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Patent Searching and Data


Title:
ANTI-THEFT DEVICE FOR CYCLES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/245205
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a handlebar for a cycle, comprising at least two parts articulated about at least one articulation which can be locked between a first position, termed the guiding position, in which the two parts form a handlebar, and a second position, termed the anti-theft position, in which the two parts form an anti-theft element that is able to wrap around a fixed point external to said cycle. The handlebar according to the invention is intended to be fitted to cycles in order that this structural part of the cycle can also transform into an anti-theft element that can wrap around a post, for example.

Inventors:
SAVARD FRANCK JEAN (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/065361
Publication Date:
December 10, 2020
Filing Date:
June 03, 2020
Export Citation:
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Assignee:
SAVARD FRANCK JEAN (FR)
International Classes:
B62H5/04; B62K15/00; B62K21/12
Foreign References:
CN2283607Y1998-06-10
CN204736983U2015-11-04
CN206664765U2017-11-24
FR1701296A2017-12-11
Attorney, Agent or Firm:
IPSIDE (FR)
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Claims:
Revendications

1. Guidon pour cycle, caractérisé en ce qu’il comprend au moins deux parties articulées autour d’au moins une articulation verrouillable entre une première position, dite de guidage, dans laquelle les parties du guidon sont sensiblement alignées, et une deuxième position, dite antivol, dans laquelle les parties du guidon délimitent un périmètre fermé, apte à encercler un point fixe extérieur audit cycle.

2. Guidon selon la revendication 1 , dans lequel au moins une articulation entre les parties comprend une liaison pivot.

3. Guidon selon la revendication 2, dans lequel l’axe de la liaison pivot est parallèle à un pivot de direction d’une fourche de maintien de la roue.

4. Guidon selon la revendication 3, dans lequel l’axe de la liaison pivot d’au moins une articulation est coaxial avec le pivot de direction.

5. Guidon selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins une articulation comprend une liaison rotule.

6. Guidon selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel une des parties articulées comporte un moyen de liaison avec un moyen de liaison complémentaire d’une autre des parties articulées.

7. Guidon selon la revendication précédente, dans lequel au moins un des moyens complémentaires de liaison est présenté par une rallonge en saillie de l’une des parties articulées.

8. Guidon selon l’une quelconque des revendications 6 à 7, dans lequel les deux moyens complémentaires de liaison comprennent chacun une lumière venant se superposer l’une sur l’autre dans la position antivol, de sorte à insérer une anse d’un cadenas dans lesdites lumières.

9. Guidon selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel parmi deux parties articulées consécutives l’une des parties comprend un alésage dans lequel est configuré un doigt apte à s’insérer dans au moins un logement présenté par l’une des parties, le doigt étant inséré dans le logement dans une position de verrouillage de l’articulation, le doigt étant extrait de la lumière laissant l’articulation libre, dans une position dite libre.

10. Guidon selon la revendication précédente, dans lequel le doigt est extrait du logement par une came en rotation dans l’articulation, le doigt étant maintenu en position insérée dans le logement par un ressort.

11. Guidon selon la revendication 9, dans lequel le doigt est entraîné de la position de verrouillage à la position libre par une bielle actionnée par un vilebrequin.

12. Guidon selon l’une quelconque des revendications 9 à 11 , solidarisé à une potence pliable autour d’une articulation verrouillable, le verrouillage de l’articulation de la potence et d’au moins une articulation du guidon étant solidaire.

13. Guidon selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un moyen de liaison configuré pour verrouiller au moins une articulation dans une première configuration et pour laisser libre en rotation au moins une articulation dans une deuxième configuration.

14. Guidon selon la revendication précédente, dans lequel le moyen de liaison comprend une serrure.

15. Cycle comprenant un guidon selon l’une quelconque des revendications précédentes.

Description:
Dispositif antivol pour cycle

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

Le domaine de l’invention est celui des accessoires pour cycle.

Plus précisément, l’invention concerne un dispositif antivol d’un cycle.

L’invention trouve notamment des applications pour tout type de cycle, tel que bicyclette, trottinette, triporteur, scooter, motocyclette, etc.

ÉTAT DE LA TECHNIQUE

On connaît des antivols qui permettent d’immobiliser un cycle en l’attachant à un point fixe tel qu’un poteau, une barrière, un arbre... Le plus souvent il s’agit de chaîne, de câble ou barre en U (qui sont sans doute les plus dissuasifs aujourd’hui !)... fermé par un cadenas ou un dispositif avec serrure à clé ou à code.

Tous ces moyens antivol ont comme inconvénients majeurs, d’être lourds, encombrants, onéreux parfois, disgracieux le plus souvent, mais surtout, quand ils sont détruits (coupés en général), n’empêchent pas le dit cycle d’être immédiatement utilisable par le voleur. Dissuasion donc toute relative, notamment dans les vols d’emprunts.

Aucun des systèmes actuels ne permet de répondre simultanément à tous les besoins requis, à savoir de proposer une technique antivol d’un cycle qui soit efficace et plus dissuasive contre le vol.

EXPOSÉ DE L’INVENTION

La présente invention vise à remédier à tout ou partie des inconvénients de l’état de la technique cités ci-dessus.

À cet effet, l’invention vise un guidon pour cycle, comprenant au moins deux parties articulées autour d’au moins une articulation verrouillable entre une première position, dite de guidage, dans laquelle les parties du guidon sont sensiblement alignées, et une deuxième position, dite antivol, dans laquelle les parties du guidon délimitent un périmètre fermé, apte à encercler un point fixe extérieur audit cycle.

Ainsi, le guidon selon l’invention actionnant directement ou indirectement par l’intermédiaire d’une potence, le pivot de direction d’une fourche avant, et par conséquent l’orientation d’une roue, généralement la roue avant, est caractérisé en ce qu’il comporte au moins un point ou de préférence au moins un axe de pliage verrouillable à volonté, à savoir au moins une articulation verrouillable, qui permet au dit guidon de pouvoir se refermer sur lui-même pour pouvoir entourer fermé un point fixe (objet) extérieur au dit cycle et ainsi constituer un antivol pour le dit cycle, en l’immobilisant.

Le guidon qui est une partie structurelle et fonctionnelle du cycle (Bicyclette, trottinette... ) a donc la particularité d’être articulé (pliable de préférence) selon l’invention en au moins un endroit, ce qui permet audit guidon d’entourer un point fixe tel qu’un poteau, une barrière, un arbre... Le verrouillage en position de roulage du cycle ou antivol pouvant être effectué par une serrure (à clé, à code ou mécatronique) intégrée au dit guidon et/ou par un cadenas rapporté.

Un individu cherchant à voler un cycle comportant un tel guidon dans sa position antivol serait a priori moins enclin à briser l’antivol, et par conséquent le guidon, car cette opération rendrait l’utilisation d’un tel cycle inutilisable.

Avantageusement, le guidon selon l’invention comporte selon une première caractéristique, au moins une articulation, à savoir un point (rotule... ), c’est-à-dire une liaison rotule, ou un axe (charnière... ) de pliage, c’est-à-dire une liaison pivot, immobilisable par un moyen de verrouillage en position normal d’utilisation du cycle et préférentiellement verrouillable en situation fermé antivol, ce pliage est obtenu par au moins une branche du guidon, la gauche et/ou la droite qui est mobile en regard du pivot de direction ; chaque branche de guidon (demi-guidon) disposant éventuellement et préférentiellement (à son extrém ité de préférence) d’un moyen de liaison des deux dites branches de guidon ; sur un modèle particulièrement économique, ce seul moyen de liaison (aux extrémités) en association avec un cadenas rapporté peut suffire à boucler en antivol le dit guidon.

Il convient de souligner que les deux parties du guidon qui s’articulent l’une par rapport à l’autre par rapport à l’articulation verrouillable qui est généralement placé au centre du guidon. L’articulation verrouillable est par exemple une liaison pivot dont l’axe de pivot est confondu ou déporté par rapport à l’axe de pivot de direction.

Selon des modes particuliers de réalisation de l’invention, au moins une articulation entre les parties comprend une liaison pivot.

Avantageusement, l’axe de la liaison pivot est parallèle à un pivot de direction d’une fourche de maintien de la roue

Selon des modes particuliers de réalisation de l’invention, l’axe de la liaison pivot d’au moins une articulation est coaxial avec le pivot de direction. Selon des modes particuliers de réalisation de l’invention, au moins une articulation comprend une liaison rotule.

Selon des modes particuliers de réalisation de l’invention, une des parties articulées comporte un moyen de liaison avec un moyen de liaison complémentaire d’une autre des parties articulées.

Deux moyens complémentaires de liaison sont par exemple deux pièces présentant des similarités et/ou des complémentarités de forme afin de pouvoir être maintenues et/ou assemblées ensemble, dans la position antivol.

Selon des modes particuliers de réalisation de l’invention, au moins un des moyens complémentaires de liaison est présenté par une rallonge en saillie de l’une des parties articulées.

Selon des modes particuliers de réalisation de l’invention, les deux moyens complémentaires de liaison comprennent chacun une lumière venant se superposer l’une sur l’autre dans la position antivol, de sorte à insérer une anse d’un cadenas dans lesdites lumières.

Selon des modes particuliers de réalisation de l’invention, parmi deux parties articulées consécutives l’une des parties comprend un alésage dans lequel est configuré un doigt apte à s’insérer dans au moins un logement présenté par l’une des parties, le doigt étant inséré dans le logement dans une position de verrouillage de l’articulation, le doigt étant extrait de la lumière laissant l’articulation libre, dans une position dite libre.

Selon des modes particuliers de réalisation de l’invention, le doigt est extrait du logement par une came en rotation dans l’articulation, le doigt étant maintenu en position insérée dans le logement par un ressort.

Selon des modes particuliers de réalisation de l’invention, le doigt est entraîné de la position de verrouillage à la position libre par une bielle actionnée par un vilebrequin.

Selon des modes particuliers de réalisation de l’invention, le guidon est solidarisé à une potence pliable autour d’une articulation verrouillable, le verrouillage de l’articulation de la potence et d’au moins une articulation du guidon étant solidaire.

Ainsi, judicieusement, en association avec une potence telle que celle décrite dans la demande de brevet français N° 17.01296 du même inventeur, ledit moyen de verrouillage du guidon selon l’invention pourrait commander simultanément le moyen de verrouillage de la potence, cela permet de déporter latéralement le guidon fermé en antivol, pour faciliter l’entourage d’un point fixe sans être gêné par la présence de la roue avant.

Selon des modes particuliers de réalisation de l’invention, le guidon comporte un moyen de liaison configuré pour verrouiller au moins une articulation dans une première configuration et pour laisser libre en rotation au moins une articulation dans une deuxième configuration.

Selon des modes particuliers de réalisation de l’invention, le moyen de liaison comprend une serrure.

En d’autres termes, l’invention vise un guidon actionnant, directement ou indirectement par l’intermédiaire d’une potence, le pivot de direction d’une fourche avant caractérisée en ce que dit guidon comporte au moins un point ou un axe de pliage verrouillable à volonté par au moins un moyen de liaison mécanique ou mécatronique, et qui permet au dit guidon constitué donc au minimum de deux demi- guidon et de pouvoir se refermer sur lui-même pour pouvoir entourer fermé un point fixe extérieur au dit cycle et ainsi constituer un antivol pour le dit cycle.

Selon des modes particuliers de réalisation :

- Pour une trottinette par exemple ou l’axe du pivot de direction est sécant de l’axe du guidon, le pliage s’effectue au centre du guidon coaxialement de l’axe du dit pivot de direction, le demi-guidon gauche tournant en son extrémité centrale coaxialement de l’extrémité centrale du demi-guidon droit.

- Pour une bicyclette par exemple ou l’axe du pivot de direction est déporté (en arrière le plus souvent) de l’axe du guidon, un pliage est disposé de chaque côté d’une partie centrale solidaire de la potence.

Selon des modes particuliers de réalisation, le demi-guidon gauche peut dans son extrémité intérieure tourner coaxialement sur le pivot de direction autour duquel est fixé le demi-guidon droit

Selon des modes particuliers de réalisation, le demi-guidon gauche et le demi- guidon droit disposent à leurs parties extérieures de façon monobloc ou rapportée, de « bar end », qui chacun à leur extrémité reçoivent en monobloc ou rapportés des moyens de fermeture.

Selon des modes particuliers de réalisation, le moyen de liaison comprend un demi-guidon droit dont le corps dispose d’un alésage dans lequel un doigt poussé par un ressort, peut rentrer ou sortir du trou d’alignement du guidon, ou rentrer ou sortir du trou de pliage du guidon ; ce mouvement d’introduction ou de rétractation du doigt en regard des trous et du corps du demi-guidon mobile en rotation, est commandé par l’action de la clé qui entraîne la came, cette came, par effet tangentielle appui sur ledit doigt.

Selon des modes particuliers de réalisation, le guidon est constitué d’un corps central qui est en liaison avec le pivot de la fourche du cycle, de part et d’autre de ce corps central des axes de pliage permettent au demi guidon gauche et au demi guidon droit de pouvoir refermer sur lui-même ledit guidon.

Selon des modes particuliers de réalisation, le corps central contient le moyen de verrouillage qui comprend une serrure à clé, cette clé actionne un barillet qui entraîne un vilebrequin sur lequel des manetons diamétralement opposés entraînent les têtes des bielles qui seront préférentiellement élastiques, le pied des bielles est quant à lui relié à un doigt grâce à un axe ; le mouvement alternatif que provoque le vilebrequin sous l’action de la clé, permet aux dits doigts de venir se loger dans les alésages pratiqués dans les corps des demi-guidon, les alésages permettent le verrouillage aligné du guidon et les alésages permettent le verrouillage plié du guidon.

Selon des modes particuliers de réalisation, le corps central est solidaire d’une potence pliable, qui est actionnée dans son verrouillage par la même clé que le guidon, pour cela le vilebrequin est solidaire coaxialement d’une came, cette came appui sur un pion qui est solidaire du doigt, ce mouvement permet de solidariser, ou de libérer en rotation selon la position de la clé, la partie avant de ladite potence porteuse du guidon.

Selon des modes particuliers de réalisation, le moyen de fermeture soit femelle et que le moyen de fermeture soit male, les deux étant percés pour que leurs trous soient coaxiaux en position guidon plié en antivol, ce qui permet le passage de l’anse d’un cadenas dans les dits trous.

Selon des modes particuliers de réalisation, les extrémités pourraient être mobile en regard de leur demi-guidon, tout en leur restant chacune solidaire par un câble, accroché à un ressort de rappel ancré côté intérieur respectivement au corps.

Selon des modes particuliers de réalisation, le guidon quand il est verrouillé aligné, donc en position d’utilisation du vélo, les extrémités peuvent recevoir un moyen sécurisé qui permettent de fixer un sac ou un filet à provisions.

L’invention vise également un cycle comportant un dispositif d’orientation d’une roue, également appelé guidon, selon l’un quelconque des modes de réalisation précédents. BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES

La description qui va suivre correspond à des modes de réalisations permettant de présenter une variante à un axe de pliage, c’est-à-dire à une articulation, et une variante à deux axes de pliages, c’est-à-dire à deux articulations.

Le guidon selon l’invention est maintenant décrit en détail, en regard des dessins présentés, les figures de ces dessins sont des exemples de réalisations non exhaustifs, et qui sont respectivement :

La figure 1 représente une vue de dessus schématique du modèle le plus simple, avec un axe de pliage central, le guidon étant en situation d’utilisation du cycle, à savoir dans la position de guidage.

La figure 2 représente une vue identique à la figure 1 , le guidon étant en situation intermédiaire pour entourer un point fixe (A).

La figure 3 représente une vue identique à la figure 1 et 2, le guidon étant en situation finale pour entourer un point fixe (A), à savoir dans la position antivol

La figure 4 représente une vue de ¾ arrière supérieure d’une partie de trottinette, muni d’un guidon antivol selon l’invention, verrouillé en situation d’utilisation normale (roulage du cycle), à savoir dans la position de guidage.

La figure 5 représente une vue identique à la vue précédente, le guidon étant verrouillé en antivol, à savoir dans la position antivol.

Les figures 6, 7 et 8 représentent respectivement une vue arrière, une vue de côté et une vue de dessus du mode de réalisation des figures 4 et 5.

La figure 9 représente une vue en coupe selon C-C de la figure 6, avec la particularité que le doigt de liaison est en situation intermédiaire entre verrouillage et déverrouillage.

La figure 10 représente une vue de ¾ avant supérieur de la potence (en l’occurrence pliable selon la demande de brevet français N° 17.01296) d’une bicyclette munie d’un guidon selon l’invention, le tout étant dans une situation d’utilisation normale (roulage) de ladite bicyclette, à savoir dans une position de guidage.

La figure 1 1 représente une vue identique de la figure 10, avec le guidon en situation verrouillé antivol, à savoir dans une position antivol.

Les figures 12 et 13 représentent respectivement une vue de côté et une vue arrière du mode de réalisation des figures 10 et 1 1 , en particulier dans la position de la figure 10. La figure 14 représente une vue en coupe selon l’axe A-A de la figure 12, avec la particularité que les doigts de liaison sont en situation intermédiaire entre verrouillage et déverrouillage.

La figure 15 représente une vue en coupe selon l’axe B-B de la figure 13, avec la particularité que les doigts de liaison sont en situation intermédiaire entre verrouillage et déverrouillage.

La figure 16 représente une vue agrandie du moyen de verrouillage à double effet, guidon et potence.

La figure 17 représente un cycle, en l’occurrence une bicyclette, munie d’un guidon selon l’invention.

NB : Les éléments ayant des fonctions identiques auront généralement des références identiques dans les différents modes de réalisation de l’invention.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L’INVENTION

En référence à ces dessins :

Sur les figures 1 , 2 et 3 on a représenté sommairement un guidon (1 ), à savoir un dispositif d’orientation d’une roue d’un cycle, selon l’invention où apparaissent :

- Un moyen ou zone (corps) de solidarisation (2) du guidon (1 ) au pivot de direction (P) du cycle, solidarisation par pièce monobloc ou rapportée par soudage, vissage, collage...

- Un moyen (axe par exemple) de pliage (3) du guidon (1 ) qui en l’occurrence est en V et qui serait en U avec deux moyens (axes par exemple) de pliage (3), un de chaque côté de la zone centrale du guidon (1 ). En d’autres termes le moyen de pliage (3) comprend une articulation entre deux parties du guidon.

- Un moyen de liaison (4) entre la partie pliante et la partie solidaire du pivot de direction (P). De préférence, ce moyen de liaison (4) sera muni d’une serrure à clé ou à code ou mécatronique commandée à distance. Au choix du constructeur de cycles et donc de l’utilisateur, l’invention prévoit qu’en situation d’antivol, le guidon (1 ) peut être verrouillé fermé sur lui-même en étant bloqué ou fou en regard du pivot de direction (P). La position folle pouvant présenter une dissuasion suffisante lors des mises en parking de très courte durée ou un point fixe (poteau par exemple) n’est pas disponible à proximité.

- Un bras gauche (5a) du guidon (1 ), segment droit et/ou courbe plutôt horizontal, qui est une partie articulée du guidon (1 ). - Un bras droit (5b) du guidon (1 ), segment droit et/ou courbe plutôt horizontal, qui est une autre partie articulée du guidon (1 ).

- Si besoin au cas où les bras de guidon (5a) et (5b) ne permettraient pas à eux seuls de se rejoindre pour fermer sur lui-même le guidon (1 ), mais aussi pour offrir une double ergonomie de conduite, une extrémité gauche (5c) et une extrémité droite (5d) appelées « bar end » en langage cycliste, ou rallonge de guidon, voire corne de guidon, prolongent, (vers l’avant en se relevant) par cintrage (monobloc) ou par élément rapporté indémontable de préférence, lesdits bras de guidon (5a) et (5b).

- selon l’invention, en vue de renforcer le verrouillage en position fermée antivol du guidon (1 ), celui-ci peut disposer de préférence à ses extrémités ouvertes d’un moyen de fermeture constitué par une excroissance male (6m) solidaire du bras de guidon (5b) ou (5d), qui coopère avec une excroissance femelle (6f) solidaire du bras de guidon (5a) ou (5c).

- Traditionnellement ; des poignées en matière souple (7) et des accessoires non représentés, tel que leviers de freins, poignées tournantes ou gâchettes de changement de vitesses et autres sonnettes peuvent prendre place sur le dit guidon (1 ) sans trop perturber la mise en antivol du guidon (1 ) autour d’un point fixe (poteau par exemple), ledit guidon (1 ) remplaçant avantageusement un traditionnel antivol en U par exemple.

Sur les figures 4 à 9 est représenté un mode particulier de réalisation particulièrement destiné aux trottinettes ou apparaissent :

- Une clé (4a) qui actionne le moyen de liaison (4) du bras de guidon (5b) (solidaire du pivot (P) par sa partie corps (2)) avec le bras de guidon (5a) mobile en rotation autour du pivot (P) de direction de ladite trottinette.

- Le noyau de serrure (4b), qui est aussi le barillet qui coopère avec la clé (4a), reçoit une came (4c), qui agit par effet tangentielle sur un doigt (4d), qui est une sorte de piston, logé dans un alésage du corps de guidon (2) ; un ressort (4e) pousse sur le piston (4d) de sorte que quand le trou (3a) du corps de guidon (5g) porteur de la branche de guidon (5a), se trouve aligné avec le piston (4d) celui-ci peut s’introduire dans ledit trou (3a) qui est une sorte de logement, immobilisant de façon alignée le bras de guidon (5a) avec le bras de guidon (5b). De même quand le bras de guidon (5a) est tourné pour plier le guidon (1 ), le trou (3b) du corps du bras de guidon (5g) se trouve aligné avec le piston (4d) celui-ci peut s’introduire dans le dit trou (3b), immobilisant de façon tournée le bras de guidon (5a) avec le bras de guidon (5b). Afin de permettre une parfaite introduction du doigt (4d), dans le corps de guidon (5g), le tube pivot (P) de direction est percé en face du trou réalisé dans le corps de guidon (2). Un crantage de position en situation guidon de direction et en situation guidon antivol est obtenu par le non effacement total du doigt (4d) quand celui-ci est poussé par la came (4c) ; l’effet tangentiel du bras de guidon (5a) efface complètement le doigt (4d) quand le dit demi-guidon est poussé en rotation.

- Une excroissance male (6m) percé d’un trou (6t) est solidaire monobloc ou rapporté de l’extrémité (5d) en « bar end » du bras de guidon (5b).

- Une excroissance femelle (6f) percé d’un trou (6t) est solidaire monobloc ou rapporté de l’extrémité (5c) en « bar end » du bras de guidon (5a).

Quand le guidon (1 ) est plié en antivol, les trous (6t) deviennent coaxiaux, ce qui permet le passage d’un cadenas pour renforcer la dissuasion antivol.

Avantageusement quand le guidon (1 ) est verrouillé aligné, donc en position d’utilisation du vélo, les extrémités (6f) et (6m) et donc avantageusement les trous (6t) peuvent recevoir un moyen sécurisé (manilles par exemple) qui permettent de fixer un sac ou un filet à provisions.

Selon une variante non représenté, les extrémités (6m) et (6f) pourraient être mobile en regard de leur partie de guidon respectif (5d) et (5c), tout en leur restant chacune solidaire par un câble, accroché à un ressort de rappel ancré côté intérieur respectivement au corps (2) et (3). Cette variante permettrait si besoin d’offrir une plus grande capacité d’encerclement d’un point fixe (A).

Toujours en référence à ces dessins :

Sur les figures 10 à 16 est représenté un mode particulier de réalisation particulièrement destiné aux bicyclettes munies d’une potence de guidon, et où apparaissent :

- Une potence (P1 ), (en l’occurrence du type de celle décrite dans la demande de brevet français N° 17.01296 du même inventeur), solidaire (grâce à une coupelle d’appui (P6)) en (P) du pivot d’une fourche avant (non représenté) d’une bicyclette.

- Un manchon (soufflet) de protection (7s) couvrant la zone de pliage de chaque bras de guidon (5a) et (5b), dans cette configuration, chaque manchon (7s) aura son extrémité côté potence pincé entre la partie collier de serrage du guidon avec la potence (P1 ) et le corps (2) central du guidon (1 ) ; et aura son extrémité opposée, en appui sur l’épaulement constitué par la liaison entre les demi-guidon (5a) et (5b) et les corps (5g) avec qui ils sont chacun solidaire (monobloc ou rapporté) ; ces corps (5g) servant de support à une partie de l’axe de pliage (3), l’autre partie de l’axe de pliage droit et gauche étant réalisé dans le corps (2) central du guidon (1 ).

Ce type de protection contre la saleté, l’eau et les blessures est bien entendu applicable à toutes les variantes de l’invention.

Sur les vues en coupes figures 14 et 15 et sur la figure de détail 16 est illustré un moyen de liaison (4) qui a la particularité de permettre avec une seule et même serrure (4b) à clé (4a), d’actionner une came (4i) et un vilebrequin (4c) coaxiaux dans leur rotation.

- Un pion (P4) solidaire du doigt (P2) et qui est poussé par un ressort (P3), est actionné verticalement par la came (4i), ce mouvement vertical permet de solidariser, ou de libérer en rotation selon la position de la clé (4a), la partie avant de ladite potence (P1 ) porteuse du guidon (1 ).

La rotation de la partie avant de la potence (P1 ) est obtenue par deux vis paliers (P5), ce qui permet de mettre le guidon parallèle à l’axe longitudinal du vélo.

Le vilebrequin (4c) entraîne de façon diamétralement opposée deux vis manetons (4r) reliées chacune à la tête d’une bielle (4f), le pied de chaque bielle reçoit un axe (4g) qui entraîne un piston (4d) dans un mouvement alternatif.

Quand les pistons (4d) sont tirés en arrière, ils rentrent préférentiellement presque totalement dans leurs alésages respectifs situés dans le corps (2). Le fait qu’ils dépassent légèrement en association avec des bielles (4f) préférentiellement élastiques (corde à piano par exemple), permet d’obtenir un léger crantage de positionnement plié ou rectiligne du guidon (1 ).

- Les alésages pour le logement des pistons dans les corps (5g) sont référencés (5e) pour la position rectiligne (en utilisation du vélo), et (5f) pour la position pliée (en antivol autour d’un poteau par exemple).

- La serrure (4I) est serrée par un écrou (4q) sur une coupelle (4m) qui fait interface entre la serrure (4I) et le corps (2). Ladite coupelle (4m) est positionnée par une goupille (4p) et solidarisée par un clip (4n) sur le corps (2).

- Une rondelle (4j) et un écrou (4k) maintiennent positionnés la came (4i) sur le barillet de la serrure (4b) ; le vilebrequin (4c) est solidaire de la came (4i) par deux vis (4h).

NB : - Au choix du constructeur, la synchronisation (entre pliage du guidon (1 ) et potence (P1 )), du mouvement du doigt (P2) concernant la potence (P1 ) pourrait être dans la situation de la figure 16, doigt (P2) en haut ou en bas ou au milieu... - Les mouvements des pistons (4d) sont matérialisés par des flèches ( -->).

Le guidon selon l’invention est destiné à équiper les cycles, afin que cette partie structurelle du cycle puisse aussi se transformer en antivol pouvant entourer un point fixe extérieur au dit cycle.

La figure 17 est une vue schématique d’un cycle 70, en l’occurrence d’une bicyclette, couramment appelé vélo, comprenant un guidon 71 qui est un dispositif d’orientation d’une roue, en l’occurrence de la roue avant 72 du cycle 70.

Il convient de souligner que la potence 73 peut être une potence classique ou une potence comme celle décrite dans la demande de brevet français N° 17.01296 du même inventeur.

Le guidon 71 comporte dans le présent exemple non limitatif de l’invention deux articulations 74 situées symétriquement de part et d’autre de la potence 73. Le guidon 71 est similaire au guidon 1 illustré aux figures 10 et 11.

Toutefois, dans une variante non illustrée, le guidon 71 peut ne comprendre qu’une seule articulation au niveau de l’extrémité libre de la potence 73, c’est-à-dire opposé à l’extrémité solidarisé au pivot de direction.

Le guidon 71 est ici dans une position antivol, encerclant un point fixe A extérieur au cycle 71 qui est par exemple un poteau se trouvant dans une rue.