VALVEUNIVERSELLE La présente invention a pour objet une valve universelle permettant de régier l'écoulement d'un fluide, liquide ou gaz, par exemple air, eau, huile, sang, etc, à travers un orifice d'une paroi, rigide, semi-rigide, souple, etc, limitant des espaces, dans lesquels regnent respectivement des pressions P1, P2, valve comprenant un corps tubulaire destiné à tre fixé avec étanchéité en regard de l'orifice, d'un côté de la paroi, et un organe élastique déformable, soumis à l'action des pressions P, et P2 commandant l'écoulement du fluide en fonction de ces pressions.

Le document DE 387 190 concerne une valve pour une enveloppe étanche de ballon, comprenant un corps tubulaire conique fixé sur la paroi intérieure de l'enveloppe, à l'intérieur duquel est monté un obturateur comportant une partie creuse conique à l'intérieur de laquelle est engagée une partie centrale également conique. La partie creuse conique comporte des trous qui sont obturés par le corps tubulaire conique et par la partie centrale conique de l'obturateur lorsque la pression à l'intérieur de 1'enveloppe est supérieure à la pression extérieure.

Le document EP-A-0 253 748 concerne une valve monobloc conformée dans l'épaisseur mme de la paroi d'une enceinte à isoler, et comportant une cavité intérieure communiquant avec l'extérieur par un premier trou et communiquant avec l'intérieur de l'enceinte par une pluralité de trous ménagés entre la paroi de 1'enceinte elle-mme et une partie de celle-ci formant élément de soupape, ces trous étant fermés lorsque la pression à l'intérieur de l'enceinte est supérieure à la pression extérieure.

Le document DE-A-2 062 116 concerne un clapet anti-retour pour soupape pneumatique comportant un corps dans lequel débouchent une amenée de fluide sous pression, une sortie vers un utlisateur et une mise à l'échappement. Un clapet est monté coulissant dans la soupape, pour permettre soit I'alimentation de l'utilisateur à partir de la source de pression avec fermeture de la mise à t'échappement, soit la mise à l'échappement de l'utilisateur, avec fermeture de t'amenée de fluide sous pression.

La valve selon l'invention est définie par la caractéristique de la revendication 1.

Sa principale qualité est de présenter une très faible inertie tout en étant d'une grande fiabilité.

Elle est universelle en ce sens qu'elle trouve des applications et des utilisations dans des domaines variés, par exemple dans les objets et engins pneumatiques (bateaux, ballons, matelas, bouées, etc), en médecine et en chirurgie (coeurs artificiels) en aéronautique, dans les équipements sportifs (plongée sous-marine, etc). Sa miniaturisation ne pose en principe pas de problème particulier.

D'autres caractéristiques de l'invention ressortent des revendications secondaires.

Le dessin ci-annexé représente, schématiquement et à titre d'exemples non limitatifs, deux formes d'exécution de l'objet de l'invention, dans le cas de son application à une valve intégrée à 1'enveloppe d'un engin pneumatique : Figures 1 à 3 sont trois vues en coupe de la valve et de la partie de 1'enveloppe sur laquelle elle est montée, respectivement lorsque les pressions intérieure et extérieure sont égaies, lorsque la pression extérieure est supérieure à la pression intérieure et lorsque la pression intérieure est supérieure à la pression extérieure ; Figure 4 est une vue similaire à celles de figures 1 à 3 montrant une commande mécanique de l'écoulement de I'air à travers la valve ; Figure 5 est une vue en coupe d'une variante d'exécution de la valve de figures 1 à 4.

La valve représentée aux figures 1 à 4 est décrite comme partie intégrante de 1'enveloppe souple d'un ballon de sport (football, basket-ball, etc) ou d'un pneumatique de véhicule (automobile, avion, etc) avec ou sans chambre à air, équipements dans lesquels la pression de gonflage revt une grande importance.

Cette valve est constituée par un corps tubulaire 10, rigide, semi-rigide, ou souple, cotte sur la surface intérieure d'une enveloppe P, coaxialement à l'orifice de gonflage 0, et par un opercule 11, en caoutchouc souple, toge dans une cavité 12, de forme tronconique, du corps 10, et cotte à ce dernier au niveau de portées circulaires 13, ménagées au bord d'une partie en forme de coupelle située à une extrémité du noyau 14 de l'opercule 11. L'autre extrémité du noyau est équipée d'une partie 15 en forme de coupelle.

Dans le cas représenté à la figure 1, les pressions P, et P2 sont égaies à la pression atmosphérique (P, = P2 = Pat) et le bord circulaire 16

de la coupelle 15 est appliqué contre la surface circulaire du congé reliant la paroi tronconique 17 et la surface supérieure 18 de la cavité 12.

Le corps 10 et l'opercule 11 limitent deux zones A et B, la zone A est en communication directe avec l'orifice O et la zone B est reliée par des trous 20 à l'intérieur de l'enveloppe P. L'air ne peut circuler ni dans un sens, ni dans l'autre.

Lorsque P, > P2 (figure 2, gonflage du ballon), I'air insufflé à travers l'orifice 0 exerce sur la coupelle 15 une action qui provoque une déformation élastique de l'opercule 11 et l'ouverture d'un passage circulaire f entre le bord 16 et la paroi 17. L'air peut circuler de l'extérieur à l'intérieur du ballon et le gonfler.

Lorsque P2 > Pi, (figure 3), t'opercule 11 est soumis à une action dirigée de bas en haut qui le déforme élastiquement en plaquant la surface 19 de la coupelle 15 contre la surface 18, ce qui ferme le passage f.

On remarquera que, lors des déformations de l'opercule 11 illustrées aux figures 1 à 3, le bord 16 de la coupelle 15 se déplace dans le sens axial. Lorsque, dans le cas où P2 > P"il s'avère nécessaire de réduire la pression P2, on peut, comme illustré à la figure 4, permettre à une certaine quantité d'air emprisonné dans le ballon, de s'échapper à l'extérieur en introduisant une aiguille L dans l'orifice O et en exerçant une action mécanique sur la surface 19. Le dégonflage du ballon s'opère aussi longtemps que cette action est exercée. On la stoppera au moment où la pression P2 aura atteint la valeur désirée.

Dans la variante de la figure 5, dans laquelle la valve est réalisée en trois pièces, I'opercule 11 présente la forme d'un diabolo, comportant une coupelle destinée à prendre appui contre le fond 10A du corps tubulaire 10B, et une seconde coupelle destinée à prendre appui contre la paroi de fermeture du corps tubulaire. Cette paroi de fermeture comporte, d'une part, des trous 20 de mise en communication de la cavité annulaire délimitée par la paroi tronconique du corps tubulaire 10B et le noyau de l'opercule 11 avec l'espace à la pression P2 et, d'autre part, un trou 21 de mise en communication de l'espace situé à l'intérieur de la seconde coupelle avec l'espace à la pression Pz.

En choisissant de manière appropriée le matériau et les dimensions de l'opercule 11, on pourra réaliser une valve qui, hormis sa

grande fiabilité, présentera une très grande sensibilité liée à une très faible inertie.

On pourra gonfler les objets et engins pneumatiques avec des pompes à relativement basse pression, voire à la bouche. L'invention n'est évidemment pas limitée par le texte ci-dessus et le dessin ci-annexé.

En particulier, I'opercule 11 pourra avoir des formes très différentes de celles représentées tout en demeurant dans le champ des revendications, I'essentiel étant qu'il se déforme élastiquement sous faction des pressions P, et P2 de façon à ouvrir ou fermer un passage f entre les espaces 1 et 2 situés de part et d'autre de la valve.

Par ailleurs, la valve selon l'invention pourra tre facilement miniaturisée.

Enfin, on pourra prévoir de donner à la paroi tronconique 17 un profil spécial de manière que le bord 16 de l'opercule 11 découvre, en se déplaçant axialement vers l'intérieur, des passages de section relativement importante de manière à augmenter rapidement le débit de I'air. En particulier, la paroi 17 pourrait présenter des rainures à partir d'un certain niveau.