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Title:
ARTICULATED SHOE HAVING AUTOMATIC TIGHTENING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/033396
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to the field of footwear, and in particular to an articulated shoe (1) comprising a front portion (2), a rear portion (3), a sole (4) connecting said front and rear portions (2, 3), and a member (13, 13') for tightening around the foot, arranged at least on the front portion (2). The front portion (2) includes a front upper (6) and an insole (7) secured to one another, the rear portion (3) includes a heel seat, and the sole (4) includes an articulation (5) enabling said rear portion (3) to move, relative to said front portion (2), between a first open position and a second closed position. In order to ensure automatic tightening of the shoe (1), the insole (7) extends toward the rear beyond said articulation (5) of the sole (4), more rigidly than said sole (4), and the shoe (1) comprises at least one flexible pulling member (14) connecting the rear portion (3) of the shoe (1), the tightening member (13), and a point of said insole (7) located to the rear of said articulation (5) of the sole (4), such as to pull on said tightening member (13) when said rear portion (3) moves from said first position to said second position.

Inventors:
JOUFFROY NATHALIE (FR)
TOULEMONDE MARTIN (FR)
PUECH FLORIAN (FR)
MIQUEL JEAN LOUP (FR)
Application Number:
PCT/FR2013/051966
Publication Date:
March 06, 2014
Filing Date:
August 26, 2013
Export Citation:
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Assignee:
DECATHLON SA (FR)
International Classes:
A43B11/00; A43C11/00
Domestic Patent References:
WO2007056791A12007-05-24
Foreign References:
US6189239B12001-02-20
GB2327029A1999-01-13
Attorney, Agent or Firm:
BALESTA, Pierre (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Chaussure articulée (1) comportant :

une partie avant (2) comprenant une tige avant (6) et une première de montage (7) solidaires l'une de l'autre ; une partie arrière (3) comprenant un emboîtage de talon ;

une semelle (4) reliant lesdites parties avant et arrière (2,3) et comprenant une articulation (5) permettant un déplacement de ladite partie arrière (3), par rapport à ladite partie avant (2), entre une première position ouverte et une deuxième position fermée ; et

un organe (13,22,26) de serrage du pied, disposé au moins sur la partie avant (2) ; et

caractérisée en ce que ladite première de montage (7) se prolonge vers l'arrière au-delà de ladite articulation (5) de la semelle (4) de manière plus rigide que ladite semelle (4), et en ce que la chaussure (1) comporte en outre au moins un organe flexible de traction (14,24) reliant la partie arrière (3) de la chaussure (1), l'organe de serrage (13,22,26), et un point de ladite première de montage (7) situé derrière ladite articulation (5) de la semelle (4), de manière à tirer sur ledit organe de serrage (13,22,26) lorsque ladite partie arrière (3) se déplace de ladite première position à ladite deuxième position.

2. Chaussure articulée (1) suivant la revendication 1, dans laquelle ledit organe flexible de traction (14) traverse, entre une fixation (15) à la partie arrière (3) de la chaussure (1) et au moins une fixation (16) à l'organe de serrage (13), un premier renvoi (17) fixé à ladite première de montage (7) derrière ladite articulation (5) de semelle.

3. Chaussure articulée (1) suivant la revendication 1, dans laquelle ledit organe flexible de traction (24) traverse, entre au moins une fixation (27) à l'organe de serrage (26) et une fixation (25) à ladite première de montage (7), un premier renvoi (28) fixé à ladite articulation de semelle et un deuxième renvoi (29), opposé au premier renvoi (28) et fixé à la partie arrière (3) de la chaussure (1).

4. Chaussure articulée (1) suivant l'une quelconque des revendications 2 ou 3, dans laquelle ledit au moins un organe flexible de traction (14) se prolonge au-delà de l'organe de serrage (13,22) pour traverser un autre renvoi (19), lequel est fixé à ladite tige avant (6), vers une fixation (18) à la partie arrière (3) de la chaussure (1).

5. Chaussure articulée (1) suivant la revendication 4, dans lequel ledit organe de serrage (22) est relié à l'au moins un organe flexible de traction (14), entre lesdits premier et deuxième renvois, par au moins une pièce (21) sensiblement rigide.

6. Chaussure articulée (1) suivant l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit organe de serrage (13) comprend un lacet.

7. Chaussure articulée (1) suivant l'une quelconque des revendications précédentes, comportant en outre un dispositif de verrouillage libérable (20) interposé entre ladite première de montage (7) et ladite partie arrière (3) de la chaussure (1) derrière ladite articulation (5) de la semelle (4).

8. Chaussure articulée (1) suivant la revendication 7, dans lequel ledit dispositif de verrouillage libérable (20) est un dispositif de clipsage.

9. Chaussure articulée (1) suivant l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle ladite articulation (5) est formée par un segment flexible de la semelle (4).

10. Chaussure articulée (1) suivant l'une quelconque des revendications précédentes, comportant, de chaque côté de la chaussure (1), un organe flexible de traction (14,24) reliant la partie arrière (3) de la chaussure (1), l'organe de serrage (13,22,26), et un point de ladite première de montage (7) situé derrière ladite articulation (5) de la semelle (4), de manière à tirer sur ledit organe de serrage (13,22,26) de chaque côté de la chaussure (1) lorsque ladite partie arrière (3) se déplace de ladite première position à ladite deuxième position. 11. Chaussure articulée (1) suivant l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle ladite tige avant (6) est en matériau plus flexible que ladite première de montage (7).

12. Chaussure articulée (1) suivant l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la tige avant (6) comprend un quartier (9) de chaque côté, et ledit organe de serrage (13,22,26) chevauche les deux quartiers (9).

13. Chaussure articulée (1) suivant l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle une fixation (16,27) de l'organe flexible de traction (14,24) à l'organe de serrage (13,22,26) est apte à être réglée dans sa position par rapport à l'organe flexible de traction (14,24) et/ou l'organe de serrage (13,22,26).

Description:
CHAUSSURE ARTICULEE A SERRAGE AUTOMATIQUE

Arrière-plan de l'invention

La présente invention concerne une chaussure articulée, et plus particulièrement une chaussure articulée comportant une partie avant avec une tige avant et une première de montage solidaires l'une de l'autre, une partie arrière comprenant un emboîtage de talon, une semelle reliant lesdites parties avant et arrière et comprenant une articulation permettant un déplacement de ladite partie arrière, par rapport à ladite partie avant, entre une première position ouverte et une deuxième position fermée, un organe de serrage du pied, disposé au moins sur la partie avant. Ce déplacement relatif de la partie arrière par rapport à la partie avant peut notamment être un basculement autour d'un axe d'articulation.

Typiquement, une chaussure est formée par un dessus souple, ou tige, monté sur une première de montage, ou « semelle première de montage », sous laquelle est fixée une semelle destinée à contacter le sol et plus rigide que la tige. Normalement, dans la tige on peut distinguer entre une tige avant et une tige arrière formant l'emboîtage de talon. La tige avant peut comprendre un embout, deux quartiers avant situés un de chaque côté de la chaussure, et une languette d'empeigne entre les deux quartiers avant. Entre les quartiers avant et la tige arrière, une ouverture haute permet le chaussage et le déchaussage de la chaussure. Une telle chaussure peut également comprendre des moyens de serrage, tels que, par exemple, des lacets ou des fermetures autogrippantes disposés de manière à tirer les deux quartiers avant l'un vers l'autre pour serrer la chaussure autour du pied. Dans certains cas, ces moyens de serrage peuvent même s'étendre sur la partie arrière de la chaussure, de manière à s'étendre tout autour de l'ouverture haute. Des chaussures articulées destinées à faciliter le chaussage et déchaussage de la chaussure en pliant la semelle afin d'élargir l'ouverture haute de la chaussure en écartant une partie avant en une partie arrière de la chaussure sont connues de la personne du métier. Une telle chaussure articulée a par exemple été divulguée dans le brevet américain US 6,189,239 Bl.

Bien qu'une telle articulation de la semelle serve à faciliter le chaussage et déchaussage, une opération additionnelle de serrage ou desserrage de la chaussure sera toutefois typiquement nécessaire afin d'assurer une bonne tenue de la chaussure sur le pied. Ceci est particulièrement important pour des chaussures destinées à un usage sportif ou bien à être portées par des enfants.

En conséquence, la personne chaussant ou déchaussant la chaussure sera néanmoins obligée de se pencher pour son serrage ou desserrage, ce qui neutralise en grande partie l'avantage obtenu en termes de facilité de chaussage et déchaussage.

Objet et résumé de l'invention

La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. En particulier, l'invention vise à proposer une chaussure articulée qui facilite non seulement son chaussage et déchaussage, mais en outre assure aussi son serrage automatique lors du chaussage.

Afin d'atteindre ce but, la première de montage peut être prolongée vers l'arrière de manière plus rigide que ladite semelle, la chaussure peut comporter en outre au moins un organe flexible de traction reliant la partie arrière de la chaussure, l'organe de serrage, et un point de ladite première de montage situé derrière ladite articulation de la semelle, de manière à tirer sur ledit organe de serrage lorsque la partie arrière se déplace, par rapport à la partie avant, de la première position ouverte à la deuxième position fermée. Ainsi, la fermeture de la chaussure après son chaussage, opérée de manière automatique par pression du talon du pied sur la prolongation arrière de la première de montage, resserrera aussi automatiquement la chaussure autour du pied.

Suivant au moins un premier mode de réalisation, ledit organe flexible de traction peut traverser, entre une fixation à la partie arrière de la chaussure et une fixation à l'organe de serrage, un premier renvoi fixé à ladite première de montage derrière ladite articulation de semelle. Ainsi, pendant le chaussage, l'éloignement de ce premier renvoi par rapport à la fixation de l'organe flexible de traction à la partie arrière de la chaussure en conséquence du déplacement de la partie arrière vers sa deuxième position va générer un effort de traction dudit organe flexible de traction, lequel va ainsi tirer sur l'organe de serrage.

Alternativement, suivant au moins un premier mode de réalisation, ledit organe flexible de traction peut traverser, entre une fixation à l'organe de serrage et une fixation à ladite première de montage, un premier renvoi fixé à ladite articulation de semelle et un deuxième renvoi, opposé au premier renvoi et fixé à la partie arrière de la chaussure. Ainsi, pendant le chaussage, l'éloignement de ce deuxième renvoi par rapport à la fixation de l'organe flexible de traction à l'arrière de la première de montage en conséquence du déplacement de la partie arrière de la chaussure vers sa deuxième position va générer un effort de traction dudit organe flexible de traction, lequel va ainsi tirer sur l'organe de serrage.

En outre, dans l'un ou l'autre cas, ledit au moins un organe flexible de traction peut se prolonger au-delà de l'organe de serrage pour traverser un autre renvoi, lequel est fixé à ladite tige avant, vers une deuxième fixation à la partie arrière de la chaussure. De cette manière, on peut obtenir non seulement un serrage automatique de la chaussure lors de son chaussage, mais aussi un desserrage automatique, l'organe flexible de traction tirant en direction opposée au serrage de l'organe de serrage lors du retour de la partie arrière de la chaussure de sa deuxième position à sa première position par rapport à la partie avant.

En particulier, pour assurer ce desserrage, la chaussure peut comporter en outre une languette d'empeigne superposée à l'organe de serrage et reliée à l'au moins un organe flexible de traction, entre lesdits premier et deuxième renvois, par une pièce sensiblement rigide. De cette manière, cette pièce sensiblement rigide peut pousser la languette d'empeigne vers l'extérieur lors du retour de la partie arrière de la chaussure de sa deuxième position à sa première position par rapport à la partie avant, facilitant encore plus le déchaussage.

Ledit organe de serrage peut notamment être un lacet. Toutefois, d'autres alternatives, comme par exemple des fermetures autogrippantes telles que celles connues sous la marque Velcro®, peuvent également être considérées par la personne du métier.

Afin notamment de maintenir la chaussure en position fermée après son chaussage, elle peut comporter aussi un dispositif de verrouillage libérable, par exemple de clipsage, interposé entre ladite première de montage et ladite partie arrière de la chaussure derrière ladite articulation de la semelle. Le clipsage ou encliquetage est un mode de fixation permanente ou temporaire de deux parties par engagement et déformation élastique, généralement locale, d'au moins un des éléments. Lorsque les deux parties sont engagées dans la position d'encliquetage, les parties ont généralement repris leur forme initiale et ne présentent plus de déformation élastique, ou une déformation élastique moindre. Lorsque les deux parties sont engagées l'une avec l'autre dans la position d'encliquetage, elles coopèrent l'une avec l'autre de manière à s'opposer aux mouvements relatifs desdites pièces dans le sens du dégagement, c'est-à-dire un sens opposé au sens de l'engagement. En position d'encliquetage, les deux parties peuvent en outre coopérer de manière à s'opposer, voire bloquer, leurs mouvements relatifs dans le sens du prolongement de l'engagement, au-delà de la position d'encliquetage. Ainsi, ce dispositif pourra verrouiller la première de montage à la partie arrière de la chaussure lors de l'arrivée de cette dernière à sa deuxième position par rapport à la partie avant. Le caractère libérable de ce verrouillage permettra toutefois la réouverture subséquente de la chaussure pour son déchaussage.

Afin notamment de faciliter la fabrication de la chaussure, ladite articulation peut être formée par un segment flexible de la semelle.

Afin notamment de tirer sur l'organe de serrage des deux côtés de la chaussure, la chaussure peut comporter, de chaque côté, un organe flexible de traction reliant la partie arrière de la chaussure, l'organe de serrage, et un point de ladite première de montage situé derrière ladite articulation de la semelle, de manière à tirer sur ledit organe de serrage de chaque côté de la chaussure lorsque ladite partie arrière se déplace de ladite première position à ladite deuxième position.

La tige avant peut notamment être en matériau plus flexible que ladite première de montage, en particulier afin d'assurer le serrage de la chaussure par traction sur l'organe de serrage. La tige avant peut comprendre un quartier de chaque côté, et ledit organe de serrage chevaucher les deux quartiers, pour les resserrer l'un vers l'autre.

Afin de permettre l'adaptation de la chaussure à la morphologie spécifique du pied de l'utilisateur, au moins une fixation de l'organe flexible de traction à l'organe de serrage peut être apte à être réglée dans sa position par rapport à l'organe flexible de traction et/ou l'organe de serrage.

Brève description des dessins

L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux, à la lecture de la description détaillée qui suit, de plusieurs modes de réalisation représentés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels :

- les figures 1A et 1B illustrent une chaussure articulée suivant un premier mode de réalisation en position ouverte et fermée, respectivement ;

- les figures 2A et 2B illustrent une chaussure articulée suivant un deuxième mode de réalisation en position ouverte et fermée, respectivement ;

- les figures 3A et 3B illustrent une chaussure articulée suivant un troisième mode de réalisation en position ouverte et fermée, respectivement ; et

- les figures 4A et 4B illustrent une chaussure articulée suivant un quatrième mode de réalisation en position ouverte et fermée, respectivement.

Description détaillée de l'invention

Une chaussure articulée 1 suivant un premier mode de réalisation est illustrée sur les figures 1A et 1B. Cette chaussure 1 comporte une partie avant 2, une partie arrière 3 et une semelle 4 reliant ces parties avant et arrière. La semelle 4 présente une articulation 5 entre lesdites parties avant 2 et arrière 3, permettant de déplacer la partie arrière 3, par rapport à la partie avant 2, entre une première position, illustrée sur la figure 1A, dans laquelle lesdites parties avant 2 et arrière 3 s'écartent à leur sommet pour faciliter le chaussage ou déchaussage de la chaussure 1, et une deuxième position, illustrée sur la figure 1B, dans laquelle lesdites parties avant 2 et arrière 3 se referment sur le pied de l'utilisateur.

La partie avant 2 comprend une tige avant 6 et une première de montage 7 solidaires l'une de l'autre à la manière d'une mule, la première de montage 7 se prolongeant vers l'arrière au-delà de l'articulation 5, de manière plus rigide que la semelle 4, pour recevoir le talon du pied lors du chaussage. La tige avant 6, dans le mode de réalisation illustré, comprend un embout 8, deux quartiers avant 9, dont un de chaque côté de la chaussure 1, et une languette d'empeigne 10 entre les deux quartiers avant 9. La partie arrière 3 forme un emboîtage de talon sur le talon de la semelle 4.

La chaussure 1 comprend aussi un dispositif de verrouillage libérable 20, sous forme d'un dispositif de clipsage dans le mode de réalisation illustré, interposé entre la prolongation arrière de la première de montage 7 et la partie arrière 3 de la chaussure 1. Ce dispositif 20 permet de fixer la chaussure 1 dans la position fermée illustrée sur la figure 1B après son chaussage, mais reste facilement libérable pour permettre le retour de la partie arrière 3 à sa première position et faciliter ainsi le déchaussage.

Pour serrer la chaussure 1 autour du pied, celle-ci comporte aussi un organe de serrage, lequel prend, dans le mode de réalisation illustré, la forme d'un lacet 13 chevauchant les deux quartiers avant 9 et la languette d'empeigne 10, et relie les deux quartiers avant 9 de manière à pouvoir serrer ces deux quartiers avant 9 l'un vers l'autre par traction sur ce lacet.

La chaussure 1 comporte aussi, de chaque côté, un organe flexible de traction, sous forme d'une bretelle 14 dans le mode de réalisation illustré. Une extrémité de cet organe flexible de traction 14 est fixée à la partie arrière 3 de la chaussure 1 par une fixation 15, tandis que son extrémité opposée est fixée à l'organe de serrage 13 par une autre fixation 16. Entre ces deux fixations 15, 16, l'organe flexible de traction 14 traverse un renvoi 17 fixé à la prolongation arrière de la première de montage 7.

Ainsi, à cause de la rigidité relative de la prolongation arrière de la première de montage 7, quand la chaussure 1 passe de la position ouverte illustrée sur la figure 1A à la position fermée illustrée sur la position 1B par introduction du pied dans la chaussure 1 et pression du talon sur cette prolongation arrière, le basculement de la partie arrière 3 par rapport à la partie avant 2 va éloigner la fixation 15 du renvoi 17. En conséquence, l'organe flexible de traction 14 va exercer une traction sur l'organe de serrage 13, de manière à serrer la chaussure 1 autour du pied, sans que l'utilisateur ait à opérer directement cet organe de serrage 13.

Quoique, dans le mode de réalisation illustré, chaque organe flexible de traction 14 ne présente qu'une seule fixation 16 à l'organe de serrage 13, dans au moins une variante de ce mode de réalisation plusieurs fixations en parallèle seraient également envisageables. Ainsi, par exemple, quand l'organe de serrage est formé par un lacet tel que celui illustré, l'organe flexible de traction pourrait présenter plusieurs branches, dont chacune serait fixée à une boucle différente de ce lacet. En outre, la position de chaque fixation 16 sur l'organe de traction 14 peut être réglable, de manière à pouvoir facilement adapter la chaussure 1 à des différentes morphologies de pied.

Bien que la chaussure suivant ce premier mode de réalisation offre ainsi un serrage automatique lorsqu'elle passe de la position ouverte à la position fermée, il n'en est pas de même avec le desserrage dans l'autre sens. Toutefois, un deuxième mode de réalisation est illustré sur les figures 2A et 2B, sur lesquelles les éléments équivalents à ceux du premier mode de réalisation reçoivent les mêmes chiffres de référence, dans lequel l'organe flexible de traction 14 se prolonge au-delà de la fixation 16 vers une autre fixation 18 à la partie arrière 3 en traversant un renvoi 19 fixé à la partie avant 2. Ainsi, quand la chaussure 1 suivant ce deuxième mode de réalisation passe de la position fermée illustrée sur la figure 2B à la position ouverte illustrée sur la figure 2A, la fixation 18 va s'éloigner du renvoi 19, et l'organe flexible de traction 14 va exercer une traction sur l'organe de serrage 13 dans un sens opposé à celui de serrage.

Toutefois, bien que dans ce deuxième mode de réalisation la traction sur une ou plusieurs boucles du lacet en sens opposé au sens de serrage aide à desserrer ce lacet formant l'organe de serrage, l'utilisateur peut encore être amené à se pencher pour tirer sur la languette d'empeigne 10 afin de faciliter le déchaussage. Pour cette raison, dans un troisième mode de réalisation illustré sur les figures 3A et 3B, sur lesquelles les éléments équivalents à ceux des premier et deuxième modes de réalisation reçoivent les mêmes chiffres de référence, la chaussure 1 comprend aussi, de chaque côté, une pièce 21 sensiblement rigide reliant la fixation 16 à un organe de serrage formé par une plaquette 22 fixée sur la languette d'empeigne 10. Ainsi, quand la chaussure 1 suivant ce deuxième mode de réalisation passe de la position fermée illustrée sur la figure 3B à la position ouverte illustrée sur la figure 3A, les pièces 21 vont pousser l'organe de serrage 22 et la languette 10 vers l'extérieur, forçant de cette manière le desserrage de l'organe de la chaussure 1. Quand elle passe de la position ouverte à la position fermée, les pièces 21 vont tirer l'organe de serrage 22 et la languette 10 vers l'intérieur, les serrant contre le pied de l'utilisateur. Bien que, dans le mode de réalisation illustré, la chaussure 1 comporte également un lacet 23, celui-ci ne sert qu'assurer le maintien du bas du pied, et il n'est normalement pas nécessaire de le serrer ou de le desserrer lors du chaussage ou déchaussage de cette chaussure 1. Dans une possible variante de ce mode de réalisation, le lacet peut toutefois se prolonger aussi vers le haut et être également relié à la fixation 16, de manière à être intégré dans un organe de serrage avec la plaquette 22. En outre, afin de pouvoir adapter la chaussure 1 aux différentes morphologies de pied, la position de chaque fixation 16 sur l'organe flexible de traction 14 et/ou la pièce 21 peut être réglable, ainsi qu'éventuellement celle de la plaquette 22 par rapport à la languette 10 et/ou les pièces 21.

Une chaussure 1 suivant un quatrième mode de réalisation sensiblement différent des trois premiers est illustré sur les figures 4A et 4B. Dans ce quatrième mode de réalisation, l'organe flexible de traction est un lacet 24 avec une première extrémité fixée par une fixation 25 à la prolongation arrière de la première de montage 7, tandis que son extrémité opposée est fixée à un organe de serrage 26 par une autre fixation 27. Entre ces deux fixations 25, 27, l'organe flexible de traction 24 traverse un premier renvoi 28 fixé à proximité de l'articulation 5 de la semelle 4 et un deuxième renvoi 29 fixé à la partie arrière 3 de la chaussure 1, de manière à ce que la distance entre ce premier renvoi 28 et l'organe de serrage 26 et la distance entre ce même premier renvoi 28 et le deuxième renvoi 29 restent sensiblement inchangées lors du basculement de la partie arrière 3 de la chaussure 1 entre la première position illustrée sur la figure 4A et la deuxième position illustrée sur la figure 4B. Dans le mode de réalisation illustré, l'organe de serrage est une plaquette souple 26 apte à appuyer sur la languette d'empeigne 10, bien que l'organe de serrage puisse adopter également d'autres formes, comme par exemple celles des trois premiers modes de réalisation.

Lors du chaussage de cette chaussure 1 du quatrième mode de réalisation, quand la chaussure 1 passe de la position ouverte illustrée sur la figure 4A à la position fermée illustrée sur la position 4B par introduction du pied dans la chaussure 1 et pression du talon sur la prolongation arrière de la première de montage, le basculement de la partie arrière 3 de la chaussure 1 par rapport à sa partie avant 2 va éloigner la fixation 25 du deuxième renvoi 29 En conséquence, l'organe flexible de traction 24 va exercer une traction sur l'organe de serrage 26, de manière à serrer la chaussure 1 autour du pied, sans que l'utilisateur ait à opérer directement cet organe de serrage 26. Afin d'adapter la chaussure 1 aux différentes morphologies de pied, la position de la fixation 27 sur l'organe de serrage 26 et/ou l'organe flexible de traction 24 peut être réglable.

Quoique la présente invention ait été décrite en se référant à un exemple de réalisation spécifique, il est évident que des différentes modifications et changements peuvent être effectués sur ces exemples sans sortir de la portée générale de l'invention telle que définie par les revendications. En outre, des caractéristiques individuelles des différents modes de réalisation évoqués peuvent être combinées dans des modes de réalisation additionnels. Par exemple, la configuration générale des chaussures suivant les trois premiers modes de réalisation illustrés est compatible avec un organe de serrage en forme de plaquette souple, comme dans le quatrième mode de réalisation. D'autre part, les perfectionnements des deuxième et troisième modes de réalisation pour le desserrage automatique de l'organe de serrage sont également adaptables à la configuration générale du quatrième mode de réalisation. En outre, bien que dans les trois premiers modes de réalisation l'organe flexible de traction ait été représenté comme une bretelle, des formes alternatives, comme celle d'un lacet ou un câble, sont également envisageables. Par conséquent, la description et les dessins doivent être considérés dans un sens illustratif plutôt que restrictif.