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Patent Searching and Data


Title:
WEAVING MACHINE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1996/017985
Kind Code:
A1
Abstract:
Weaving machine in which the weft is inserted by two grippers (10, 11) simultaneously introduced into the shed (4) from each side of said machine, the pick being beaten by a reed carried by a batten (12). Said grippers (10, 11) and said batten (12) are controlled by two electric motors (15, 16) located on either side of the machine. Each motor (15, 16) drives a machine shaft (17, 18) controlling the means (10, 11) for inserting the weft and the housing (13, 14), which carries the batten frame (3) located on the same side. Both motors (15, 16) are supplied in parallel by one or more frequency converters (30) and are linked together by synchronizing means.

Inventors:
MATAS GABALDA CARLOS (FR)
Application Number:
PCT/FR1995/001528
Publication Date:
June 13, 1996
Filing Date:
November 21, 1995
Export Citation:
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Assignee:
ICBT DIEDERICHS SA (FR)
MATAS GABALDA CARLOS (FR)
International Classes:
D03D47/18; D03D51/00; D03D51/02; (IPC1-7): D03D47/18; D03D51/00
Foreign References:
US5276627A1994-01-04
EP0523581A11993-01-20
FR2695414A11994-03-11
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Claims:
1. REVΈNDICAΉONS.
2. Métier à tisser dans lequel l'insertion de la trame (9) est réalisée par l'intermédiaire de deux pinces (10,11), introduites simultanément à l'intérieur de la foule (4) à partir de chaque côté du métier, l'une (10) servant à amener le fil de trame prélevé sur une bobine située sur un côté de la machine jusqu'au milieu de sa largeur où s'effectue alors un transfert à la seconde pince (11) qui, lors de son recul, amène le fil sur le côté opposé au côté d'alimentation, la duite mise en place étant ensuite tassée contre la dernière duite du tissu par l'intermédiaire d'un peigne porté par un battant (12), caractérisé en ce que la commande des moyens d'insertion de trame (10,11) et du battant (12) est réalisée par l'intermédiaire de deux moteurs électriques (15,16), disposés de chaque côté du métier : chaque moteur (15,16) entraînant un arbre machine (17,18) commandant les moyens (10,11) d'insertion de trame et le carter (13,14) porte battant (4) situé du même côté que lui ; ces deux moteurs (15,16) étant alimentés en parallèle par l'intermédiaire d'un ou plusieurs convertisseur de fréquence (30) et étant reliés entre eux par des moyens de synchronisation.
3. Métier à tisser selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de synchronisation sont constitués par une connexion rigide (20) reliant entre eux les deux arbres machines (17,18).
4. Métier à tisser selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le dérouleur de chaîne (1), l'appel du tissu (6) et les moyens (cadres (12) ou mécanique Jacquard) assurant la formation de la foule, sont commandés par des moteurs électriques indépendants (21,22,25). DEPOSANT : ICBT DŒDERICHS MANDATAIRE : Cabinet LAURENT & CHARRAS.
Description:
METIER A TISSER.

La présente invention concerne un perfectionnement apporté aux métiers à tisser, et plus particulièrement sur une nouvelle manière d'assurer l'entraînement et la synchronisation entre les différents moyens que comporte le métier pour réaliser un tissu.

Dans la suite de la description, l'invention sera décrite pour un métier à tisser dans lequel l'insertion de la trame est réalisée par l'intermédiaire de deux pinces, introduites simultanément à l'intérieur de la foule à partir de chaque côté du métier, l'une servant à amener le fil de trame prélevé sur une bobine située sur un côté de la machine jusqu'au milieu de sa largeur où s'effectue alors un transfert à la seconde pince qui, lors de son recul, amène le fil sur le côté opposé au côté d'alimentation, les déplacements desdites pinces à l'intérieur de la foule étant assurés par un ensemble désigné couramment par l'expression "lance ou ruban flexible".

Il est évident que cela n'est pas limitatif et que l'invention pourrait également être appliquée à d'autres types de métier à tisser utilisant d'autres moyens que des pinces positives pour assurer l'insertion de la trame.

La réalisation d'un tissu implique : - d'une part, d'assurer le déroulement de la nappe de fils de chaine, la formation de la foule et le renvidage du tissu réalisé et ;

- d'autre part, d'inserrer le fil de trame lorsque la foule est ouverte et de le tasser contre la dernière duite réalisée par l'intermédiaire d'un peigne porté par un battant.

A ce jour, pour réaliser la commande et la synchronisation des différents éléments permettant de réaliser ces opérations, les métiers à tisser comportent un moteur unique qui, par l'intermédiaire d'un ensemble embrayage/frein, entraîne en rotation un arbre moteur dit "arbre principal" qui s'étend sur toute la largeur du métier et à partir duquel des liaisons mécaniques permettent d'assurer l'entraînement en synchronisme des différents organes du métier.

D'un point de vue pratique, une telle conception donne satisfaction, mais elle présente cependant comme inconvénients de nécessiter un moteur de grande puissance, pouvant transmettre un couple important qui, à titre indicatif, est de l'ordre de 70 m.kg pour un métier à tisser permettant d'obtenir des articles ayant une largeur de 2 à 4 mètres, et tournant à une vitesse de 400 à 500 coups/min.

Par ailleurs, la transmission du mouvement aux différents organes

(ensouple de fils de chaine, système de renvidage, avance et recul des pinces d'insertion, commande du battant) faisant appel à des transmissions mécaniques complique notablement la structure de ces métiers.

Or on a trouvé, et c'est ce qui fait l'objet de la présente invention, une solution qui permet de résoudre l'ensemble de ces problèmes.

D'une manière générale, l'invention concerne donc un perfectionnement apporté aux métiers à tisser dans lesquels l'insertion de la trame est réalisée par l'intermédiaire de deux pinces, introduites simultanément à l'intérieur de la foule à partir de chaque côté du métier, l'une servant à amener le fil de trame prélevé sur une bobine située sur un côté de la machine jusqu'au milieu de sa largeur où s'effectue alors un transfert à la seconde pince qui, lors de son recul, amène le fil sur le

côté opposé au côté d'alimentation, la duite mise en place étant ensuite tassée contre la dernière duite du tissu par l'intermédiaire d'un peigne porté par un battant

L'invention se caractérise en ce que la commande des moyens d'insertion de trame et du battant est réalisée par l'intermédiaire de deux moteurs électriques, disposés de chaque côté du métier :

- chaque moteur entraînant un arbre machine commandant les moyens d'insertion de trame et le carter porte battant situé du même côté que lui ;

- ces deux moteurs étant alimentés en parallèle par l'intermédiaire d'un ou plusieurs convertisseur(s) de fréquence et étant reliés entre eux par des moyens de synchronisation ; de tels moyens de synchronisation sont de manière simple constitués par une connexion rigide reliant entre eux les deux arbres machines.

S'il peut être envisagé d'assurer la commande d'une part du dérouleur de chaîne, de l'enrouleur de tissu, d'autre part du déplacement des cadres assurant la formation de la foule par l'intermédiaire de liaisons mécaniques avec les deux arbres moteurs précités, selon une forme préférentielle de réalisation conforme à l'invention, chacun de ces éléments est également commandé par un moteur électrique. Dans un tel cas, la synchronisation de l'ensemble des moteurs que comporte le métier à tisser est obtenue par l'intermédiaire d'une unité centrale de commande.

Grâce à une telle conception dans laquelle on réalise la commande des différents organes du métier à tisser par des moteurs spécifiques associés à chaque moyen, il est possible non seulement d'éliminer un grand nombre de liaisons mécaniques que nécessitent les métiers conventionnels dans lesquels tous les mouvements sont pris à partir d'un arbre principal commandé par un moteur unique, mais également d'obtenir une montée en vitesse beaucoup plus rapide du métier le couple à transmettre étant beaucoup plus faible.

L'invention et les avantages qu'elle apporte seront cependant mieux compris grâce à l'exemple de réalisation donné ci-après à titre indicatif mais non limitatif, et qui est illustré par la figure unique qui est une vue schématique, en perspective d'un métier à tisser réalisé conformément à l'invention.

En se reportant au schéma annexé, le métier à tisser conforme à l'invention se compose donc, comme tous les métiers à tisser, d'une ensouple (1) de fils de chaîne (2), de cadres de lisses (3) (un seul étant schématisé) ou système Jacquard de commande des fils de chaîne, permettant d'assurer la formation de la foule (4), d'un système d'appel (5) du tissu (6) formé et d'un rouleau de renvidage (7) dudit tissu.

La commande des fils de chaine est obtenue par tous moyens appropriés, tels que par exemple une ratière (8) ou une mécanique Jacquard.

La trame (9) est stockée sur une bobine disposée sur un côté du métier. Bien entendu, le métier peut être conçu pour permettre l'insertion, selon un rythme fonction du tissu à réaliser, d'une pluralité de trames de couleurs et/ou natures différentes. Dans un tel cas, l'alimentation en fils de trame peut être réalisée conformément aux enseignements du FR-A-2 695 414.

L'insertion du fil de trame (9) est obtenu par l'intermédiaire d'un ensemble comprenant deux pinces positives (10,11), disposées de chaque côté du métier et introduites simultanément à l'intérieur de la foule (4), la pince (10) entraînant le fil de trame (9) et transférant cette extrémité de ce dernier à la pince (11) au milieu de la foule par l'intermédiaire de moyens de transfert (35), cette pince (11) amenant la trame de l'autre côté du métier. Le tassement de la trame introduite contre la dernière duite du tissu (6) est réalisé par l'intermédiaire d'un peigne (12) monté sur un battant commandé par deux carters (13,14).

Tous les moyens précités étant des moyens conventionnels, ils ne seront donc pas décrits en détail par mesure de simplification.

Conformément à l'invention, la commande des moyens (10,11) permettant l'insertion de la trame (9) ainsi que celle du peigne (4) porté par le battant, est réalisée par l'intermédiaire de deux moteurs électriques (15,16) disposés de chaque côté du métier.

Le moteur (15) entraîne l'arbre machine (17) qui commande les moyens (28) (boites à cames) commandant les déplacements de la pince d'insertion (10), le carter (13) porte battant situé du côté du gauche du métier et éventuellement la mécanique de formation de la foule ; le moteur (16) situé du côté droit entraînant un second arbre (18) ainsi que les moyens (19) (boites à cames) commandant les déplacements de la pince (11) et le carter (14) porte battant.

Ces deux moteurs (15,16) sont par exemple des moteurs du type asynchrone. Ils sont alimentés en parallèle par l'intermédiaire d'un convertisseur de fréquences (30) et sont reliés entre eux par des moyens de synchronisation. Eventuellement, chaque moteur pourrait être alimenté par un convertisseur de fréquence.

Dans l'exemple de réalisation illustré par le schéma annexé, de tels moyens de synchronisation sont constitués par une connexion rigide (20) reliant entre eux les deux arbres (17,18).

Par ailleurs, dans l'exemple illustré, l'ensouple (1) et le système d'appel (5) du tissu formé sont commandés par deux moteurs individuels (21) et (22).

Enfin, s'il peut être envisagé de commander des organes de formation de la foule, ratière par exemple, par une liaison mécanique (courroie (23) /arbre (24)), selon une forme préférentielle de mise en oeuvre, cette commande est obtenue par un moteur individuel (25).

La mise en oeuvre d'un tel métier est la suivante.

Lors de la mise en route du métier, les différents organes étant à leur point de départ, on procède à une montée en vitesse des moteurs (15,16) sur plusieurs tours du métier, le dérouleur (21), l'appel (22) et la ratière (8) étant à l'arrêt, puis on présente la trame (9) à la pince d'insertion (10), et simultanément, on actionne les moteurs (21,22,25) permettant un processus normal de tissage.

Suite à un arrêt, volontaire ou consécutif à une casse lors de la remise en route, après réparation éventuelle du fil, l'ensemble des moteurs est actionné pour réaliser un retour en arrière de deux tours. Cela étant fait, les moteurs (15,16) sont mis en route et accélérés sur un tour puis, au deuxième tour, on inserre une nouvelle duite (9) et, simultanément, on réactionne les moteurs (21,22,25) commandant le dérouleur de chaîne et la ratière.

Par rapport aux solutions antérieures dans lesquelles les mouvements sont obtenus à partir d'un seul moteur entraînant un arbre unique à partir duquel les liaisons mécaniques permettent d'assurer l'entraînement en synchronisme des différents organes du métier, la solution conforme à l'invention présente les avantages suivants :

- montée en vitesse plus rapide ;

- structure générale du métier plus simple par la suppression de l'arbre principal à fort couple, de l'ensemble cellule embrayage-frein, et du moteur de rappel sur la mécanique de formation de la foule ;

- une plus grande fiabilité et une diminution des vibrations ;

- un ajustage de la machine et une marche lente intégrée.