La présente invention concerne un dispositif de serrure de sécurité modulable, pour portes multi-pènes, à fonctionnement exclusivement mécanique, et dont le verrouil- lage automatique-débrayable-n'intervient qu'après que la porte soit parvenue à la fin complète de sa course de fermeture, lorsque tous les pnes étages sur sa hauteur, sont bien arrivés juste en face de leurs gaches respectives.

On connait des serrures à verrouillage automatique : UK 2 253 239 A-DE 41 10 556 A1-PCT WO 93/19270-EUROPATENT 99292.-EP 0 885 340 B1- Les dispositifs existants posent souvent problème : leur système de verrouillage se déclenche fréquemment avant que la porte ne soit parvenue au terme de sa course de fermeture, leurs pnes venant en saillie prématurément, viennent buter bruyamment contre le montant de l'huisserie, laissant la porte non verrouillée. Par ailleurs, leur méca- nisme est parfois complexe donc coûteux, avec souvent appel à des dispositifs électro- niques à la fiabilité discutable.

L a présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients.

Elle met en oeuvre un dispositif simple et bon marché, entièrement mécanique, comprenant une serrure principale disposée sur le bord à mi-hauteur de la porte ainsi que plusieurs serrures auxiliaires étagées sur sa hauteur et commandées par une ou plusieurs tringles de transmission à course verticale, sous faction d'un ou de plusieurs ressorts et/ou sous faction de la seule gravité exercée par leur poids bien calibré.

Comme toutes les serrures traditionnelles, la serrure principale du dispositif comporte un petit pne appele"pène demi-tour"et destiné à maintenir la porte en place en position de fermeture au fond de son huisserie et pour éviter qu'elle ne batte et fasse du bruit sous faction du vent. Mais ici, dans la serrure principale du dispositif, et à l'inverse des serrures existantes, le petit pne demi-tour ne comporte aucun ressort pour sa mise en saillie : il est relié directement à la tringle de commande de la serrure principale, sous la pression de laquelle, sitôt la porte arrivée à la fin complète de sa course de fermeture, il est impulsé dans sa gache, entraîna, dans son mouve- ment, la tringle de commande de la serrure principale dont il est solidaire, vers sa po- sition de verrouillage et avec elle, la ou les tringles de transmission auxquelles elle est reliée, ainsi que 1'ensemble des pnes de la porte dont elles sont l'organe de commande.

Dans les modes d'exécution cités en exemple dans la présente description, il a été convenu que la position de verrouillage des tringles de commande et de transmis- sion, était celle de la position basse de leur course verticale, ceci permettant éventuel-

lement d'utiliser, ne serait-ce qu'en partie, la force de gravité de la ou des tringles de transmission couvrant la majeure partie de la hauteur de la porte. lais il est certain, que l'inverse peut tre envisagé et que la position de verrouillage soit celle de la po- sition haute de la course verticale de l'ensemble des tringles commandant le mouve- ment des pnes : lors de l'exécution de ce mode, il suffira à I'homme de métier d'inver- ser les organes de commande des tringles et/ou ceux des pnes.

Le verrouillage de la porte s'effectuant automatiquement par sa seule fermeture son ouverture devra tre précédée de son déverrouillage par l'usager.

En fait ici, cela va consister à placer la tringle de commande de la serrure prin- cipale/centrale au sommet de sa course verticale et avec elle, la ou les tringles de trans mission reliées aux différents pnes étages sur la hauteur de la porte.

Deux organes de manoeuvre sont prévus à cette fin.

De l'extérieur, la rotation d'une clé et de l'intérieur, uniquement une simple pression sur une poignée-béquille.

Afin d'épargner à l'usager tout effort excessif, la serrure centrale sera munie d'un cylindre de sûreté standard du commerce, équipé d'une roue dentée, auquei le dis- positif de l'invention permet d'attribuer toute la démultiplication exigée, selon le nombre de pnes à manoeuvrer, le poids des tringles de tr ansmission, la force des éventuels ressorts et les inévitables frottements entre les pièces en mouvement.

Comme décrit ci-après, la serrure centrale ne comporte aucun engrenage de roues dentées, encombrantes et coûteuses, lesquelles nécessitent un système de cliquet anti-retour, quand l'usager est contraint de lâcher la clé en cours de rotation, la main de l'homme n'ayant pas été conçue pour tourner à 360°...

Pour cela, le dispositif de l'invention met en oeuvre une simple tringle à course verticale rectiligne, dont le bord a été muni de dents du mme module que celui de la roue dentée du cylindre de sûreté avec laquelle il va coopérer. CeEte cremaillère est rendue solidaire d'une platine longitudinale comportant un bord oblique, lequel va, sous l'effet de rotation de la clé et à l'aide de galets fixés aux extrémités d'une équerre intermédiaire, doucement et sans effort notable, impulser la tringle de commande vers le sommet de sa course verticale, en position déverrouillée.

Si le bord oblique de la platine forme un angle suffisamment aigu par rapport à la verticale, aucun effet de"retour"ne se produira : l'usager pourra lâcher la clé au cours de la rotation. Par ailleurs et en cas de besoin, on pourra réduire l'obliquité du bord de la platine en augmentant sa longueur ainsi que celle de la crémaillère dont elle est solidaire : la démultiplication n'en sera qu'améliorée.

Pour ouvrir la porte de l'intérieur et conformément aux nouvelles normes de sû- rete de l'usager, notamment en cas d'incendie ou de danger subit, aucune clé n'est né- cessaire : une simple pression sur la poignée-béquille et la porte est ouverte.

Une fois la porte ouverte, un palpeur va jaillir de la serrure centrale sous faction permanente d'un ressort et maintenir en position haute/déverrouillée la tringle de commande ainsi que tous les pnes auxquels elle est reliée.

L'usager peut alors, selon le cas, soit enlever la clé de la porte après t'avoir tour née en sens inverse, soit relâcher la pression de sa main sur la poignée-béquille interne.

Quand l'usager va refermer la porte, le bord oblique du palpeur à ressort venant en contact avec le bord du montant de l'huisserie, va se retrouver impulsé à l'intérieur de la serrure centrale en libérant la tringle de commande de sa position haute/déver- rouillée et avec elle, toute la tringlerie ainsi que les pnes étages sur la hauteur de la porte, qui vont reprendre leur position verrouillée.

En outre, la description ainsi que les dessins qui I'accompagnent, donnent deux exemples de mode d'exécution de pnes étages sur la hauteur de la porte, afin d'as- surer une résistance accrue contre les tentatives d'effraction violente des cambrioleurs.

Pour ce faire et bien que différents, leur mode de fonctionnement exige une course verticale des tringles de transmission d'une amplitude supérieure à la normale, par exemple de 40 mm. au lieu des 20 mm. habituels.

Dans ce but, la serrure centrale peut délivrer une course verticale de sa. tringle de commande d'une amplitude modulée, par exemple des 20 mm. traditionnels ou du double, si une amplitude"sécurité plus"est désirée. II suffit pour cela, de changer la position d'un galet interne, sans augmenter I'angle de rotation de la poignée-béquille ou le nombre de tours de la clé.

En résumé, le mécanisme du dispositif de l'invention, entièrement mécanique, est composé d'un nombre de pièces réduit, économiques à fabriquer en simple tôle d'acier, mettant la haute sécurité, la sûreté des usagers, l'agrément et la simplicité de son utili- sation, ainsi que sa fiabilité, à un prix de revient largement inférieur aux dispositifs semblables connus.

L'invention est décrite ci-après en détail, à I'aide de dessins représentant sché- matiquement, un ou plusieurs modes d'exécution à titre d'exemple.

La Figure 1 représente la serrure principale de face, en position verrouillée.

La Figure 2 représente dito, en position déverrouillée.

La Figure 3 représente le fouillot avec la petite aile.

La Figure 4 représente ta grande aile du fouillot.

La Figure 5 représente l'équerre de la serrure principale, en position verrouillée transmettant au poussoir l'impulsion reçue de la platine à bord oblique.

La Figure 6 représente une alternative d'un bord à paliers de la platine oblique.

La Figure 7 représente la tringle de commande de la serrure principale.

La Figure 8 représente le poussoir.

La Figure 9 représente le palpeur à ressort.

La Figure 10 représente la crémaillère.

La Figure 11 représenta un système de pnes à découpes obliques avec galets en position verrouillée.

La Figure 12 représente dito, en position déverrouillée.

La Figure 13 représente un système de pnes avec lumière et equerre solidaire de la tringle do transmission, en position verrouillée.

La Figure 14 représente dito, en position déverrouillée.

Les Figures 1 & 2 doivent tre"lues"ensemble, car elles représentent les mmes éléments du mécanisme du dispositif, l'une en position de verrouillage, l'autre en position déverrouillée.

Afin d'aider à l'identification des différents éléments du mécanisme qui sont souvent superposés, ils sont également représentés seuls ou avec d'autres éléments plus faciles à identifier, dans les Figures qui suivent.

II est fait état dans la présente description de l'option"haute"d'un mécanis- me délivrant une course verticale aux tringles de transmission de grande amplitude, par exemple, de 40 mm., pour une version"sécurité plus"du dispositif de l'invention, com- me exposé ci-dessus.

On distingue une crémaillère 1, munie d'une rangée de dents 2, du mme module que celui de la roue dentée 3, d'un cylindre de sûreté standard du commerce (Voir également la Figure 10).

On remarque aussi une platine 4, dont le bord 5, taillé en oblique, vient à fleur d'un galet 6 d'une équerre 7 pivotant sur un axe 8, et munie d'un autre galet 9, insé- ré dans la lumière 10, d'un"poussoir"ll, lequel est aussi muni d'une autre lumière 12. (Voir aussi les Figures 5 & 8) Les éléments 1-4-7-11 peuvent tre découpés dans une tôle de par exemple, 3 ou 4 mm. d'épaisseur. On remarque également un fouillot 13, muni d'un trou carré 14 pour le passage de la tige carrée de la poignée-béquille située sur la face interne de la porte. Ce fouillot 13, sert d'axe pour le pivotement d'une petite aile 15, ainsi que d'une grande aile 16. (Voir aussi les Figures 3 & 4) Ces deux éléments 15 & 16 peuvent également tre découpés dans une tôle de par exemple 3 à 4 mm.

La petite aile 15, est munie d'un galet 17 inséré à la fois dans la lumière 18 de la grande aile 16 et dans la lumière 12 du poussoir 11, ces deux éléments étant super- posés à cette fin. La grande aile 16 comporte également un galet 19, ainsi qu'un petit trou 20, dans lequel est inséré t'extrémité 21, d'un ressort de rappel 22.

On aperçoit la tringle de commande 23, munie de ses bras 24 & 25, ce dernier étant replié à 90° en forme de"dent"26.

La tringle ce commande 23 est également munie d'un galet 27 et éventuelle- ment d'un goujon 28, ainsi que d'une découpe 29.

On remarque enfin, au sommet de l'intérieur de la serrure, le pne demi- tour 30, et à la base de la serrure, le palpeur 31. (Voir le'détail de ces deux élé- ments aux Figures 9 & 11.) Le pne demi-tour comporte une tte 32, pénétrant dans sa gache, en position de verrouillage. Contrairement aux pnes demi-tour des serrures traditionnelles, ici le la tte 32 du pne demi-tour n'a pas besoin d'tre taillée en biseau (bec-de cane) car la porte étant ouverte, le pne demi-tour 30 reste rentré à l'intérieur de la serrure.

Le pne demi-tour 30 comporte également une platine de commande 33, munie d'une découpe 34, composée d'une partie oblique 35, se prolongeant à sa base par une partie verticale 36. Le galet 27 de la tringle de commande 23, est inséré dans la dé- coupe 34 de la platine 33 du pne demi-tour 30.

Le palpeur 31 est en pression constante vers t'extérieur de la serrure, à travers une découpe adéquate dans la ttière (non illustrée), sa tte 37, comportant un bord oblique 38, (Figure 9) pouvant tre fixée sur la platine 39, ou en faire partie inté- grante, ayant été repliée à 90°, comme montré à la Figure 9.

Le palpeur 31 est muni d'un goujon 40 en pression permanente de l'extrémité 41 d'un ressort 42. II est égaiement muni d'un goujon 43.

La platine 33 du pne demi-tour 30, ainsi que la platine 39 du palpeur 31, peu- vent tre découpées dans une tôle de par exemple, 3 ou 4 mm. d'épaisseur.

Toutes les pièces du mécanisme du dispositif de l'invention dotées d'un mouve- ment de translation rectiligne sont nécessairement pourvues d'un système de guidage de leur course. ll peut tre constitué par une série de découpes longitudinales coopé- rant avec des goujons insérés dedans, ou par tout autre système de guidage, tous ceux ci-étant bien connus des hommes de métier, la présente description ainsi que les des- sins qui I'accompagnent n'en font pas mention, afin de ne pas les compliquer et à leur bonne lisibilité.

Se reportant à la Figure 1, il est clair que la rotation de la clé du cylindre de sûreté-ici, dans le sens des aiguilles d'une montre-va entrainer celle de la roue dentée 3 dudit cylindre, laquelle va impulser la crémaillère 1, vers le bas de sa cour- se verticale, sa roue dentée 3 venant s'engrener sur les dents de mme module du son bord 2. Simultanément, la platine 4 avec son bord 5 taille en oblique, seront en- traînés dans un mouvement identique, la crémaillère 1, et la platine 5 étant rivées l'une sur l'autre par une série d'entretoises 44 qui les maintiennent à quelques millimètres l'une de l'autre. (Figures 5 & 10) Le bord oblique 5 de la platine 4, tout en descendant vers le bas de sa course verticale va faire doucement pression sur le galet 6 de l'équerre 7, laquelle pivotant lentement sur son axe 8, va lever son galet 9 inséré dans la découpe 10 du poussoir 11, lequel va ainsi tre impulsé vers le sommet de sa course verticale, en position déver-

rouillée (Figure 2) L'angle"A"formé par le sommet du bord oblique 5 et de la ligne pointillée B-B'gagnera a tre le plus aigu possible. Cbmme déjà exposé ci-des- sus, l'angle"A"rendu plus aigu, éventuellement par allongement du bord 5 de la platine 4, ainsi que de la crémaillère 1 qui la commande, procurera une démultiplica- tion plus poussée, donc une manoeuvre plus facile avec moins d'efforts pour l'usager, lors des opérations d'ouverture, tant lors des rotations de la clé que de la pression sur la poignee-béquille intérieure. En outre, plus le bord 5 de la platine 4 aura une obliquité faible, la plus proche possible de la verticale, meilleur sera l'effet"anti-retour" l'usager pouvant tâcher ta cté de temps à autre, lors de ses rotations préalables à fou- verture de la porte. Si malgré tout, des conditions de construction exceptionnelles ne permettaient pas à l'homme de métier l'exécution d'un bord 5 affecté d'une obliquité adéquate, la Figure 6 montre une solution alternative, avec un bord 5 non plus rectiligne mais muni de paliers verticaux 45, contre lesquels le galet 6 pourrait rester posé, sans craindre l'effet"retour". Le poussoir 11 peut également tre impulsé au sommet de sa course verticale par simple pression sur la béquille intérieure, dont le pivotement va entraîner celui de la petite aile 15 comme celui de la grande aile 16 par le truchement du galet 17 de l'aile 15, lequel est inséré dans les deux découpes 12 & 18 superposées du poussoir 11 et de faite 16. dont le galet 19 a pour mission, I'impulsion à grande amplitude de la tringle de commande 23, par pression sur sur son bras 24. Si une course d'amplitude réduite peut suffire, comme exposé ci-dessus, le galet 19 pourra tre remplacé par un goujon 28 fixé sur la tringle de commande 23, à fleur du sommet du poussoir 11, qui l'impulsera directement. (Figure 2) Ce faisant, le galet 27 de la tringle de commande 23, inséré dans la découpe 34 du pne demi-tour 30, dans sa course verticale ascendante, cheminant dans la dite découpe 34 et sous 1'effet de sa forme oblique, aura fait rentrer le pne demi-tour à l'intérieur de la serrure (Figure 2). Simultanément, la tringle de commande 23, ren- due solidaire de 1'ensemble des tringles de transmission par sa découpe 29, les aura, elles également impulsées au sommet de leur course de céverrouillage, ainsi que fen- semble des pnes qu'elles commandent, étages sur la hauteur de la porte, laquelle peut, maintenant tre ouverte, tous les pnes ayant été mis en position deverrouillée.

C'est là qu'intervient le palpeur 31, que la fermeture de la porte maintenait bloqué à l'intérieur de la serrure, sa tte 37 venant en butée contre le montant de I' huisserie. Dès que la porte a été ouverte, le palpeur 31, obéré, a jailli en dehors de la serrure sous la pression permanente de son ressort 42 sur son goujon 40 et son autre goujon 43, est venu se placer juste en dessous du bord 46, légèrement taillé en biais du poussoir 11, s'opposant à ce qu'il redescende au bas de sa course, sous la pression de l'ensemble des tringles de commande et de transmissicn des pnes, lesquels doivent rester effacés et déverrouillés à l'intérieur de la porte, tant qu'elle est ouverte.

L'usager peut maintenant ratirer la clé de la serrure, après t'avoir tournée en sens inverse. (Figure 2) Lors de la fermeture de la porte, le bord oblique du palpeur 31, va venir en contact avec le montant de I'huisserie, ce qui va l'impulser à t'intérieur de la serrure et extraire son goujon 43 de sa position de blocage, sous le bord 46 du poussoir 11, le quel ainsi libéré, va permettre à 1'ensemble du dispositif de regagner sa position de verrouillage. Ceci n'est en fait, que la première phase de la fermeture de la porte, ne permettant que la sortie du seul pne demi-tour 30 et seulement d'environ 5 mm., jusqu'à ce qu'il vienne buter et frotter contre le montant de l'huisserie, sous la pression permanente de la tringle de commande 23, elle-mme solidaire de la, ou des tringles de transmission des pnes étages sur la hauteur de la porte et sous l'action constante de leurs ressorts éventuels (non illustrés) et/ou celle de la force de gra- vité engendrée par le poids desdites tringles de transmission.

Dans la deuxième phase, quand la porte sera parvenue à la fin complète de sa course de fermeture, le pne demi-tour 30 se trouvera juste en face de sa gache où il sera impulsé, entraînant dans son mouvement la tringle de commande 23 dont il est solidaire vers sa position de verrouillage et avec elle, la ou les tringles de transmission auquelles elle est reliée, ainsi que l'ensemble des pnes étages sur la hauteur de la porte, eux aussi tous arrivés face à leurs gaches respectives.

Les Figures de 3 à 10 représentent les différentes pièces du mécanisme du dis- positif, montrées séparément, afin d'en faciliter l'identification dans les Figures 1 & 2. où elles ont été bien décrites.

Les Figures 11 et 12 doivent tre examinées ensemble, car il s'agit des mmes elements : un mode d'exécution à titre d'exemple de pnes à découpes obliques, en po- sition verrouillée pour la Figure 11 et déverrouillée pour la Figure 12.

On distingue une tringle de transmission 47 munie de plusieurs galets 48 (un galet par pne), un pne demi-tour central 30 et plusieurs pnes 49 identiques, étages sur la hauteur de la porte.

Les pnes demi-tour 30 comportent une découpe 34 dont une partie 35 est taillée en oblique, avec un prolongement vertical 36 à la base, le tout coopérant avec un galet 27 fixé sur la tringle 2. 3.

Tel quel, ce système de commande des pnes est bien connu et utilisé depuis longtemps.

Mais dans le dispositif de l'invention, les pnes 49, ceux étages sur la hauteur de la porte, vont tre modifiés, en ce que leur découpe oblique comporte un prolonge- ment vertical, non seulement à la base-ce qui est connu-mais également au sommet, pour réaliser d'une façon super-économique, un dispositif de verrouillage des pnes différé, c'est à dire seulement après l'arrivée de la perte à la fin complète de sa

course de fermeture.

Si la Figure 11 montre les ttes de pne 32 insérées dans leurs gache respec- tives dans leur position verrouillée, la Figure 12 les montra en dehors de leur gache, à fleur du bord de la porte 50, avec le galet 48 des pnes 49 étages sur la hauteur de la porte, inséré au sommet de la découpe 34 de chaque pne.

II a été exposé ci-dessus, que dans une première phase de la fermeture de la porte, le pne demi-tour central 30 ne sort de la serrure que des 5 mm. environ, qui le sépare du montant de t'huisserie contre lequel il vient buter, limitant ainsi sa saillie en-dehors de la serrure. Or, dans le dispositif de l'invention, le pne demi-tour 30 est rendu solidaire de la tringle de commande 23 dont le galet 27 est inséré dans sa découpe 34. Ainsi, tout mouvement de translation horizontal du pne demi-tour 30, s' accompagne obligatoirement d'un mouvement de translation vertical de la tringle 23, puisque c'est justement son galet 27 qui est chargé de la propulsion du pne demi- tour 30. De sorte, que lorsque celui-ci est sorti de la serrure d'environ 5 mm., comme comme décrit ci-dessus, cela n'a pu se produire que grâce à une descente d'une ampleur voisine, de la tringle de commande 23 et donc, forcément de la tringle de transmission 47 dont les galets 48 commandent la sortie des pnes 49 étages sur la hauteur de la porte. Or c'est la, tout le problème : lorsque la porte atteint le montant de son huisserie, lors de la première phase de sa fermeture, le pne demi-tour 30 sort de la serrure en venant buter contre le mentant, justement parce que la porte n'est pas encore arrivée au terme de sa course de fermeture et que les pnes ne sont pas encore arrivés en face de leurs gaches respectives.

Il fallait donc trouver le moyen de faire en sorte, que l'équipage des tringles 23-47 fasse sortir de la porte le pne demi-tour 30, lors de la première phase de la fermeture de la porte, des quelques 5 mm., comme décrit ci-dessus, sans toutefois que le mouvement de translation vertical de ces mmes tringles, avec leurs différents galets 48 insérés dans les découpes 34 des pnes 49 étages sur la hauteur de la porte, ne les fassent bouger de leur position déverrouillée, tant que la porte n'étant pas encore complètement fermée, iis ne sont pas encore situés en face de leur gache. De là, l'idée de prolonger le sommet de la découpe oblique 35 d'une partie verticale 52, dans laquelle le galet 48 peut descendre avec sa tringle 47, sans faire bouger toute la série des pnes 49 étages sur la hauteur de la porte, alors qu'elle per- met, cette mme tringle, de laisser sortir-de 5 mm. environ-le pne demi-tour 30.

Ainsi, lorsque la porte aura été complètement fermée, la tringle 47 et ses galets 48, seront déjà descendus dans la partie verticale 52 des découpes 34 de chacun des pnes 49, étages sur la hauteur de la porte et situés maintenant juste au-dessus de la partie oblique 35, da leur découpe 34, pr : s en s'engageant dedans, à propulser tous les pnes 49, à l'intérieur de leur gache respective, en position ce verrouillage.

Les Figures 13 & 14 doivent tre examinées ensemble, car ii s'agit des mmes éléments, mais présentés ici, en position verrouillée et là, en position déverrouillée.

II s'agit d'un autre mode d'exécution de l'une des composantes du dispositif de l'invention, cité également à titre d'exemple, comme autre moyen de réaliser le ver- rouillage automatique différé de la porte.

On distingue des pnes 53 étages sur la hauteur de la porte, dont le mouve- ment de translation horizontal leur est transmis par une tringle de transmission 47, à course verticale munie de découpes 54, à I'aide d'équerres 55, pivotant sur un axe 56, dont un goujon 57 est inséré dans la découpe 54 de la tringle 47 et l'autre goujon 58 est inséré dans une lumière 59, pratiquée dans la platine 60 de chaque pne 53.

On distingue également la tte 61 des pnes 53, une butée 62, disposée près du bord 63, ainsi qu'une découpe 64 pratiquée dans la tringle de transmission 47.

La Figure 13 représente ces éléments en position verrouillée, la Figure 14 les montre dans leur position déverrouiiie.

Dans ce mode d'exécution, on retrouve le principe immuable de l'invention.

Ménager une découpe/lumière dans un des éléments participant au verrouillage des pnes étages sur la hauteur de la porte, afin de permettre à la tringle de com- mande 23 (Figures 1 & 2), solidaire de la tringle de transmission 47, de propulser le pne demi-tour 30, dont elle est également solidaire, contre le montant de I'huisserie lors de la première phase de la fermeture de la porte, comme décrit ci-dessus, sans pour autant, faire bouger les pnes étages sur la hauteur de la porte, tant que celle- ci n'est pas arrivée au terme complet de sa course de fermeture, disposant alors les- dits pnes, bien en face de leur gache respective.

A la Figure 13, on aperçoit une portion de la tringie de transmission 47, au bas de sa course verticale, en position verrouillée.

Le goujon 57 de l'équerre 55, inséré dans la découpe 54 de la tringle 47 se trouve ainsi lui aussi au bas de sa course, ce qui a contraint l'équerre 55 à pivoter sur son axe 56, et amené son goujon 58, inséré dans la lumière 59 pratiquée dans la platine 60 du pne 53, au contact avec son bord 65, impulsant ainsi ce pne 53, comme tous les pnes étages sur la hauteur de la porte, à leur position de verrouil- lage, la tte 61 du pne 53 étant bien visible, en saillie en dehors du bord 67 de la porte. On notera également, la presence d'une butée 62, fixée sur le pne 53, près du bord 63 de la tringle 47, destinée à s'opposer à toute tentative d'effraction violente, par enfoncement de l'extérieur du ;'ou des pnes 53 étages sur la hauteur de la porte.

A la Figure 14, la portion visible de la tringle de transmission 47 est montrée au sommet de sa course verticale, en position déverrouiliée.

Le goujon 57 de t'équerre 55, inséré dans la découpe 54 de la tringle 47, se trouve ainsi, lui également au sommet de sa course, ce qui a contraint t'équerre à

pivoter sur son axe 56, amenant son goujon 58 au contact du bord 66 de la lumière 59, pratiquée dans la platine 60 du pne 53, lequel sera ainsi impulsé dans sa posi- tion déverrouillée, ainsi que tous les pnes étages sur la hauteur de la porte, qui peut maintenant tre ouverte.

Quand la porte sera refermée et dans la première phase de sa fermeture, comme décrit ci-dessus, la sortie du pne demi-tour 30, jusqu'à sa butée contre le montant de l'huisserie, soit une course d'environ 5 mm. (distance moyenne entre le chant d'une porte et le montant de son huisserie), cette sortie aura été accompagnée d'une légère descente da l'ensemble des tringles de commande 23 et de transmission 47, entrainant un non moins léger pivotement du goujon 57 vers le bas de sa course, ce qui aura amené l'autre goujon 58 de t'équerre 55, à se mouvoir à l'intérieur de la lumière 59, sans faire bouger le pne 53 ni aucun des pnes étages sur la hauteur de la porte, jusqu'à sa fermeture complète, qui seule déclenchera le verrouillage de 1'ensemble des pnes, ainsi arrivés, en face de leurs gaches respectives.

Le bord inférieur 68 de la grande aile 16 viendra alors se placer, sous faction de son ressort 22, au-dessus du repel 26 du bras 25 de la tringle de commande 23, afin qu'elle ne puisse tre soulevée, tors d'une tentative d'effraction violente.

Etant donné que seul le pivotement de la grande aile 16 peut libérer et permet- tre la montée de la tringle de commande 23, lors d'une manoeuvre de déverrouillage, il faudra laisser un petit intervalle, comme montré à la Figure 1, entre le bras 24 et le galet 19, ainsi qu'entre le bras 26 et le bord 68 de la grande aile 16.

Pour neutraliser le verrouillage automatique, si l'on veut sortir sans se munir de la clé, il faut que l'ensemble du mécanisme soit maintenu dans sa position déverrouillée après que la porte ait été refermée.

A cette fin, une fois la porte ouverte-et avant de la refermer-il y a lieu d'introduire la clé dans l'orifice du cylindre de sûreté situé sur la face interne de la porte et la tourner à fond, dans le sens de rotation provoquant le déverrouillage de la porte, en prenant soin de laisser la clé dans cette position. Si le cylindre de sûreté est du modèle avec bouton sur la face interne de la porte, c'est ce bouton qui devra tre ainsi manoeuvré au lieu de la clé. La porte peut tre refermée, elle restera déverrouillee.

Au retour de l'usager, une fois à l'intérieur, il lui suffira de procéder à la rotation en sens inverse de la cté ou du bouton, le verrouillage automatique se trouvera rétabli.

A noter que si l'ensemble des éléments 1 et 4 dépassait un certain poids, il pourrait s'avérer utile de le munir d'un ressort de rappel calibré de sorte à ce que les rotations de la clé ou du bouton puissent s'effectuer sans effet de"retour"intempestif.