Compte tenu des besoins en énergie renouvelable, des panneaux solaires sont le plus souvent installés notamment sur les toitures de maisons.

Parmi les panneaux solaires, on installe de plus en plus de panneaux solaires à air. Les panneaux solaires à air, généralement parallélépipédiques, comprennent notamment une paroi supérieure, une paroi inférieure au contact d'un toit, l'air étant chauffé dans l'espace entre ces deux panneaux, et deux tuyaux en général tous deux disposés vers l'intérieur du bâtiment. En effet, un tuyau est nécessaire à l'entrée d'air froid, et le second tuyau à la sortie d'air chaud en direction des pièces à chauffer.

La paroi inférieure comprend une plaque inférieure au contact d'un toit, de préférence isolante et rigide, pouvant tre polyuréthane, polyéthylène ou autres matériaux, d'une surface avantageusement comprise entre 900 et 20.000 cm2, de préférence comprise entre 1.200 et 15.000 cm2, et comprend aussi une plaque supérieure en aluminium ou en tôle d'acier, noircie, pour recevoir et absorber le rayonnement solaire et en restituer l'énergie.

La paroi supérieure comprend un matériau transparent, pouvant tre du verre ou un autre matériau. Pour récupérer les calories du rayonnement solaire, une circulation forcée d'air s'effectue, de préférence d'une extrémité du panneau à son autre extrémité. Au moins deux orifices doivent permettre cette circulation d'air, un pour l'entrée d'air à chauffer et un pour la sortie d'air chauffé.

Ces panneaux solaires sont installés la plupart du temps sur une toiture. Or, une toiture comprend un certain nombre d'éléments de soutien, appelés charpente. Celle-ci comprend notamment des chevrons en nombre limité et des liteaux en nombre important. Ces éléments sont indispensables au maintien des éléments de couverture, tuiles notamment.

Pour des raisons d'efficacité, les deux tuyaux précités doivent tre écartés l'un de l'autre. En général, l'un est situé à une extrémité du panneau solaire et l'autre à l'autre extrémité. Compte tenu de cette configuration, si l'on

fait en sorte que l'un des tuyaux soit inséré entre les éléments de charpente, l'autre tuyau peut se trouver gner par exemple par un liteau. Il est bien sûr possible de modifier la charpente.

Un problème analogue se présente si les deux tuyaux sont installés côte à côte.

Toutefois, bon nombre de personnes sont réticents à effectuer de telles modifications de la charpente, qui pensent-elles, vont fragiliser la toiture et de toute façon entraînent des complications coûteuses. Et, dans ce cas, les personnes intéressées par l'installation d'un panneau solaire à air renoncent à ce projet.

II est bien sûr possible de prévoir une gamme de panneaux solaires avec des tuyaux installés à différents emplacements. Ainsi, on peut espérer qu'un des modèles sera compatible avec la structure de la toiture sur laquelle on va l'installer.

Il serait donc souhaitable, en vue de la réalisation de très grandes séries, de prévoir un modèle unique de panneau solaire adaptable à toutes les configurations de toiture.

C'est pourquoi la présente invention a pour objet un système d'adaptation pour panneaux solaires sur une toiture et des panneaux solaires munis d'un tel système d'adaptation polyvalent.

Plus précisément, la présente demande a pour objet un système d'adaptation d'un panneau solaire à air à une toiture caractérisé en ce qu'il comprend un tube creux allongé par lequel circule l'air chauffé ou à chauffer fixé sur une plaque percée dans l'axe du tube et coulissant parallèlement au plan général du panneau solaire (qui est aussi celui de sa paroi supérieure et de sa paroi inférieure). La plaque est bien évidemment percée pour permettre la circulation de l'air dans le tube.

Dans des conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, la plaque coulisse parallèlement au plan général du panneau solaire librement dans toutes les directions. Toutefois, la plaque peut tre guidée et coulisser dans une seule direction, choisie tant dans la longueur que la largeur du panneau solaire, voire une direction quelconque ; un tel dispositif, quoique donnant moins de possibilités d'adaptation, donne satisfaction dans pratiquement tous les cas.

Dans d'autres conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, le panneau solaire à air comprend deux tubes creux allongés par lesquels circule l'air chauffé pour l'un et à chauffer pour l'autre, fixés chacun sur une plaque coulissant parallèlement au plan général du panneau solaire.

L'invention peut tre mise en oeuvre selon plusieurs modes de réalisation différents. Deux de ces modes sont exposés ci-après.

Selon un premier mode de réalisation, le panneau solaire à air est caractérisé en ce qu'il comprend un tube creux allongé, fixé sur une première plaque ayant une surface d'au moins 400 cm2 percée, de préférence approximativement en son centre, d'un trou pour permettre la circulation de l'air dans le tube, et une seconde plaque ayant une surface d'au moins 400 cm2 également percée, de préférence approximativement en son centre, d'un trou, la section desdits trous étant de préférence environ égale à la section dudit tube, ledit tube étant débouché, les trous et le tube étant en continuité pour permettre la circulation de l'air dans le tube et de préférence alignés.

Dans un tel mode de réalisation, la première et la seconde plaque peuvent coulisser parallèlement au plan général du panneau solaire librement dans toutes les directions.

La surface d'un trou correspond par exemple à celle d'un cercle de diamètre compris entre 8 et 30 cm, avantageusement compris entre 10 et 25 cm, de préférence compris entre 12 et 20 cm. La section interne d'un tube correspond par exemple à la surface d'un cercle de diamètre compris entre 7 et 29 cm, particulièrement compris entre 10 et 25 cm, tout particulièrement compris entre 12 et 20 cm. La section d'un tube pourra tre aussi carrée, rectangulaire, etc.

Dans des conditions préférentielles des mises en oeuvre de l'invention, le tube est une pièce tubulaire munie à une de ses extrémités d'une première plaque dite « fixe » sensiblement perpendiculaire et f ixée audit tube, ainsi que d'une seconde plaque, mobile, percée, de préférence sensiblement en son centre, d'un trou sensiblement ajusté au diamètre extérieur dudit tube.

Le tube est avantageusement muni de crampons ou analogues (écailles par exemple) sur sa surface extérieure et la seconde plaque, ajustée au tube, peut coulisser pour se bloquer grâce aux crampons sans recul possible (effet de cliquet anti retour).

Dans d'autres conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, le tube est agencé sensiblement au milieu des plaques.

La fonction des plaques est de recouvrir et boucher un orifice prévu dans la paroi inférieure d'un panneau notamment solaire.

Dans ces conditions, on comprend que la surface des plaques doit tre suffisante et de forme adaptée pour recouvrir la totalité d'un tel orifice.

Ainsi, par exemple si l'orifice à recouvrir est de forme carrée, les plaques pourront tre par exemple carrées, leur côté étant au moins de longueur supérieure. à un côté de l'orifice. Pour permettre une gamme de réglages suffisante, la plaque aura en général une surface supérieure à celle de l'orifice qu'elle est destinée à couvrir de au moins 50%, notamment au moins 80%, particulièrement supérieure d'au moins 100%, tout particulièrement supérieure d'au moins 150%, voire plus.

La forme de la plaque n'est pas critique. Elle sera cependant avantageusement la plus régulière possible. Elle pourra tre par exemple de forme circulaire, carrée, rectangulaire, hexagonale, etc....

En général, la plaque fixe et la plaque mobile auront la mme forme, et de préférence la mme surface. Ces plaques pourront tre réalisées en tout matériau, mais de préférence en métal, notamment en acier ou en aluminium.

La surface d'une plaque est avantageusement comprise entre 900 et 20 000 cm2, de préférence comprise entre 1 200 et 15 000 cm2, notamment comprise entre 1 500 et 10 000 cm2, tout particulièrement comprise entre 1 500 et 5000cm2.

Dans d'autres conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, la première plaque est traversée sensiblement perpendiculairement par un élément tubulaire agencé avantageusement sensiblement au milieu de la plaque. L'élément tubulaire se prolonge en saillie vis à vis de la plaque au moins d'un côté, sur une longueur par exemple de 5 mm à 50 cm, de préférence de 1 cm à 50 cm, tout particulièrement de 2 cm à 45 cm. Cet ensemble peut tre monobloc ou non.

Dans d'autres conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, la seconde plaque est aussi traversée sensiblement perpendiculairement par un élément tubulaire agencé avantageusement

sensiblement au milieu de la plaque. L'élément tubulaire de préférence se prolonge en saillie vis à vis de ladite seconde plaque au moins d'un côté, sur une longueur par exemple de 5 mm à 50 cm, de préférence de 1 cm à 50 cm, tout particulièrement de 2 cm à 45 cm. Cet élément tubulaire est de préférence agencé pour coulisser vis à vis de l'élément tubulaire de la première plaque (par exemple les deux éléments tubulaires sont cylindriques, l'un ayant un diamètre extérieur inférieur au diamètre intérieur de l'autre). De préférence l'un s'emboîte dans l'autre de manière irréversible, par exemple grâce à un système de crampons ou d'écailles. Cet ensemble peut tre monobloc ou non.

Optionnellement, et notamment selon la longueur des éléments tubulaires, un tube supplémentaire vient s'emboîter dans l'un ou l'autre des éléments tubulaires ci-dessus.

Dans encore d'autres conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, les deux plaques sont munies d'éléments tubulaires s'emboîtant et constituant le tube précité. Un tube prolongateur peut venir allonger le tube ainsi formé.

Dans toujours d'autres conditions préférentielles de mise en oeuvre d e l'invention, u ne o u I es d eux p laques et de p référence au m oins I a plaque mobile comprend une ou plusieurs perforations. De telles perforations permettent notamment, lorsque les deux plaques sont ajustées pour insérer la paroi inférieure d'un panneau, d'injecter un produit tel qu'une mousse, notamment une mousse isolante. La présence de perforations multiples permet d'injecter un tel produit par de multiples entrées.

Indépendamment du fait que la mousse permet de combler l'évidement réalisé dans le panneau et de conférer une certaine isolation thermique, elle permet en outre selon la nature de la mousse un meilleur maintien par collage notamment de la plaque mobile. Ce maintien par collage peut bien évidemment tre complété par exemple par un collier ou un anneau de blocage.

Dans encore d'autres conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, une tirette de réglage est prévue, fixée au tube, pour manipuler et déplacer horizontalement le dispositif de l'invention, depuis l'extérieur d'un panneau notamment solaire.

La tirette peut par exemple tre constituée d'une tige. Cette tige est avantageusement amovible. A cet égard, une de ses extrémités peut tre filetée, et vissée sur le tube qu'elle sert à régler.

La présente invention a également pour objet un panneau solaire à air, dont la paroi inférieure (du côté de la toiture) est munie d'au moins un évidement de surface et de préférence deux, et comprenant un système d'adaptation comprenant un tube creux allongé par lequel circule l'air chauffé ou à chauffer fixé sur une plaque percée dans l'axe du tube et coulissant parallèlement au plan général du panneau solaire.

Le panneau solaire à air comprend de préférence, conformément au premier mode exposé ci-dessus, un tube creux allongé traversant ledit évidement, une première plaque ayant une surface d'au moins 400 cm2 percée, de préférence approximativement en son centre, d'un trou, et une seconde plaque ayant une surface d'au moins 400 cm2 également percée, de préférence approximativement en son centre, d'un trou, la section desdits trous étant de préférence environ égale à la section dudit tube, ledit tube étant débouché, les trous et le tube étant en continuité et de préférence alignés, les plaques ayant une surface suffisante pour recouvrir un évidement prévu dans la surface du panneau solaire pour permettre la circulation de l'air et pouvant tre déplacées en translation parallèlement à la paroi inférieure du panneau solaire.

Dans des conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, lorsque le tube est situé à une extrémité de l'évidement, par exemple dans un coin d'un évidement carré ou rectangulaire, la surface de la plaque fixe et de la plaque mobile est telle que lesdites plaques recouvrent totalement la surface de l'évidement. Un panneau solaire selon l'invention comprend de préférence un ou notamment deux dispositifs d'adaptation.

La présence de deux dispositifs augmente les possibilités d'adaptabilité d'un panneau solaire selon l'invention.

La taille des plaques dépend bien évidemment à la fois de la taille des évidements, et des formes relatives des plaques et des évidements. Par exemple, pour un évidement carré, les dimensions des plaques, pour que celles-ci soient d'une surface minimum mais suffisante pour recouvrir totalement un évidemment, sera telle que la diagonale d'une plaque sera sensiblement égale au moins à deux fois la diagonale de l'évidement. Bien

évidemment, les dimensions dépendent également du diamètre du tube. Plus ce diamètre ou plus ces dimensions, si le tube n'a pas une section circulaire, moins la surface de la plaque devra tre plus importante que celle de l'évidement.

Afin de pouvoir obtenir le résultat escompté qui est un réglage latéral, ou longitudinal, pour éviter qu'un des tubes ne puisse tre gné par un liteau, ou un chevron, un évidement est pratiqué dans la plaque réceptrice.

Cet évidement peut tre de forme circulaire, carré, rectangulaire, etc. dans tous les cas de surface bien supérieure à l'orifice pratiqué dans la plaque réceptrice et peut tre de 300% supérieure.

Dans des conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, l'évidemént pratiqué sous la plaque réceptrice solaire aura l'avantage d'avoir son centre à l'aplomb du centre de l'orifice pratiqué dans la plaque réceptrice.

Selon un a utre mode d e réalisation, le système d'adaptation d'un panneau solaire à air à une toiture comprend un tube creux allongé, fixée sur une plaque ayant de préférence une surface d'au moins 400 cm2 percée, de préférence approximativement en son centre, d'un trou pour permettre la circulation de l'air dans le tube, la section dudit trou étant de préférence environ égale à la section dudit tube, ladite plaque étant guidée en translation.

La forme de la plaque n'est pas critique. Sa forme sera cependant la plus régulière possible. Elle pourra tre par exemple de forme circulaire, carrée, rectangulaire, rectangulaire arrondie aux extrémités, etc. La dite plaque en matériau rigide aura en son centre un orifice de préférence circulaire et de diamètre de 8 à 30 cm, autour duquel un tuyau de préférence de dimension, légèrement supérieure est fixé par exemple par vis ou de préférence soudure.

Si la forme de l'évidement et la forme de la plaque, sont circulaires, le système de fixation de la plaque à la plaque rigide sera circulaire. Pour permettre à la plaque de se déplacer au moins de la surface de l'évidement, l'évasement de cette glissière circulaire sera deux fois plus grand que la surface de l'évidement pour coulisser de 100% sur l'évidement.

La présente invention a également pour objet un système d'adaptation d'un capteur à une toiture ci-dessus caractérisé en ce que tous les

orifices débouchant, sont dans l'axe et en ce que la plaque désaxée, qu'elle soit carrée, circulaire, rectangulaire, permet différents réglages delatubulure.

Ledit tuyau fixé de préférence au centre de la plaque inférieure, permet une circulation d'air entre la plaque captatrice du panneau solaire et l'intérieur de l'édifice à chauffer.

Dans d'autres conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, la plaque inférieure, tout en étant mobile pour permettre d'effectuer un réglage, assure aussi l'étanchéité de l'ensemble pour éviter des fuites d'air, et des entrées d'eau de pluie.

Pour se déplacer en translation, la plaque percée est de préférence sdidarisée au panneau isolant par un système de glissières par exemple. Lesdites glissières sont parfaitement adaptées à la plaque percée mobile, qu'elle soit circulaire, rectangulaire ou carrée. Une glissère peut tre fixée à la plaque isdante par vis, rivets, boulons ou autres fixations. SI elle est circulaire, le débordement qui prend en sandwich la plaque mobile par rapport à la plaque isdante est au moins supérieure de 50%, notamment de 80%, particulièrement supérieure à 150% voire plus.

Dans un tel mode de réalisation, la plaque peut coulisser parallèlement au plan général du panneau solaire dans la seule direction dans laquelle elle est guidée.

On peut prévoir que le tube s'étend par exemple sur une longueur d'1 cm, au dessus de la plaque vers l'intérieur du panneau. Ainsi, le tube peut venir en butée contre les bords de l'évidement de sorte que ce dernier constitue des butées pour le déplacement de la plaque, pour que dans les limites de réglage, la plaque obture toujours la totalité de l'évidement, pour ne laisser l'air passer que par le tube et le trou ménagé dans la plaque.

La présente invention a également pour objet un panneau solaire, notamment de toiture, muni d'un dispositif ci-dessus.

Dans certains cas, pour améliorer l'efficacité du dispositif, il peut tre intéressant de jumeler deux panneaux. On prévoit alors avantageusement entre ! es deux panneaux un caisson attongé, et ce caisson comporte alors le ou les dispositifs d'adaptation. Les panneaux sont dans un tel cas mis en circulation d'air avec le caisson et donc l'entrée et la sortie d'air, grâce à des passages prévus dans les parois latérales des panneaux jouxtant les parois latérales du caisson et dans les parois latérales du caisson au lieu des tubes et tuyaux prévus sur le panneau.

En outre, la manipulation des panneaux solaires, de manière générale, pose un certain nombre de problèmes. En effet, ceux-ci pour tre efficaces sont en général d'une surface importante et donc leurs plaques principales sont d'une surface importante. Mais ces panneaux doivent parfois tre manipulés verticalement, ce qui pose des problèmes de contrainte notamment à la plaque supérieure, transparente aux rayons infrarouges.

C'est pourquoi la demanderesse a également mis au point un système permettant le maintien d'un panneau par rapport à un autre, caractérisé en ce qu'une sorte d'entretoise comprenant au moins une partie en métal magnétisable est fixée sur une plaque, et l'autre plaque comprend un aimant.

Dans d'autres conditions préférentielles de mise en oeuvre, l'entretoise comprend à son extrémité un aimant, et une partie en métal magnétisable est installée sur l'autre plaque.

Dans encore d'autres conditions préférentielles de réalisation de l'invention, l'entretoise et l'autre plaque comprennent tous deux un aimant.

Dans toujours d'autres conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, la longueur de l'entretoise est telle que lorsque la coopération magnétique a lieu, l'espacement entre les deux plaques est tel que les deux plaques sont sensiblement parallèles.

Bien évidemment, les panneaux peuvent tre munis d'une pluralité de tels dispositifs, par exemple de 2 à 20 dispositifs, de préférence 4 à 10.

Les aimants utilisés sont de préférence des éléments surpuissants, par exemple de type au néodyme.

Ils peuvent tre glissés dans un canal entre les deux faces d'une plaque creuse de couverture, par exemple en Makrolon O de la société BAYER, notamment référence : strong 2/10-10,5 clear 4009 no drop.

Si désiré, la plaque creuse de couverture est agencée, par exemple les canaux contenant les aimants sont ouverts latéralement sur les bords de la plaque, pour que les aimants puissent tre ôtés à la fin de la manipulation du panneau et réutilisés.

Les systèmes d'adaptation d'un panneau solaire à une toiture objet de la présente invention possèdent de très intéressantes qualités. Ils sont

notamment adaptables à toutes les configurations de toiture sans modification de la charpente.

Ces qualités sont illustrées ci-après. Elles justifient l'utilisation des systèmes d'adaptation ci-dessus décrits, dans un procédé d'adaptation d'un panneau solaire à une toiture.

C'est pourquoi la présente demande a aussi pour objet un procédé d'adaptation à une toiture d'un panneau solaire utilisant deux tuyaux, dans lequel on plaque la paroi inférieure du panneau sur des éléments de charpente ou de couverture comme des tuiles, on installe une première plaque ayant une surface d'au moins 400 cm2 percée, de préférence approximativement en son centre, d'un trou, comportant optionnellement un élément tubulaire, une seconde plaque ayant une surface d'au moins 400 cm2 également percée, de préférence approximativement en son centre, d'un trou, comportant optionnellement un élément tubulaire, et optionnellement un tube creux allongé si les plaques ne comportent pas des éléments tubulaires constituant par eux- mmes un tube, ledit tube étant débouché, de telle sorte que les trous et le tube soient en continuité et de préférence alignés et que le tube évite les éléments de charpente, et optionnellement on bloque l'ensemble lorsque le bon réglage évitant les éléments de charpente est obtenu.

Une simple translation des plaques suffit à trouver un bon réglage.

Si deux tuyaux préexistent sur la toiture, on utilise avantageusement la variante de système d'adaptation dans laquelle les deux plaques comportent des éléments tubulaires Dans des conditions préférentielles de mise en oeuvre, on injecte par exemple du polyuréthane par des orifices perforant la plaque amovible.

Celui-ci peut coller la plaque amovible pour qu'elle reste plaquée contre la face externe de la paroi inférieure.

La présente demande a aussi pour objet un procédé d'adaptation à une toiture d'un panneau solaire utilisant deux tuyaux, selon le second mode de réalisation dans lequel on plaque la paroi inférieure du panneau sur des éléments de charpente ou de couverture comme des tuiles, on installe le tube fixe dans la position requise, et on f ait coulisser la plaque portant le second tube creux allongé pour que le second tube évite aussi les éléments de

charpente, et optionnellement on bloque l'ensemble lorsque le bon réglage évitant les éléments de charpente est obtenu.

Les conditions préférentielles de mise en oeuvre des systèmes d'adaptation d'un panneau solaire à une toiture ci-dessus décrites s'appliquent également aux autres objets de l'invention visés ci-dessus, notamment aux procédés d'adaptation d'un panneau solaire à une toiture.

Les conditions préférentielles de mise en oeuvre des systèmes d'adaptation ci-dessus décrites s'appliquent également aux autres objets de l'invention visés ci-dessus, notamment aux panneaux solaires et aux procédés d'adaptation d'un panneau solaire muni de deux tuyaux à une toiture.

L'invention sera mieux comprise si on se réfère aux dessins annexés sur lesquels -la figure 1 représente une vue en perspective et de dessus de la paroi inférieure d'un panneau solaire de toiture selon l'invention ; --la figure 2 représente une vue en coupe d'un dispositif d'adaptation selon l'invention, a u n iveau de l'évidement d'une plaque et du tube d'un dispositif d'adaptation et -la figure 3 représente un système de maintien par aimants d'une plaque vis à vis d'une autre plaque, --la figure 4 représente une vue en coupe d'un dispositif d'adaptation selon l'invention, au niveau de l'évidement d'une plaque et du tube d'un dispositif d'adaptation, -la figure 5 représente une vue d'un panneau inférieur de panneau solaire, à air en édaté et en perspective ainsi que son système d'adaptation, --la figure 6 représente une vue en coupe du système de la figure 5 monté.

Sur la figure 1, on observe la paroi inférieure 1 d'un panneau solaire de toiture. Cette paroi inférieure 1 est munie d'un évidement 2 rectangulaire. Un tube creux cylindrique 3 traverse cet évidement. Il comprend à sa partie supérieure une plaque fixe 4, donc à l'intérieur du panneau solaire.

Cette plaque est fixée au tube 3 par soudure. Le tube 3 est débouché au niveau de la plaque 4.

Une plaque amovible 5 est munie sensiblement en son centre d'une perforation de diamètre légèrement supérieur à celui du tube 3 pour lui permettre de glisser le long de ce tube. Cette plaque amovible 5 est dotée de multiples perforations 6. Une tige de manipulation 7 fixée au tube 3 est prévue pour manipuler le tube et les plaques à distance.

Sur la figure 2, on observe la paroi inférieure 1 prise en sandwich entre la plaque fixe 4 et la plaque amovible 5. Le tube est fixé perpendiculairement à la plaque 4.

A la surface de la paroi inférieure 1 en polyuréthane, est prévu un capteur en aluminium 8. Un anneau 9 est bloqué par une vis 10 sur la tige 3. Le tube 3 débouche au dessus de la paroi inférieure 1.

On peut procéder comme suit : On plaque la paroi inférieure 1 du panneau sur les éléments de charpente ou les tuiles, on installe alors l'ensemble tube creux 3-plaque fixe 4 de manière à ne p as tre gné p ar les éléments d e charpente, la tige étant dirigée vers l'intérieur du bâtiment, le cas échéant en manipulant l'ensemble à l'aide de la tirette de réglage 7. On fait alors glisser la plaque amovible 5 le long du tube creux 3 et on la fixe à son tour.

On peut injecter par exemple du polyuréthane par les orifices 6.

Celui-ci peut coller la plaque amovible 5 pour qu'elle reste plaquée contre la face externe de la paroi inférieure 1.

On peut bien évidemment prévoir un anneau de blocage que l'on peut également faire glisser le long du tube creux 3. On procède de mme avec le second ensemble le cas échant.

Dans le cas d'un seul ensemble mobile, on installe la tige fixe de manière à ne pas tre gné partes éléments d e c harpente puis o n procède comme indiqué ci-dessus avec l'ensemble mobile et réglable tube creux 3- plaque fixe 4.

Sur la figure 3, on peut observer une entretoise 11, qui est un boulon, fixée à laide d'un écrou 12 à la paroi inférieure 1 et comportant à son extrémité un aimant 13. Cet aimant 13 coopère avec un autre aimant 14 installé dans un canal 15 de la paroi supérieure 16 en polycarbonate alvéolé.

Sur la figure 4, on peut observer une variante dans laquelle le tube 3 est constitué de trois éléments tubulaires. Le premier élément tubulaire 20,

d'une longueur de 3 cm, est installé en saillie vis à vis de la première plaque 4 du côté interne. Cet ensemble peut tre monobloc comme représenté, ou non. Le second élément tubulaire 21, d'une longueur de 3 cm, est aussi installé en saillie vis à vis de la seconde plaque 5 du côté interne. Cet ensemble aussi peut tre monobloc comme représenté, ou non. Cet ensemble de deux éléments tubulaires constitue déjà un tube 3. II a été prolongé par un troisième élément tubulaire 22 installé par coulissement dans le second élément tubulaire 21. La loupe montre que les éléments tubulaires ont été munis d'écailles 23 pour conserver la structure d'ensemble après montage. On peur par exemple emboîter les différents éléments sans serrage pour procéder au réglage initial puis serrer fermement les deux plaques pour définitivement fixer l'ensemble.

On peut trouver de tels éléments tubulaires 20,21 de part et d'autre des plaques 4,5, notamment pour remplacer le troisième élément tubulaire 22. Ce dernier peut par ailleurs coopérer notamment avec un solin de toit comme ceux commercialisés par la société SELDEK (FRANCE).

De tels montages permettent notamment à de l'air de circuler librement en traversant les plaques en passant par le tube, que celui-ci soit une pièce distincte des plaques ou non.

Sur la figure 5, on peut observer vers le haut la paroi inférieure 1 d'un panneau solaire de toiture. Elle comprend une plaque captatrice d'énergie solaire 23 et une plaque inférieure en polyuréthane rigide 24 prévue pour venir au contact d'un toit. Cette paroi inférieure 1 est munie d'un évidement 2 rectangulaire de grande surface et un évidement 2 circulaire ajusté au diamètre d'un tuyau 3 fixé à plaque captatrice 23. La plaque captatrice 23 est pourvue d'un passage circulaire 25 pour la circulation de l'air passant par l'évidement 2.

On peut observer en bas de la figure un dispositif d'adaptation comprenant une plaque fixe 4 à laquelle est fixée un tube 3 par soudure. Le tube 3 est débouché au niveau de la plaque 4. La plaque 4 peut se déplacer en translation dans la direction des flèches grâce à un système de glissières 26 fixées à la paroi inférieure 1 sous la plaque inférieure en polyuréthane rigide 24.

Les glissières 26 guident et plaquent la plaque 4 contre la plaque inférieure en polyuréthane rigide 24 et permettent mécaniquement de réaliser l'étanchéité.

Ainsi l'ensemble est étanche aux fuites d'air et entrées d'eau de pluie.

Sur la figure 6, on peut observer les mmes éléments que sur la figure 5. L'air entre sur ce schéma par le tube 3 de droite, circule de gauche à droite entre la plaque captatrice d'énergie solaire 23 et la plaque supérieure en verre ou autre (non représentée) pour ressortir par le second tube 3 à gauche.

Selon la longueur de l'évidement 2, la capacité d'adaptation sera plus ou moins élevée.

Le tube 3 est en relief au dessus de la plaque 4 vers l'intérieur du panneau. Ainsi, le tube 3 peut venir en butée à gauche et à droite contre les bords de l'évidement 2 de sorte que ce dernier constitue des butées pour le déplacement de la plaque 4, pour que dans les limites de réglage, la plaque 4 obture toujours la totalité de l'évidement 2, pour ne laisser l'air passer que par le tube 3 et le trou correspondant ménagé dans la plaque 4.