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Title:
STRAW FOR KEEPING A PREDETERMINED DOSE OF LIQUID-BASED SUBSTANCE, AND INJECTION DEVICE AND METHOD IMPLEMENTING SAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/193630
Kind Code:
A1
Abstract:
The straw comprises a tube (11) and a stopper (12) fixed facing the tube (11) and comprising a male connection end piece (29) configured so that a syringe needle (44) having a female connection end piece (45) with a standardized frustoconical internal surface can be coupled to said stopper (12) via engagement of the female connection end piece (45) of the needle on the male connection end piece (29) of the stopper (12). The injection device comprises such a straw (10) and a syringe needle (44). The method for emptying the straw involves the step of driving the dose of liquid-based substance (21) contained in the straw (10) toward the stopper (12).

Inventors:
VAN KAPPEL-DUFOUR ANNE LINDA (FR)
GORGES JEAN-CHARLES (FR)
SCHMITT ERIC (FR)
Application Number:
PCT/FR2016/051321
Publication Date:
December 08, 2016
Filing Date:
June 02, 2016
Export Citation:
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Assignee:
IMV TECH (FR)
International Classes:
A61D19/02
Domestic Patent References:
WO2010070533A12010-06-24
Foreign References:
US6305585B12001-10-23
FR2597328A11987-10-23
FR2998473A12014-05-30
CN2105940U1992-06-03
CN201384592Y2010-01-20
KR20120032712A2012-04-06
FR995878A1951-12-10
GB669265A1952-04-02
FR2824255A12002-11-08
FR2824256A12002-11-08
US20020183653A12002-12-05
US20020188222A12002-12-12
FR2771284A11999-05-28
US6300125B12001-10-09
FR2771285A11999-05-28
US20010014376A12001-08-16
FR2784572A12000-04-21
US6416611B12002-07-09
FR2932064A12009-12-11
EP0873726A11998-10-28
FR2651793A11991-03-15
US5190880A1993-03-02
Attorney, Agent or Firm:
SANTARELLI (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Paillette pour la conservation d'une dose prédéterminée de substance à base liquide, comportant un tube (11, 111) s'étendant entre une première extrémité (16,116) et une seconde extrémité (17,117) et comportant un bouchon (12, 112, 212, 312) étanche aux liquides disposé dans le tube (11,111) au voisinage de sa première extrémité (16, 116) et s'étendant entre une première extrémité (19, 119, 219, 319) tournée vers la première extrémité (16, 116) du tube (11, 111) et une seconde extrémité (18, 118, 218, 318) tournée vers la seconde extrémité (17, 117) du tube (11, 111), caractérisée en ce que ledit bouchon (12, 112, 212, 312) :

est fixe vis-à-vis du tube (11, 111) ;

comporte un embout de raccordement mâle (29, 129) s'étendant entre une première extrémité (60, 160) tournée vers la première extrémité (16, 116) du tube (11, 111) et une seconde extrémité (61, 161) tournée vers la seconde extrémité (17, 117) du tube (11, 111), présentant une surface externe (14, 114) tronconique normalisée augmentant de diamètre de la première extrémité (60, 160) de l'embout (29, 129) vers la seconde extrémité (61, 161) de l'embout (29, 129), configuré pour qu'une aiguille de seringue (44, 144) ayant un embout de raccordement femelle (45, 145) à surface interne (46) tronconique normalisée puisse être raccordée audit bouchon (12, 112, 212, 312) par engagement de l'embout de raccordement femelle (45, 145) de l'aiguille sur l'embout de raccordement mâle (29, 129) du bouchon (12, 112, 212, 312) avec la surface tronconique interne (46) de l'embout femelle (45, 145) au contact de la surface tronconique externe (14, 114) de l'embout mâle (29, 129) ;et

comporte un conduit interne (20, 120) s'étendant entre la première extrémité (60, 160) de l'embout (29, 129) et la seconde extrémité (18, 118, 218, 318) du bouchon (12, 112, 212, 312).

2. Paillette selon la revendication 1 , caractérisée en ce que, dans un état initial avant utilisation, la première extrémité (19, 119, 219, 319) du bouchon (12, 112, 212, 312) est située dans le tube (11, 111) à une distance prédéterminée de la première extrémité (16, 116) du tube (11, 111) permettant de souder le tube (11, 111) entre la première extrémité (19, 119, 219, 319) du bouchon (12, 112, 212, 312) et la première extrémité (16, 116) du tube (11, 111).

3. Paillette selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que, dans un état initial avant utilisation, le bouchon (12, 112, 212, 312) comporte à sa première extrémité (19, 119, 219, 319) un opercule (33, 133) à enlever obturant ledit conduit interne (20) du bouchon (12, 112, 212, 312).

4. Paillette selon la revendication 3, caractérisée en ce qu'une paroi annulaire (64, 164) est disposée entre l'opercule (33, 133) et l'embout mâle (29, 129), le conduit interne (20, 120) du bouchon (12, 112, 212, 312) se prolongeant au-delà de la première extrémité (60, 160) de l'embout mâle (29, 129) dans la paroi annulaire (64, 164) jusqu'à l'opercule (33, 133) qui l'obture, la surface externe de la paroi annulaire (64, 164) étant en retrait vis-à-vis de la surface externe (14, 114) de l'embout mâle (29, 129).

5. Paillette selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le bouchon (12, 112, 212, 312) comporte un corps (9, 109, 209, 309) assujetti au tube (11, 111) et un appendice (63, 163, 263, 363) saillant dudit corps (9, 109, 209, 309) assujetti au tube (11, 111) uniquement par l'intermédiaire du corps (9, 109, 209, 309), lequel appendice (63, 163, 263, 363) comporte ledit embout mâle (29, 129) et s'étend jusqu'à la première extrémité (19, 119, 219, 319) du bouchon (12, 112, 212, 312).

6. Paillette selon la revendication 5, caractérisée en ce que le corps (9, 109, 209, 309) du bouchon (12, 112, 212, 312) et le tube (11, 111) sont assujettis indépendamment d'un contact du bouchon (12, 112, 212, 312) avec ladite substance à base liquide (21).

7. Paillette selon l'une quelconque des revendications 5 ou 6, caractérisée en ce que le corps (9, 109, 209, 309) est rigide au moins en périphérie et comporte une surface externe (28, 128) présentant des saillies anti-retour (22, 122, 322) orientées pour permettre le coulissement forcé du bouchon (12, 112, 312) vis-à-vis du tube (11, 111 ) de la première extrémité (16, 1 16) vers la seconde extrémité (17, 1 17) et pour résister au coulissement du bouchon (12, 1 12, 312) vis-à-vis du tube (1 1 , 1 1 1 ) vers la première extrémité (16, 1 16) du tube (1 1 , 1 1 1 ).

8. Paillette selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisée en ce que le corps (9, 109, 209, 309) est rigide au moins en périphérie et comporte une surface externe (28, 128) présentant au moins une nervure annulaire (22, 122, 322) présentant une surface droite (24, 124) tournée vers la première extrémité (16, 1 16) du tube (1 1 , 1 1 1 ) et une surface inclinée (25, 125) tournée vers la seconde extrémité (17, 1 17) du tube (1 1 , 1 1 1 ), la surface inclinée (25, 125) étant inclinée vers l'intérieur et vers la seconde extrémité (17, 1 17) du tube (1 1 , 1 1 1 ).

9. Paillette selon l'une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisée en ce que le corps (9, 109) est rigide au moins en périphérie et comporte une surface externe (28, 128) présentant au moins deux nervures annulaires (22, 122) à l'écart l'une de l'autre.

10. Paillette selon l'une quelconque des revendications 5 à 9, caractérisée en ce que le corps (9, 109, 209, 309) comporte sur sa surface externe (28, 128) une gorge annulaire (30, 130, 230, 330) à proximité de l'appendice (63, 163, 263, 363).

1 1 . Paillette selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que ledit embout de raccordement mâle (29, 129) est un embout Luer mâle.

12. Paillette selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 , caractérisée en ce que ledit bouchon (12, 1 12, 212, 312) est entièrement en matière imperméable aux gaz et aux liquides indépendamment d'un contact du bouchon (12, 1 12, 212, 312) avec ladite substance (21 ) à base liquide.

13. Paillette selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisée en ce que ledit bouchon (12, 1 12, 212, 312) est entièrement en matière plastique rigide moulée d'une seule pièce.

14. Dispositif d'injection d'une substance à base liquide comportant une paillette (10, 1 10) selon l'une des revendications précédentes et une aiguille de seringue (44, 144) ayant un embout de raccordement femelle (45, 145) à surface interne (46) tronconique engagée sur l'embout de raccordement mâle (29, 129) du bouchon (12, 112, 212, 312) de ladite paillette (10, 110).

15. Procédé pour vider une paillette selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, comportant une dose de substance à base liquide (21) disposée entre la seconde extrémité (18, 118, 218, 318) du bouchon (12, 112, 212, 312) et la seconde extrémité (17, 117) du tube (11, 111), comportant l'étape de pousser la dose de substance à base liquide (21) vers la première extrémité (16, 116) du tube (11, 111) après avoir raccordé l'embout femelle (45, 145) d'une aiguille de seringue (44, 144) sur l'embout mâle (29, 129) du bouchon (12, 112, 212, 312).

16. Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce que l'étape de pousser la dose de substance à base liquide (21) est mise en œuvre avec la seconde extrémité (17, 117) du tube (11, 111) qui reste fermée pendant que l'on écrase le tube (11, 111) progressivement de la seconde extrémité (17, 117) du tube (11, 111) vers le bouchon (12, 112, 212, 312).

17. Procédé selon la revendication 15, caractérisé en ce que l'étape de pousser la dose de substance à base liquide (21) est mise en œuvre avec la seconde extrémité (17, 117) du tube (11, 111 ) qui est ouverte, grâce à un piston (52) introduit par cette extrémité (17, 117) qui est déplacé vers le bouchon (12, 112,212,312).

Description:
Paillette pour la conservation d'une dose prédéterminée de substance à base liquide, ainsi que dispositif d'injection et procédé la mettant en œuvre

L'invention a trait d'une manière générale à la conservation d'une dose prédéterminée de substance à base liquide, et plus particulièrement aux paillettes pour effectuer une telle conservation.

On sait qu'une telle paillette comporte un tube et un bouchon disposé dans le tube. Le bouchon est habituellement du type tripartite décrit à l'origine dans le brevet français 995.878, correspondant au brevet britannique 669,265, c'est-à-dire formé par deux tampons en substance fibreuse enserrant une poudre se transformant au contact d'un liquide en une pâte ou gel imperméable adhérant à la paroi du tube pour que le bouchon soit étanche aux liquides.

Des bouchons semblables mais perfectionnés sont décrits par les demandes de brevet français 2 824 255 et 2 824 256, correspondant aux demandes de brevet américains 2002/0183653 et 2002/0188222.

On connaît également des bouchons d'un autre type, par exemple un bouchon comportant ou associé à un insert décrit par la demande de brevet français 2 771 284 correspondant au brevet américain 6,300,125, par la demande de brevet français 2 771 285 correspondant à la demande de brevet américain 2001 /0014376, par la demande de brevet français 2 784 572 correspondant au brevet américain 6,416,61 1 et par la demande de brevet français 2 932 064 ; ou encore un bouchon fait d'un cylindre monobloc de matière microporeuse hydrophobe décrit par la demande de brevet européen 0 873 726 ; ou enfin un bouchon fait d'un cylindre monobloc de matière microporeuse auto-scellante frittée décrit par la demande PCT WO 2010/070533.

A l'état initial, le bouchon est disposé au voisinage de l'une des extrémités du tube et il est prévu qu'à l'état rempli, la dose de substance liquide qui doit être conservée dans la paillette soit disposée entre le bouchon et l'autre extrémité du tube (extrémité la plus éloignée du bouchon). Pour remplir la paillette, l'extrémité la plus proche du bouchon est mise en communication avec une source de vide tandis que l'extrémité la plus éloignée du bouchon est mise en communication avec un récipient contenant la substance à introduire dans la paillette.

L'air initialement contenu entre le bouchon et l'extrémité du tube la plus éloignée du bouchon est aspiré au travers du bouchon tandis que la substance progresse dans le tube jusqu'à ce qu'elle rencontre le bouchon.

Le cas échéant, après remplissage, la paillette est soudée au voisinage de l'une ou de ses deux extrémités et est stockée au froid. La paillette et notamment la matière du tube sont prévus pour que ce stockage au froid puisse s'effectuer en plongeant la paillette dans un agent cryogénique liquide tel que de l'azote liquide.

Pour vider la paillette, le cas échéant après découpage des portions d'extrémité soudées et décongélation, on fait pénétrer dans le tube par l'extrémité la plus proche du bouchon une tige qui vient porter contre le bouchon. Avec cette tige, on fait coulisser le bouchon à la façon d'un piston vers l'extrémité la plus éloignée du bouchon, ce qui provoque l'expulsion de la dose de substance qui avait été introduite dans la paillette.

Lorsque la paillette est utilisée pour conserver de la semence animale diluée, en particulier de la semence bovine, le vidage de la paillette est mis en œuvre pour opérer une insémination artificielle.

L'invention vise à fournir une telle paillette qui offre aux opérateurs de nouvelles capacités tout en restant simple, commode et économique à fabriquer et à utiliser.

L'invention propose à cet effet une paillette pour la conservation d'une dose prédéterminée de substance à base liquide, comportant un tube s'étendant entre une première extrémité et une seconde extrémité et comportant un bouchon étanche aux liquides disposé dans le tube au voisinage de sa première extrémité et s'étendant entre une première extrémité tournée vers la première extrémité du tube et une seconde extrémité tournée vers la seconde extrémité du tube, caractérisée en ce que ledit bouchon :

est fixe vis-à-vis du tube ; comporte un embout de raccordement mâle s'étendant entre une première extrémité tournée vers la première extrémité du tube et une seconde extrémité tournée vers la seconde extrémité du tube, présentant une surface externe tronconique normalisée augmentant de diamètre de la première extrémité de l'embout vers la seconde extrémité de l'embout, configuré pour qu'une aiguille de seringue ayant un embout de raccordement femelle à surface interne tronconique normalisée puisse être raccordée audit bouchon par engagement de l'embout de raccordement femelle de l'aiguille sur l'embout de raccordement mâle du bouchon avec la surface tronconique interne de l'embout femelle au contact de la surface tronconique externe de l'embout mâle; et

comporte un conduit interne s'étendant entre la première extrémité de l'embout et la seconde extrémité du bouchon.

Le conduit interne de l'aiguille de seringue peut ainsi être mis en communication, par l'intermédiaire du conduit interne du bouchon, avec l'espace interne au tube situé entre la seconde extrémité du bouchon et la seconde extrémité du tube.

Cet espace interne au tube est prévu, comme dans les paillettes conventionnelles, pour recevoir la dose prédéterminée de substance à base liquide.

Si l'on raccorde une aiguille de seringue (par exemple une aiguille d'injection) sur l'embout du bouchon et que l'on entraîne la dose de substance contenue dans la paillette vers le bouchon, par exemple ainsi qu'expliqué ci- après, la substance passera au travers du conduit interne du bouchon puis du conduit interne de l'aiguille et pourra être expulsée à l'extrémité distale de l'aiguille, c'est-à-dire l'extrémité pointue située du côté opposé à l'embout femelle de l'aiguille.

On observera que contrairement aux paillettes conventionnelles, le bouchon n'est pas déplacé pour pousser la dose de substance vers la seconde extrémité du tube mais que le bouchon est fixe et que c'est la dose de substance qui est poussée vers le bouchon et donc vers la première extrémité du tube. La paillette selon l'invention peut ainsi jouer non seulement le rôle d'un élément de conditionnement de la dose de substance permettant sa conservation, y compris aux températures cryogéniques (rôle classique pour une paillette), mais aussi le rôle d'un corps de seringue auquel peut être directement raccordée une aiguille de seringue et dont le contenu peut être éjecté au travers de l'extrémité distale de cette aiguille.

Ainsi, pour les substances à base liquide qui, après une période de conservation, y compris aux températures cryogéniques, doivent être injectées avec une aiguille par exemple dans une poche contenant un liquide de dilution, la paillette selon l'invention permet d'éviter que la dose de substance doive être transférée de l'unité de conditionnement qu'elle constitue à un corps de seringue.

Cela offre l'avantage de simplifier la tâche de l'opérateur et d'économiser la fourniture du corps de seringue.

En outre, on diminue les manipulations sur la substance à base liquide, ce qui est dans certains cas favorable à la conservation de ses propriétés, en particulier si la substance contient des constituants sensibles aux contraintes mécaniques se produisant lors du passage dans un conduit étroit comme le conduit interne d'une aiguille d'injection. Une telle substance est par exemple un vaccin comportant des cellules sensibles aux contraintes mécaniques.

La paillette selon l'invention permet de bénéficier des qualités de conditionnement des substances à base liquide offertes par les paillettes, de la compatibilité avec les dispositifs existants de conservation au froid des paillettes y compris aux températures cryogéniques, par exemple les gobelets conventionnels de maintien des paillettes dans l'azote liquide, tout en offrant les capacités d'un corps de seringue ; et ceci simplement en mettant en œuvre dans un tube mince de paillette un bouchon configuré en conséquence.

Selon des caractéristiques avantageuses, dans un état initial avant utilisation, la première extrémité du bouchon est située dans le tube à une distance prédéterminée de la première extrémité du tube permettant de souder le tube entre la première extrémité du bouchon et la première extrémité du tube. Quand la paillette est fermée par soudure à ses extrémités et plongée dans l'agent cryogénique tel que l'azote liquide, l'embout et plus généralement le bouchon est isolé de l'agent cryogénique liquide par le tube de la paillette et donc protégé de toute contamination croisée susceptible d'être véhiculée par l'agent cryogénique liquide.

On observera que si l'embout était disposé hors du tube en saillie au- delà de la première extrémité du tube, la paillette selon l'invention aurait une plus grande contenance mais ne pourrait pas offrir une telle capacité d'isolation de l'embout.

Selon des caractéristiques avantageuses, dans un état initial avant utilisation, le bouchon comporte à sa première extrémité un opercule à enlever obturant ledit conduit interne du bouchon.

Cet opercule est bien entendu à enlever avant de vider la paillette. La présence de l'opercule jusqu'à l'opération de vidage de la paillette assure qu'il n'y a pas de substance qui passe dans bouchon avant le vidage.

En particulier, il n'y a pas de substance perdue dans la partie de la paillette située entre le bouchon et la première extrémité du tube.

Selon des caractéristiques avantageuses, une paroi annulaire est disposée entre l'opercule et l'embout mâle, le conduit interne du bouchon se prolongeant au-delà de la première extrémité de l'embout mâle dans la paroi annulaire jusqu'à l'opercule qui l'obture, la surface externe de la paroi annulaire étant en retrait vis-à-vis de la surface externe de l'embout mâle.

L'opercule est enlevé en coupant voire en déchirant la paroi annulaire.

Le morceau de paroi annulaire subsistant ne gêne pas l'engagement de l'embout femelle puisque la surface externe de la paroi annulaire est en retrait par rapport à la surface externe de l'embout mâle.

Selon des caractéristiques avantageuses, le bouchon comporte un corps assujetti au tube et un appendice saillant dudit corps assujetti au tube uniquement par l'intermédiaire du corps, lequel appendice comporte ledit embout mâle et s'étend jusqu'à la première extrémité du bouchon. Ainsi, le bouchon peut être assujetti efficacement au tube par le corps alors que le tube laisse libre la surface externe de l'embout. En outre, si besoin, le tube peut être enlevé autour de l'appendice après avoir été découpé.

Selon des caractéristiques avantageuses, le corps du bouchon et le tube sont assujettis indépendamment d'un contact du bouchon avec ladite substance à base liquide.

En d'autres termes, le degré d'assujettissement entre le tube et le bouchon est le même sans contact préalable et après contact du bouchon avec la substance à base liquide. Ainsi, contrairement aux bouchons conventionnels de paillette, il n'y a pas d'adhésion d'un agent de scellement au tube une fois que le bouchon a été humecté.

Il est effet possible de remplir la paillette autrement que par aspiration de l'air au travers du bouchon par la première extrémité du tube, par exemple grâce à une aiguille qui est introduite dans le tube par sa seconde extrémité jusqu'à ce que le bout de l'aiguille soit proche du bouchon puis la substance est injectée dans le tube en même temps que l'aiguille recule.

L'assujettissement du bouchon au tube étant indépendant du contact avec la substance liquide, aucune précaution n'est à prendre avec la paillette selon l'invention pour s'assurer que la substance liquide est venue au contact du bouchon. Il est par ailleurs possible de laisser volontairement la substance liquide à distance du bouchon, par exemple pour avoir une bulle d'air utile lors de la congélation.

Selon des caractéristiques avantageuses :

- le corps est rigide au moins en périphérie et comporte une surface externe présentant des saillies anti-retour orientées pour permettre le coulissement forcé du bouchon vis-à-vis du tube de la première extrémité vers la seconde extrémité et pour résister au coulissement du bouchon vis-à-vis du tube vers la première extrémité du tube ;

- le corps est rigide au moins en périphérie et comporte une surface externe présentant au moins une nervure annulaire présentant une surface droite tournée vers la première extrémité du tube et une surface inclinée tournée vers la seconde extrémité du tube, la surface inclinée étant inclinée vers l'intérieur et vers la seconde extrémité du tube ;

- le corps est rigide au moins en périphérie et comporte une surface externe présentant au moins deux nervures annulaires à l'écart l'une de l'autre ;

- le corps comporte sur sa surface externe une gorge annulaire à proximité de l'appendice ;

- ledit embout de raccordement mâle est un embout Luer mâle ;

- ledit bouchon est entièrement en matière imperméable aux gaz et aux liquides indépendamment d'un contact du bouchon avec ladite substance à base liquide ; et/ou

- ledit bouchon est entièrement en matière plastique rigide moulée d'une seule pièce.

L'invention vise également, sous un deuxième aspect, un dispositif d'injection d'une substance à base liquide comportant une paillette telle qu'exposée ci-dessus et une aiguille de seringue ayant un embout de raccordement femelle à surface interne tronconique engagée sur l'embout de raccordement mâle du bouchon de ladite paillette.

L'invention vise également, sous un troisième aspect, un procédé de vidage d'une paillette telle qu'exposée ci-dessus, comportant une dose de substance à base liquide disposée entre la seconde extrémité du bouchon et la seconde extrémité du tube, comportant l'étape de pousser la dose de substance à base liquide vers la première extrémité du tube après avoir raccordé l'embout femelle d'une aiguille de seringue sur l'embout mâle du bouchon.

Selon des caractéristiques avantageuses :

- l'étape de pousser la dose de substance à base liquide est mise en œuvre avec la seconde extrémité du tube qui reste fermée pendant que l'on écrase le tube progressivement de la seconde extrémité du tube vers le bouchon ; ou

- l'étape de pousser la dose de substance à base liquide est mise en œuvre avec la seconde extrémité du tube qui est ouverte, grâce à un piston introduit par cette extrémité qui est déplacé vers le bouchon. L'exposé de l'invention sera maintenant poursuivi par la description d'exemples de réalisation, donnée ci-après à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

- la figure 1 est une vue schématique d'une paillette selon l'invention, à l'état initial avant utilisation où elle est vide et ouverte à ses deux extrémités ;

- les figures 2 et 3 sont respectivement une vue latérale et une vue en coupe du bouchon de cette paillette, montré isolément ;

- la figure 4 est une vue en coupe de l'extrémité de la paillette que l'on voit à gauche sur la figure 1 si ce n'est qu'une aiguille de seringue a été raccordée au bouchon de cette paillette après que l'opercule de son bouchon a été découpé puis enlevé et que son tube a été découpé au même endroit puis la portion d'extrémité découpée du tube enlevée ;

- la figure 5 est une vue semblable à la figure 1 mais avec la paillette à l'état rempli ;

- la figure 6 est une vue semblable à la figure 5 mais avec le tube de la paillette soudé à ses deux extrémités ;

- la figure 7 est une vue semblable à la figure 6 mais après que l'opercule du bouchon de la paillette a été découpé puis enlevé et que son tube a été découpé au même endroit puis la portion d'extrémité découpée du tube enlevée ;

- la figure 8 est une vue semblable à la figure 7 si ce n'est qu'une aiguille de seringue a été raccordée au bouchon de la paillette ;

- la figure 9 est une vue semblable à la figure 8 mais en élévation plutôt qu'en plan et montrant en outre les rouleaux d'un dispositif de vidage de la paillette par écrasement progressif du tube le long de celui-ci à partir de l'extrémité du tube la plus éloignée du bouchon ;

- la figure 10 est une vue semblable à la figure 7 mais avec l'autre côté du tube qui a aussi été découpé et la portion d'extrémité ainsi découpée qui a été enlevée tandis qu'une aiguille de seringue a été raccordée au bouchon de la paillette ; - la figure 1 1 est une vue semblable à la figure 10 mais montrant en outre le piston d'un dispositif de vidage de la paillette par coulissement du piston dans le tube à partir de l'extrémité la plus éloignée du bouchon ;

- la figure 12 montre une paire de ciseaux à lames courbées permettant de couper le tube de la paillette au niveau du corps du bouchon ;

- la figure 13 est une vue semblable à la figure 7 mais avec le tube découpé au niveau du corps du bouchon ;

- les figures 14 à 16 sont des vues semblables aux figures 1 à 3 mais pour une variante de la paillette de plus petite contenance ;

- la figure 17 est une vue semblable à la figure 8 mais pour cette variante de la paillette tandis que le tube est découpé au niveau du corps du bouchon ; et

- les figures 18 et 19 sont des vues semblables à la figure 15 mais pour des variantes du bouchon où le corps est conformé différemment.

La paillette 10 illustrée sur la figure 1 à l'état initial (avant utilisation) comporte un tube 1 1 et un bouchon 12.

Le tube 1 1 est en matière plastique extrudée avec un diamètre interne qui est donc calibré. Ici, ce diamètre interne est de l'ordre de 8,20 mm et la longueur du tube 1 1 est de l'ordre de 130 mm.

Le tube 1 1 s'étend entre une extrémité 16 (que l'on voit à gauche sur la figure 1 ) et une extrémité 17 (que l'on voit à droite sur la figure 1 ).

La matière du tube 1 1 est ici du Surlyn ® , qui a de bonnes propriétés de soudabilité et une excellente compatibilité avec les températures cryogéniques. Pour plus de détails, on pourra se référer à la demande de brevet français 2 651 793 à laquelle correspond le brevet américain 5,190,880.

En variante, la matière du tube est dans une autre matière plastique thermosoudable et résistante aux températures cryogéniques, par exemple du PVC, du TPE ou du PP.

Le bouchon 12 est en une matière qui a les mêmes propriétés d'imperméabilité aux gaz et aux liquides sans et avec contact préalable du bouchon avec un liquide, notamment aqueux. En particulier, contrairement aux bouchons conventionnels de paillette, le bouchon 12 ne comporte pas d'agent de scellement en poudre à l'état sec se transformant en pâte ou gel une fois humecté.

La matière du bouchon 12 est ici du polyéthylène, plus précisément du PEHD. En variante, le bouchon 12 est dans une autre matière thermoplastique relativement rigide, par exemple du polypropylène (PP).

Le bouchon 12 est disposé dans le tube 1 1 au voisinage de son extrémité 16. Le bouchon 12 s'étend entre une extrémité 19 tournée vers la l'extrémité 16 du tube 1 1 et une extrémité 18 tournée vers l'extrémité 17 du tube 1 1 .

A l'état initial (avant utilisation) de la paillette 10, illustré sur la figure 1 , l'extrémité 19 du bouchon 12 est située dans le tube 1 1 à une certaine distance de l'extrémité 16 du tube 1 1 .

Cette distance a été prédéterminée afin qu'elle soit suffisamment grande pour qu'il soit possible de souder le tube 1 1 au voisinage de l'extrémité 16, comme montré sur la figure 6.

D'une façon générale le bouchon 12 a une configuration axisymétrique et il est disposé coaxialement au tube 1 1 .

Le bouchon 12 comporte un corps 9 et un appendice 63 saillant du corps 9 et s'étendant jusqu'à l'extrémité 19.

L'appendice 63 comporte un embout mâle 29, un opercule 33 situé à l'extrémité 19 et une paroi annulaire 64 raccordant l'opercule 33 et l'embout mâle 29.

Le corps 9 est directement assujetti au tube 1 1 . L'appendice 63 saillant du corps 9 est assujetti au tube 1 1 uniquement par l'intermédiaire du corps 9.

Ainsi, le tube 1 1 laisse libre la surface externe de l'appendice 63, en particulier la surface externe 14 de l'embout mâle 29.

Ainsi qu'expliqué plus en détails ultérieurement, la surface externe 14 est tronconique normalisée pour coopérer avec la surface interne 46 tronconique normalisée de l'embout femelle 45 d'une aiguille de seringue 44 (figure 4). En outre, si besoin, la portion du tube 1 1 entourant l'appendice 63 peut être découpée et enlevée, comme montré sur la figure 13.

A l'état rempli de la paillette 10 (figure 5), la dose de substance 21 à base liquide qui doit être conservée dans la paillette 10 est disposée entre le bouchon 12 et l'extrémité 17 du tube 1 1 la plus éloignée du bouchon 12.

La paillette 10 a ici une capacité utile d'environ 4 ml.

La mise en œuvre de l'opération de remplissage sera expliquée ultérieurement.

Le cas échéant, après remplissage, le tube 1 1 de la paillette est soudé au voisinage de l'une ou de ses deux extrémités 16 et 17 (figure 6) et est stockée au froid.

La mise en œuvre du vidage de la paillette 10, le cas échéant après décongélation et découpage d'une ou des deux portions d'extrémité soudées, sera expliquée ultérieurement.

Bien entendu, si le tube 1 1 a été soudé à une extrémité et que la portion soudée a ensuite été découpée et enlevée, le tube 1 1 a alors une nouvelle extrémité en retrait par rapport à l'extrémité initiale. De même, si le tube 1 1 a été découpé pour enlever une portion d'extrémité initialement située autour de l'appendice 63, le tube 1 1 a alors une nouvelle extrémité en retrait par rapport à l'extrémité initiale. Pour simplifier, dans la suite on emploiera également les références numériques 16 et 17 pour les nouvelles extrémités du tube 1 1 chacune ainsi en retrait par rapport à l'extrémité initiale respective.

Lors de la fabrication de la paillette 10, le bouchon 12 est mis en place dans le tube 1 1 par simple insertion au travers de la première extrémité 16 du tube 1 1 et coulissement forcé vers la seconde extrémité 17 du tube 1 1 jusqu'à atteindre l'emplacement prévu pour le bouchon 12 dans le tube 1 1 .

Le fait que le bouchon 12 ne peut coulisser dans le tube 1 1 que si un effort important est exercé (caractère forcé de ce coulissement) permet de fournir une tenue en place du bouchon 12 dans le tube 1 1 suffisante pour reprendre les efforts exercés lors du raccordement d'une aiguille de seringue 44 (figure 4) par engagement de l'embout de raccordement femelle 45 de l'aiguille 44 sur l'embout de raccordement mâle 29 du bouchon 12 avec la surface tronconique interne 46 de l'embout femelle 45 au contact de la surface tronconique externe 14 de l'embout mâle 29.

Ainsi qu'expliqué ci-après, le bouchon 12 est configuré pour résister au coulissement vers la première extrémité 16 du tube 1 1 . Cela permet au bouchon 12 de reprendre les importants efforts exercés sur l'extrémité 18 du bouchon 12 par la substance 21 lors du vidage (figures 9 et 1 1 ) et, le cas échéant, pendant la congélation où il se produit une augmentation de volume de la substance 21 qui sollicite bouchon 12 vers l'extrémité 16 du tube 1 1 .

L'embout mâle 29 s'étend entre une extrémité 60 tournée vers l'extrémité 16 du tube 1 1 et une extrémité 61 tournée vers l'extrémité 17 du tube 1 1 .

La surface externe 14 tronconique de l'embout mâle 29 augmente de diamètre de l'extrémité 60 de l'embout 29 vers l'extrémité 61 de l'embout 29.

Ici, la conicité de la surface externe 14 de l'embout mâle 29 est aux dimensions Luer, définies par la norme ISO 594-1 :1986 ou par les normes DIN et EN 1707:1996 et 20594-1 :1993.

Un conduit interne 20 est ménagé dans le bouchon 12.

Le conduit interne 20 s'étend entre l'extrémité 60 de l'embout mâle 29 et l'extrémité 18 du bouchon 12.

Le conduit interne 20 traverse ainsi l'embout mâle 29 et le corps 9 en débouchant dans l'espace interne au tube 1 1 prévu pour être rempli par la substance 21 .

Le conduit interne 20 se prolonge au-delà de l'extrémité 60 de l'embout mâle 29 dans la paroi annulaire 64 jusqu'à l'opercule 33 qui l'obture.

L'opercule 33 est ici formé par une paroi droite orientée transversalement au conduit interne 20.

L'opercule 33 est à enlever avant de raccorder l'aiguille 44 et de vider la paillette.

Le conduit interne 20 diminue de diamètre depuis l'extrémité 18 du bouchon 12 jusqu'à l'extrémité 60 de l'embout mâle 29, en présentant trois portions tronconiques successives étagées. La surface externe de la paroi annulaire 64 est en retrait vis-à-vis de la surface externe 14 de l'embout mâle 29.

L'opercule 33 est enlevé en coupant voire en déchirant la paroi annulaire 64.

Le morceau de paroi annulaire 64 subsistant ne gêne pas l'engagement de l'embout femelle 45 puisque la surface externe de la paroi annulaire 64 est en retrait par rapport à la surface externe 14 de l'embout mâle 29 (voir la figure 4).

On notera que l'épaisseur de la paroi annulaire 64 est plus petite que celle de l'embout mâle 29, ce qui facilite le découpage de la paroi annulaire 64 pour enlever l'opercule 33.

On va maintenant décrire en détail le corps 9 à l'appui des figures 2 et 3.

Le corps 9 s'étend entre une extrémité dont saille l'appendice 63 (extrémité tournée vers l'extrémité 16 du tube 1 1 ) et l'extrémité 18 du bouchon 12.

Le corps 9 comporte une pluralité de nervures annulaires 22, ici deux nervures identiques, ménagées sur sa surface externe 28.

Les nervures 22 sont disposées à distance l'une de l'autre, avec entre elles un écart prédéterminé. Cet écart permet de stabiliser le bouchon 12 dans le tube 1 1 .

Chaque nervure annulaire 22 présente une surface droite 24 tournée vers l'extrémité 16 du tube 1 1 et une surface inclinée 25 tournée vers l'extrémité 17 du tube 1 1 .

La surface 25 est inclinée vers l'intérieur et vers l'extrémité 17 du tube 1 1 .

Pour chaque nervure 22, la surface droite 24 et la surface inclinée 25 se rejoignent au niveau d'une arête 65.

Ces nervures annulaires 22, ainsi conformées, procurent un effet anti-retour autorisant le coulissement forcé du bouchon 12 vis-à-vis du tube 1 1 de l'extrémité 16 vers l'extrémité 17 et résistant au coulissement du bouchon 12 vis-à-vis du tube 1 1 vers l'extrémité 16 du tube 1 1 . La matière dans laquelle est faite le bouchon 12 est relativement rigide et en conséquence la périphérie du corps 9 est relativement rigide, et en tout cas davantage que la paroi du tube 1 1 qui est relativement mince.

On observera que le diamètre général de la surface externe 28 du corps 9 (diamètre de la surface 28 à l'exception des nervures annulaires 22 et de la gorge annulaire 30 dont l'intérêt sera expliqué ci-après) correspond au diamètre interne du tube 1 1 .

Les surfaces inclinées 25 forment des rampes permettant de déformer la paroi du tube 1 1 pour permettre le coulissement forcé du bouchon 12 vers l'extrémité 17 du tube 1 1 .

Les surfaces droites 24 forment des butées pour permettre au bouchon 12 de résister au coulissement vis-à-vis du tube 1 1 .

Le corps 9 présente encore, à l'extrémité 18 du bouchon 12, un bord chanfreiné formant une surface de guidage 23 inclinée vers l'intérieur et vers l'extrémité 18 du bouchon 12.

La gorge annulaire 30 est ménagée sur la surface externe 28 à proximité de l'appendice 63.

Plus précisément, la gorge annulaire 30 est ménagée entre l'appendice 63 et la nervure annulaire 22 la plus proche.

La gorge annulaire 30 présente une surface de fond incurvée concave.

La gorge annulaire 30 est utile pour guider le découpage du tube 1 1 , par exemple avec la paire de ciseaux 53 à lames courbées illustrée sur la figure 12.

On va maintenant décrire plus en détail l'aiguille 44 à l'appui de la figure 4.

L'embout femelle 45 s'étend entre une extrémité 55 que l'on voit à gauche sur la figure 4 et une extrémité 56 que l'on voit à droite.

L'embout femelle 45 comporte une collerette 48 à son extrémité 56. L'aiguille 44 comporte en outre une tige creuse 39 saillant de l'embout femelle 45 depuis sa première extrémité 55. Le canal interne 40 de l'aiguille 44 s'étend depuis l'extrémité 56 de l'embout femelle 45 jusqu'à la pointe de la tige creuse 39.

La tige creuse 39 a ici un diamètre connu comme gauge 18 ou gauge 20. L'aiguille 44 est du type hypodermique.

Afin d'engager l'embout femelle 45 sur l'embout mâle 29, la paroi annulaire 64 de l'appendice 63 a été découpée puis l'opercule 33 enlevé. Le tube 1 1 a été découpé au même endroit puis la portion d'extrémité découpée du tube 1 1 enlevée.

Lorsque l'embout femelle 45 est engagé sur l'embout mâle 29, la surface interne tronconique 46 de l'embout femelle 45 est au contact et épouse la surface externe tronconique 14 de l'embout mâle 29.

Le conduit interne 20 de l'embout mâle 29 débouche dans le canal interne 40 de l'aiguille 44.

La paillette 10 à laquelle est raccordée l'aiguille 44 avec son embout de raccordement femelle 45 à surface interne tronconique 46 engagée sur l'embout de raccordement mâle 29 du bouchon 12 forme un dispositif d'injection d'une substance fluide dont le fonctionnement est expliqué plus loin.

On va maintenant décrire l'utilisation de la paillette 1 à l'appui des figures 5 à 13.

La paillette 10 illustrée sur la figure 5 comporte une dose prédéterminée de substance 21 à base liquide, ici une solution de vaccin concentrée.

Le remplissage de la paillette 10 s'effectue à l'aide d'une aiguille (non illustrée), reliée à un réservoir (non illustré) de substance 21 , que l'on insère dans le tube 1 1 par l'extrémité 17 du tube 1 1 jusqu'à ce que son extrémité vienne à proximité du bouchon 12.

Lors de l'injection de la substance 21 , l'aiguille est progressivement rétractée.

On notera qu'ici la substance 21 ne pénètre pas, ou extrêmement peu, à l'intérieur du conduit interne 20 du bouchon 12.

Après le remplissage, le conduit interne 20 contient donc un certain volume d'air. On notera encore que le volume de la dose prédéterminée injecté est tel qu'il reste une portion du tube 1 1 non remplie par la substance 21 du côté de l'extrémité 17.

Le tube 1 1 est ensuite soudé au voisinage de ses deux extrémités 16 et 17.

Au voisinage de chaque extrémité, une soudure 41 est réalisée à l'aide de deux mâchoires chauffantes (non illustrées) entre lesquelles est écrasée par pincement une portion d'extrémité du tube 1 1 . La portion ainsi écrasée prend une position aplatie en formant deux lèvres 42 (figure 9) mises en contact l'une de l'autre. Simultanément à l'écrasement, la chaleur transmise par les mâchoires chauffantes à la matière du tube 1 1 (ici du Surlyn ® ) entraîne la formation de la soudure hermétique 41 entre les deux lèvres 42.

La paillette 10 avec le tube 1 1 soudé au voisinage de ses deux extrémités 16 et 17 est illustrée sur la figure 6.

On notera que, du fait qu'il reste une portion du tube 1 1 non remplie avec la substance 21 , une bulle d'air 43 d'un volume prédéterminé est emprisonnée dans le tube 1 1 entre la soudure 41 au voisinage de l'extrémité 17 et la dose de substance 21 .

Cette bulle d'air 43 est utile lors de la congélation de la paillette pour permettre l'augmentation de volume de la substance 21 .

On va maintenant décrire un premier mode de réalisation du vidage de la paillette 10 à l'appui des figures 7 à 9.

Pour vider la paillette 10, on découpe d'abord le tube 1 1 entre son extrémité 16 et le corps 9 du bouchon 12 puis on enlève la portion d'extrémité du tube 1 1 qui a été découpée.

La paroi annulaire 64 de l'appendice 63 est ensuite découpée et l'opercule 33 enlevé.

Il est possible de découper en même temps le tube 1 1 et la paroi annulaire 64, par exemple d'un coup de ciseaux. La paillette 10 est alors dans l'état illustré sur la figure 7.

On connecte ensuite à la paillette 10 l'aiguille 44 ayant l'embout femelle 45. La tige creuse 39 de l'aiguille 44 est ensuite, par exemple, enfoncée dans le septum d'un récipient contenant un liquide de dilution (par exemple de l'eau pour injection) pour solution de vaccin concentrée (non illustrés).

Pour vider la paillette 10 selon le premier mode de réalisation du vidage, on emploie ici un dispositif de vidage (partiellement illustré) comportant deux rouleaux 47 chacun orienté selon la même direction et disposés l'un à côté de l'autre.

Le dispositif de vidage est configuré pour que les rouleaux 47 écrasent progressivement le tube 1 1 depuis son extrémité 17 vers le bouchon 12. La bulle d'air 43 est ainsi poussée dans le même sens et pousse à son tour la substance 21 qui s'introduit successivement dans le conduit interne 20 du bouchon 12 et dans le canal 40 de l'aiguille 44 jusqu'à être expulsée hors de l'aiguille 44, dans le récipient contenant le liquide de dilution.

Le volume de la bulle d'air 43 est suffisant pour remplir le conduit interne 20 et le canal 40 au moment où les rouleaux 47 sont à proximité du bouchon 12. Ainsi, il n'y a pas ou alors très peu de substance 21 perdue dans le conduit 20 et dans le canal 40.

Le dispositif de vidage comportant les rouleaux 47 est par exemple mis en œuvre en prévoyant en outre un corps et un rail monté fixe sur le corps.

Les rouleaux 47 sont montés coulissants le long du rail, avec les rouleaux 47 orientés chacun transversalement à la direction d'extension du rail.

Le dispositif de vidage est configuré pour éloigner ou rapprocher les rouleaux 47 l'un par rapport à l'autre en fonction de l'endroit auquel les deux rouleaux 47 se trouvent sur le rail.

Le dispositif de vidage comporte encore un plancher effaçable élastiquement disposé sous le rail.

Pour vider la paillette 10, les rouleaux 47 sont initialement positionnés à une première extrémité du rail, l'accès au plancher étant ainsi dégagé pour permettre d'y disposer la paillette 10.

La paillette est ensuite disposée sur le plancher, en étant orientée selon la même direction que le rail et située sensiblement entre les trajets respectifs des deux rouleaux 47, avec la soudure 41 de la paillette tournée vers les rouleaux 47.

L'aiguille 44 située à l'autre extrémité de la paillette est engagée dans un logement conique ménagé dans le corps du dispositif, avec la surface externe de l'embout femelle en butée contre la surface interne du logement conique.

Les rouleaux 47 sont alors déplacés en direction de la paillette 10 et viennent se positionner de part et d'autre de la soudure 41 située au voisinage de l'extrémité 17 de la paillette. Les rouleaux sont alors à l'écart l'un de l'autre, séparés d'une distance légèrement supérieure à l'épaisseur de la soudure 41 située entre eux.

Une fois la soudure 41 franchie, les rouleaux 47 continuent leur course en se rapprochant l'un de l'autre jusqu'à écraser le tube 1 1 de la paillette 10. L'écart entre les rouleaux est alors sensiblement égal à deux fois l'épaisseur de la paroi du tube 1 1 .

Les rouleaux 47 écrasent ensuite progressivement le tube 1 1 comme expliqué ci-dessus.

Pendant sa course, le rouleau 47 le plus proche du plancher (ci- après rouleau inférieur) vient appuyer contre une surface inclinée du plancher, ce qui sollicite le plancher vers sa position effacée.

La paillette 10 n'est alors plus maintenue par le plancher mais reste dans la même position car elle est maintenue par les rouleaux 47.

Lorsque le rouleau inférieur 47 arrive en fin de course, c'est-à-dire à proximité du bouchon 12 de la paillette, il est au-delà de l'extrémité distale du plancher qui retrouve alors sa position initiale sous l'effet de l'organe élastique à encontre duquel il s'était effacé.

L'extrémité distale du plancher vient alors se positionner derrière le rouleau inférieur 47 et joue le rôle d'une butée anti-retour pour les deux rouleaux 47.

Le fait que les deux rouleaux 47 soient empêchés de reculer une fois à proximité du bouchon 12 évite que le tube 1 1 de la paillette 10 revienne vers sa forme initiale et limite ainsi les risques de ré-aspiration de la substance 21 éjectée.

On va maintenant décrire un deuxième mode de réalisation du vidage de la paillette 10 à l'appui des figures 10 et 1 1 .

Le raccordement de l'aiguille 44 à la paillette 10 s'effectue comme expliqué ci-dessus.

Contrairement au mode de réalisation du vidage illustré sur les figures 8 et 9, la soudure 41 située au voisinage de l'extrémité 17 est enlevée par découpage d'une portion d'extrémité au ras de cette soudure 41 .

Le fait que la découpe du tube 1 1 est effectuée au ras de cette soudure 41 permet à la bulle d'air 43 de conserver quasiment le même volume avant et après la découpe.

Plutôt que d'employer un dispositif de vidage comportant deux rouleaux 47, on emploie ici un dispositif (partiellement illustré) comportant un piston 52.

Le piston 52 est déplacé pour pousser la bulle d'air 43 qui pousse alors la substance 21 jusqu'à son expulsion hors de l'aiguille 44, de la même manière que dans le mode de réalisation illustré sur les figures 8 et 9.

Pour dégager l'embout mâle 29 afin d'y connecter l'embout femelle 45 de l'aiguille 44, il est possible de découper le tube 1 1 à l'aide d'une paire de ciseaux 53 à lames courbées 54 (figure 12) convenant pour coopérer avec la gorge annulaire 30 du bouchon 12, la gorge annulaire 30 guidant le mouvement des lames 54.

Une fois l'embout mâle 29 dégagé il est encore nécessaire de découper la paroi annulaire 64 et retirer l'opercule 33 afin de pouvoir connecter l'aiguille 44.

Une fois l'opercule 33 retiré, la paillette 10 est dans l'état illustré sur la figure 13.

Elle peut alors être vidée.

On va maintenant décrire un deuxième mode de réalisation de la paillette selon l'invention à l'appui des figures 14 à 17. D'une manière générale, on a employé pour les éléments similaires au mode de réalisation des figures 1 à 13, les mêmes références mais additionnées du nombre 100.

Le diamètre interne du tube 1 1 1 est ici de l'ordre de 6 mm et la longueur du tube 1 1 1 est de l'ordre de 130 mm.

La paillette 1 10 a ici une capacité utile d'environ 2 ml.

L'embout mâle 129 est identique à l'embout mâle 29.

Le corps 109 du bouchon 1 12 est identique au corps 9 du bouchon 12, si ce n'est qu'il est de dimensions plus petites pour pouvoir coopérer avec le tube 1 1 1 dont les dimensions sont plus petites que celles du tube 1 1 .

Le conduit interne 120 du bouchon 1 12 est ici entièrement tronconique.

L'utilisation de la paillette 1 10 est identique à l'utilisation de la paillette 10, à cela près que, comme le tube 1 1 1 est très proche de l'embout 129, le tube 1 1 1 est découpé au niveau de la gorge 130 pour éviter que le tube 1 1 1 gêne l'engagement de l'embout 145 sur l'embout 129 (figure 17).

On va maintenant décrire à l'appui des figures 18 et 19 des variantes du bouchon 12 ou 1 12.

D'une manière générale, on a employé pour les éléments similaires à ceux du bouchon 12 les mêmes références numériques mais additionnées du nombre 200 pour la variante de la figure 18 et du nombre 300 pour la variante de la figure 19.

Le bouchon 212 illustré sur la figure 18 est d'une façon générale semblable au bouchon 1 12, si ce n'est que le corps 209 comporte une seule nervure annulaire 222 et que cette nervure annulaire unique 222 a un profil différent de celui des nervures 122 ou 22.

Alors que la partie la plus externe des nervures 22 ou 122 est formée par une arrête 65 ou 165, la partie la plus externe de la nervure 222 est formée par une surface à section circulaire de diamètre constant 66. Le diamètre de la surface 66 correspond à celui de la surface interne du tube de la paillette.

De part et d'autres de la surface 66, la nervure 222 présente une surface inclinée, respectivement 67 et 68. La surface 67 est tournée vers la première extrémité 219 du bouchon 212 et est inclinée vers la première extrémité 219 et vers l'intérieur.

La surface inclinée 68 est tournée vers la deuxième extrémité 218 et est inclinée vers la première extrémité 218 et vers l'intérieur.

Le bouchon 312 illustré sur la figure 19 est d'une façon générale semblable au bouchon 1 12, si ce n'est que les deux nervures annulaires 122 sont remplacées par une nervure unique 322 ayant une importante extension axiale.

Dans des variantes non illustrées, le corps du bouchon de la paillette présente des saillies anti-retour différentes des nervures 22, 122 ou 322, mais agencées différemment d'une nervure, par exemple sous la forme d'une pluralité de pattes.

Dans d'autres variantes non illustrées :

- le bouchon 12, 1 12, 212 ou 312 n'est pas entièrement disposé à l'intérieur du tube de la paillette à une distance prédéterminée de sa première extrémité, mais saille extérieurement au-delà de sa première extrémité ;

- le bouchon est rendu fixe par rapport au tube autrement que par coopération mécanique de surfaces, par exemple en prévoyant un assujettissement par collage ou soudage ;

- le tube de la paillette est fait de plusieurs matières plastiques, par exemple par co-extrusion ;

- le bouchon 12 est fait de plusieurs matières, par exemple une matière relativement souple pour l'appendice et une partie centrale du corps tandis que la périphérie du corps est en matière relativement rigide ;

- le bouchon comporte une partie perméable aux gaz et imperméable aux liquides, pour permettre le remplissage conventionnel, par exemple l'opercule est remplacé par une partie tubulaire associée à un élément perméable aux gaz et imperméable aux liquides tel qu'un bouchon tripartite conventionnel ;

- l'appendice est perméable, par exemple il ne comporte pas d'opercule ; - le corps du bouchon comporte plus que deux nervures annulaires, par exemple trois ou quatre nervures ;

- les soudures effectuées pour fermer les portions d'extrémité du tube de la paillette sont disposées à une certaine distance des extrémités, par exemple plusieurs millimètres ; et/ou

- les éléments de contact du dispositif de vidage par écrasement du tube de la paillette sont différents des rouleaux tels que 47, par exemple deux doigts d'appui ou un ensemble formé par un socle fixe et un doigt d'appui mobile.

De nombreuses autres variantes sont possibles en fonction de circonstances, et l'on rappelle à cet égard que l'invention ne se limite pas aux exemples décrits et représentés.