WO1995014834A1 | 1995-06-01 |
GB1025852A | 1966-04-14 | |||
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US3623261A | 1971-11-30 | |||
EP1087059A1 | 2001-03-28 |
Généralement les planchers démontables sont constitués de plaques de contre-plaqué, souvent montés sur des plots mousse de différentes épaisseurs et différentes duretés, de dimension réduite pour pouvoir être transportées, assemblées et stockées facilement Une liaison entre chaque plaque est impérative pour ne pas avoir de décalage de hauteur entre les plaques et pour éviter l'écartement et le glissement entre elles. Ces dites liaisons sont généralement réalisées par 2 systèmes distincts : 1. Une liaison sur les champs des plaques entre elles pour limiter le décalage des hauteurs tels que bouvetage, profil plastique s'encastrant à l'intérieur ou à l'extérieur des plaques, liteau de bois vissé, double plancher décalé ou autres...
2. Un système pour éviter l'écartement et le glissement des plaques tels que cavaliers, plaquettes de verrouillage d'angle, pavés de « Velcro » à la jonction des 4 plaques, vissage des plaques aux liteaux ou autres...
Tous ces systèmes de jonction de plaques entraînent un temps de montage important, des différences de niveaux et des jonctions apparentes inesthétiques.
L'objet de cette invention est de supprimer tous ces inconvénients. L'invention consiste à avoir une liaison entre les plaques de planchers, réalisée par un double usinage mi-bois alterné, formant une répétition de périodes identiques sur les champs des plaques. Ces dites périodes sont constitués de 2 parties mâles et 2 parties femelles alternées entre le dessus et le dessous de la plaque.
Lors du montage des plaques, l'assemblage de ces périodes forme un encastrement assurant le maintien en hauteur entre les plaques mais assure aussi l'alignement en évitant le glissement entre plaques.
Pour des planchers carrés ou rectangles, un simple cerclage périphérique réalisé avec une sangle suffit pour solidariser l'ensemble du plancher.
Pour des planchers ayant des formes spéciales, d'autres systèmes sont réalisables pour éviter l'écartement des plaques du plancher comme : des perçages dans le mi-bois où des pions de verrouillage viendront se loger, des tétons sous les 4 angles des plaques pourraient
être reliés par un organe de serrage (collier, élastomère,...), des tasseaux directement fixés au sol ou tout autre système de maintien entre plaques.
Description des figures : La figure 1 représente une vue en perspective de la plaque de plancher. On peut voir la multitude de périodes d'usinage sur les champs de la plaque. On voit aussi que les 4 angles sont parfaitement identiques, ainsi que les champs de la plaque. Ils commencent et finissent toujours avec la même période P d'usinage. L'usinage de ces périodes peut être soit en forme sinusoïdales soit en formes de lignes brisées.
La figure 2 représente en perspective la jonction de 4 plaques, la quatrième étant légèrement écartée. Sur la plaque de gauche de la figure, on a défini la période P par une ligne de cote. On voit alors les 2 parties mâles A et A'et les 2 parties femelles B et B'de la période P. L'emboîtage des plaques n'est possible que si les champs des plaques sont usinés avec la même période au début et à la fin de chaque champs. Ainsi on peut réaliser des plaques rectangulaires si on respecte le pas d'usinage. Mais l'intérêt de cette invention est d'avoir plus de simplicité et de standardisation donc des plaques carrées avec 4 cotés identiques et sans dessus ni dessous.
La figure 3 représente deux exemples de forme d'usinage différents, en vue de dessus. On peut imaginer différentes formes d'usinage soit sinusoïdales soit en forme de lignes brisées, ayant des périodes différentes comme la période D et la période E. Mais l'emboîtage de la quatrième plaque représenté décalé dans la figure 2 ne sera possible que si on respecte une cote inférieure à 45 degrés pour l'angle défini par la forme des parties mâles ou femelles et une ligne parallèle au bord de la plaque. Si ce dit angle a est égal à 45'sur la forme des parties mâles et femelles de deux cotés consécutifs, cela entraîne un parallélisme sur la zone d'emboitage des plaques (plaque du bas dans la fig. 2) qui rendrait très difficile l'emboîtage.
De plus si le dit angle a est supérieur à 45°, cela entraîne une contre dépouille dans la zone d'emboitage, donc l'impossibilité d'assembler les plaques entre elles.
La figure 4 est la section partielle de la liaison entre les deux plaques (fig. 2). Il apparaît un jeu fonctionnel J minimum pour l'emboîtage. En effet pour pouvoir emboîter les plaques, l'épaisseur de la partie male M doit toujours être légèrement inférieure à celle de la partie femelle F correspondante.