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Title:
APPLICATION SET COMPRISING AN APPLICATOR AND A PACKAGING DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/094678
Kind Code:
A1
Abstract:
Disclosed is a packaging device (100) for a cosmetic product, comprising a body (110), a piston (120) that can move relative to the body (110) and a reservoir (130) configured to contain the cosmetic product, accommodated between the body (110) and the piston and having a base (131) and an opening (132), the opening (132) opening to the exterior of the body (110) and allowing an application member (150) to pass through it, either the opening (132) or the base (131) being secured to the body (110) and the other from among the opening (132) and the base (131) being secured to the piston (120) in such a way as to allow the opening (132) and the base (131) to be moved towards each other, a return element being mounted between the body (110) and the piston (120) in order to assist the relative movement between the base (131) and the opening (132) at least in one direction.

Inventors:
CHEVALIER MARC (FR)
Application Number:
PCT/FR2020/052034
Publication Date:
May 20, 2021
Filing Date:
November 09, 2020
Export Citation:
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Assignee:
LVMH RECH (FR)
International Classes:
A45D33/04; A45D33/00; A45D34/00; A45D40/00; A45D40/10
Domestic Patent References:
WO2009123380A12009-10-08
Foreign References:
US1375938A1921-04-26
KR20110005580U2011-06-08
Attorney, Agent or Firm:
VERRUE, Jacques et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

[Revendication 1] Ensemble d'application (100, 200) comprenant un applicateur (140, 240) comprenant un organe d'application (150, 250), et un dispositif de conditionnement pour produit cosmétique, le dispositif de conditionnement comprenant un corps (110, 210), un piston (120, 220) mobile par rapport au corps (110, 210) et un réservoir (130, 230), configuré pour contenir le produit cosmétique, logé entre le corps (110, 210) et le piston et ayant un fond (131, 231) et une ouverture (132, 232), l'ouverture (132, 232) débouchant sur l'extérieur du corps (110, 210) et permettant le passage de l'organe d'application (150, 250), l'un parmi l'ouverture (132, 232) et le fond (131, 231) étant solidaire du corps (110, 210) et l'autre parmi l'ouverture (132, 232) et le fond (131, 231) étant solidaire du piston (120, 220) de façon à permettre le rapprochement de l'ouverture (132, 232) et du fond (131, 231), un élément de rappel étant monté entre le corps (110, 210) et le piston (120, 220) pour assister le mouvement relatif entre le fond (131, 231) et l'ouverture (132, 232) au moins dans un sens.

[Revendication 2] Ensemble d'application selon la revendication 1, dans lequel le piston (120, 220) est mobile en translation par rapport au corps (110, 210).

[Revendication 3] Ensemble d'application selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l'ouverture (132) est solidaire du piston (120) et l'ouverture (132) est orientée de sorte qu'une pression d'un applicateur (140) portant l'organe d'application (150) contre l'ouverture (132) entraîne un mouvement du piston (120) en direction du fond (131) du réservoir (130).

[Revendication 4] Ensemble d'application selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, comprenant des moyens de verrouillage (116, 127) configurés pour bloquer le mouvement du piston (120) tendant à rapprocher l'ouverture (132) et le fond (131).

[Revendication 5] Ensemble d'application selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, comprenant un essoreur (124) monté sur le passage de l'organe d'application (150) à travers l'ouverture (132).

[Revendication 6] Ensemble d'application selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel le réservoir (130) est déformable, notamment en comprenant une poche configurée pour contenir le produit, et apte à être déformé par le mouvement du piston (120) par rapport au corps (110). [Revendication 7] Ensemble d'application selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, comprenant un couvercle (160, 260) configuré pour adopter une position fermée dans laquelle le couvercle (160, 260) recouvre une partie du corps (110, 210) sur laquelle débouche l'ouverture (132, 232), le couvercle (160, 260) étant articulé par rapport au corps (110, 210) par une charnière (162).

[Revendication 8] Ensemble d'application selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel le corps (110, 210) comprend une base (112, 212) amovible pour permettre le rechargement du réservoir (130, 230) en produit autrement que par l'ouverture (132, 232).

[Revendication 9] Ensemble d'application selon la revendication 7, dans lequel le couvercle (160, 260) est configuré pour coopérer avec l'applicateur (140, 240) de sorte que, lorsque le couvercle (160, 260) est dans la position fermée, le couvercle (160, 260) maintient l'applicateur (140, 240) contre l'ouverture (132, 232).

[Revendication 10] Ensemble d'application selon la revendication 7 ou la revendication 9, dans lequel le couvercle (160, 260) comprend une première partie de détrompeur (164, 264) configurée pour coopérer avec une deuxième partie de détrompeur (144a, 144b, 242) prévue sur le piston (120, 220) ou sur l'applicateur (140, 240).

[Revendication 11] Ensemble d'application selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, dans lequel l'organe d'application (150, 250) s'étend principalement transversalement par rapport à l'axe de l'ouverture (132, 232). [Revendication 12] Ensemble d'application selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, dans lequel l'applicateur comprend par ailleurs un organe de préhension (142) lié à l'organe d'application (150), l'organe de préhension (142) étant en forme générale de bague.

Description:
DESCRIPTION

TITRE : ENSEMBLE D'APPLICATION COMPRENANT UN APPLICATEUR ET UN DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT

Domaine technique

[0001] Le présent exposé concerne un dispositif de conditionnement, et plus particulièrement un dispositif de conditionnement apte à contenir un produit, typiquement liquide, pâteux ou pulvérulent, pouvant être appliqué au moyen d'un applicateur. Un tel dispositif de conditionnement peut notamment trouver son application dans le domaine de la cosmétique, ce qui inclut la parfumerie.

Technique antérieure

[0002] Certains produits cosmétiques ou de soin, tels que les mascaras, sont généralement appliqués au moyen d'un applicateur ayant une tige relativement longue. Cette tige permet de bien plonger l'applicateur dans le récipient pour l'imprégner de produit, mais limite la précision du geste d'application.

[0003] Il serait donc avantageux de pouvoir proposer une nouvelle gestuelle d'application. Toutefois, le raccourcissement de la tige que nécessite cette nouvelle gestuelle est incompatible avec les récipients actuellement disponibles. Par conséquent, il existe un besoin pour un nouveau dispositif de conditionnement.

Exposé de l'invention

[0004] A cet effet, le présent exposé concerne un dispositif de conditionnement pour produit cosmétique, comprenant un corps, un piston mobile par rapport au corps et un réservoir, configuré pour contenir le produit cosmétique, logé entre le corps et le piston et ayant un fond et une ouverture, l'ouverture débouchant sur l'extérieur du corps et permettant le passage d'un organe d'application, l'un parmi l'ouverture et le fond étant solidaire du corps et l'autre parmi l'ouverture et le fond étant solidaire du piston de façon à permettre le rapprochement de l'ouverture et du fond, un élément de rappel étant monté entre le corps et le piston pour assister le mouvement relatif entre le fond et l'ouverture au moins dans un sens. [0005] Dans le présent exposé, rapprocher l'ouverture et le fond signifie rapprocher l'ouverture du fond ou le fond de l'ouverture, indifféremment, selon le référentiel choisi, étant entendu qu'on choisit généralement un référentiel associé au corps, dans lequel le corps est fixe et donc le piston mobile.

[0006] Dire que le fond est solidaire du corps ou du piston de façon à permettre le rapprochement de l'ouverture et du fond signifie que dans le mouvement relatif du piston par rapport au corps, le corps ou le piston est susceptible d'entraîner un mouvement du fond par rapport à l'ouverture, au moins dans un sens, notamment dans le sens permettant le rapprochement de l'ouverture et du fond.

[0007] L'élément de rappel peut être un élément élastiquement déformable, monté en traction ou en compression, et utilisé à la manière d'un ressort.

[0008] Par exemple, l'élément de rappel peut être configuré pour s'opposer au rapprochement de l'ouverture et du fond, donc assister le mouvement d'éloignement de l'ouverture et du fond. Dans ces modes de réalisation, l'action de l'utilisatrice pour rapprocher l'ouverture et le fond permet à l'organe d'application d'atteindre le produit même si le réservoir n'est pas plein. Ensuite, l'élément de rappel éloigne à nouveau l'ouverture et le fond de sorte que le produit ne déborde pas du réservoir lorsque l'organe d'application est retiré. Un tel exemple est particulièrement adapté lorsque le produit est liquide ou pâteux.

[0009] Selon un autre exemple, l'élément de rappel peut être configuré pour assister le rapprochement de l'ouverture et du fond. Ainsi, l'élément de rappel tend à ce que le produit, qui stagne a priori au fond du réservoir, soit toujours situé à proximité de l'ouverture et donc accessible pour l'organe d'application. Un tel exemple est particulièrement adapté lorsque le produit ne risque pas de déborder, typiquement lorsque le produit est solide, par exemple sous forme de poudre.

[0010] Quel que soit l'exemple, en faisant passer l'organe d'application par l'ouverture du réservoir, l'utilisatrice imprègne l'organe d'application de produit. La faculté de rapprochement et l'élément de rappel rendent le produit plus accessible pour l'organe d'application, ce qui offre une plus grande liberté pour la conception et le dimensionnement de l'organe d'application. En particulier, il est possible de se passer d'une longue tige, comme on le verra par la suite, ce qui offre à l'utilisatrice une nouvelle gestuelle d'application. [0011] Dans certains modes de réalisation, le piston est mobile en translation par rapport au corps. La translation peut s'effectuer selon l'axe de l'ouverture du réservoir. Le corps et/ou le piston peuvent être munis d'élément de guidage pour maintenir l'orientation relative du corps et du piston au cours de la translation.

[0012] Dans certains modes de réalisation, l'ouverture est solidaire du piston et l'ouverture est orientée de sorte qu'une pression d'un applicateur portant l'organe d'application contre l'ouverture entraîne un mouvement du piston en direction du fond du réservoir. Ledit mouvement peut être la translation précitée. Dans ces modes de réalisation, lorsque l'utilisatrice appuie l'applicateur contre l'ouverture, cela exerce une pression sur le piston qui se met en mouvement dans une direction de rapprochement de l'ouverture et du fond. Ainsi, l'organe d'application peut être mis en contact avec le produit présent au fond du réservoir.

[0013] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de conditionnement comprend des moyens de verrouillage configurés pour bloquer le mouvement du piston tendant à rapprocher l'ouverture et le fond. Ainsi, le mouvement de rapprochement ne peut pas s'effectuer de manière intempestive, ce qui pourrait conduire le réservoir à déborder. La fiabilité du dispositif de conditionnement est donc améliorée.

[0014] Ainsi, dans certains modes de réalisation, le piston est mobile entre une configuration libre dans laquelle le mouvement du piston par rapport au corps pour rapprocher l'ouverture et le fond est possible, et une configuration verrouillée dans laquelle le mouvement du piston par rapport au corps pour rapprocher l'ouverture et le fond est bloqué. Par exemple, le passage du piston de la configuration libre à la configuration verrouillée peut s'effectuer par un mouvement du piston dans un plan orthogonal à la direction de rapprochement entre l'ouverture et le fond, par exemple une rotation. Alternativement ou en complément, le verrouillage du piston peut être commandé par la mise en place d'une butée escamotable qui bloque ou non le mouvement du piston. D'autres formes de moyens de verrouillage peuvent être envisagées par l'homme du métier.

[0015] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de conditionnement comprend un essoreur monté sur le passage de l'organe d'application à travers l'ouverture. On comprend que l'essoreur peut être monté dans l'ouverture ou bien avant ou après l'ouverture, de sorte que lorsque l'organe d'application est retiré du réservoir et passe par l'ouverture, il passe également par l'essoreur. L'essoreur permet de limiter la quantité de produit sur l'organe d'application, afin d'éviter notamment les gouttes et les amas.

[0016] L'essoreur peut comprendre un organe d'essorage classique de type essoreur à mascara, par exemple muni d'une membrane tubulaire ou de lames, souples ou non, configurées pour racler l'organe d'application, éventuellement en pénétrant dedans. Selon d'autres modes de réalisation, l'essoreur peut également être réalisé via une mousse, un tamis, une résille ou tout autre moyen pour essorer-essuyer l'applicateur et/ou doser la quantité de produit sur l'applicateur, envisageable par l'homme du métier.

[0017] Dans certains modes de réalisation, le réservoir est déformable, notamment en comprenant une poche configurée pour contenir le produit, et apte à être déformé par le mouvement du piston par rapport au corps. Ainsi, la poche est relativement souple, par exemple dans des matériaux tels que les polyoléfines basse densité. La poche contenant le produit assure l'étanchéité à l'intérieur du corps. La déformation de la poche, ou plus généralement du réservoir, aide la circulation du produit dans le réservoir, afin que le produit puisse être rapproché de l'ouverture.

[0018] Dans certains modes de réalisation, le dispositif de conditionnement comprend un couvercle configuré pour adopter une position fermée dans laquelle le couvercle recouvre une partie du corps sur laquelle débouche l'ouverture. Le couvercle peut être muni de moyens d'étanchéité avec le corps, qui sont fonctionnels au moins dans la position fermée.

[0019] Par ailleurs, le couvercle peut être assemblé au corps au moins dans la position fermé. Ainsi, dans certains modes de réalisation, le couvercle est articulé par rapport au corps par une charnière. Dans d'autres modes de réalisation, le couvercle peut être relié au corps par vissage, clipsage ou tout autre moyen démontable envisageable par l'homme du métier.

[0020] Dans certains modes de réalisation, le corps comprend une base amovible pour permettre le rechargement du réservoir en produit autrement que par l'ouverture. Il s'ensuit un gain de temps considérable lors du chargement en produit, le débit de remplissage atteignable étant bien supérieur. De plus, le caractère rechargeable du dispositif de conditionnement le rend intéressant à la fois d'un point de vue écologique et économique pour l'utilisatrice.

[0021] Le présent exposé concerne également un ensemble d'application comprenant un dispositif de conditionnement tel que précédemment décrit, et un applicateur comprenant un organe d'application. L'applicateur peut comprendre par ailleurs un organe de préhension lié à l'organe d'application, l'organe de préhension servant pour l'utilisatrice à tenir l'applicateur. L'organe de préhension et l'organe d'application peuvent être démontables ou non l'un de l'autre.

[0022] Dans certains modes de réalisation, le couvercle est configuré pour coopérer avec l'applicateur de sorte que, lorsque le couvercle est dans la position fermée, le couvercle maintient l'applicateur contre l'ouverture. L'applicateur maintenu contre l'ouverture peut boucher l'ouverture afin d'assurer, dans la position fermée, l'étanchéité complète du réservoir. Ainsi, il peut être prévu des moyens d'étanchéité entre l'applicateur et l'ouverture, par exemple sur le pourtour de l'ouverture et/ou sur une portion d'obturation de l'applicateur.

[0023] Alternativement, l'étanchéité au niveau de l'ouverture peut être assistée par d'autres moyens de maintien de l'applicateur contre l'ouverture que le couvercle, par exemple des moyens d'encliquetage mécaniques, des moyens magnétiques ou tout autre moyen de fixation envisageable par l'homme du métier (vissage, cerclage, clipsage, etc.).

[0024] Dans certains modes de réalisation, le couvercle comprend une première partie de détrompeur configurée pour coopérer avec une deuxième partie de détrompeur prévue sur le piston ou sur l'applicateur. Ainsi, lorsque le couvercle est en position fermée, les parties de détrompeur coopèrent pour assurer que le piston ou l'applicateur soit dans une certaine position et/ou orientation, étant entendu que dans la position fermée, le couvercle peut avoir une position et/ou orientation une orientation prédéfinie par rapport au corps. La position et/ou l'orientation du piston et/ou de l'applicateur peut intervenir dans les moyens de verrouillage précédemment mentionnés. Dans ces modes de réalisation, la fermeture du couvercle garantit donc le verrouillage du piston et prévient, par suite, les risques de débordement. Le détrompeur peut être un détrompeur angulaire. [0025] Dans certains modes de réalisation, l'organe d'application s'étend principalement transversalement par rapport à l'axe de l'ouverture. Dans ces modes de réalisation, l'organe d'application a sa dimension principale, c'est-à- dire sa plus grande dimension, qui s'étend transversalement à un axe passant à travers l'ouverture, ledit axe figurant par exemple la direction de passage de l'applicateur à travers l'ouverture. Ainsi, une plus grande surface de l'organe d'application peut être mise en contact avec le produit.

[0026] Dans certains modes de réalisation, l'organe de préhension précité peut être en forme générale de bague. Ainsi, l'utilisatrice peut saisir l'applicateur en insérant son doigt dans l'organe de préhension, ce qui est un exemple de nouvelle gestuelle d'application permise par l'objet du présent exposé.

Brève description des dessins

[0027] D’autres caractéristiques et avantages de l’objet du présent exposé ressortiront de la description suivante de modes de réalisation, donnés à titre d’exemples non limitatifs, en référence aux figures annexées.

[0028] [Fig. 1] La figure 1 est une vue en perspective d'un ensemble d'application selon un premier mode de réalisation.

[0029] [Fig. 2] La figure 2 est une vue en coupe selon le plan II-II de la figure 1, avec le couvercle en position fermée.

[0030] [Fig. 3] La figure 3 est une vue en coupe selon le plan III-III de la figure 1, avec le couvercle en position fermée.

[0031] [Fig. 4] La figure 4 est une vue en perspective d'un ensemble d'application selon un deuxième mode de réalisation.

[0032] [Fig. 5] La figure 5 est une vue en coupe selon le plan V-V de la figure 4, avec le couvercle en position fermée.

Description détaillée

[0033] Dans le présent exposé, les termes supérieur, inférieur, haut, bas sont à comprendre dans un sens relatif uniquement. Ils permettent de distinguer deux localisations essentiellement opposées, en référence à l'orientation des figures. Cependant, en particulier, la droite reliant un point « haut » à un point « bas » n'est pas nécessairement verticale au sens usuel du terme et peut dépendre de l'orientation de l'ensemble d'application dans l'espace.

[0034] Un ensemble d'application 100 selon un premier mode de réalisation est décrit en référence aux figures 1 à 3. Comme illustré, l'ensemble d'application comprend un applicateur 140 et un dispositif de conditionnement, comprenant lui-même ici un corps 110 refermable par un couvercle 160. Le corps 110 est représenté partiellement en transparence sur la figure 1.

[0035] Le corps 110 est ici sensiblement tubulaire autour d'un axe X, et plus particulièrement cylindrique à base circulaire, elliptique ou autre. Le corps 110 peut être fermé à une extrémité (extrémité inférieure sur les figures 1-3), en l'occurrence de manière amovible. Dans ce mode de réalisation, le corps comprend une base 112 obturant ladite extrémité. La base 112 peut être assemblée au reste du corps 110 de diverses façons, en l'occurrence par emboîtement. Un ergot d'encliquetage 112a peut être prévu pour assurer le maintien de la base 112 par rapport au reste du corps 110. La base 112 est ici globalement plane mais peut avoir d'autres formes, par exemple une forme concave permettant de rassembler le produit cosmétique contenu dans le corps 110 vers le centre du corps 110 ou toute autre région souhaitée.

[0036] Le dispositif de conditionnement comprend par ailleurs un piston 120 mobile par rapport au corps 110. Le piston 120 peut être mobile en translation par rapport au corps 110, typiquement le long de l'axe X du corps. Ainsi, le piston 120 coulisse dans le corps 110. La forme extérieure du piston 120 peut être sensiblement complémentaire de la forme intérieure du corps 110, notamment dans un plan transverse à l'axe X, de sorte que le piston 120 donne visuellement l'impression de refermer l'extrémité du corps 110 opposé à la base 112, ainsi qu'il ressort de la figure 1. Par ailleurs, le piston 120 peut être sensiblement indéformable, c'est-à-dire présenter une déformation invisible ou négligeable à l'œil nu lors de l'utilisation normale de l'ensemble d'application 100.

[0037] Le dispositif de conditionnement comprend également un réservoir 130 configuré pour contenir un produit tel qu'un produit cosmétique (ce qui inclut les parfums ou équivalents), en l'espèce un produit liquide, pâteux ou pulvérulent tel qu'un mascara, un fard à paupière, un blush, un eye liner, un fond de teint, une crème de soin, un sérum, une crème hydratante, un produit anti-ride, un gloss, un parfum, une formule auto-bronzante ou tout autre formule envisageable par l'homme du métier dans le secteur des parfums et cosmétique. Comme on le voit sur les figures 2 et 3, le réservoir 130 est logé entre le corps 110 et le piston 120, notamment dans la direction de l'axe X. Plus précisément, le réservoir 130 est logé entre la base 112 et le piston 120.

[0038] Le réservoir 130 a un fond 131 et une ouverture 132. Dans ce mode de réalisation, l'ouverture 132 est solidaire du piston 120. Plus précisément, l'ouverture 132 est ménagée dans le piston 120 et débouche sur l'extérieur du corps 110. L'ouverture 132 est donc mobile, avec le piston 120, par rapport au corps 110. Dans ce mode de réalisation, l'ouverture 132 est non-circulaire, par exemple globalement elliptique ou ovale.

[0039] Par ailleurs, dans ce mode de réalisation, le fond 131 est solidaire du corps 110. En l'espèce, le fond 131 peut être posé voire fixé sur la base 112 du corps 110. Ainsi, la base 112 sert au moins de butée au fond 131 pour limiter la course du fond 131 lorsque le piston 120 se rapproche de la base 112. Par suite, le mouvement de translation du piston 120 par rapport au corps 110, ici vers la base 112, permet de rapprocher le fond 131 et l'ouverture 132 l'un de l'autre.

[0040] Dans ce mode de réalisation, le réservoir 130 est déformable, typiquement sous l'influence du mouvement du piston 120 par rapport au corps 110. A cette fin, par exemple, le réservoir 130 comprend une poche configurée pour contenir le produit. La poche forme une enveloppe ouverte dans laquelle le produit est contenu. La poche peut être en matière relativement souple de façon à pouvoir se déformer élastiquement. La poche peut avoir une structure monocouche ou multicouche, le ou les matériaux étant choisis par l'homme du métier en fonction de ses connaissances, compte tenu des propriétés mécaniques souhaitées et de la comptabilité physico-chimique avec le produit contenu à l'intérieur de la poche.

[0041] La poche est ouverte sur l'ouverture 132 du réservoir 130. Dans ce mode de réalisation, la poche est assemblée au piston 120, le volume du réservoir 130 étant donc défini entre le piston 120 et la poche. Par exemple, le piston 120 peut comprendre une jupe 128 faisant saillie en direction du réservoir 130. La jupe 128, ici annulaire, peut être munie d'un filetage ou d'un autre moyen de fixation. Une bague 134, à laquelle la poche est assemblée, peut comprendre un filetage complémentaire 134a configuré pour se visser sur la jupe 128. Ainsi, la bague 134 solidarise l'ouverture de la poche, et donc du réservoir 130, au piston 120.

[0042] La poche peut être assemblée à la bague 134 par divers moyens, par exemple soudage, collage, etc. La bague 134 peut présenter, comme illustré, une gorge annulaire pour faciliter la fixation de la poche. La poche pourrait également être pincée sur la bague 134, voire entre la bague 134 et la jupe 128. Alternativement encore, la bague 134 pourrait être faite d'une seule pièce avec la poche, voire venue de matière avec la poche, ce qui peut être réalisé par exemple par une technique d'injection soufflage, extrusion soufflage ou co ¬ extrusion soufflage.

[0043] L'utilisation d'une poche de produit et d'une base 112 distincte du reste du corps 110 permet de monter la poche déjà remplie dans le dispositif par l'extrémité inférieure du corps 110. Il n'est donc plus nécessaire, comme cela est fait classiquement, de réaliser le chargement initial en produit par l'ouverture de distribution, qui équivaudrait ici à l'ouverture 132. En d'autres termes, la base 112 amovible du corps 110 permet le chargement ou rechargement du réservoir 130 en produit autrement que par l'ouverture 132.

[0044] En outre, grâce au fait que la base 112 peut être démontée du corps 110 et que l'assemblage de la poche sur le piston 120, ici via la bague 134, est réversible, une poche vide peut être remplacée par une poche pleine. Plus généralement, le dispositif de conditionnement peut être rechargé en produit.

[0045] Comme indiqué précédemment, le dispositif de conditionnement comprend un élément de rappel monté entre le corps 110 et le piston 120 pour assister le mouvement relatif entre le fond 131 et l'ouverture 132 au moins dans un sens. En l'espèce, il est prévu au moins un ressort 136, ici monté en compression entre la base 112 et le piston 120. Le ressort 136 est configuré pour s'opposer au rapprochement de l'ouverture 132 et du fond 131, donc pour assister le mouvement d'éloignement de l'ouverture 132 et du fond 131. En d'autres termes, le corps 110 étant supposé immobile, le ressort 136 tend à rappeler le piston 120 vers le haut. La course du piston 120 dans le sens éloignant l'ouverture 132 du fond 131 peut être limitée par une butée 126 du piston, faisant saillie radialement et coopérant axialement avec une butée 116 correspondante du corps 110 (voir figure 3).

[0046] La position du piston 120 illustrée sur les figures 1 à 3 représente donc la position dans laquelle l'ouverture 132 est la plus éloignée possible du fond 131. Lorsque le piston 120 se translate vers le bas, l'ouverture 132 se rapproche du fond 131 et le ressort 136 se comprime davantage pour s'opposer à ce mouvement et rappeler le piston 120 dans sa position d'origine.

[0047] Plutôt que de prendre la forme d'un élément distinct tel quel le ressort 136, l'élément de rappel pourrait former une partie d'un autre élément. Par exemple, la poche du réservoir 130 pourrait comprendre une paroi latérale en forme d'accordéon ou de soufflets, les soufflets étant dimensionnés pour exercer une force de rappel s'opposant au rapprochement du fond et de l'ouverture. Selon un autre exemple, l'élément de rappel pourrait être venu de matière avec le piston 120.

[0048] Malgré la présence de l'élément de rappel, c'est-à-dire en l'occurrence du ressort 136, afin d'éviter les mouvements intempestifs du piston 120, il peut être prévu des moyens de verrouillage configurés pour bloquer le mouvement du piston 120 tendant à rapprocher l'ouverture 132 et le fond 131. En l'espèce, le piston 120 comprend au moins une protubérance, ici deux corniches 127 diamétralement opposées. Dans la direction de rapprochement de l'ouverture 132 et du fond 131 (direction de l'axe X, ici, et direction de translation du piston 120), les corniches 127 sont disposées à l'opposé des butées 126 du piston par rapport aux butées 116 du corps 110. Ainsi, dans la configuration illustrée sur la figure 3, les corniches 127 butent axialement contre les butées 116. Le piston 120 est alors en configuration verrouillée.

[0049] Afin de déplacer le piston 120 en configuration libre, il est possible de lui faire subir une rotation, par exemple un quart de tour, de sorte que les corniches 127 ne fassent plus face, axialement, aux butées 116 (voir la figure 2, qui montre l'absence de butées 116 sur le corps 110 dans le plan II-II). Ainsi, le piston 120 devient libre d'effectuer son mouvement de translation selon l'axe X par rapport au corps 110. Le piston 120 est cependant toujours limité dans sa course vers le haut, par exemple grâce au fait que la butée 126 est annulaire et comprend donc toujours, malgré la rotation, une portion configurée pour buter contre les butées 116 du corps.

[0050] Comme illustré sur les figures 1 à 3, l'ouverture 132 permet le passage d'un organe d'application 150. L'applicateur 140 précédemment mentionné comprend en effet un organe d'application 150 et un organe de préhension 142. L'organe de préhension 142 et l'organe d'application 150 peuvent être formés en une seule pièce ou, comme représenté sur la figure 2, assemblés l'un à l'autre, ici de manière démontable, par exemple par complémentarité de formes et emboîtement (voir la portion d'attache 148). Grâce à cette caractéristique, l'utilisatrice peut avoir un unique organe de préhension 142 adapté à sa gestuelle et/ou sa morphologie, et une pluralité d'organes d'application, chacun produisant un effet d'application différent.

[0051] L'organe d'application 150 peut comprendre une brosse ou un peigne, un embout floqué, un embout silicone, un embout mousse ou plus généralement un embout muni de poils ou de picots 146, agencés en rangée(s) ou non, pour l'application du produit cosmétique. Par exemple, les picots 146 peuvent s'étendre, lorsque l'applicateur 140 est inséré dans l'ouverture 132, parallèlement à l'axe X de l'ouverture 132. D'un autre point de vue, l'organe d'application 150 peut s'étendre principalement transversalement par rapport à l'axe X de l'ouverture 132, comme il ressort des figures 2 et 3. La forme, la longueur, la position, l'orientation et la rigidité des poils ou picots 146 peuvent être adaptées par l'homme du métier selon ses connaissances générales en fonction de l'effet d'application souhaité. La brosse peut éventuellement comprendre des poils ou picots répartis circonférentiellement autour d'un axe et s'étendant dans une direction radiale autour de cet axe, la brosse étant montée rotative par rapport à cet axe et entraînée en rotation lors du mouvement d'application, typiquement par la friction avec la partie du corps concernée, par exemple des cils.

[0052] D'autres organes d'application peuvent comprendre des fibres tissées ou non, un flocage, etc. L'organe d'application 150 peut être mono-matériau ou multi-matériaux.

[0053] L'organe de préhension 142 est, dans ce mode de réalisation, en forme générale de bague. En l'espèce, il comprend deux ailes 144a, 144b courbes, destinées à accueillir entre elles un doigt d'une utilisatrice. Les ailes 144a, 144b peuvent être configurées pour se déformer élastiquement lors de l'insertion du doigt, afin d'assurer un bon maintien de l'organe de préhension 142 sur le doigt.

[0054] Par ailleurs, l'organe de préhension 142 peut offrir une adaptabilité géométrique vis-à-vis de l'utilisatrice, par exemple en étant souple et/ou configuré pour s'adapter à la morphologie de l'utilisatrice. Par exemple, l'organe de préhension 142 peut se déformer plastiquement pour adopter une position de repos adaptée à l'utilisatrice, indépendamment de la déformation élastique précitée ; en l'espèce, les ailes 144a, 144b peuvent être éloignées ou rapprochées l'une de l'autre pour définir un passage ayant l'aire désirée, typiquement correspondant au diamètre du doigt de l'utilisatrice.

[0055] Les ailes 144a, 144b peuvent avoir une extrémité distale libre, par exemple à l'opposé de la portion d'attache 148. Lesdites extrémités distales libres peuvent être séparées circonférentiellement l'une de l'autre part un espace.

[0056] L'ensemble d'application peut être configuré pour assurer l'étanchéité du réservoir 130 lorsque l'organe d'application 150 passe par l'ouverture 132. En l'espèce, l'ouverture 132 est munie d'un joint d'étanchéité 122, ici un joint annulaire de section transversale en forme générale de U, l'intérieur de la section en U recevant le piston 120. La forme intérieure du joint d'étanchéité 122 peut correspondre sensiblement à la forme extérieure de l'applicateur 140, ici de l'organe d'application 150. Un contact conique, typiquement autour de l'axe X, peut être prévu entre l'organe d'application 150 et le joint d'étanchéité 122, de façon à assurer une étanchéité croissante au fur et à mesure de l'insertion de l'applicateur 140 dans l'ouverture 132.

[0057] Par ailleurs, l'applicateur 140 peut comprendre une lèvre d'étanchéité 151, faisant ici saillie radialement de l'organe d'application 150. La lèvre 151 peut venir en contact avec une branche latérale de la section en U du joint d'étanchéité 122. Ainsi, la lèvre 151 améliore l'étanchéité dans une direction différente de celle dans laquelle l'organe d'application 150 coopère avec le joint d'étanchéité 122, en l'occurrence selon un contact plan perpendiculaire à l'axe X.

[0058] En outre, comme indiqué précédemment, le dispositif de conditionnement peut comprendre un essoreur 124 monté sur le passage de l'organe d'application 150 à travers l'ouverture 132. L'essoreur 124 peut, en particulier, être monté sur le passage des poils ou picots 146 afin d'en éliminer l'excédent de produit cosmétique. Dans le présent mode de réalisation, comme le montre la figure 2, l'essoreur 124 comprend deux raclettes positionnées de part et d'autre de l'organe d'application 150 lorsque l'organe d'application passe par l'ouverture 132. En l'espèce, les raclettes font saillies depuis le joint d'étanchéité 122 en direction de l'intérieur du réservoir 130, mais d'autres agencements sont possibles. L'essoreur 124 peut former une seule pièce avec le joint d'étanchéité 122, comme illustré, mais pourrait être une pièce différente du joint d'étanchéité 122.

[0059] Bien que l'ouverture 132 soit représentée libre dans ce mode de réalisation, il est possible, en variante, de prévoir une interface entre l'intérieur et l'extérieur du réservoir 130. Par exemple, l'ouverture 132 peut être obturée par une interface poreuse telle qu'une toile, un filet, une mousse, etc., apte à laisser passer le produit cosmétique, voire à laisser pénétrer l'organe d'application dans le réservoir 130. L'interface poreuse peut, dans ces variantes, jouer le rôle d'essoreur 124.

[0060] Le couvercle 160 mentionné précédemment est configuré pour adopter une position fermée, illustrée sur les figures 2 et 3, par opposition à la position ouverte illustré sur la figure 1. Dans la position fermée, le couvercle 160 recouvre une partie du corps 110 sur laquelle débouche l'ouverture 132. Dans ce mode de réalisation, le couvercle 160 a une forme générale tubulaire dans le prolongement du corps 110, au moins dans la position fermée.

[0061] Le couvercle 160 peut être articulé par rapport au corps 110 par une charnière 162. Toutefois, le couvercle 160 pourrait être solidarisé au corps 110 d'autres manières, par exemple clipsé, vissé, etc. Dans le cas d'une charnière, un mécanisme de maintien 166 du couvercle en position fermée est représenté sur la figure 3. Ce mécanisme de maintien 166 est connu en soi et ne sera pas décrit davantage. D'autres mécanismes de maintien peuvent être envisagés.

[0062] Comme indiqué précédemment, le couvercle 160 comprend une première partie de détrompeur configurée pour coopérer avec une deuxième partie de détrompeur prévue sur le piston 120 ou sur l'applicateur 140. En l'espèce, la première partie de détrompeur est formée par une lame 164, faisant saillie du fond du couvercle 160 selon l'axe X. La lame 164 est de forme générale plane, en tout cas non axisymétrique autour de l'axe X. Par ailleurs, la deuxième partie de détrompeur peut être formée par les ailes 144a, 144b de l'applicateur 140, et l'espace qui les sépare. Ainsi, dans la position fermée représentée sur la figure 2, la lame 164 pénètre dans l'espace séparant les ailes 144a, 144b et empêche, par sa géométrie, l'organe d'application 140 de tourner autour de l'axe X. Cela assure que le piston 120, qui porte l'applicateur 140, est bien et reste dans la configuration verrouillée décrite précédemment lorsque le couvercle 160 est refermé. [0063] Alternativement, la deuxième partie de détrompeur pourrait être prévue sur le piston 120, par exemple sous forme d'une protubérance ou un retrait avec lequel la lame 164, ou toute autre partie du couvercle 160, pourrait coopérer. En particulier, la protubérance ou le retrait peut être non annulaire et/ou excentré.

[0064] En outre, le couvercle 160 est configuré pour coopérer avec l'applicateur 140 de sorte que, lorsque le couvercle 160 est dans la position fermée, le couvercle 160 maintient l'applicateur 140 contre l'ouverture 132. En l'espèce, la lame 164 est dimensionnée pour appuyer sur l'applicateur 140 lorsque le couvercle 160 est dans la position fermée. Ainsi, dans cette position, l'applicateur 140 est pris en sandwich entre la lame 164 et le piston 120, sur lequel il repose par exemple via la lèvre d'étanchéité 151 et/ou le contact conique avec le joint d'étanchéité 150. L'étanchéité est donc maintenue.

[0065] Dans ce mode de réalisation, la fonction de détrompeur et la fonction d'étanchéité sont réalisées grâce à un même élément, à savoir la lame 164. Toutefois, ces fonctions pourraient être séparées. Par exemple, l'étanchéité ne requiert pas de lame, le couvercle 160 pouvant être dimensionné pour que le fond du couvercle 160 appuie directement sur les extrémités libres des ailes 144a, 144b afin de maintenir élastiquement l'applicateur 140 contre le piston 120. En outre, la fonction de détrompeur pourrait être réalisée par la présence d'une alvéole dans le couvercle, apte à recevoir une partie de l'applicateur 140, par exemple les extrémités libres des ailes 144a, 144b, dans l'orientation souhaitée.

[0066] Le couvercle 160 peut avoir encore d'autres fonctions. Par exemple, il peut être prévu, typiquement sur le fond du couvercle, un ou plusieurs supports configurés pour recevoir chacun un organe d'application différent. Ainsi, différents organes d'application sont disponibles en même temps pour l'utilisatrice, celle-ci pouvant saisir l'un ou l'autre grâce à un organe de préhension commun ou non. Les supports peuvent prendre la forme d'alvéoles de forme correspondant à celles des organes d'application, par exemple dans une mousse relativement compacte. Les alvéoles elles-mêmes peuvent assurer une certaine étanchéité pour éviter que le reliquat de produit sur les organes d'application ne coule. Alternativement ou en complément, une étanchéité supplémentaire peut être prévue sur le pourtour du couvercle 160. [0067] A partir de la position fermée du couvercle 160 représentée en figures 2 et 3, le fonctionnement de l'ensemble de conditionnement peut être le suivant. L'utilisatrice actionne le mécanisme de maintien 166 pour libérer le couvercle 160, puis ouvre le couvercle 160 par exemple en le faisant basculer autour de la charnière 162. Cela dégage la lame 164 de l'applicateur 140, comme le montre la figure 1. L'utilisatrice peut ensuite saisir l'organe de préhension 142 ou y insérer son doigt, puis faire faire à l'applicateur 140 un quart de tour autour de l'axe X, ce qui entraîne le piston 120 en rotation de la configuration verrouillée à la configuration libre. L'utilisatrice peut ensuite exercer une pression sur l'applicateur 140 contre l'ouverture 132 et le piston 120, ce qui entraîne un mouvement du piston 120 en direction du fond 131 du réservoir 130. L'organe d'application 150 se rapproche ainsi du produit et les poils ou picots 146 sont imprégnés de produit. Ce rapprochement peut s'accompagner d'un écrasement du réservoir 130, en l'espèce de la poche, ce qui a pour effet de mieux répartir le produit dans le réservoir 130, en particulier d'étaler le produit contenu sur les côtés vers le centre du réservoir 130, face à l'ouverture 132. La quantité de produit accessible est donc accrue.

[0068] Lorsque la pression est relâchée, le ressort 136 rappelle le piston 120 vers le haut, éloignant l'ouverture 132 du fond 131. Ainsi, l'utilisatrice peut retirer l'applicateur 140 de l'ouverture 132 sans risque de débordement du réservoir 130. Au passage de l'ouverture 132, lors du retrait, l'essoreur 124 essore l'organe d'application 150, en particulier les poils ou picots 146. Ayant saisi l'organe de préhension 142, l'utilisatrice peut effectuer un mouvement d'application. Grâce au fait que l'organe de préhension 142 est relativement court, l'organe d'application 150 est plus proche de la main et la gestuelle d'application est à la fois plus conviviale et plus précise.

[0069] Une fois l'application terminée, l'utilisatrice peut réintroduire l'organe d'application 150 par l'ouverture 132, puis enclencher les moyens de verrouillage, en l'espèce par une rotation de l'applicateur 140 entraînant une rotation correspondante du piston 120. Sans cette rotation, l'orientation de l'applicateur 140 empêche de refermer le couvercle 160, la lame 164 butant contre les ailes 144a, 144b. Ainsi, l'utilisatrice est obligée de verrouiller le piston 120 avant de refermer le couvercle 160. Une fois le couvercle 160 en position fermée, le couvercle 160 et plus particulièrement la lame 164 maintient l'applicateur 140 contre le piston 120. [0070] Les figures 4 et 5 présentent l'ensemble d'application dans un deuxième mode de réalisation. Sur ces figures, les éléments correspondant ou identiques à ceux du premier mode de réalisation recevront le même signe de référence, au chiffre des centaines près, et ne seront pas décrits à nouveau.

[0071] Dans ce deuxième mode de réalisation, le dispositif de conditionnement diffère du premier mode de réalisation notamment en ce que le corps 210 a son extrémité supérieure obturée par une paroi 214 rigidement fixée au reste du corps 210, et dans laquelle est prévue l'ouverture 232. Ainsi, l'ouverture 232 est solidaire du corps 210.

[0072] Le piston 220 est monté mobile par rapport au corps 210, en l'espèce mobile en translation selon l'axe X entre la base 212 et la paroi 214. On note que la base 212 présente un mode de fixation alternatif par rapport au reste du corps 210, ici à l'aide d'un filetage 212a.

[0073] Le réservoir 230 est toujours prévu entre le corps 210 et le piston 220, mais ici entre la paroi 214 et le piston 220, et non plus entre la base 212 et le piston 220. Ainsi, dans ce mode de réalisation, le fond 231 du réservoir 230 est solidaire du piston 220, au moins en translation selon l'axe X.

[0074] Dans ce mode de réalisation, le produit cosmétique est prévu sous forme de poudre compacte, par exemple pour fond de teint, blush, ou encore sous forme de cire coulée, par exemple pour gloss, fard à paupière, concealer, baume parfumant, baume de soin (par exemple hydratant, antiride ou autre), etc. Ainsi, le réservoir 230 est formé par un bloc de produit qui maintient sa forme seul, sans qu'il ne soit nécessaire de prévoir un contenant de quelque type que ce soit. Toutefois, un réservoir 230 ayant une délimitation physique telle qu'une poche peut toutefois être prévu, par exemple pour limiter l'exposition à l'air et la contamination du produit.

[0075] Un élément de rappel, ici comprenant des lames ressort 236, est montée en compression entre le piston 220 et le corps 210, plus particulièrement entre le pison 220 et la base 212. Les lames ressort 236 peuvent être fixées ou non au piston 220 et/ou à la base 212 et, indépendamment, fixées ou non les unes aux autres.

[0076] Les lames ressort 236 assistent le mouvement du fond 231 du réservoir 230 vers l'ouverture, de sorte que le produit contenu dans le réservoir est toujours accessible à l'organe d'application 250, bien que l'ouverture 232 soit immobile par rapport au corps 210. En d'autres termes, le piston 220, poussé par les lames ressort 236, rapproche le produit de l'ouverture 232 - et donc de l'organe d'application 250 - au fur et à mesure de la consommation dudit produit.

[0077] Dans ce mode de réalisation, les butées 116, 126, les corniches 127 et les moyens de verrouillage ne sont donc pas nécessaires, la position du piston 220 étant contrôlée par la quantité restante de produit dans le réservoir 230. En outre, le mouvement de rapprochement entre le fond 231 et l'ouverture 232 se fait automatiquement, sans que l'utilisatrice n'ait besoin d'actionner le piston 220 directement ou indirectement via l'applicateur 240.

[0078] On note que l'organe de préhension 242 présente une forme différente configurée pour se loger entre deux doigts de l'utilisatrice. Pour ce faire, l'organe de préhension présente des concavités 242a visant à épouser la forme de deux doigts adjacents.

[0079] Les poils ou picots 246 sont ici agencés selon trois rangées, toutefois, des variantes sont possibles comme exposé précédemment. En fonction de la nature de la formule constituant le produit, l'organe d'application 250 représenté peut être remplacé par un applicateur flocké, un applicateur mousse, une spatule en plastique souple (typiquement thermoplastique- élastique) ou autre.

[0080] La lame 264 est configurée pour coopérer avec une fente prévue dans l'organe de préhension 242, comme exposé précédemment, bien que dans ce mode de réalisation, l'orientation de l'applicateur 240 par rapport au corps 210 soit déterminée et invariante. Comme précédemment exposé, la lame 264 pourra également être remplacée par un contact entre le fond intérieur du capot 260 et l'organe de préhension 242.

[0081] Bien que la présente description se réfère à des exemples de réalisation spécifiques, des modifications peuvent être apportées à ces exemples sans sortir de la portée générale de l’invention telle que définie par les revendications. En outre, des caractéristiques individuelles des différents modes de réalisation illustrés ou mentionnés peuvent être combinées dans des modes de réalisation additionnels. Par conséquent, la description et les dessins doivent être considérés dans un sens illustratif plutôt que restrictif.