La présente invention se rapporte à l'agencement d'un espace de travail et de discussion, qui soit un intermédiaire entre un bureau, c'est-à-dire un espace formel, et un salon, c'est-à-dire un espace informel. Il s'agit d'un espace où une ou plusieurs personnes peuvent travailler dans un environnement à la fois accueillant, confortable, et adapté pour le travail.

De nos jours, les personnes ont tendance à migrer de leur bureau ou d'une salle de réunion vers d'autres lieux plus accueillants, notamment lors de travaux de collaboration en petit groupe. Ces lieux peuvent consister par exemple en des espaces du type salon, avec des canapés et des tables basses, ou en des espaces du type bar avec des chaises hautes. Ces espaces ne sont cependant pas adaptés au travail, puisque l'assise n'est pas ergonomique, le positionnement et la hauteur des tables ne sont pas ajustés, et les personnes ont ainsi tendance à adopter de mauvaises postures, par exemple en se penchant en avant vers la table basse où repose leur ordinateur portable, ou en portant ce dernier sur leurs genoux par manque de surface de travail disponible.

Des études ont montré que l'aspect émotionnel des personnes travaillant en petit groupe est important, et c'est ce qui les conduit à choisir un type de lieu plus accueillant et plus attractif qu'un simple bureau ou une salle de réunion. Ces personnes recherchent un espace de bien-être, confortable, où il est possible de s'exprimer plus librement en groupe, de s'évader en quelque sorte. Ces espaces permettent aux personnes de se détendre et de travailler différemment, en-dehors d'un cadre trop « sérieux », de tisser des liens plus étroits, et de bâtir des relations de confiance.

Ce choix se fait cependant au détriment des performances techniques que peuvent apporter un bureau ou une salle de réunion. En effet, ces derniers disposent de mobilier ergonomique, de surfaces de travail conséquentes, d'emplacements pratiques pour déposer son sac, sa veste, ses objets personnels, de supports technologiques comme les prises de courant, les prises réseau, les appareils multimédias, etc, et d'un environnement spatial adapté au travail, avec par exemple une isolation acoustique, et une barrière visuelle vis-à-vis d'autres bureaux adjacents.

La présente invention se propose ainsi de créer un lieu offrant à la fois des performances techniques dignes d'un bureau ou d'une salle de réunion, et un accueil informel invitant les personnes travaillant en petit groupe à se sentir à l'aise émotionnellement et confortablement. L'idée est de trouver un équilibre entre l'aspect pratique et technique, et l'aspect émotionnel. Ce lieu a donc pour objectif de permettre aux personnes de travailler sérieusement tout en étant installées de manière confortable dans un cocon rassurant et tranquille.

Ce lieu selon l'invention consiste en un espace de travail et de discussion comprenant deux blocs d'installation identiques et situés en vis-à- vis, chaque bloc d'installation étant prévu pour accueillir deux personnes et comprenant :

une structure verticale de cloisonnement ;

deux sièges positionnés contre la structure verticale et séparés par au moins un module de rangement d'accessoires professionnels et/ou personnels ;

deux surfaces de travail associées chacune à un siège et mobiles entre une position à distance et une position à proximité du siège correspondant.

Cet espace est donc prévu pour accueillir 1 à 4 personnes. Au-delà de 4 personnes, les conversations deviennent souvent plus bruyantes, et une salle de réunion est alors plus adaptée au travail en collaboration. Chaque utilisateur bénéficie d'une surface de travail adaptée et pratique, lui permettant de travailler tout en étant installé confortablement et dans une posture recommandée.

Les deux structures verticales cloisonnent l'espace, et peuvent être installées par exemple dans un open space. Les personnes travaillant dans cet espace ont l'impression d'être dans une pièce à part, puisque leur vue est limitée par les structures verticales les entourant.

Ladite structure verticale de cloisonnement est en forme de U et comprend un panneau central linéaire entouré de deux panneaux angulaires en forme de L. La largeur d'un bloc est d'environ 2400mm, tandis que la distance séparant les panneaux centraux des deux blocs est d'environ

2800mm. Cette distance peut varier en fonction du positionnement des blocs en vis-à-vis. L'idéal est trouver un compromis entre le sentiment de proximité pour la collaboration entre les personnes, et le sentiment d'espace entourant chaque personne pour qu'elle se sente libre et non pas enfermée. Les utilisateurs peuvent facilement déplacer les deux blocs de manière à les rapprocher ou les éloigner, selon leurs préférences.

Les personnes pénètrent dans l'espace de travail et de discussion via le passage libre entre les deux panneaux angulaires en vis-à-vis, et ce de chaque côté des deux blocs. Ces deux passages permettent également de créer une sensation d'ouverture dans un espace délimité par les deux blocs.

Afin de permettre un travail collaboratif au calme, ladite structure verticale de cloisonnement est fabriquée dans un matériau ayant des propriétés d'isolation phonique. Ainsi, les discussions entre les quatre personnes peuvent rester confidentielles, même si l'espace de travail et de discussion est localisé au sein d'un open space par exemple. Inversement, les quatre personnes ne seront pas perturbées par les bruits provenant de l'environnement extérieur entourant l'espace de travail et de discussion.

Cette notion de confort acoustique est très importante, afin que chaque personne se sente à l'aise dans l'espace, et puisse parler sans induire de résonnance particulière, et sans avoir besoin d'élever la voix pour se faire entendre.

Pour favoriser le confort acoustique, et donner l'impression d'être dans un cocon, une bordure inclinée vers l'intérieur du U coiffe l'extrémité supérieure de la structure verticale de cloisonnement. Cette bordure inclinée procure un effet visuel donnant l'impression aux utilisateurs d'être protégés de l'extérieur, et confère une forme de finition à l'espace. Son orientation permet également de renvoyer les ondes sonores vers l'intérieur de l'espace, pour une meilleure acoustique.

En ce qui concerne les performances techniques de l'espace, pour chaque bloc, le panneau central constitue un mur technique pour le raccordement et la mise en place de dispositifs techniques du type éclairage, haut-parleurs, écrans de télévision, prises de courant, etc. Le panneau central remplit ainsi deux fonctions principales : la délimitation de l'espace, et l'accès aux technologies. Le câblage électrique alimentant les différents dispositifs techniques chemine à l'intérieur de l'épaisseur du panneau, et n'est donc pas apparent depuis l'extérieur.

Selon une configuration possible, les deux sièges sont positionnés dans les deux angles droits définis par les panneaux angulaires, et chaque assise est orientée à 45° selon la bissectrice de l'angle droit correspondant. En effet, les deux blocs en vis-à-vis forment un espace de travail délimité sur une surface au sol d'allure rectangulaire, où les quatre personnes sont assises au niveau des quatre coins. Il existe donc une répartition homogène des places assises au sein de l'espace de travail. Les quatre sièges étant identiques, aucune personne du groupe ne sera mise en avant de par son emplacement au sein de l'espace de travail, contrairement à une salle de réunion où les personnes assises en bout de table ou en milieu de table ont une place prépondérante.

L'idée de cette répartition homogène des sièges est de mettre toutes les personnes du groupe sur un pied d'égalité.

De plus, contrairement à un canapé où les personnes assises sont côte à côte et ne se voient pas directement, l'orientation à 45° des sièges permet aux personnes assises de se voir directement sans avoir à tourner la tête et/ou le corps. Les sièges sont dont orientés deux par deux dans une diagonale de l'espace de travail et toutes les personnes assises focalisent inconsciemment leur regard sur le centre de l'espace de travail. Le fait de positionner les sièges dans les coins permet également à chaque personne assise d'avoir une sensation d'intimité vis-à-vis des autres personnes présentes dans l'espace de travail.

De préférence, chaque siège consiste en un cube surmonté d'un dossier dont la paroi périphérique d'adossement est d'allure semi-circulaire et inscrite dans l'angle droit du panneau angulaire correspondant et dont la paroi supérieure d'accoudement s'incline progressivement de part et d'autre de ladite bissectrice, l'angle du cube distal de la structure verticale étant biseauté selon un plan incliné perpendiculaire au plan vertical contenant ladite bissectrice de manière à délimiter l'extrémité avant de l'assise avec un espace libre dessous pour que la personne assise puisse positionner ses pieds. Un tel dossier semi-circulaire permet à la personne assise de bien être calée au fond de son siège. Elle peut également faire reposer confortablement ses bras sur les accoudoirs ergonomiques. Enfin, elle peut choisir d'étendre ses jambes vers le centre de l'espace, sans gêner les jambes des voisins, ou de plier ses jambes sous son siège grâce à l'espace libre prévu à cet effet. Chaque siège a donc été conçu dans une optique ergonomique, pour assurer un confort maximal pour l'utilisateur.

Selon une possibilité, ledit module de rangement comprend une première étagère de rangement surmontant une deuxième étagère de rangement dotée de moyens de raccordement électrique du type prise de courant. La première étagère peut s'avérer pratique pour déposer par exemple un téléphone portable, ou des stylos, c'est-à-dire des objets devant être accessibles à portée de main. La deuxième étagère quant à elle est plutôt prévue pour accueillir un sac à main, ou une sacoche d'ordinateur par exemple. L'emplacement des prises de courant dans le module de rangement est une alternative à leur emplacement dans le panneau central de la structure verticale de cloisonnement.

De préférence, deux modules de rangements symétriques séparent les deux sièges d'un même bloc d'installation. De cette manière, chaque utilisateur bénéficiera de son propre module de rangement, tout comme sa propre surface de travail. Cette dernière consiste plus précisément en une tablette pivotant autour d'un arbre décentré par rapport au centre de la tablette et solidarisé à un élément du bloc d'installation. Grâce à ce mouvement de pivotement, l'utilisateur peut positionner facilement la tablette devant lui pour travailler, ou la ranger sur le côté lorsqu'il ne l'utilise pas, et dégager ainsi l'espace. De plus, le fait que l'arbre soit décentré évite à l'utilisateur d'y cogner ses jambes lorsqu'il place la tablette devant lui. L'arbre de pivotement de la tablette est fixé dans le module de rangement adjacent au siège auquel est associé ladite tablette. Cependant, l'arbre de pivotement pourrait également être fixé à la structure verticale de cloisonnement.

Toujours dans un souci d'ergonomie, et pour favoriser de bonnes postures de travail, lesdites surfaces de travail comportent des moyens de réglage en hauteur. L'utilisateur peut ainsi régler la hauteur de la tablette en fonction de la taille de son buste et de ses préférences de manière générale.

Optionnellement, l'espace de travail et de discussion est coiffé par une toiture positionnée à distance de l'extrémité supérieure des deux structures verticales de cloisonnement. Cette toiture permet de créer l'illusion d'une pièce fermée, par exemple au sein d'un open space. Cependant, pour éviter la sensation d'enfermement, un espace libre est prévu entre l'extrémité supérieure des blocs d'installation et les bordures périphériques de la toiture. Cela permet d'aérer en quelque sorte l'espace de travail et de discussion.

Cette toiture est finalement comme « suspendue » au-dessus de l'espace de travail. Elle peut être fixée par exemple aux blocs d'installation via des armatures, ou bien au plafond de l'open space.

Cette toiture est fabriquée dans un matériau ayant des propriétés d'isolation phonique, afin de recentrer les ondes sonores vers l'intérieur de l'espace de travail, et d'absorber les résonnances.

Pour une question d'esthétisme, la toiture peut être fabriquée dans un matériau transparent ou translucide. Cela permet de laisser passer la lumière vers l'intérieur de la pièce.

De la même manière, les parois intérieures des structures verticales de cloisonnement peuvent être décorées avec différentes couleurs, différents motifs, afin de créer une certaine atmosphère répondant à l'aspect émotionnel recherché par les utilisateurs.

L'invention va à présent être décrite plus en détail, en référence aux figures annexées, pour lesquelles :

- la figure 1 est une vue générale d'une première variante de l'espace de travail et de discussion selon l'invention ;

- les figures 2 et 3 représentent les structures verticales de cloisonnement selon la première variante ;

- la figure 4 est une vue de dessus de l'espace, avec quatre personnes assises ;

- les figures 5 à 7 illustrent une configuration possible d'un siège selon l'invention ;

- les figures 8 à 10 montrent les différentes positions possibles des surfaces de travail pour chaque utilisateur ;

- les figures 1 1 et 12 représentent un exemple de module de rangement selon l'invention ;

- les figures 13 à 15 illustrent trois sortes de toiture au-dessus de l'espace de travail et de discussion ;

- les figures 16 à 19 montrent une deuxième variante de l'espace de travail et de discussion.

En référence à la figure 1 , l'espace de travail et de discussion selon l'invention est constitué de deux blocs d'installation (1 ) identiques, situés en vis-à-vis. Ces deux blocs (1 ) recréent une pièce de travail, et permettent d'accueillir au maximum quatre personnes aux quatre coins de la pièce de travail. Ces deux blocs (1 ) ne sont pas accolés mais espacés l'un de l'autre de manière à trouver une distance adéquate entre les personnes pour favoriser les échanges et les discussions. L'espace libre séparant les deux blocs (1 ) créé deux passages (2) latéraux pour pénétrer au sein de l'espace de travail et de discussion.

Chaque bloc (1 ) comprend une structure verticale de cloisonnement en forme de U, comme illustrée en figure 2, composée d'un panneau central (4) positionné entre deux panneaux angulaires (3) en forme de L. Ces panneaux (3, 4) sont représentés séparément en figure 3. Cette structure verticale est dimensionnée de manière à former en quelque sorte les murs de la pièce de travail, et est de préférence conçue dans un matériau ayant des propriétés d'isolation phonique.

Le panneau central (4) est un panneau technique à l'intérieur duquel chemine du câblage électrique pour l'alimentation de différents dispositifs qui peuvent être installés sur le panneau (4), comme un écran (6), des luminaires, des haut-parleurs, des appareillages du type prise réseau, ou prise de courant, etc.

Une bordure (5) inclinée vers l'intérieur de la pièce de travail prolonge tout le pourtour de l'extrémité supérieure de la structure verticale.

La hauteur totale de la structure verticale est suffisante pour qu'une personne située à l'intérieur de l'espace de travail et de discussion, en position assise ou debout, ne puisse pas voir par-dessus la structure verticale, et se sente ainsi protégée de tout regard extérieur. Les quatre personnes au sein de l'espace peuvent ainsi se concentrer sur leur travail collaboratif, et focaliser leur regard au centre de la pièce ainsi créée, comme cela est illustré par les flèches sur la figure 4, notamment grâce à l'orientation de leurs sièges (7) respectifs dans les diagonales de la pièce.

En effet, les sièges (7) se situent au niveau des quatre coins définis par les deux structures verticales, et l'assise est orientée selon la bissectrice (B) de chaque angle, c'est-à-dire à 45° par rapport aux parois du panneau angulaire (3).

Cette orientation particulière de l'assise est permise par le design spécifique du siège (7) tel que représenté en figure 6, qui consiste en un cube (14) définissant une assise (8) d'allure carrée avec un angle tronqué (9), surmonté d'un dossier (12) longeant les deux côtés de l'assise (8) opposés à l'angle tronqué (9). La partie périphérique intérieure (10) du dossier (12) est d'allure semi-circulaire afin d'entourer le dos de l'utilisateur. Ce dernier s'assoit donc de préférence selon la diagonale de l'assise (8) passant par l'angle tronqué (9), comme illustré en figure 5.

La partie du cube (14) se situant sous l'angle tronqué (9) de l'assise (8) est biseauté selon un plan incliné (13) perpendiculaire au plan vertical contenant la bissectrice (B) de l'angle droit dans lequel est positionné le siège (7). Ce biseautage (13) permet à l'utilisateur de plier ses jambes et de positionner ses pieds sous l'assise (8) pour plus de confort (voir figure 7).

La paroi supérieure (1 1 ) du dossier (12) s'incline progressivement vers le bas de part et d'autre de la bissectrice (B), pour un meilleur accoudement de l'utilisateur.

Pour chaque bloc (1 ), deux modules de rangement (15) sont accolés et plaqués contre le panneau central (4), séparant ainsi les deux sièges (7). Ces modules de rangement (15) supportent chacun une tablette (16) pivotante via un arbre (17) de pivotement fixé dans la partie supérieure du module correspondant (15). Cet arbre (17) est relié à la tablette (16) via un bras (18) articulé, et est donc décentré par rapport au centre de la tablette (16) pour ne pas venir cogner dans les jambes de l'utilisateur lorsque ce dernier positionne la tablette (16) devant lui, comme cela est le cas en figure 8. La figure 9 montre les tablettes (16) en position rangée, libérant ainsi l'accès aux sièges (7). Ces tablettes (16) servent principalement de surface de travail pour les utilisateurs. Ils peuvent par exemple y poser leur ordinateur portable, comme illustré en figure 10.

L'arbre (17) de pivotement est télescopique, afin que l'utilisateur puisse régler la hauteur de la tablette (16).

Le module de rangement (15) est plus particulièrement illustré en figure 1 1 avec la tablette (16) rangée, et en figure 12 avec la tablette (16) déployée. Ce module (15) comporte une première étagère (19) surmontant une deuxième étagère (20). Les deux étagères (19, 20) sont reliées via un panneau latéral (21 ) destiné à être plaqué contre la structure verticale.

La deuxième étagère (20) est dotée de prises de courant (23) qui peuvent être positionnées sur une partie inclinée (24) de l'étagère (20) afin d'être orientées vers l'utilisateur et d'avoir un accès facilité pour le branchement électrique. Ces prises de courant (23) sont raccordées via un câblage électrique cheminant dans le volume situé sous la deuxième étagère et caché par une façade extérieure (22). Ce volume peut également contenir du leste afin de conférer une meilleure stabilité au module (15), notamment lors de la manipulation de la tablette (16) et de l'utilisation des prises de courant (23) par l'utilisateur.

Enfin, les figures 13 à 15 illustrent trois variantes possibles de toiture couvrant l'espace de travail et de discussion. Cette toiture est toujours positionnée à distance de la partie supérieure des blocs (1 ).

Sur la figure 13, la toiture se compose de deux ensembles (25, 26) concaves et transparents. Sur la figure 14, la toiture (27) est d'un seul tenant, concave, et dans un matériau opaque. Sur la figure 15, la toiture (28) est également d'un seul tenant et conçue dans un matériau opaque, et est construite à partir d'une plaque plane pliée à différents endroits pour lui donner une allure arrondie.

Aux figures 16 à 18 est proposée une deuxième variante d'espace de travail et de discussion. Dans cette variante, chaque bloc (100) comprend une structure verticale de cloisonnement composée d'un panneau central (101 ) technique, entouré de deux panneaux latéraux (1 13) orientés perpendiculairement au panneau central (101 ). Un auvent (106) rattaché au panneau central (101 ) vient abriter deux sièges (1 12) situés au-dessous et positionnés contre la structure verticale.

Un rebord (107) situé à une hauteur d'accoudement s'étend sur tout le long de la structure verticale de cloisonnement. Ce rebord (107) a donc une forme en U, et est confondu avec la paroi supérieure d'accoudement des deux dossiers (102) de siège (1 12) appartenant au bloc (100). Les deux dossiers (102) sont reliés l'un à l'autre, et présentent une continuité donnant l'aspect d'un dossier de canapé. Les deux assises (105) des sièges (1 12) sont quant à elles séparées par un module de rangement central (103) supportant deux tablettes (104) pivotantes via une liaison mécanique de type arbre télescopique (108) et bras articulé (109). Ces deux tablettes (104) peuvent être rangées l'une contre l'autre perpendiculairement au dossier (102) comme illustré aux figures 16 et 18, ou déployées devant l'utilisateur comme illustré aux figures 17 et 19.

Chaque tablette (104) se compose de deux morceaux articulés via une charnière centrale, afin qu'elle puisse être pliée pour prendre un minimum de place, ou dépliée si l'utilisateur a besoin d'une plus grande surface de travail.

Les sièges (1 12) sont d'allure cubique, avec un retrait au niveau du socle (1 10) permettant à l'utilisateur de positionner ses pieds sous l'assise (105). Cette dernière est légèrement tronquée sur sa partie avant, pour que l'utilisateur ait tendance à s'asseoir en se tournant légèrement vers le centre de la pièce, comme illustré en figure 19, sans pour autant suivre une orientation selon les bissectrices des angles de la pièce comme cela était le cas dans la première variante.

Enfin, un tiroir (1 1 1 ) coulissant est prévu au niveau de chaque panneau latéral (1 13) et sous le rebord (107). Ce tiroir (1 1 1 ) est en position rentrée sur la figure 16, et peut coulisser le long du panneau latéral (1 13) jusqu'à une position sortie (non représentée). Il comprend une étagère supérieure et une plateforme inférieure adaptée pour accueillir un sac à main ou un sac d'ordinateur par exemple.

Les configurations montrées aux figures citées ne sont que des exemples possibles, nullement limitatifs, de l'invention qui englobe au contraire les variantes de formes et de conceptions à la portée de l'homme de l'art.