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Patent Searching and Data


Title:
SURGICAL RING WITH GRIPPING TAB
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/136124
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a surgical ring (1) including at least one flexible band (2) designed to be closed on itself by a closing system for closing to form a closed buckle around a central axis (X-X'), said closing system including a female means and a male means, and a first gripping tab (7) rigidly connected to the female means and extending between a fixed portion (7A), rigidly connected to the female means, and an opposite free portion (7B), said ring (1) being characterized in that said first gripping tab (7) extends between the fixed (7A) and free (7B) portions thereof along a main direction of extension (D) that is predominantly radial in relation to said central axis (X-X’). The device can be used in surgical rings.

Inventors:
RICOL JEAN-PAUL GILBERT (FR)
Application Number:
PCT/FR2009/050674
Publication Date:
November 12, 2009
Filing Date:
April 10, 2009
Export Citation:
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Assignee:
CIE EURO ETUDE RECH PAROSCOPIE (FR)
RICOL JEAN-PAUL GILBERT (FR)
International Classes:
A61F5/00; A61F2/00
Foreign References:
US20070250086A12007-10-25
FR2823663A12002-10-25
EP1491168A12004-12-29
Attorney, Agent or Firm:
MARTIN, DIDIER (FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

- Anneau chirurgical (1 ) destiné à être implanté dans le corps d'un patient autour d'au moins un organe biologique constituant une poche ou un conduit, pour modifier la section de passage dudit organe, ledit anneau comprenant au moins d'une part une bande souple (2) conçue pour être fermée sur elle-même par un système de fermeture pour former une boucle close autour d'un axe central (X-X'), ledit système de fermeture comprenant d'une part un moyen femelle (5) et un moyen mâle (6), et d'autre part une première patte de préhension (7) solidaire du moyen femelle (5) et s'étendant entre une portion fixe (7A) solidaire du moyen femelle (5) et une portion libre (7B) opposée, ledit anneau (1 ) étant caractérisé en ce que le moyen femelle (5) présente un caractère sensiblement souple, ladite première patte (7) étant positionnée sur ledit moyen femelle (5) pour que ce dernier puisse subir une déformation sous l'effet d'une traction exercée sur la première patte de préhension (7), cette dernière s'étendant entre ses portions fixe (7A) et libre (7B) selon une direction principale d'extension (D) qui est majoritairement radiale relativement audit axe central (X-X'). - Anneau (1 ) selon la revendication 1 caractérisé en ce que le moyen femelle (5) comprend une paroi annulaire (5A) définissant une ouverture (5B) destinée à accueillir le moyen mâle (6), ladite portion fixe (7A) de la première patte de préhension (7) étant solidaire de ladite paroi annulaire (5A). - Anneau (1 ) selon la revendication 2 caractérisé en ce que la paroi annulaire (5A) comprend une partie fixe (50) solidaire de la bande souple (2) et une partie libre (60) opposée, ladite portion fixe (7A) de la

première patte (7) étant solidaire de la partie libre (60) de la paroi annulaire (5A).

- Anneau (1 ) selon l'une des revendications 2 ou 3 caractérisé en ce que l'ouverture (5B) définie par la paroi annulaire (5A) présente une forme prédéterminée par construction, ladite première patte (7) étant positionnée sur ledit moyen femelle (5) pour que ladite ouverture (5B) subisse sensiblement une ovalisation sous l'effet d'une traction exercée sur la première patte de préhension (7).

- Anneau (1 ) selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que ladite portion fixe (7A) comprend un bord qui est solidaire du moyen femelle (5) et qui s'étend sensiblement majoritairement dans un plan principal d'extension perpendiculaire audit axe central (X-X').

- Anneau (1 ) selon l'une des revendications 1 à 5 caractérisé en ce que la première patte de préhension (7) présente une forme de plaque s'étendant selon un plan principal d'extension perpendiculaire audit axe central (X-X').

- Anneau (1 ) selon l'une des revendications 1 à 6 caractérisé en ce que la première patte de préhension (7) présente une forme sensiblement hémi-discoïde, avec un bord sensiblement rectiligne solidaire du moyen femelle (5) et un bord libre sensiblement en arc de cercle.

- Anneau (1 ) selon l'une des revendications 1 à 7 caractérisé en ce que la première patte de préhension (7) est disposée au sommet du moyen femelle (5) situé le plus à l'extérieur de la boucle close.

- Anneau (1 ) selon l'une des revendications 1 à 8 caractérisé en ce qu'il comprend une deuxième patte de préhension (9) solidaire du moyen femelle (5) et s'étendant entre une portion fixe (9A) solidaire du moyen femelle (5) et une portion libre (9B) opposée selon une direction principale d'extension (D') qui est majoritairement tangentielle relativement audit axe central (X-X').

-Anneau (1 ) selon l'une des revendications 1 à 9 caractérisé en ce qu'il comprend une troisième patte de préhension (12) disposée relativement à la première patte de préhension (7) pour qu'il soit possible, lorsque la bande souple (2) forme une boucle close, de séparer le moyen mâle (6) du moyen femelle (5) en écartant les première et troisième pattes (7, 12) l'une de l'autre.

-Anneau (1 ) selon la revendication 10 caractérisé en ce que la troisième patte de préhension (12) s'étend entre une portion fixe solidaire de la bande souple (2) et une portion libre opposée, selon une direction principale d'extension qui est majoritairement radiale relativement audit axe central (X-X').

-Anneau (1 ) selon l'une des revendications 1 à 11 caractérisé en ce qu'il constitue un anneau gastrique conçu pour être implanté autour de l'estomac de manière à en réduire localement la section de passage, dans le cadre d'un traitement de l'obésité.

Description:

ANNEAU CHIRURGICAL A PATTE DE PREHENSION

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention se rapporte au domaine technique général des implants chirurgicaux destinés à être implantés dans le corps d'un patient autour d'organe(s) biologique(s) constituant une poche ou un conduit, et plus particulièrement aux anneaux gastriques conçus pour traiter l'obésité par implantation d'un anneau gastrique souple, destiné à former une boucle fermée autour de l'estomac pour réduire le diamètre de l'ouverture du stoma.

La présente invention concerne un anneau chirurgical destiné à être implanté dans le corps d'un patient autour d'au moins un organe biologique constituant une poche ou un conduit, pour modifier la section de passage dudit organe, ledit anneau comprenant au moins d'une part une bande souple conçue pour être fermée sur elle-même par un système de fermeture pour former une boucle close autour d'un axe central, ledit système de fermeture comprenant un moyen femelle et un moyen mâle, et d'autre part une première patte de préhension solidaire du moyen femelle et s'étendant entre une portion fixe solidaire du moyen femelle et une portion libre opposée

La présente invention concerne plus particulièrement un anneau de gastroplastie, mais elle vise aussi un anneau conçu pour être utilisé pour traiter l'incontinence urinaire ou fécale (sphincter artificiel), ou encore un anneau conçu pour régler le débit sanguin dans des vaisseaux sanguins, cette liste n'étant nullement limitative.

TECHNIQUE ANTERIEURE

II est déjà connu d'intervenir de manière chirurgicale sur des patients atteints d'obésité extrêmement sévère (obésité morbide), c'est-à-dire dans le cas de patients dont le poids excède par exemple le poids idéal d'au moins 50 Kg, en implantant des anneaux de gastroplastie sur de tels patients.

De telles interventions permettent d'éviter non seulement une série de problèmes de santé graves provenant d'un tel surpoids, mais encore et surtout d'éviter une mort certaine et proche de ces patients. Il est en effet acquis que les patients souffrant d'obésité morbide voient leur espérance de vie réduite de manière importante, et d'au moins une dizaine à une quinzaine d'années, tout en souffrant d'importants problèmes de charge psychologique. Par ailleurs, toute une série de phénomènes annexes de santé sont impliqués, ayant une incidence sur l'apparition de maladies annexes, telles que des maladies cardiovasculaires, l'hypertension, le diabète, ou encore des arthrites sévères notamment.

Il est également acquis que, pour de tels patients, les traitements basés sur des diètes sévères combinées à une série d'exercices physiques, associés également à une modification du comportement, notamment alimentaire, sont généralement peu adaptés, même si ces méthodes de traitement sont reconnues comme étant les plus saines.

C'est la raison pour laquelle les traitements efficaces et à long terme de l'obésité morbide font intervenir un traitement chirurgical. De manière générale, on distingue des techniques de traitement chirurgical faisant intervenir un défaut d'absorption des aliments, c'est-à-dire un raccourcissement du passage des aliments et des sucs digestifs, et des

techniques faisant intervenir une restriction gastrique réduisant la taille de l'estomac. Les techniques chirurgicales impliquant un défaut d'absorption sont celles impliquant par exemple une technique de « by pass » ou de dérivation du petit intestin, ou encore celles mettant en œuvre une séparation du passage des aliments relativement aux sucs digestifs.

Ces techniques sont désormais rarement utilisées, car elles peuvent donner lieu à de sévères complications pour le patient et nécessitent dans tous les cas une importante intervention chirurgicale.

C'est la raison pour laquelle on tend désormais à privilégier les techniques chirurgicales mettant en oeuvre une restriction gastrique pour réduire la prise d'aliments.

Ces techniques largement connues font intervenir l'utilisation d'anneaux de gastroplastie implantés autour de l'estomac du patient, en vue de réduire sa taille ainsi que le diamètre de son passage (stoma). La structure générale des anneaux de gastroplastie utilisés fait intervenir une bande souple, réalisée en matériau élastomère, destinée à être fermée vers deux extrémités par des moyens de fermeture autour de l'estomac d'un patient, pour réduire le diamètre de l'ouverture du stoma.

Les anneaux de gastroplastie connus sont pour la plupart destinés à être posés par voie laparoscopique. La laparoscopie est une technique bien connue, qui consiste à pratiquer une petite incision à travers la paroi abdominale du patient dans laquelle est inséré un trocart. L'anneau est introduit à l'intérieur de l'abdomen par l'intermédiaire de ce trocart. D'autres incisions sont pratiquées pour permettre le passage d'outils endoscopiques (pinces) que le chirurgien manipule de l'extérieur du corps du patient en contrôlant ses mouvements à l'aide d'une caméra endoscopique.

Une fois l'anneau introduit dans le corps du patient, le chirurgien doit entourer l'estomac avec la bande souple de l'anneau, puis refermer la bande souple autour de l'estomac, à l'aide des moyens de fermeture, de telle sorte que la bande souple forme une boucle close autour de l'estomac qui réduit localement la section de passage de ce dernier.

Bien entendu, la manipulation de l'anneau, et en particulier l'opération de fermeture de l'anneau, est une opération délicate à effectuer, en particulier à l'aide d'outils endoscopiques du genre pinces.

Cette opération est non seulement malaisée à effectuer, mais elle peut en outre conduire, compte-tenu du caractère relativement contondant des pinces endoscopiques, à endommager l'anneau qui est réalisé dans un matériau élastomérique souple et relativement fragile.

Par ailleurs, il peut arriver dans certains cas que la pose d'un tel anneau gastrique entraîne des phénomènes d'intolérance, par exemple accompagnés de vomissements, liés à une trop forte réduction du diamètre de stoma, ou encore ou à une action inefficace de l'implant lié à un diamètre du stoma trop important, ou encore tout simplement à une gêne ou une infection, une inflammation locale ou générale.

C'est la raison pour laquelle il n'est pas inhabituel d'intervenir à nouveau de manière chirurgicale pour soulager le patient. Dans de nombreuses situations, il n'est cependant pas forcément nécessaire de retirer complètement l'anneau et il peut suffire de le desserrer provisoirement et/ou de le repositionner. A cette fin, il a déjà été proposé par la demanderesse un anneau gastrique dont le système de fermeture est réversible, de sorte que le chirurgien est en mesure, une fois l'anneau gastrique posé, de le déverrouiller, de le desserrer (l'anneau continuant à former une boucle

fermée autour de l'estomac) puis de le verrouiller à nouveau. Bien entendu, ces différentes opérations de déverrouillage/desserrement/revérrouillage s'effectuent de préférence laparoscopiquement, ce qui engendre là encore des difficultés de manipulation de l'anneau, susceptibles de conduire à la détérioration de l'anneau par les pinces endoscopiques.

Afin de favoriser ces opérations de manipulation, d'ouverture et de fermeture de l'anneau à l'intérieur du corps du patient, en particulier par voie laparoscopique, il a été proposé par la demanderesse de doter l'anneau de pattes de préhension permettant de faciliter les opérations d'ouverture et de fermeture de l'anneau.

Les anneaux ainsi dotés de pattes de préhension donnent généralement satisfaction, puisqu'ils facilitent notamment grandement l'opération chirurgicale tout en diminuant le risque de détérioration de l'anneau.

Ces anneaux connus n'en connaissent pas moins certains inconvénients. En particulier, si leur manipulation par les chirurgiens est facilitée, elle reste cependant toujours relativement délicate.

Ainsi, dans certaines configurations opératoires, le chirurgien peut éprouver des difficultés à saisir la patte souhaitée, avec le risque d'endommager l'anneau.

Ces difficultés sont particulièrement prégnantes lorsque les chirurgiens souhaitent ouvrir de manière réversible l'anneau, car il doit pour cela exercer un effort relativement important pour débloquer le système de fermeture, lequel est généralement constitué d'un élément mâle introduit en force dans un élément femelle, l'élément mâle étant pourvu d'une butée anti-retour

profilée qui vient en appui de blocage contre l'élément femelle une fois la fermeture réalisée.

EXPOSE DE I 1 INVENTION

Les objets assignés à l'invention visent en conséquence à proposer un nouvel anneau chirurgical, notamment gastrique, permettant de porter remède aux différents inconvénients énumérés précédemment et qui soit particulièrement facile, pratique et sûr à utiliser par le chirurgien, en particulier par voie laparoscopique.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel anneau chirurgical, notamment gastrique, dont la fermeture et l'ouverture sont particulièrement faciles à réaliser, qui plus est de façon réversible.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel anneau chirurgical, notamment gastrique, qui repose sur une conception particulièrement simple et robuste.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel anneau chirurgical, notamment gastrique, qui soit particulièrement fiable et sûr.

Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un anneau chirurgical destiné à être implanté dans le corps d'un patient autour d'au moins un organe biologique constituant une poche ou un conduit, pour modifier la section de passage dudit organe, ledit anneau comprenant au moins d'une part une bande souple conçue pour être fermée sur elle-même par un système de fermeture pour former une boucle close autour d'un axe central, ledit système de fermeture comprenant d'une part un moyen femelle et un moyen mâle, et d'autre part une première patte de préhension solidaire

du moyen femelle et s'étendant entre une portion fixe solidaire du moyen femelle et une portion libre opposée, ledit anneau étant caractérisé en ce que le moyen femelle présente un caractère sensiblement souple, ladite première patte étant positionnée sur ledit moyen femelle pour que ce dernier puisse subir une déformation sous l'effet d'une traction exercée sur la première patte de préhension, cette dernière s'étendant entre ses portions fixe et libre selon une direction principale d'extension qui est majoritairement radiale relativement audit axe central.

DESCRIPTIF SOMMAIRE DES DESSINS

D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit, ainsi qu'à l'aide des dessins annexés, donnés à titre purement illustratif et non limitatif, dans lesquels :

- La figure 1 illustre, selon une vue en perspective, un premier mode de réalisation d'un anneau gastrique conforme à l'invention en configuration d'ouverture.

- La figure 2 illustre, selon une autre vue en perspective, l'anneau de la figure 1.

- La figure 3 illustre, selon encore une autre vue en perspective, l'anneau des figures 1 et 2.

- La figure 4 illustre, selon une vue en coupe longitudinale, l'anneau des figures 1 à 3.

- La figure 5 illustre, selon une vue en perspective, l'anneau des figures 1 à 4 en configuration de fermeture.

- La figure 6 illustre, selon une autre vue en perspective, l'anneau de la figure 5.

- La figure 7 illustre, selon une vue en perspective, un détail de conception de l'anneau des figures 1 à 6.

- la figure 8 illustre, selon une vue en perspective, un anneau gastrique conforme à un seconde mode de réalisation de l'invention.

- La figure 9 est une vue éclatée illustrant la construction de l'anneau des figures 1 à 7.

- La figure 10 illustre, selon une vue en perspective, une ceinture dorsale destinée à faire partie d'un anneau gastrique conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention.

- Les figures 11 à 13 illustrent, selon différents points de vue, un détail de conception de la ceinture dorsale de la figure 10.

MEILLEURE MANIERE DE REALISER L'INVENTION

Dans la description qui suit, des références numériques identiques seront utilisées pour désigner des éléments similaires d'un mode de réalisation à l'autre.

Dans ce qui suit, on s'attachera exclusivement à décrire, uniquement à titre d'exemple et dans un souci de concision, un anneau de gastroplastie 1 (ou anneau gastrique). Comme cela est bien connu en tant que tel, un tel anneau 1 est conçu pour être implanté autour de l'estomac (ou autour de l'œsophage) de manière à en réduire localement la section de passage,

dans le cadre d'un traitement de l'obésité. Cependant, l'invention n'est nullement limitée à cette application, et vise au contraire à couvrir également d'autres anneaux chirurgicaux, et de manière générale tout anneau chirurgical destiné à être implanté dans le corps d'un patient autour d'au moins un organe biologique constituant une poche ou un conduit, pour modifier la section de passage dudit organe, lorsqu'il est enserré par l'anneau. A titre d'exemple, on peut citer les anneaux utilisés pour traiter l'incontinence urinaire ou fécale, ou encore ceux utilisés autour de vaisseaux sanguins pour régler le débit sanguin. Dans le cas de traitement d'incontinence urinaire, l'anneau sera implanté autour de la vessie ou des voies urinaires, et dans le cas de traitement d'incontinence fécale, il sera implanté autour des voies gastro-intestinales et notamment autour des structures anales de l'intestin.

Les figures 1 à 7 illustrent un anneau de gastroplastie 1 conforme à un premier mode de réalisation de l'invention. Ledit anneau 1 comprend une bande souple 2 réalisée de préférence à partir d'un matériau élastomère, par exemple du silicone. Ladite bande souple 2 est conçue pour être fermée sur elle-même, de préférence sensiblement vers ses première et deuxième extrémités 3, 4, par un système de fermeture, pour former une boucle close autour d'un axe central X-X' (cf. figures 5 et 6). La bande souple 2 est ainsi conçue, une fois fermée autour de l'estomac, pour étrangler ce dernier.

De manière préférentielle, la bande souple 2 présente une mémoire de forme sensiblement circulaire (c'est à dire qu'elle est recourbée sur elle- même par construction, comme illustré aux figures 1 à 4), de manière à faciliter le positionnement de l'anneau 1 par le chirurgien. Ainsi, dans sa configuration d'ouverture (figures 1 à 4), l'anneau 1 présente au repos (en l'absence de sollicitations extérieures) une forme de rappel qui est déjà, avant rapprochement des extrémités 3, 4, sensiblement arrondie, et donc

proche de sa configuration de fermeture illustrée aux figures 5 et 6. De préférence, la bande souple 2 forme, une fois fermée (figures 5 et 6), une boucle close dans la paroi moyenne interne P s'étend selon un profil sensiblement circulaire ou quasi-circulaire, tel qu'illustré à la figure 6. Dans ce cas, l'axe central X-X' passe par le centre C dudit profil circulaire, c'est-à- dire que l'axe central X-X' correspond sensiblement à l'axe de symétrie de la boucle close formée par la bande souple 2.

Le système de fermeture de l'anneau 1 comprend d'une part un moyen femelle 5, illustré isolément sur la figure 7, et d'autre part un moyen mâle 6, lesdits moyens mâle et femelle étant destinés à coopérer l'un avec l'autre pour bloquer l'anneau dans sa configuration de fermeture illustré aux figures 5 et 6, configuration dans laquelle la bande souple 2 affecte sa forme de boucle close. Le système de fermeture permet ainsi à l'interverrouillage du moyen femelle 5 et du moyen mâle 6, ce qui permet de maintenir de façon stable, en l'absence d'action positive extérieure, l'anneau 1 dans sa configuration de fermeture.

Avantageusement, le moyen femelle 5 présente un caractère sensiblement souple, déformable. A cette fin, le moyen femelle 5 est par exemple réalisé en un matériau élastomère, qui est de préférence du silicone. De préférence, et comme illustré aux figures, le moyen femelle 5 comprend une paroi annulaire 5A définissant une ouverture 5B, de forme prédéterminée par construction, ladite ouverture 5B étant destinée à accueillir le moyen mâle 6. Plus précisément, dans les modes de réalisation illustrés aux figures, la paroi annulaire 5A forme une boucle, qui définit une ouverture 5B débouchante au sein de laquelle le moyen mâle 6 est destiné à être enfilé, selon une direction d'enfilement de préférence majoritairement tangentielle, pour y résider ensuite de façon stable. Avantageusement, la paroi annulaire 5A du moyen femelle 5 comprend une partie fixe 50 solidaire

de la bande souple 2, c'est-à-dire en l'occurrence directement attachée à cette dernière, et une partie libre 60 opposée, la partie fixe 50 et la partie libre 60 étant dans la continuité l'une de l'autre et définissant à elles deux l'ouverture 5B destinée à accueillir le moyen mâle 6. Dans les exemples de réalisation illustrés aux figures, la partie libre 60 de la paroi annulaire 5A est située sur la bande souple 2, à l'extérieur de la boucle close formée par ladite bande souple 2 lorsque cette dernière est fermée sur elle-même, comme illustré aux figures 5 et 6. Le moyen mâle 6 présente quant à lui avantageusement une forme sensiblement fuselée, et de préférence cylindrique (par exemple à base sensiblement circulaire), et est pourvu d'une butée profilée 6A, présentant par exemple une forme sensiblement triangulaire. Sous l'effet du passage en son sein de la butée 6A, qui forme une excroissance radiale à la surface du moyen mâle 6, le moyen femelle 5, et plus particulièrement sa paroi latérale 5A, se déforme pour permettre le passage de la butée 6A. Une fois que cette dernière est passée, le moyen femelle 5 revient automatiquement par retour élastique dans sa configuration initiale. La butée 6A est ainsi destinée à être enfilée en force par un côté de l'ouverture 5B, pour ressortir de l'autre côté, et venir en appui de blocage stable contre le bord 5C de la paroi latérale 5A, comme illustrée aux figures 5 et 6. La fermeture de l'anneau s'effectue ainsi par interverrouillage mécanique des moyens mâle 6 et femelle 5.

L'anneau chirurgical 1 conforme à l'invention comprend en outre une première patte de préhension 7 conçue pour faciliter la manipulation de l'anneau 1 , en particulier lorsque la manipulation en question est effectuée par voie laparoscopique, à l'aide d'instruments endoscopiques du genre pinces. La première patte de préhension 7 est en particulier conçue pour faciliter la fermeture et surtout l'ouverture de l'anneau 1. La première patte de préhension 7 est solidaire du moyen femelle 5, c'est-à-dire qu'elle est

attachée audit moyen femelle 5 et vient de préférence de matière avec ledit moyen femelle 5. La mise en œuvre d'une telle jonction directe entre la première patte de préhension 7 et le moyen femelle 5 facilite grandement la manipulation par le chirurgien, en particulier par voie endoscopique. Le chirurgien peut en effet ainsi manœuvrer directement le moyen femelle 5 par l'intermédiaire de la première patte de préhension 7, ce qui s'avère particulièrement utile pour fermer (verrouiller) et surtout pour ouvrir (déverrouiller) l'anneau 1 à partir de sa configuration de fermeture illustrée aux figures 5 et 6.

Conformément à l'invention, la première patte de préhension 7 s'étend entre une portion fixe 7A solidaire du moyen femelle 5 et une portion libre 7B opposée, située en l'espèce à l'extérieur de la boucle close formée par la bande souple 2 refermée sur elle-même. En d'autres termes, la portion fixe 7A de la première patte de préhension 7 est attachée directement au moyen femelle 5, tandis que la portion opposée 7B est libre, de façon à pouvoir être par exemple attrapée par le chirurgien, de préférence par l'intermédiaire d'une pince endoscopique.

Conformément à l'invention, la première patte de préhension 7 s'étend, par construction, entre ses portions fixe 7A et libre 7B selon une direction principale d'extension D qui est majoritairement radiale relativement à l'axe central X-X'.

En d'autres termes, la direction principale d'extension D de la première patte de préhension 7 est localement majoritairement normale à l'axe longitudinal moyen d'extension de la bande souple 2, ledit axe longitudinal formant sensiblement une boucle fermée, en l'espèce circulaire, lorsque la bande 2 est fermée sur elle-même comme dans l'exemple illustré aux figures 5 et 6. De préférence, la direction principale d'extension D de la première patte 7

présente sensiblement exclusivement une composante radiale. Il est cependant tout à fait envisageable, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention, que la direction principale d'extension D de la première patte 7 présente, outre une composante radiale, également une composante tangentielle, dans la mesure où cette dernière est minoritaire en regard de la composante radiale. Ainsi, dans les exemples illustrés aux figures, la première patte de préhension 7 s'étend sensiblement radialement vers l'extérieur de la boucle close formée par la bande souple 2 refermée sur elle-même. Cela permet, en combinaison avec un positionnement de ladite première patte 7 sur le moyen femelle 5, de conférer à l'anneau chirurgical 1 un caractère particulièrement pratique, de nature à faciliter le travail du chirurgien, en particulier dans le cadre d'une opération laparoscopique. En particulier, la première patte de préhension 7, grâce à sa direction d'extension majoritairement radiale, forme une excroissance qui se détache nettement du reste de l'anneau 1 , et est ainsi facile à identifier et à attraper par le chirurgien à l'aide d'une pince endoscopique.

Avantageusement, et comme illustré aux figures, la portion fixe 7A comprend un bord (de préférence rectiligne) qui est solidaire du moyen femelle 5 et qui s'étend sensiblement majoritairement dans un plan principal d'extension perpendiculaire à l'axe central X-X', ledit plan principal d'extension correspondant en l'occurrence au plan de la feuille sur laquelle est dessinée la figure 6.

En d'autres termes, la première patte de préhension 7 est reliée au moyen femelle 5 par l'intermédiaire d'un bord d'attache qui s'étend majoritairement dans un plan principal d'extension perpendiculaire à la section de l'ouverture 5B, ledit bord d'attache s'étendant donc, dans les variantes illustrées aux figures, majoritairement de façon tangentielle relativement à l'axe central X-X', c'est-à-dire en l'occurrence parallèlement à la direction

d'enfilement du moyen mâle 6 dans le moyen femelle 5. Avantageusement, et comme illustrée aux figures, la première patte de préhension 7 présente une forme de plaque s'étendant selon un plan principal d'extension perpendiculaire à l'axe central X-X', ledit plan principal d'extension correspondant en l'occurrence au plan de la feuille sur laquelle est dessinée la figure 6.

Grâce à cette orientation spécifique de la première patte de préhension 7, l'ovalisation de l'ouverture 5B est facilitée et accrue dans la direction de traction de la première patte de préhension 7, ce qui ne serait absolument pas le cas si la première patte 7 était au contraire reliée au moyen femelle 5 par un bord d'attache s'étendant dans un plan parallèle à la section de l'ouverture 5B

Selon les exemples illustrés aux figures, la première patte de préhension 7 présente avantageusement une forme sensiblement hémidiscoïde, avec un bord sensiblement rectiligne solidaire du moyen femelle 5 et un bord libre opposé sensiblement en arc de cercle, afin de conférer à la première patte de préhension 7 un caractère atraumatique.

Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, qui est mis en œuvre dans les exemples illustrés aux figures, la première patte de préhension 7 est positionnée sur le moyen femelle 5 pour que ce dernier puisse subir une déformation sous l'effet d'une traction exercée sur la première patte de préhension 7, et de préférence sous l'effet d'une traction exercée sensiblement selon la direction principale d'extension D de la première patte 7 telle que définie précédemment. En d'autres termes, la déformation souhaitée du moyen femelle 5 se produit avantageusement lorsqu'une traction (dont le sens est matérialisé par la flèche T sur la figure 7) est exercée sur la portion libre 7B de la première patte de

préhension 7, selon la direction principale d'extension D, vers l'extérieur de la bande 2, c'est-à-dire de façon centrifuge en considération du centre C de la boucle close.

Ainsi, la première patte de préhension 7 est avantageusement attachée au moyen femelle 5 de telle sorte que lorsque le praticien exerce, par exemple à l'aide d'une pince endoscopique, une traction sur la patte 7, cela génère en retour une déformation (temporaire, de nature élastique) du moyen femelle 5.

La déformation en question est destinée à être exploitée pour faciliter, au cours de l'ouverture ou de la fermeture de l'anneau, l'introduction et le passage du moyen mâle 6 dans le moyen femelle 5.

De préférence, la portion fixe 7A de la première patte de préhension 7 est solidaire de la paroi annulaire 5A du moyen femelle 5. Dans ce mode de réalisation, illustré aux figures, la déformation du moyen femelle 5, obtenue par traction sur la première patte de préhension 7, est donc une déformation de la paroi annulaire 5A. De façon particulièrement avantageuse, et comme illustrée aux figures, la portion fixe 7A de la première patte de préhension 7 est solidaire de la partie libre 60 de la paroi annulaire 5A. Ainsi dans ce mode de réalisation particulièrement avantageux, l'ouverture 5B définie par la paroi annulaire 5A présente une forme prédéterminée par construction, qui est par exemple une forme sensiblement circulaire, la première patte de préhension 7 étant positionnée sur le moyen femelle 5 pour que ladite ouverture 5B subisse sensiblement une ovalisation (provisoire et réversible) sous l'effet d'une traction exercée sur la première patte de préhension 7.

Grâce à cette caractéristique technique, la fermeture de la bande souple 2, par interverrouillage des moyens mâle 6 et femelle 5, est facilitée, puisque le

chirurgien, en tirant sur la première patte de préhension 7 vers l'extérieur tend à ovaliser l'ouverture 5B ce qui facilite l'introduction du moyen mâle 6 et de sa butée 6A. En relâchant la tension exercée sur la première patte de préhension 7, la paroi annulaire 5A et plus précisément la partie libre 60 de la paroi annulaire 5A, retrouve sa forme initiale qui restreint le passage de la butée 6A, de sorte que l'anneau 1 est ainsi verrouillé dans sa configuration de fermeture illustrée aux figures 5 et 6. Inversement, l'ovalisation de l'ouverture 5B obtenue par l'exercice d'une traction centrifuge sur la première patte de préhension 7 permet de faciliter l'ouverture de l'anneau 1 , c'est-à-dire l'extraction du moyen mâle 6 et de sa butée de blocage 6A hors du moyen femelle 5. La première patte de préhension 7, grâce à sa conformation et à son positionnement spécifiques, facilite ainsi les opérations de fermeture et d'ouverture de l'anneau, ce qui s'avère primordial dans le cadre d'une opération par voie laparoscopique. Avantageusement, afin de faciliter la préhension de la première patte 7 et d'optimiser l'ovalisation de l'ouverture 5B susceptible d'être obtenue par traction sur la première patte 7 en question, cette dernière est disposée au sommet du moyen femelle 5 situé le plus à l'extérieur de la boucle close formée par la bande souple 2 lorsqu'elle est refermée sur elle-même. Ainsi, dans les modes de réalisation illustrés aux figures, la partie libre 60 de la paroi annulaire 5A du moyen femelle 5 présente un profil sensiblement en forme de voûte, ledit profil étant matérialisé par le trait en pointillés 8 sur la figure 7. La partie libre 60 de la paroi annulaire 5A présente ainsi sensiblement une forme en tuile et la première patte de préhension 7 est disposée au sommet de ce profil en tuile, c'est à dire au sommet de la voûte, tel qu'illustré aux figures.

Avantageusement, l'anneau chirurgical 1 comprend en outre une deuxième patte de préhension 9, qui est également solidaire du moyen femelle 5 et qui

s'étend entre une portion fixe 9A solidaire du moyen femelle 5 et une portion libre 9B, selon une direction principale d'extension [J majoritairement tangentielle relativement à l'axe central X-X'. De préférence, la deuxième patte de préhension 9 s'étend sensiblement exclusivement selon une direction tangentielle. Ainsi, dans ce mode de réalisation particulièrement avantageux, la première et la deuxième patte de préhension 7, 9 s'étendent selon des directions d'extension principale respectives D, [J qui sont sensiblement perpendiculaires l'une par rapport à l'autre, la seconde patte 9 s'étendant sensiblement tangentiellement relativement à la bande souple 2 lorsque cette dernière forme une boucle close (comme illustrée aux figures 5 et 6), tandis que la première patte 7 s'étend sensiblement radialement par rapport à l'axe de symétrie X-X' de cette même boucle close. De préférence, la seconde patte 9 présente sensiblement une forme de plaque qui s'étend selon un plan principal d'extension parallèle à l'axe central X-X' et perpendiculaire au plan principal d'extension de la première patte de préhension 7. Dans ce mode de réalisation particulièrement avantageux, qui correspond aux exemples illustrés aux figures, le chirurgien peut ainsi, en fonction des conditions opératoires, choisir de manipuler l'anneau 1 (pour le fermer ou l'ouvrir) en utilisant soit la première patte 7 radiale, soit la deuxième patte 9 tangentielle, soit les deux successivement. Un tel choix s'avère faciliter grandement le travail du chirurgien, qui peut ainsi choisir la meilleure approche de préhension en fonction de la situation opératoire et de la manipulation à effectuer. De préférence, la deuxième patte de préhension 9 s'étend dans le prolongement de la partie libre 60 de la paroi annulaire 5A et de façon encore plus préférentielle vient de matière avec ladite paroi annulaire 5A.

Dans les exemples des figures 1 à 9, la deuxième patte de préhension 9 est légèrement recourbée vers son extrémité libre 9B, de manière à ce que le

chirurgien puisse facilement attraper, à l'aide d'une pince endoscopique, la seconde patte 9 en question, pour par exemple lui faire subir un mouvement de pelage en vue de déverrouiller l'anneau 1 . Dans l'exemple des figures 10 à 13, la seconde patte 9 est sensiblement rectiligne mais présente cette fois le même profil incurvé, en tuile, que la partie libre 60 de la paroi annulaire 5A qu'elle prolonge. Ce profil incurvé, qui constitue une invention indépendante en tant que telle, est de préférence complémentaire de la forme cylindrique du moyen mâle 6. Ainsi, lorsque l'anneau se trouve en configuration de fermeture, la seconde patte 9 épouse sensiblement le cylindre dont est issu le moyen mâle 6, ce qui contribue au caractère atraumatique de l'anneau 1. Le moyen mâle 6 présente avantageusement une forme cylindrique car il est préférentiellement destiné à accueillir en son sein un cathéter de remplissage 10 conçu pour apporter du fluide de remplissage à une chambre de serrage 11 ménagée dans la bande souple. La chambre de serrage 11 s'étend de préférence longitudinalement sur la majeure partie de la longueur de la bande souple 2. La chambre 11 est destinée à contenir un fluide de remplissage, pour conférer à l'anneau ses dimensions fonctionnelles lui permettant, lorsqu'il encercle un organe tel que l'estomac, de réduire la section de passage de l'estomac à une dimension prédéterminée, fonction de la quantité de fluide présent dans la chambre. De manière préférentielle et bien connue en tant que telle, la chambre de serrage 11 est à volume réglable, c'est-à-dire que son expansion diamétrale peut être réglée en expansion ou en rétraction, en vue de régler concomitamment le diamètre de l'ouverture du stoma. Plus particulièrement, la chambre 11 est une chambre à volume réglable par injection ou retrait de fluide de remplissage. A cette fin, la chambre 11 est reliée, par l'intermédiaire d'un tube formant par ailleurs le moyen mâle 6, au cathéter de remplissage 10.

Le cathéter 10 est lui-même connecté, à son autre extrémité, à un boîtier comportant une membrane auto-obturante destinée à être percée par une aiguille permettant d'injecter ou de retirer une certaine quantité de fluide servant à assurer la variation de volume de la chambre 11. 11 est cependant tout à fait envisageable sans pour autant sortir du cadre de l'invention, que la bande souple 2 soit dépourvue de chambre, c'est-à-dire que son périmètre interne, défini par la paroi moyenne interne P, ne soit pas réglable.

De préférence, l'anneau 1 comprend en outre une troisième patte de préhension 12 disposée relativement à la première patte de préhension 7 pour qu'il soit possible, lorsque la bande souple 2 forme une boucle close (comme illustré aux figures 5 et 6), de séparer le moyen mâle 6 du moyen femelle 5 en écartant les première et troisième pattes 7, 12 l'une de l'autre. A cette fin, la troisième patte de préhension 12 est de préférence disposée à proximité de la deuxième extrémité 4 de la bande souple 2, vers laquelle est disposé le moyen mâle 6. Il est ainsi possible au chirurgien, en saisissant à l'aide d'une première pince la première patte 7 et à l'aide d'une deuxième pince la troisième patte 12, d'éloigner mutuellement les extrémités 3, 4 de la bande souple 2 pour désengager le moyen mâle 6 du moyen femelle 5. Au besoin, le chirurgien pourra s'aider, au cours de sa manipulation, de la deuxième patte 9. Inversement, les première et troisième pattes de préhension 7, 12 sont avantageusement disposés l'une relativement à l'autre pour qu'il soit en outre possible, lorsque la bande 2 est en configuration ouverte, comme illustrée aux figures 3 et 4, de rapprocher le moyen mâle 6 du moyen femelle 5 en rapprochant mutuellement les première et troisième pattes 7, 12 l'une de l'autre. Il est ainsi possible au chirurgien, en saisissant à l'aide d'une première pince la première patte 7 et à l'aide d'une deuxième pince la troisième patte 12, de rapprocher mutuellement les extrémités 3, 4

de la bande souple 2 pour engager le moyen mâle 6 dans le moyen femelle 5, jusqu'à interverrouiller lesdits moyens femelle et mâle 5, 6.

Au besoin, le chirurgien pourra s'aider, au cours de sa manipulation, de la deuxième patte 9. Avantageusement, tel qu'illustré aux figures 1 à 7 et 9 à 13, la troisième patte de préhension 12 s'étend entre une portion fixe solidaire de la bande souple 2 et une portion libre opposée, selon une direction principale d'extension qui est majoritaire radiale relativement à l'axe central X-X' de la boucle close formée par la bande souple lorsqu'elle est fermée sur elle-même. Il est cependant tout à fait envisageable, comme illustrée dans la variante de la figure 8, de prévoir plutôt qu'une troisième patte de préhension 12 sensiblement radiale, une troisième patte de préhension 12 sensiblement tangentielle. La mise en œuvre d'une troisième patte 12 sensiblement radiale est toutefois préférée, car elle facilite le travail du chirurgien et contribue à améliorer le caractère atraumatique de l'anneau chirurgical 1.

L'anneau chirurgical 1 illustré aux figures peut être construit selon toute technique connue de l'homme du métier. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention, qui est illustré plus spécifiquement par la figure 9, il s'avère toutefois avantageux que l'anneau 1 soit principalement constitué de deux pièces unitaires, savoir une ceinture dorsale 13 et un boyau monobloc 14. La ceinture dorsale 13 porte à la fois le moyen femelle 5, le moyen mâle 6 mais également les première, deuxième et troisième pattes de préhension 7, 9, 12. De préférence, la ceinture dorsale 13 est formée d'une pièce d'un seul tenant en matériau élastomère. Dans ce cas, le moyen mâle 6 est constitué par un tube creux qui porte la butée 6A, ledit tube creux communiquant vers l'une de ses extrémités avec le cathéter 10 et vers l'autre de ses extrémités avec un orifice 13A ménagé sur la face interne de la ceinture dorsale 13. La bande

dorsale 13 est destinée à être assemblé avec le boyau monobloc 14, lequel définit la chambre de serrage 11.

Ledit boyau monobloc 14 est avantageusement pourvu d'un trou destiné à venir s'aboucher à l'orifice 13A pour mettre en communication fluidique l'intérieur de la chambre 11 et le cathéter 10. Dans les exemples illustrés aux figures, le boyau 14 présente une forme bilobée avec une section transversale sensiblement en forme de « B ». Une telle forme de section n'est toutefois absolument pas obligatoire et toute autre forme de section du boyau 14 peut être envisagée dans le cadre de l'invention, étant entendu que le recours à une chambre 11 n'est de toute manière pas forcément nécessaire.

POSSIBILITE D'APPLICATION INDUSTRIELLE

L'invention trouve son application industrielle dans la conception, la fabrication et l'utilisation d'anneaux chirurgicaux.