Elle vise plus spécialement à remplacer les attaches et agrafes métalliques permanentes par des attaches en matière plastique, par exemple, en matière résorbable, ayant une fonction temporaire, en rapport avec le temps de la réhabitation tissulaire de renfort, tout en procurant un ancrage excluant les risques de pincement nerveux.

On connaît déjà dans l'industrie textile une attache en matière plastique ayant la forme générale d'un"I", c'est-à-dire composée d'une tte, d'un filament de liaison, et d'un pied. Cette attache est distribuée et mise en place au moyen d'un appareil en forme de pistolet dont le canon est prolongé par une aiguille creuse et dont le corps est muni d'une commande manuelle d'actionnement. Pour relier divers éléments en nappe, par exemple une étiquette sur un vtement, l'aiguille est engagée transversalement dans ces éléments, par enfoncement manuel, puis l'actionnement de la commande manuelle provoque, par le déplacement d'un poussoir disposé dans l'axe longitudinal du canal de l'aiguille : -le prélèvement d'une attache faisant partie d'une barrette d'attaches, en attente dans un magasin ; -le déplacement de la tte de l'attache dans le canal axial de l'aiguille creuse ; -la traversée des nappes par la tte de l'attache circulant dans l'aiguille ; -puis, dès que le filament de liaison vient au contact des nappes, son rabattement contre la tte et son engagement dans les nappes avec le reste de la tte, jusqu'à ce que la tte soit complètement disposée de l'autre côté des nappes à assembler.

En fin d'actionnement, un moyen, et par exemple un ressort, rappelle le poussoir et l'aiguille est retirée manuellement. Sous l'action de l'élasticité de la matière constituant l'attache, la tte de celle-ci reprend sa position initiale et revient sensiblement perpendiculairement au filament de liaison, en assurant l'ancrage de l'attache sur la face arrière des nappes. Celles-ci sont alors emprisonnées entre la tte et le pied de l'attache qui s'étend lui aussi transversalement, mais sur la face avant des nappes.

Il a été envisagé de transposer ce type d'attache pour assurer des ligatures chirurgicales en réalisant l'attache en matériau plastique et, notamment, en matériau biorésorbable, et en la distribuant au moyen d'un distributeur équivalent. Il s'est alors révélé des inconvénients provenant de l'encombrement généré par la barrette d'attaches saillant du nez du distributeur, et de ceux inhérents au respect des spécifications chirurgicales et, en particulier, de la stérilisation. Il en est ainsi pour les appareils décrits dans US-A-4 448 196 et W098/51179.

La présente invention a pour objet de fournir un appareil distributeur remédiant à ces inconvénients.

Cet appareil distributeur comprend un corps de poignée équipée de moyens de commande manuelle et d'un embout sur lequel est rapporté et fixé de manière amovible un élément longiforme de stockage et de distribution des attaches.

Selon l'invention, l'élément longiforme contient, à proximité de son extrémité libre, un coulisseau lié, d'une part, à une tige de commande actionnable par des premiers moyens de commande, entre une position de repos et une position de travail, et, d'autre part, à des moyens de rappel en position de repos, ledit coulisseau comportant : -en saillie de son extrémité antérieure, une aiguille creuse et fendue longitudinalement dont l'extrémité postérieure est juxtaposée à une chambre de réception de la tte de la première attache ; -en vis-à-vis de ladite chambre, l'extrémité antérieure d'un magasin de stockage de plusieurs attaches ; -et dans le prolongement de l'aiguille creuse et de la chambre de réception de la tte d'attache, un canal longitudinal pour un poussoir actionnable par des seconds moyens de commande ; ledit poussoir étant disposé de manière que, quand le coulisseau est en position de repos, son extrémité libre soit dans la chambre de réception précitée et s'oppose à l'accueil d'une tte d'attache et que, quant le coulisseau a été déplacé par les premiers moyens de commande pour faire saillir l'aiguille hors de l'élément longiforme et 1'engager dans les tissus, ladite extrémité du poussoir soit hors de cette chambre et puisse, après accueil de la tte d'attache dans cette chambre et actionnement des seconds moyens de commande, pousser cette tte dans le canal de l'aiguille.

Cet appareil est donc composé d'un corps de poignée sur lequel est rapporté un élément longiforme pouvant présenter toutes les garanties d'asepsie et contenir une quantité d'attaches suffisante pour une opération standard, cet élément longiforme étant systématiquement remplacé à chaque nouvelle opération.

La disposition du magasin de stockage des attaches dans l'élément longiforme n'augmente pas l'encombrement général de l'appareil et permet de garantir la stérilisation des attaches. Le diamètre extérieur de l'élément longiforme est constant sur toute la longueur et compatible avec son utilisation en laparoscopie.

Lorsque cet appareil est utilisé, l'actionnement des premiers moyens de commande provoque le déplacement longitudinal du coulisseau et, donc, de l'aiguille qui sort de l'extrémité libre de l'élément longiforme et peut traverser les tissus humains devant tre assemblés. Ce déplacement dégage également la chambre d'accueil de la tte de la première attache et permet ainsi à cette tte de venir en position de distribution. L'actionnement des seconds moyens de commande provoque, sous l'action du poussoir, le déplacement de la tte de l'attache dans l'aiguille creuse et fendue et, en conséquence, le transfert de cette tte au-delà des tissus humains devant tre assemblés. En fin de mouvement, des moyens de rappel ramènent le poussoir et le magasin en position initiale de repos, c'est-à-dire rétracte l'aiguille dans l'élément longiforme en amenant le coulisseau dans la position où sa chambre de distribution est obturée par l'extrémité du poussoir qui s'oppose à la mise en place de la tte de l'attache suivante.

Il ressort de ce qui précède que c'est le déplacement du coulisseau formant magasin de stockage qui permet, en combinaison avec le poussoir, d'assurer la distribution une à une de chacune des attaches contenues dans le magasin.

Avantageusement, l'extrémité antérieure du magasin de stockage des attaches comporte, en vis-à-vis de la chambre de réception du coulisseau et dans la trajectoire longitudinale de la tte de la première attache une rampe tendant à chasser transversalement ladite tte dans la chambre de réception.

Cet aménagement facilite le transfert de la tte d'attache du magasin de stockage à la chambre de réception juxtaposée à l'aiguille creuse.

Dans une forme préférée d'exécution, le coulisseau comporte, en vis-à- vis d'une chambre de dégagement ménagée devant l'extrémité antérieure du magasin et dans la trajectoire des pieds d'attache, une rampe inclinée tendant à déplacer transversalement le pied de la première attache pendant le déplacement longitudinal de celle-ci.

Grâce à cette disposition, lorsque le pied d'attache sort de l'extrémité de l'élément longiforme il n'est pas parallèle à l'axe longitudinal de cet élément, il ne risque pas de s'arc-bouter contre le premier tissu puisque du fait de cette inclinaison transversale il tend naturellement à s'incliner contre le premier tissu à assembler.

Dans une forme d'exécution de l'invention, les premiers moyens de commande comprennent un levier en « L », articulé près de son coude sur le corps de poignée, ledit levier comportant une grande branche, en appui sur l'extrémité de la tige de commande du coulisseau, et une petite branche dirigée vers 1'embout du corps, tandis que les seconds moyens de commande comprennent une poignée, de forme générale en « L », articulée près de son coude dans le corps de poignée sur un axe distinct de celui de l'articulation du levier précité, ladite poignée comportant : -d'une part, une petite branche sensiblement parallèle à celle du levier précité à laquelle elle est reliée par un ressort de traction, ledit ressort formant bielle de commande de pivotement de ce levier dans une première phase de sortie de l'aiguille hors de l'élément longiforme ; -et d'autre part, une grande branche sensiblement parallèle à celle du levier et présentant une rampe apte, dans une seconde phase de distribution et de pose d'une attache, à venir en appui contre un organe solidaire du poussoir d'attache.

Ainsi par un seul mouvement sur la poignée articulée, l'opérateur actionne successivement les premiers moyens de commande déplaçant le coulisseau et l'aiguille creuse et libérant la chambre de réception puis les seconds moyens de commande déplaçant le poussoir et assurant la pose de l'attache.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant à titre d'exemple une forme d'exécution de cet appareil de distribution et de pose d'attaches.

Figure 1 est une vue de côté en élévation de l'appareil lorsque l'élément longiforme est assemblé au corps de poignée.

Figure 2 est une vue partielle en perspective éclatée avec coupe partielle de l'extrémité libre de l'élément longiforme faisant apparaître le coulisseau et les différents moyens de commande, de distribution et de pose.

Figure 3 est une vue en coupe longitudinale montrant à échelle agrandie et de manière schématique les différents éléments fonctionnels de l'appareil.

Figures 4,5 et 6 sont des vues en coupe longitudinale du corps de poignée et de ses moyens de liaison avec l'élément longiforme lorsque la poignée est respectivement en position de repos, en position d'actionnement des premiers moyens de commande et en position d'actionnement de l'organe de commande du poussoir.

Figure 7 est une vue en coupe longitudinale montrant à échelle plus agrandie 1'embout du corps de poignée et l'extrémité postérieure de l'élément filiforme avec ses moyens de liaison sur 1'embout.

Figure 8 est une vue en coupe longitudinale de l'élément longiforme suivant respectivement VIII. VIII de la figure 1.

Figure 9 est une vue en coupe longitudinale suivant IX. IX de figure 8 montrant plus particulièrement le magasin de stockage des attaches.

Figures 10 à 13 sont des vues en coupe suivant X. X de figure 8 lorsque respectivement l'appareil est au repos en appui sur deux tissus assemblés après déplacement de l'aiguille, pendant la distribution d'une attache et en fin de distribution après le retour du coulisseau et du poussoir à leur position de départ.

Figure 14 est une vue de face d'une attache distribuable par l'appareil.

Figure 15 est une vue à échelle agrandie en coupe suivant XV-XV de Figure 1.

Cet appareil est destiné à distribuer et poser des agrafes 1, ayant, comme montré figure 14, la forme d'un « I » couché et composé d'une tte « T » d'un pied « P » et d'un filament de liaison « F ». Selon les applications, les applications, agrafes telles réalisées en matière biocompatible, résorbable ou non.

Cet appareil est composé essentiellement d'un corps de poignée « A » et d'un élément longiforme « B ». Cet élément longiforme est en général indépendant du corps A. La liaison entre les deux éléments sera définie ultérieurement en référence à la figure 7.

De façon connue, le corps de poignée « A » contient des moyens de commande tandis que l'élément longiforme « B » contient des moyens de stockage des attaches et des moyens de distribution et de pose de celle-ci.

Il va d'abord tre procédé à la description de l'élément longiforme « B », de ses moyens de liaison au corps « A », de poignée puis poignée moyens des commande.

L'élément longiforme « B » est composé d'un corps tubulaire désigné de façon générale par 2 et lui-mme formé par deux ou quatre coquilles semi- cylindriques 2a, 2b, 2c, 2d liées bord à bord et bout à bout par soudure ultrasonique.

Comme montré à la figure 15, le corps 2 de l'élément tubulaire délimite un logement cylindrique 3 dans lequel font saillie des nervures longitudinales 4 coopérant avec des rainures 5 ménagées longitudinalement et sur les côtés d'un coulisseau désigné de façon générale par 6. L'élément longiforme « B » est renforcé intérieurement par des anneaux de matière dont le plus antérieur 7a à la figure 10, forme butée de fin de course retour pour le coulisseau 6, tandis que celui 7b à la figure 3 sert d'appui à des moyens de rappel.

Pour des raisons de fabrication, le coulisseau cylindrique 6 est lui-mme réalisé en deux parties 6a et 6b qui sont assemblés suivant l'un de leurs plans médians diamétraux par soudure ultrasonique ou par collage.

Comme montré plus en détail à la figure 2, la partie 6a du coulisseau 6 est solidaire d'une aiguille 8, creuse et fendue longitudinalement, dépassant de l'extrémité antérieure de ce coulisseau. L'extrémité postérieure de l'aiguille 8 est juxtaposée à une chambre de réception 9 de la tte « T » de la première attache la devant tre distribuée.

Dans la forme d'exécution représentée, la chambre 9 de réception présente localement un cône de guidage 10 ménagé dans une partie antérieure 9a de plus grand diamètre. Cette chambre 9 communique avec un canal 12 de guidage d'un poussoir cylindrique 13. Dans la partie postérieure du coulisseau 6 le canal 12 est ménagé pour partie dans ce coulisseau et pour partie dans une paroi rapportée 14 s'emboîtant dans un logement 15 de la partie 6a.

L'autre partie 6b du coulisseau 6 comprend, à proximité de son extrémité antérieure, l'extrémité d'un magasin de stockage 16 bordée par des canaux longitudinaux respectivement 16T et 16P, respectivement des ttes « et des pieds « P » des attaches disposées dans ce magasin. A l'extrémité antérieure du magasin la rainure de guidage 16T fait place à une rampe 17 qui est disposée en vis-à-vis de la chambre de réception 9 de l'autre partie 6a du coulisseau et dans la trajectoire de la tte « T » de la première attache, pour, lors du déplacement de cette première attache la, communiquer à sa tte « T » un mouvement de translation transversale en direction de la chambre de réception 9.

En avant du magasin l'extrémité antérieure de la partie 6b du coulisseau comporte un logement de dégagement 18 qui fait vis-à-vis à une rampe 19 disposée sur l'autre partie 6a et dans la trajectoire du pied « de la première attache première Dans la figure 2, la référence numérique 20 désigne une lame de poussée pressant les attaches 1 en direction de l'extrémité antérieure du magasin 16 sous l'action de moyens à ressort qui seront décrits plus loin.

Comme le montre schématiquement les figures 8 et 10, lorsque le coulisseau 6 est en position de repos à l'intérieur du corps 2 de l'élément « B », il est rappelé en butée contre la bague 7a de manière que l'aiguille creuse 8 soit totalement rétractée à l'intérieur de l'extrémité antérieure de l'élément longiforme et que la chambre de réception 9 soit occultée par l'extrémité antérieure du poussoir 13. Ce rappel en position de repos du coulisseau 6 est assuré par une tige de commande 22 dont l'extrémité antérieure en forme de crochet 22a est attelée à l'extrémité

postérieure dudit coulisseau, tandis que son extrémité postérieure 22b dépasse de l'extrémité postérieure de l'élément longiforme « pour pénétrer dans pénétrer corps de poignée « A », en vis-à-vis des vis-à-vis des commande. Un commande. 23 (figure 3), (figure une extrémité est liée au corps 2 de l'élément longiforme « B » et l'autre extrémité liée à la tige 22 assure le rappel en position de repos du coulisseau.

Le poussoir cylindrique 13 est lié, par son extrémité postérieure, à l'extrémité antérieure d'un tube 24 monté coulissant dans le corps de l'élément longiforme « B » et servant lui-mme d'élément servant lui-mme d'élément la guidage de commande 22. Comme représenté schématiquement à la figure 3, le guidage du tube 24 est assuré, entre autre, par les divers anneaux 7 renforçant intérieurement le corps 2 de l'élément longiforme et en particulier par l'anneau 7b. Ce tube 24 dépasse également de l'extrémité postérieure du corps de l'élément longiforme « pour pénétrer aussi dans le corps de poignée « A. Son extrémité postérieure est liée, par exemple par soudure ou sertissage, à un piston 25. Un ressort hélicoïdal de compression 26 est interposé entre la tte du piston 25 et l'anneau 7b pour exercer constamment sur le tube 24, et en conséquence sur le poussoir 13, un effort longitudinal de rappel dans le sens de la flèche 31.

Enfin et comme le montre la figure 3, la lame de poussée 20 du magasin 16 est reliée, par une tige 28, à une bague 29 montée coulissante à l'intérieur du corps 2 et sur le tube 24. Cette bague est soumise en permanence à la poussée d'un ressort de compression 30 interposé entre elle et la cloison 7b. Ce ressort exerce sur elle un effort de rappel dans le sens de la flèche 32.

Comme montré à la figure 7, l'extrémité postérieure du corps 2 de l'élément longiforme « est conçu pour s'engager dans s'engager embout 33, faisant partie du corps de poignée. Ce corps de poignée, qui est réalisé en deux parties symétriques assemblées par des rivets ou vis 34, comporte sur son embout 33 un collet 35 et une gorge 36. Le premier est destiné à coopérer avec des moyens de butée portés par une bague 37 pouvant coulisser sur l'extrémité postérieure du corps 2 et la seconde avec des crans 38 ménagés à l'extrémité de languettes élastiques 39, portées par cette bague.

Lorsque l'extrémité postérieure de l'élément « B » est engagée dans 1'embout 33, sa liaison est assurée par déplacement de la bague 37 en direction de 1'embout jusqu'à ce que les crans 38 se verrouillent dans la gorge 36. Le bord antérieur 36a de la gorge 36 est légèrement pentu de manière à assurer l'accrochage tout en permettant le déverrouillage des crans par un effort de traction longitudinal

sur la bague 37 en vue du remplacement de l'élément longiforme « B » utilisé par un autre élément stérile.

Les différents moyens qui viennent d'tre décrits coopèrent avec des moyens de commande qui sont au nombre de 2 et qui dans cette forme d'exécution sont à actionnement manuel, comme montré figures 4 à 6. Les premiers moyens de commande, qui sont destinés à actionner la tige 13 provoquant le déplacement du coulisseau 6, comprennent un levier 40 en forme de"L". Ce levier est articulé près de son coude sur un axe 42 tourillonnant dans les deux éléments du corps de poignée "A". La grande branche 41 de ce levier comporte, à proximité de son extrémité libre, une cavité 43 par le fond de laquelle elle est en appui sur la tte 22b de la tige 22, tte qui s'engage dans cette cavité lors de l'introduction de l'élément B dans 1'embout 33.

La petite branche 44 du levier 40 est tournée vers l'avant, c'est-à-dire sensiblement en direction de 1'embout 33.

Les seconds moyens de commande comprennent une poignée 45 ayant en vue de côté une forme générale en"L", c'est-à-dire comprenant une grande branche 46 disposée sensiblement parallèlement à celle 41 du levier 40 et une petite branche 47 disposée sensiblement parallèlement à celle 44 du levier 40. Cette poignée est articulée sur un axe transversale 48, distinct de l'axe 42 du levier. La petite branche 47 est reliée, par un ressort de traction 49, à la petite branche 44 du levier. En position de repos et comme montré figure 4, un retour coudé 44a de la petite branche 44 vient en appui contre l'extrémité de la petite branche 47 de la poignée. La grande branche 46 de la poignée 45 comporte, en vis-à-vis du piston 25, une rampe 50 qui, au repos, est éloignée de ce piston.

Lorsque le corps de poignée « A » a reçu un élément longiforme"B" dont le magasin 16 contient, comme montré à la figure 9, au moins une dizaine d'attaches 1, l'extrémité antérieure de l'élément longiforme"A"est amené à proximité des tissus 60 et 61 à assembler, comme montré à la figure 10.

En appuyant sur la poignée 45, alors dans la position représentée à la figure 4, l'opérateur fait pivoter celle-ci dans le sens de la flèche 62 à la figure 5.

Cela a pour conséquence de faire pivoter la petite branche 47, qui par le ressort 49, provoque à sont tour le pivotement du levier 40. La grande branche 41 de ce levier déplace alors, dans le sens de la flèche 53 de figures 5 et 10, la tte 22b de la tige 22 et, en conséquence, le coulisseau 6. Celui-ci passe ainsi de sa position de repos (figure 10) à sa position de travail (figures 11 et 12) dans laquelle l'aiguille 8 fait saillie de l'extrémité de l'élément longiforme B et traverse les tissus 60 et 61. En raison de ce déplacement du coulisseau 6, non accompagné d'un déplacement du

poussoir 13, la chambre de réception 9 est libérée de l'extrémité du poussoir et peut ainsi recevoir la tte"T"de la première attache la contenue dans le magasin.

Ce déplacement transversal de la tte « T » de l'attache la s'effectue par la combinaison de la poussée longitudinale Sl de la lame 20 et de la partie de la rampe 17 générant une composante St visible figure 8.

Dès que la tte"T"est ainsi positionnée, c'est-à-dire pratiquement instantanément, 1'effort de poussée sur la poignée 45 amène la rampe 50 de celle-ci en contact avec le piston 25 et provoque le déplacement longitudinal de ce piston dans le sens de la flèche 63 figures 6 et 12. Par l'intermédiaire du tube 24, ce mouvement se transmet au poussoir 13 dont l'extrémité vient non seulement dans la chambre de réception 9 mais continue dans le canal interne de l'aiguille 8 pour pousser la tte "T", dans cette aiguille et au-delà de celle-ci, à travers les tissus 60,61 à assembler.

Durant ce mouvement d'éjection de la tte « T », le pied"P"vient en contact avec la rampe 19, disposée sous l'aiguille, et incliné transversalement. Cela a pour effet d'éviter que son extrémité s'arc-boute sur les tissus comme représenté à la figure 12 en gnant la traversée de ces tissus par la tte T. En effet, cette inclinaison transversale permet au pied de venir se disposer sensiblement parallèlement contre la partie antérieure des tissus en permettant au filament de liaison de suivre sans difficulté le mouvement de la tte. Dès que l'opérateur relâche la poignée 45, le poussoir 13 est ramené à sa position de départ et de repos par le ressort 26, tandis que le coulisseau 6 et l'aiguille 8 sont ramenés à leur position de départ par le ressort 23.

Ces actions étant simultanées, le poussoir 13 reste dans la chambre de réception 9 et interdit que la tte de la deuxième attache lb puisse s'engager dans cette chambre en garantissant ainsi le bon fonctionnement de cet appareil.

Après usage et dans un mode d'exécution préférée, l'élément longiforme « B » et sa bague de connexion 37 sont jetés, tandis que le corps de boîtier « A » est envoyé à la stérilisation. Dans un autre mode d'exécution l'ensemble est jetable.

Dans une variante de réalisation, non représentée, les moyens de commande disposés dans le corps de poignée « A » sont remplacés sont remplacés moyens pneumatiques à déclenchement manuel par boutons poussoirs ou tiroirs.