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Title:
PROCESS AND MACHINE FOR AUTOMATICALLY MAKING UP PARCELS OF BAGS HELD TOGETHER BY STRAPS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1988/006554
Kind Code:
A1
Abstract:
Process and machine for making up a parcel of bags from adjacent piles of bags and two straps (12) forming a closed loop, which encircle the piles of bags, transversally with respect to the bags, the lower part of the straps extending upwards between the piles of bags to form a central suspension loop (14) for lifting the parcel. The invention applies in particular to making up pile of bags of cereals or other products in grain or powder form.

Inventors:
BOQUET JEAN (FR)
GUENNOU GEORGES (FR)
Application Number:
PCT/FR1988/000122
Publication Date:
September 07, 1988
Filing Date:
March 03, 1988
Export Citation:
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Assignee:
SICA DU SILO ROCHELLE PALLICE (FR)
International Classes:
B65B27/00; (IPC1-7): B65B27/00
Foreign References:
DE2055378A11972-05-18
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de formation automatique de colis de sacs maintenus par des sangles, caractérisé en ce qu'il consiste à former côte à côte au moins deux piles de sacs (10), à disposer deux sangles (12) parallèles en boucle fermée autour des piles de sacs, transversalement par rapport aux sacs (10), à saisir la partie médiane du brin inférieur de chaque saπgie (12) et à la tirer vers le haut entre les piles de sacs pour, d'une part, serrer la sangle autour des piles de sacs et, d'autre part, former une boucle de suspension (14) qui s'étend verticalement entre les piles de sacs et permet le levage du colis.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque sangle constitue une boucle initialement fermée que l'on place autour des piles de sacs.
3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque sangle est constituée par une longueur de sangle ou de corde dont les deux extrémités (16, 18) se croisent audessus des piles de sacs et sont rattachées à la sangle.
4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'on attache, par un moyen autoserrant, chaque extrémité (16, 18) de la sangle sur le brin supérieur (20, 22) de la sangle qui est relié à l'autre extrémité de celleci.
5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que le moyen autoserrant est constitué par un nœud coulant formé par une extrémité de la sangle nouée sur le brin supérieur relié à l'autre extrémité.
6. Procédé selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que la boucle de suspension (14) passe entre les deux extrémités de la sangle qui se croisent. 7) Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que, au serrage de la sangle et au levage du colis, les nœuds formés par les extrémités de la sangle se serrent et se bloquent sur la boucle de suspension (14).
7. Machine de formation automatique de colis de sacs, en particulier par exécution du procédé selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (60, 66, 82) pour disposer deux sangles parallèles en boucle fermée autour de l'emplacement d'au moins deux piles de sacs, transversalement par rapport aux sacs, des moyens (46, 34) pour amener des sacs et former côte à côte au moins deux piles de sacs' sur ledit emplacement, des moyens de levage (28, 90) verticalement dépiacables entre deux piles de sacs pour saisir la partie médiane du brin inférieur de chaque sangle et la tirer vers le haut afin de serrer chaque sangle autour des piles de sacs en formant une boucle de suspension entre les piles de sacs, et pour lever au moyen de ces deux boucles le colis formé par les piles de sacs, et des moyens (30, 96, 98) d'évacuation du colis de sacs ainsi formé.
8. Machine selon la revendication 8, caractérisée en ce qu'elle com¬ prend un poste (24) de réception des piles de sacs, un poste (26) de formation des sangles en boucle fermée, et des moyens (120, 122) de transfert des sangles en boucle fermée jusqu'au poste (24) de réception des piles de sacs.
9. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un poste (24) de réception des piles de sacs et un poste (26) de formation des sangles en boucle fermée directement autour du poste (24) de réception des piles de sacs. 11) Machine selon la revendication 9 ou 10, caractérisée en ce que le poste (26) de formation comprend, pour chaque sangle, une pince (64) montée sur un chariot (60) pour saisir et tirer une première extrémité d'une sangle ou d'une corde enroulée sur une bobine (72), des moyens (76) de coupe d'une longueur déterminée de sangle ou de corde, une autre pince (70) montée sur un autre chariot (66) pour saisir et déplacer l'autre extrémité de cette longueur de sangle ou de corde, de telle sorte que les deux extrémités de la sangle ou corde se croisent en partie supérieure de la boucle fermée, des moyens (78, 84, 86, 88) de guidage de cette boucle fermée pour lui donner un contour rectangulaire, et des moyens (112, 116) de nouage de chaque extrémité de la saπgie sur le brin supérieur de cette sangle relié à l'autre extrémité de celleci.
10. Machine selon la revendication 11, caractérisée en ce que les moyens de guidage de la sangle comprenent des rouleaux ou des poulies escamotables (84) montés sur des chariots (82). 13) Machine selon l'une des revendications 9 et 12, caractérisée en que le poste (24) de réception des piles de sacs comprend deux chariots (34) de support des piles de sacs, qui sont dépiacables l'un vers l'autre dans une direction parallèle au plan des boucles de sangle et qui comprennent des espaces ou fentes (40) de passage des brins des sangles. 14) Machine selon la revendication 2, caractérisée en que les moyens de transfert des sangles en boucle fermée jusqu'au poste de réception des piles de sacs comprennent des chari ots (126) portés par deux convoyeurs horizon taux (120, 122) respectivement supérieur et inférieur, ces chariots (126) étant équipés de bras mobiles (130) à rouleaux pour le support des brins de chaque sangle.
11. Machine selon la revendication 11, caractérisée en ce que les moyens de nouage comprennent, pour chaque sangle, un chariot mobile (110) portant deux éléments rotatifs (112) permettant chacun d'enrouler une extrémité de la sangle autour du brin supérieur relié à l'autre extrémité, et deux pinces (118) permettant chacune de saisir et de tirer en boucle une extrémité de la sangle à travers l'enroulement correspondant, pour former un nœud coulant sur le brin supérieur correspondant relié à l'autre extrémité de la sangle.
12. Machine selon l'une des revendications 8 à 15, caractérisée en ce que les moyens de levage comprennent deux mâts verticaux (90) se termi¬ nant à leur extrémité inférieure par des crochets (94) de prise de la partie médiane du brin inférieur d'une sangle, des moyens de déplacement vertical de ces mâts, et des moyens de guidage pour faire passer chaque mât (90) entre les deux brins supérieurs noués de la sangle correspondante.
Description:
PROCEDE ET MACHINE DE FORMATION AUTOMATIQUE DE COLIS DE SACS MAINTENUS PAR DES SANGLES

L'invention concerne un procédé et une machine de formation automati¬ que de colis de sacs maintenus par des sangles pour leur levage et leur déplacement, notamment pour leur chargement et leur déchargement sur un véhicule de transport. Actuellement, la formation de colis de sacs de céréales, de granulés ou d'autres produits au moyen de sangles est une opération manuelle qui est longue et fastidieuse. Des sangles préassεmblées, du type filet, sont d'abord étalées à plat, puis des sacs sont posés un à un sur les sangles en étant orientés dans des directions perpendiculaires d'une couche à l'autre pour assurer la stabilité du colis, après quoi les sangles sont relevées autour du colis et sont serrées et nouées à la main.

Les colis ainsi formés peuvent être soulevés par une grue, un mât de charge ou analogue, pour être chargés sur un véhicule de transport. Il arrive parfois qu'un colis se disloque en cours de levage, en raison d'un mauvais sanglage ou d'un mauvais rangement des sacs, d'où une perte de produit et des risques d'accident par suite de la chute des sacs. Lorsque les colis de sacs doivent être déchargés après leur transport, il est souvent nécessaire de vérifier et de reserrer ou de renouer les sangles, pour essayer d'éviter de nouvelles chutes de sacs lors du déchargement. L'invention a notamment pour but d'éviter ces inconvénients, grâce à un procédé et une machine de formation automatique de colis, ne nécessitant aucune intervention manuelle et assurant un maintien en forme des colis, dans toutes les circonstances.

L'invention propose à cet effet un procédé de formation automatique de colis de sacs maintenus par des sangles, caractérisé en ce αu'il consiste à former côte à côte au moins deux piles de sacs, à disposer deux sangles parallèles en boucle fermée autour des piles de sacs, transversalement par rapport aux sacs, à saisir la partie médiane du brin inférieur de chaque sangle et à la tirer vers le haut entre deux piles de sacs pour, d'une part, serrer la sangle autour des piles de sacs et, d'autre part, former une boucle de suspension qui s'étend verticalement entre les piles de sacs et permet le levage du colis.

Le sanglage selon l'invention assure un autαserrage des sacs les uns contre les autres lors du levage du colis et empêche ainsi sa dislocation et la chute des sacs. De plus, la formation du colis ne nécessite pas de disposer les sacs par couches croisées. Il suffit au contraire de former côte à côte des piles de sacs qui sont tous orientés dans la même direction, de sorte que l'automatisation de cette opération ne pose pas de problèmes particuliers.

Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque boucie de sangle est constituée par une longueur de sangle ou de carde, dont les deux extrémités se croisent au-dessus des piles de sacs et sont attachées à la sangle.

Avantageusement, on attache, par un moyen autoserrant, chaque extré¬ mité de la sangle au brin supérieur de la sangle qui est relié à son autre extrémité.

Ainsi, la sangle qui a été serrée autour du colis de sacs au début du levage du colis, sous l'effet du poids de celui-ci, reste serrée sur le colis de sacs lorsque celui-ci est déposé sur un pian de chargement. Le serrage est conservé pendant le transport des colis de sacs, de sorte que, pour les décharger, il suffit de passer la boucle de suspension de chaque sangle sur un crochet de levage, sans qu'il soit nécessaire de reserrer ou de vérifier les sangles.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le moyen autoserrant précité est constitué par un nœud coulant formé par l'extrémité de la sangle nouée sur le brin supérieur relié à l'autre extrémité de cette sangle.

Ainsi, au levage du colis, les nœuds formés par les extrémités de la sangle se serrent et se bloquent automatiquement sur la boucle de suspen¬ sion. Pour défaire le colis de sacs après son déchargement, il suffit de tirer sur chaque extrémité de la sangle, ce qui a pour effet de dénouer les nœuds coulants et de libérer complètement la sangle.

L'invention propose également une machine de formation automatique de colis de sacs, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens pour disposer deux sangles parallèles en boucle fermée autour de emplacement d'au moins deux piles de sacs, transversalement par rapport aux sacs, des moyens pour amener des sacs et former côte à côte au moins deux piles de sacs sur ledit emplacement, des moyens de levage verticalement déplacables entre deux piles de sacs pour saisir la partie médiane du brin inférieur de chaque sangle et la tirer vers le haut afin de serrer chaque sangle autour des piles de sacs et de former une boucle de suspension entre les piles de sacs,

et pour lever au moyen de ces deux boucles le colis formé par la pile de sacs, et des moyens d'évacuation du colis de sacs ainsi formé.

Selon une première forme de réalisation de l'invention, cette machine comprend un poste de réception des piles de sacs, un poste de formation des sangies en boucle fermée, et des moyens de transfert des sangles en boucle fermée jusqu'au poste de réception des piles de sacs.

Selon une autre forme de réalisation de l'invention, la machine com¬ prend un poste de réception des piles de sacs, et un poste de formation des sangles en boucle fermée directement autour du poste de réception des piles de sacs.

Le poste de formation des sangles en boucle fermée comprend, pour chaque sangle, une première pince montée sur un chariot pour saisir et tirer une première extrémité d'une sangle ou d'une corde enroulée sur une bobine, des moyens de coupe d'une longueur déterminée de saπgie ou de corde, une seconde pince montée sur un chariot pour saisir et déplacer l'autre extrémi¬ té de cette longueur de sangle ou de corde, des moyens de déplacement des chariots en sens inverse l'un de l'autre de telle sorte que les deux extrémités de la sangle ou de la corde se croisent dans la partie supérieure de la boucle de sangle, des moyens de guidage de cette boucle pour lui donner un coutour rectangulaire, et des moyens de nouage de chaque extrémité de la sangle sur le brin supérieur qui est relié à l'autre extrémité de la sangle.

Ces moyens de nouage comprennent, pour les extrémités de chaque sangle, un chariot mobile portant un élément rotatif permettant d'enrouler une extrémité de la sangle autour du brin supérieur relié à l'autre extrémité, et une pince permettant de saisir et de tirer en boucle l'extrémité de la sangle à travers cet enroulement, pour former un nœud coulant sur ledit brin supérieur relié à l'autre extrémité de la sangle.

Les moyens de levage précités comprennent par exemple deux mâts verticaux se terminant à leur extrémité inférieure par un crochet de prise de la partie médiane du brin inférieur d'une sangle, des moyens de déplacement vertical de ces mâts, et des moyens de guidage pour faire passer chaque mât entre les deux brins supérieurs noués de la sangle correspondante.

Une telle machine permet d'automatiser complètement la formation des colis de sacs et fonctionne à une cadence élevée, très nettement supérieure à celle d'une équipe d'ouvriers.

L'invention sera mieux comprise, et d'autres détails, caractéristiques et

avantages de celle-ci apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, faite à titre d'exemple en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- La figure 1 représente schématiquement un colis de sacs formé selon l'invention ;

- La figure 2 est une vue schématique d'une sangle formée selon l'invention j

- La figure 3 est une vue schématique en élévation d'une machine selon l'invention ; - La figure 4 est une vue de côté de cette machine ;

- La figure 5 est une vue de dessus de cette machine ;

- Les figures 6a à 6f représentent schématiquement les différentes phases de la formation d'un colis sur cette machine ;

- Les figures 7 et 8 sont des vues en élévation et de côté, respective- ment, d'une variante de réalisation de la machine selon l'invention.

On se réfère d'abord aux figures 1 et 2 pour décrire un colis de sacs formé selon l'invention.

Comme représenté en figure 1, ce colis est formé de quatre piles de sacs 10, qui peuvent être des sacs de céréales, de produits en grains, en granulés, en poudre, etc.... Les quatre piles de sacs ont sensiblement la même hauteur et sont juxtaposées dans une direction transversale par rapport aux sacs. Chaque pile de sacs est formée simplement par empilage des sacs 10 les uns sur les autres. Le colis de sacs est maintenu en forme par deux sangles 12, qui s'étendent transversalement par rapport aux sacs 10, chaque sangle 12 étant constituée par une boucle fermée qui entoure les quatre piles de sacs 10 et comprenant une boucle verticale 14 qui s'étend entre les deux piles médianes de sacs 10, depuis le brin inférieur de la sangle, pour se terminer au-dessus des piles de sacs, cette boucle 14 formant un moyen de suspension à un organe de levage d'un type quelconque. Dans la forme de réalisation représentée, et comme on le voit mieux en figure 2, chaque sangle 12 est formée d'une longueur déterminée de sangle ou de corde dont les deux parties d'extrémité se croisent de part et d'autre de La boucle verticale 14 sur la face supérieure du colis de sacs. Chaque extrémité 16, 18 de la sangle 12 est nouée sur le brin supérieur 20, 22 respectivement de la sangle qui est relié à l'autre extrémité de cette sangle, le nœud formé étant un nœud coulant comme représenté en figure 2, de telle sorte que, lorsque les deux boucles 14 des sangles sont engagées sur un crochet d'un

moyen de levage et sont tirées vers le haut, les nœuds coulants formés par les extrémités 16, 18 de la sangle se serrent sur le brin supérieur correspon¬ dant et se déplacent l'un vers l'autre pour venir serrer entre eux la boucle centrale 14 et la bloquer en position. Plus précisément, lorsque le colis est soulevé, chaque boucle 14 exerce une traction sur les deux brins supérieurs 20, 22 de la sangle correspondante, cette traction ayant pour effet de serrer le nœud coulant formé autour de l'autre brin et de le faire coulisser vers la boucle centrale 14 pour bloquer celle-ci en position. Chaque sangle 14 est donc autoserrante autour du colis de piles de sacs et reste en position serrée lorsque le colis est déposé sur le sol ou sur un pian de chargement. Toutefois, pour déserrer chaque sangle et avoir accès aux sacs, il suffit de tirer sur les deux extrémités 16, 18 de la sangle, ce qui défait les nœuds coulants et libère complètement la sangle qui retrouve la forme d'une longueur de sangle ou de corde. Ce sanglage d'un colis de sacs est donc extrêmement sûr et évite, par autoserrage, la chute des sacs lorsque le colis est soulevé, tout en permettant un démontage extrêmement rapide des sangles, sans destruction de celles-ci. De plus, la formation du colis se fait très simplement par juxtaposition transversale de piles de sacs. Le nombre de piles de sacs constituant le colis est de préférence un nombre pair, pour assurer l'équili¬ brage du colis lorsque celui-ci est soulevé.

On se réfère maintenant aux figures 3 à 5 qui représentent une première forme de réalisation d'une machine de formation automatique de colis selon l'invention. Cette machine comprend essentiellement un poste 24 de réception des piles de sacs 10 destinées à constituer un colis, un poste 26 de formation des sangles en boucle fermée autour du poste 24 précité, des moyens 28 de levage d'un colis, et des moyens 30 d'évacuation du colis.

Le poste 24 de réception des piles des sacs comprend un plateau 32 sur lequel sont guidés deux chariots 34 dépiacables l'un vers l'autre et à l'opposé l'un de l'autre, dans une direction horizontale transversale par rapport aux sacs 10, au moyen de vérins 36. Chaque chariot 34 est destiné à supporter deux piles de sacs 10 juxtaposées transversalement. Les piles de sacs reposent sur des rouleaux horizonaux 38 entre lesquels sont formés deux passages 40 de réception des brins inférieurs des deux sangles 12 qui vont enserrer le colis.

Chaque chariot 34 comprend également des montants verticaux 42 sur

son côté latéral tourné vers l'extérieur du poste 24 de réception des piles de sacs, ces montants verticaux 42 portant des rouleaux verticaux 44 pour l'appui et le guidage des piles de sacs lorsqu'elles sont tranférées sur le chariot 34, les montants verticaux 42 d'un chariot ménageant entre eux des passages pour les sangles 12.

Comme on le voit en figure 4, un convoyeur horizontal 46 portant des piles de sacs 10 à intervalles réguliers permet de transférer deux piles de sacs transversalement juxtaposées sur chaque chariot 34, pour la formation d'un colis. Un organe de retenue et d'appui, tel qu'une plaque 48 portée par un bras horizontal 50, coopère avec la partie supérieure des piles de sacs lors de leur transfert du convoyeur 46 sur un chariot 34. Cet organe de retenue 48 permet d'assurer que les piles de sacs sont correctement positionnées sur un chariot 34, dans la direction de transfert du convoyeur 46, tandis que les rouleaux 44 portés par les montants verticaux 42 assurent le guidage des piles de sacs dans la direction horizontale perpendiculaire.

Le poste 26 de formation des sangles comprend un bâti qui encadre le poste 24 de réception des piles de sacs et qui forme de quatre montants verticaux 52 placés aux quatre coins du poste 24, de quatre autres montants verticaux 54 placés à distance des montants verticaux 52, et de quatre poutres horizontales 56, 58 portées par les montants verticaux 52, 54 et s'étendant transversalement par rapport aux sacs 10 portés par les chariots 34 du poste 24. Deux poutres horizontales 56 s'étendent sur toute la longueur du bâti de la machine et portent les moyens de guidage de deux chariots 60 sur chacun desquels est fixé un bras 62 se terminant par une pince 64 destinée à saisir l'extrémité d'une sangle ou d'une corde.

Les deux poutres horizontales 58 s'étendent uniquement sur la partie gauche du bâti en figure 3 et forment les moyens de guidage d'un chariot 66 sur lequel sont fixés deux bras 68 se terminant par une pince 70 destinée à saisir l'autre extrémité de la saπgie ou de la corde. A l'extrémité gauche du bâti en figure 3 se trouvent deux bobines 72 sur lesquelles sont enroulées des sangles ou des cordes et qui sont montées à rotation autour d'un axe horizontal. La saπgie ou corde ""74 déroulée d'une bobine 72 passe sur des rouleaux d'un poste de coupe 76 porté par le bâti.

Chaque montant vertical 52 supporte, en partie supérieure, une poulie 78 de guidage de la sangle ou de la corde. Chaque montant vertical 52 porte également deux tiges verticales 80 de guidage d'un chariot 82 verticalement déplacable sur sensiblement toute la hauteur du montant 52 et portant une

poulie escamotable 84 de guidage de la sangle ou de la corde. Sur un côté de chaque montant vertical 52 est fixé, en partie supérieure, un bras 86 monté pivotant autour d'un axe horizontal entre une position verticale et une position horizontale et qui est muni, à son extrémité, d'un rouleau escamota- ble 88 de guidage de la sangle ou de la corde, ce rouleau 88 venant, dans la position horizontale du bras 86, au voisinage immédiat des piles des sacs portées par un chariot 34.

Le poste 28 de levage des colis de sacs comprend deux mâts verticaux 90 guidés par des galets 92 au-dessus du poste 30 d'évacuation des colis de sacs, les deux mâts 90 étant alignés dans la direction d'amenée des piles de sacs et s'éteπdant entre les deux chariots 34. Chaque mât 90 comprend à son extrémité inférieure deux crochets mobiles 94 actionnés par un vérin, et est déplacable verticalement, par exemple par des moyens à contrepoids, entre une position supérieure où son extrémité inférieure se trouve au niveau du poste 30 d'évacuation des colis de sacs, et une position inférieure où son extrémité inférieure se trouve légèrement en-dessous des rouleaux horizon¬ taux 38 des chariots 34, comme représenté en figure 3.

Le poste 30 d'évacuation des colis de sacs comprend un chariot 96 supporté et guidé par deux rails horizontaux 98. Des crochets mobiles 100 actionnés par des vérins 102 sont prévus sur le chariot 96 pour saisir les sangles d'un colis de sacs.

Le poste 26 de formation des boucles de sangles comprend encore, comme on le voit sur les figures 4 et 5, deux doubles pinces centrales 104 destinées à venir saisir et serrer les deux brins supérieurs croisés de chaque sangle, et quatre bras 106 escamotables par pivotement, pour le support des brins supérieurs des deux sangles. Les doubles pinces centrales 104 sont portées par des bras 108 dépiacables en direction horizontale perpendicu¬ lairement au plan des boucles de sangle. Deux chariots 110 dépiacables coaxialemeπt aux bras 108 portent chacun deux dispositifs de formation automatique de nœuds coulants disposés de part et d'autre de la double pince centrale 104 correspondante et comprenant chacun un organe tournant 110 en forme de C dont ane extrémité comprend une barre perpendiculaire 114 d'entrainεment d'une extrémité de la sangle, et une tige 116 s'étendant à travers l'organe tournant 112 et se terminant par un pince 118 de prise de l'extrémité de la sangle.

Le fonctionnement de cette machine va maintenant être décrit en référence aux figures 6a à 6f.

Dans la première phase de formation d'un colis (figure 6a), les chariots 34 sont écartés l'un de l'autre et ne portent pas de piles de sacs. Les deux chariots 60 ont été déplacés vers la gauche de la figure pour saisir au moyen de leur pince 64 l'extrémité d'une sangle à la sortie du poste de coupe 76. Les deux chariots 60 sont ensuite déplacés vers la droite, comme représenté en figure 6a, pour dérouler chacun une longueur de sangle prédéterminée à partir de la bobine correspondante 72. Les chariots 82 verticalement dépiacables sur les montants verticaux 52 ont été auparavant relevés, de façon à ce que leur poulie escamotable 84 se trouve au-dessus des sangles tirées par les chariots 60.

Dans la deuxième phase du fonctionnement, représentée en figure 6b, les chariots 82 sont descendus en position inférieure, leur poulies 84 venant engager les deux sangles, de telle sorte que celles-ci prennent la forme d'un U autour de chariots 34 et s'engagent dans les passages 4Q ménagés entre les rouleaux horizontaux 38 portés par ces chariots. Les deux mâts 90 sont ensuite descendus dans leur position inférieure, et les crochets 94 à leur extrémité inférieure sont relevés pour engager les brins inférieurs des deux sangles.

Dans la troisième phase du fonctionnement, chaque sangle est coupée au poste de coupe 76, les autres extrémités des sangles tirées par les chariots 60 sont saisies par les pinces 70 montées aux extrémités des bras 68 du chariot 66, et celui-ci est déplacé vers la droite en figure 6c tandis que les chariots 60 sont déplacés vers la gauche, de telle sorte que les deux extrémités de chaque sangle se croisent de part et d'autre du mât correspon- dant 90. Dans cette position, les deux brins supérieurs de chaque sangle passent sur les rouleaux montés aux extrémités des bras pivotants 86 qui ont été relevés en position verticale.

Dans la phase suivante, représentée en figure 6d, deux piles de sacs 10 sont amenées sur chaque chariot 34 tandis que les extrémités des sangles sont nouées sur les brins supérieurs des saπgies pour former deux boucles telles que représentées dans les figures 1 et 2. Pour cela, les doubles pinces centrales 104 sont avancées et serrées sur les brins supérieurs des sangles, qui sont également soutenus par les bras 106, et les chariots 110 portant les dispositifs de nouage sont avancés en position de service. Par rotation de 360 ° des organes tournants 112, chaque extrémité libre d'une sangle est enroulée sur le brin supérieur relié à l'autre extrémité de la même sangle, puis les pinces 118 des tiges horizontales 116 sont refermées pour saisir

chacune l'extrémité libre de la sangle correspondante et sont reculées pour tirer cette extrémité libre, en formant une boucle, à travers l'enroulement de cette extrémité libre autour du brin supérieur relié à l'autre extrémité libre de la même sangle. On obtient ainsi les nœuds coulants représentés en figure 2. A la fin de l'opération de nouage, les chariots 110 sont reculés, les doubles pinces centrales 104 sont ouvertes et reculées, les chariots 60 et 66 reviennent à leur position initiale, les poulies 84 des chariots 82 sont escamotées, les bras pivotants 86 portant les rouleaux escamotables 88 sont amenés en position horizontale et leurs rouleaux sont escamotés, au cours du serrage des sangles autour des colis de sacs. Pour cela, il suffit, comme représenté en figure 6e, de relever les mâts 90. Au cours de cette remontée des mâts, les deux sangles se serrent autour des colis de sacs, leur brins inférieurs formant une boucle verticale 14 entre les colis de sacs, par laquelle le colis est suspendu au crochet du mât correspondant. Au cours de ce serrage, les deux chariots 34 se rapprochent l'un de l'autre jusqu'à ce que les piles de sacs portées par ces deux chariots soient en appui les unes sur les autres.

La remontée des mâts 90 se poursuit jusqu'à la position représentée en figure 6f où le colis de sacs est complètement dégagé des chariots 34 et se trouve au-dessus de ces derniers. Le chariot d'évacuation 30 a été amené à l'extrémité gauche des rails de guidage 98, et ses crochets 100 s'engagent dans les boucles verticales des sangles, qui peuvent alors être relâchées par les crochets 94 des mâts 90. On déplace ensuite le chariot 30 vers la droite, pour évacuer le colis de sacs. En variante, les mâts 90 peuvent être descendus dans leur position inférieure uniquement lorsque les sangles ont déjà été formées et que les piles de sacs ont déjà été amenées sur le chariot 34. Dans ce cas, il suffit de disposer un fourreau escamotable entre les brins supérieurs des sangles, de former les nœuds coulants des extrémités des sangles de part et d'autre de ce fourreau, puis, lorsque nécessaire, de descendre les mâts 90 à l'intérieur de ces fourreaux et d'escamoter ensuite les fourreaux.

On se réfère maintenant aux figures 7 et 8 qui représentent schémati¬ quement une variante de réalisation de la machine selon l'invention.

La machine des figures 7 et 8 diffère de celle des figures 3 à 5 essentiellement en ce que chaque sangle est préformée en un poste qui est écarté du poste de réception des piles de sacs, pour être ensuite transférée à ce poste, avant d'être serrée autour d'un colis de sacs.

La machine des figures 7 et 8 comprend donc un poste 24 de réception des piles de sacs, un poste 26 de formation des sangles et deux convoyeurs horizontaux 120 et 122 de transfert des sangles du poste de formation 26 au poste 24 de réception des piles de sacs. Le poste 26 de formation des sangles comprend sensiblement les mêmes moyens que dans le mode de réalisation préc dent, à savoir des bobines de sangle, des postes de coupe, des chariots munis de pinces pour la prise des extrémités des sangles et leur tirage, des poulies escamotables sur lesquelles passent les sangles, et des dispositifs de nouage automatique formant des nœuds coulants aux extrémités des sangles.

Les deux convoyeurs 120 et 122 de transfert des sangles cofnprεnnent par exemple une chaîne sans fin 124 sur laquelle sont fixés des chariots 126 guidés sur des rails 128. Chaque chariot 126 comprend un bras pivotant 130 se terminant par une poulie escamotable sur laquelle passe la sangle. Un chariot intermédiaire 126 du convoyeur supérieur 120 porte un manchon escamotable 132 autour duquel les deux brins supérieurs d'une sangle se croisent.

Le fonctionnement de cette machine est le suivant :

Pendant qu'un colis de sacs est formé et levé au poste 24 de réception des piles de sacs, deux sangles sont préparées au poste 26, avec un contour rectangulaire comme représenté en figure 7. Lorsque les extrémités libres des sangles ont été nouées autour de leurs brins supérieurs, les sangles sont engagées par les poulies escamotables des bras 130 des chariots 126 et peuvent alors être transférées jusqu'au poste 24 de réception des piles de sacs. Pour permettre ce transfert, le plateau 32 portant les chariots 34 est monté sur un système de levage 134 de type quelconque approprié pour la mise en place des sangles au poste 24, le plateau 32 étant abaissé pour permettre le passage des bras 132 des chariots 126 du convoyeur inférieur 122, puis remonté de sorte que les brins inférieurs des sangles s'engagent dans les passages aménagés à cet effet entre les rouleaux horizontaux des chariots 34. Ensuite, deux piles de sacs peuvent être amenées sur chaque chariot 34, tandis que les mâts 90 sont descendus en position inférieure pour saisir les brins inférieurs des sangles. Au cours de leur descente, les mâts 90 passent à travers les manchons 132 qui sont ensuite escamotés. Les brins inférieurs des sangles sont saisis par les crochets des mâts 90, les mâts sont ensuite relevés, tous les bras 130 des chariots 126 étant escamotés, pour permettre le serrage des sangles autour du colis de sacs. La remontée des

mâts 90 se traduit par le levage du colis, comme dans la forme de réalisation précédente. Dès que le colis de sacs a été évacué, les sangles suivantes, qui viennent d'être préparées peuvent être amenées jusqu'au poste 24 par les convoyeurs 120 et 122. La machine des figures 7 et 8 est un peu plus complexe que celles des figures 3 à 5, mais présente l'avantage de travailler à une cadence supérieure.

Pour fixer les idées, on précisera, à titre d'exemple qu'une machine selon l'invention permet de former et d'évacuer, en une heure, environ 86 colis de 28 sacs de 50 kg chacun, soit une production totale de 2 400 sacs par heure. Les sangles utilisées pour ces colis ont une longueur d'environ 10 m et forment une boucle verticale d'environ 40 cm de long au-dessus des sacs lorsqu'elles sont serrées sur le colis.