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Title:
VEHICLE LUMINOUS MODULE COMPRISING A REFERENCING PIN WITH A SUPPLE PORTION AND A STIFF PORTION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/064441
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a luminous module for a lighting and/or signalling device of a motor vehicle, comprising: - at least one light source (21) mounted on a holder (20), - an optical unit intended to interact with the light source to form a light beam, - a referencing system comprising at least one referencing pin (30) inserted into a referencing orifice, the holder being provided with one among the referencing pin and the referencing orifice, and the optical unit being provided with the other among the referencing pin and the referencing orifice; the referencing pin comprising two portions that face each other, one of these portions, called the stiff portion (31), being stiffer than the other portion, called the supple portion (32).

Inventors:
BERREZAI FRANÇOIS (FR)
GRESSOT JEAN-MARC (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/074908
Publication Date:
April 02, 2020
Filing Date:
September 17, 2019
Export Citation:
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Assignee:
VALEO VISION (FR)
International Classes:
F21S41/147; F21S41/265; F21S41/27; F21S41/29; F21S41/32; F21S41/40; F21S41/663; F21V17/16
Foreign References:
JP2015079614A2015-04-23
US20150093179A12015-04-02
FR2698738A11994-06-03
JP2001110207A2001-04-20
EP3372890A12018-09-12
EP2846078A12015-03-11
CN107525005A2017-12-29
US20090303726A12009-12-10
EP2966344A12016-01-13
Attorney, Agent or Firm:
SCHAFFNER, Jean (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Module lumineux d’un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation d'un véhicule automobile, comprenant :

- au moins une source de lumière (21 , 22) montée sur un support (20),

- une unité optique (1 ) destinée à coopérer avec la source de lumière pour former un faisceau lumineux,

- un système de référencement comprenant au moins un pion de référencement (30) inséré dans un orifice de référencement (25), le support étant pourvu de l’un parmi le pion de référencement et l’orifice de référencement, et l’unité optique étant pourvue de l’autre parmi le pion de référencement et l’orifice de référencement ;

caractérisé en ce que le ou au moins l’un des pions de référencement (30) comprend deux parties en vis-à-vis, l'une des parties, dite partie rigide (31 ), étant plus rigide que l'autre des parties, dite partie souple (32).

2. Module lumineux selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la partie souple (32) est élastique et agencée de manière à plaquer la partie rigide (31 ) contre un bord (26) de l'orifice de référencement(25).

3. Module lumineux selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le ou au moins l’un des pions de référencement (30) est un pion fendu comprenant une fente (33) séparant lesdites deux parties (31 , 32) l’une de l’autre.

4. Module lumineux selon la revendication 3, caractérisé en ce que la partie rigide (31 ) comprend une protubérance de renfort (34), fixée à la portion (35) de l’unité optique (1 ) d’où le pion de référencement correspondant fait saillie et agencée de manière à s’opposer à un effort selon une direction transversale à la fente.

5. Module lumineux selon la revendication 4, caractérisé en ce que la protubérance de renfort (34) présente une première zone d'appui rigide (36) permettant un référencement selon une direction orthogonale au support (20), notamment selon une direction verticale.

6. Module lumineux selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce qu’il comprend au moins deux pions de référencement (30) fendus dont les fentes (33) sont alignées selon une direction d’alignement (B).

7. Module lumineux selon la revendication 6, caractérisé en ce qu’il comprend au moins trois pions de référencement (30), un troisième pion de référencement fendu étant aligné à distance de la direction d’alignement (B).

8. Module lumineux selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie souple du ou d’au moins l’un des pions de référencement est une lame ressort agencée de manière à ce que sa contrainte augmente lorsqu’elle se rapproche de la partie rigide.

9. Module lumineux selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le ou au moins l’un des pions de référencement est bi- matière, notamment obtenu en bi-injection, la partie rigide étant dans un premier matériau et la partie souple étant dans un deuxième matériau.

10. Module lumineux selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie rigide (31 ) comprend une première zone d'appui rigide (36) plaquée sur une portion de celui qui parmi l’unité optique (1 ) ou le support (20) comporte l’orifice de référencement (25) correspondant, cette portion étant distincte du ou des bords de cet orifice.

11. Module lumineux selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'unité optique comprend une pièce optique (1 ) monobloc comprenant un ou une pluralité de collimateurs (2’, 2”), un organe de coupure (4) et un organe de sortie (5) agencés de manière à mettre en forme les rayons lumineux (r1 , r2, r3) émis par la source lumineuse (21 , 22) correspondante de manière à former un faisceau à coupure.

12. Module lumineux selon la revendication 1 1 , caractérisé en ce que le ou les pions de référencement (30) et/ou la partie rigide (31 ) du ou des pions de référencement sont venus de matière avec ladite pièce optique (1 ) monobloc, le support (20) comprenant le ou les orifices de référencement.

13. Module lumineux selon la revendication 12, caractérisé en ce que le ou les pions de référencement (30) sont agencés autour du ou de la pluralité de collimateurs (2’, 2”).

14. Module lumineux selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les orifices de référencement (25) et/ou les pions de référencement (30) sont agencés de manière à ce que :

- selon une direction de déplacement de la partie souple (32) vers la partie rigide (31 ), les pions de référencement présentent un premier jeu avec les bords des orifices de référencement correspondants,

- selon une direction transversale à cette direction de déplacement, les pions de référencement soit sont de part et d’autre en contact avec les bords des orifices de référencement correspondants, soit présentent un deuxième jeu avec les bords des orifices de référencement correspondants, le premier jeu étant supérieur au deuxième jeu.

15. Dispositif d'éclairage et/ou de signalisation de véhicule comprenant un module lumineux (100) selon l’une des revendications précédentes.

Description:
MODULE LUMINEUX DE VEHICULE COMPRENANT UN PION DE

REFERENCEMENT AVEC UNE PARTIE SOUPLE ET UNE PARTIE RIGIDE

La présente invention se rapporte au domaine des dispositifs lumineux, notamment de véhicule automobile, dans lesquels une source de lumière est positionnée par rapport à une unité optique.

En particulier, l’invention a trait à un module lumineux dans lequel ce positionnement est assuré par des moyens de référencement du support de cette source coopérant avec des moyens de référencement de l’unité optique. Plus particulièrement, ces moyens de référencement sont des pions et des orifices dans lesquels sont insérés ces pions.

Par « référencement », on entend des repères permettant de garantir un positionnement déterminé selon au moins une direction dans l’espace.

Il est connu d’assurer un référencement selon trois directions orthogonales entre elles par insertion de pions dans des orifices afin d’assurer un positionnement précis. Comme le positionnement est selon ces trois directions, une seule position est théoriquement possible. Par conséquent en l’absence de jeu, le support doit être positionné précisément avant montage sur l’unité optique si l’on veut que le support s’assemble.

Cependant, le support de source de lumière et l’unité optique sont produits séparément, parfois par des fabricants différents, et présentent donc certaines tolérances de fabrication, notamment quant au positionnement des trous et des orifices. En cas de léger décalage, le risque est que l’assemblage se fasse difficilement, voire pas du tout.

Pour éviter cela, une solution connue est de réaliser le pion de référencement avec un diamètre suffisamment inférieur à celui de l’orifice correspondant, de manière à ce qu’un jeu soit présent autour du pion, entre celui-ci et les bords de l’orifice.

Si cela permet de garantir un montage, un inconvénient est que ce jeu subsiste une fois le support assemblé à la pièce optique. La conséquence est que l’on perd en précision dans le positionnement de la source de lumière par rapport à l’unité optique, en particulier lors de l’utilisation du véhicule. Par conséquent, on perd également dans la qualité du faisceau émis par le module lumineux.

Un problème technique que vise à résoudre la présente invention est donc d’améliorer la précision du positionnement de la source de lumière par rapport à l’unité optique, tout en garantissant un assemblage du support à l’unité optique.

A cet effet, un premier objet de l’invention est un module lumineux pour un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation d'un véhicule automobile, comprenant :

- au moins une source de lumière montée sur un support,

- une unité optique destinée à coopérer avec la source de lumière pour former un faisceau lumineux,

- un système de référencement comprenant au moins un pion de référencement inséré dans un orifice de référencement, le support étant pourvu de l’un parmi le pion de référencement et l’orifice de référencement, et l’unité optique étant pourvue de l’autre parmi le pion de référencement et l’orifice de référencement le ou au moins l’un des pions de référencement comprenant deux parties en vis-à- vis, l'une des parties, dite partie rigide, étant plus rigide que l'autre des parties, dite partie souple.

Ainsi lors de l’assemblage du support à l’unité optique, en cas de décalage entre l’orifice et le pion de référencement avec lequel il coopère, la partie souple pourra se déformer pour permettre l’insertion de ce pion dans cet orifice, la partie rigide assurant le guidage du pion dans l’orifice. La partie souple permet donc un léger débattement à l’assemblage, permettant de garantir que celui-ci se fasse plus facilement. Une fois insérée, la partie souple est en contact avec l’orifice, permettant ainsi de limiter, voire de supprimer le jeu. De ce fait, le positionnement est plus précis et moins sujet à des variations lors de l’assemblage du module dans le dispositif d'éclairage et/ou de signalisation ou lors de l’utilisation du véhicule.

La pièce optique selon l’invention peut optionnellement comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

la partie souple est élastique et agencée de manière à plaquer la partie rigide contre un bord de l'orifice de référencement ; cela permet de supprimer complètement le jeu tout en assurant un débattement au montage et un positionnement plus précis ;

le ou au moins l’un des pions de référencement est un pion fendu comprenant une fente séparant lesdites deux parties l’une de l’autre ; c’est une manière simple de réaliser un pion en deux parties, notamment par moulage ou par usinage ;

la partie rigide comprend une protubérance de renfort, fixée à la portion de l’unité optique d’où le pion de référencement correspondant fait saillie et agencée de manière à s’opposer à un effort selon une direction transversale à la fente, notamment perpendiculaire à la fente ; on améliore ainsi le guidage par la partie rigide en la renforçant ;

la protubérance de renfort présente une première zone d'appui rigide permettant un référencement selon une direction orthogonale au support, notamment selon une direction verticale ; avec le même élément, on réalise deux fonctions, simplifiant ainsi la réalisation du système de référencement ;

le module lumineux comprend au moins deux pions de référencement fendus dont les fentes sont alignées selon une direction d’alignement ; cela permet un référencement simple perpendiculairement à la direction d’alignement ;

le module lumineux comprend au moins trois pions de référencement, un troisième pion de référencement fendu étant aligné à distance de la direction d’alignement ; on assure ainsi un isostatisme dans deux directions orthogonales ;

le troisième pion de référencement est également un pion fendu, dont la fente est dirigée perpendiculairement à ladite direction d’alignement ; la précision du positionnement est améliorée, tout en permettant des débattements simplifiant l’assemblage ;

la partie souple du ou d’au moins l’un des pions de référencement est une lame ressort agencée de manière à ce que sa contrainte augmente lorsqu’elle se rapproche de la partie rigide ; c’est une manière simple de plaquer la partie rigide contre le bord de l’orifice ; cette lame ressort peut être une pièce rapportée, notamment en métal ;

le ou au moins l’un des pions de référencement est bi-matière, notamment obtenu en bi-injection, la partie rigide étant dans un premier matériau et la partie souple étant dans un deuxième matériau ; c’est une manière alternative de réalisation des deux parties ;

le deuxième matériau est plus souple que le premier matériau, et éventuellement élastique ;

le premier matériau est en polycarbonate (PC) et le deuxième matériau est en silicone ;

le module lumineux comprend plusieurs pions de référencement ; le positionnement est amélioré ;

le module lumineux comprend au moins au moins trois pions de référencement agencés de manière à réaliser un isostatisme selon trois directions transversales, notamment orthogonales, entre elles ; le positionnement est davantage amélioré ;

la partie rigide comprend une première zone d'appui rigide plaquée sur une portion de celui qui parmi l’unité optique ou le support comporte l’orifice de référencement correspondant, cette portion étant distincte du ou des bords de cet orifice ; cela permet de réaliser un référencement selon une direction distincte de celle du référencement entre la partie rigide et le bord de l’orifice ; notamment dans le cas de la protubérance, cette dernière peut s’étendre entre la base et un sommet de cette protubérance, ce sommet comprenant la première zone d’appui ;

le module lumineux peut comprendre trois pions de référencement présentant chacun une première zone d’appui ; les trois premières zones d’appui définissent ainsi un plan de référencement, permettant un référencement selon une direction perpendiculaire à ce plan ;

l’unité optique comprend un ou une pluralité de collimateurs, un organe de coupure et un organe de sortie agencés de manière à mettre en forme les rayons lumineux émis par la source lumineuse de manière à former un faisceau à coupure, la pièce optique monobloc comprenant le ou les collimateurs ; notamment, l'unité optique peut comprendre une pièce optique monobloc comprenant un ou une pluralité de collimateurs, un organe de coupure et un organe de sortie agencés de manière à mettre en forme les rayons lumineux émis par la source lumineuse de manière à former un faisceau à coupure, notamment un faisceau de croisement ; la précision de positionnement permet de minimiser les risques de rayons parasites, ce qui est particulièrement important dans le cadre d’un faisceau à coupure et en particulier avec une pièce monobloc ;

le ou les pions de référencement et/ou la partie rigide du ou des pions de référencement sont venus de matière avec ladite pièce optique monobloc, le support comprenant le ou les orifices de référencement ; un positionnement précis du support par rapport à l’unité optique peut être ainsi réalisé ;

le ou les pions de référencement sont agencés autour du ou de la pluralité de collimateurs ;

le support est une carte de circuit imprimé et présente le ou les orifices de référencement, l’unité optique présentant le ou les pions de référencement ; l’unité optique peut par exemple comprendre la pièce optique monobloc ;

la source de lumière est une diode électroluminescente ; les orifices de référencement et/ou les pions de référencement sont agencés de manière à ce que :

o selon une direction de déplacement de la partie souple vers la partie rigide, les pions de référencement présentent un premier jeu avec les bords des orifices de référencement correspondants,

o selon une direction transversale à cette direction de déplacement, les pions de référencement soit sont de part et d’autre en contact avec les bords des orifices de référencement correspondants, soit présentent un deuxième jeu avec les bords des orifices de référencement correspondants, le premier jeu étant supérieur au deuxième jeu ;

notamment, dans le cas de pions de référencement fendus, le premier jeu peut être de chaque côté des extrémités latérales de la fente ;

le ou les orifices de référencement sont oblongs ; notamment, dans le cas de pions de référencement fendus, le ou les orifices de référencement peuvent présenter une largeur supérieure selon une direction parallèle à la fente que selon une direction transversale à celle-ci.

Un autre objet de l’invention est un dispositif d'éclairage et/ou de signalisation de véhicule comprenant un module lumineux selon l’invention. L’invention a également pour objet un véhicule comprenant un d'éclairage et/ou de signalisation de véhicule selon l’invention, notamment connecté à l’alimentation électrique du véhicule.

Sauf indication contraire, les termes « avant », « arrière », « haut », « bas », « transversal », « longitudinal », « horizontal », ainsi que leurs déclinaisons en genre ou en nombre, se réfèrent au sens d’émission de lumière hors du module lumineux correspondant. Sauf indication contraire, les termes « amont » et « aval » se réfèrent au sens de propagation de la lumière.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée des exemples non limitatifs qui suivent, pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés, parmi lesquels :

la figure 1 est une vue en perspective avant et de dessus d’une pièce optique d’un exemple de module lumineux selon l’invention ;

la figure 2 est une vue en perspective arrière et de dessous de la pièce optique de la figure 1 ;

la figure 3 est une coupe longitudinal de la pièce optique de la figure 1 , sur laquelle sont également représentée une source lumineuse ;

la figure 4 est une vue de dessus d’une partie arrière de la pièce optique de la figure 1 , sur laquelle sont également représentées les sources lumineuses ;

la figure 5 représente une partie arrière d’un module lumineux avec la pièce optique selon la figure 4 et le support de sources lumineuses monté ;

la figure 6 représente le module lumineux de la figure 5, en perspective arrière et de dessus ;

les figures 7a et 7b représentent respectivement un pion de référencement selon l’art antérieur et un exemple de pion de référencement selon l’invention ;

la figure 8 représente un faisceau présentant une ligne de coupure supérieure.

Les figures 1 à 3 illustrent un exemple d’unité optique d’un module lumineux selon un exemple de réalisation de l’invention. Cette unité optique est ici une pièce optique 1 monobloc. Dans cet exemple, le module lumineux est un module lumineux de projecteur de véhicule.

La pièce optique 1 comprend une première pluralité de collimateurs 2’ et une deuxième pluralité de collimateurs 2”. Chacun de ces collimateurs 2’, 2” comprend un dioptre d’entrée 2, destiné à recevoir les rayons lumineux r1 , r2, r3 émis par une source lumineuse 21 , 22, destinée à être placée ici en vis-à-vis et proche de l’extrémité libre du collimateur correspondant 2’, 2”, en haut en éclairant vers le bas dans cet exemple.

Dans cet exemple, la source lumineuse est une diode électroluminescente, encore appelée LED 21.

Ces rayons lumineux r1 , r2, r3 entrent par réfraction dans les collimateurs 2’, 2”, donc dans la pièce optique 1.

La première pluralité de collimateurs comprend ici deux collimateurs 2’, qui sont chacun couplés optiquement à un organe de réflexion 3, qui est lui couplé optiquement à un organe de coupure 4, lui-même couplé à un organe de sortie 5. Ces différents éléments sont donc couplés entre eux et agencés de manière à mettre en forme les rayons lumineux émis par les sources lumineuses 21 de manière à former un faisceau à coupure.

Chaque collimateurs 2’ est agencé pour envoyer, ici par réfraction et réflexion totale interne les rayons lumineux r1 , r2, r3 émis par la LED 21 , en un faisceau davantage concentré, en direction de l’organe de réflexion 3.

Cet organe de réflexion 3 est ici un dioptre agencé de manière à réfléchir par réflexion totale interne ces rayons r1 , r2, r3 vers l’organe de coupure 4, plus particulièrement vers l’arrête 4a de cet organe de coupure 4. Par exemple, l’organe de réflexion 4 peut réfléchir ces rayons r1 , r2, r3 vers une zone focale agencée au niveau de cette arrête 4a.

Ces rayons r1 , r2, r3 passent au niveau de cette arrête 4a de trois manières différentes, comme il sera expliqué ci-après, puis atteignent l’organe de sortie 5, ici le dioptre de sortie 5 de la pièce optique 1. Ils sortent ensuite de la pièce optique 1 par réfraction au travers du dioptre de sortie 5.

Ce dioptre de sortie 5 est agencé de manière à former un organe de projection de l’image de l’arrête 4a. Ainsi, les rayons r1 qui passent au plus près de l’arrête 4a, sans rencontrer la surface 4b de la plieuse, notamment au niveau d’une zone focale du dioptre de sortie 5, sont réfractés par le dioptre de sortie 5 de manière parallèle à un axe optique O du module lumineux.

En revanche, les rayons r2 et r3 qui passent au-dessus de cet arrête 4a seront réfractés vers le bas par le dioptre de sortie 5.

Certains de ces rayons r2 réfractés vers le bas, sont d’abord réfléchis directement par l’organe de réflexion 3 sur le dioptre de sortie 5, en passant au- dessus de l’arrête 4a. D’autres rayons r3 réfractés vers le bas, sont d’abord réfléchis par l’organe de réflexion 3 en arrière de l’arrête 4a, et sont donc réfléchis par la plieuse 4, par réflexion totale interne, vers le dioptre de sortie 5, en passant également au-dessus de l’arrête 4a.

L’essentiel, voire la totalité, des rayons r1 , r2, r3 participe donc à la formation du faisceau sortant de la pièce optique 1. Ce faisceau est le faisceau lumineux émis par le module optique.

Par ailleurs, ce faisceau présente une ligne de coupure L supérieure, comme illustré en figure 8. Cette ligne de coupure L correspond à l’image de l’arrête 4a, qui forme donc le bord de coupure de la plieuse 4, les rayons étant envoyés au plus haut sur la ligne de coupure (rayons r1 ) ou en dessous (rayons r2, r3).

Ici ce faisceau est une portion centrale d’un faisceau de croisement. On peut observer que l’arrête 4a présente en effet une portion oblique et deux portions horizontales de part et d’autre de cette portion oblique, correspondant à la forme de la ligne de coupure L.

La deuxième pluralité de collimateurs comprend ici cinq collimateurs 2” qui sont chacun couplés optiquement d’amont en aval à un organe de réflexion 3”, un organe de coupure 4” et un organe de sortie 5”, agencés de manière à mettre en forme les rayons lumineux émis par la source lumineuse de manière à former un faisceau à coupure horizontale, selon le même principe que décrit en figure 3. La différence est qu’ici l’arrête de coupure 4a” est dans un plan horizontal.

La portion centrale et le faisceau à coupure horizontale sont émis en même temps de manière à former un faisceau de croisement. Les dioptres formant le dioptre d’entrée 2 des collimateurs 2’, 2”, les organes de réflexion 3, 3”, les plieuses 4, 4” formant les organes de coupure et les dioptres de sortie 5, 5” permettent donc par leur agencement de mettre en forme le faisceau de manière à ce qu’il corresponde à un faisceau de croisement. Ces dioptres forment donc les surfaces actives de la pièce optique 1.

On comprend donc l’importance du positionnement des LED 21 , 22 par rapport à leurs collimateurs 2’, 2” respectifs. En effet, en cas d’erreur de positionnement, les rayons r1 , r2, r3 ne vont pas suivre le trajet pour lequel la pièce optique 1 a été conçue. On risque donc d’obtenir un faisceau non conforme à ce qui était souhaité.

Ceci est d’autant plus important avec la première pluralité de collimateurs 2’, afin d’éviter le plus possible d’avoir des rayons au-dessus de la ligne de coupure L, et donc d’éblouir les conducteurs des véhicules suivis ou venant en sens inverse.

Pour cela, la pièce optique 1 est munie de pions de référencement 30.

Comme illustré en figures 1 et 2 et 4 à 6, les pions de référencement 30 sont au nombre de trois et comprennent deux parties en vis-à-vis:

- une partie rigide 31 ,

- une partie souple 32, au sens qu’elle est moins rigide que ladite partie rigide 31.

Ici les trois pions de référencement 30 sont des pions fendus comprenant une fente, non représentée, séparant ces deux parties 31 , 32 l’une de l’autre.

Chacun de ces pions de référencement 30 fait saillie, ici vers le haut, depuis une portion de la pièce optique 1 , cette portion étant appelée ci-après base 35.

D’une manière générale selon l’invention, la partie rigide 31 peut, comme ici, présenter une protubérance de renfort 34. Cette protubérance de renfort 34 peut s’étendre entre ladite base 35 et un sommet 36 de cette protubérance 34.

Ce sommet 36 peut, comme ici, former une première zone d'appui rigide 36 permettant un référencement selon une direction orthogonale au support, ici selon une direction verticale Z, comme il sera expliqué après.

Les trois premières zones d'appui rigide 36, donc celles de chaque pion de référencement 30, sont ici planes et coplanaires entre elles. Elles forment donc un plan de référencement passant par ces zones d’appui 36 permettant ainsi un référencement selon un déplacement le long d’une direction perpendiculaire à ce plan de référencement. Elles permettent donc ici un référencement d’un support selon une direction verticale Z, lorsque on monte ce support en appui contre ces zones d’appui 36.

Selon l’invention, comme ici, les protubérances de renfort 34 peuvent être reliées aux pions de référencement 30 respectifs sur toute leurs longueurs et rigidifier ainsi les pions de référencement 30 respectifs selon un mouvement allant de la partie souple 32 vers la partie rigide 31.

Comme on peut le voir en figures 4 à 6, ces pions de référencement 30 forment avec des orifices de référencement 25 un système de référencement d’un support 20 des sources lumineuses 21 , 22 sur la pièce optique 1 , afin de positionner correctement les LED 21 , 22 par rapport aux dioptres d’entrée 2 et aux collimateurs 2’, 2”.

Ici, les pions de référencement 30 sont venus de matière avec la pièce optique 1 , le support 20 comprenant les orifices de référencement 25.

Dans cet exemple, le support 20 est une carte de circuit imprimé, sur laquelle sont positionnées et fixées les LED 21 , 22. Il est donc plus facile de réaliser les orifices de référencement 25 sur cette carte et de réaliser les pions de référencement 30 sur la pièce optique 1.

Néanmoins, selon d’autres exemples de réalisation non représentés, on pourrait inverser en réalisant les pions de référencement sur le support et les orifices de référencement sur une pièce de l’unité optique. Par exemple, on pourrait appliquer un tel agencement dans le cas où le support est un radiateur et la pièce de l’unité optique un réflecteur.

Selon l’invention, la partie souple 32 peut être élastique. Dans cet exemple, cela est obtenu au moyen de la fente 33.

La fente 33 permet la flexibilité de la partie souple 32, en particulier vers la partie rigide 31.

La rigidité de cette dernière est renforcée par la protubérance de renfort 34.

Cet agencement et ses effets sont expliqués ci-après au regard des figures 7a et 7b. La figure 7a illustre un pion de référencement P selon l’art antérieur. Celui-ci coopère avec un orifice de référencement R d’un support S de source lumineuse. Pour éviter un risque de non assemblage de l’unité optique et de ce support, un jeu J est prévu entre les bords latéraux du pion de référencement P et le bord de cet orifice de référencement R.

En figure 7b, qui illustre un pion de référencement 30, tel que ceux de la pièce optique illustrée en figures 1 à 6, le pion de référencement 30 est logé dans l’orifice de référencement 25 du support 20, la partie rigide 31 étant contre le bord 26 de l’orifice de référencement 25.

Selon l’invention, comme ici, la fente 33 peut être agencée de manière à s’étendre en profondeur selon un axe longitudinal du pion de référencement 30. Notamment la fente 33 peut s’étendre au travers de l’orifice de référencement 25 et au-delà de l’orifice de référencement 25 en s’éloignant de l’extrémité libre du pion de référencement 30.

Lors de l’assemblage, la flexibilité de la partie souple 32 permet un rapprochement de celle-ci de la partie rigide 31. Ce débattement permet qu’en cas de mauvais alignement du pion et de l’orifice de référencement 30, 25, la partie souple 32 plie dans la fente 33, laissant passer le pion de référencement 30 dans l’orifice de référencement 25.

Par ailleurs, l’élasticité de cette partie souple 32 va générer une force de rappel, de sorte que la partie souple 32 va exercer une poussée sur le bord 26 de l’orifice de référencement 25 et déplacer le pion de référencement 30 vers la partie du bord qui est en vis-à-vis de la partie rigide 31. Cette partie rigide 31 assure ainsi la précision du référencement.

Ici, on peut observer que le jeu subsistant 27 après le montage est très faible, plus de huit fois inférieur au jeu J de l’art antérieur.

Ce jeu 27 peut même être nul, notamment avec la partie souple 32 en contrainte contre le bord de l’orifice et exerçant une poussée plaquant la partie rigide 31 contre le bord 26 de l'orifice 25.

Notamment, comme ici, cette poussée s’exerce selon une direction transversale à la fente 33. De plus, le support 20 est enfoncé avec sa face portant les LED 21 , 22 en appui contre la première zone d’appui 36. Ainsi comme illustré en figure 7b, cette première zone d'appui rigide 36 est plaquée sur une portion du support 20 adjacente au bord 26 de l’orifice de référencement 25 correspondant.

Dans cet exemple, la pièce optique 1 comprend trois pions de référencement

30 coopérant avec trois orifices de référencement 25, de manière à réaliser un isostatisme selon trois directions orthogonales entre elles.

Comme on peut le voir en figures 4 et 5, qui sont ici des vues de dessus du module 100, le support 20 est en appui sur les trois premières zones d’appui 36, qui sont coplanaires entre elles, et sont donc comprises dans un plan A, ici horizontal, symbolisé par les rectangles en pointillés en figure 4. Cela permet un positionnement du support 20 selon ce plan A et donc un assemblage avec un référencement vertical. En effet, cela permet un positionnement précis par rapport à un déplacement selon la direction verticale Z. Autrement dit lors de l’assemblage, les premières zones d’appui 36 forment une butée selon la direction verticale Z.

Ici, les fentes 33 des deux pions de référencement 30 avant, agencés en haut de ces figures, sont alignées selon une direction d’alignement B, ici parallèle à une direction transversale Y.

Ici, les orifices de référencement 25 avant sont légèrement oblongs, de manière à ce que ces pions de référencement 30 avant présentent un jeu à chaque extrémité latérale de leurs fentes 33 et pas de jeu perpendiculairement et de part et d’autres de celle-ci. Ainsi un jeu transversal est permis selon cette direction d’alignement B.

Par ailleurs, le débattement des parties souples 32 correspondantes permet un assemblage avec moins de risque et permet le plaquage des deux parties rigides

31 contre le bord 26 des orifices de référencement 25, donc un plaquage selon une ligne de référencement 29 parallèle à la direction d’alignement B. On a donc un positionnement longitudinal, soit un référencement longitudinal, puisque la ligne de référencement 29 forme la limite de recul du support 20 par rapport à la pièce optique 1. Le troisième pion de référencement 30, ici à l’arrière, est à distance de la direction d’alignement B, donc de la ligne passant par les fentes 33 des pions de référencement 30 avant.

Cela permet un meilleur appui vertical du support 20.

De plus, la fente 33 de ce pion de référencement 30 arrière est agencée de manière à être aligné avec un droite longitudinale C perpendiculaire à la direction d’alignement B.

Ainsi, le débattement de la partie souple 32 de ce pion de référencement 30 arrière permet le plaquage de la partie rigide 31 correspondante contre le bord de l’orifice de référencement 25, donc un plaquage selon un point de cette droite longitudinale C. Comme les pions de référencement 30 avant permettent un jeu uniquement transversal, soit parallèlement à la direction d’alignement B, ce point forme ainsi une limite de déplacement selon un déplacement transversal du support 20, et donc forme un référencement transversal entre la pièce optique 1 et le support 20.

Ces trois pions de référencement 30 permettent donc à eux seuls un référencement du support 20 sur la pièce optique 1 selon les trois directions orthogonales : longitudinale X, transversale Y et verticale Z.

A noter que l’orifice de référencement 25 arrière est ouvert sur le côté à l’arrière de manière à permettre un jeu longitudinal, de manière à faciliter le débattement des parties souples 32 des pions de référencement 30 avant.

Ici les pions de référencement 30 sont agencés autour des pluralités de collimateurs 2’, 2”, voire de manière adjacente à certains collimateurs 2’, comme on peut le voir en figure 7b.

A noter que selon une variante non représentée, un tel référencement isostatique peut être obtenu avec trois pions de référencement, dont au moins l’un diffère des pions de référencement 30 précédents en ce que la partie souple diffère en ce qu’elle est formée par une lame ressort, notamment en métal. Cette lame peut être plantée ou emmanchée dans le pion de référencement, la lame pouvant être déplacée vers la partie rigide en étant mise sous contrainte élastique.

Selon une variante non représentée, un tel référencement isostatique peut être obtenu avec trois pions de référencement, dont au moins l’un diffère des pions de référencement 30 précédents en ce que la partie rigide est constituée d’un premier matériau, notamment du PC, et la partie souple est constituée d’un deuxième matériau, notamment du silicone, permettant ainsi une déformation élastique avec augmentation de la contrainte lorsque la partie souple est comprimée vers la partie rigide.