les deux pieds d'appui au sol de ces branches ;

- en fixant le ou les éléments d'appui additionnels en tout point de la structure porteuse, par exemple sur la colonne de support ;

en prévoyant une structure porteuse de tout type et de toute conformation : structure porteuse autonome, en particulier avec colonne de support surmontant un socle reposant sur le sol, structure porteuse fixée contre un mur ou autre paroi ou cloison, structure porteuse fixée sur un poste de travail ou faisant partie intégrante d'un poste de travail.