APPAREIL POUR LA GYMNASTIQUE AQUATIQUE

La présente invention est relative à un appareil pour la gymnastique aquatique. Elle concerne également un kit pour la gymnastique aquatique composé dudit appareil et d'une chaussure apte à être solidarisée avec celui-ci pour sa fixation avec le pied de l'utilisateur. La présente invention trouvera son application pour la pratique de la gymnastique dans des bassins aquatiques ; elle sera commercialisée dans les magasins de vente d'équipements sportifs et sera mise en œuvre chez les fabricants d'équipements sportifs et/ou les industriels de la plasturgie, fabriquant notamment des produits réalisés dans les matériaux polymères en moulage par injection.

L'utilisation d'appareils pour la gymnastique aquatique est fréquente ; celle-ci permet de favoriser le travail durant la pratique de l'exercice dans l'eau lors d'une poussée ou d'une traction avec un membre du corps, notamment la jambe ou le bras. Pour cela, les appareils connus de l'homme du métier se composent d'une base agencée pour être maintenue avec ledit membre du corps, notamment le pied ou la main, voire avec le mollet ou l'avant-bras.

Le but d'un tei appareil pour la gymnastique aquatique est d'augmenter la résistance lors d'une poussée ou d'une traction avec la jambe ou le bras afin de favoriser le travail physique ou musculaire, puis au contraire de favoriser le retour en position du membre pour effectuer un nouveau cycle de travail en limitant l'effort que doit exercer l'utilisateur lors du retour en position pour lui laisser un temps de récupération et éviter la fatigue physique ou musculaire.

Divers appareils pour la gymnastique aquatique sont connus de l'homme du métier, comme par exemple les documents US 5 651 710, US 6 899 581, US

7 147 526, US 4 685 667, US 4 509 744, US 2004/0259691, WO 2004/112910,

US 6 540 647, EP 1 498 159, FR 739 070, FR 1 049 110, FR 1 502 877, FR

2 537 876.

Les documents US 4 685 667 et US 6 899 581 divulguent un appareil pour la gymnastique aquatique se présentant sous la forme d'un disque disposant en son centre d'une base pour le maintien de celui-ci avec la main.

Selon les documents US 5 651 710 et US 7 147 526, l'appareil pour la gymnastique aquatique se présente sous la forme d'une pale comprenant une base permettant le maintien de ladite pale avec la main, voire l'enfilement de la main à la manière d'un gant, ladite pale comprenant éventuellement des formes incurvées et des orifices favorisant notamment l'écoulement du fluide pour limiter la résistance de l'appareil lors de la pratique de l'exercice lors de la poussée ou de la traction avec le bras. Selon les documents US 2004/0259691 et WO 2004/112910, l'appareil est constitué d'un élément présentant une forme arrondie, fuselée ou en ogive munie d'une embase permettant le maintien dudit appareil ; la forme fuselée comprend des perforations pour réduire la résistance de l'appareil et stabiliser celui-ci lors de ses déplacements dans l'eau, et des éléments plats ou ailettes rigides augmentant la résistance de l'appareil lors de la poussée avec le bras. Selon le document US 4 509 744, l'appareil se présente sous la forme d'une raquette ou pale munie d'une embase pour le maintien de ladite raquette, celle-ci étant légèrement déformable pour réduire la résistance de la raquette lors du retour en position de l'appareil après avoir réalisé un effort.

De teis appareils pour la gymnastique aquatique ont pour inconvénient de maintenir un effort important lors du retour en position de l'appareil dans l'eau pour effectuer un nouveau cycle de travail, du fait de la rigidité dudit appareil, les pales, raquettes, éléments plats ou ailettes, qui sont rigides ou éventuellement légèrement déformables, maintenant une résistance importante dans l'eau durant le retour en position initiale. Le sportif ne dispose donc quasiment pas de temps de récupération, celui-ci devant enchaîner directement le cycle de travail suivant. En outre, ces appareils n'offrent pas ou peu de stabilité durant les mouvements de retour en position initiale.

Concernant les documents EP 1 498 159 et US 6 540 647, ceux-ci divulguent un appareil pour la gymnastique aquatique comprenant une embase ou base permettant le maintien avec la main ou le pied dudit appareil, vis-à-vis de laquelle sont articulées une ou plusieurs pales, au moyen de charnières mécaniques, la ou lesdites pales offrant une résistance dans l'eau lors d'un

mouvement du bras ou de la jambe, puis se rabattant lors du retour en position du membre pour effectuer un nouveau cycle d'exercice. Une telle conception d'appareil équipé de charnières mécaniques peut occasionner des pincements sur le corps de l'utilisateur lorsque celui-ci effectue un mouvement avec l'appareil et positionne la charnière mécanique ou les arêtes adjacentes de deux pales au contact d'une partie du corps au moment de procéder à une poussée ou une traction sur l'appareil opposant une résistance, c'est-à-dire lorsque les pales se déploient. En outre, les pales peuvent se déployer indépendamment l'une de l'autre et entraîner des problèmes de stabilité ou une mauvaise répartition de l'effort durant le déplacement de l'appareil dans l'eau.

Les documents FR 739 070, FR 1 049 110, FR 1 502 877 et FR 2 537 876 divulguent des appareils pour la gymnastique aquatique comprenant une base agencée pour être maintenue avec la main ou le pied, voire pour être disposés autour de la cheville ou de la jambe. En outre, ces appareils disposent d'une jupe, ou d'une voilure souple, présentant la forme d'une corolle, solidaire de la base et apte à se déformer sous la pression de l'eau exercée durant le déplacement de l'appareil, c'est-à-dire lors d'une poussée ou d'une traction exercée sur ceiui-ci. Dans ie cas d'une voiiure soupie, celle-ci comprend des armatures ou des lamelles métalliques s'étendant radialement depuis la base jusque l'extrémité externe de la jupe, ces armatures ou lamelles permettant de rigidifier la jupe lorsqu'elle est déployée, et qu'elle oppose une résistance dans l'eau, c'est-à-dire lorsque la corolle s'ouvre. Selon cette conception, les armatures ou lamelles peuvent éventuellement se déformer et la voilure se retourner lors d'une pression trop importante exercée sur celle-ci. Dans le cas des jupes plus rigides et munies de nervures, telles que celles décrites dans FR 2 537 876, celles-ci se replient au niveau desdites nervures lors du retour en position initiale du bras ou de la jambe après avoir réalisé une poussée ou une traction sur l'appareil opposant une résistance. Selon cette conception, l'utilisateur peut se pincer lorsqu'il s'apprête à effectuer un nouveau cycle de travail, au moment où la jupe se redéploie et lorsqu'elle est positionnée au contact d'une partie du corps, entraînant un risque de

pincement de la peau qui se prend dans ladite nervure sur la jupe. Par ailleurs, la conception de la jupe lorsque celle-ci se replie au niveau des nervures, présente pour inconvénient de ne pas se replier uniformément autour du membre lors du retour en position initiale de l'appareil qui maintient une résistance importante et peut éventuellement louvoyer dans l'eau durant le retour en position de l'appareil.

On connaît également les documents FR 1 011 324 et US 1 545 807 qui divulguent un appareil pour la gymnastique aquatique, lequel comprend une base agencée pour être maintenue avec un pied ou une main, et une voilure, notamment en forme de corolle.

La voilure comprend une jupe souple et des ailettes rigides rapportées sur la jupe. En outre, des moyens de butée sont agencés sur la base pour former butée contre les ailettes rigides lors du déplacement de la jupe.

Selon FR 1 011 324, le bord périphérique interne de la jupe est assujetti à l'intérieur d'un bourrelet périphérique sur la base, en forme d'escargot, le déploiement de la jupe permettant l'enroulement de son bord périphérique interne autour du bourrelet jusqu'à ce qu'une portion circulaire arrière des ailettes vienne au contact dudit bourrelet et que la tension sur le bord périphérique interne enroulé autour du bourrelet stoppe l'enroulement et ainsi le déploiement de la jupe.

Selon US 1 545 807, une première réalisation consiste à fixer le bord interne de la jupe souple à l'intérieur de la base en sorte de positionner les ailettes, rapportées sur ladite jupe, à proximité des moyens de butée constitués par un rebord externe sur la base, le bord angulaire arrière des ailettes venant en butée sur ledit rebord lors du déploiement de la jupe. Selon une seconde réalisation divulguée dans ce document, les ailettes rapportées sur la jupe souple sont constituées d'une âme rigide intégrée dans un revêtement souple, le bord interne dudit revêtement souple et le bord périphérique interne de la jupe étant concomitamment fixés à l'intérieur de la base métallique, en sorte que le bord angulaire arrière de l'âme vienne en butée sur un rebord métallique externe agencé sur la base.

L'appareil pour la gymnastique aquatique selon l'invention permet de pallier tout ou partie des inconvénients existants et constitue en outre une alternative de conception vis-à-vis des appareils pour la gymnastique aquatique divulgués dans les documents FR 1 011 324 et US 1 545 807, cette alternative de conception présentant notamment pour avantage de faciliter la conception et l'assemblage des éléments de l'appareil pour la gymnastique aquatique, ainsi que d'améliorer la forme hydrodynamique de la voilure, en vue de limiter les turbulences.

A ce titre, l'appareil pour la gymnastique aquatique, selon l'invention, comprend une base agencée pour être maintenue notamment avec un pied ou une main, et une voilure présentant notamment la forme d'une corolle, cette voilure étant solidaire de la base et articulée avec celle-ci, et apte à se déformer sous la pression de l'eau exercée durant les déplacements de l'appareil, ladite voilure se déployant lors d'une poussée sur l'appareil et se fermant lors d'une traction sur celui-ci, voire inversement.

La voilure est constituée d'une jupe souple et d'ailettes rigides, la jupe étant surmoulée sur les ailettes ; cela présente pour avantage de supprimer tout assujettissement supplémentaire entre la jupe et les ailettes, et de supprimer la présence des ailettes au-dessus de la jupe, ce qui favorise l'écoulement uniforme de l'eau, sans perturbation lors de la fermeture de la jupe. La jupe, en forme de corolle, présente un bord périphérique interne et un bord périphérique externe, le bord périphérique interne de la jupe étant solidaire d'un bord périphérique externe agencé sur la base. Les ailettes sont réparties radialement autour de la jupe, les bords internes des ailettes étant distants du bord périphérique interne de la jupe. Ainsi, seule la jupe souple est solidarisée avec la base, au niveau de son bord périphérique externe, la souplesse de la jupe permettant de déformer celle-ci et de constituer l'articulation de la voilure avec la base.

En outre, la base comprend des moyens de butée répartis sur son bord périphérique externe, ces moyens de butée étant agencés pour prendre appui sur la face supérieure des ailettes lorsque la jupe est solidarisée à la base. Une

telle conception présente pour avantage de disposer d'une souplesse convenable lors du repli de la voilure durant le retour en position de l'appareil, et au contraire, d'une bonne rigidité de la voilure déployée ; on évite ainsi que la voilure se retourne lorsqu'elle se déploie et oppose une résistance durant la poussée ou la traction, les risques de retournement étant éliminés par les moyens de butée sur la base qui prennent appui sur les ailettes rigides. Par ailleurs, un appui des moyens de butée sur la face supérieure des ailettes plutôt que sur leur bord arrière, tel que prévu dans FR 1 011 324 et US 1 545 807, présente pour avantage d'éviter toute tension dans la zone d'assujettissement entre la base et la jupe.

De manière préférentielle, la jupe souple comprend des évidements s'étendant autour de celle-ci, depuis son bord périphérique interne, ces évidements étant disposés entre les ailettes. Une telle conception améliore la souplesse de la voilure et compense la rigidité des ailettes pour assurer une fermeture convenable de ladite voilure et limiter au maximum la résistance de l'appareil lors de son retour en position pour réaliser un nouveau cycle de travail. Ces évidements servent également à réduire la résistance de l'appareil dans l'eau lorsque la voilure est déployée, pour limiter l'effort que doit fournir l'utilisateur durant le travail, et à stabiliser ladite voilure en favorisant l'écoulement de l'eau au travers desdits évidements.

De manière préférentielle et non limitative, la base se compose de deux pièces. La première pièce dite inférieure, est disposée autour de la jupe, tandis que la seconde pièce, dite supérieure, est disposée au-dessus de la jupe. Ces deux pièces sont aptes à être assemblées l'une avec l'autre, le bord périphérique interne de la jupe étant maintenu coincé entre ces deux pièces inférieure et supérieure lorsque celles-ci sont assemblées. Cette conception facilite avantageusement l'assemblage de la jupe sur la base en assurant un très bon assujettissement entre les éléments.

En outre, la base comprend une poignée centrale apte à être maintenue avec la main ou à recevoir une pièce rapportée pour son maintien avec le pied.

A ce sujet, l'invention concerne également un kit pour la gymnastique aquatique composé d'au moins un appareil pour la gymnastique aquatique, selon l'invention, et disposant d'une poignée centrale, et d'au moins un support, notamment une chaussure, apte à recevoir le pied de l'utilisateur ou une autre partie du corps, celui-ci comprenant une semelle et des moyens de fixation agencés sur la face inférieure de ladite semelle pour être fixés sur ladite poignée centrale de la base.

D'autres caractéristiques de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description suivante s'appuyant sur des figures, parmi lesquelles : - la figure 1 représente un mode préférentiel de conception de l'appareil pour la gymnastique aquatique selon l'invention, en vue de dessus ; la figure 2 représente l'appareil selon la figure 1 en vue de dessous ; - la figure 3 présente la jupe composant la voilure de l'appareil selon les figures 1 et 2 ; la figure 4 représente un élément constituant la partie supérieure de la base ; la figure 5 représente un élément constituant la partie inférieure de la base ; la figure 6 représente un mode préférentiel de conception du kit pour la gymnastique aquatique selon l'invention ; les figures 7 et 8 représentent le mode d'assemblage de la chaussure sur l'appareil pour la gymnastique aquatique selon l'invention.

Tel qu'illustré sur les figures 1 et 2, l'appareil pour la gymnastique aquatique comprend une base 3 et une voilure 5 qui présente la forme d'une corolle. Cette voilure 5 présente une face supérieure 5a, illustrée en figure 1, et une face inférieure 5b, illustrée en figure 2. Lorsque l'eau exerce une pression sur la face inférieure 5b, lors d'une poussée ou d'une traction sur l'appareil, selon le sens que l'on tient celui-ci avec

le pied ou la main, voire toute autre partie du corps, la voilure est alors en position déployée et oppose une résistance qui nécessite à l'utilisateur d'exercer un effort supplémentaire pour déplacer ledit appareil dans l'eau, durant lequel il travaille. Au contraire, lorsque l'eau exerce une pression sur la face supérieure 5a de la voilure, lors d'une traction ou d'une poussée sur celui-ci, ladite voilure se ferme pour permettre l'écoulement de l'eau durant le déplacement de l'appareil sans opposer de résistance, afin de permettre à l'utilisateur de ne pas exercer d'effort supplémentaire durant le retour en position de l'appareil pour réaliser un nouveau cycle de travail, ce qui lui laisse un temps de récupération avant de procéder à un nouvel effort musculaire.

Tel qu'illustré sur les figures 1 à 3, la voilure est constituée d'une jupe 7 et d'ailettes 9. Cette jupe 7 est réalisée dans un matériau élastomère, de préférence du type SEBS, offrant une souplesse à ladite jupe. Au contraire, les ailettes sont réalisées dans un matériau polymère, notamment du polypropylène, offrant une rigidité aux dites ailettes. La jupe 7 qui constitue la forme en corolle de la voilure, présente un bord périphérique interne 11 et un bord périphérique externe 13. Le bord périphérique interne 11 est solidaire de la base 3 qui présente un bord périphérique externe 15 au niveau duquel est maintenu ledit bord périphérique interne 11, tel qu'illustré en figure 2. En outre, les ailettes sont réparties radialement autour de la jupe. De manière préférentielle et non limitative, ces ailettes 9 sont disposées uniformément autour de la jupe 7 ; celles-ci sont de préférence au nombre de 5, tel qu'illustré en figure 3, ou au nombre de 7, tel qu'illustré en figures 1 et 2. Par ailleurs, les bords internes 17 des ailettes 9 sont distants du bord périphérique interne 11 de la jupe. On assure ainsi que l'assemblage de la base avec la voilure est réalisé au niveau de la jupe qui présente une souplesse permettant de déformer la corolle de manière à la déployer ou à la fermer, sans que la rigidité desdites ailettes n'interfère sur la souplesse de la voilure durant son déploiement ou sa fermeture, le bord périphérique interne 11 de la jupe 7 jouant le rôle d'articulation. En outre, les bords externes 23 de ces ailettes 9 sont disposés à distance du bord périphérique externe 13 de la jupe, ce qui

permet de conserver une souplesse de la voilure 5 au niveau de son bord périphérique externe. On évite ainsi tout risque de choc ou de coup sur les parties du corps lorsque l'appareil 1 vient au contact de celles-ci de manière inopinée durant la pratique de la gymnastique. De manière préférentielle et non limitative, la jupe 7 comprend des évidements 25 qui s'étendent radialement autour de celle-ci, depuis son bord périphérique interne, c'est-à-dire jusqu'au niveau de la liaison avec le bord périphérique externe 15 de la base 3. Ces évidements 25 présentent de préférence la forme d'un pétale, lesdits pétales s'étendant depuis le bord périphérique interne 11 jusqu'à une distance plus ou moins proche du bord périphérique externe 13 de ladite jupe, tel qu'illustré sur les figures 1 à 3, l'extrémité externe 26 des pétales correspondant plus ou moins avec la position des bords externes 23 des ailettes 9. En outre, ces évidements 25 sont disposés entre les ailettes 9. De tels évidements ont pour avantage d'améliorer la souplesse de la voilure durant sa fermeture. En outre, ces évidements 25 distants du bord externe 13 de la jupe 7 permettent de conserver un lien ou une liaison suffisamment rigide entre les ailettes 9 de manière à assurer leur déploiement simultané lors d'une pression de l'eau sur la face inférieure 5b de la voilure 5 tout en évitant les risques de pincement de la peau, et inversement leur fermeture simultanée lors d'une pression de l'eau sur la face supérieure 5a de ladite voilure 5. Il serait toutefois possible de concevoir des évidements 25 s'étendant depuis le bord périphérique interne 11 jusqu'au bord périphérique externe 13 de la jupe, en prévoyant un lien ou une liaison intermédiaire, par exemple à mi-distance entre le bord périphérique interne et le bord périphérique externe, de manière à conserver une rigidité entre lesdites ailettes 9.

De manière préférentielle et non limitative, la jupe souple 7 en matériau élastomère est surmoulée sur les ailettes rigides en matériau polymère durant le processus de fabrication de la voilure. Cette conception présente pour avantage d'être facile à mettre en œuvre industriellement et d'assurer une excellente tenue entre les ailettes 9 et la jupe 7. Une portion de ces ailettes 9

peut toutefois être apparente à la surface de la jupe 7 pour améliorer l'esthétisme du produit et réaliser des graphismes ou des jeux de coloris sur la surface de la voilure 5. Selon une variante de conception, il est toutefois possible de prévoir un assemblage mécanique entre les ailettes 9 rigides et la jupe 7 souple, lesdites ailettes 9 étant dans ce cas fixées mécaniquement sur la face supérieure de ladite jupe 7 par collage, clipsage, ou tout autre moyen de fixation.

Les figures 1, 2, 4 et 5 présentent la base 3 de l'appareil pour la gymnastique aquatique 1 selon l'invention. De manière préférentielle et non limitative, cette base 3 est constituée de deux pièces 27, 29. La première pièce 27, illustrée en figures 2 et 5, constitue la partie inférieure de la base 3. Tel qu'illustré sur la figure 2, cette pièce inférieure 27 est disposée en dessous de la jupe 7. La pièce inférieure 27 comprend un bord périphérique externe 31, correspondant au bord périphérique externe 15, qui est agencé pour couvrir le bord périphérique interne 11 de la jupe 7 lors de son assemblage avec la pièce supérieure 29. En outre, ce bord périphérique externe 31 de la pièce inférieure 27 est agencé pour ne pas recouvrir le bord interne 17 des ailettes 9, et ainsi ne pas venir en appui sur la face inférieure desdites ailettes 9. Au contraire, la pièce supérieure 29 comprend un bord périphérique externe 33 agencé pour couvrir le bord périphérique interne 11 de la jupe 7, ainsi que la surface supérieure des ailettes 9 de manière à prendre appui, de préférence, au moins partiellement sur lesdits bords internes 17, sur le côté supérieur des ailettes 9. Une telle conception présente pour avantage, d'une part, d'assurer la souplesse de la voilure lors de sa fermeture selon laquelle elle se replie sur la pièce inférieure 27 de la base 3, ladite pièce inférieure 27, solidaire uniquement de la jupe souple 7, ne s'opposant pas à la fermeture de la voilure 5. Au contraire, lors du déploiement de la voilure 5 durant lequel la corolle s'ouvre, le bord périphérique externe 33 de la pièce supérieure 29 prend appui sur la face supérieure des ailettes 9 et forme une butée limitant l'ouverture de la corolle. Par ailleurs, la rigidité des ailettes 9 évite les risques de retournement de la voilure 5.

Tel qu'illustré sur la figure 5, la pièce inférieure 27 comprend un bord périphérique externe 31 de forme circulaire. De même, tel qu'illustré sur la figure 3, le bord périphérique interne 11 de la jupe 7 est circulaire, son diamètre étant sensiblement inférieur à celui du bord périphérique externe 31 de la pièce inférieure 27. En outre, le diamètre du bord périphérique externe 31 est inférieur au diamètre correspondant à la position des bords internes 17 des ailettes 9.

Tel qu'illustré sur la figure 4, la pièce supérieure 29 comprend un bord périphérique externe 33 présentant la forme d'une étoile. La forme étoilée dispose d'un nombre de branches, c'est-à-dire d'un nombre d'extrémités angulaires 35 égales au nombre d'ailettes 9 présentes sur la voilure 5. Ces extrémités angulaires 35 sont aptes à prendre appui au moins sur la partie supérieure des ailettes 9, lors de l'assemblage des deux pièces 27, 29.

A ce titre, la pièce inférieure 27 et la pièce supérieure 29 sont agencées pour être assemblées l'une avec l'autre, de sorte que lors de leur assemblage, le bord périphérique interne 11 de la jupe 7 soit maintenu coincé entre lesdites deux pièces inférieure 27 et supérieure 29.

Selon une variante de conception, il est possible de concevoir une pièce supérieure 29 présentant un bord périphérique externe 33 de forme circulaire, plutôt que de forme étoilée. Dans ce cas, le diamètre du bord périphérique externe 33 est supérieur au diamètre du bord périphérique externe 31 de la pièce inférieure 27, ledit bord périphérique externe 33 de forme circulaire étant agencé pour prendre appui au moins sur la partie supérieure des ailettes 9, lors de l'assemblage entre les deux pièces inférieure 27 et supérieure 29. La pièce inférieure 27 et la pièce supérieure 29 comprennent toutes deux un bord périphérique interne 36a, 36b, de préférence de forme circulaire et présentant un diamètre identique, de sorte que lorsque les deux pièces sont assemblées, leurs bords périphériques internes 36a, 36b correspondent tel que cela est illustré sur les figures 1 et 2. Par ailleurs, la pièce inférieure 27 et la pièce supérieure 29 comprennent des clips d'assemblage 37, 39, illustrés sur les figures 4 et 5, les clips 37 sur la

pièce inférieure 27 étant agencés pour s'encliqueter dans les clips 39 sur la pièce supérieure 29 afin de maintenir assemblées entre elles lesdites pièces. En outre, ces clips d'assemblage 37, 39 sont agencés sur ces pièces inférieure 27 et supérieure 29 en sorte de garantir le positionnement des extrémités angulaires 35 de la forme étoilée de la pièce supérieure 29 en vis-à-vis des ailettes 9 sur la voilure 5. Il est possible de prévoir en complément des moyens de positionnement de la pièce supérieure 29 ou de la pièce inférieure 27 selon une position bien définie sur la jupe 7, au moyen de « détrompeurs », pour garantir le positionnement des extrémités angulaires 35 de la forme étoilée au- dessus de la face supérieure des ailettes 9.

Tel qu'illustré sur les figures 1, 2, 4 et 5, la base comprend une poignée centrale 41 apte à être maintenue avec la main ou à recevoir une pièce rapportée pour son maintien avec le pied. Cette poignée centrale 41 est constituée de deux demi poignées centrales 43, 45 l'une agencée sur la pièce inférieure 27 et l'autre sur la pièce supérieure 29, les deux demi poignées étant aptes à coopérer pour former la poignée centrale 41 lors du clipsage entre les deux pièces. Lorsque les deux pièces 27, 29 sont assemblées, les deux demi poignées centrales 43, 45 forment la poignée centrale 41 qui présente de préférence une forme cylindrique et ergonomique facilitant la préhension de l'appareil.

Selon un autre aspect de l'invention, illustré aux figures 6 à 8, celle-ci concerne un kit pour la gymnastique aquatique composé d'un appareil pour la gymnastique aquatique selon le mode préférentiel décrit ci-dessus, et une chaussure adaptée à la pratique d'activités aquatiques, notamment concernant son étanchéité. Cette chaussure 47 illustrée en figure 6 comprend une semelle 49 et des moyens de fixation 51 agencés sur la face inférieure 53 de la semelle, ces moyens de fixation 51 étant aptes à être fixés sur la poignée centrale 41. Selon un mode préférentiel de conception, ces moyens de fixation sont constitués d'au moins un crochet, et de préférence de crochets 55, 57 recourbés et aptes à s'encliqueter sur la poignée 41 sur la base 3 de l'appareil 1. Ces deux crochets 55, 57 illustrés sur les figures 6 à 8 sont décalés et

inversés l'un par rapport à l'autre, la portion recourbée des crochets 55, 57 présentant un diamètre correspondant au diamètre de la poignée 41 sur la base. En outre, le décalage entre les deux crochets est agencé pour que lors de l'assemblage de la chaussure 47 avec l'appareil 1, ces deux crochets 55, 57 pénètrent au travers des deux ouvertures 59, 61 constituées entre le bord périphérique interne 36a, 36b de la base et la poignée 41, tel que cela est illustré sur la figure 7. Puis, par un mouvement de rotation de la chaussure 47 par rapport à la base 3, faire pivoter les deux crochets 55, 57 pour les encliqueter sur ladite poignée 41, tel que cela est illustré sur la figure 8, et ainsi solidariser la chaussure 47 avec l'appareil 1. L'utilisateur positionnant ensuite son pied dans la chaussure pour pratiquer la gymnastique aquatique et effectuer des exercices avec les jambes.

En outre, la forme cylindrique et ergonomique de la poignée 41 sur la base 3 comprend, de préférence, deux légers rétrécissements 59, 61 au niveau de son diamètre, correspondant à l'emplacement de réception des crochets 55,

57, lesdits rétrécissements 59, 61, illustrés en figure 7, permettant d'immobiliser les crochets 55, 57 de la chaussure encliquetés sur la poignée 41.

Le kit pour la gymnastique aquatique est constitué d'une chaussure 47 et d'un appareil 1 tel que décrit ci-dessus. On peut toutefois prévoir un kit pour la gymnastique aquatique composé de deux appareils pour la gymnastique aquatique 1 selon l'invention et d'une paire de chaussures 47 gauche et droite. On peut également prévoir un kit composé de quatre appareils pour la gymnastique aquatique 1 selon l'invention et d'une paire de chaussures 47, ce kit permettant la pratique de la gymnastique aquatique simultanément avec les deux jambes et les deux bras, l'utilisateur maintenant deux appareils pour la gymnastique aquatique 1 avec les mains gauche et droite et les deux autres appareils 1 étant fixés au moyen des chaussures 47 avec le pied gauche et le pied droit.