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Patent Searching and Data


Title:
PROTECTIVE CAP FOR SNOWBOARDS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1997/016225
Kind Code:
A1
Abstract:
A protective cap for the tip and tail of a snowboard, including an upper surface (5), a rear surface and a lower surface (15). A tapered channel is defined in the space between the upper and lower surfaces and the inner edge of the rear surface. The special shape and structure of the upper and lower surfaces enable said channel to be widened by hand. A concave recess (20) extending from the lower surface (15) at the ends of the cap prevents contact between the snow and the edges of the tip or tail. Said cap may be fitted using adhesive means only on the top and the sidewall of the tip or tail, and the special shape and structure of the lower surface (15) provide grip on the underside of the snowboard.

Inventors:
DEVAUX JEAN-MARIE (FR)
Application Number:
PCT/IB1996/001176
Publication Date:
May 09, 1997
Filing Date:
October 31, 1996
Export Citation:
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Assignee:
DEVAUX JEAN MARIE (FR)
International Classes:
A63C5/06; (IPC1-7): A63C5/06
Foreign References:
US5310221A1994-05-10
DE4101915A11991-08-22
FR2685215A11993-06-25
CH287899A1952-12-31
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Embout de protection pour surfs des neiges, adaptable sur les spatule et talon de telles planches de surf, comprenant une face supérieure (5), une face aval (12), et une face inférieure (15), caractérisé en ce que l'espace compris entre les faces supérieure et inférieure et le bord interne de la face aval définit une gorge (13) de forme pincée.
2. Embout de protection selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la gorge (13) est deformable en largeur et peut être déformée manuellement.
3. Embout de protection selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la face supérieure (5) est deux à quatre fois moins épaisse en son bord amont qu'en son bord aval et présente un angle d'inclinaison supérieur de cinq à vingt degrés à l'angle de courbure de la spatule ou du talon.
4. Embout de protection selon les revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la face inférieure (15) possède une largeur d'au plus la moitié de la largeur de la face supérieure (5).
5. Embout de protection selon la revendication 4, caractérisé en ce que la face inférieure (15) est sensiblement aussi épaisse que large et est inclinée en sens inverse de la face supérieure (5) d'un angle compris entre cinq et quinze degrés.
6. Embout de protection selon les revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'une et l'autre des faces supérieure (5) et inférieure (15) sont déformables hors de leurs plans respectifs.
7. Embout de protection selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'une pluralité d'encoches (8) de forme arrondie est ménagée sur la face supérieure (5) et sur toute l'épaisseur de celleci.
8. Embout de protection selon la revendication 7, caractérisé en ce que sur la face supérieure (5) sont ménagées une encoche centrale et au moins deux encoches latérales, chaque encoche latérale étant disposée transversalement de manière symétrique par rapport à l'encoche centrale.
9. Embout de protection selon les revendications 7 et 8, caractérisé en ce qu'une pluralité d'encoches (18) de forme arrondie et disposées en correspondance verticale des encoches (8) est ménagée sur la face inférieure (15) et sur toute l'épaisseur de celleci.
10. Embout de protection selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé en ce que sur la partie de la face aval (12) coïncidant avec le chant latéral de la spatule ou du talon apparaît une réservation concave (20) ménagée à partir du bord inférieur de la face inférieure (15).
11. Embout de protection selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens adhésifs agissant uniquement sur le dessus et le chant de la spatule ou du talon.
12. Embout de protection selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé en matière thermoplastique du type des copolyesterséther thermoplastiques avec une dureté de 35 à 70 Shores D ou du type des composés élastomères polyoléfine avec une dureté de 80 à 90 Shores A.
13. Embout de protection selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un élément intermédiaire (35) en matériau élastique prend place entre le fond de la gorge (13) et le chant de la spatule ou du talon.
14. Embout de protection selon une ou plusieurs des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'une bande (40) en matériau élastique est installée dans un logement (45) ménagé transversalement sur la face aval (12) et protubère légèrement de celleci.
Description:
EMBOUT DE PROTECTION ADAPTE AUX SURFS DES NEIGES

La présente invention est relative à un embout de protection adapté aux surfs des neiges. Plus particulièrement, cet embout est destiné à protéger les spatule et talon de telles planches de surf contre les rayures et les chocs, certains pouvant provoquer instantanément ou à l'usure des dommages irréversibles. Ces altérations peuvent être subies par le surf lors de l'utilisation sur neige ou durant son transport.

On connaît depuis longtemps de tels embouts adaptés aux skis et assurant une protection de la spatule. Ceux-ci doivent généralement être installés dès le stade de la fabrication du ski, et leur mise en place peut nécessiter une forme particulière de la portion de spatule destinée à accueillir l'embout, comme illustré dans le document EP 0456 980.

D'autres types d'embout sont rapportés sur la spatule des skis, notamment de compétition, particulièrement ceux destinés à des épreuves de slalom. Dans ce cas, ces embouts, tels que celui décrit dans le document FR 2 691 370, ont pour objet premier de permettre le passage du ski au ras du piquet de slalom sans risquer de l'enfourcher plutôt que d'assurer une protection de la spatule.

En outre, il faut remarquer qu'il existe peu de similitudes entre les contraintes que doit subir l'extrémité avant d'un ski traditionnel et celles appliquées aux spatule et talon d'un surf des neiges. En effet, les chocs contre les obstacles sont beaucoup plus fréquents en surf car il est beaucoup plus difficile de les contourner qu'avec des skis, là où le simple fait de soulever ou d'écarter une jambe aurait suffi. De plus, le surfeur étant fixé à une seule et même planche, toute l'inertie générée par le poids de son corps est transmise lors d'un choc sans que la répartition de la charge entre les deux jambes soit possible : ainsi, le contact avec un obstacle est souvent violent.

Des accessoires destinés à être placés aux extrémités de planches de surf sont également connus.

Plus particulièrement, on connaît des embouts de protection adaptés à des planches de surf nautique, mais là aussi, les contraintes entre le surf pratiqué sur eau et sur neige sont différentes. En effet, l'embout d'un surf nautique doit pouvoir résister à des vitesses élevées et à des efforts saccadés et séquentiels, en rapport avec la répétition des contacts de la planche sur la surface de l'eau. Dans le cas d'un surf des neiges, le choc éventuel est souvent ponctuel mais peut être important ; ainsi, un embout protecteur doit être capable d'absorber une contrainte isolée violente.

De plus, les conditions climatiques et d'environnement dans lesquelles évoluent les deux types de surf sont très différentes et ainsi, diverses caractéristiques, notamment de résistance thermique, aux ultraviolets, et à l'abrasion, sont spécifiques à chaque situation.

On connaît enfin un accessoire qui se monte à chaque extrémité d'une planche de surf des neiges, mais celui-ci a pour principal but de faire varier la longueur de ia planche afin de l'adapter à des utilisateurs de tailles diverses et à des types de neige différents. Cet accessoire n'a donc pas une vocation première de protection.

En outre, ia conception de la plupart des dispositifs ci-dessus décrits nécessite des moyens de fixation additionnels pour les rendre solidaires de la planche en rapport, ce qui représente un travail d'installation minutieux et qui n'est pas à la portée de chaque utilisateur. Certains dispositifs sont toutefois maintenus par collage sur chacune des faces de la planche en rapport. Or, ce maintien n'est pas fiable car il est bien connu qu'un collage sur la semelle d'un ski ou d'un surf, en matière polyéthylène et qui plus est le plus souvent fartée, n'est pas efficace. Ces dispositifs ainsi montés sont facilement arrachés, notamment par leur partie inférieure.

Le but de ia présente invention est de remédier aux problèmes cités précédemment en proposant un embout de protection des spatule et talon des surfs des neiges ne nécessitant pas une forme particulière des extrémités des planches de surf, adaptable à des planches d'épaisseur et de largeur différentes, aisé à installer, difficilement arrachable, et n'altérant pas les caractéristiques des surfs.

En outre, cet embout est réalisé dans un matériau ayant des caractéristiques de résistance thermique et aux ultraviolets adaptées à son utilisation.

La conception de cet embout de protection est telle que le surcoût induit par sa présence sur une planche de surf est minoré.

Ces buts sont atteints grâce à un embout de protection pour surfs des neiges adaptable sur les spatule et talon de telles planches de surf et qui comprend une face supérieure, une face aval et une face inférieure. Plus précisément et selon des dispositions préférentielles, l'espace compris entre les faces supérieure et inférieure et le bord interne de la face aval définit une gorge de forme pincée et qui peut être déformée manuellement en largeur.

Par la suite et à des fins simplificatrices, nous entendrons par "amont" le côté de l'embout dirigé vers le surf lorsqu'il est monté sur celui-ci, et par "aval" le côté de l'embout dirigé vers la neige dans cette même configuration.

Ainsi, et de préférence, la face supérieure de l'embout est deux à quatre fois moins épaisse en son bord amont qu'en son bord aval, ce qui lui permet d'être souple. De plus, cette face supérieure présente un angle d'inclinaison supérieur de cinq à vingt degrés à l'angle de courbure de la spatule ou du talon, ce qui, associé à sa souplesse, permet d'assurer un contact permanent avec le dessus de la spatule ou du talon.

De manière préférentielle, la face inférieure possède une largeur d'au plus la moitié de la largeur de la face supérieure, est sensiblement aussi épaisse que large, et est inclinée en sens inverse de la face supérieure d'un angle compris entre cinq et quinze degrés. Elle est donc particulièrement rigide et son profil incliné permet un maintien efficace de l'embout sur la semelle de la spatule ou du talon.

Avantageusement, l'une et l'autre des faces supérieure et inférieure sont déformables hors de leurs plans respectifs, ce qui permet entre autres une adaptation de l'embout à des surfs d'épaisseur différente.

Avantageusement encore, une pluralité d'encoches de forme arrondie est ménagée sur la face supérieure de l'embout et sur toute l'épaisseur de celle-ci ; plus précisément, sur cette face supérieure sont ménagées une encoche centrale et

au moins deux encoches latérales, chaque encoche latérale étant disposée transversalement de manière symétrique par rapport à l'encoche centrale. De plus, une pluralité d'encoches de forme arrondie et disposées en correspondance verticale des encoches de la face supérieure est ménagée sur la face inférieure et sur toute l'épaisseur de celle-ci. Ainsi, l'embout peut s'adapter à des surfs de tailles différentes.

De manière préférentielle, sur la partie de la face aval coïncidant avec le chant latéral de !a spatule ou du talon apparaît une réservation concave ménagée à partir du bord inférieur de la face inférieure, qui a pour but d'éviter à l'embout de râper la neige à ce niveau.

Avantageusement, l'embout de protection comprend des moyens adhésifs agissant uniquement sur le dessus et le chant de la spatule ou du talon, la fixation sur la semelle étant assurée par la structure particulière de la face inférieure. Avantageusement encore, cet embout est réalisé en matière thermoplastique du type des copolyesters-éther thermoplastiques avec une dureté de 35 à 70 Shores D ou du type des composés élastomères polyoléfine avec une dureté de 80 à 90 Shores A.

Utilement, un élément intermédiaire en matériau élastique prend place entre le fond de la gorge et le chant de la spatule ou du talon afin d'absorber une partie des forces induites par un choc et ainsi d'allonger la durée de vie de l'embout tout en procurant un meilleur confort au surfeur. Utilement encore, et dans le même but que précédemment, une bande en matériau élastique est installée dans un logement ménagé transversalement sur la face aval et protubère légèrement de celle-ci.

Dans la suite de la description et dans des buts de simplification, nous considérerons l'embout selon l'invention en rapport avec la spatule d'une planche de surf, tout en gardant bien à l'esprit que cet embout peut être adapté indifféremment aux talon et spatule d'une telle planche.

L'invention sera mieux comprise à l'étude d'un mode de réalisation pris à titre nullement limitatif et illustré dans les figures suivantes :

- la figure 1 est une vue de dessus de l'embout selon l'invention monté sur une spatule,

- la figure 2 est une vue de dessous de l'embout selon l'invention monté sur une spatule,

- la figure 3 est une coupe transversale selon AA de la figure 1 ,

- la figure 4 est une vue de face agrandie d'un mode de réalisation des extrémités inférieures de l'embout selon l'invention,

- la figure 5 est une vue de face agrandie d'un autre mode de réalisation des extrémités inférieures de l'embout selon l'invention,

- la figure 6 décrit un autre mode de montage de l'embout selon l'invention sur une spatule,

- la figure 7 décrit une alternative de réalisation de la face aval de l'embout selon l'invention, et

- la figure 8 représente une vue de dessus de l'embout selon l'invention lorsqu'il n'est pas monté sur une spatule.

Tel qu'illustré sur les figures 1 , 2 et 3, l'embout de protection selon l'invention, en forme d'arc de cercle, comprend une languette 5 définissant sa face supérieure, une face aval 12, et une arête 15 définissant sa face inférieure.

L'espace délimité entre la languette 5, l'arête 15, et la partie interne de la face aval 12 définit une gorge 13 illustrée sur la figure 3.

Comme bien visible sur la figure 1 , la languette 5 présente une pluralité d'encoches 8 ménagées sur toute l'épaisseur de celle-ci, une encoche centrale et au moins une encoche latérale de telle sorte que les encoches latérales sont disposées de manière symétrique transversalement par rapport à l'encoche centrale. Ces encoches, de forme arrondie, ont une profondeur telle qu'elles sont creusées sensiblement jusqu'au fond de la gorge 13 contre lequel vient buter la spatule 3 à protéger.

Cette languette 5 présente une épaisseur sensiblement deux à quatre fois plus faible à son bord aval qu'à son bord amont ; cette caractéristique, renforcée par des propriétés de malléabilité et de souplesse de la matière constituant l'embout, autorise une certaine déformabilité verticale de cette première extrémité, soit une

possibilité de déformation hors de son plan, par une simple action manuelle et sans nécessiter d'outillages annexes.

De plus, la languette 5 présente un angle d'inclinaison, soit l'angle défini par le plan de la languette par rapport à l'horizontale, toujours plus important d'au moins cinq et d'au plus vingt degrés par rapport à l'angle de courbure de la spatule sur laquelle la languette 5 vient se positionner, soit l'angle défini par le plan de la spatule par rapport à l'horizontale. Ainsi, en se déformant, la languette 5 vient épouser la forms du dessus 1 dε îs spatulε 3 et rentre en centect avec tout point de celle-ci, comme bien visible sur la figure 3.

Sur la surface supérieure de cette languette 5, des stries transversales

30 sont effectuées dans la matière, chacune représentant un repère de découpe.

Tel qu'illustré sur la figure 2, l'arête 15 présente des encoches arrondies 18 ménagées en correspondance des encoches 8 de la languette 5 et creusées sensiblement jusqu'au fond de la gorge 13 contre lequel vient buter le chant de la spatule 3 à protéger.

Cette arête 15 possède une largeur très faible par rapport à la languette 5. Plus précisément, cette largeur est au moins deux fois inférieure à celle de la languette et mesure au minimum cinq millimètres. De plus, son épaisseur à son bord aval est toujours sensiblement égale à sa largeur.

Ainsi, vu sa structure, cette arête 15 possède comme fa languette 5 des capacités de déformabilité verticale, soit une possibilité de déformation hors de son plan, mais les forces à appliquer pour les mettre en oeuvre sont sensiblement plus importantes du fait que le bras de levier généré est faible et que la face inférieure aval de cette arête est épaisse. Toutefois, cette opération peut toujours se réaliser manuellement sans besoin d'outillages annexes.

En outre, la partie inférieure de cette arête 15 est chanfreinée de manière à éviter au maximum tout contact avec la neige et à limiter les risques d'arrachement de l'embout par le contact avec un obstacle à ce niveau.

Cette arête 15 vient en contact avec la semelle 10 de la spatule 3, et présente un angle d'inclinaison, soit l'angle défini par le plan de l'arête par rapport à l'horizontale, de sens opposé à l'angle d'inclinaison de la languette 5 de manière à

ce que la gorge 13 ait une forme pincée, tel qu'on peut le voir sur la figure 3. Plus précisément, l'angle d'inclinaison de l'arête est compris entre cinq et quinze degrés.

A chaque partie de cet embout en correspondance avec les bords latéraux de la spatule sur laquelle celui-ci est monté, une réservation 20 telle que décrite sur la figure 4 est réalisée. Cette réservation 20 est obtenue par moulage ou usinage de cet embout selon une ligne incurvée partant du bord inférieur de l'arête

15 et se terminant au point extrême inférieur de la languette 5.

Ainsi, sur la face aval 12 de l'embout coïncidant avec le bord latéral de la spatule apparaît une telle réservation concave de manière à éviter que l'arête 15 ne touche ia neige à ce niveau tout en continuant d'assurer une protection efficace du chant de la spatule. De plus, cette réservation est conçue de telle sorte à laisser la carre latérale de la spatule visible de manière à ne pas altérer les caractéristiques du surf.

Un autre mode de terminaison des extrémités de l'embout est décrit en figure 5. Dans ce mode de réalisation, l'arête 15 possède une longueur sensiblement égale à celle de la languette 5, et se termine simplement par un arrondi 22. Cet arrondi permet de limiter les effets du frottement lors du contact avec la neige.

Une colle rapide adaptée aux matières plastiques, non illustrée, par exemple du type cyanoacrylate, est disposée entre la spatule 3 et l'embout afin de solidariser ces deux éléments. Cette colle possède des caractéristiques telles qu'elle soit aisée d'utilisation et très peu sensible aux variations thermiques.

De même, la matière constituant l'embout possède cette dernière propriété car elle ne doit entre autres pas risquer de devenir cassante sous l'effet du froid. Elle est de surcroît résistante aux chocs, coupures, et déchirements, possède des caractéristiques associées de dureté et de malléabilité, ainsi qu'une bonne mémoire de forme. Enfin, elle est résistante aux rayons de type ultraviolets.

La matière thermoplastique utilisée est soit du type des copolyesters- éther thermoplastiques, par exemple celle commercialisée sous la marque "ITREL", avec une dureté de 35 à 70 Shores D, soit du type des composés élastomères polyoléfine, par exemple celle commercialisée sous la marque "KRATON", avec une dureté de 80 à 90 Shores A.

La figure 8 représente l'embout seul non monté sur une spatule ; cette représentation permet de bien distinguer la correspondance des encoches supérieures et inférieures et la réservation 20 sur la face inférieure.

Tel que décrit précédemment, l'embout de protection selon l'invention est mis en place sur la spatule 3 d'un surf des neiges de manière aisée en encollant au préalable la face inférieure de la languette 5 et le fond de la gorge 13, ainsi qu'éventuellement le chant de la spatule 3 en correspondance, et en amenant ce dernier en butée au fond de la gorge 13.

Pour ce faire, on vient mettre en contact le bord amont de l'arête 15 avec la semelle 10 de la spatule et on enfonce l'embout par un mouvement combiné de rotation autour de ce bord amont de l'arête et de translation longitudinale jusqu'à ce que le fond de ia gorge 13 vienne en contact avec le chant de la spatule. Il y a lieu alors de maintenir en position les éléments jusqu'à ce que le collage soit devenu définitif, ce temps de maintien étant très court vu la colle utilisée.

L'aspect incliné de la languette 5, couplé à sa déformabilité verticale, permet d'effectuer un contact permanent avec le dessus 1 de la spatule et ainsi d'assurer un collage efficace.

De plus, la forme pincée de la gorge 13, couplée à la rigidité de l'arête 15, assure un maintien en position efficace de l'embout sur la semelle. Ainsi, l'enlèvement accidentel de l'embout par arrachage est grandement diminué, diminution renforcée par le chanfrein externe de l'arête 15.

En outre, cette forme pincée, associée aux déformabilités respectives des languette 5 et arête 15, permet une adaptation de l'embout à des spatules d'épaisseur différente, la variation d'épaisseur selon les modèles de surf étant le plus souvent comprise entre un et trois millimètres.

Cet embout de protection peut également s'adapter sur des spatules de largeur et de forme diverses, puisque les encoches 8 et 18 permettent de jouer sur la courbure de cet embout. La forme arrondie de ces encoches et leur disposition sont telles qu'aucun pli n'apparaît sur la surface ou à l'intérieur de l'embout lorsque l'on augmente ou diminue sa courbure par une pression ou extension à ses extrémités. En outre, l'absence de tels plis internes permet d'éviter un contact

discontinu entre l'embout et la spatule, chaque discontinuité constituant une zone potentielle de décollage.

Dans un autre mode de réalisation illustré sur la figure 6, un élément intermédiaire 35 en matière élastique telle que du polyéthylène thermoformé ou du caoutchouc est monté solidaire du fond de la gorge 13 et c'est la face amont de cet élément 35 qui est encollée et qui entre en contact avec le chant de la spatule 3.

Cet élément intermédiaire a pour but d'absorber une partie des chocs et des vibrations, et ainsi de limiter les risques de décollement que ceux-ci pourraient engendrer à terme. Ce mode de réalisation permet également de procurer au surfeur un plus grand confort lors d'un choc par un effet d'amortissement de ce dernier.

De tels buts peuvent être obtenus selon la description de la figure 7 en surmoulant une bande 40 en telle matière élastique dans un logement 45 ménagé transversalement sur la face aval 12, cette bande protubérant légèrement hors de cette dernière face. Cette disposition, assurant un amortissement externe et non plus interne comme précédemment, a notamment pour avantage de protéger l'embout lorsqu'on pose le surf verticalement et d'absorber les vibrations qu'une telle opération peut engendrer lorsque le surf est lâché violemment.

Il est à noter que le collage n'est pas le seul mode de fixation potentiel : il est en effet possible d'assurer un maintien de l'embout sur la spatule en installant un adhésif double face aux mêmes endroits que la colle et en lieu et place de celle-ci. Enfin, il n'est pas interdit d'assurer un tel maintien par le biais de moyens de fixation externes, tels que des vis ou rivets, cette option intéressant surtout les loueurs de matériel de sports d'hiver pour qui la facilité pour ôter l'embout en vue de son changement est primordiale.

Comme on peut le constater, l'embout de protection selon l'invention est très simple à mettre en place. Notamment, il ne nécessite aucune forme particulière de l'extrémité de la spatule ou du talon sur lequel il doit se monter et fait preuve d'une remarquable adaptabilité aux différents types de surf, tant en taille, en épaisseur, ou encore en forme. En outre, et particulièrement dans le cas où les extrémités de l'embout se terminent selon l'arrondi 22, cette adaptabilité au niveau de la taille ou de la forme peut être renforcée en effectuant une découpe de chaque

extrémité de l'embout selon une des stries 30 respectives. Cette opération est effectuée simplement au moyen de ciseaux ou autres ustensiles usuels de découpe.

De plus, la faible largeur de l'arête 15, le fait qu'elle soit chanfreinée sur sa face extérieure, et la forme particulière de la réservation 20 ou de l'arrondi 22 limitent les possibilités de contact avec la neige lors d'une utilisation normale tout en assurant une protection efficace du chant de la spatule.

Enfin, outre l'aspect maintien en position déjà évoqué, la grande surface de la languette 5 autorise une large protection du dessus de la spatule contre les chocs et les rayures.

De nombreuses améliorations peuvent être apportées à cet embout de protection dans le cadre des revendications.