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Patent Searching and Data


Title:
SHOCK ABSORBER DEVICE FOR SHOCK WAVES AND VIBRATIONS FOR SHOES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2002/074120
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a shock absorber device for shock waves and vibrations and for thrust and placement shocks in a shoe. The shoe houses a monobloc assembly within a recess (6) in the heel (8), which may be elastically deformed and comprises three walls successively articulated to each other, formed by an upper wall (10) and a lower wall (12) connected to each other at a distance by a separation wall (14), inclined in relation to the natural resting plane (P1) of the heel (8) on the ground. The assembly formed by the walls (10, 12, 14) has an overall 'Z' shape and defines two superimposed chambers (16, 18) which are progressively deformed in a complementary manner, not just vertically, but also from front to back of the shoe and vice versa, with the effect of the thrust produced by the heel of the user on moving, be it naturally produced by the foot on the ground, by the use of special machines such as those for weight-training , driving machines which are motorised or not, boats, etc..

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Inventors:
CROVISIER PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/FR2002/000956
Publication Date:
September 26, 2002
Filing Date:
March 19, 2002
Export Citation:
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Assignee:
CROVISIER PIERRE (FR)
International Classes:
A43B13/18; A43B21/32; (IPC1-7): A43B21/26; A43B13/18; A43B21/28; A43B21/30
Foreign References:
FR2535950A11984-05-18
FR2350065A11977-12-02
US5511324A1996-04-30
US4592153A1986-06-03
Attorney, Agent or Firm:
Ravina, Bernard (boulevard Riquet B.P. 832 Toulouse Cédex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif pour chaussure d'amortissement des poussées et chocs plantaires, du genre de dispositif comprenant au moins une chambre (16,18) déformable logée dans le talon (8) de la chaussure (4), qui est ou non en communication avec l'extérieur de la chaussure (4) par l'intermédiaire ou non d'orifices latéraux (20), caractérisé : en ce que la chambre est principalement formée d'au moins un couple de compartiments superposés, respectivement supérieur (16) et inférieur (18), qui sont séparés l'un de l'autre par une paroi de séparation (14) inclinée par rapport au plan de repos naturel P1 de la chaussure au sol, cette paroi de séparation (14) étant articulée à ses extrémités respectives à une paroi supérieure (10), délimitant le compartiment supérieur (16), et à une paroi inférieure (12) délimitant le compartiment inférieur (18), de telle sorte qu'en situation de mouvement du pied de l'utilisateur, les compartiments superposés (16,18) composant la chambre sont progressivement déformés, non seulement verticalement, mais aussi d'avant en arrière de la chaussure (4) indépendamment l'un de l'autre.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé : en ce que les parois supérieure (10), inférieure (12) et de séparation (14), constituent un ensemble monobloc élastiquement déformable formé à partir d'une matière amortissante.
3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé : en ce que la paroi de séparation (14) est inclinée par rapport au plan P1 de repos naturel du talon (8) de la chaussure (4) suivant un angle A1 fermé, dont l'ouverture est orientée vers l'arrière de la chaussure (4), de telle sorte que la déformation du compartiment inférieur soit provoqué par l'attaque arrière au sol du talon de la chaussure, le compartiment supérieur (16) étant alors sensiblement détendu ;.
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé : en ce qu'en situation de repos du dispositif, l'angle A1 formé entre la paroi de séparation (14) et le plan P1 de repos naturel du talon (8) au sol est de l'ordre compris entre 10° et 45°.
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé : en ce qu'en situation de repos du dispositif, les parois supérieure (10) et inférieure (12) sont orientées respectivement sensiblement parallèlement au plan P2 d'assise du talon de l'utilisateur sur le talon (8) de la chaussure, et au plan P1 de repos naturel du talon (8).
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé : en ce qu'en situation de repos du dispositif, les angles A2 et A3 entre la paroi de séparation (14) et respectivement les parois supérieure (10) et inférieure (12) sont identiques et correspondent sensiblement à l'angle d'inclinaison A1 de la paroi de séparation (14).
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé : en ce que la paroi inférieure (12) se prolonge au delà du talon (8) vers l'avant de la chaussure, pour favoriser l'appui du dispositif sur l'ensemble du plan P1 de repos naturel de la chaussure au sol.
8. Chaussure équipée d'un Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée : en ce qu'elle loge à l'intérieur d'un évidemment (6) du talon (8) au moins un ensemble monobloc élastiquement déformable composé de trois parois successivement articulées entre elles, dont une paroi supérieure (10) et une paroi inférieure (12) reliées à distance par une paroi de séparation (14) inclinée par rapport au plan P1 de repos naturel du talon (8), de telle sorte que l'ensemble formé par les parois (10,12,14) présente un profil globalement conformé en « Z », et délimite deux compartiments (16,18) superposés qui sont progressivement déformables en complémentarité, non seulement verticalement, mais aussi d'arrière en avant et inversement de la chaussure, sous l'effet de la poussée exercée par le talon de l'utilisateur en mouvement, ainsi que latéralement en cas de pression de pronation et de supination.
9. Chaussure selon la revendication 8, caractérisée : en ce que l'ensemble monobloc composé des parois (10,12,14) est fixé à l'intérieur d'un évidement (6) confiné du talon (8), contre des faces internes duquel évidemment (6) les parois supérieure (10) et inférieure (12) prennent respectivement appui.
10. Chaussure selon la revendication 9, caractérisée : en ce que l'ensemble monobloc composé des parois (10,12,14) est fixé sur une première de semelle (22) en étant logé à l'intérieur d'un évidemment (6) du talon (8) débouchant sur cette dernière (22), les parois supérieure (10) et inférieure (12) prennent respectivement appui contre une face interne de l'évidemment (6) et contre la première de semelle (22).
11. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisée : en ce que la semelle (2) de la chaussure (4) loge un prolongement (24), vers l'avant de la chaussure (4), de la paroi inférieure (12) de l'ensemble monobloc (10,12,14).
Description:
DISPOSITIF AMORTISSEUR D'ONDES DE CHOC ET DE VIBRATIONS AINSI QUE DE POUSSEES ET CHOCS PLANTAIRES POUR CHAUSSURE.

L'invention est du domaine de la confection des chaussures, telles que de sport, de marche, de travail, de confort ou orthopédiques. Elle a pour objet un dispositif amortisseur d'ondes de choc et de vibrations, ainsi que de poussées et chocs plantaires pour chaussure, ainsi qu'une chaussure équipée d'un tel dispositif.

On. connaît divers dispositifs pour chaussure, visant à amortir les poussées et chocs plantaires. Ces dispositifs sont habituellement logés dans la semelle de la chaussure.

Selon un premier type de ces dispositifs, ceux-ci comprennent au moins une chambre ménagée à l'intérieur du talon de la chaussure. Cette chambre est en communication avec l'extérieur, de sorte que l'air contenu dans la chambre puisse tre évacué sous l'effet de la déformation de cette dernière, consécutivement à une compression du talon ; inversement, ces dispositions sont telles que la chambre puisse se remplir spontanément lorsque cette compression cesse et que le talon se détend. Un inconvénient de ces dispositifs réside dans la déformabilité mme du talon, nécessairement conséquente. II en découle une fatigue inopportune du talon, en raison du cisaillement auquel il est soumis de manière répétée. En outre, ces dispositifs sont inadaptés, voire inefficace, pour l'amortissement de chocs violents, tels que ceux résultant d'un mouvement de course ou de saut de l'utilisateur, en raison de la déformabilité mme du talon. Enfin, ces dispositifs sont aussi inadaptés pour des utilisateurs pesants.

Selon un deuxième type de ces dispositifs, ceux-ci comprennent une structure logée dans une zone médiane de la chaussure, qui absorbe les contraintes appliquées au talon et à la pointe de la chaussure. Ces dispositifs présentent l'inconvénient de ne pas amortir les chocs à l'attaque du calcanéum, et de fonctionner à l'encontre du développement naturel du pied de l'utilisateur en mouvement.

Selon un troisième type de ces dispositifs, ceux-ci mettent en oeuvre un gel contenu à l'intérieur du talon, prévu pour tre comprimé à

l'attaque du calcanéum. Toutefois, la densité des gels utilisés ne procure pas un effet amortisseur suffisant pour résorber les ondes de choc.

En outre, ces gels tendent à durcir les zones d'impact, et de ce fait sont susceptibles de provoquer localement des traumatismes, au talon et à la voûte plantaire notamment.

Le but de la présente invention est de proposer un dispositif pour chaussure amortisseur de poussées et de chocs plantaires, qui soit d'une efficacité satisfaisante, y compris pour des chocs importants, qui soit fiable, et dont le fonctionnement soit en adéquation avec le développement naturel au sol du pied de l'utilisateur en mouvement.

Le dispositif de la présente invention est du genre de dispositif prévu pour tre logé dans la semelle d'une chaussure en vue de l'amortissement des poussées et chocs plantaires. Ce dispositif comprend au moins une chambre déformable logée dans le talon de la chaussure, qui est en communication avec l'extérieur de la chaussure par l'intermédiaire d'orifices latéraux ménagés à travers le talon de la chaussure et accessoirement pourvus de valves.

Selon la présente invention, ce dispositif est reconnaissable en ce que la chambre est principalement formée d'au moins un couple de compartiments superposés, respectivement supérieur et inférieur. On notera que les compartiments sont chacun, indépendamment l'un de l'autre ou conjointement, mis en communication avec l'extérieur de la chaussure. Ces compartiments sont séparés l'un de l'autre par une paroi de séparation inclinée par rapport au plan naturel de repos de la chaussure au sol, cette paroi de séparation étant articulée à ses extrémités respectives à une paroi supérieure, délimitant le compartiment supérieur, et à une paroi inférieure délimitant le compartiment inférieur. Les compartiments supérieur et inférieur sont de préférence globalement délimités par des dièdres respectifs dont l'une des parois, formée par la paroi de séparation, est commune à chacun d'eux.

Ces dispositions sont telles qu'en situation de mouvement du pied de l'utilisateur, tel qu'en marche, en course ou en saut, les compartiments superposés composant la chambre sont progressivement

déformés, non seulement verticalement, mais aussi d'avant en arrière de la chaussure indépendamment l'un de l'autre.

C'est le seul système qui amorti, contrôle et s'articule pendant tout le déroulement du pied, du calcanéum au 56me métatarse.

Plus particulièrement, les compartiments supérieur et inférieur sont progressivement aplatis complémentairement l'un par rapport à l'autre d'avant en arrière de la chaussure, selon la poussée exercée ponctuellement sur le talon de la chaussure par le pied de l'utilisateur lors de son développement sur la surface d'appui. En outre, de telles dispositions permettent une correction latérale des pressions de pronation et de supination, et finalement permettent au pied de garder une grande stabilité et un équilibre bienfaisant pour la colonne vertébrale.

Les parois supérieure, inférieure et de séparation, constituent avantageusement un ensemble monobloc élastiquement déformable formé à partir d'une matière amortissante, telle que le « Pebax » (marque déposée), ou toutes autres matières dont les propriétés amortissantes soient adaptées. Selon une variante non préférée, les parois supérieure et inférieure sont respectivement formées par les faces internes d'un évidemment du talon contre lesquelles prend appui la paroi de séparation à ses extrémités respectives.

La paroi de séparation est inclinée par rapport au plan de repos naturel du talon de la chaussure suivant un angle préférentiellement fermé, dont l'ouverture est orientée vers l'arrière de la chaussure. Ces dispositions sont telles que la déformation du compartiment inférieur est provoqué par l'attaque arrière au sol du talon de la chaussure, le compartiment supérieur étant alors sensiblement détendu.

De préférence encore et en situation de repos du dispositif, l'angle formé entre la paroi de séparation et le plan de repos naturel du talon au sol est de l'ordre compris entre 10° et 45°, selon l'épaisseur du talon et l'effet d'amortissement recherché.

Les parois supérieure et inférieure, toujours en situation de repos du dispositif, sont préférentiellement orientées respectivement sensiblement parallèlement au plan d'assise du talon de l'utilisateur sur le talon de la chaussure, et au plan de repos naturel du talon de la chaussure au soi.

En outre et toujours en situation de repos du dispositif, les angles d'ouverture entre la paroi de séparation et respectivement les parois supérieure et inférieure sont préférentiellement identiques et correspondent sensiblement à l'angle d'inclinaison de la paroi de séparation.

On notera toutefois que selon diverses variantes correspondantes à des orientations respectives des parois inférieure et supérieure, les angles d'ouverture susvisés peuvent tre différents l'un de l'autre, en étant respectivement plus ouvert, ou inversement plus fermé, que l'angle d'inclinaison de la paroi séparatrice, selon les effets amortisseurs recherchés en fonction de la position du pied lors de son développement.

Selon une forme préférée de réalisation, la paroi inférieure se prolonge au-delà du talon vers l'avant de la chaussure, pour favoriser l'appui du dispositif sur l'ensemble du plan naturel de repos de la chaussure. On comprendra que ce prolongement est noyé ou non à l'intérieur d'au moins une partie de la semelle prolongeant le talon de la chaussure.

On notera que les parois comportent indifféremment quant à la portée de l'invention et selon les effets d'amortissement recherchés : a) une épaisseur constante ou variable pour chacune des parois, b) des épaisseurs et/ou densités des parois qui sont identiques ou différentes d'une paroi à l'autre, c) des longueurs et surfaces respectives plus ou moins importantes d'une paroi à l'autre.

Selon une forme préférée de réalisation d'une chaussure équipée du dispositif de l'invention, celle-ci est reconnaissable en ce qu'elle loge à l'intérieur d'un évidemment du talon au moins un ensemble monobloc élastiquement déformable composé de trois parois successivement articulées entre elles. Cet ensemble comprend une paroi supérieure et une paroi inférieure de préférence orientées sensiblement parallèlement, respectivement au plan d'assise du talon de l'utilisateur sur le talon de la chaussure et au plan de repos naturel au sol du talon de la chaussure. Ces parois supérieure et inférieure sont reliées l'une à l'autre à distance par une paroi de séparation inclinée par rapport au plan de repos naturel du talon au sol. Ces dispositions sont telles que

l'ensemble formé par les parois présente un profil globalement conformé en « Z », et délimite deux compartiments superposés qui sont progressivement déformables en complémentarité.

Cette déformation intervient, non seulement verticalement, mais aussi d'une part d'arrière en avant et inversement de la chaussure, sous l'effet de la poussée exercée par le talon de l'utilisateur en mouvement, et d'autre part latéralement en cas de pression de pronation ou de supination.

L'ensemble monobloc composé des parois est par exemple fixé à l'intérieur d'un évidement confiné du talon, contre des faces internes duquel évidemment les parois supérieure et inférieure prennent respectivement appui.

Selon un autre exemple de réalisation, l'ensemble monobloc composé des parois est fixé sur une première de semelle en étant logé à l'intérieur d'un évidemment du talon débouchant sur cette dernière. Dans ce cas, les parois supérieure et inférieure prennent respectivement appui contre une face interne de l'évidemment et contre la première de semelle.

Le dispositif de l'invention est notamment applicable aux chaussures de sports ou de marche. Il est aussi applicable aux chaussures de confort ou aux chaussures orthopédiques, pour compenser une différence de hauteur de jambes par exemple, ou déformation anatomique.

On notera à titre d'information que l'invention peut tre aussi appliquée à l'amortissement de poussées et chocs dans un autre cadre que celui des chaussures, tels que dans l'outillage, l'ameublement, l'électronique, la mécanique, l'aéronautique, ou autre domaine pour lequel l'invention est susceptible d'tre appliquée.

La présente invention sera mieux comprise et des détails en relevant apparaîtront, à la description qui va en tre faite de formes préférées de réalisation, en relation avec les figures de la planche annexée, dans laquelle : - la fig. 1 est une vue schématique en coupe longitudinale d'une semelle de chaussure équipée d'un dispositif amortisseur selon un premier exemple de réalisation de l'invention,

- la fig. 2 est une vue en coupe transversale du dispositif amortisseur dont la partie supérieure est plane, - la fig. 3 est une vue en coupe transversale du dispositif amortisseur dont la partie supérieure est en creux, - la fig. 4 est une vue en coupe longitudinale du dispositif amortisseur avec picots de fixation, - les fig. 5 à fig. 6 sont des vues en coupe longitudinale du dispositif amortisseur avec languette de prolongation vers l'avant, - les figures 7,8,8B et 9 représentent en vue partielle la chaussure avec le dispositif selon l'invention lors des différentes étapes de la pose du pied au sol, - les figures 10,11,12 et 13 sont des vues partielles de la chaussure selon l'invention représentée suivant une autre forme de réalisation avec représentation par les flèches F des efforts exercés lors des étapes de la marche comme dans les figures précédentes.

Sur la fig. 1, est illustrée une semelle 2 de chaussure 4, dont la tige est partiellement schématisée en traits interrompus.

Cette semelle 2 loge dans un évidemment 6 du talon 8 de la chaussure 4, un ensemble monobloc élastiquement déformable de trois parois 10,12,14 articulées entre elles. Une paroi supérieure 10 est reliée à distance à une paroi inférieure 12 par une paroi intermédiaire 14 de séparation. On remarquera une conformation caractéristique en « Z » de cet ensemble 10,12,14. Ces parois délimitent un couple de compartiments superposés, l'un supérieur 16 et l'autre inférieur 18, qui sont séparés l'un de l'autre par la cloison de séparation 14.

Ces compartiments 16 et 18 composent conjointement une chambre déformable, qui est en communication avec l'extérieur de la chaussure 4 par l'intermédiaire d'orifices latéraux 20 ménagés dans le talon.

On remarquera sur les exemples de réalisation illustrés sur les fig. 1 à fig. 4, que le dispositif est logé dans un évidemment 6 du talon 8 qui débouche sur la première de semelle 22, contre laquelle prend appui la paroi inférieure 10, par l'intermédiaire d'une couche 24 de matériau souple de confort, mousse notamment, tel que « Poron » (marque déposée), d'une épaisseur de l'ordre comprise entre 2 à 3 millimètres ou plus suivant les besoins.

Sur la fig. 1, le dispositif est au repos, c'est à dire que la semelle 2 n'est soumise à aucune compression. La paroi de séparation 14 est inclinée par rapport au plan P1 de repos naturel du talon, d'un angle fermé A1 ouvert vers l'arrière de la chaussure 4. On remarquera sur l'exemple préféré de réalisation illustré, que les parois supérieure 10 et inférieure 12 sont orientées sensiblement parallèlement entre elles ; la paroi supérieure 10 est notamment orientée sensiblement parallèlement au plan P2 d'assise du talon de l'utilisateur sur le talon 8 de la chaussure, et la paroi inférieure 12 est quant à elle orientée sensiblement parallèlement au plan P1 de repos naturel du talon 8 de la chaussure 4 au sol. En outre, les angles A2 et A3 d'ouverture entre la paroi de séparation 14 et respectivement les parois supérieure 10 et inférieure 12 sont identiques.

En se reportant sur la fig. 3, la semelle 2 est dans une position de repos au sol, l'utilisateur ayant chaussé la chaussure 4. La semelle 2, et plus particulièrement le talon 8, sont donc comprimés sous l'effet du poids et/ou de la poussée de l'utilisateur, et les compartiments 16 et 18, mis sous compression verticalement, sont aplatis en correspondance.

II résulte de l'agencement du dispositif de l'invention que les compartiments 16 et 18 sont en outre respectivement et indépendamment progressivement déformables d'avant en arrière, et inversement. Plus précisément, et en se reportant successivement aux fig. 2 à fig. 4, la compression arrière du compartiment inférieur 18 intervient sous l'effet de l'attaque par le calcanéum (fig. 2), puis la compression médiane par l'astragale (fig. 3) et ensuite la compression du compartiment supérieur 16 lors de l'attaque des métatarses (fig. 4), tandis que le compartiment inférieur se détend.

II apparaît donc que la déformation globale de la chambre 16,18, est segmentée pour tre en adéquation avec l'anatomie et le développement du pied de l'utilisateur en mouvement. On relèvera aussi que l'invention procure, outre un confort d'amortissement des chocs sans traumatisme, un effet d'assistance à la propulsion pour l'utilisateur, en avant ou à la verticale, et une correction de la pronation et de la supination.

On remarquera sur l'exemple de réalisation illustré, que les parois supérieure 10 et inférieure 12 ont des longueurs respectives

différentes, l'une quelconque de ces parois pouvant tre, selon les besoins, d'une longueur et d'une surface différentes de celles de l'autre paroi.

On notera enfin que l'ensemble 10,12,14 est rapporté sur la chaussure par tout moyens adaptés de fixation, tel que par collage ou au moyens de picots de fixation, ou encore au moyen de bandes à boucles et griffes coopérantes, tel que bande « Velcro » (marque déposée) ou effet ventouse.

En outre, on comprendra que cet ensemble 10,12,14 est susceptible d'tre logé dans une autre partie de la chaussure que le talon, seul ou en combinaison avec un autre tel ensemble 10,12,14, selon les résultats recherchés. Dans ce cas, la conformation propre de chacune des parois 10,12,14, et le matériau constitutif de l'ensemble, sont alors adaptés selon la localisation de l'ensemble sur la chaussure.

Le montage intérieur pour adapter l'amortisseur est en conformité adapté aux techniques de son utilisation.