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Title:
PUSH BUTTON OR KEYBOARD WITH DEPRESSABLE KEYS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1980/001219
Kind Code:
A1
Abstract:
Electric or electronic switching device for a push button or a keyboard with multiple keys. The device comprises a grid (10) having a hole (11) for the passage of a key (12) comprising magnetic return means (18) and associated to a free piston (26) intended to close the contact (24) in such a manner that the duration of the electric signal produced by the closing of the contact is a bit shorter than the total time duration of the operation of the key (12). The invention relate to electric switching devices such as push button and keyboards with depressable keys.

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Inventors:
SERRAS PAULET E (FR)
Application Number:
PCT/FR1979/000114
Publication Date:
June 12, 1980
Filing Date:
November 28, 1979
Export Citation:
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Assignee:
SERRAS PAULET EDOUARD (FR)
International Classes:
H01H5/02; H01H13/20; H01H13/12; H01H13/705; H01H13/807; (IPC1-7): H01H5/02
Foreign References:
US2547171A1951-04-03
FR1481953A1967-05-26
US3909564A1975-09-30
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Claims:
1. Revendicat'ions de brevet Dispositif de commutation électrique ou élec¬ tronique ) formant boutonpoussoir ou clavier à touches enfonçables, comprenant une plaque supérieure pourvue d'un trou dans lequel passe le corps d'un bouton ou d'une touche , une plaque inférieure disposée sous la plaque supérieure à une distance prédéterminée de celle ci et p.ortant au moins un élément de contact ou de com¬ mutation destiné à être amené par la touche ou le bouton ' dans un état de conduction ou de non conduction selon que la touche ou le bouton est dans une position de travail ou de repos , la partie inférieure du corps de la touche comprenant des moyens de rappel de la touche ou du bouton en position de repos , ces moyens coopérant pour cela par attraction magnétique avec la plaque supé¬ rieure précitée et la course de la touche ou du bouton étant telle que la force d 'attraction magnétique exer¬ cée par ces moyens de rappel sur la touche ou le bou¬ ton est toujours supérieure au poids de la touche ou du bouton, caractérisé en ce que la touche ou le bouton précité est associé à au moins un piston libre destiné à venir actionner ou commander, quand la touche ou le bouton est déplacé de sa position de repos dans sa posi¬ tion de travail, l' élément de contact ou de commutation précité porté par la plaque inférieure pour le faire changer d'état de conduction, ce piston libre ayant une course très inférieure à la course de la touche ou du boutonpoussoir de telle sorte que la durée d'un signal électrique résultant d'un changement d ' état de conductio de l' élément précité quand la touche ou le bouton est manoeuvré, est supérieure à une fraction prédéterminée du temps total de manoeuvre de la touche ou du bouton, l piston libre étant axial ement mobile par rapport à la touche ou au bouton et étant constamment soumis à une force d 'attraction magnétique exercée.
2. sur ce piston par des moyens d'attraction magnétique solidaires de la 17 touche ou du bouton.
3. Dispositif selon là revendication 1 , caractéri¬ sé en ce que les moyens précités de rappel magnétique de la touche ou du bouton en position de repos consti 5 tuent également les moyens d'attraction magnétique du piston libre .
4. Dispositif selon la ' revendication 1 ou 2 , caractérisé en ce que le piston libre comprend une tige . dirigée parallèlement à l' axe de déplacement de la 10 touche ou du bouton, et une plaque ou rondelle transver¬ sale de fer doux.
5. Dispositif selon la revendication 3, caracté¬ risé en ce que la tige du piston libre s 'étend, libre¬ ment dans un trou traversant formé dans les moyens de 15 rappel magnétique solidaires de l 'extrémité inférieure de la touche ou du bouton, ladite rondelle de fer doux se trouvant audessus de ces moyensde rappel, et l ' extrémité inférieure de la tige s 'étendant sous ces moyens de rappel.
6. 20 5* Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens de rappel magnétique de la touche ou du bouton comprennent une plaque de fer doux ou de matériau analogue solidaire de l ' extrémité inférieure du corps de la touche ou du • 25 bouton et supportant une couche supérieure de matériau magnétique tel qu'un élastomère magnétique multipolaire , la plaque supérieure précitée étant réalisée en métal , par exemple en fer ou en acier .
7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 30 4, caractérisé en ce que les moyens de rappel magnéti¬ que de la touche ou du bouton comprennent une plaque ou rondelle de fer doux ou de matériau analogue , solidaire de l ' extrémité inférieure du corps de la touche , ladite plaque supérieure comprenant une couche de matériau 35 magnétique tel qu'uri élastomère magnétique multipolaire, recouverte par une plaque métallique par exemple en fer ou en acier ..
8. Dispositif selon la revendication 6 , caractérisé en ce que ladite plaque ou rondelle solidaire de l ' extré¬ mité inférieure de la touche ou du bouton supporte éga lement une couche de matériau magnétique , tel qu'un élas¬ tomère magnétique multipolaire, disposée sous la rondel¬ le ou plaque solidaire de la tige du piston libre .
9. Dispositif selon l 'une des revendications pré¬ cédentes, caractérisé en ce qu 'il comprend plusieurs pistons libres par touche ou par bouton.
10. Dispositif selon l 'une des revendications pré¬ cédent es , formant boutonpoussoir , caractérisé en ce que ladite plaque supérieure forme la paroi supérieure d'un boîtier dont le fond est fermé par ladite plaque infé rieure portant le ou les éléments de contact ou de commutation.
11. Dispositif selon l 'une des revendications 1 à 8, formant un clavier à touches multiples , caractérisé en ce que ladite plaque supérieure forme une grille asso ciée à une pluralité de touches précitées , la plaque infé¬ rieure précitée portant le ou les éléments de contact ou de commutation étant portée par ladite grille ou par le boîtier de l ' appareil sur lequel est monté ledit clavier. 11 . Dispositif selon l 'une des revendications pré cédantes , caractérisé en ce que la durée du signal préci¬ té produit par changement d ' état de conduction dudit élé¬ ment de contact ou de commutation est au moins égale à 60 % du temps total de manoeuvre de la touche ou du bou¬ ton correspondant . 12. Dispositif selon l 'une des revendications pré¬ cédentes , caractérisé en ce que ledit élément de contact ou de commutation est du type à contacts mécaniques fer¬ més par pression du piston libre , ou un élément électrique ou électronique de commutation changeant d ' état de con duction par pression ou par rapprochement du piston libre. O /_,. W.
Description:
Titre de l'invention

BOUTON-POUSSOIR OU ' CLAVIER A TOUCHES ENFONÇABLES

Domaine technique

L'invention concerne généralement des dispositifs de commutation électrique ou électronique, formant bou¬ ton-poussoir ou clavier à touches enfonçables, à rappel magnétique des boutons-poussoirs ou des touches dans leur position de repos.

Technique antérieure On connaît déjà de tels boutons-poussoirs et de tels claviers à touches enfonçables à rappel magnétique, qui présentent l'avantage, par rapport aux dispositifs antérieurs connus, de ne pas utiliser de ressort de rappel, et donc de ne pas présenter les inconvénients (perte de raideur, phénomène de fatigue, phénomène de résonance, sensibilité à la corrosion, force de rappel augmentant proportionnellement à l'enfoncement de la touche ou du bouton-poussoir, sensibilité aux vibrations et aux accélérations, etc.). Ces boutons-poussoirs et claviers à touches, à rappel magnétique, présentent cependant l'inconvénient que la durée du signal produit par enfoncement du bouton- poussoir ou d'une touche est très inférieure à la durée totale de manoeuvre du bouton-poussoir ou de la touche. Dans certaines applications, il est nécessaire que ce signal ait une durée qui représente au moins 60 % de la

durée totale de manoeuvre du bouton-poussoir ou de la touche.

Exposé de l'invention

Pour résoudre ce problème, l'invention propose un dispositif de commutation électrique ou électronique, formant bouton-poussoir ou clavier à touches enfonçables comprenant une plaque supérieure pourvue d'un trou dans lequel passe le corps d'un bouton ou d'une touche, une plaque inférieure disposée sous la plaque supérieure à une distance prédéterminée de celle-ci et portant au moins un élément de contact ou de commutation destiné à être amené par la touche ou le bouton dans un état de - conduction ou de non conduction selon que la touche ou le bouton est dans une position de travail ou de repos, la partie inférieure du corps de la touche comprenant des moyens de rappel de la touche ou du bouton en posi¬ tion de repos, ces moyens coopérant pour cela par attraction magnétique avec la plaque supérieure préci¬ tée, et la course de la touche ou du bouton étant telle que la force d'attraction magnétique exercée par ces

» moyens de rappel sur la touche ou le bouton est tou¬ jours supérieur au poids de la touche ou du bouton, caractérisé en ce que la touche ou le bouton précité est associé à au moins un piston libre destiné à venir actionner ou commander, quand la touche ou bouton est déplacée de sa position de repos dans sa position de travail, l'élément précité de contact ou de commutation porté dans la plaque inférieure pour le faire changer d'état de conduction, ce piston libre ayant une course très inférieure à la course de la touche ou du bouton- poussoir de telle sorte que la durée d'un signal élec¬ trique résultant d'un changement d'état de conduction de 1'élément précité quand la touche ou le bouton est manoeuvré, est supérieure à une fraction prédéterminée du temps total de manoeuvre de la touche ou du bouton, le piston libre étant axialement mobile par rapport à

O

/ / __. WI

la touche ou au bouton et étant constamment soumis à une force d'attraction magnétique exercée sur ce piston par des moyens d'attraction magnétique solidaires de la touche ou du bouton. On comprend que, en raison du fait que le piston libre, a une course très in érieure à la course, de la touche ou du bouton-poussoir associé, il est amené à actionner très rapidement l'élément de contact ou de commutation, pour le faire changer d'éta de conduction, dès que la touche ou le bouton quitte sa position de repos. L'action du- piston libre sur l'élément de contact dure jusqu'à ce que la touche ou le bouton soit sur le point de retrouver' sa position de repos. Ainsi, la durée du signal électrique produit par changement de l'état de conduction d'un élément de contact action¬ né par la touche ou le bouton-poussoir, peut être très légèrement inférieure à la durée totale de manoeuvre de la touche ou du bouton, et en tout cas toujours supé¬ rieure à 60 % de la durée totale de manoeuvre de la touche ou du bouton.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens précités de rappel magnétique de la touche ou du bouton en position de repos constituent également les moyens d'attraction magnétique du piston libre. Cette caractéristique de l'invention permet de simplifier grandement la construction d'un bouton-pous¬ soir ou d'un clavier selon l'invention, et d'en abaisser le prix de revient de façon importante.

Brève description des dessins L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours, de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant divers modes de réalisation de l'invention et dans lesquels :

- La figure 1 représente schématiquement une vue partielle en coupe d'un clavier selon l' invention, dont la touche est représentée en position de repos ;

- La figure 2 est ' une vue correspondant à la figur 1 , la touche étant représentée en position de travail ;

- La figure 3 est une vue semblable à la figure 1 , mais représentant une variante de réalisation du clavie selon l 'invention, avec la touche en position de repos ;

- La figure 4 est une vue correspondant à la figur 3, représentant la touche en position de travail ;

- La figure 5 est une vue schématique partielle en coupe d 'un autre mode de réalisation d 'un clavier selon l 'invention, la touche étant représentée en posi¬ tion de repos ; - La figure 6 est une vue correspondant à la figur

5 , représentant la touche en position de travail; et

- La figure 7 est une vue schématique en coupe d'u mode de réalisation d 'un bouton-poussoir selon l 'invention. Meilleures manières de réaliser l' invention

On va tout d'abord décrire, en référence aux figu¬ res 1 et 2, un premier mode de réalisation d 'un clavier selon l'invention.

Dans ces deux figures, on a représenté uniquement une partie du clavier, et une seule touche de ce clavie On comprend facilement que le clavier selon l'invention comporte une pluralité de touches identiques à la touch représentée, et montées de la même façon.

Le clavier représenté dans les figures 1 et 2 comprend essentiellement une grille ou plaque perforée 10, formant la face avant du clavier, et comprenant une pluralité de trous 11 dans lesquels s. 'étendent des touches 12. Le clavier comprend encore une plaque infé¬ rieure 13 portant des éléments de contact qui sont des- tinés à être actionnés par les touches 12 quand celles- ci sont enfoncées par un utilisateur .

r

Comme on l' a représenté schéma iquement en figure 1 , en trait fantôme , la plaque inférieure 13 peut être portée par un rebord inférieur de la grille ou plaque perforée 10. Bien entendu, tout autre mode de liaison ou de support des plaques 10 et 13 est également possible .

Chaque touche 12 comprend un capot ou une tête 15 , s ' étendant au-dessus de la grille 10, et qui est soli¬ daire de deux tiges 16 s ' étendant vers le bas perpendi- culairement au plan de la grille 10, sur une certaine longueur . Une plaque ou rondelle 17 de fer doux ou de tout autre matériaux analogue approprié, est montée solidaire, par tous moyens appropriés , de l' extrémité inférieure des tiges 16. Cette plaque ou rondelle 17 supporte une plaque supérieure 18 de matériau magnétique, par exemple un élastomère magnétique multipolaire . On remarquera que les dimensions longitudinales de la pla¬ que ou rondelle 17 et de la plaque de matériau magnéti¬ que 18 sont largement supérieures aux dimensions de l ' orifice .11 formé dans la grille 10, tandis que la face inférieure de la tête 15 de la touche 12 forme un rebord périphérique 19 destiné à venir prendre appui sur la grille 10, comme représenté dans les figures 1 et 2. La grille 10 est réalisée en métal , par exemple en fer ou en acier , sensible au champ magnétique produit par la plaque 18 de matériau magnétique . Ainsi , en posi¬ tion de repos , c ' est-à-dire quand aucune force n ' est exercée sur la touche 12 , celle-ci occupe la position représentée en figure 1 ; la plaque de matériau magnéti¬ que 18 étant maintenue , par attraction magnétique , au contact de la face inférieure de la grille 10. La distance D entre la face supérieure de la grille 10 et le rebord 19 de la tête 15 de la touche , correspond à la course maximum de la touche .

La plaque inférieure 13, portant les éléments de contact ou de commutation destinés à être actionnés pour les touches 12, peut être d'un type quelconque, ainsi que les éléments de contacte de commutation qu'elle porte. Dans l'exemple représenté, cette plaque 13 est formée' par un ensemble de trois feuilles minces superpo¬ sées, respectivement 20, 21 et 22. La feuille mince su¬ périeure 20 comporte, sur sa face .inférieure, un réseau électro-conducteur 23 et des pastilles de contact 24. La feuille mince intermédiaire 21 sert uniquement d'isolan et de cale d'épaisseur, et comporte des découpes 25 au niveau des pastilles de contact 24 de la première feuil¬ le mince 20. La feuille mince inférieure 22 est identi¬ que à la feuille mince supérieure 20, et porte, sur sa face supérieure, un réseau conducteur 23 et des pastil¬ les de contact 24. Les trois feuilles sont disposées l'une sur l'autre de telle sorte que les pastilles de contact 24 des deux feuilles 20 et 22 soient en regard l'une de l'autre, au niveau des découpes 25 de la feuille intermédiaire 21.

De telles feuilles minces sont généralement en matériau plastique souple, tel que celui disponible sur le marché sous la dénomination de "Mylar", qui est élec¬ triquement isolant et élastiquement déformable. On com- prend qu'il suffit d'exercer une pression, par exemple, sur la feuille mince supérieure 20 au niveau d'une découpe 25, pour amener, par déformation de cette feuil¬ le 20, les deux pastilles 24 en contact l'une avec l'autre. Dès que l'on cesse d'exercer une pression, la feuille 20 retrouve sa position initiale, les deux pas¬ tilles 24 étant alors séparées l'une de l'autre comme représenté en figure 1. Pour fixer les idées, on préci¬ sera que, dans l'exemple représente, les pastilles 24 ont un diamètre d'environ 5 mm, que les feuilles 20, 21 et 22 en "Mylar" ont une épaisseur d'environ 0,1 mm, et qu'il suffit d'exercer sur la feuille 20 ou sur la

feuille 22 une force d ' environ 5 g au niveau d 'une dé¬ coupe 25 pour amener les deux pastilles 24 correspondant tes en contact l 'une avec l' autre .

Bien entendu , cet ensemble de trois feuilles minces 20, 21 , 22 est supporté par une plaque rigide (non re¬ présentée) , avantageusement en matériau isolant .

Chaque touche 12 comprend encore un piston libre 26, monté à l'intérieur de la touche , et comprenant une tige axiale 27, s ' étendant parallèlement à la direction de déplacement de la touche , et une plaquette ou rondel¬ le 28 d 'un matériau tel que du fer doux ou analogue , solidaire de la tige 27. Celle-ci peut être réalisée en matériau plastique ou en tout autre matériau approprié . La tige 27 s ' étend à travers un trou traversant central 29a formé dans la plaque 18 de matériau magné¬ tique- et dans la plaque ou rondelle 17 de fer doux ou analogue . La rondelle 28 solidaire de la tige 27 est toujours disposée au-dessus de la plaque 18 de matériau magnétique . L ' extrémité supérieure de la tige 27 est guidée dans un trou borgne correspondant 29 de la tête 15 de la touche 12.

Quand la touche 12 est dans la position de repos représentée en figure , la rondelle 28 du piston libre 26 est appliquée, par attraction magnétique , sur la face supérieure- de la plaque 18 de matériau magnétique solidaire de l' extrémité inférieure des tiges 16 de la touche 12. Dans cette position, l' extrémité inférieure de la tige 27 du piston libre 26 est située juste au-dessus d 'un groupe de deux pastilles de contact 24 porté par les feuilles minces précitées 20 et 22. La distance d entre l ' extrémité inférieure de la tige 27 du piston libre et la face supérieure de la feuille mince supérieure 20 désigne la course morte du piston libre 26. Ce clavier fonctionne de la façon suivante .

Quand aucune force n' est exercée sur la touche 12 ,

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celle-ci se trouve dans la position de repos représentée en figure 1 . Dans cette position, la plaque 18 de maté¬ riau magnétique est appliquée sur la face inférieure de la grille 10, et la rondelle 28 du piston libre 26 est appliquée sur la plaque 18 de matériau magnétique .

Dès qu'un utilisateur exerce sur la touche 12 une * force dirigée vers le bas, supérieure à la force d 'attraction magnétique développée entre la grille. 10 et la plaque 18 de matériau magnétique , la touche 12 quitte sa position de repos . Le piston libre 26 est amené à suivre ce mouvement de la touche 12, par attrac¬ tion magnétique de sa rondelle 28 par la plaque 18, jusqu ' à ce que l' extrémité inférieure de la tige 27 vienne appuyer sur la feuille mince 20 au niveau des pastilles 24 et déformer cette feuille mince 20 en ame¬ nant la pastille 24 qu' elle porte au contact de la pas¬ tille 24 portée par la feuille mince inférieure 22. Le piston libre est alors dans la position représentée en figure 2. La touche 12 peut ensuite continuer son mou- vement d' enfoncement sur toute sa course D, jusqu' à ce que le rebord 19 vient en appui sur la face supérieure de la grille 10. La touche 12 occupe alors la position représentée en figure 2.

Dans cette position, la force d 'attraction magné- tique exercée sur la rondelle 28 du piston libre 26 par la plaque 18 de matériau magnétique est toujours très largement supérieure, non seulement à la force de 5 g nécessaire pour déformer la feuille mince supérieure 20 et établir le contact entre les deux pastilles 24, mais également au poids du piston libre 26, de sorte que , dans cette position, le clavier reste insensible à des accélérations de l' ordre de 10 g .

Dès que l'utilisateur cesse d ' exercer une pression sur la touche 12, celle-ci retourne vers sa position de repos représentée en figure 1 . Au début du mouvement de retour de la touche 12, le piston libre 26 reste dans la

position représentée en figure 2, et appuie même sur la feuille mince supérieure 20 avec une ' force qui croît au fur et à mesure que la touche 12.retourne vers sa position de repos. Le piston libre 26 reste dans cette position jusqu'à ce que sa rondelle 28 soit soulevée par • la plaque de matériau magnétique 18 venant s'appliquer sur la face inférieure de la grille 10.

Pour fixer les idées, on précisera, à titre . d'exemple non limitatif, que la course D de la touche 12 peut être de 3 πim environ, tandis que la course d du piston libre' 26 peut être de 0,1 à 0,2 . mm environ.

Un signal électrique est produit dès qαe 3f≡s deu pas-- tilles 24 des feuilles 20 et 22 sont amenées en contact l'une avec l'autre par le piston libre 26. La durée de ce signal électrique est de très peu inférieure à la durée totale de manoeuvre de la touche 12, et est de toute façon largement supérieure à 60 % de cette durée totale .

La force d'attraction magnétique exercée par la plaque 18 de matériau magnétique, c'est-à-dire la force de rappel magnétique de la touche 12 dans sa position de repos, est, dans cet exemple, de l'ordre de 150 g envi¬ ron pour une épaisseur de la plaque 18 de l'ordre de 1,5 mm. La force d'appui du piston libre 26 sur la feuille mince supérieure 20 varie entre une valeur maxi¬ male de l'ordre de 60 g, et une valeur minimale de l'ordre de 25 g.

On comprend que la plaque ou rondelle 17 de fer doux ou analogue, solidaire de l'extrémité inférieure des tiges 16 de la touche 12, a une double fonction : supporter rigidement la plaque 18 de matériau magnéti¬ que, et annuler le champ magnétique sur la face infé¬ rieure de la plaque 18, tout en le renforçant de façon importante sur la face supérieure de cette plaque 18. On va maintenant décrire le mode de réalisation de l'invention représenté dans les figures 3 et 4.

OMPI

r

Ce mode de réalisation diffère de 'celui des figures 1 et 2 en ce. que la grille 30, dans les trous de laquel¬ le sont montées les touches 12, comprend une plaque métallique supérieure 31 , sur la face inférieure de laquelle est fixée une plaque 32. de matériau magnétique, tel qu'un élastomère magnétique multipolaire. Les tiges parallèles 16 s ' étendant depuis la tête 15 de la touche / 16 sont solidaires, à leur extrémité inférieure, d'une plaque ou rondelle 17 de fer doux ou analogue , de la même façon que dans le mode de réalisation de. la figu¬ re 1 , mais cette plaque 17 supporte uniquement une ron¬ delle 33 de matériau magnétique tel qu'un élastomère magnétique multipolaire . Cette rondelle 33 est disposée entre les tiges 16, de façon à entourer le trou 29a de la rondelle 17, à travers lequel passe la tige 27 du piston libre 26.

Dans la position de repos représentée en figure 3, la rondelle ou plaque 17 de fer doux est appliquée sur la face inférieure de la plaque 32 de matériau magné- tique , par attraction magnétique . La rondelle 28 du piston libre 26 est appliquée, par attraction magnéti¬ que , sur la face supérieure de la " rondelle 33 portée par la plaque ou rondelle 17. Comme précédemment , la course d du piston libre 26 est très inférieure à la course D de la touche 12.

Dès qu'un utilisateur appuie sur la touche 12, avec une force supérieure à la force de rappel magnéti¬ que exercée sur la rondelle 17 par la plaque 32 de matériau magnétique , la touche 12 quitte sa position de repos et descend vers la plaque inférieure 13 portant les éléments de contact . Comme dans le premier mode de réalisation, le piston libre 26 suit la touche 12, jusqu ' à ce que l ' extrémité inférieure de sa tige 27 vienne appuyer et déformer la feuille mince supérieure 20 en amenant la pastille 24 au contact de la pastille 24 portée par la feuille mince inférieure 22. A partir

-^0

de ce moment , la touche 12 continue son mouvement de • descente jusqu 'à ce que le rebord 19 vienne buter sur la face supérieure de la plaque métallique 31 , comme représenté en figure 4, lorsque l' utilisateur cesse d 'appuyer sur la touche 12, celle-ci . remonte vers sa position de repos , et finit par relever le . piston libre 26 en écartant l ' extrémité inférieure de sa tige 27 de la plaque 13 portant des contacts .

On comprend que, dans ce mode de réalisation éga- lement , la durée du signal produit par contact des deux ' pastilles 24 est très peu inf rieure à la durée totale de manoeuvre de la touche 12.

On a représenté dans les figures 5 et 6 une autre variante de réalisation d 'un clavier selon l'invention, dans lequel chaque touche est associée à deux pistons libres .

Dans ce mode de réalisation, la grille 40 du cla¬ vier est composée d'une simple plaque métallique , par exemple en fer ou en acier . Chaque touche 41 comprend une tête 42 montée, de façon appropriée, sur l ' extrémi¬ té supérieure d 'une tige 43 dont l' extrémité inférieure est solidaire d 'une plaque ou rondelle 44 de fer doux ou de matériau analogue . Cette plaque ou rondelle 44 porte une plaque 45 de matériau magnétique , par exemple de l' élastomère magnétique multipolaire .

On comprend que la touche 41 est normalement rappe¬ lée dans sa position de repos représentée en figure 5, par attraction magnétique entre la grille 40 et la plaqœ de matériau magnétique 45. Comme précédemment , la plaque ou rondelle de fer doux 44 sert à supporter la plaque 45 de matériau magnétique , et à annuler le champ magnétique sur la face inférieure de cette plaque et à le renforcer sur sa face supérieure.

Selon l' invention, les plaques 44 et 45 sont percées de deux trous traversants 46, qui sont par exemple symé¬ triques par rapport à la tige centrale 43 de la touche

41 . Deux pistons libres 47 sont montés librement dans ces trous traversants 46. Chaque piston libre 47 com¬ prend une ' tige 48 s ' étendant dans le trou 46 et une rondelle 49, par. exemple en fer doux ou en matériau analogue , solidaire de l ' extrémité supérieure de la tige 48. - Cette tige 48 peut être réalisée en tout maté¬ riau approprié, par exemple en matériau plastique .

Dans la position de repos de la touche 41 repré¬ sentée en ' figure 5, la rondelle 49 de chaque piston libre 47 est appliquée,, par attraction magnétique , sur la . face supérieure de la plaque 45 de matériau magnéti¬ que . Celle-ci est elle-même appliquée sous la face in¬ férieure de la grille 40 , la rondelle 49 étant ainsi serrée entre la grille 40 et la plaque 45 de matériau magnétique . Dans cette position, chaque tige 48 s 'étend sous les plaques 45 et 44 vers un ensemble de contact par exemple analogue à ceux des deux premiers modes de réalisation, et constitué par les trois feuilles minces superposées 20, 21 et 22. Bien entendu, les pastilles 24 portées par les feuilles 20 et 22 sont disposées juste en dessous de l' extrémité inférieure des tiges 48 des pistons libres 47. La distance d séparant l' extré¬ mité inférieure des tiges 48 et la face supérieure de la feuille mince supérieure 20 correspond à la course de chaque piston libre 47, tandis que la distance D repré¬ sente, comme précédemment , la course de chaque touche 41 .

Ce mode de réalisation représenté dans les figures 5 et 6 fonctionne comme les deux modes de réalisation précédents : dès qu'un utilisateur appuie sur la touche 41 avec une force supérieure à la force de rappel magné¬ tique de cette touche , la touche quitte sa position de repos et descend vers l ' ensemble de contact formé par les feuilles minces 20, 21 et 22, en entraînant avec elles les pistons libres 47 jusqu'à ce que les extrémi¬ tés inférieures de leur tige 48 aient déformé la feuille

mince supérieure 20, comme représenté en figure 2. La touche 41 continue alors son mouvement vers sa position de travail représentée en figure 6, où le bord inférieur de sa tête 42 est en butée sur la grille 40. Quand l'utilisateur cesse d'exercer une pression sur la touche 41 , celle-ci remonte vers sa position de repos représentée en figure 5, et finit par- soulever avec elle les pistons libres 47, quand elle arrive au voisinage de sa position de repos. On comprend que, dans ce mode de réalisation égale¬ ment, la durée du contact établi par enfoncement de- la touche est très légèrement inférieure à la durée totale de manoeuvre de la touche.

Dans les trois modes de réalisation qui viennent d'être décrits en référence aux figures 1 à 6, les éléments de contact ou commutation actionnés par les touches sont des pastilles de contact portées par des feuilles minces, par exemple de "Mylar", et associées à des réseaux électroconducteurs (également portés par ces feuilles minces) qui permettent de les relier à des circuits électriques ou électroniques appropriés. On comprend que, du fait que les trois feuilles 20, 21 et 22 sont fixées ensemble de toute façon appropriée, par exemple par collage, par soudure aux ultra-son , etc.; les contacts ainsi formés sont par¬ faitement étanches.

Il est bien évident que l'on peut également .utili¬ ser des éléments de contact d'un type quelconque, dont l'état de conduction peut être modifié par pression. D'autre part, les trois modes de réalisation qui viennent d'être décrits concernent des claviers à touches multiples enfonçables. Ces trois modes de réali¬ sation pourraient être également utilisés en tant que boutons-poussoirs, c'est-à-dire qu'ils pourraient com- prendre un boîtier comportant une touche unique, et dont le fond serait formé par une plaque portant un ou

plusieurs éléments de contact ou de commutation.

Un tel exemple de boutoή-poussoir , correspondant au mode de réalisation des figures 5 et 6, est représen¬ té en figure 7. • Le bouton-poussoir représenté en figure 7 comprend essentiellement un boîtier 50, dont la face supérieure comporte une ouverture à travers laquelle est monté librement la tige 51 d'une touche .52. Cette touche 52 comprend une tête 53, qui est montée par exemple par en clique age élastique à l' extrémité supérieure: de la tige 51 . dont l ' extrémité inférieure est solidaire d'une plaque ou rondelle de fer doux 54 supportant une plaque 55 de matériau magnétique , tel qu'un élastomère magné¬ tique, multipolaire. Comme dans le mode de réalisation des figures 5 et

6, les plaques 54 et 55 sont traversées librement par des pistons libres comportant une tige 56 solidaire à son extrémité supérieure d 'une rondelle de fer doux 57. La face intérieure de la paroi supérieure du boîtier 50 comprend une rondelle insérée 58, par exemple de fer doux, formant avec la plaque 55 de matériau magnétique les moyens de rappel magnétique de la touche 52 en position de repos .

Le fond du boîtier 50 est formé par une plaque rigide 59, comportant des éléments de contact ou de commutation 60 qui sont destinés à changer d ' état de commutation dès qu'une pression leur est appliquée par les tiges 56 des pistons libres .

Ce bouton-poussoir , représenté en figure 7 en posi- tion de travail, fonctionne exactement de la même façon que le mode de réalisation du clavier représenté dans les figures 5 et 6.

Possibilités d' application industrielle

On comprend donc que l' invention permet de réaliser des boutons-poussoirs et des claviers à touches multiple enfonçables , à rappel magnétique , destinés à commander

O

/., W

des -éléments de contact ou de commutation, pour les faire changer d'état de conduction de façon telle que les signaux produits par les changements d'état- de conduction de ces éléments ont une durée qui est très légèrement inférieure à la durée totale de manoeuvre - des touches ou. des boutons -poussoir s. •

. On notera que la durée de ces signaux électriques peut être modifiée si l'on modifie la course d des pistons libres selon l'invention. Plus la distance d est faible plus la durée des signaux électriques se, rapproche de la durée totale de manoeuvre des boutons- poussoirs ou des touches correspondantes.

Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés qui n'ont ' été donnés qu'à titre d'exemple. En particulier, elle comprend tous les moyens constituant des équiva¬ lents techniques des moyens décrits, ainsi que leurs combinaisons, si celles-ci sont exécutées suivant son esprit et mises en oeuvre dans le cadre des revendica- tions qui suivent.