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Patent Searching and Data


Title:
REVERSIBLE BUILDING BLOCK FOR CEMENT-FREE ASSEMBLY
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1991/010022
Kind Code:
A1
Abstract:
The building block is of the kind which has a generally parallelepiped shape and therefore has six sides, four of which are vertical and two horizontal. The building block further comprises male and female elements which interlock when several blocks are placed next to each other and one on top of the other so that they can be assembled without cement, mortar or any other anchoring substance. The building block is characterized in that at least two vertical sides (110, 111) intended to form the exposed parts of a structure both have the same finished appearance and require no surface coating, and in that at least two vertical sides (112, 113) include male (114, 115) and female (116, 117) elements which, assuming said two faces (112, 113) are opposite each other, are arranged in polar symmetry with respect to a virtual vertical axis X half way between these faces (112, 113).

Inventors:
MOULIN JEAN YVES CHRISTIAN (FR)
GUIBERT JEROME (FR)
Application Number:
PCT/FR1990/000953
Publication Date:
July 11, 1991
Filing Date:
December 27, 1990
Export Citation:
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Assignee:
MOULIN JEAN YVES CHRISTIAN (FR)
GUIBERT JEROME (FR)
International Classes:
E04B2/18; E04B2/02; E04C1/00; (IPC1-7): E04B2/18
Foreign References:
GB633867A1949-12-30
FR2574450A11986-06-13
EP0048932A11982-04-07
FR2501262A11982-09-10
DE2756863A11978-06-22
DE1609560A11970-06-11
Attorney, Agent or Firm:
RINUY, SANTARELLI (FR)
Guibert, Jérôme (FR)
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Claims:
R E V E N D I C A T I O N S
1. Bloc pour la construction d'ouvrages, du type ayant une forme générale de parallélépipède et présentant donc six faces, quatre d'entre elles devant être verticales et les deux autres horizontales, bloc qui présente en outre des éléments mâles et des éléments femelles destinés à s'interpénétrer lors de la juxtaposition et de la superposition de plusieurs blocs pour leur assemblage sans ciment, mortier ni autre lien de scellement, caractérisé en ce que : . au moins deux faces (110. 111, 210. 211, 310.
2. 311 340, 410. 411. 440, 510. 511) devant être verticales et destinées à contribuer aux parties apparentes d'un ouvrage, ont toutes deux le même aspect de dernière finition n'exigeant aucun revêtement de surface, au moins deux faces (.112. 113, 212. 213, 313. 341, 413. 441, 512. 513) devant être verticales comprennent des éléments mâles (114. 115, 214. 215, 314. 315, 414. 415, 514. 515) et femelles (116. 117, 216. 217, 316. 317, 416. 417, 516. 517) qui, en considérant comme opposées lesdites deux faces (112 et 113, 212 et 213, 313 et 341, 413 et 441, 512 et 513) , sont disposés en symétrie polaire par rapport à un axe vertical virtuel (X) imaginé entre ces faces (112 et 113, 212 et 213, 313 et 341, 413 et 441, 512 et 513) et au milieu de la distance qui les sépare.
3. 2 Bloc selon la revendication 1, caractérisé en ce que deux faces (112 et 113, 212 et 213, 512 et 513) effectivement opposées du bloc (100. 200. 500) présentent des éléments mâles (114. 115, 214. 215, 514. 515) et femelles (116. 117, 216. 217, 516. 517) qui sont disposés en symétrie polaire par rapport à l'axe géométrique vertical (X) du bloc (100. 200. 500) et sur toute le hauteur de ce dernier.
4. Bloc selon la revendication 1, caractérisé en ce que des éléments mâles (314. 315, 414. 415) et femelles (316. 317, 416. 417) sont disposés sur deux faces adjacentes (313 et 311, 413 et 411). 4.
5. Bloc selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'une au moins des faces (313, 413) devant être verticales présente au moins deux éléments mâles (314 et 315, 414 et 415) dont les parties les plus saillantes sont alignées dans un même plan virtuel (P2) perpendiculaire aux autres faces opposées (310 et 311, 410 et 411).
6. Bloc selon la revendication 4, caractérisé en ce que deux faces opposées (112 et 113, 212 et 213, 512 et 513) présentent au moins deux éléments mâles (114 et 115, 214 et 215, 514 et 515) dont les parties les plus saillantes sont alignées dans un même plan virtuel (PI . P2) pour chaque face (112, 113, 212, 213, 512 et 513), afin que les parties les plus saillantes des éléments mâles (114. 115, 214. 215, 514. 515) des deux faces opposées (112 et 113, 212 et 213, 512 et 513) se trouvent dans deux plans virtuels (PI et P2) parallèles et perpendiculaires aux deux autres faces opposées (110. 111, 210. 211, 510. 511) devant être verticales.
7. Bloc selon la revendication 4, caractérisé en ce que la face (340, 440) opposée à celle (313, 413) qui présente des éléments mâles (314 et 315, 414 et 415) est plane, parallèle au plan virtuel (P2) des parties les plus saillantes de l'autre face (313, 413) et a un aspect de dernière finition.
8. Bloc selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments mâles (114. 115, 214. 215, 314. 315, 414. 415, 514. 515) et femelles (116. 117, 216. 217, 316. 317, 416. 417, 516. 517) sont disy étriques en considérant le plan virtuel médian du bloc (100. 200. 300. 400. 500), perpendiculaire à la face (112, 113, 212, 213, 313, 341, 413, 441, 512 et 513) qui porte ces éléments (114. 115. 116. 117, 214. 215. 216. 217, 314. 315. 316. 317, 414. 415. 416. 417, 514. 515. 516. 517).
9. Bloc selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'un des éléments mâles (115. 215. 315. 415. 515) est adjacent à l'un des bords verticaux (118. 218. 318. 418. 518) du bloc (100. 200. 300. 400. 500) et l'un des éléments femelles (116. 216. 316. 416. 516) est adjacent à l'autre bord vertical (119. 219. 319. 419. 519) du bloc (100. 200. 300. 400. 500).
10. Bloc selon la revendication 1, caractérisé en ce que ses faces devant être horizontales présentent des reliefs et des creux qui laissent subsister, après superposition de blocs les uns sur les autres, au moins une cavité longitudinale continue formée par une paire de concavités opposées (41. 18 et 42. 19) appartenant respectivement à la face supérieure d'un élément inférieur et à la face inférieure d'un élément supérieur.
11. Bloc selon la revendication 9, caractérisée en ce que la cavité longitudinale continue (41. 18) est située plus près de la face du bloc devant participer à la constitution de la façade extérieure d'un ouvrage.
12. Bloc selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il possède deux cavités longitudinales continues (41. 18 et 42. 19) symétriques par rapport au plan vertical moyen (PL) du bloc.
13. Bloc selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il possède des cloisons transversales (7, 8 et 9) dont le sommet est situé plus haut que le fond (20. 21) de la concavité (18. 19) de la face supérieure du bloc.
14. Bloc selon la revendication 9, caractérisé en ce u'il présente au moins un relief longitudinal continu (1. 2) sur sa face supérieure et au moins un logement longitudinal continu (3. 4) sur sa face inférieure, à l'aplomb du relief (1. 2) afin que par superposition de blocs identiques, le logement (3. 4) de la face inférieure de l'un des blocs coiffe le relief (1. 2) de la face supérieure d'un autre, la cavité longitudinale continue (41. 18 / 42. 19) étant située près dudit relief (1. 2) et dudit logement (3. 4) placés 1'un dans 1'autre et plus à 1'intérieur du bloc, à partir de sa face extérieure, que ne le sont lesdits relief (1. 2) et logements (3. 4).
15. Bloc selon la revendication 13, caractérisé en ce que le relief longitudinal continu (1. 2) de la face supérieure présente un bord intérieur (25. 26) incliné vers le plan moyen (PL) du bloc.
16. Bloc selon la revendication 13, caractérisé en ce que le logement (3. 4) longitudinal continu de la face inférieure présente une face (35. 36) inclinée vers le plan moyen (PL) du bloc.
17. Bloc selon les revendications 14 et 15, caractérisé en ce que l'inclinaison du bord intérieur (25. 26) est plus marquée que celle de la face (35. 36) afin qu'ils ne soient pas situés l'un contre l'autre lorsque le logement (3. 4) d'un bloc est placé sur le relief (1. 2) d'un autre bloc.
18. Bloc selon la revendication 14, caractérisé en ce que la face inclinée (35. 36) du relief longitudinal continu (1. 2) se raccorde à un bord abrupt (15. 16).
19. Bloc selon la revendication 17, caractérisé en ce que le bord abrupt (15. 16) se raccorde à un fond horizontal (20. 21) qui borde au moins un évidement vertical interne (5. 6).
20. Bloc selon la revendication 18, caractérisé en ce que l1évidement, respectivement chaque évidement, vertical interne (5. 6) est délimité par des cloisons transversales (7. 8. 9) qui sont plus hautes que le fond horizontal (.
21. 21).
22. Bloc selon la revendication 17, caractérisé en ce que le bord abrupt (15. 16) se prolonge jusqu'à la face inférieure du bloc.
23. Bloc selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comprend une auge centrale (57) présentant un fond continu (50) et reliée à au moins une paroi extérieure (53. 54) par des cloisons verticales (58. 59) déterminant des canaux verticaux (51. 52) débouchant sur la face inférieure du bloc.
24. Bloc selon la revendication 21, caractérisé en ce que l'auge (57) est délimitée par des parois longitudinales (55 et 56) qui sont plus hautes que les cloisons verticales (58. 59) déterminant les canaux verticaux (51. 52).
25. Bloc selon la revendication 15 caractérisé en ce que la face inclinée (35. 36) du logement (3. 4) se raccorde à une paroi (43. 44) peu ou pas inclinée, elle. même raccordée à une paroi (45. 46) plus inclinée, voire verticale, ces deux parois (43. 44 et 45. 46) formant un redan (41. 42) qui constitue la concavité supérieure de la cavité longitudinale continue.
26. Bloc selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'étant symétrique, par rapport à son plan longitudinal médian (PL) ses faces devant être horizontales présentent des reliefs et des creux qui laissent subsister, après superposition de blocs les uns sur les autres, deux cavités longitudinales continues formées chacune par une paire de concavités opposées (18. 41 et 19. 42) appartenant respectivement à la face supérieure d'un élément inférieur et à la face inférieure d'un élément supérieur. 25. Ouvrage réalisé avec des blocs conformes à l'une quelconque des revendications ci. dessus, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un radier (60) devant recevoir les blocs les plus bas, ce radier (60) présentant au moins un canal longitudinal (61) communiquant avec des canaux transversaux (62) débouchant hors du radier (60) par son côté correspondant à l'extérieur de l'ouvrage. ***.
Description:
BLOC DE CONSTRUCTION REVERSIBLE PODR MONTAGE SANS CIMENT

Il existe de nombreux blocs de construction qui ont chacun des caractéristiques de structure différentes, selon le but recherché dans chaque cas. On connaît, par exemple, les documents suivants :

- le brevet FR-A-2 467 929 qui décrit un bloc dont deux faces opposées devant être verticales sont munies respectivement d'un élément mâle et d'un élément femelle. Lors de la juxtaposition de blocs identiques, par exemple pour réaliser un mur, l'élément mâle d'un bloc doit être engagé dans l'élément femelle du bloc voisin. Cette structure oblige à orienter les blocs les uns par rapport aux autres puisqu'ils ne sont pas réversibles. - le brevet FR-A-2 574 450 qui décrit un bloc dont deux faces opposées devant être verticales sont munies à la fois d'un élément mâle et d'un élément femelle mais les blocs ne sont pas non plus réversibles du fait qu'une paroi devant être verticale et qui est adjacente aux deux

précédentes possède un parement de façade décalé vers le bas par rapport à la face supérieure du bloc.

- le certificat d'utilité FR-A-2 568 612 décrit un bloc devant être maintenu en place au moyen de béton et comprenant un isolant situé de manière asymétrique, de sorte que les blocs ne sont pas non plus réversibles.

- le brevet FR-A-2 606 056 qui décrit un bloc du même type que celui du brevet FR-A-2 574 450 mais qui présente, en plus, une cloison intérieure, de sorte que les blocs ne sont pas réversibles.

- la demande EP-A-0 048 932 qui décrit un bloc devant être maintenu en place au moyen d'un liant de collage, aucun encastrement ne permettant d'immobiliser horizontalement les blocs les uns par rapport aux autres. En outre, en observant les coins opposés en diagonale dans le plan horizontal (figure 1), on voit qu'il ne sont pas identiques deux à deux, ce qui signifie que les blocs ne sont pas réversibles : il n'est pas possible de placer indistinctement un about ou l'autre, ce qui est un but essentiel de la présente invention. Enfin, le bloc décrit ne présente pas des grandes faces finies mais, au contraire, des stries dont l'utilité bien connue de l'homme de métier est de permettre un bon accrochage d'un revêtement de type plâtre. D'ailleurs, le bloc est en terre, profilé par pression dans une filière, ce qui exclut son usage à nu et exige un revêtement.

- le brevet FR-A-1 312 989 qui décrit un bloc devant être maintenu en place au moyen d'un mortier de liaison et qui n'est pas réversible puisque ses deux abouts sont radicalement différents : l'un porte deux rainures 2 et l'autre deux saillies 4. La nécessité d'un mortier rend pratiquement impossible la présence de deux grandes faces ayant un aspect de dernière finition, en raison des souillures inévitables résultant de la mise en place de ce mortier.

Il faut souligner que ces deux derniers documents décrivent des blocs qui ne sont ni réversibles, ni assemblables sans liant. Par conséquent, ils ne sauraient suggérer ensemble 1'invention qui revendique à la fois la réversibilité et l'assemblage sans liant. Ils n'enseignent pas, ensemble, la réalisation d'une structure qu'il ne décrivent ni l'un ni l'autre, même en partie.

La présente invention résout un problème beaucoup plus général que ceux des documents antérieurs, à savoir la construction d'ouvrages de qualité au moyen de blocs ayant une structure qui contient en elle-même les solutions de fabrication, de transport et de mise en place qui, jusqu'à maintenant ne sont fournies que par la main d'oeuvre, nécessairement qualifiée. Or, le problème essentiel de la construction est la pose correcte des blocs puisque ce problème a même donné naissance à un proverbe quasi universel : "c'est au pied du mur que l'on reconnaît le maçon".

Le bloc conforme à 1'invention permet, précisément, la construction sans maçon.

C'est pourquoi le bloc doit tout à la fois être facile à poser et à fixer et doit se suffire à lui-même pour l'aspect qu'il donne aux ouvrages réalisés.

La présente invention permet ainsi de disposer de blocs faciles à mouler et à démouler, pouvant être posés dans un plan horizontal selon une orientation indifférente, ne nécessitant aucun liant de scellement et portant un parement définitif n'appelant aucun revêtement de décoration ou d'isolation. cette fin, l'invention a pour objet un bloc pour la construction d'ouvrages, du type ayant une forme générale de parallélépipède et présentant donc six faces, quatre d'entre elles devant être verticales et les deux autres horizontales, bloc qui présente en outre des éléments mâles et des éléments femelles destinés à s'interpénétrer lors de la juxtaposition et de la

superposition de plusieurs blocs pour leur assemblage sans ciment, mortier ni autre lien de scellement, caractérisé en ce que :

. au moins deux faces devant être verticales et destinées à contribuer aux parties apparentes d'un ouvrage, ont toutes deux le même aspect de dernière finition n'exigeant aucun revêtement de surface,

. au moins deux faces devant être verticales comprennent des éléments mâles et femelles qui, en considérant comme opposées lesdites deux faces, sont disposés en symétrie polaire par rapport à un axe vertical virtuel imaginé entre ces faces et au milieu de la distance qui les sépare.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - deux faces effectivement opposées du bloc présentent des éléments mâles et femelles qui sont disposés en symétrie polaire par rapport à l'axe géométrique vertical du bloc et sur toute le hauteur de ce dernier;

- des éléments mâles et femelles sont disposés sur deux faces adjacentes;

- l'une au moins des faces devant être verticales présente au moins deux éléments mâles dont les parties les plus saillantes sont alignées dans un même plan virtuel perpendiculaire aux autres faces opposées; - deux faces opposées présentent au moins deux éléments mâles dont les parties les plus saillantes sont alignées dans un même plan virtuel pour chaque face, afin que les parties les plus saillantes des éléments mâles des deux faces opposées se trouvent dans deux plans virtuels parallèles et perpendiculaires aux deux autres faces opposées devant être verticales;

- la face opposée à celle qui présente des éléments mâles est plane, parallèle au plan virtuel des parties les plus saillantes de l'autre face et a un aspect de dernière finition;

- les éléments mâles et femelles sont dissymétriques en considérant le plan virtuel médian du bloc, perpendiculaire à la face qui porte ces reliefs;

- 1'un des éléments mâles est adjacent à 1'un des bords verticaux du bloc et l'un des éléments femelles est adjacent à l'autre bord vertical du bloc;

- les faces du bloc devant être horizontales présentent des reliefs et des creux qui laissent subsister, après superposition de blocs les uns sur les autres, au moins une cavité longitudinale continue formée par une paire de concavités opposées appartenant respectivement à la face supérieure d'un élément inférieur et à la face inférieure d'un élément supérieur;

- la cavité longitudinale continue est située plus près de la face du bloc devant participer à la constitution de la façade extérieure d'un ouvrage;

- le bloc possède deux cavités longitudinales continues symétriques par rapport au plan vertical moyen du bloc;

- le bloc possède des cloisons transversales dont le sommet est situé plus haut que le fond de la concavité de la face supérieure du bloc;

- le bloc présente au moins un relief longitudinal continu sur sa face supérieure et au moins un logement longitudinal continu sur sa face inférieure, à l'aplomb du relief afin que par superposition de blocs identiques, le logement de la face inférieure de l'un des blocs coiffe le relief de la face supérieure d'un autre, la cavité longitudinale continue étant située près dudit relief et dudit logement placés l'un dans l'autre et plus à 1'intérieur du bloc, à partir de sa face extérieure, que ne le sont lesdits relief et logements;

- le relief longitudinal continu de la face supérieure présente un bord intérieur incliné vers le plan moyen du bloc; - le logement longitudinal continu de la face inférieure présente une face inclinée vers le plan moyen du bloc;

- l'inclinaison du bord intérieur est plus marquée que celle de la face afin qu'ils ne soient pas situés l'un contre l'autre lorsque le logement d'un bloc est placé sur le relief d'un autre; - la face inclinée du relief longitudinal continu se raccorde à un bord abrupt;

- le bord abrupt se raccorde à un fond horizontal qui borde au moins un évidement vertical interne;

- 1 » évidement, respectivement chaque évidement, vertical interne est délimité par des cloisons transversales qui sont plus hautes que le fond horizontal;

- le bord abrupt se prolonge jusqu'à la face inférieure du bloc;

- le bloc comprend une auge centrale présentant un fond continu et reliée à au moins une paroi extérieure par des cloisons verticales déterminant des canaux verticaux débouchant sur la face inférieure du bloc;

- l'auge est délimitée par des parois longitudinales qui sont plus hautes que les cloisons verticales déterminant les canaux verticaux;

- la face inclinée du logement se raccorde à une paroi peu ou pas inclinée, elle-même raccordée à une paroi plus inclinée, voire verticale, ces deux parois formant un redan qui constitue la concavité supérieure de la cavité longitudinale continue;

- le bloc est symétrique par rapport à son plan longitudinal médian et ses faces devant être horizontales présentent des reliefs et des creux qui laissent subsister, après superposition de blocs les uns sur les autres, deux cavités longitudinales continues formées chacune par une paire de concavités opposées appartenant respectivement à la face supérieure d'un élément inférieur et à la face inférieure d'un élément supérieur;

- ouvrage réalisé avec des blocs tels que ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un radier devant recevoir les blocs les plus bas, ce radier

présentant au moins un canal longitudinal communiquant avec des canaux transversaux débouchant hors du radier par son côté correspondant à l'extérieur de l'ouvrage.

L'invention sera mieux comprise par la description détaillée ci-après faite en référence au dessin annexé. Bien entendu, la description et le dessin ne sont donnés qu'à titre d'exemple indicatif et non limitatif.

La figure 1 est une vue schématique en plan d'un bloc conforme à l'invention, de longueur "standard". La figure 2 est une vue schématique de profil du même bloc.

La figure 3 est une vue schématique en élévation du même bloc et montrant des moyens de manutention du bloc, notamment pour sa mise en place. La figure 4 est une vue schématique en plan de blocs du type de celui des figures 1 à 3, assemblés par superposition et par juxtaposition, par exemple pour constituer un mur.

La figure 5 est une vue schématique en élévation du même assemblage que celui de la figure 4.

La figure 6 est une vue schématique de profil du même assemblage que celui des figures 4 et 5.

La figure 7 est une vue schématique en plan d'un bloc conforme à l'invention, moitié moins long que le bloc standard de la figure 1.

La figure 8 est une vue schématique partielle en plan montrant la juxtaposition de deux blocs conformes à 1'invention, dont 1'un est conçu pour réaliser un angle.

La figure 9 est une vue schématique partielle en plan montrant la juxtaposition et la superposition de blocs conformes à 1'invention, dont deux sont conçus pour réaliser un angle.

La figure 10 est une vue schématique en plan d'un bloc conforme à l'invention réalisé selon une variante.

La figure il est une vue schématique en coupe verticale faite selon la ligne XI - XI de la figure 13, de deux blocs dits "standards" et illustrant les moyens spécifiques à l'invention pour assurer l'étanchéité d'un mur réalisé avec de tels blocs.

La figure 12 est une vue schématique en coupe verticale faite selon la ligne XII - XII de la figure 13, de deux blocs dits "standards" et illustrant également les moyens spécifiques à l'invention pour assurer l'étanchéité d'un mur réalisé avec de tels blocs.

La figure 13 est une vue schématique en plan de deux blocs dits "standards" du même type que ceux de la figure 11.

La figure 14 est une vue schématique en coupe verticale, faite selon la ligne XIV - XIV de la figure 16, d'un bloc dit "de chaînage" et mis en place sur un bloc standard des figures 11 à 13.

La figure 15 est une vue schématique en coupe verticale, faite selon la ligne XV - XV de la figure 16, et montrant également un bloc dit "de chaînage" mis en place sur un bloc standard des figures 11 à 13.

La figure 16 est une vue schématique en plan de deux blocs dits "de chaînage", du même type que celui des figures 14 et 15. La figure 17 est une vue schématique partielle montrant la disposition d'un bloc conforme à l'invention situé à la base d'une paroi, reposant sur un radier lui- même conforme à l'invention, afin d'illustrer l'évacuation dans le sol de l'eau de pluie ayant atteint la paroi. En se reportant aux figures 1 à 10 du dessin, on voit qu'un bloc 100 conforme à l'invention est de forme générale parallelépipédique et comporte donc six faces.

Deux grandes faces opposées et verticales 110 et

111 ont un aspect extérieur de complète finition et sont identiques car, on le verra plus loin, le bloc doit être réversible, de sorte que les grandes faces 110 et 111

doivent pouvoir être disposées indifféremment, bloc par bloc, soit vers l'extérieur de l'ouvrage, soit vers l'intérieur.

Cela signifie, notamment, que si l'on réalise les blocs conformes à l'invention par moulage de béton architectonique pour avoir une façade d'aspect rugueux, il doit en être de même pour les deux grandes faces.

Cette disposition se distingue tout à fait de certains blocs et panneaux connus qui comportent un parement destiné à l'extérieur d'un ouvrage et plutôt granuleux, ainsi qu'un parement destiné à l'intérieur de 1'ouvrage et plutôt lisse et blanc, à l'imitation du plâtre traditionnel.

Les deux autres faces opposées et verticales 112 et 113 sont munies d'éléments mâles (ou "reliefs") et femelles (ou "creux") alternés.

Sur chacune de ces faces 112 et 113, se trouvent un relief vertical 114 à section en trapèze isocèle et un relief vertical 115 à section en trapèze rectangle qui représente une moitié de la section du relief 114.

Ces deux reliefs 114 et 115 déterminent deux creux verticaux 116 et 117. Le relief 114 et le creux 117 sont situés en pleine face, alors que le relief 115 et le creux 116 sont adjacents chacun à l'un des deux bords verticaux 118 et 119 du bloc 100.

On remarque que les deux faces 112 et 113 sont rigoureusement identiques quand on les considère de front. En revanche, pour un même bloc 100 elles sont opposées et les éléments mâles et femelles sont disposés en symétrie polaire par rapport à l'axe géométrique vertical X du bloc 100 et sur toute la hauteur dudit bloc 100.

Grâce à ces dispositions, on peut placer plusieurs blocs 100 en les juxtaposant par n'importe laquelle de leurs faces 112 ou 113, d'une part en raison de la géométrie particulière de ces faces 112 et 113 et d'autre part en raison de la présence des deux grandes

faces 110 et 111 qui, parce qu'elles sont identiques, peuvent être placées indifféremment d'un côté ou de l'autre de 1'ouvrage, à 1'extérieur comme à 1'intérieur.

Le bloc 100 possède au moins un évidement, ici deux : 120 et 121 séparés par une cloison centrale 123 dont la forme "en baïonnette" est adaptée à offrir un bon appui à la cloison ayant la face 112 ou la face 113 d'un bloc 100 posé sur le premier.

En se reportant plus particulièrement à la figure 2, on voit que les faces devant être horizontales 125 et 126 présentent aussi des éléments mâles et des éléments femelles.

La face supérieure 125 présente un relief 127 qui intéresse tout le pourtour des évidemen s 120 et 121 et qui détermine deux zones longitudinales 128 et 129.

La face inférieure 126 présente un creux 130 qui intéresse toute sa partie centrale et qui détermine deux patins longitudinaux 131 et 132.

Par superposition, les blocs supérieurs reposent sur les blocs inférieurs par le creux 130 qui coiffe le relief 127. En principe, les patins 131 et 132 des blocs supérieurs peuvent aussi reposer sur les zones 128 et 129 du bloc inférieur qui forment alors des appuis (figure 6). Mais cette pluralité d'appuis situés dans des plans différents peut rendre la fabrication plus difficile et l'on peut alors prévoir un petit jeu entre les patins supérieurs 131-132 et les zones 128-129 car, alors, on est assuré d'une bonne stabilité des blocs même en cas d'imprécision des cotes. Les flancs du relief 127 et les flancs du creux

130 sont obliques, ce qui facilite le démoulage des blocs lors de leur fabrication et ce qui assure un auto centrage automatique lors de la superposition des blocs.

On voit que les zones 128 et 129 ainsi que les patins 131 et 132 sont horizontaux, plans, lisses et continus. Il est donc possible de poser un bloc sur un

autre en bénéficiant de 1'auto centrage latéral, puis de le faire glisser horizontalement pour obtenir le blocage réciproque des deux blocs par interpénétration des reliefs 114-115 dans les creux 116-117, . que les patins 131-132 soient ou non en contact avec les zones 128-129.

Selon une caractéristique importante de l'invention, les parties les plus saillantes des reliefs 114 et 115 des faces 112 et 113 se trouvent respectivement dans un même plan virtuel PI pour la face 112 et P2 pour la face 113, ces deux plans PI et P2 étant parallèles et perpendiculaires aux grandes faces 110 et 111.

Les deux reliefs 114 et 115 d'une même face constituent des zones d'appui très stables, notamment grâce à leur écartement relatif, pour des engins de manutention tels que des chariots élévateurs qui possèdent, ainsi que cela est bien connu en soi, des fourches à écartement variable, comme elles sont évoquées en FI et F2 sur la figure 3.

Ainsi, on peut prélever les blocs 100 un à un d'un stock existant, ou dès la sortie d'une presse de moulage, pour les poser sur des blocs déjà en place et cela avec beaucoup de simplicité puisque le bloc en mouvement est parfaitement perpendiculaire aux fourches FI et F2, c'est-à-dire que l'opérateur ne doit pas nécessairement être très habile et entraîné.

Au contraire, avec les blocs connus, on ne peut pas procéder de la sorte à cause de leurs faces opposées qui présentent des reliefs non alignés dans un plan et ils se placeraient nécessairement dans une position oblique et précaire si l'on devait les manutentionner avec des fourches agissant comme indiquée en FI et F2.

Contrairement aux méthodes connues qui sont longues et difficultueuses, cette méthode de manutention est commode et rapide car, comme on le voit sur le dessin, et en particulier sur les figures 2 et 3, le bloc 100 posé sur un plan P3 n'offre ni prise ni passage pour être

soulevé par dessous. En outre, les patins 131 et 132 peuvent reposer sur toute la longueur des zones 128 et 129 de blocs déjà posés (ou, en tous cas, en être très proches) , de sorte que 1'on ne peut utiliser aucun mécanisme dont les éléments actifs devraient se placer sous le bloc.

Dans le sens longitudinal, le bloc 100 présente bien un passage constitué par le creux 130 mais la largeur de celui-ci, mesurée entre les patins 131 et 132, est trop faible pour y placer les fourches d'un chariot élévateur car le bloc, relativement lourd, ne serait pas stable dans les conditions de manutention et de transport que 1'on trouve sur un chantier de construction souvent chaotique.

La mise en place d'un bloc 100 se fait donc en le pinçant par ses deux faces opposées 112 et 113 et en le posant sur les blocs déjà posés, à petite distance du bloc qui lui sera adjacent car il faut ménager la place de la fourche FI ou F2. Ensuite, les fourches étant retirées, on fait glisser le bloc 100 jusqu'à ce que ses éléments mâles et femelles soit imbriquées dans ceux du bloc adjacent.

Cette manoeuvre est possible d'une part parce que les blocs superposés sont auto centrés et latéralement stables et d'autre part grâce à la continuité des zones 128-129 et des patins 131-132. Sur les figures 4 et 5, on voit des blocs 100,

101, 102 et 103 superposés et juxtaposés à joints croisés, c'est-à-dire en les décalant pour que leurs faces 112 et 113 ne soient pas alignées verticalement, ainsi que cela est bien connu en soi. Le premier rang de blocs 100, 101 et 102 peut, par exemple, être posé sur une longrine 133 établie de toute manière appropriée : directement sur un sol nivelé, sur une structure, sur un radier 134 etc. La longrine 133 est calibrée et profilée de telle sorte qu'elle forme l'équivalent d'un relief 127, afin d'être parfaitement coiffée par les creux 130 des blocs du premier rang et que

ceux-ci soient posés sur elle en étant centrés et calés (figure 6) .

On n'a décrit qu'un bloc 100 de longueur

"standard" et ayant deux faces opposées 112 et 113 munies d'éléments mâles et femelles. Cependant, pour la réalisation d'un ouvrage, il est nécessaire de disposer de blocs de même conception mais plus spécialisés.

Ainsi, par exemple, pour qu'un mur ait des bords verticaux continus alors que les blocs sont décalés à joints croisés, il faut utiliser des blocs de longueur égale à la moitié de celle des blocs standard.

Un tel bloc 200 est représenté sur la figure 7 mais il ne sera pas décrit en détail car il comporte les mêmes caractéristiques que le bloc 100 de la figure 1, exception faite de sa longueur. C'est la raison pour laquelle il ne comporte qu'un seul évidement 220 et pas de cloison transversale 123.

Du fait de sa conception identique à celle de l'élément standard, l'élément 200 a ses éléments saillants opposés alignés dans les plans PI et P2 pour sa manutention avec un chariot à fourches FI et F2, ainsi que cela a été décrit plus haut.

Sur la figure 8, on voit un autre bloc 300 de conception identique à celle des blocs 100 et 200 mais spécialement conçu pour réaliser les angles d'un ouvrage : murs porteurs d'un bâtiment, par exemple. Les références utilisées pour le bloc 300 sont les mêmes que celles du bloc 100 pour désigner les parties identiques, mais commençant par la troisième centaine au lieu de la première.

L'élément 300 présente une face 313 identique à la face 113 de l'élément 100 mais la face opposée 340 est une face plane ayant un aspect de dernière finition, c'est- à-dire identique aux grandes faces 310 et 311.

Ici encore, on constate que le bloc s'inscrit entre deux plans PI et P2 permettant sa manutention au moyen d'un chariot à fourches.

En revanche, la face 311 n'est pas continue sur toute la longueur du bloc car elle comprend des éléments mâles et femelles identiquement conçus et disposés que ceux des faces 112, 113 et 313 et désignés, pour cette raison, par la référence générale 341 signifiant que la face 311 du bloc 300 comprend une face d'assemblage. La face 341 est prévue près d'une extrémité du bloc 300 puisque son relief 315 est adjacent au bord vertical 319 de la face plane 340.

Ainsi, un bloc 100 assemblé à la face 341 a sa grande face 129 parfaitement alignée avec la face 340. Pour assurer la continuité de la façade située du côté des faces 111 et 340, il faut que tous les blocs d'angle identiques au bloc 300 s'emboîtent verticalement selon le même principe que celui illustré par la figure 6. C'est pourquoi le bloc 300 présente non seulement deux zones longitudinales 328 et 329, mais également une zone 342 perpendiculaire aux précédentes. Naturellement, le bloc 300 comporte aussi des patins (non visibles sur le dessin) analogues aux patins 131 et 132 et, en plus, un patin transversal correspondant à la zone 342 sur laquelle il repose ou pas, comme cela a été indiqué plus haut à propos des zones 128-129 et des patins 131-132.

Le bloc 300 possède donc aussi un relief supérieur 327 mais, ici, il a une branche rectiligne 327a,. Le bloc 300 devant être posé sur celui du dessous coiffe le relief 327 par trois côtés et l'on obtient, par conséquent, un verrouillage dans les deux directions orthogonales du plan pour tous les blocs d'angle.

Naturellement, il faut pouvoir réaliser aussi bien des angles "droits" que des angles "gauches". C'est pourquoi il existe un bloc 400 qui est représenté sur la

figure 9, les mêmes éléments portant les mêmes références mais de l'ordre de la quatrième centaine et non plus de la troisième.

Le bloc 400 est identique au bloc 300 mais sa face plane 440 est située à la place de la face d'assemblage 313, la face d'assemblage latérale 441 étant alors proche de l'autre extrémité du bloc, mais toujours adjacente à la face plane 440.

La description détaillée de cet assemblage n'est pas nécessaire puisqu'il s'agit du même que celui de la figure 8, à la symétrie près, mutatis utandis.

Il faut, toutefois, observer qu'afin de contrarier les joints non seulement en façade avec les blocs 100 et 200 mais aussi dans les coins, on superpose alternativement un bloc 300 et un bloc 400 s'étendant perpendiculairement 1'un par rapport à 1'autr .

Ce montage est visible sur la figure 9 : un bloc 300 s'étend de bas en haut du dessin et est recouvert en partie par un bloc 400 qui s'étend de gauche à droite du dessin, les lignes pointillées figurant le contour caché du bloc 300.

Avec des blocs d'angle, qu'ils soient "droits" ou "gauches", on constate la même symétrie polaire entre les deux faces d'assemblage. Toutefois, il faut considérer ces faces comme opposées et pour constater 1'existence d'une structure conforme à l'invention, il faut imaginer une rotation géométrique à 90 décorés de l'une des deux faces pour reconstituer la structure en symétrie par rapport à un axe vertical virtuel situé entre ces faces et au milieu de la distance qui les sépare. Si l'on désire réaliser des murs de refend, on prévoit une face d'assemblage du même type que la face 341- 441 mais située au milieu d'une grande face plane d'un bloc ayant lui-même deux faces d'assemblage opposées, du même type que les faces 112 et 113.

En d'autres termes, un bloc assurant la liaison entre deux murs perpendiculaires comprend trois faces d'assemblages : deux opposées et situées aux extrémités du bloc et une au milieu d'une grande face plane. Il peut s'avérer nécessaire d'utiliser pour cela des blocs plus longs que les blocs standards, par exemple de longueur double pour conserver un module de construction cohérent.

A noter que de tels blocs peuvent aussi être manutentionnés par "pincement" entre les fourches d'un chariot puisqu'ils comportent toujours des éléments opposés alignés dans deux plans parallèles.

Il est également possible de réaliser des murs croisés en prévoyant des blocs ayant sensiblement la forme d'un croix, c'est-à-dire présentant quatre faces d'assemblage opposées deux à deux. Grâce à la réversibilité parfaite des faces d'assemblage, on peut disposer ces blocs selon n'importe laquelle des quatre orientations possibles. De même, on peut manutentionner ces blocs au moyen de fourches serrées latéralement contre n'importe lesquelles des deux couples de faces opposées.

La figure 10 représente une variante de l'invention selon laquelle un bloc 500 présente des faces d'assemblage ayant un relief 514 et un creux 517 de forme arrondie rappelant une phase d'une sinusoïde. En revanche, pour assurer la continuité des façades qui sont nécessairement planes et non courbes, le relief 515 et le creux 516 sont plans dans leur partie respectivement 515a, et 516a. perpendiculaire aux grandes faces 510 et 511.

Le bloc 500 présente trois évidements 520, 521 et 522 car il est supposé plus grand que le bloc 100.

Les évidements 520, 521 et 522 sont séparés par des cloisons transversales 523 et 524 qui ne sont pas en forme de ligne brisée comme c'est le cas de la cloison 123 mais simplement rectilignes.

A dimensions égales, un bloc ainsi réalisé serait plus lourd, s'il était constitué de la même matière,

que le bloc 100. On peut choisir la solution du bloc 500 quand, par exemple, on utilise un béton allégé si l'on veut éviter les problèmes liés au poids.

On remarque que malgré la forme arrondie du relief 514 sur chaque face d'assemblage, les parties les plus saillantes de ces faces opposées sont alignées dans les plans parallèles PI et P2 et permettent encore la manutention par pincement du bloc au moyen de fourches d'un chariot. Bien entendu, on peut réaliser un bloc avec un nombre impair (supérieur à un) d'évidemments, que ses faces d'assemblage soient du type des figures 1 à 9 ou du type de la figure 10 et, dans ce cas, les faces d'assemblage des blocs supérieurs se trouvent à l'aplomb non d'une cloison transversale mais de l'évidement central si l'on décale les blocs d'une demi-longueur, ce qui est le cas de la figure 5.

Ce montage est moins bon que celui qui prévoit l'appui des faces d'assemblage des blocs supérieurs sur une cloison transversale.

C'est pourquoi il est meilleur d'adapter le décalage à la disposition des cloisons transversales.

Dans le cas de la figure 10, par exemple, on prévoit un décalage par tiers : sur un bloc 500, on pose deux blocs identiques qui se joignent à l'aplomb de la cloison 524 par exemple, l'un repose par les deux tiers de sa longueur sur un bloc adjacent au bloc 500 et l'autre repose par un tiers de sa longueur sur l'autre bloc adjacent au même bloc 500 et ainsi de suite. Pour réaliser une construction complète, on doit disposer de blocs spécifiques, notamment pour constituer des linteaux et pour assurer le chaînage, c'est-à-dire la cohésion horizontale des murs.

Ces blocs sont identiques à ceux qui ont été décrits et représentés exception faite des parties transversales (parois extérieures ou cloisons 123) qui

doivent laisser passage à une armature (ferraillage) devant être noyée dans un liant tel que du béton.

Pour que celui-ci reste en place, les blocs de chaînage et de linteaux présentent alors un fond qui obture les évidements (120, 121, 220, 320, 321, 420, 421, 520, 521, 522).

Si l'on désire créer des poteaux verticaux, on utilise certains des évidements à l'aplomb les uns des autres pour y couler un liant tel qu'un béton, avec ou sans ferraillage, ainsi que cela est connu en soi.

Par ailleurs, on sait que l'un des problèmes majeurs de la construction réside dans la plus ou moins grande capacité des matériaux utilisés à isoler convenablement l'intérieur et l'extérieur d'un bâtiment. La première des isolations recherchées est l'étanchéité au vent et à la pluie.

Or, si ce problème est bien résolu avec des éléments de construction assemblés * par un liant tel que du ciment, il ne l'est que très imparfaitement avec des blocs de construction assemblés à sec, c'est-à-dire sans aucun liant, ce qui est précisément le cas de ceux conformes à la présente invention.

Bien plus, l'étanchéité d'un bâtiment n'est réelle que si l'une de ses faces au moins, intérieure et/ou extérieure, est entièrement recouverte d'un revêtement : crépis, plâtre, etc. Les blocs conformes à l'invention devant être assemblés sans liant et possédant deux faces finies ne devant recevoir aucun revêtement, le problème de l'étanchéité du bâtiment réalisé avec de tels blocs devient crucial.

En se reportant aux figures 11 à 15, on voit comment l'invention permet d'assurer l'étanchéité d'une paroi réalisée avec des blocs assemblés sans liant et ne devant recevoir aucun revêtement.

Chaque bloc est du type comprenant des reliefs sur sa face supérieure pour former un ensemble convexe (ou

"mâle") tandis que sa face inférieure présente des logements pour former un ensemble concave (ou "femelle"), les reliefs d'un bloc inférieur devant être coiffés par les logements d'un bloc placé sur le précédent. Ici, en particulier sur la figure 13, on observe sur la face supérieure de chaque bloc deux reliefs longitudinaux continus 1 et 2 et sur la face inférieure de chaque bloc deux logements longitudinaux continus 3 et 4, les premiers étant placés dans les seconds lors de la superposition des blocs.

Sur la figure 12, on voit que chacun des blocs présente des évidements verticaux, ici deux, 5 et 6, déterminant une cloison transversale médiane 7 et deux cloisons transversales d'about 8 et 9, lesquelles présentent extérieurement des reliefs 10 et 11 alternés avec des creux 12 et 13 en vue de leur assemblage latéral.

Il n'est pas nécessaire, pour ce que l'on décrit ici, que les reliefs 10-11 et les creux 12-13 soient en symétrie polaire, ni que les faces extérieures des reliefs 10-11 soient dans un même plan.

Les hauteurs des reliefs 1 et 2, des logements 3 et 4 et des cloisons 7, 8 et 9 sont établies de telle sorte que lors de la superposition des blocs, les reliefs 1 et 2 puissent n'être qu'approximativement engagés jusqu'au fond des logements 3 et 4 mais, en revanche, il faut que les cloisons transversales supérieures reposent sur les cloisons transversales inférieures, pratiquement sans jeu.

Sur les figures 11 et 12, on voit que les bords internes 15 et 16 des reliefs 1 et 2 sont abrupts, verticaux, et s'étendent plus bas que le bord supérieur 17 des cloisons transversales, de sorte que chaque bloc présente, le long de ses reliefs longitudinaux l et 2, des canaux sans fin 18 et 19 déterminés par les bords internes 15-16, par des fonds 20-21 et, au droit des cloisons transversales seulement, par les faces frontales 22 et 23 desdites cloisons transversales.

On observe que 1*arête supérieure interne des reliefs 1 et 2 est raccordée au bord abrupt correspondant 15-16 par un plan incliné respectivement 25 et 26. Ici, on a prévu un plan incliné respectivement 27 et 28 symétrique au plan 25 et au plan 26, ce qui donne aux reliefs 1 et 2 une section trapézoïdale, les plans 27 et 28 se raccordant aux grandes faces du bloc par d'autres plans respectivement 29 et 30.

Les logements inférieurs 3 et 4, pour leur part, ont une section coordonnée à celle des reliefs 1 et 2 qu'ils sont appelés à coiffer. Ils comprennent un fond 31- 32 et deux parois inclinées 33-34 et 35-36.

Les parois 33 et 34 se raccordent directement à la face inférieure du bloc, alors que les parois 35 et 36 s'arrêtent un peu plus haut, dans des redans 41 et 42 formés chacun de deux parois 43-45 et 44-46, la seconde 45- 46 aboutissant à la face inférieure du bloc qui ne présente, ici que deux appuis longitudinaux relativement étroits (entre les cloisons transversales 7, 8 et 9) respectivement 47 et 48 situés entre la paroi 45 et les évidements 5 et 6 d'une part, entre la paroi 46 et les mêmes évidements 5 et 6 d'autre part.

D'après cette description, on voit que lorsque deux blocs sont superposés, les redans 41 et 42 sont situés à l'aplomb des canaux 18 et 19 et chacune de ces deux paires de concavités opposées constitue une cavité continue sur toute la longueur d'un ouvrage puisqu'elles sont situées en regard les unes des autres de bloc à bloc.

Cette disposition essentielle de l'invention permet d'assurer l'étanchéité de l'ouvrage comme on va 1'expliquer maintenant.

On suppose que la face extérieure d'un ouvrage réalisé avec les blocs de l'invention se trouve à gauche en observant les figures 11 et 12. C'est donc contre cette face qu'il peut pleuvoir. Les conditions les plus défavorables sont réunies quand il se produit en même temps

une forte pluie et un vent violent car celui-ci pousse l'eau dans les interstices les plus étroits. L'eau ruisselle le long des faces extérieures des blocs et frappe celles-ci en tous points et atteint en particulier le plan 29 de chaque bloc. Poussée par le vent, l'eau de pluie s'élève et passe entre le plan 27 et la face 33 ainsi qu'entre le sommet du relief 1 et la face 31. Elle s'écoule ensuite entre le plan 25 et la face 35. Dans un premier temps, on suppose que le plan 25 et la face 35 sont exactement l'un contre l'autre. L'eau atteint alors la cavité 18-41 et tombe naturellement sur le fond 20, soit en coulant sur le plan 29, soit en gouttant de la face 43 du redan 41. Au droit des cloisons transversales 7, 8 et 9, le fond 20 est bordé par la face frontale 22 (figure 11) mais l'eau peut librement s'écouler dans le canal 18, le long de cette face frontale 22 comme on l'a schématisé sur la figure 13 par les flèches FI, et dépasser celle-ci pour atteindre le prochain évidement 5 ou 6 dans lequel elle se déverse, comme on l'a schématisé sur la figure 12 par les flèches F2.

Verticalement, les blocs sont superposés à joints alternés, c'est-à-dire qu'un intervalle vertical entre deux blocs juxtaposés se trouve à l'aplomb du milieu d'un bloc inférieur. Sur une cloison médiane 7, reposent donc deux cloisons d'about 8 et 9, l'évidement 5 se trouvant alors en regard de l'évidement 6, ce qui signifie que les évidements verticaux sont continus sur toute la hauteur de l'ouvrage, sous réserve des blocs de chaînage que l'on décrira plus loin.

Par conséquent, l'eau qui s'écoule dans un évidement ruissellera nécessairement jusqu'à la base de

I*ouvrage.

II faut souligner maintenant que la face 35 peut avantageusement être moins inclinée que le plan 25 afin

que 1'eau ait une tendance plus marquée à tomber vers le fond 20 qu'à cheminer le long de la face 43.

En supposant que l'eau, toujours sous l'influence d'une pression d'air horizontale née du vent violent extérieur, atteigne le bord supérieur 17 des cloisons transversales, elle ne peut plus progresser que par capillarité entre les deux faces inférieure et supérieure des cloisons transversales, et encore, en très faible quantité. L'obstacle ainsi opposé à la progression transversale de l'eau peut s?avérer suffisant et, dans cette hypothèse, il suffit que les blocs présentent une seule cavité 41-18, du côté du bloc devant constituer la face extérieure de 1'ouvrage. Cependant, il est plus sûr de prévoir un deuxième obstacle, côté intérieur, comme on l'a représenté, cela présentant en outre le très grand avantage de rendre le bloc réversible car, alors, il est symétrique par rapport à son plan longitudinal médian PL. Si de l'eau parcourt ainsi toute la largeur des cloisons transversales superposées, elle atteint la deuxième cavité 19-42 qui constitue un obstacle pratiquement infranchissable. En effet, de l'eau qui cheminerait, contre toute vraisemblance, sur l'appui 48 situé en surplomb, atteindrait 1'arête déterminée par 1'appui 48 et la face 46, et serait à coup sûr entraînée à goutter vers le fond 21 car la pression d'air se trouve ici pratiquement annulée en raison des pertes de charge considérables intervenues depuis la face extérieure.

En supposant encore que l'eau dépasse l'arête entre 48 et 46, elle ne pourrait atteindre la face intérieure de l'ouvrage qu'à condition de franchir de 1'intérieur vers 1'extérieur 1'obstacle constitué par le relief 2 et le logement 4 ce qui est invraisemblable en

raison du cheminement ascendant nécessaire au franchissement des plans 30 et 26.

Quant à l'eau située sur le bord supérieur 17, elle coule nécessairement le long de la face frontale 23 et atteint le fond 21 avant de tomber dans l'évidement 5 ou 6.

On ne peut imaginer que de l'eau située sur le fond 21 puisse remonter le long du plan 30.

L'expérience montre, d'ailleurs, que la totalité de l'eau infiltrée s'écoule dans les évidements verticaux, sans même atteindre la deuxième cavité 19-42 malgré un épreuve prévoyant d'exposer un mur fait de blocs conformes à l'invention à un ruissellement d'eau continu combiné à un courant d'air puisé perpendiculaire au mur à la pression constante de 200 mégapascals pendant vingt quatre heures consécutives.

A l'issue de cette épreuve, aucune goutte d'eau n'avait atteint la face du mur non exposée.

Il faut noter qu'une telle épreuve comporte des contraintes plus fortes que celles des cyclones qui ne durent jamais vingt quatre heures consécutives au maximum de leur puissance.

On en déduit que l'invention permet de réaliser des constructions sûres et étanches dans les conditions météorologiques les plus dures des zones habitées du globe et à plus fortes raisons dans des régions plus hospitalières.

Sur la figure 12, on voit qu'au droit des évidements 5 ou 6, la progression de l'eau est radicalement impossible au-delà du bord du fond 20 puisqu'il n'y a pas ici de liaison physique transversale, de sorte que l'eau ruisselle, ou coule, nécessairement dans les évidements 5 ou 6.

En se reportant maintenant aux figures 14 à 16, on voit un bloc de construction dit "bloc de chaînage" car il présente un fond et pas de cloisons transversales, afin servir de canal horizontal à du béton armé coulé, en vue du

"chaînage" horizontal. Il s'agit d'une phase classique de la construction, qui consiste à renforcer la résistance de la structure en réunissant les blocs horizontalement à des niveaux critiques : au-dessus des portes et fenêtres et au sommet des murs, essentiellement.

Sur ces figures, les mêmes éléments portent les mêmes références.

Chaque bloc de chaînage comprend un fond continu

50 et des canaux verticaux 51 et 52 qui traversent le bloc de part en part et qui créent des parois extérieures 53 et

54 ainsi que des parois intérieures 55 et 56, ces dernières étant solidaires du fond 50.

La face des canaux verticaux 51 et 52 la plus proche des grandes faces extérieures du bloc est formée par le prolongement du bord interne 15-16 des reliefs 1 et 2.

Pour les raisons exposées plus haut, le bloc est ici encore symétrique par rapport à son plan longitudinal moyen PL mais si l'on se contente de la cavité 18-41, il est clair qu'il suffit de prévoir les canaux 51 car ils sont destinés à l'évacuation de l'eau vers le bas de l'ouvrage. Les canaux 52 seraient alors inutiles.

Ainsi, chaque bloc s'analyse comme présentant une auge centrale 57 et des parois extérieures 53 et 54. L'auge centrale 57 et les parois extérieures 53 et 54 sont rendues solidaires par des cloisons verticales 58 et 59 qui s'étendent respectivement entre les parois extérieure 53 et intérieure 55 pour les cloisons 58 et entre les parois extérieure 54 et intérieure 56 pour les cloisons 59, ces cloisons déterminant les canaux verticaux 51 et 52. Ces dispositions ont pour but d'assurer l'écoulement de l'eau de manière continue, depuis le haut des murs jusqu'à leur base, malgré la présence de blocs de chaînage dont le fond 50 s'oppose à cet écoulement de la manière décrite en regard des figures il à 13 pour les blocs standards.

On va maintenant décrire comment 1'eau peut s'écouler en supposant, ce qui est le cas le plus fréquent, qu'une rangée de blocs de chaînage est posée sur une rangée de blocs standards, ainsi que cela est schématisé sur les figures 14 à 16.

Pour simplifier le dessin et la description, on a supposé que les blocs de chaînage ne supportent eux-mêmes aucun bloc supérieur mais on verra que les explications données s'appliquent aussi au cas où les blocs de chaînage sont eux-mêmes couverts par d'autres blocs, tant standards que de chaînage d'ailleurs.

De l'eau, donc, est sensée * passer par dessus le relief 1, notamment comme on l'a déjà décrit, poussée de l'extérieur par le vent. Cette eau ruisselle selon les flèches F3 le long du plan incliné 25 et atteint le bord abrupt 15 qui constitue aussi l'intérieur des canaux verticaux 51. L'eau, par conséquent, s'écoule selon les flèches F4 par ces canaux 51 qui se trouvent à l'aplomb du canal sans fin 18 du bloc standard sur lequel le bloc de chaînage est posé.

Lorsque l'eau atteint ce canal 18, elle se comporte comme on l'a déjà décrit, c'est-à-dire qu'elle s'écoule dans les évidements verticaux 5-6 selon la flèche F2 (figure 15) . Comme on l'a dit plus haut, il est peu vraisemblable que de l'eau parvienne à traverser toute la largeur des blocs mais si cela se produisait, elle serait évacuée par les canaux 52, le canal 19 et l'évidement 5.

On remarque que le sommet des cloisons 58 et 59 est moins haut que ,1e bord supérieur des parois intérieures

55 et 56 et, a fortiori, moins haut que les reliefs 1 et 2.

De la sorte, l'eau qui chemine selon les flèches

F3 tombe nécessairement dans les canaux verticaux 51-52 et ne peut pas atteindre le bord supérieur des parois intérieures 55 et 56, même en regard des cloisons verticales 58 et 59.

L'auge 57 reçoit un ferraillage et est rempli de béton jusqu'au niveau des bords supérieurs des parois 55 et 56, de sorte que si de l'eau atteignait ces bords, elle pourrait progresser, par capillarité, comme on l'a indiqué à propos des cloisons transversales 7, 8 et 9 des blocs standards.

On comprend maintenant que si un bloc de chaînage est surmonté d'un autre bloc, l'eau qui atteint de haut en bas ce bloc de chaînage est évacuée de la même manière que celle qui vient d'être décrite : ou bien ledit autre bloc est un bloc standard et ses redans 41 et 42 se trouvent au-dessus des canaux verticaux 51 et 52, ou bien il s'agit d'un bloc de chaînage et ses canaux verticaux 51 et 52 sont exactement au-dessus de ceux du bloc de chaînage inférieur et, encore une fois, l'eau s'écoule sans obstacle vers le bas.

En se reportant maintenant à la figure 17, on voit un bloc standard situé à la base d'une construction, conformément à l'invention. on a montré comment l'eau située dans un mur construit selon l'invention est automatiquement évacuée vers le bas du mur, sans avoir pu le traverser.

Afin d'éviter que l'eau s'accumule au bas de l'ouvrage, on prévoit son évacuation dans le terrain. Pour cela, on met en place un radier 60 par coulée de béton, généralement dans le fond d'une tranchée puis on pose le premier rang de blocs standards.

Ces blocs peuvent être simplement posés sur le radier 60, comme cela est représenté sur la figure 17 ou bien être scellés dans du béton sur une certaine hauteur.

Dans un cas comme dans 1' utre, l'invention prévoit que sous les blocs de premier rang se trouve un canal longitudinal continu 61 avec lequel communiquent des canaux perpendiculaires 62 qui débouchent hors du radier 60, du côté extérieur à l'ouvrage, dans le terrain T.

Avec ces dispositions, l'eau infiltrée ruisselle, coule, depuis le haut de l'ouvrage et traverse tous les blocs, qu'ils soient standards ou de chaînage, et atteint le radier 60. Elle coule sur le radier 60 et est recueillie par le canal longitudinal 61, puis s'écoule finalement par les canaux 62 pour être absorbée par le terrain T.

Il ressort de la description ci-dessus que 1'invention permet de réaliser des constructions au moyen de blocs assemblés sans aucun liant tout en assurant une excellente étanchéité, même dans des conditions difficiles, grâce au profil particulier des faces inférieure et supérieure qui s'interpénètrent en chicanes et présentent des éléments supérieurs favorisant le gouttage de 1'eau au- dessus d'éléments inférieurs favorisant, eux, l'écoulement et/ou le ruissellement vers les blocs situés plus bas.

On parvient ainsi à construire facilement, en n'utilisant qu'une main d'oeuvre peu qualifiée, des ouvrages de bonne qualité et résistant facilement aux intempéries les plus agressives.

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