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Title:
SURGICAL PROSTHESIS FOR PLASTIC RECONSTRUCTION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/056542
Kind Code:
A1
Abstract:
Surgical prosthesis (10; 20; 30) designed to be implanted in a body for the purpose of plastic reconstruction, said prosthesis (10; 20; 30) being in contact with tissues of the body, said prosthesis (10; 20; 30) having an outer surface (12; 22; 32) which is hydrophilic in order to at least partially prevent the attachment and/or development of bacteria, especially of the hydrophobic type, on said outer surface (12; 22; 32).

Inventors:
O'LEARY PATRICK (DE)
Application Number:
PCT/EP2008/064604
Publication Date:
May 07, 2009
Filing Date:
October 28, 2008
Export Citation:
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Assignee:
O'LEARY PATRICK (DE)
International Classes:
A61L27/18; A61L27/50; A61L27/54
Domestic Patent References:
WO2000064506A12000-11-02
Foreign References:
EP0057033A21982-08-04
FR2822383A12002-09-27
Other References:
HUANG XIAO-DAN ET AL: "Surface modification of silicone intraocular lens by 2-methacryloyloxyethyl phosphoryl-choline binding to reduce Staphylococcus epidermidis adherence.", CLINICAL & EXPERIMENTAL OPHTHALMOLOGY JUL 2007, vol. 35, no. 5, July 2007 (2007-07-01), pages 462 - 467, XP002482517, ISSN: 1442-6404
Attorney, Agent or Firm:
CAPRI (Paris, FR)
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Claims:

Revendications

1.- Prothèse chirurgicale (10 ; 20 ; 30) destinée à être implantée dans un corps pour la reconstitution plastique, ladite prothèse (10 ; 20 ; 30) étant en contact avec des tissus du corps, caractérisée en ce que ladite prothèse (10 ; 20 ; 30) comporte une surface externe (12 ; 22 ; 32) qui est hydrophile pour au moins partiellement empêcher la fixation et/ou le développement de bactéries, notamment du type hydrophobe, sur ladite surface externe (12 ; 22 ; 32).

2.- Prothèse selon la revendication 1 , dans laquelle ladite prothèse (10 ; 20 ; 30) est réalisée en élastomère, notamment en silicone, ledit élastomère étant modifié et rendu hydrophile avant fabrication de ladite prothèse.

3.- Prothèse selon la revendication 2, dans laquelle ladite surface externe (22) comprend en outre une pluralité de microparticules hydrophiles biocompatibles (21 ) partiellement noyées dans l'élastomère hydrophile.

4.- Prothèse selon la revendication 2 ou 3, dans laquelle ladite surface externe (12) est rendue encore plus hydrophile par une modification de silice contenue dans ladite surface externe.

5.- Prothèse selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, dans laquelle des groupes d'extrémités hydrophiles sont attachés au silicone par une liaison covalente.

6.- Prothèse selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, dans laquelle ladite surface externe (32) comprend un revêtement (31 ) d'un film hydrophile biocompatible.

7.- Prothèse selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, dans laquelle ladite surface externe (32) est revêtue d'une substance organique hydrophile (31 ) de manière covalente ou ionique.

8.- Prothèse selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la surface externe de la prothèse est revêtue par et/ou contient un matériau bactéricide et/ou bactériostatique pour éliminer et/ou empêcher la croissance et/ou la métabolisation d'une contamination bactérienne autour, sur et/ou dans ladite prothèse.

9.- Prothèse selon la revendication 8, dans laquelle ledit matériau bactéricide et/ou bactériostatique comprend de l'argent, des composés d'argent ou des nano-particules d'argent, ou des alliages comportant un tel matériau.

10.- Procédé de fabrication d'une prothèse selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant les étapes de fournir un élastomère, tel que du silicone, de modifier ledit élastomère pour le rendre hydrophile, et d'utiliser ledit élastomère modifié pour fabriquer une prothèse au moins partiellement hydrophile.

11.- Procédé selon la revendication 10, dans lequel une ébauche de prothèse en élastomère hydrophobe est plongé, de préférence plusieurs fois, dans un élastomère modifié hydrophile, puis réticulé, afin de fabriquer une prothèse ayant un support interne hydrophobe et une surface externe hydrophile.

12.- Procédé selon la revendication 10 ou 11 , dans lequel l'étape de modifier l'élastomère est réalisée chimiquement en substituant les groupes méthyles des molécules d'élastomère par des groupes hydrophiles.

Description:

Prothèse chirurgicale pour la reconstitution plastique

La présente invention concerne une prothèse destinée à être implantée dans un corps humain pour la reconstitution plastique, et plus particulièrement une prothèse de corps en tissu mou, et plus spécifiquement une prothèse ou un implant mammaire. Un problème bien connu qui se pose avec les implants mammaires est la contracture capsulaire. La formation d'une capsule autour d'un objet étranger placé dans le corps est une conséquence normale de l'implantation. La contracture capsulaire est la condition qui se produit chez environ 5% des femmes, et dans laquelle la capsule qui entoure l'implant se contracte dans une tentative d'isoler l'implant du reste du corps parce qu'une infection bactérienne s'est développée. Si cette contracture capsulaire n'est pas traitée, elle peut mener à une extrusion ou un endommagement définitif de l'implant. Les élastomères de silicone ont depuis longtemps été utilisés pour la fabrication de dispositifs pouvant être implantés dans le corps humain parce qu'ils sont chimiquement stables avec le corps ainsi que non toxiques.

Toutefois malgré le caractère relativement inerte des élastomères de silicone, ceux-ci peuvent provoquer une réaction de corps étranger chez certains patients. Lorsqu'une substance étrangère pénètre dans un tissu humain, la réaction naturelle et immédiate des tissus entourant la substance étrangère est de la rendre inoffensive pour le reste du corps. Un corps étranger inerte et volumineux est ainsi encapsulé dans une couche de tissu fibreux pour l'isoler des tissus environnants. Il s'agit là d'un mécanisme de défense qui se produit dans un processus similaire à la formation d'un tissu cicatriciel suite à une blessure ou à une incision chirurgicale. Une capsule de tissu fibreux se formera autour et entourera complètement un dispositif implanté, tel qu'une prothèse permanente, et ceci d'une manière intime en se conformant aux formes et aux courbes respectives du dispositif implanté.

De nombreuses hypothèses ont été proposées pour expliquer le mécanisme de la contraction capsulaire. Toutefois le mécanisme le plus probable implique une infection sub-clinique où des bactéries normalement

présentes dans une certaine mesure sur la peau, sont introduites sur la surface de l'implant en silicone pendant la mise en place de l'implant. Ces bactéries croissent lentement et produisent un bio film sur la surface en contact avec les tissus environnants de la prothèse. Les organismes comprenant le bio film peuvent relâcher des exotoxines qui peuvent avoir un effet à large spectre à la fois localement et systémiquement. Un de ces effets est l'irritation de la capsule. Il est supposé que lorsque la capsule est irritée, la réponse immunitaire du corps tente d'isoler l'implant afin de résoudre le problème ce qui peut résulter en une contracture capsulaire. Les bactéries responsables de la contracture capsulaire sont généralement des bactéries à croissance lente et très hydrophobes afin de résister au dessèchement de la peau. Un exemple de telles bactéries de peau souvent isolées en association avec la contracture capsulaire est le Staphylococcus epidermitis. Cette bactérie est une bactérie opportuniste qui n'est normalement pas associée avec une infection. Elle peut toutefois produire un bio film entourant la bactérie qui peut être protecteur par rapport à l'environnement. La bactérie se fixera de préférence à un support solide et pourra alors se multiplier. La couche de bio film est le facteur de virulence qui permet au Staphylococcus epidermitis de survivre là où d'autres bactéries sont détruites par le système immunitaire normal. La bactérie peut ainsi vivre pendant de longues périodes de temps avec une faible vitesse métabolique.

Il est pratiquement impossible de stériliser complètement la peau. On peut réduire le nombre d'organismes mais une éradication complète est impossible. Par conséquent, il y aura toujours des bactéries sur la peau susceptibles de contaminer le champ chirurgical. La bactérie Staphylococcus epidermitis peut donc se fixer à l'implant en silicone, notamment pendant l'implantation, lorsqu'un implant relativement grand est passé à travers une incision relative petite dans la peau. L'implant devient colonisé par la bactérie en raison de la haute hydrophibicité de la surface externe de l'implant, (généralement du silicone pour les prothèses en tissu mou) et la surface de la bactérie sont toutes deux hautement hydrophobes, et s'attirent les solides de manière non spécifique. Ceci permet l'information d'un bio film à

croissance lente sur la surface externe de l'implant. Puisque ces bactéries croissent lentement, elles peuvent adhérer à la surface externe de l'implant, y rester dormantes pendant les périodes d'étendue de temps en équilibre avec l'hôte, parfois pendant plusieurs années, et ensuite, par exemple, en raison de contrainte sur le corps, la bactérie cesse de vivre en équilibre avec le système immunitaire du corps. A ce moment là, dans des conditions de déclenchement déséquilibrées de ce type, la bactérie peut rapidement se reproduire ou au moins exsuder les exotoxines dans son environnement et causer une inflammation sur et autour de la capsule. Parmi les conditions de déclenchement classiques, on peut citer une perte ou une diminution du statut immunitaire en raison de maladies, de traitements médicamenteux, etc., qui permettront à la bactérie de se multiplier.

Les documents EP-O 057 033 et FR-2 822 383 décrivent des méthodes pour modifier les surfaces d'implants mammaires. Ces méthodes sont complexes et donc coûteuses à mettre en œuvre.

La présente invention a pour but de fournir une prothèse destinée à être implantée dans un corps humain pour la reconstitution plastique, qui ne reproduit pas les inconvénients susmentionnés.

Plus particulièrement, la présente invention a pour but de fournir une prothèse, notamment une prothèse mammaire en silicone, pour laquelle les risques de contracture capsulaire sont diminués.

La présente invention a également pour but de fournir une telle prothèse qui soit simple et peu coûteuse à fabriquer et à réaliser, et qui ne nécessite pas de modifications du processus d'implantation par le chirurgien. La présente invention a donc pour objet une prothèse chirurgicale destinée à être implantée dans un corps humain, telle que décrite dans la revendication 1.

Des modes de réalisation avantageux sont décrits dans les revendications dépendantes. Ces caractéristiques et avantages et d'autres de la présente invention apparaîtront plus clairement au cours de la description détaillée suivante de

plusieurs modes de réalisation, faite en référence aux dessins joints, donnés à titre d'exemples non limitatifs, sur lesquels

La figure 1 est une vue en section transversale d'une partie d'une prothèse, où la surface externe de la prothèse est un élastomère silicone qui est chimiquement modifié pour le rendre hydrophile ;

La figure 2 est une vue en section transversale d'une partie d'une prothèse ayant une pluralité de microparticules hydrophiles partiellement noyées dans la surface externe de la prothèse ; et

La figure 3 est une vue en section transversale d'une partie d'une prothèse ayant une couche hydrophile revêtue sur la surface externe de la prothèse.

La présente invention consiste à répondre au problème d'une contracture capsulaire post-implantation en attaquant l'interaction hydrophobe/hydrophobe entre la surface de la prothèse, qui dans l'art antérieur est généralement une surface hydrophobe, et des bactéries potentiellement colonisantes, également hydrophobes. Si on perturbe la capacité de la surface externe à devenir un substrat ou un support pour une croissance bactérienne, alors la bactérie ne pourra pas s'attacher à cette surface ni produire un bio film protecteur, avec les conséquences néfastes induites décrites ci-dessus. Si la bactérie reste dans un tissu hydrophile et/ou un fluide hydrophile, alors elle ne pourra pas se fixer à la surface de la prothèse, et la réponse immunitaire normale de l'hôte « nettoiera » la bactérie d'une manière connue. L'invention prévoit donc de rendre hydrophile la prothèse, réalisée en élastomère, notamment en silicone, pour empêcher toute croissance bactérienne.

Le mode de réalisation préféré de l'invention, qui prévoit de modifier chimiquement les groupes latéraux et/ou terminaux de la chaîne de silicone pour les rendre plus hydrophiles, sera décrit ci-après plus en détails. De préférence, les blocs de construction (ou chaînes) basiques de silicone, qui sont normalement hydrophobes, sont chimiquement modifiés pour rendre la molécule hydrophile. Ceci peut être réalisé en substituant les groupes méthyles le long du squelette en silicone par n'importe quel groupe

hydrophile. Des exemples de ces groupes hydrophiles pourraient être (de manière non limitative) des alcools, des groupes ioniques, des molécules organiques etc., utilisés seuls ou en combinaison les uns avec les autres. La substitution pourrait être réalisée à la fin de la molécule, sur toute la longueur de la molécule, ou une combinaison de ces deux variantes. La concentration de la substitution peut être modifiée pour altérer l'importance du caractère hydrophile. Selon le groupe qui est utilisé pour la substitution et selon la concentration, le caractère hydrophile du silicone pourrait se limiter à la surface où s'étendre à travers toute la couche de silicone. La figure 1 est une vue en section transversale d'une partie d'une prothèse 10 dans laquelle au moins la surface externe 12 de la prothèse est un élastomère de silicone qui est chimiquement modifiée 11 pour rendre la surface externe hydrophile. Dans ce mode de réalisation préféré de l'invention, le silicone est modifié dès le départ pour le rendre hydrophile. Après réticulation, on peut ainsi former un implant qui est hydrophile dès le départ. Or, modifier la surface d'un implant déjà existant qui est hydrophobe, comme décrits dans les documents EP-O 057 033 et FR-2 822 383, nécessite d'utiliser des moyens sophistiqués et coûteux. La présente invention permet d'obtenir les propriétés hydrophiles souhaitées de manière plus simple et moins coûteuse.

La totalité de la prothèse peut être fabriquée dès le départ à partir de silicone hydrophile (ou un autre élastomère approprié). En variante, l'invention peut aussi prévoir de réaliser une ébauche de prothèse en silicone hydrophobe, puis de plonger une ou plusieurs fois cette ébauche dans un silicone modifié hydrophile, pour former une ou plusieurs couches externes hydrophiles. Après cuisson ou réticulation, la prothèse obtenue aura une structure de support interne hydrophobe, et une surface externe hydrophile. Ici aussi, il n'y a pas de traitement de la surface externe d'un implant préalablement réalisé en silicone hydrophobe, mais au contraire, la surface externe de la prothèse est directement réalisée en matériau hydrophile pendant le procédé de fabrication de la prothèse.

Diverses variantes qui peuvent être utilisées en complément seront décrites ci-après. Ces variantes peuvent comprendre des traitements de la surface de l'implant, pour améliorer encore davantage les propriétés hydrophiles de ladite surface. Elles peuvent aussi comprendre l'utilisation d'un matériau bactéricide et/ou bactéhostatique, en particulier de l'argent, notamment sous forme ionique, qui aura un effet antimicrobien non toxique et qui pourra donc être utilisé pour tuer ou éliminer la bactérie si celle-ci devait malgré tout se développer sur la surface de la prothèse. Ce matériau anti-microbien peut être noyé ou contenu dans ou sur la surface de la prothèse et il peut bien entendu être utilisé en conjonction avec des propriétés de surface hydrophile de la prothèse comme mentionné ci-dessus.

Ci-après, diverses variantes de réalisation complémentaires vont être décrites de manière plus détaillée.

1.- Modification chimique de la surface externe d'une prothèse.

Alors que la surface externe d'une prothèse peut comprendre une grande variété d'élastomères biocompatibles, le silicone est l'élastomère le plus largement utilisé pour des prothèses en tissu mou implantables. En conséquence, la modification de la surface externe d'une prothèse en silicone sera décrite à titre d'exemple non limitatif. La surface externe d'un implant en silicone selon l'invention peut être rendue encore plus hydrophile en lui attachant de manière covalente un groupe d'extrémité hydrophile, notamment à la fin du processus de fabrication, en mettant en contact la surface externe avec un réactif, tel que par exemple du bromure de cyanogène. Ces types d'agents activent la molécule pour la lier de manière covalente à d'autres molécules, fixant ainsi des molécules de préférence sur une zone dans laquelle elles n'étaient pas précédemment existantes. De cette manière des molécules hydrophiles peuvent être fixées de manière covalente à la surface de l'implant, le rendant encore plus hydrophile. En variante, un groupe d'extrémité hydrophobe peut être fixé de manière covalente à la surface en silicone, puis séparé ultérieurement, soit chimiquement sois biologiquement, pour rendre la surface hydrophile.

Encore un autre procédé pour rendre hydrophile la surface externe d'un implant en silicone consiste à revêtir la surface externe en silicone de l'implant avec du silicone comprenant des monomères ayant à la fois un groupe d'extrémité hydrophobe et un groupe d'extrémité hydrophile opposé, pour former la couche la plus externe. Ce silicone « bipolaire » pourrait être fixée de manière hydrophobe à la surface externe en silicone de l'implant, en laissant le groupe hydrophile opposé exposé à l'environnement. En variante, la surface de l'implant en silicone peut être revêtue avec une micelle hydrophobe-hydrophile.

2.- Revêtement particulaire hydrophile

La figure 2 est une vue en section transversale d'une partie d'une prothèse 20 ayant une pluralité de particules 21 hydrophiles biocompatibles partiellement noyées dans la surface externe 22. Une telle prothèse peut être réalisée par plusieurs procédés de fabrication. Un procédé préféré comprend les étapes de former une coquille en silicone en plongeant de manière répétée un mandrin en forme de prothèse dans une dispersion de silicone, le revêtement ainsi formé entre les plongées étant cuit. Après que la couche finale de l'élastomère silicone est formée sur la surface externe et que la coquille est d'épaisseur souhaitée, un revêtement de microparticules solides d'un matériau hydrophile biocompatible est appliqué sur la surface avant que la couche la plus externe soit complètement cuite. Le matériau hydrophile biocompatible peut être hydrophile à travers la totalité de la microparticule ou seulement sur la surface de ladite microparticule. Après que les microparticules ont été appliquées à la surface non cuite, le silicone est complètement cuit (par exemple par chauffage), de telle sorte qu'une partie noyée des microparticules est noyée dans la couche externe cuite de silicone et une partie exposée des microparticules s'étend à l'extérieur à partir de la surface de silicone. La prothèse ainsi formée peut être implantée dans le corps d'une personne.

3.- Revêtement d'un implant en silicone avec un matériau hydrophile biocompatible

II est connu que certains biopolymères hydrophiles, tels que le collagène et l'acide hyaluronique, et des polymères hydrophiles synthétiques tel que la polyvinylpyirrolidone, qui ont un poids moléculaire inférieur à

50 000 UMA (Unité de Masse Atomique), sont tolérés par le corps, métabolisés et/ou excrétés. En conséquence, un implant en silicone enveloppé par un film comprenant de tels polymères présentera une surface externe hydrophile. La figure 3 est une vue en section transversale d'une partie d'une prothèse 30 ayant une couche ou un film hydrophile 31 revêtu(e) sur la surface externe 32 de l'implant. Un tel film hydrophile biocompatible 31 peut être fixé soit à une surface lisse, soit à une surface texturée d'un implant en silicone.

4.- Utilisation de composés hydrophiles liés de manière non covalente autour de l'implant

Toute solution, crème, composé, matériau, gel, qui est réabsorbable dans le corps et qui peut interférer avec la capacité d'une interaction hydrophobe-hydrophobe, peut être utilisé au moment de la chirurgie pour modifier, casser ou interrompre l'interaction hydrophobe-hydrophobe. Ceci peut par exemple comprendre (de manière non limitative) des matériaux de lubrification pour l'insertion de l'implant, des matériaux anti-adhésion, de la bétadine, etc. Ces matériaux peuvent être rajoutés directement à la poche pour l'implant, à la surface de l'implant lui-même, ou une combinaison des deux.

5.- Utilisation d'argent ou de composés ou nanoparticules contenant de l'argent pour interférer avec la croissance de bactéries dans ou sur un implant L'argent est bien connu pour être un métal avec des capacités thérapeutiques et en faible toxicité pour l'homme. Il peut être bactéricide et/ou bactéhostatique. De l'argent ou des composés contenant de l'argent ou

des nanoparticules d'argent, notamment sous forme ionique, pourrait être incorporé dans le silicone ou noyé dans la surface de la prothèse. L'argent, sous quelque forme que ce soit peut être utilisé en conjonction avec une surface externe hydrophile mentionnée précédemment, ou seul.

Bien que la présente invention ait été décrite en référence à plusieurs variantes, il est entendu qu'un homme du métier peut y apporter toute modification utile sans sortir du cadre de la présente invention tel que défini par les revendications annexées.