Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
QUICK CONNECTOR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2008/074933
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a quick connector including a female part (1) with a stepped bore adapted for receiving a bit (25) and a collar (22) of the male part (21), and a lock including a ring (5) in a housing (4) formed in the female part (1) capable of radial sliding between an eccentric position and a position coaxial with the bore, said lock having a locking indicator (8) capable of radial sliding in the ring (5) between two indicative positions and at least one indicator blocking member for blocking the same in a first indicator position, the blocking member being capable of displacement between a blocking position of the indicator and a stowed unblocking position and having a contact portion extending into the female part beyond the lock for co-operating with the collar so that said collar urges the blocking member into its unblocking position when the male part is introduced into the female part.

Inventors:
GAUDIN STEPHANE (FR)
Application Number:
PCT/FR2007/001862
Publication Date:
June 26, 2008
Filing Date:
November 13, 2007
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
LEGRIS SA (FR)
GAUDIN STEPHANE (FR)
International Classes:
F16L37/084; F16L37/12; F16L37/14
Foreign References:
FR2827364A12003-01-17
EP1582800A12005-10-05
EP0505930A21992-09-30
EP0846907A21998-06-10
FR2705431A11994-11-25
US6145886A2000-11-14
EP0992729A12000-04-12
Attorney, Agent or Firm:
LAVIALLE, Bruno et al. (22 rue du Général Foy, Paris, FR)
Download PDF:
Claims:

REVENDICATIONS

1. Connecteur rapide comprenant une pièce femelle (1) avec un alésage étage dont une première section (2) peut accueillir à étanchéité un embout (25) d'une pièce mâle (21), et dont une deuxième section (3) de plus grand diamètre peut accueillir une collerette (22) extérieure de la pièce mâle (21) au-delà d'un verrou constitué d'une bague (5) comportant un orifice de passage (28) de diamè- tre proche de celui de la collerette (22) , la bague (5) étant montée dans un logement (4) ménagé .dans la pièce femelle (1) au niveau de la deuxième section (3) pour coulisser radialement entre une première position excentrée, de verrouillage, et une position escamotée coaxiale avec l'alésage, le verrou comportant un témoin de verrouillage (8) monté à coulissement radial dans la bague (5) entre une première position témoin dans laquelle le témoin de verrouillage (8) n'entrave pas l'orifice de passage, et une seconde position témoin dans laquelle le témoin de verrouillage (8) entrave ledit orifice de passage, caractérisé en ce que le verrou comprend au moins un organe de blocage du témoin dans sa première position témoin, l'organe de blocage (13 ; 33) étant mobile entre une position de blocage du témoin et une position escamo- tée de déblocage et ayant une partie de contact (13.2 ; 33.2) s 'étendant en saillie dans la deuxième section vers la première section pour coopérer avec la collerette de manière que la collerette amène l'organe de blocage de sa position de blocage vers sa position de déblocage lorsque la pièce mâle est introduite dans la partie femelle.

2. Connecteur rapide selon la revendication 1, caractérisé en ce que le témoin de verrouillage (8) et la bague (5) comportent des moyens d'immobilisation (11, 12) mutuelle lorsque le témoin de verrouillage se trouve dans chacune des positions témoin.

3. Connecteur rapide selon la revendication 2, dans lequel les moyens d'immobilisation sont des moyens de rappel élastique (11, 12) du témoin dans chacune de ses deux positions témoins de part et d'autre d'une posi- tion intermédiaire instable.

4. Connecteur rapide selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le témoin de verrouillage (8) comporte une partie de manoeuvre (9) en saillie d'une portion extérieure (19) de la bague (5) lorsque le témoin de verrouillage (8) est dans la première position, et sensiblement escamoté par rapport à la portion extérieure (19) lorsque le témoin de verrouillage (8) est dans la seconde position.

5. Connecteur selon la revendication 4, caracté- risé en ce que la partie de manoeuvre (9) comporte une ouverture (35) d'introduction d'un outil de manoeuvre et accessible lorsque le témoin de verrouillage (8) est dans la seconde position témoin.

6. Connecteur rapide selon l'une des revendica- tions précédentes, caractérisé en ce que le témoin de verrouillage (8) comporte une partie active (10) s 'étendant de la partie de manoeuvre (9) vers l'intérieur du logement (4) de la bague, cette partie active étant partiellement en regard de parois radiales de la partie femelle définissant le logement (4) , au moins lorsque le témoin de verrouillage (8) est dans la seconde position témoin.

7. Connecteur rapide selon la revendication 1, dans lequel l'organe de blocage comprend un bras (13) élastique qui est solidaire de la bague (5) et s'étend au moins en partie sous le témoin de verrouillage (8) lorsque l'organe de blocage est en position de blocage et le témoin de verrouillage est dans sa première position témoin de manière à constituer une butée pour le témoin de verrouillage.

8. Connecteur rapide selon la revendication 7, dans lequel le bras (13) s'étend selon une direction sensiblement axiale de la bague et possède une portion d'extrémité libre (13.2) agencée pour être écartée de cet axe par la collerette (22) de la pièce mâle (21) escamotant la patte par rapport au témoin de verrouillage (8) .

9. Connecteur rapide selon la revendication 1, dans lequel l'organe de blocage comprend une jambe (33) élastique qui est solidaire du témoin de verrouillage (8) et s'étend en partie en regard d'une surface de butée (34) de la bague (5) lorsque l'organe de blocage est en position de blocage.

10. Connecteur rapide selon la revendication 9, dans lequel la jambe (33) s'étend selon une direction pa- rallèle à la direction de coulissement du témoin de verrouillage (8) et a une portion d'extrémité libre (33.2) agencée pour être enfoncée dans la deuxième section (3) par la collerette (22) et échapper ainsi à la surface de butée (34) de la bague (5) .

Description:

Connecteur rapide.

La présente invention concerne un connecteur rapide comportant une partie mâle et une partie femelle qui s'accouplent par simple introduction de l'une dans l'autre. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION

Dans des circuits de fluide sous pression comportant des connecteurs rapides, il est souhaitable, voire exigé, de mettre en oeuvre des moyens de verrouillage positifs de la connexion. En effet, une connexion mal ré- alisée est tout d'abord une source de fuites et un risque de désaccouplement dont la conséquence la plus bénigne est de mettre en panne la machine comportant ces circuits de fluide sous pression, et si cette machine est une automobile, d'être une source d'accidents -(absence de pres- sion dans les circuits hydrauliques de freinage, fuite de carburant à 1 ' intérieur du compartiment moteur pouvant conduire à un incendie ... ) .

Il existe de nombreux dispositifs de verrouillage de l'élément mâle dans l'élément femelle d'un connecteur rapide. Ils fonctionnent sensiblement tous sur le même principe et mettent en oeuvre un moyen général identique consistant en un organe de clavetage qui s ' interpose entre une surface radiale de l'embout (gorge ou collerette) et une surface radiale de l'élément femelle (gorge ou collerette également) . Cet organe de clavetage peut être introduit manuellement ou peut être maintenu dans sa position de verrouillage par un organe élastique de rappel à l' encontre de l'effet duquel il peut être placé dans un état escamoté (soit déplacé soit déformé) lors de 1 ' in- troduction de l'embout.

Dans un mode de réalisation particulièrement simple de ce dispositif présenté dans le document FR 2 705 430, le verrou est constitué par une bague montée à cou- lissement radial dans un logement ménagé dans la pièce femelle du connecteur, entre une première position de re-

pos et de verrouillage où elle est excentrée par rapport à l'axe de l'alésage de la pièce femelle et une seconde position escamotée de déverrouillage où elle est sensiblement coaxiale avec cet alésage. Un organe élastique constitué par deux languettes en une seule pièce avec la bague, est interposé entre la bague et la pièce femelle et tend à rappeler la bague dans sa première position après le passage de la collerette . II apparaît que ce mode de verrouillage n'offre pas assez de garantie quant au bon enfoncement de la pièce mâle dans la pièce femelle. En effet, la pièce mâle peut avoir été enfoncée suffisamment pour que la collerette force la bague à se déplacer à l' encontre des lan- guettes de rappel, mais pas assez pour que la collerette ait dépassé la bague, empêchant ainsi la bague de revenir en position de verrouillage derrière la collerette sous l'effet des languettes élastiques. Cette situation n'est pas visible de façon flagrante pour l'opérateur, qui peut penser que la connexion a été bien réalisée.

On connaît, des documents EP 505 930, EP 0 846 907, FR 2 705 431 ou US 6 145 886, des connecteurs équipés de témoins de verrouillage attestant du bon verrouillage du connecteur, le témoin de verrouillage étant dis- posé en aval de l'organe de verrouillage pour être manœuvré par une collerette de la pièce mâle après que cette collerette a franchi l'organe de verrouillage. Dans les connecteurs illustrés dans ces documents, la partie femelle présente des ouvertures spécifiques pour permettre la coopération entre le témoin et la collerette de la partie mâle lors de son introduction, ce qui affaiblit la partie femelle et en complique la fabrication.

Dans le document EP 0 992 729, le témoin est également disposé de façon axialement décalée par rapport à l'organe de verrouillage, mais en amont de l'organe de

•verrouillage en extrémité de la partie femelle. Le témoin est manœuvré non pas par la collerette de la partie mâle, mais par un accessoire entraîné par la partie mâle lors de son introduction dans la partie femelle, ce qui rend ce type de connecteur plus complexe .

RESUME DE L'INVENTION

L'invention vise à remédier à ces inconvénients, et a plus précisément pour objet un connecteur rapide comprenant une pièce femelle avec un alésage étage dont une première section peut accueillir à étanchéité un embout d'une pièce mâle, et dont une deuxième section de plus grand diamètre peut accueillir une collerette extérieure de la pièce mâle au-delà d'un verrou constitué d'une bague comportant un orifice de passage de diamètre proche de celui de la collerette, la bague étant montée dans un logement ménagé dans la pièce femelle au niveau de la deuxième section pour coulisser radialemenf entre une première position excentrée, de verrouillage, et une position escamotée coaxiale avec l'alésage, le verrou comportant un témoin de verrouillage monté à coulissement radial dans la bague entre une première position témoin dans laquelle le témoin de verrouillage n'entrave pas l'orifice de passage, et une seconde position témoin dans laquelle le témoin de verrouillage entrave ledit orifice de passage. Le verrou comprend au moins un organe de blocage du témoin dans sa première position témoin, l'organe de blocage étant mobile entre une position de blocage du témoin et une position escamotée de déblocage et ayant une partie de contact s 'étendant en saillie dans la deuxième section vers la première section pour coopérer avec la collerette de manière que la collerette amène l'organe de blocage de sa position de blocage vers sa position de déblocage lorsque la pièce mâle est introduite dans la partie femelle. Ainsi, le témoin de verrouillage ne peut être

amené dans sa deuxième position témoin qu'une fois que la collerette a escamoté l'organe de blocage de sorte que la bague se trouve forcément derrière la collerette. On est donc certain que la connexion est correctement réalisée. L'intégration du témoin selon l'invention se fait sans qu'il soit nécessaire de prévoir des ouvertures spécifiques sur la partie femelle du connecteur, et sans pièce ou accessoire additionnels. L'intégration de l'organe de blocage dans le verrou se fait donc sans agencements spé- cifiques sur la partie femelle, ce qui en simplifie la fabrication. Le connecteur est donc globalement inchangé, seule la bague étant modifiée pour accueillir le témoin.

Selon un mode de réalisation de l'invention, le témoin de verrouillage en première position témoin n'entrave pas l'orifice de passage de la bague, et le témoin de verrouillage en deuxième position témoin entrave ledit orifice de passage.

Pour vérifier si la connexion entre la pièce mâle et la pièce femelle est correctement réalisée, l'opérateur chargé de réaliser la connexion amène le témoin de verrouillage dans sa deuxième position témoin à l'issue de l'introduction de la pièce mâle dans la pièce femelle. Le témoin de verrouillage dans sa deuxième position témoin s'oppose alors à l'extraction de la pièce mâle.

Selon un mode de réalisation préféré les moyens d'immobilisation sont des moyens de rappel élastique du témoin dans chacune de ses deux positions témoins de part et d'autre d'une position intermédiaire instable. Lorsque le témoin de verrouillage est dans la première position témoin, il est immobilisé par rapport à la bague par les moyens d'immobilisation. Lorsque la collerette a dépassé la bague, cette dernière se déplace dans la position de repos, et le témoin de verrouillage reste maintenu dans la première position témoin, jusqu'à

'être manoeuvré manuellement par l'opérateur vers la seconde position témoin où il est à nouveau immobilisé par rapport à la bague. Ces moyens d'immobilisation permettent de garantir que le témoin de verrouillage est fixe par rapport à la bague, et ne peut se déplacer entre les deux positions témoins que par une manoeuvre volontaire de l'opérateur.

Selon un aspect de l'invention, le témoin de verrouillage comporte une partie de manoeuvre en saillie d'une portion extérieure de la pièce femelle lorsque le témoin de verrouillage est dans la première position, et sensiblement escamoté par rapport à la portion extérieure lorsque le témoin de verrouillage est dans la seconde position témoin. La partie de manoeuvre comporte une ouverture d'introduction d'un outil de manoeuvre et accessible lorsque le témoin de verrouillage est dans la seconde position témoin.

La partie de manoeuvre étant enfoncée dans la pièce femelle, il est difficile de la saisir avec les doigts pour manoeuvrer le témoin de verrouillage. Pour manoeuvrer ce dernier, il faut introduire un outil dans l'ouverture, grâce à un dégagement ménagé dans la pièce femelle permettant l'accès pour l'outil à l'ouverture. Le témoin de verrouillage comporte également une partie active s 'étendant de la partie de manoeuvre vers l'intérieur du logement de la bague, la partie active étant partiellement en regard de parois définissant le logement au moins lorsque le témoin de verrouillage est dans la seconde position témoin.

Selon deux modes de réalisation de l'organe de blocage :

- l'organe de blocage comprend un bras élastique qui est solidaire de la bague et s'étend au moins en par- tie sous le témoin de verrouillage lorsque l'organe de

blocage est en position de blocage et le témoin de verrouillage est dans sa première position témoin de manière à constituer une butée pour le témoin de verrouillage et, de préférence, le bras s'étend selon une direction sensi- blement axiale de la bague et possède une portion d'extrémité libre agencée pour être écartée de cet axe par la collerette de la pièce mâle escamotant le bras par rapport au témoin de verrouillage ;

- l'organe de blocage comprend une jambe élasti- que qui est solidaire du témoin de verrouillage et s'étend en partie en regard d'une surface de butée de la bague lorsque l'organe de blocage est en position de blocage et, de préférence, la jambe s'étend selon une direction parallèle à la direction de coulissement du témoin de verrouillage et a une portion d'extrémité libre agencée pour être enfoncée dans la deuxième section par la collerette et échapper ainsi à la surface de butée ' de la bague .

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description d'un mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées parmi lesquelles :

- la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un connecteur rapide selon un premier mode de réalisa- tion de l'invention, la pièce mâle n'étant pas encore introduite dans la pièce femelle, la bague étant en position de repos tandis que le témoin de verrouillage est dans la première position témoin,

- la figure 2 est une vue partielle de dessous du connecteur rapide, en coupe selon la ligne II-II de la figure 1, la collerette de la pièce mâle arrivant dans le verrou,

- la figure 3 est une vue analogue à la figure 1, la collerette ayant amené le verrou dans sa position es- camotée,

- la figure 4 est une vue analogue à la figure 1, la bague étant en position de repos tandis que le témoin de verrouillage est dans sa première position,

- la figure 5 est une vue partielle de dessous de ce connecteur rapide, en coupe selon la ligne V-V de la figure 4,

- la figure 6 est une vue analogue à la figure 1 après enfoncement de la pièce mâle dans la pièce femelle ; la bague étant en position de repos tandis que le témoin de verrouillage est dans la deuxième position témoin,

- les figures 7 et 8 sont des vues en perspective, de devant et de derrière, du verrou du premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 9 est une vue analogue à la figure 8 d'un verrou d'un connecteur rapide selon un deuxième mode de réalisation,

- la figure 10 est une vue analogue à la figure 1 du connecteur rapide selon le deuxième mode de réalisa- tion,

- la figure 11 est une vue partielle analogue à la figure 10, à la fin de l'enfoncement de la pièce mâle dans la pièce femelle la bague étant en position de repos tandis que le témoin de verrouillage est dans la première position témoin,

- la figure 12 est une vue analogue à la figure 11, après manoeuvre du témoin de verrouillage dans la seconde position témoin, la bague étant dans la position de repos . DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

En référence à la figure 1, un connecteur selon l'invention comporte une pièce femelle, généralement désignée en 1, s'étendant selon un axe longitudinal et divisée en plusieurs sections, à savoir une première sec- tion 2 et une deuxième section 3 s 'étendant de part et

d'autre d'une section intermédiaire 20. La section 2 de diamètre d est prévue pour recevoir un embout 25 cylindrique d'une pièce mâle 21 pourvue extérieurement d'une collerette 22. La. section intermédiaire 20, de diamètre supérieur à d, reçoit des joints 26 disposés dans la pièce femelle 1 de façon à prendre appui sur l'embout 25 de la pièce mâle 21 en vue d'assurer l'étanchéité de la connexion, et un insert de guidage 28 de l'embout mâle 25 dans la pièce femelle 1. La deuxième section 3 de diamè- tre D plus important que le diamètre de la section intermédiaire 20 et que celui de la collerette 22, est prévue pour recevoir la collerette 22. La section 3 est pourvue d'un logement 4 délimité par deux parois latérales 18 ^ planes s ' étendant en regard l'une de l'autre perpendicu- lairement à l'axe de la pièce femelle 1 et formant un couloir pour le coulissement radial d'une bague 5 dans le logement 4. Selon l'invention, le logement 4 reçoit également un témoin de verrouillage 8 qui sera détaillé plus loin. En référence également aux figures 7 et 8, la bague 5 comporte de façon connue en soi des languettes élastiques 6 prenant appui sur le fond du logement 4 et exerçant un effort de rappel dans une position de repos de la bague 5 définie, de façon connue en elle-même, par la coopération de redans du logement 4 avec des redans de la bague 5.

La bague 5 comporte par ailleurs une surface conique 7, s'étendant selon un cône jusqu'à une arête 27 circulaire de diamètre légèrement supérieur au diamètre D de la section 3. L'arête 27 délimite une portion d'un orifice de passage circulaire de la collerette 22 à travers la bague 5.

L'orifice de passage n'est ici matérialisé que par l'arête 27, mais il faut l'imaginer comme un orifice virtuel d'axe parallèle à celui de la pièce femelle 1 et

ayant une forme cylindrique d'un diamètre légèrement supérieur à celui de la collerette 22.

Selon l'invention, la pièce femelle 1 est équipée d'un témoin de verrouillage généralement désigné en 8. Le témoin de verrouillage 8 comprend une partie de manoeuvre 9 en T saillant de la bague 5 et une partie active 10 qui est reçue à coulissement dans la bague 5 et qui est reliée à la partie de manœuvre 9 au niveau de l'extrémité libre de la jambe du T. De la partie de manoeuvre 10, partent deux ailes

11 s 'étendant le long de la jambe du T de- la partie de manœuvre 9 et ayant une portion intermédiaire incurvée convexe à l'opposé de la jambe du T. Les ailes 11 servent de surface d'appui élastique et de fr'ottement à deux branches 12 de la bague 5. Les ailes 11 délimitent des creux 15, 16 au voisinage de la partie active 10 et au voisinage de la partie de manœuvre 9 pour respectivement définir une première position témoin dans laquelle la partie active 10 et l'arête 27 définissent une section de passage de diamètre supérieur à la collerette 22 et les extrémités libres des branches 12 sont reçues dans les creux 15 et une deuxième position témoin dans laquelle la partie active 10 et l'arête 27 définissent une section de passage de diamètre voisin de celui de l'embout 25 et les extrémités libres des branches 12. sont reçues dans les creux 16. On comprend que la portion intermédiaire incurvée des ailes 11 forme un point dur définissant une position instable dans le mouvement du témoin de verrouillage 8 entre sa première position témoin et sa deuxième posi- tion témoin qui sont elles des positions stables. Dans la première position témoin, la partie de manœuvre 9 du témoin de verrouillage 8 est en saillie d'une portion externe 19 de la bague. Dans la deuxième position témoin, la partie de manœuvre 9 affleure la portion externe 19. La bague 5 comprend un organe de blocage du té-

•moin de verrouillage 8 dans sa première position témoin.

L ' organe de blocage comprend deux bras 13 ayant une portion d'extrémité 13.1 solidaire de la bague 5 sous la partie active 10 du témoin de verrouillage 8 et une portion d'extrémité 13.2, libre, s ' étendant axialement en saillie de la bague 5 d'un côté de celle-ci opposé au témoin de verrouillage 8, c'est-à-dire ici dans la deuxième section 3. Les bras 13 sont élastiguement déformables entre : - un état de blocage dans lequel les portions d'extrémité 13.2 des bras 13 sont écartées d'une distance inférieure au diamètre de la collerette 22 et les portions d'extrémité 13.1 des bras 13 ont une surface de butée 13.3 s 'étendant sous des portions latérales 17 de la partie active 10 du témoin de verrouillage 8 dans sa première position témoin pour s'opposer à un déplacement du témoin de verrouillage 8 vers sa deuxième position témoin ; et

- un état de déblocage dans laquelle les portions d'extrémité 13.2 sont séparées d'une distance égale au diamètre de la collerette 22 et les surfaces de butée 13.3 sont escamotées par rapport aux portions latérales 17 de la partie active 10 autorisant ainsi un déplacement du témoin de verrouillage 8 vers sa deuxième position té- moin.

Dans la position illustrée à la figure 1, l'orifice de passage est désaxé par rapport à l'axe de la pièce femelle 1. La surface conique 7 laisse libre le passage de l'embout 25 de la pièce mâle dans la section 2, mais forme un obstacle pour l'introduction de la collerette 22 dans la section 3 en aval de la bague 5. Le témoin de verrouillage 8 est dans sa première position témoin.

Aux figures 2 et 3 , l'embout 25 cylindrique de la pièce mâle 21 a été glissé entre la bague 5 et le témoin

de verrouillage 8 pour être introduit dans la section 2 de la pièce femelle, et la collerette 22 a pu être glissée sous la partie active 10 du témoin de verrouillage 8, mais a buté contre la surface conique 7 de la bague 5 (voir figure 2) .

En forçant la pièce mâle 21 dans la pièce femelle 1, la bague 5 se déplace radialement sous l'effet de la poussée de la collerette 22 contre la surface conique 7 qui forme une rampe, et à l' encontre de l'effort de rap- pel exercé par les languettes flexibles 6. La bague 5 se déplace jusqu'à ce que l'arête 27 de la surface conique 7 passe sous la collerette 22, position qui a été illustrée en figure 3. Dans cette position, l'orifice de passage défini par l'arête 27 et la partie active 10 est centré sur l'axe de la pièce femelle 1, le témoin de verrouillage 8 étant retenu dans sa première position témoin par les branches 12 de la bague 5, dont les extrémités libres sont reçues dans les creux 15, de sorte que le témoin de verrouillage 8 n'entrave pas l'orifice de passage. La collerette 22 peut alors passer entre la bague 5 et la partie de témoin de verrouillage 8 en première position témoin.

A la figure 4, la collerette 22 a dépassé la bague 5, et celle-ci est revenue dans sa position initiale de repos sous l'effet de l'effort de rappel exercé par les languettes flexibles 6. L'orifice de passage est à nouveau désaxé, le témoin de verrouillage 8 se trouvant toujours dans la première position témoin tandis que la partie de manoeuvre 9 est en saillie franche de la pièce femelle 1.

Dans cette position, la périphérie de la bague 5 est en regard des parois 18 du logement 4, tandis que la bague 5 possède une partie de paroi 29 en regard de la collerette 22. La bague 5 forme un verrou de la liaison entre la pièce mâle 21 et la pièce femelle 1, s Opposant

au retrait de la pièce mâle 21.

En outre, comme cela est visible sur la figure 5, la collerette 22 reçue dans la deuxième section 3 au-delà de la bague 5 a écarté les portions d'extrémité 13.2 des bras 13 amenant ces dernières dans leur état de déblocage .

L'opérateur peut alors confirmer la connexion en appuyant sur la partie de manoeuvre 9 du témoin de verrouillage 8, de façon à amener ce dernier dans la posi- tion illustrée à la figure 6 qui est la seconde position témoin et dans laquelle les extrémités des branches 12 de la bague 5 sont encliquetées dans les creux 16 définis par les ailes 11 du témoin de verrouillage 8.

Si cette manoeuvre est possible, c'est que la collerette 22 a bien été enfoncée dans la pièce femelle 1 au delà de la bague 5, et que cette dernière a pu revenir dans sa position initiale de repos.

Si la pièce mâle n'a été que partiellement enfoncée dans la pièce femelle 1, sans que la collerette 22 ait atteint la bague 5, et si l'opérateur appuie sur la partie de manoeuvre 9 du témoin de verrouillage 8, l'ensemble bague/témoin va s'enfoncer à l' encontre des languettes flexibles 6 : les portions latérales de la partie active 10 du témoin de verrouillage 8 butent contre les surfaces de butée 13.3 et amènent la bague 5 en position centrée. Lorsque l'opérateur relâche son effort la bague 5 remonte pour revenir dans sa position initiale et la partie de manœuvre 9 du témoin de verrouillage 8 s'étend en saillie de la portion externe 19 de la bague 5. L'opérateur a ainsi le moyen de constater visuellement que la connexion n'est pas bien réalisée.

S'il arrivait que la collerette 22 dépasse la bague 5 sans que toutefois celle-ci ne reprenne sa position initiale, par exemple à cause de la présence d'un obsta- cle ou à cause d'une rupture des languettes flexibles 6,

l'opérateur décèle alors visuellement qu'avant toute manoeuvre, le témoin de verrouillage 8 est resté dans une position intermédiaire avec toujours la partie de manoeuvre 9 s 'étendant en saillie de la portion externe 19. Si l'opérateur ne s'en apercevait pas, il tenterait de pousser le témoin de verrouillage 8 vers la seconde position témoin, mais la partie de manœuvre 9 resterait en saillie de la portion externe 19 de la bague 5. L'opérateur décèle alors également que la connexion est mal réalisée. Dans la seconde position témoin, le témoin de verrouillage 8 ne saille quasiment plus de la portion externe 19, à la différence des situations ci-dessus évoquées. L'observation de la position du témoin de verrouillage 8 permet donc au premier coup- d'oeil de véri- fier si la connexion a été bien réalisée et confirmée par 1 Opérateur.

Le témoin de verrouillage 8 joue donc le rôle d'un témoin visuel de la bonne connexion.

On aura agencé les creux 15 et 16 définis par les ailes 11 ainsi que les branches 12 de la bague 5 de sorte que l'effort nécessaire pour amener le témoin de verrouillage 8 de la première position témoin vers la deuxième position témoin et pour encliqueter le témoin de verrouillage 8 dans la seconde position témoin soit infé- rieur à l'effort nécessaire pour faire fléchir les languettes flexibles 6 de la bague 5.

Par ailleurs, le déplacement du témoin de verrouillage 8 dans la seconde position témoin permet de renforcer la résistance au retrait de la pièce mâle 21 de la pièce femelle 1. En effet, ainsi que cela est visible à la figure 6, la partie active 10 du témoin de verrouillage 8 est en regard de la collerette 22 et saille donc dans l'orifice de passage de la bague 5 et la partie active 10 et la base de la partie de manoeuvre 9 sont en regard des parois 18 du logement 4. Le témoin de ver-

rouillage 8 constitue donc un obstacle pour le retrait de la pièce mâle 21 de la pièce femelle 1.

Le témoin de verrouillage 8 joue donc également le rôle d'un verrou, ajoutant ses effets à celui de la bague 5 pour augmenter la résistance à l'arrachement de la pièce mâle 21 hors de la pièce femelle 1.

Pour déconnecter la pièce mâle 21 de la pièce femelle, il faut replacer le témoin de verrouillage dans la première position témoin. Comme la partie de manoeuvre 9 est plaquée contre la partie femelle 1, il n'est pas possible de manoeuvrer le témoin de verrouillage 8 à la main. Il faut introduire l'extrémité d'un outil entre la partie de manoeuvre 9 du témoin de verrouillage 8 et la partie femelle 1, et tirer sur le témoin- de verrouillage 8 pour le ramener dans la première position témoin. Il n'est donc pas possible de replacer de manière involontaire le témoin de verrouillage 8 dans la première' position témoin après qu'il a été placé dans la seconde position témoin. Puis il faut appuyer sur la portion externe 19 de la bague 5 pour escamoter la bague jusqu'à une position similaire à celle illustrée à la figure 3. La collerette 22 peut alors passer entre la bague 5 et la partie active 10 du témoin de verrouillage 8. Dans le deuxième mode de réalisation de l'invention, l'élément femelle 1 et l'élément mâle 21 sont identiques à ceux du premier mode de réalisation, le connecteur rapide selon le deuxième mode de réalisation ne se différenciant de celui du premier mode de réalisation que par la structure de l'organe de blocage.

Ainsi, comme illustré sur les figures 9 à 12, l'organe de blocage comprend deux jambes 33 élastiques qui sont solidaires du témoin de verrouillage 8 par une portion d'extrémité 33.1 et comprend une portion d'extré- mité 33.2 libre qui s'étend en partie en regard d'une

surface de butée 34 de la bague 5 lorsque l'organe de blocage est en position de blocage. Chaque jambe 33 s'étend selon une direction parallèle à la direction de coulissement du témoin de verrouillage 8 et a sa portion d'extrémité libre 33.2 pourvue d'une ailette de contact 33.3 avec la collerette 33 pour la portion d'extrémité libre 33.2 puisse être enfoncée dans la deuxième section 3 par la collerette 22 et échapper ainsi à la surface de butée 34 de la bague 5. Le témoin de verrouillage 8 peut alors être amené dans sa deuxième position témoin.

La partie de manoeuvre 9 comporte une ouverture 35 d'introduction d'un outil de manoeuvre (tournevis par exemple) et accessible lorsque le témoin de verrouillage 8 est dans la seconde position témoin de manière à per- mettre de ramener le témoin de verrouillage 8 dans sa première position témoin.

Le fonctionnement du connecteur rapide selon le deuxième mode de réalisation est identique à celui du connecteur rapide selon le premier mode de réalisation. L'invention n'est pas limitée aux modes particuliers de réalisation qui viennent d'être décrits, mais bien au contraire entend couvrir toute variante qui entre dans le cadre de l'invention tel que défini par les revendications . Les pattes 13 et 33 peuvent être déplacées dans leur position de déblocage (par exemple par le jeu d'une articulation) au lieu d'être déformées.

L'invention peut être réalisée par combinaison et/ou inversion cinématique des modes de réalisation dé- crits .

Les moyens d'immobilisation du témoin de verrouillage dans la bague peuvent être des moyens frangi- bles et/ou des moyens d' encliquetage.

Les formes de la bague et du témoin peuvent être différentes de celles décrites. En particulier, la por-

tion externe 19 et de la partie de manoeuvre 9 peuvent avoir toute forme permettant de déceler visuellement une variation de position de l'une par rapport à l'autre.