Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
ANTIPIRACY DEVICE AND METHOD FOR CINEMATOGRAPHIC AND VIDEO CARRIERS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1985/002293
Kind Code:
A1
Abstract:
Antipiracy device comprising a detection member (180) for detecting a mark signal inscribed on a "sound" track of a video tape and which may not be eliminated during a duplication, a detection member (181) for detecting at least one digitally coded message also inscribed in said track, a retrieval member for retrieving said coded message (187) and means (183-186) for enabling or inhibiting the exploitation of the tape by a television receiver (TV) as a function of the presence or the absence of the marking signal and of the coded message or messages and/or the change of the latter resulting from a duplication.

Inventors:
SUBLET PIERRE (CH)
Application Number:
PCT/CH1984/000185
Publication Date:
May 23, 1985
Filing Date:
November 20, 1984
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
HAUTE SECURITE VIDEO HSV (CH)
International Classes:
G11B20/00; G11B23/28; H04N5/913; G06F1/00; (IPC1-7): G11B20/00; G03B31/00; G11B23/28; H04N5/91
Domestic Patent References:
WO1982001273A11982-04-15
WO1984003166A11984-08-16
Foreign References:
GB2104701A1983-03-09
US4030128A1977-06-14
DE2705182A11978-03-09
DE3235344A11984-03-01
EP0078218A11983-05-04
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN, Vol. 5, No. 202, (P-95)(874) 22 December 1981, & JP, A, 56124101 (Teac K.K.) 29 September 1981, see Abstract
Electronics International, Vol. 56, 22 September 1983, No. 19, New York (US) D. NEAL SANDLER: "Disk-Drive-Generated Pulses Foil Piracy", page 88, see the whole document
Download PDF:
Claims:
Revendications
1. Procédé antipiraterie, caractérisé par l'inscription, sur un support d'information d'au moins un signal de marquage pratiquement indélébile et non eliminable au cours d'un transfert de. l'information sur un autre support, ce signal étant agencé pour ne pas nuire sensiblement à l'exploitation de l'information, par la dé¬ tection de la présence ou de l'absence de ce signal de mar¬ quage au moment de l'exploitation' et par la validation ou l'invalidation de l'exploitation. 0.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par l'inscription supplémentaire sur le support d'information d'au moins un message codé apte à rendre le support inexploitable en provoquant une perturbation inac 5ceptable lorsqu'il est présent, ce message étant composé de blocs distribués tout le long •du support, ces blocs étant agencés pour que leur élimination ne détériore pas sensible¬ ment la qualité de l'information lors de l'exploitation et par la détection de la présence de ces blocs et leur extrac 0tion au moment de l'exploitation.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que le signal de marquage et le message codé sont inscrits sur au moins une piste "son" du support. 5.
4. Procédé selon la revendication 2 , caractérisé en ce que le signal de marquage est inscrit sur l'une des bandes "son" utilisées dans le montage d'un film Qcinématographique.
5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'un message codé est superposé à ladite bande "son" au plus tard au moment de la réalisation d'une bande vidéo "mère".
6. Procédé selon la revendication 5, caractérisé par la superposition à ladite bande "son" d'un second message codé au moment de la réalisation d'une bande— vidéo "fille".
7. Procédé selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le signal de marquage comporte au moins des trous de modulation artificiels ayant une largeur et une amplitude calibrées.
8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que lesdits trous de modulation artifi¬ ciels sont calés sur des trous naturels de rang prédéterminé du signal "son".
9. Procédé selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le signal de marquage comporte au moins une fréquence inaudible inscrite tout le long du sup¬ port.
10. Procédé selon la revendication 7 ou 8, caractérisé par la superposition, à chaque trou artificiel, d'une fréquence audible de période sensiblement égale à la durée dudit trou.
11. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que le second message codé est engendré à partir du premier à l'aide d'une clé.
12. Procédé selon la revendication 11, caractérisé en ce que ladite clé est variable et inscrite sur une étiquette codée associée à l'emballage du support et de l'information.
13. Procédé selon les revendications 5 à 10, caractérisé en ce qu'au moins l'un des messages codés com¬ porte une information qui définit la position de ses blocs par rapport aux trous artificiels.
14. Procédé selon l'une des revendications 5 à 10, caractérisé en ce que lesdits messages codés sont constitués par des blocs de durée insuffisante pour qu'après leur éli* mination, l'information reste exploitable.
15. Procédé selon l'une des revendications 5 à 10, caractérisé en ce que lesdits messages cod^s sont constitués par des blocs calés sur les trous naturels et/ou artifi¬ ciels.
16. Dispositif pour la mise en œuvre du procédé selon l'une des revendications 1 à 15, branché à un magnétoscope associé à un récepteur de télévision, caractérisé en ce qu'il est agencé pour que sa remise en service ne soit plus possible lorsqu'il a subi un nombre prédéterminé de débranchements.
17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé par des moyens de détecter chaque débranchement et par une mémoire dont le contenu est modifié à chaque détection d'un débranchement.
18. Dispositif pour la mise en œuvre du procédé selon l'une des revendications 4 à 15, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de valider ou d'inhiber l'exploitation en fonction de la présence ou de l'absence du signal de marquage et du ou des messages codés et/ou de l'altération de ces derniers résultant d'un trans¬ fert de l'information sur un autre support.
19. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé par des moyens de valider l'exploitation en éli¬ minant le ou les messages codés.
20. Dispositif selon la revendication 19, caractérisé en ce que lesdits moyens intercalent, dans les intervalles laissés libres après élimination des blocs cons¬ titutifs du ou des messages codés, des portions retardées de l'information utile.
21. Dispositif selon l'une des revendications 16 à 20, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour son alimen¬ tation à partir de la sortie "audio" du récepteur de télévi¬ sion.
Description:
PROCEDE ET DISPOSITIF ANTI-PIRATERIE POUR SUPPORTS D'IMAGES CINEMATOGRAPHIQUES ET VIDEO.

La piraterie des images photographiées sur un support ciné¬ matographique ou enregistrées sur une bande vidéo et desti¬ nées à être télévisées ou reproduites au moyen d'un magné¬ toscope peut se faire à un stade quelconque de l'exploita- t on du support.

Les modes de piraterie les plus courants sont utilisés par des "professionnels" et l'invention se propose de réaliser un dispositif qui empêche de les mettre en œuvre. L'un d'eux consiste à effectuer des copies des bandes vidéo "filles" destinées à être vendues ou louées et le dispositif anti-piraterie doit alors empêcher la lecture de ces copies.

Une autre forme de piraterie courante consiste à se procurer la bande-mère à partir de laquelle les bandes-filles norma¬ lement disponibles sont réalisées, .ou même à.se procurer un film cinématographique et à réaliser une bande-mère au moyen d'un analyseur.

L'invention a pour objet un procédé apte à interdire l'usage non autorisé, d'une gamme étendue de types de supports d'ima¬ ges, en vue de faire face à l'ensemble des situations décri¬ tes ci-dessus, et le dispositif pour la mise en œuvre de ce procédé.

Suivant l'invention, ce procédé, destiné à protéger une chaîne complète de reproduction et de lecture d'images à partir d'un support d'origine, comporte l'inscription, sur le support de l'information, d'au moins un signal de arqua- ge pratiquement indélébile et non eliminable au cours d'un transfert de l'information sur un autre support, ce signal étant agencé pour ne pas nuire sensiblement à l'exploitation de l'information, par la détection de la présence ou de l'absence de ce signal de marquage au moment de l'exploita- tion et par la validation ou l'invalidation de l'exploita¬ tion.

Suivant un mode d'exécution préféré, le signal de marquage est inscrit sur au moins une piste "son" du support d'origine. * -*

De préférence, au moins un message codé apte à rendre le

5 support inexploitable en provoquant un brouillage lorsqu'il est présent est en ' outre inscrit sur au moins une piste "son" du support, ce message étant composé de blocs distribués tout le long de ladite piste et l'extraction de ces blocs après détection de leur présence au moyen d'un

-\ o organe convenablement programmé en fonction du code est effectuée au moment de l'exploitation, ces blocs étant agencés pour qu'après leur élimination le son puisse être écouté de façon satisfaisante.

15 Dans sa forme d'exécution préférée, lorsque l'exploitation est faite au moyen d'un magnétoscope associé à un récepteur de télévision, ledit organe est agencé pour "s'auto- détruire'' en cas de débranchements réitérés.

20 L'invention sera mieux comprise à la lumière de la descrip¬ tion ci-après.

Au dessin annexé :

25 La figure 1 représente les moyens d'introduire un signal de marquage sur la piste "son" de la bande "musique" qui sert au montage d'un film cinématographique ;

30 La figure 2 représente les moyens d'introduire un premier message codé numériquement, lors de la fabri¬ cation d'une bande vidéo mère à partir d'un film marqué ;

35 La figure 3 représente les moyens d'introduire un second message codé numériquement, lors de la fabrica¬ tion d'une bande-fille ?

Ce dernier est avantageusement constitué par un codeur pro¬ grammable, par exemple du type ED11 commercialisé par la Société "Supertex Inc". Il émet des signaux codés comprenant- un "préambule" fixe de 46 périodes d'horloge, suivi d'un blanc de durée égale a 18 périodes d'horloge et d'un message numérique prorement dit, correspondant à 62 périodes d'hor¬ loge, soit.16 bits de données. L'ensemble formé du préambu¬ le, du blanc et du message constitue un bloc codé en confor¬ mité avec le code "Manchester". Ces blocs sont enregistrés sur la piste "son" du film Fm avec une distribution de préférence aléatoire et une intensité telle que la lecture pure et simple d'une telle piste produirait, lors du passage d'un bloc, un bruit difficile à supporter à l'audition. En pratique, le message codé comportera un certain nombre de bits "primaires" de poids forts qui serviront à la validation du détecteur (comme on le verra ci-après) et des bits "secondaires" de poids faibles servant à l'identification du film considéré. Le. signal composite de sortie du mélangeur 6 est appliqué à une tête d'enregistrement 8 en vue d'obtenir une bande vidéo * mère M„ sur la piste ou les pistes de laquelle sont superpo¬ sés un signal "son" utile, le signal de marquage et le pre¬ mier message codé. L'enregistrement de l'image n'a pas été illustré à la figure 2.

Il doit être bien compris, bien que l'on ait représenté des lecteurs et enregistreurs magnétiques aux figures 1 et 2, que ceux-ci pourraient être remplacés par des organes de lecture et d'enregistrement par la voie optique. Lorsqu'on prépare une copie du film original, on procède de la même façon, si bien que la copie comporte aussi le signal de marquage et le premier message codé.

La bande-mère M_, est destinée à la production, par des ' professionnels autorisés, d'un certain nombre de bandes filles.

La figure 3 illustre une telle opération.

La figure 4 représente un dispositif d'extraction des messages codés, branché à un récepteur de télévision et à un magnétoscope ; et

La figure 5 représente une variante d'exécution des moyens d'introduire un signal de marquage.

A la figure 1, on a représenté un générateur 1 d'une onde sinusoïdale d'amplitude constante ayant une fréquence de quelques hertz. Il s'agit d'un exemple de réalisation du signal de marquage susvisé : un tel signal ne- erturbera pas la reproduction d'un signal microphonique complexe, tel que ceux enregistrés sur les bandes "musique" ou "bruitage" qui servent au montage d'un film cinématographique. Comme le montage s'effectue souvent dans différentes langues, la bande "dialogue" ne sera pas utilisée et l'on a supposé, à titre d'exemple, que l'on inscrit le signal de marquage sur la bande "musique" (et/ou "bruitage") . A cet effet, celle-ci BM est introduite dans -un lecteur magnétique dont on a 0 représenté " en 2 la tête de lecture. Le signal "musique" et' le signal de marquage sont introduits dans un mélangeur 3 suivi d'un enregistreur magnétique 4. Ce dernier formant une bande BM où le signal de marquage est superposé au signal "musique". Cette bande marquée sera utilisée pour le montage 5du film. Celui-ci pourra être projeté en salle sans que la reproduction du son en soit affectée, le signal de marquage étant inaudible.

A titre de variante, il pourrait être envisagé de superposer 0en outre au son le premier message codé numériquement qui va être décrit plus loin. Dans ce cas, il faudrait évidemment équiper les salles de projection d'un dispositif d'extrac-

tion de ce premier message codé.

5A la figure 2, on a représenté en 5 une tête de lecture magnétique sur laquelle défile un film Fm supposé marqué comme indiqué ci-dessus et un mélangeur 6 qui reçoit le signal "son" du film et un message codé numériquement engendré par un générateur 7.

La piste "son" de la bande mère M_ est lue par une tête magnétique 9 et le signal "son" composite est appliqué, d'une part, à un détecteur 10 qui indique - à des fins dé * contrôle - la présence du signal de marquage, d'autre part, à un détecteur programmable 11, du modèle ED11 par exemple. Celui-ci est commandé par une horloge 12 ayant la même fré¬ quence que l'horloge du générateur 7, et possède des entrées de programmation du code primaire par un organe 13 qui réalise des commutations appropriées. Cet organe 13 permet de mettre le code primaire du détecteur en conformité avec celui du générateur 7. Lorsque cette conformité est réali¬ sée, le code primaire apparaît sur une sortie 110. Le détec¬ teur 11 possède des sorties de code secondaire 111. Un générateur 14, de même type que le générateur 7, engendre un second message codé numériquement de même type général que le premier. Ce second message est défini à partir du premier au moyen d'une clé fournie au générateur 14 par un organe 15. Cette lé peut par exemple définir la distribu¬ tion des blocs constitutifs du second message par rapport aux blocs constitutifs du premier : on peut ainsi insérer un bloc du second message dans une position bien définie entre certains seulement des blocs successifs du premier ; la partie "message" du second signal peut ne comporter qu'une partie définie de celle du premier message, avec éventuelle- ment un codage différent, etc..

Les sorties des organes 9 et 14 sont appliquées à un mélan¬ geur 16 dont la sortie excite une tête d'enregistrement 17 d'une bande fille B„.

Chaque bande fille comporte ainsi sur sa ou ses pistes "son", le signal de marquage et les deux messages codés numériquement, superposés à l'information- "son" utile. L'enregistrement de l'image n'a pas été figuré.

A la figure 4, on a représenté un récepteur de télévision TV, un magnétoscope MA et un dispositif " 18 d'extraction et de suppression des messages codés, branché au magnétoscope et au récepteur de télévision de la manière qui sera indiquée ci-après.

Le dispositif 18 comprend un détecteur 180 du signal de mar¬ quage, raccordé à la sortie "son" du magnétoscope, suivi d'un détecteur programmable 181 que l'on a ici représente sous la forme d'un bloc unique, mais qui comprendra évidem- ment l'horloge et l'organe de programmation nécessaires pour pouvoir effectuer la détection des premier et second messa¬ ges codés numériquement. Compte tenu du fait que le deuxième message codé est, comme on l'a expliqué ci-dessus, lié au premier en fonction d'une clé, la détection du second messa- ge suppose évidemment qu'il soit tenu compte de cette clé dans la programmation du détecteur.

A la fin de chacun des blocs intercalés qui constituent les premier et second messages codés, le détecteur 181 fournit un signal de validation sur une sortie 1810 et les codes primaires des deux messages sur un groupe de sorties 1811. Ces codes primaires sont mis en mémoire en 182 et envoyés, en même temps que le signal de marquage, à un microproces¬ seur 183 associé à des organes de programmation 184. Le pro¬ gramme fourni par les organes ' 184 détermine, comme on l'ex- pliquera plus loin, dans quelles situations le microproces¬ seur enverra, par l'intermédiaire d'un organe "entrées- sorties" 185, un ordre d'inhibition (sortie 1850) de la reproduction correcte de la bande ou, au contraire, un ordre de reproduction correcte (sortie 1851) . Ces ordres .sont appliqués à un organe 186 qui mélange et transmet à TV le signal "vidéo" provenant de MA, le signal "son" composite provenant de MA et le signal "son", débaras- sé des deux messages codés, fourni par un organe extracteur 187. L'organe 186 peut par exemple être agencé, lorsqu'il a reçu un ordre d'inhibition, pour transmettre le signal "son" com¬ posite affecté du brouillage constitué par au moins l'un des deux messages codés numériquement et qui le rend inaudible. Il peut encore, dans le cas où le signal "son" provenant de MA ne comporterait que le signal de marquage, introduire un signal de brouillage sur le signal vidéo, ou même déclencher l'arrêt du moteur d'entraînement de bande de MA ou l'inter¬ ruption de la transmission, etc..

Lorsqu'il reçoit un ordre de reproduction correcte, l'organe 186 transmet par contre le signal "vidéo" normal et le signal "son" issu de l'organe extracteur 187. -" *

Celui-ci est avantageusement du type décrit dans la demande de brevet français No 83 02355 déposée le 9 Février 1983. Un tel organe, lorsqu'il reçoit un signal de validation prove¬ nant de la sortie 1810, et pendant une durée supérieure à la durée d'un bloc des messages codés, interromp la transmis¬ sion du signal "son" composite et remplit les intervalles blancs ainsi créés par des portions retardées du signal "son" composite dans lesquelles aucun message codé n'est présent. Le signal "son" issu du dispositif 187 est ainsi débarassé du brouillage et pratiquement indiscernable par l'oreille du signal "son" d'origine. La réalisation pratique des circuits du dispositif 18 est à la portée de l'homme du métier. On utilisera avantageusement une technologie CMOS canal P ou MOS canal N, qui entraîne des consommations très faibles. Il est alors possible d'au- ' ménter ces circuits à p rtir de la sortie . "audio" du récep- teur de télévision, sur laquelle des signaux seront présents pendant le fonctionnement du récepteur. On a représenté au dessin un convertisseur 188, alimenté par cette sortie audio et apte à charger une micro-pile qui fournira l'énergie aux circuits du dispositif 18. Un bloc d'alimentation par le secteur peut toutefois être prévu.

Comme on l'expliquera dans la suite, le dispositif 18 doit normalement être branché en permanence sur le récepteur TV pendant que celui-ci est en service et tout débranchement peut être considéré comme une tentative de fraude. Pour déjouer de telles tentatives, on a prévu, dans le dispositif 18, un circuit 189 de mesure de l'impédance de la ligne de raccordement au récepteur TV. Un tel circuit de mesure, en cas de débranchement, constate la présence d'une impédance infinie et envoie un signal au microprocesseur. Celui-ci peut alors par exemple commander l'effacement d'une mémoire 1852 ayant une capacité de quelques bits, positionnés à 1 à l'origine. Ainsi, au bout d'un nombre déterminé de débran¬ chements, cette mémoire sera complètement effacée. Le

programme peut être agencé pour que, à chaque nouvelle mise en service de l'ensemble de la figure 4, le microprocesseur teste la présence d'au moins un bit "1" dans la mémoire et"T si cette présence n'est pas constatée, envoie un ordre d'inhibition. La remise en service du dispositif 18 exigera alors que la mémoire soit rechargée par une personne autori¬ sée. Il est en outre possible, dans le cas où le dispositif est alimenté par une micro-pile chargée par le convertisseur 188, de prévoir que le microprocesseur procède, en cas d'ab- sence de plusieurs bits * "1" dans la mémoire 1852, au déchar¬ gement de la pile, ce qui constituera un avertissement pour le fraudeur, obligé d'attendre un certain temps à la mise en service de l'appareil.

On va maintenant examiner les différentes tentatives de "piraterie" possibles et la manière dont le dispositif décrit permet de les déjouer.

On considérera d'abord le cas d'une bande "vidéo" qui repro¬ duit un film. En cas de vol du film original * , si des bandes "vidéo" sont réalisées à partir de celui-ci, seul le signal de marquage sera présent dans les pistes "son". L'absence des premier et second messages codés provoquera l'émission, par le microprocesseur, du signal d'inhibition. En cas de vol d'une copie du film ou de la bande "vidéo" mère, une bande "vidéo" réalisée à partir de cette copie ne portera que le signal de marquage et le premier message codé, d'où l'émission d'un signal d'inhibition. En cas de vol d'une bande "vidéo" fille, une bande "vidéo" réalisée à partir de celle-ci portera à la fois le signal de marquage et les deux messages codés. Toutefois, comme il s'agit d'une copie de copie, le premier message codé aura subi deux altérations successives à la lecture (flancs des signaux rectangulaires déformés) et le second en aura subi une. Il est alors aisé d'agencer le circuit détecteur 181 pour qu'il ne détecte pas des messages altérés, ou encore le programme pour que le microprocesseur identifie de tels mes¬ sages altérés et envoie un signal d'inhibition.

Toute' personne disposant d'une bande fille autorisée et d'un magnétoscope équipé du dispositif de la figure 4, peut évi¬ demment, avec un second magnétoscope, faire une duplication " de cette bande. On notera que les messages codés auront dis- paru sur la copie, mais le signal de marquage, qui n'est pas éliminé par le détecteur 180, subsistera, si bien qu'une telle copie ne pourra être utilisée * avec l'ensemble de la figure 4. Elle ne sera donc pas commercialisable en prati¬ que. On notera qu'une bande "vidéo" réalisée à partir d'un film d'amateur, ou une bande "vidéo" ancienne, ne seront munies, ni du signal de marquage, ni des messages codés numérique¬ ment. Une telle bande passera normalement dans l'appareil de la figure 4, le microprocesseur étant programmé pour envoyer un signal de reproduction correcte lorsqu'il ne reçoit pas de signal de marquage.

Il va de soi que diverses modifications pourront être appor¬ tées aux dispositifs décrits et représentés, sans s'écarter de l'esprit de l'invention.

Le signal de marquage pourrait être rendu plus complexe, afin d'en rendre plus difficile l'élimination, au cours d'une copie du support, par des moyens électroniques sophistiqués.

Une variante particulièrement intéressante consisterait à constituer ledit signal de trous calibrés dans le signal modulé à fréquences audibles correspondant à l'information "son".

La figure 5 représente un dispositif permettant d'introduire de tels trous sur la bande "musique" B M qui sert au montage d'un film. Cette bande est lue par une tête 2 et le signal modulé correspondant est appliqué à un organe 100 de détec¬ tion et de comptage des "trous naturels" que comporte inévi¬ tablement ledit signal (ces trous correspondent à des inter¬ valles, de courte durée et de distribution irrégulière,

Avantageusement, les dispositifs des figures 1 et 2 seront utilisés tous deux, c'est-à-dire que la bande B^ comportera à la fois le signal à très basse fréquence mentionné en se*" référant à la figure 1 et les "trous artificiels". Si ces derniers sont partiellement comblés pendant la superposi¬ tion du signal "dialogue" au signal "musique", l'on sera ainsi certain qu'au moins un signal de marquage subsiste. En ce qui concerne les messages codés No 1 et No 2 mention¬ nés plus haut, la durée des blocs qui les composent pourra ne pas excéder 10 à 15 ms et dans ce cas, il pourra suffire d'éliminer purement et simplement lesdits blocs, sans les remplacer par des portions retardées du signal "son", les "blancs" ainsi créés étant pratiquement non perceptibles à l'oreille. On pourra même envisager d'introduire les blocs desdits messages à l'endroit de "trous naturels" ou "artifi¬ ciels" du signal "son", afin de réduire encore l'effet à l'oreille de leur élimination. Ces solutions permettront de simplifier la réalisation de l'organe extracteur.

Différents moyens de compliquer la détection non autorisée des messages codés numériques pourront être envisagés. Par exemple, il est possible de faire comporter au code du mes¬ sage No 1 une indication d'un intervalle de temps prédéter¬ miné qui repérera chaque bloc d'un "trou artificiel" ; l'or- gane détecteur devra alors constater que les blocs apparais¬ sent effectivement au bout de cet intervalle de temps après chaque "trou artificiel".

Il est possible également de prévoir un adressage indirect des positions des blocs du message No 2 par rapport à ceux du message No 1, un premier bloc du message No 2 indiquant par exemple le nombre de blocs du message No 2, un second bloc, les distances entre les blocs, etc.. ' Pour rendre le message codé No 2 plus gênant à l'audition, il est encore possible de lui faire comporter des blocs ana¬ logiques, constitués par une modulation à fréquence très gênante, par exemple 2000 Hz, et dont la position sera

pendant lesquels aucune émission sonore de niveau supérieur à un seuil faible prédéterminé n'a été faite). La réalisa¬ tion de l'organe 100 est à la portée de l'homme de l'art. A chaque fois qu'il aura compté un nombre prédéterminé N de*" trous naturels calibrés en seuil et en largeur, l'organe 100 enverra un signal de commande à un organe 101 qui reçoit directement le signal modulé. Cet organe 101 est agencé pour introduire un "trou artificiel", de seuil et de largeur calibrés, dans le signal modulé. Sa réalisation est égale- ment à la portée de l'homme de l'art. Le signal modulé in¬ terrompu par les "trous artificiels" ainsi introduits est appliqué à une tête d'enregistrement 4 qui produit une bande "musique" marquée 4.

Les "trous artificiels" ainsi introduits sur la bande "musi- que", par exemple autour d'un "trou naturel" et tous les N "trous naturels", ont une durée suffisamment faible pour ne pas être perceptibles à l'oreille, par exemple 5 ms. L'élimination d'un tel signal de marquage est pratiquement impossible. La détection de sa présence ou de son absence par l'organe 180 de la figure 4 ne présente par contre ' aucune difficulté. Les "trous artificiels" sont en effet, facilement reconnaissables par des moyens électroniques programmés en fonction de leur calibrage en seuil et en largeur et de leur distribution sur le support (détection d'un "trou artificiel" après un nombre N de "trous naturels" par exemple, ou utilisation de tout autre moyen de codage de la distribution des trous) .

Selon une forme d'exécution plus particulière, un générateur 103, commandé par l'organe 100, superpose au signal modulé, pendant la durée de chaque "trou artificiel", une période unique d'un signal dont la fréquence correspond à la durée du "trou artificiel", soit une fréquence de 200 Hz pour une

' durée de 5 ms. Cette fréquence audible est appliquée avec un niveau suffisamment faible pour ne pas, compte tenu de sa durée faible, perturber l'audition normale du signal modulé.

Il ne peut être envisagé par un fraudeur de la filtrer, car cela aurait pour effet de supprimer complètement le 200 Hz du signal modulé, ce qui est évidemment inacceptable.

donnée par une information contenue dans les blocs numéri¬ ques. L'organe extracteur fonctionnera alors comme indiqué en se référant à la figure 4 (suppression des ' blocs analogi- *** - * ques et remplacement par une portion retardée de l'informa- tion "son") , mais en se positionnant au moyen de l'information d'adresse, des blocs analogiques contenue dans les blocs numériques.

On notera que la clé mentionnée plus haut, qui définit la génération du message No 2 à partir du message No 1, peut comporter un algorithme variable d'un lot de videogrammes à un autre. L'emballage de chaque cassette de ce lot sera alors muni d'une étiquette détachable sur laquelle la clé ou l'algorithme variable seront codés sous la forme d'un code magnétique ou d'un code-barres par exemple. L'introduction de cette étiquette dans l'organe de détection et d'extrac¬ tion permettra à celui-ci de traiter un vidéogramme du lot considéré, à l'exclusion de tout autre.

Bien que . l'invention ait été décrite en se référant à l'uti- lisation, très avantageuse en pratique, de pistes "son" pour y inscrire les signaux de marquage et, un ou, de préférence, deux messages codés, il peut être envisagé d'inscrire de tels signaux et messages sur des pistes "vidéo", sans sortir du cadre de l'invention.