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Title:
APPARATUS FOR OPENING THE SHELLS OF BIVALVE MOLLUSCS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1997/021371
Kind Code:
A1
Abstract:
An apparatus for opening the shells (C) of bivalve molluscs, comprising an assembly (A) for supporting a shell (C) and an opening device (40) insertable between the shells of the bivalve mollusc. The supporting assembly (A) comprises retaining portions (30, 32, 34) for holding the shell (C), and the opening device (40) is supported on a lever (50, 50') hinged to the supporting assembly (A). Said supporting assembly (A) consists of a clamp (A) with two arms (10, 12) joined together via a hinge (14), and the lever (50, 50') supporting the opening device (40) is hinged to at least one of said two arms (10, 12).

Inventors:
ACHART JACQUES (FR)
Application Number:
PCT/FR1996/001946
Publication Date:
June 19, 1997
Filing Date:
December 05, 1996
Export Citation:
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Assignee:
ACHART JACQUES (FR)
International Classes:
A47G21/06; (IPC1-7): A47G21/06
Foreign References:
US2691794A1954-10-19
FR822586A1938-01-04
BE361077A
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Appareil pour l'ouverture des coquillages (C) de mollusques bivalves, comportant, d'une part, une structure de maintien (A) du coquillage (C) et, d'autre part, un dispositif d'ouverture (40) destiné à être inséré entre les coquilles du mollusque bivalve, la structure de maintien (A) comportant un logement (30, 32, 34) de maintien du coquillage (C), le dispositif d'ouverture (40) étant porté par un levier (50, 50') articulé sur la structure de maintien (A), caractérisé en ce que la structure de maintien (A) est constituée d'une pince (A) dont les deux branches (10, 12) sont articulées (14) Tune sur l'autre, le levier (50, 50') portant le dispositif d'ouverture (40) étant articulé sur Tune des deux branches (10, 12). Appareil pour l'ouverture des coquillages selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif d'ouverture (40) est articulé sur le dit levier (50, 50'). Appareil pour l'ouverture des coquillages selon la revendication 1, caractérisé en ce que le logement (30, 32, 34) du coquillage (C) est ménagé entre deux parties de maintien (30, 32) formées chacune sur une des branches (10, 12) de la pince (A) au voisinage de l'articulation (14) entre les branches (10, 12). Appareil pour l'ouverture des coquillages selon la revendication 3, caractérisé en ce que au moins une des parties de maintien (30, 32) est incurvée. Appareil pour l'ouverture des coquillages selon la revendication 4, caractérisé en ce que chaque partie de maintien (30, 32) comporte au moins un organe de retenue (34) du coquillage (C). Appareil pour l'ouverture des coquillages selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'organe de retenue (34) est réalisé dans un matériau choisi parmi le feutre, le caoutchouc dense, Télastomère, le bois ou le métal. Appareil pour l'ouverture des coquillages selon la revendication 1, caractérisé en ce que le levier (50, 50') est articulé sur une des branches (10, 12) par une articulation de type à cardan ou à rotule. Appareil pour l'ouverture des coquillages selon la revendication 2, caractérisé en ce que le dispositif d'ouverture (40) est articulé sur le levier (50, 50') par une articulation de type à cardan. Appareil pour l'ouverture des coquillages selon Tune des revendications précédentes, caractérisé en ce que les branches (10, 12) de la pince (A) sont articulées par l'intermédiaire d'une lame élastique (14) fixée aux extrémités des branches (10, 12) pour les relier tout en les sollicitant dans le sens de l'ouverture de la pince (A). Appareil pour l'ouverture des coquillages selon Tune des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les branches (10, 12) de la pince (A) sont montées à pivotement Tune sur l'autre par l'intermédiaire d'un pivot, autour duquel pivote l'articulation (60') du levier (50').
Description:
Appareil pour l'ouverture de coquillages de mollusques bivalves

La présente invention concerne les appareils destinés à l'ouverture des coquillages abritant des mollusques bivalves ou lamellibranches, tels que des huîtres, praires, palourdes, etc ...

On connaît déjà les couteaux d'écailler, comportant un manche solidaire d'une lame pointue destinée à être insérée entre les coquilles du mollusque, ces dernières étant maintenues dans la main de l'utilisateur, éventuellement par l'intermédiaire d'un dispositif protecteur tel qu'une plaque de cuir ou de caoutchouc dense. On peut ainsi écarter les coquilles, accéder au muscle adducteur qui les relie, couper ce muscle pour séparer les deux coquilles, et ne conserver que celle qui contient le mollusque proprement dit, qui est alors prêt à être consommé. Pour faciliter l'insertion de la lame pointue, on a également proposé, comme dans le document FR-A-2 657 764, des couteaux à lame vibrante.

De tels couteaux présentent généralement une garde entre la lame et le manche pour éviter à l'utilisateur de se blesser la main, si la lame du couteau qu'il tient dérape sur le coquillage. L'autre main, qui tient le coquillage, reste très vulnérable malgré d'éventuelles protections.

On connaît également, par exemple des documents FR-A-2 717

668 et FR-A-2 621 235, des dispositifs pour ouvrir des coquillages, comportant un socle à fixer sur un support tel qu'une table. Ces dispositifs comportent un logement pour recevoir le coquillage à ouvrir, ainsi qu'un bras de levier monté articulé sur le socle et

pourvu d'une lame, cette lame venant, par basculement du bras de levier, à hauteur du logement pour ouvrir le coquillage.

Selon le document FR-A-2 717 668, la lame est constituée d'un bec chargé de forcer la charnière du coquillage, suivi d'une lame droite qui, en continuant la rotation du levier, sectionne le muscle adducteur du mollusque. Selon le document FR-A-2621 235, le socle est pourvu, sur l'un des côtés de sa face inférieure, d'un rebord d'appui latéral sur le support, et le levier est monté articulé sur une portion d'axe fixée, d'une part, dans le socle, et, d'autre part, dans un étrier de montage du dispositif sur un plateau support.

Ces dispositifs connus présentent cependant de nombreux inconvénients. D'une part, ils doivent être montés à poste fixe, par exemple fixés sur une table, ce qui limite leurs possibilités d'utilisation. D'autre part, ils ne permettent pas de viser le joint avec certitude. Mais surtout, il faut utiliser une main pour maintenir le coquillage dans son logement, tandis que l'autre main manipule le levier. Il en résulte que, en cas de dérapage de la lame sur le coquillage, cette dernière peut venir blesser la main immobilisant le coquillage, une telle blessure étant de plus aggravée par l'effet de bras de levier portant la lame.

La présente invention a donc pour but de proposer un appareil pour l'ouverture de coquillages de mollusques bivalves, en toute sécurité pour l'utilisateur, qui soit de maniement simple et fiable, sans être onéreux.

Dans ce but, la présente invention propose un appareil pour l'ouverture des coquillages de mollusques bivalves, comportant, d'une part, une structure de maintien du coquillage et, d'autre part, un dispositif d'ouverture destiné à être inséré entre les coquilles du

mollusque bivalve, la structure de maintien comportant un logement de maintien du coquillage, le dispositif d'ouverture étant porté par un levier articulé sur la structure de maintien.

Selon la présente invention, la structure de maintien est constituée d'une pince dont les deux branches sont articulées l'une sur l'autre, le levier portant le dispositif d'ouverture étant articulé sur Tune des deux branches de la pince.

De façon avantageuse, le logement du coquillage est ménagé entre deux parties de maintien formées chacune sur une des branches de la pince au voisinage de l'articulation entre les branches.

D'autres buts, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront plus clairement de la description qui suit d'un mode de réalisation donnée à titre illustratif, et faite en relation avec les dessins annexés sur lesquels :

- La Figure 1 représente une vue en perspective d'un appareil réalisé conformément à la présente invention;

- La Figure 2 représente une vue en perspective, prise sous un autre angle, de l'appareil de la Figure 1, prêt à être utilisé;

- La Figure 3 représente une vue en perspective d'un variante de réalisation de l'appareil de la Figure 1, en cours d'utilisation, et - Les Figures 4 et 5 représentent des vues schématiques de dessus des différentes étapes de l'ouverture d'un coquillage de mollusque bivalve.

- Les Figures 6 et 7 illustrent deux modes de réalisation d'une butée permettant, notamment, de limiter le mouvement angulaire du couteau.

On a représenté sur la Figure 1 une vue en perspective d'un appareil pour ouvrir les coquillages de mollusques bivalves, réalisé selon la présente invention et spécialement (mais non limitativement) destiné à l'ouverture des huitres creuses. L'appareil comporte une structure de maintien du coquillage, désignée dans son ensemble par la référence A, et une structure d'ouverture du coquillage, désignée dans son ensemble par la référence B.

La structure de maintien A comporte principalement un dispositif du type d'une pince, formée de deux branches rigides 10 et

12, articulées l'une sur l'autre. Dans le mode de réalisation des

Figures 1 et 2, les deux branches 10 et 12 sont articulées par l'intermédiaire d'une lame élastique, par exemple en acier à ressort

14, fixée par exemple par rivetage aux extrémités des branches 10 et 12 pour les relier tout en les sollicitant dans le sens de l'ouverture de la pince. Dans le mode de réalisation de la Figure 3, les deux branches 10 et 12 sont montées à pivotement Tune sur l'autre par l'intermédiaire d'un pivot. Un ressort en lame 18 peut être fixé par une extrémité à Tune des branches pour solliciter par son autre extrémité l'autre branche dans le sens de l'ouverture de la pince.

Toutefois, la pince peut également être réalisée de façon différente, par exemple, dans un matériau plastique thermo-moulable dont une partie en forme de voile assure la fonction de ressort.

Les branches 10 et 12 comportent chacune, à l'extrémité opposée à l'articulation 14, une partie de préhension 20 et 22 respectivement, ces parties de préhension étant destinées à être serrées Tune vers l'autre par une main de l'utilisateur, et, au voisinage de l'articulation 14, une partie de maintien 30 et 32, respectivement, du coquillage, ce dernier étant désigné dans son ensemble par la référence C sur les Figures 2 à 5. A cet effet, la

partie de maintien d'au moins Tune des branches de la pince, par exemple la partie 32 de la branche 12, est incurvée de façon à ménager un logement susceptible de recevoir le coquillage C, tandis que les parties de préhension sont suffisamment rapprochées pour pouvoir être saisies par une seule main de l'utilisateur lorsque le coquillage est en place dans le logement de la pince.

On pourra prévoir que la branche 12 comporte deux plis successifs 24 et 26 en sens opposé pour lui donner, la forme d'un S entre les parties 22 et 32, comme dans le mode de réalisation des Figures 1 et 2, ou que la branche 12 ne comporte qu'un seul pli 28 entre la partie 32 incurvée sensiblement en demi-cercle et la partie de préhension rectiligne 22, comme dans le mode de réalisation de la Figure 3.

Les parties de maintien 30 et 32 comportent, de plus, des organes de retenue 34 du coquillage, réalisées, par exemple, en feutre, en caoutchouc dense, en élastomère résistant aux coupures et à l'usure, en bois résistant ou en métal strié. On utilisera, de préférence, trois organes de retenue tels que 34, de façon à assurer un maintien optimal du coquillage. Deux organes de retenue 34 sont alors fixés sur Tune des parties de maintien, par exemple la partie 32, et un seul organe de retenue 34 étant fixé sur l'autre branche qui comporte la structure d'ouverture B de manière à permettre l'action de cette structure.

De préférence, les organes de retenue sont réalisés sous forme de patins de manière à être facilement échangés.

La structure d'ouverture B du coquillage comporte un dispositif d'ouverture constitué d'un couteau 40, formé d'un manche 42 solidaire d'une lame pointue 44, et articulé sur une extrémité 52 d'un

levier 50 dont l'autre extrémité 54 est elle-même articulée sur une des branches de la pince A. De façon plus précise, les articulations aux extrémités 52 et 54 du levier 50 sont, par exemple, de type à cardan, c'est à dire autorisant une liaison possédant au moins deux axes de rotation non parallèles. Une liaison du type à rotule, d'un type élastique ou de tout autre type peut, bien sûr, être envisagée.

Selon le mode de réalisation des Figures 1 et 2, l'extrémité 52 du levier 50 est solidaire d'une chape 56 libre en rotation autour de Taxe longitudinal I de l'extrémité 52 du levier 50, selon la double flèche 1 (Figure 1). Bien évidemment, le levier 50 peut affecter une forme rectiligne ou toute autre forme plus facile à réaliser. Une douille 58 est montée libre en rotation dans la chape 56 autour d'un axe II perpendiculaire à Taxe I, selon la double flèche 2 (Figure 1). Le couteau 40 est monté prisonnier de la douille 58, mais libre en rotation dans celle-ci, autour d'un axe III perpendiculaire à Taxe II, selon la double flèche 3 (Figure 1). Le couteau 40 peut, par exemple, comporter entre le manche 42 et la lame 44, une partie cylindrique reçue dans la douille 58, des bourrelets ou rebords aux extrémités de cette partie cylindrique empêchant cette dernière de quitter la douille 58.

De même, l'extrémité 54 du levier 50 est reçue à pivotement dans une chape 60 autour d'un axe IV, selon la double flèche 4 (Figure 1). L'extrémité 54 est, par exemple, conformée en forme de T, les extrémités des branches du T étant maintenues prisonnières des branches de la chape 60, mais pouvant pivoter dans ces dernières. La chape 60 est montée à pivotement autour d'un axe V, selon la double flèche 5, sur une des branches de la pince A, par exemple la branche 10. La fixation et la position de la chape 60 seront celles, comme on l'aura compris, qui procurent la meilleure pénétration au couteau 44,

c'est à dire une pénétration la plus perpendiculaire possible par rapport au bord de l'huître.

En variante, on pourra prévoir, comme on Ta représenté sur la Figure 3, que la douille 58 soit solidaire d'une chape 56', elle-même montée pivotante autour de Taxe IT à l'extrémité du levier 50'. Ce dernier peut comporter une extrémité en forme de T, les branches du T s'étendant dans la direction de Taxe IT et étant reçues à pivotement dans les branches de la chape 56'. L'autre extrémité du levier 50' est retenue prisonnière dans une chape 60', mais elle est montée à pivotement autour d'un axe T dans cette chape 60'. La chape 60' est montée à pivotement autour d'un axe V sur un bras d'une équerre 62, dont l'autre bras est monté à pivotement autour d'un axe IV, avantageusement confondu avec Taxe du pivot d'articulation des branches 10 et 12 de la pince A.

Le fonctionnement, ou l'utilisation, de l'appareil qui vient d'être décrit, se déduit aisément des explications qui précèdent. L'appareil étant tenu par les parties de préhension 20 et 22 dans une main de l'utilisateur, ce dernier dispose avec son autre main le coquillage C dans le logement prévu à cet effet entre les parties de maintien 30 et 32 des branches 10 et 12, en disposant le coquillage avec sa charnière D située à l'opposée de l'articulation 14, de telle manière que le muscle adducteur P du mollusque, dont la position à l'intérieur du coquillage est connue par rapport à la charnière D entre les deux coquilles, soit situé du côté du couteau 40. Ainsi, dans le cas de l'ouverture d'une huître à l'aide d'une pince prévue pour être maniée par un utilisateur droitier (ainsi qu'on Ta représentée sur les différentes Figures), la charnière D du coquillage C doit être située du côté ouvert de la pince A, c'est à dire du côté le plus éloigné de l'articulation 14. L'utilisateur peut

alors serrer les parties 20 et 22 Tune contre l'autre pour que les organes de retenue 34 maintiennent fermement en place le coquillage C.

L'utilisateur peut alors saisir de sa main libre le manche 42 du couteau 40, et positionner l'extrémité pointue de la lame 44 à la jointure entre les deux coquilles du coquillage C. L'appareil est alors dans la position représentée sur la Figure 2. L'utilisateur peut alors exercer une poussée sur le manche 42 du couteau, en direction du coquillage C, selon la flèche 6 sur la Figure 4, grâce aux articulations autour des axes II et IV ou IT et IV, tout en imprimant simultanément au couteau des rotations alternatives de faible amplitude autour de son axe III ou HT, selon la double flèche 3 sur la Figure 4.

L'extrémité de la lame pointue 44 s'insinue alors entre les deux coquilles du coquillage C. L'utilisateur imprime alors au couteau une rotation autour de Taxe II ou IT, dans le sens de la flèche 2A (Figure 4), puis dans le sens de la flèche 2B (Figure 5). Au cours du mouvement suivant la flèche 2B, la lame 44 du couteau est amenée à rencontrer le muscle adducteur P du mollusque, muscle qui sera alors sectionné. Une butée 64 détermine une limitation angulaire du mouvement du couteau 44 dans sa chape lorsqu'il est sollicité dans le sens de la flèche 2A.

L'utilisateur n'a alors plus qu'à faire tourner le couteau selon la flèche 3, de façon à soulever la coquille supérieure formant couvercle qui tourne autour de la charnière D. L'utilisateur peut alors lâcher le couteau, saisir Thuître baillante, poser l'appareil, arracher le couvercle pour le détacher de l'autre coquille contenant le mollusque proprement dit comme il l'aurait fait sans l'appareil, jeter le couvercle, et disposer Thuître sur un plat de service.

Il est à noter que si Ton ménage une butée 64 (Figure 6) ou 64' (Figure 7), ou tout autre dispositif limitant la course du couteau 42 dans le sens de la flèche 2A (Figure 4), l'effort de basculement sur le manche du couteau engendre un couple qui tend à faire pénétrer le couteau sans que l'opérateur ait à exercer un effort axial notable.

On voit donc gue, jrâce à l'invention, sur le plan de la sécurité d'emploi, si la lame 44 du couteau dérape sur Tune des coquilles lorsque l'utilisateur cherche à l'insérer entre les deux coquilles, l'extrémité pointue de cette lame 44 ne pourra pas atteindre l'autre main de l'utilisateur, gui maintient serrées les parties 20 et 22 Tune vers l'autre. L'utilisateur, même inexpérimenté dans l'ouverture des coquillages, peut donc procéder à cette ouverture en toute sécurité, le maniement de l'appareil étant, de plus, particulièrement simple. La conception de l'appareil est également simple, ce qui en garantit la fiabilité et le faible coût.

De plus, Taj>pareil selon la présente invention peut très facilement être adapté de façon à être manié par un utilisateur gaucher. Selon le mode de réalisation de la Fijure 3, cette adaptation est réalisée très simplement en faisant tourner le couteau 40 autour des différents axes T à V , et en repositionant chape et organes de retenue.

Selon le mode de réalisation des Figures 1 et 2, l'adaptation est également très simple à réaliser. Il suffit en effet de prévoir que la chape 60 soit fixée de façon amovible sur la branche 10, par exemple par un système de vis/écrou traversant une ouverture pratiquée dans la branche 10, et de prévoir sur la branche 12 une ouverture éventuellement symétrique par rapport à l'articulation 14 ou, si possible, dans le pli 28 de la branche 12. La chape 60 pourra

ainsi être fixée indifféremment sur Tune ou l'autre des branches 10 ou 12 de la pince A. Adaptée de cette façon pour un utilisateur gaucher et dans le cas de l'ouverture d'une huître, la charnière D de cette' dernière devra alors être située du côté approprié.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits, mais elle est susceptible de recevoir de nombreuses modifications qui apparaîtront à l'homme du métier, et qui rentrent dans le cadre de l'invention. C'est ainsi, par exemple, que l'appareil suivant la présente invention pourra facilement être adapté pour l'ouverture de tous coquillages de mollusques bivalves, tels que les huîtres plates, les praires, les palourdes ou les moules. Pour ces dernières, on pourra prévoir une butée entre les deux branches 10 et 12 de la pince A, réglable en fonction de la taille de la moule, pour éviter d'en briser les coquilles, relativement fragiles. De même, on pourra prévoir qu'une ou les deux articulations aux extrémités du levier 50 ou 50' soient du type à rotule. Les branches 10 et 12 de la pince A pourront également être symétriques par rapport à un plan médian de la pince, chaque branche étant incurvée de la même manière pour former un demi-logement pour le coquillage. Une telle disposition présente l'avantage que les branches ainsi fabriquées sont identiques, mise à part la disposition des organes de retenue 34, d'où il résulte un coût de fabrication réduit. En outre, cette disposition favorise la conversion de l'appareil pour les gauchers.

Il est également possible d'adapter l'appareil pour former une pince en X par déplacement du point d'articulation.




 
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