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Title:
ASSEMBLY FOR CONNECTING A DRIVE ARM OF A WIPER BLADE TO A MOTOR SHAFT OF A VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/070247
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an assembly for connecting (200) a drive arm of a wiper blade to a motor shaft of a vehicle, the connection assembly (200) comprising at least one attachment device (220) configured to rotatably couple the drive arm with the motor shaft and at least one cover (210) pivotably mounted on the attachment device (220), the cover (210) being configured to assume a closed position in which it prevents access to an attachment area (300) between the attachment device (220) and the motor shaft or an open position (PO) in which it allows access to the attachment area (300) between the attachment device (220) and the motor shaft, characterised in that the connection assembly (200) comprises at least one device for locking the open position (PO) of the cover (210), said locking device comprising at least one first element and at least one second element distributed between the cover (210) and the attachment device (220), the first element and the second element of the locking device being configured to frictionally lock the open position (PO) of the cover (210).

Inventors:
CHARBONNIER RICHARD (FR)
CHABANNES BENJAMIN (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/076819
Publication Date:
April 09, 2020
Filing Date:
October 03, 2019
Export Citation:
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Assignee:
VALEO SYSTEMES DESSUYAGE (FR)
International Classes:
B60S1/34
Foreign References:
US20020152575A12002-10-24
FR2321407A11977-03-18
JP2002002455A2002-01-09
US20070136975A12007-06-21
JP2017065447A2017-04-06
Attorney, Agent or Firm:
CALLU-DANSEUX, Violaine (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Ensemble de connexion (200) d’un bras d’entrainement (106) d’un balai d’essuyage (101) à un arbre moteur (107) d’un véhicule, l’ensemble de connexion (200) comprenant au moins un dispositif de fixation (220) configuré pour lier en rotation le bras d’entrainement (106) avec l’arbre moteur (107) et au moins un capot (210) monté pivotant sur le dispositif de fixation (220), le capot (210) étant configuré pour prendre une position fermée (PF) dans laquelle il interdit un accès à une zone de fixation (300) entre le dispositif de fixation (220) et l’arbre moteur (107) ou une position ouverte (PO) dans laquelle il autorise l’accès à la zone de fixation (300) entre le dispositif de fixation (220) et l’arbre moteur (107), caractérisé en ce que l’ensemble de connexion (200) comprend au moins un dispositif de verrouillage (500) de la position ouverte (PO) du capot (210), ce dispositif de verrouillage (500) comprenant au moins un premier élément (510, 131) et au moins un deuxième élément (237, 238) répartis entre le capot (210) et le dispositif de fixation (220), le premier élément (510, 131) et le deuxième élément (237, 238) du dispositif de verrouillage (500) étant configurés pour verrouiller par frottement la position ouverte (PO) du capot (210).

2. Ensemble de connexion (200) selon la revendication précédente, dans lequel le premier élément (510, 131) du dispositif de verrouillage (500) est ménagé sur le dispositif de fixation (220) et dans lequel le deuxième élément (237, 238) du dispositif de verrouillage (500) est ménagé sur le capot (210).

3. Ensemble de connexion (200) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le capot (210) est monté pivotant sur le dispositif de fixation (220) par l’intermédiaire d’une liaison pivot (600) qui comprend au moins un toron (230) reçu dans un alésage (240), le toron (230) s’étendant depuis un socle (235) et au moins une portion du socle (235) formant le deuxième élément (237, 238) du dispositif de verrouillage (500).

4. Ensemble de connexion (200) selon la revendication précédente, dans lequel le premier élément (510, 131) du dispositif de verrouillage (500) est formé par une portion (510) d’une paroi (223) dans laquelle est ménagé l’alésage (240) de la liaison pivot (600) et dans lequel une surépaisseur (237) est ménagée sur le socle (235) du toron (230), cette surépaisseur (237) formant le deuxième élément (237, 238) du dispositif de verrouillage (500).

5. Ensemble de connexion (200) selon la revendication précédente, dans lequel la surépaisseur (237) s’étend depuis le toron (230) jusqu’à un bord avant (238) du socle (235) de ce toron (230).

6. Ensemble de connexion (200) selon l’une quelconque des revendications 4 ou 5, dans lequel la surépaisseur (237) est ménagée à une distance non nulle d’un bord inférieur (239) du socle (235).

7. Ensemble de connexion (200) selon l’une quelconque des revendications 4 à 6, dans lequel la surépaisseur (237) est issue de matière avec le toron (230).

8. Ensemble de connexion (200) selon la revendication 3, dans lequel une paroi (223) dans laquelle est ménagé l’alésage (240) de la liaison pivot (600) comprend au moins un plot (130), une portion de ce plot (130) formant le premier élément (131) du dispositif de verrouillage (200) du capot (210) en position ouverte (PO).

9. Ensemble de connexion (200) selon la revendication précédente, dans lequel la portion du socle (235) formant le deuxième élément du dispositif de verrouillage (500) est un bord avant (238) de ce socle (235).

10. Ensemble de connexion (200) selon la revendication précédente, dans lequel le bord avant (238) du socle (235) présente un chanfrein.

11. Ensemble de connexion (200) selon l’une quelconque des revendications 8 à 10, dans lequel le plot (130) prend une forme sensiblement tétraédrique, et dans lequel la portion du plot (130) formant le premier élément du dispositif de verrouillage (500) est une face supérieure (131) de ce plot (130), cette face supérieure (131) étant la face de ce plot (130) la plus proche de l’alésage (240) de la liaison pivot (600).

12. Bras d’entrainement (106) d’un balai d’essuyage (toi) destiné à un véhicule, le bras d’entrainement (106) comprenant au moins un ensemble de connexion (200) selon l’une quelconque des revendications précédentes, cet ensemble de connexion (200) étant configuré pour relier le bras d’entrainement (106) à un arbre moteur (107) du véhicule. 13. Système d’essuyage (100) comprenant au moins un balai d’essuyage

(101) destiné à venir au contact d’une surface vitrée (1) d’un véhicule automobile, au moins un bras d’entrainement (106) selon la revendication précédente, ce bras d’entrainement (106) étant configuré pour entraîner en rotation le balai d’essuyage (101) et au moins un dispositif de connexion (105) reliant le balai d’essuyage (101) au bras d’entrainement (106), caractérisé en ce que le bras d’entrainement (106) est relié à un arbre moteur (107) du véhicule par l’ensemble de connexion (200).

Description:
ENSEMBLE DE CONNEXION D'UN BRAS D'ENTRAINEMENT D'UN BALAI D'ESSUYAGE A

UN ARBRE MOTEUR D'UN VEHICULE

L’invention se rapporte au domaine de l’essuyage des surfaces vitrées d’un véhicule, notamment automobile, et elle concerne plus particulièrement un ensemble de connexion permettant de relier un bras d’entrainement d’un balai d’essuyage et un arbre moteur du véhicule.

Les systèmes d’essuyage pour véhicules automobiles sont conçus pour retirer, par balayage, les liquides et salissures qui peuvent perturber la vision que le conducteur a de son environnement. Ces systèmes d’essuyage comprennent généralement au moins un bras d’entrainement entraîné en rotation par un arbre moteur du véhicule et qui effectue un mouvement de va-et-vient angulaire sur une surface vitrée du véhicule, et au moins un balai d’essuyage équipé d’une lame d’essuyage réalisée dans un matériau plastique souple et entraîné par le bras d’entrainement. En frottant contre cette surface vitrée, la lame d’essuyage racle l’eau et un certain nombre de salissures pour les évacuer en dehors du champ de vision du conducteur.

Quelle que soit la configuration du balai d’essuyage, le bras d’entrainement est relié à l’arbre moteur qui l’entraîne en rotation par l’intermédiaire d’un dispositif de fixation. Ainsi, ce dispositif de fixation participe à former une zone de fixation du bras d’entrainement sur l’arbre moteur. Pour des raisons notamment esthétiques mais également pour le risque généré par les pièces de cette zone de fixation, un capot est classiquement monté pivotant sur le dispositif de fixation. Ce capot peut prendre une position fermée dans laquelle il interdit l’accès à cette zone de fixation, masquant ainsi cette dernière, et une position ouverte dans laquelle il autorise l’accès à cette zone de fixation afin de permettre la mise en place de moyens de fixation qui permettent de fixer le dispositif de fixation sur l’arbre moteur.

Un tel capot comprend classiquement des moyens de verrouillage de sa position fermée, c’est-à-dire la position qu’il prend une fois que le dispositif de fixation est fixé sur l’arbre moteur. Un inconvénient des capots actuels réside dans le fait qu’ils sont dépourvus de moyens de verrouillage de la position ouverte, de sorte que le positionnement des moyens de fixation assurant la liaison entre le dispositif de fixation et l’arbre moteur est complexe et nécessite l’intervention d’au moins deux personnes, l’une d’elle devant maintenir le capot pendant que l’autre positionne les moyens de fixation.

La présente invention s’inscrit dans ce contexte et propose un moyen simple et peu coûteux permettant de maintenir le capot dans sa position ouverte afin qu’une personne seule soit capable de fixer le bras d’entrainement sur l’arbre moteur, aussi bien en première monte qu’en cas de changement de ce bras d’entrainement au cours de la vie du véhicule.

Un objet de la présente invention concerne ainsi un ensemble de connexion d’un bras d’entrainement d’un balai d’essuyage à un arbre moteur d’un véhicule, l’ensemble de connexion comprenant au moins un dispositif de fixation configuré pour lier en rotation le bras d’entrainement avec l’arbre moteur et au moins un capot monté pivotant sur le dispositif de fixation, le capot étant configuré pour prendre une position fermée dans laquelle il interdit un accès à une zone de fixation entre le dispositif de fixation et l’arbre moteur ou une position ouverte dans laquelle il autorise l’accès à la zone de fixation entre le dispositif de fixation et l’arbre moteur. Selon l’invention, l’ensemble de connexion comprend au moins un dispositif de verrouillage de la position ouverte du capot, ce dispositif de verrouillage comprenant au moins un premier élément et au moins un deuxième élément répartis entre le capot et le dispositif de fixation, le premier élément et le deuxième élément du dispositif de verrouillage étant configurés pour verrouiller par frottement la position ouverte du capot.

Autrement dit, on comprend qu’une zone de frottement ou une zone de contact est crée entre le premier élément et le deuxième élément du dispositif de verrouillage notamment lors de l’ouverture du capot, au moins lorsque ce capot est dans sa position ouverte, cette zone de frottement ou cette zone de contact permettant le maintien du capot dans sa position ouverte.

On entend ici par « frottement » le fait que le premier élément et le deuxième élément du dispositif de verrouillage sont en appui l’un contre l’autre, générant ainsi un effort de maintien lorsque le capot est dans sa position ouverte. Il est entendu que ce dispositif de verrouillage est réversible, pour sortir de la position ouverte sans dégradation des éléments.

Selon un exemple d’application de la présente invention, le premier élément du dispositif de verrouillage est ménagé sur le dispositif de fixation et le deuxième élément du dispositif de verrouillage est ménagé sur le capot. Alternativement, on pourra prévoir que le premier élément du dispositif de verrouillage soit ménagé sur le capot et que le deuxième élément de ce dispositif de verrouillage soit ménagé sur le dispositif de fixation.

Selon une caractéristique de la présente invention, le capot est monté pivotant sur le dispositif de fixation par l’intermédiaire d’une liaison pivot qui comprend au moins un toron reçu dans un alésage, le toron s’étendant depuis un socle et au moins une portion du socle formant le deuxième élément du dispositif de verrouillage. Avantageusement, le dispositif de verrouillage de la position ouverte du capot est ménagé au voisinage de cette liaison pivot. Selon l’invention, le socle depuis lequel s’étend le toron peut être ménagé sur le capot de l’ensemble de connexion. Alternativement, on pourra prévoir que ce socle soit ménagé sur le dispositif de fixation.

Selon un premier exemple de réalisation de la présente invention, le premier élément du dispositif de verrouillage est formé par une portion d’une paroi dans laquelle est ménagé l’alésage de la liaison pivot et une surépaisseur est ménagée sur le socle du toron, cette surépaisseur formant le deuxième élément du dispositif de verrouillage. On comprend que lorsque le socle du toron est ménagé sur le capot, le premier élément du dispositif de verrouillage est formé par une portion d’une paroi du dispositif de fixation dans laquelle est ménagé l’alésage qui reçoit ce toron. Alternativement, lorsque le socle du toron est ménagé sur le dispositif de fixation, le premier élément du dispositif de verrouillage est formé par une portion d’une paroi du capot dans laquelle est ménagé l’alésage qui reçoit ce toron. Selon une caractéristique de ce premier exemple de réalisation, la surépaisseur s’étend majoritairement depuis le toron jusqu’à un bord avant du socle de ce toron. Selon cette caractéristique du premier exemple de réalisation de la présente invention, la surépaisseur s’étend parallèlement à un plan dans lequel s’inscrit majoritairement le socle. On entend par « bord avant » un bord le plus proche du bras d’entrainement lorsque l’ensemble de connexion est assemblé sur un tel bras d’entrainement et que le capot est dans sa position fermée.

Selon le premier exemple de réalisation de la présente invention, la surépaisseur est ménagée à une distance non nulle d’un bord inférieur du socle. On entend par « bord inférieur du socle » un bord de ce socle tourné vers le dispositif de fixation lorsque le capot est dans sa position fermée. Selon l’invention, ce bord inférieur du socle s’étend perpendiculairement, ou sensiblement perpendiculairement au bord avant de ce socle. Avantageusement, cette distance non nulle ménagée entre la surépaisseur et le bord inférieur du socle permet au capot de pivoter par rapport au dispositif de fixation afin de passer de sa position ouverte à sa position fermée ou de sa position fermée à sa position ouverte.

Selon ce premier exemple de réalisation, la surépaisseur peut être issue de matière avec le toron. En d’autres termes, le toron et la surépaisseur forment alors un ensemble monobloc, c’est-à-dire un ensemble qui ne peut être séparé sans entraîner la détérioration du toron ou de la surépaisseur.

On comprend donc que, selon le premier exemple de réalisation de la présente invention, un frottement s’opère entre la surépaisseur et la paroi dans laquelle est ménagé l’alésage qui reçoit le toron de la liaison pivot et que ce frottement permet de bloquer le capot dans sa position ouverte, c’est-à-dire dans la position dans laquelle la zone de fixation du dispositif de fixation sur l’arbre moteur est accessible. Plus particulièrement, ce frottement entraîne une déformation du capot et c’est cette déformation qui assure le blocage de la position ouverte du capot. En outre, ce blocage de la position ouverte du capot étant réalisé par frottement, on comprend qu’il est facilement réversible afin de permettre de faire passer le capot de sa position ouverte à sa position fermée, c’est-à-dire une position dans laquelle la zone de fixation est protégée.

Selon un deuxième exemple de réalisation de la présente invention, une paroi dans laquelle est ménagé l’alésage de la liaison pivot comprend au moins un plot, une portion de ce plot formant le premier élément du dispositif de verrouillage du capot en position ouverte. Tel que précédemment mentionné, l’alésage peut être ménagé dans une paroi latérale du dispositif de fixation. Alternativement, cet alésage peut être ménagé dans une paroi du capot. Tel que précédemment évoqué, le deuxième élément du dispositif de verrouillage est formé, quel que soit l’exemple de réalisation de la présente invention, par une portion du socle duquel est issu le toron de la liaison pivot. Selon le deuxième exemple de réalisation, la portion du socle formant ce deuxième élément du dispositif de verrouillage est formée par le bord avant de ce socle. Optionnellement, on pourra prévoir que le bord avant du socle présente un chanfrein.

Selon une caractéristique de ce deuxième exemple de réalisation, le plot prend une forme sensiblement tétraédrique, la portion du plot formant le premier élément du dispositif de verrouillage étant une face supérieure de ce plot, cette face supérieure étant la face de ce plot la plus proche de l’alésage de la liaison pivot. Autrement dit, le bord avant du socle vient frotter contre la face supérieure du plot et ce frottement génère un appui radial du toron dans son alésage, assurant ainsi le maintien du capot en position ouverte. On comprend que, lorsque le bord avant est chanfreiné, ce chanfrein facilite le frottement entre la face supérieure du plot et ce bord avant de sorte que le verrouillage de la position ouverte du capot soit facilité. De façon analogue au premier exemple de réalisation, ce verrouillage par frottement est réversible de sorte que le capot puisse être déplacé de sa position ouverte à sa position fermée, une fois que les moyens de fixation du dispositif de fixation sur l’arbre moteur sont en position.

L’invention concerne également un bras d’entrainement d’un balai d’essuyage destiné à un véhicule, le bras d’entrainement comprenant au moins un ensemble de connexion selon l’invention, cet ensemble de connexion étant configuré pour relier le bras d’entrainement à un arbre moteur du véhicule. La présente invention concerne enfin un système d’essuyage comprenant au moins un balai d’essuyage destiné à venir au contact d’une surface vitrée d’un véhicule automobile, au moins un bras d’entrainement selon l’invention configuré pour entraîner en rotation le balai d’essuyage et au moins un dispositif de connexion reliant le balai d’essuyage au bras d’entrainement, ce bras d’entrainement étant relié à un arbre moteur du véhicule par l’ensemble de connexion selon la présente invention. Selon un exemple d’application de la présente invention, le balai d’essuyage est destiné à venir au contact d’une lunette arrière du véhicule.

D’autres détails, caractéristiques et avantages ressortiront plus clairement à la lecture de la description détaillée donnée ci-après, à titre indicatif, en relation avec les différents exemples de réalisation de la présente invention illustrés sur les figures suivantes :

-la figure 1 est une représentation schématique d’un système d’essuyage comprenant un ensemble de connexion selon la présente invention ;

-la figure 2 est une vue en perspective, de dessus, de l’ensemble de connexion selon la présente invention, cet ensemble de connexion comprenant un dispositif de fixation et un capot, le capot étant illustré dans une position ouverte ;

-la figure 3 est une représentation en perspective, vu de dessous, de l’ensemble de connexion selon la présente invention dans lequel le capot est illustré dans une position fermée ; -les figures 4 et 5 sont des vues partielles en perspective, respectivement, du dispositif de fixation et du capot de l’ensemble de connexion selon un premier exemple de réalisation de la présente invention ;

-la figure 6 est une vue en coupe transversale de l’ensemble de connexion selon le premier exemple de réalisation de la présente invention, cette coupe passant par une liaison pivot ménagée entre le dispositif de fixation et le capot de cet ensemble de connexion ;

-les figures 7 et 8 sont des vues partielles en perspective, respectivement, du dispositif de fixation et du capot de l’ensemble de connexion selon un deuxième exemple de réalisation de la présente invention ; -la figure 9 est une vue en coupe transversale de l’ensemble de connexion selon le deuxième exemple de réalisation de la présente invention, cette coupe passant par la liaison pivot ménagée entre le dispositif de fixation et le capot de cet ensemble de connexion. Dans la suite de la description, les dénominations longitudinales ou transversales se réfèrent à l'orientation d’un dispositif de fixation d’un ensemble de connexion selon l’invention. La direction longitudinale correspond à une direction d’extension principale du dispositif de fixation, cette direction longitudinale étant parallèle à un axe longitudinal L d’un trièdre L, V, T illustré sur les figures, une direction transversale correspond à une direction parallèle à un axe transversal T de ce trièdre, cet axe transversal T étant perpendiculaire à l’axe longitudinal L. Une direction verticale correspond quant à elle à une direction parallèle à un axe vertical V du trièdre, l’axe vertical V étant perpendiculaire à l’axe longitudinal L et à l’axe transversal T.

Les dénominations « supérieur », « inférieur », « dessus » et « dessous » se réfèrent à une orientation de l’ensemble de connexion lorsque celui-ci est intégré à un système d’essuyage sur un véhicule, les termes « supérieur » et « dessus » faisant référence à des positions le long de l’axe vertical V du trièdre les plus éloignées d’une surface vitrée du véhicule destinée à être essuyée par le système d’essuyage, et les termes « inférieur » et « dessous » faisant référence à des positions le long de l’axe vertical V les plus proches de cette surface vitrée. Les dénominations « avant » et « arrière » se réfèrent quant à elles à une orientation de l’ensemble de connexion lorsque celui-ci est intégré au système d’essuyage du véhicule, le terme « avant » faisant référence à une position, le long de l’axe longitudinal, la plus proche du bras d’entrainement du système d’essuyage lorsque ce bras d’entrainement est fixé à l’ensemble de connexion et le terme « arrière » faisant référence à une position, le long de l’axe longitudinal, la plus proche d’un arbre moteur du véhicule, lorsque l’ensemble de connexion est fixé sur cet arbre moteur.

Les coupes transversales mentionnées ci-après sont réalisées selon des plans de coupe dans lesquels s’inscrivent l’axe transversal T et l’axe vertical V du trièdre illustré sur les figures. Les coupes longitudinales sont quant à elles réalisées selon un plan dans lequel s’inscrivent l’axe longitudinal L et l’axe vertical V du trièdre illustré sur les figures.

En référence à la figure t, un véhicule automobile est couramment équipé d’un système d’essuyage too pour évacuer une eau et/ou des salissures présentes sur une surface vitrée 1, notamment une lunette arrière ou un pare-brise de véhicule automobile. Le système d’essuyage 100 comprend un balai d’essuyage toi qui comprend au moins un déflecteur d’air 102 et une lame racleuse 103 reliés l’un à l’autre par un élément de structure 104 du balai d’essuyage 101, ce dernier étant alors dépourvu de palonniers. Un tel élément de structure 104 peut par exemple être formé par un unique organe de flexion, ou par une pluralité d’organes de flexion ou encore par un support dans lequel sont enfilés un ou plusieurs organes de flexion.

Le déflecteur d’air 102 est prévu pour transformer une pression appliquée par un flux d’air circulant le long de la surface vitrée 1 en une force d’appui du balai d’essuyage 101 contre la surface vitrée 1 du véhicule automobile. La lame racleuse 103 est la pièce du balai d’essuyage 101 en contact direct avec la surface vitrée 1 et elle est configurée pour évacuer l’eau et/ou les salissures présentes sur cette dernière. Selon l’exemple illustré, le déflecteur d’air 102, la lame racleuse 103 et l’élément de structure 104 forment un ensemble semi-rigide porté par un dispositif de fixation 105, interposé entre un bras d’entraînement 106 et le balai d’essuyage 101. Alternativement, on pourra prévoir que le balai d’essuyage soit directement relié au bras d’entrainement.

Le bras d’entraînement 106 est apte à effectuer un mouvement de va-et-vient angulaire le long de la surface vitrée 1, entraînant avec lui le balai d’essuyage 101. Selon l’invention, le bras d’entrainement 106 est lié en rotation à un arbre moteur 107 du véhicule par un ensemble de connexion 200 selon la présente invention. Tel que cela sera plus amplement détaillé ci-après, cet ensemble de connexion 200 comprend au moins un dispositif de fixation qui assure la liaison mécanique entre le bras d’entrainement 106 et l’arbre moteur 107 et un capot monté en rotation sur le dispositif de fixation, le capot étant agencé au-dessus du dispositif de fixation lorsque l’ensemble de connexion est intégré au système d’essuyage. Le capot permet, en plus d’une fonction esthétique, de protéger une zone de fixation 300 du dispositif de fixation sur l’arbre moteur 107. Selon l’invention, une liaison pivot est ainsi ménagée entre le dispositif de fixation et le capot de l’ensemble de connexion 200. Tel que cela sera plus amplement détaillé ci-après, cette liaison pivot comprend au moins un toron reçu dans un alésage. Le capot 210 est ainsi mobile par rapport au dispositif de fixation 220 et il peut prendre une position ouverte PO ou une position fermée PF respectivement illustrées sur les figures 2 et 3. La position ouverte PO du capot 210 correspond à une position dans laquelle la zone de fixation 300 du dispositif de fixation 220 sur l’arbre moteur 107 est accessible et la position fermée PF de ce capot 210 correspond quant à elle à une position dans laquelle le capot 210 recouvre la zone de fixation 300 du dispositif de fixation 220 sur l’arbre moteur 107.

Il est entendu que le système d’essuyage 100 qui vient d’être décrit n’est qu’un exemple et que l’ensemble de connexion 200 selon la présente invention peut être utilisé sur tout type de système d’essuyage, par exemple un système d’essuyage dans lequel le bras d’entrainement est relié au balai d’essuyage par des palonniers, c’est-à-dire un système d’essuyage dépourvu de l’élément de structure 104.

En référence à ces figures 2 et 3, nous allons maintenant décrire plus en détails l’ensemble de connexion 200 selon la présente invention, la figure 2 étant une vue de dessus, en perspective, de l’ensemble de connexion 200 lorsque le capot 210 dans sa position ouverte PO et la figure 3 est une vue de dessous, en perspective, de l’ensemble de connexion 200 lorsque le capot 210 dans sa position fermée PF. Le dispositif de fixation 220 permet de créer une liaison mécanique entre le bras d’entrainement et l’arbre moteur et comprend à cet effet au moins un palier 221 configuré pour recevoir l’arbre moteur et au moins un arbre 222 sur lequel le bras d’entrainement peut être fixé. Tel qu’illustré, le dispositif de fixation 220 s’étend majoritairement selon une direction d’extension principale D parallèle à l’axe longitudinal L du trièdre, le palier 221 et l’arbre 222 étant opposés l’un à l’autre le long de cette direction d’extension principale D.

Tel qu’illustré sur les figures 2 et 3, l’arbre 222 s’étend entre deux parois latérales 223 du dispositif de fixation 220, et selon une direction perpendiculaire, ou sensiblement perpendiculaire à la direction d’extension principale D de ce dispositif de fixation 220, c’est-à-dire parallèlement à l’axe transversal T du trièdre illustré. Ces parois latérales 223 sont en outre porteuses d’au moins une partie de io la liaison pivot 6oo ménagée entre le dispositif de fixation 220 et le capot 210. Les deux parois latérales 223 du dispositif de fixation 220 sont reliées entre elles, d’une part par une paroi inférieure 225 et d’autre part par une paroi supérieure 227, la paroi inférieure 225 étant tournée vers la surface vitrée lorsque l’ensemble de connexion 200 est intégré au véhicule et la paroi supérieure 227 étant tournée vers le capot 210. On remarque sur les figures 2 et 3 qu’une face inférieure 228 du palier 221 s’étend dans un même plan longitudinal et transversal que la paroi inférieure 225 du dispositif de fixation 220. En revanche, un plan dans lequel s’inscrit une face supérieure 229 du palier 221 et un plan dans lequel s’inscrit majoritairement la paroi supérieure 227 du dispositif de fixation 220 sont distincts, le plan dans lequel s’inscrit la face supérieure 229 du palier 221 et le plan dans lequel s’inscrit majoritairement la paroi supérieure 227 du dispositif de fixation 220 étant décalés l’une par rapport à l’autre le long de l’axe vertical V.

Tel que représenté, un orifice 224 est ménagé dans le palier 221 et on comprend que c’est dans cet orifice 224 qu’est destiné à être reçu l’arbre moteur du véhicule. Lorsque l’on souhaite fixer l’ensemble de connexion 200 selon l’invention sur l’arbre moteur, on comprend que cet arbre moteur est ainsi inséré dans l’orifice 224 ménagé dans le palier 221 du dispositif de connexion 220, par dessous, c’est-à- dire que l’orifice 224 débouche sur la face inférieure 228 du palier 221 et que c’est par cette face inférieure 228 que l’arbre moteur est inséré dans le palier 221. Une fois l’arbre moteur inséré dans l’orifice 224, au moins un moyen de fixation est mis en place, afin de maintenir l’arbre moteur en position dans cet orifice 224. Autrement dit, le palier 221 du dispositif de fixation 220, et plus particulièrement l’orifice 224 ménagé dans ce palier 221, participe à former la zone de fixation 300 du dispositif de fixation 220 sur l’arbre moteur. Selon l’exemple illustré ici, le palier 221 est circulaire mais il pourrait prendre toute autre forme sans sortir du contexte de la présente invention.

Tel que représenté sur la figure 3, le dispositif de connexion 220 comprend en outre une tige 116 qui s’étend sensiblement parallèlement à l’arbre 222 entre les deux parois latérales 223 du dispositif de fixation 220. Cette tige 116 est destinée à recevoir un crochet d’un dispositif de rappel élastique configuré pour plaquer le balai d’essuyage sur la surface vitrée à nettoyer. Autrement dit, dans l’exemple illustré ici, ce dispositif de rappel élastique exerce une force d’appui sur le balai d’essuyage par l’intermédiaire de l’élément de structure qui permet de répartir cette force sur toute une longueur de ce balai d’essuyage. On remarque également qu’un ajour 126 est ménagé dans la paroi inférieure 225 du dispositif de fixation 220, autour de cette tige 116. On comprend que cet ajour 126 est configuré pour permettre l’assemblage du crochet du dispositif de rappel élastique sur la tige 116.

Dans sa généralité, le capot 210 s’étend quant à lui selon un axe d’extension principal X. Tel qu’illustré sur les figures 2 et 3, cet axe d’extension principal X est parallèle à la direction principale d’extension D du dispositif de fixation 220 lorsqu’il est dans sa position fermée PF et cet axe d’extension principal X est oblique par rapport à cette direction principale d’extension D du dispositif de fixation 220 lorsqu’il est dans sa position ouverte PO. Ce capot 210 comprend une paroi périphérique 211 qui délimite un volume interne 212 de ce capot 210. Vue de dessous, cette paroi périphérique 211 présente une forme en U partiellement fermée par une paroi de fond 213. Autrement dit, le capot 210 comprend au moins deux branches 214 reliées entre elles par une base 215 d’une part et par la paroi de fond 213 d’autre part. Tel que représenté, la paroi de fond 213 présente un évidement 216 qui permet de laisser accessible l’arbre 222 du dispositif de fixation 220 destiné à recevoir le bras d’entrainement. On comprend donc que le bras d’entrainement peut être changé à tout moment sans qu’aucune opération ne soit nécessaire sur le capot 210. Les branches 214 du capot 210 sont quant à elles agencées de part et d’autre des parois latérales 223 du dispositif de fixation 220 et portent au moins une partie de la liaison pivot 600 ménagée entre le capot 210 et le dispositif de fixation 220. Autrement dit, l’articulation du capot 210 par rapport au dispositif de fixation 220 se fait dans une zone où se chevauchent les branches 214 du capot 210 et les parois latérales 223 du dispositif de fixation 220.

Tel qu’évoqué ci-dessus, le capot 210 peut prendre la position ouverte PO, illustrée sur la figure 2, dans laquelle la zone de fixation 300 du dispositif de fixation 220 sur l’arbre moteur est accessible et une position fermée PF, illustrée sur la figure 3, dans laquelle le capot 210 recouvre totalement au moins cette zone de fixation 300 de sorte notamment à protéger cette zone de fixation 300 et à éviter que le dispositif de fixation 220 ne se désolidarise de l’arbre moteur. Avantageusement, le volume interne 212 du capot 210 est ainsi configuré pour permettre un rabattement du capot 210 sur le dispositif de fixation 220. Selon un exemple illustré ici, ce volume interne 212 est apte à contenir l’intégralité du dispositif de fixation 220.

L’ensemble de connexion 200 selon la présente invention comprend en outre au moins un dispositif de verrouillage de la position ouverte PO du capot 210. Selon l’invention, le verrouillage de la position ouverte PO du capot 210 grâce au dispositif de verrouillage rend notamment la zone de fixation 300 accessible sans que le capot 210 n’est à être maintenu par un opérateur, facilitant ainsi la mise en place du/des moyen(s) de fixation permettant de fixer le dispositif de fixation 220 sur l’arbre moteur du véhicule. Tel que cela sera décrit plus amplement ci-après en référence aux figures 4 à 9, le dispositif de verrouillage est ménagé au voisinage de la liaison pivot 600 ménagée entre le dispositif de fixation 220 et le capot 210.

L’ensemble de connexion 200 selon l’invention comprend également un moyen de verrouillage 400 de la position fermée PF du capot 210 qui permet quant à lui de protéger la zone de fixation 300, et ce quelle que soit la vitesse de déplacement du véhicule sur lequel est monté un tel ensemble de connexion 200. Selon l’exemple illustré ici, le moyen de verrouillage 400 comprend une première nervure 401 et deux deuxièmes nervures 402 ménagées sur le capot 210, et au moins deux ergots 403 configurés pour former butée aux deux deuxième nervures 402 ainsi qu’une surface d’appui 404 destinée à recevoir la première nervure 401.

Tel qu’illustré, la première nervure 401 et les deux deuxièmes nervures 402 s’étendent toutes les trois dans le volume interne 212 du capot 210. La première nervure 401 comprend une encoche 411 destinée à venir en butée contre la surface d’appui 404 évoquée ci-dessus. Cette surface d’appui 404 s’étend sur un pourtour du palier 221, de sorte que la première nervure 401 peut être ménagée en n’importe quel point de la base 215 de la forme de U que prend le capot 210. Avantageusement, la coopération de l’encoche 411 ménagée sur la première nervure 401 avec la surface d’appui 404 permet de limiter un déplacement du capot 210 du haut vers le bas, c’est-à-dire un déplacement qui permet de rabattre ce capot 210 sur le dispositif de fixation 220. Selon l’exemple illustré ici, cette surface d’appui 404 est plane mais elle pourrait également être irrégulière, et par exemple présenter un cran de réception de l’encoche ménagée sur la première nervure sans sortir du contexte de la présente invention.

Les deux deuxième nervures 402 sont quant à elles identiques et sont ménagées, respectivement, sur l’une des branches 214 de la forme de U que prend le capot 210. Selon l’exemple illustré ici, le moyen de verrouillage 400 comprend plus particulièrement quatre deuxièmes nervures 402 réparties deux à deux sur chacune des branches 214 du capot 210. Toutes ces deuxièmes nervures 402 sont identiques et la description qui va être donnée pour l’une d’entre elle est ainsi directement transposable aux trois autres. De façon analogue, les références portées sur l’une de ces deuxièmes nervures 402 sont également directement transposables aux trois autres.

Ces deuxièmes nervures 402 présentent au moins un bord inférieur 412 chanfreiné, c’est-à-dire qu’un bord de chacune de ces nervures 402 tourné vers le dispositif de fixation 220 lorsque le capot 210 est dans sa position ouverte PO présente un chanfrein. Chaque nervure 402 présente en outre au moins un bord supérieur 422 tourné vers la paroi de fond 213 du capot 210. Au moins deux ergots 403 sont par ailleurs ménagés sur le dispositif de fixation 220, par exemple à proximité du palier 221. On entend ici par « à proximité du palier 221 » le fait que chaque ergot 403 est ménagé plus près du palier 221 que de l’arbre 222 destiné à recevoir le bras d’entrainement. Chacun de ces ergots 403 comprend au moins une paroi inclinée 413 et au moins une paroi horizontale 423 qui s’étend majoritairement dans un plan dans lequel s’inscrivent l’axe longitudinal L et l’axe transversal T du trièdre illustré. Plus particulièrement, cette paroi horizontale 423 s’étend dans le même plan longitudinal et transversal que la face inférieure 228 du palier 221 et que la paroi inférieure 225 du dispositif de fixation 220. Ainsi, lorsque le capot 210 est rabattu depuis sa position ouverte PO vers sa position fermée PF, les chanfreins des bords inférieurs 412 des deuxième nervures 402 glissent contre la paroi inclinée 413 de l’un des ergots 403, puis le bord supérieur 422 de la deuxième nervure 402 concernée vient en butée contre la paroi horizontale 423 de l’ergot 403 en question. Selon l’exemple illustré, deux deuxièmes nervures 402 viennent en butée contre chaque ergot 403. On comprend que la coopération des bords supérieurs 422 des deuxièmes nervures 402 avec la paroi horizontale 423 des ergots 403 permet d’empêcher que le capot 210 ne s’ouvre intempestivement, c’est-à-dire ne passe de sa position fermée PF à sa position ouverte PO. Ainsi, les première et deuxièmes nervures 401, 402, les ergots 403 et la surface d’appui 404 forment, conjointement, le moyen de verrouillage 400 de la position fermée PF du capot 210.

Selon l’invention, le dispositif de verrouillage de la position ouverte PO du capot 210 comprend au moins un premier élément et au moins un deuxième élément répartis entre le capot 210 et le dispositif de fixation 220. Selon les exemples illustrés ici, le premier élément de ce dispositif de verrouillage est agencé sur le dispositif de fixation 220 et le deuxième élément de ce dispositif de verrouillage est quant à lui agencé sur le capot 210. Il est entendu qu’il ne s’agit que d’un exemple de réalisation et qu’on pourra prévoir que le premier élément soit ménagé sur le capot et le deuxième élément sur le dispositif de fixation sans sortir du contexte de la présente invention.

Tel que précédemment évoqué, ces premier et deuxième éléments sont en outre agencés au voisinage de la liaison pivot 600 ménagée entre le capot 210 et le dispositif de fixation 220. Selon l’invention, cette liaison pivot 600 comprend au moins un toron reçu dans au moins un alésage. Selon les exemples illustrés ici, la liaison pivot 600 comprend deux torons ménagés sur le capot 210 et deux alésages ménagés dans le dispositif de fixation 220, chaque toron étant reçu dans l’un de ces alésages. Tel que cela sera plus amplement détaillé ci-après, le premier élément du dispositif de verrouillage de la position ouverte PO du capot 210 est ainsi ménagé au voisinage d’au moins l’un des alésages et le deuxième élément de ce dispositif de verrouillage de la position ouverte PO du capot 210 est quant à lui ménagé au voisinage d’au moins l’un des torons ménagés sur ce capot 210. Ainsi, selon les exemples illustrés ici, le premier élément du dispositif de verrouillage de la position ouverte PO du capot 210 est ménagé sur le dispositif de fixation 220 et le deuxième élément de ce dispositif de verrouillage de la position ouverte PO du capot 210 est ménagé sur ce capot 210. Selon un exemple non illustré ici, on pourra prévoir que les alésages et le premier élément du dispositif de verrouillage de la position ouverte du capot soient ménagés sur le capot et que les torons et le deuxième élément du dispositif de verrouillage soient ménagés sur le dispositif de fixation.

En référence aux figures 4 à 6, nous allons maintenant décrire l’ensemble de connexion 200 selon un premier exemple de réalisation de la présente invention et, en référence aux figures 7 à 9, nous décrirons l’ensemble de connexion 200 selon un deuxième exemple de réalisation de la présente invention.

La figure 4 illustre ainsi, en perspective, le dispositif de fixation 220 selon le premier exemple de réalisation et la figure 5 illustre quant à elle le capot 210 réalisé selon ce premier exemple de réalisation. Plus précisément, ces figures 4 et 5 rendent particulièrement visible, respectivement, un alésage 240 de la liaison pivot ménagée entre le dispositif de fixation 220 et le capot 210 et un toron 230 de cette liaison pivot.

Tel qu’illustré sur la figure 4, au moins un des alésages 240 est ménagé dans l’une des parois latérales 223 du dispositif de fixation 220, en regard de l’arbre 222 sur lequel le bras d’entrainement est destiné à être monté. Selon une configuration particulière de la présente invention, les deux alésages 240 peuvent communiquer par l’intermédiaire de cet arbre 222. En d’autres termes, selon cette configuration particulière, cet arbre 222 est creux et débouche sur chacune des parois latérales 223 du dispositif de fixation 220.

En outre, chaque paroi latérale 223 qui porte l’un des alésages 240 présente au moins deux saignées 242 ménagées obliquement depuis un bord supérieur 226 de la paroi latérale 223 concernée, c’est-à-dire un bord de cette paroi latérale 223 tourné vers la paroi de fond du capot lorsque celui-ci est monté sur le dispositif de fixation 220 et qu’il est dans sa position fermée, jusqu’à une ouverture 243 de l’alésage 240 par laquelle le toron concerné peut être inséré dans cet alésage 240. On comprend que ces saignées 242 facilitent l’introduction du toron 230 dans l’alésage 240 concerné, notamment en formant un guide à l’introduction de ce toron 230 dans l’alésage 240.

Un dégagement de matière 120 est en outre réalisé sur chacune des parois latérales 223 du dispositif de fixation 220, ces dégagements de matière 120 étant configurés pour recevoir une extrémité terminale du bras d’entrainement du système d’essuyage équipé de l’ensemble de connexion 200 selon l’invention. Autrement dit, ces dégagements de matière 120 permettent, avec l’arbre 222 décrit ci-dessus, de fixer le bras d’entrainement sur le dispositif de fixation 220. Ces dégagements de matière 120 sont ménagés sur une face externe de chaque paroi latérale 223, c’est-à-dire une face de chaque paroi latérale tournée vers les branches du capot lorsque celui-ci est monté sur le dispositif de fixation 220 et qu’il est dans sa position fermée. Un seul de ces dégagements de matière 120 est ainsi visible sur la figure 4. Un trou 121 est en outre ménagé dans chacun de ces dégagements de matière 120 afin de permettre l’insertion d’un élément de fixation du bras d’entrainement sur le dispositif de fixation 220. Par exemple cet élément de fixation du bras d’entrainement peut être configuré pour autoriser au moins un degré de liberté du bras d’entrainement par rapport au dispositif de fixation 220. Tel que cela sera plus amplement détaillé ci-après, une portion 510 d’au moins l’une des parois latérales 223 située entre l’alésage 240 ménagé dans la paroi latérale 223 concernée et le dégagement de matière 120 forme, selon le premier exemple de réalisation, le premier élément du dispositif de verrouillage.

La figure 5 rend quant à elle visible l’un des torons 230 de la liaison pivot, ce toron 230 étant ménagé sur le capot 210. Plus particulièrement ce toron 230 est ménagé sur l’une des branches 214 du capot 210 et s’étend vers l’autre branche 214 du capot 210, dans le volume interne de ce capot 210. Vu depuis ce volume interne du capot 210, le toron 230 présente une forme en C, c’est-à-dire qu’il comprend au moins deux pattes 231 - une seule de ces pattes 231 étant référencée sur la figure 5 - reliées entre elles par un pont de matière 232. On remarque également que les extrémités 236 de chacune des pattes 231 de cette forme en C présentent un chanfrein. Avantageusement, ces chanfreins facilitent l’insertion du toron dans l’alésage concerné. L’autre toron, non visible sur cette figure 5, est identique à ce qui vient d’être décrit.

En outre, le toron 230 s’étend depuis un socle 235 issu de matière avec la branche 214 du capot 210 porteuse de ce toron 230. Autrement dit, ce socle 235 et la branche 214 concernée forment un unique ensemble qui ne peut être séparé sans entraîner la détérioration de l’un ou de l’autre. Tel qu’illustré, ce socle 235 présente une surépaisseur 237. Cette surépaisseur 237 s’étend parallèlement à un plan dans lequel s’inscrit majoritairement le socle 235, depuis le toron 230, et plus particulièrement depuis l’une des pattes 231 de ce toron 230, et jusqu’à un bord avant 238 du socle 235. On entend par « bord avant » un bord du socle 235 tourné vers le bras d’entrainement lorsque l’ensemble de connexion est fixé sur ce bras d’entrainement et que le capot est dans sa position fermée. Autrement dit, ce bord avant 238 est, selon le premier exemple de réalisation illustré sur la figure 5, le bord du socle 235 le plus éloigné du toron 230. La surépaisseur 237 est en outre ménagée à une distance non nulle d’un bord inférieur 239 du socle 235, c’est-à- dire un bord de ce socle 235 tourné à l’opposé de la paroi de fond 213 du capot 210. Tel que cela sera plus amplement détaillé ci-après, cette distance non nulle ménagée entre le bord inférieur 239 du socle 235 et la surépaisseur 237 permet au capot 210 de pivoter de sa position fermée PF vers sa position ouverte PO, ou de sa position ouverte PO vers sa position fermée PF.

Tel que précédemment évoqué, le deuxième élément du dispositif de verrouillage de la position ouverte du capot 210 est ménagé au voisinage d’au moins l’un des torons 230. Selon le premier exemple de réalisation illustré ici, ce deuxième élément du dispositif de verrouillage de la position ouverte du capot 210 est réalisé par la surépaisseur 237.

Selon l’exemple illustré ici, le dispositif de verrouillage de la position ouverte du capot 210 comprend un unique deuxième élément, de sorte que l’autre toron, c’est-à-dire le toron ménagé sur l’autre branche 214 du capot 210 et qui n’est pas visible sur la figure 5, s’étend directement depuis cette autre branche 214. En d’autres termes, cette autre branche est au moins dépourvue de surépaisseur. Selon l’invention, cet autre toron peut émerger directement de la branche du capot concernée ou d’un socle ménagé sur cette branche. Alternativement, on pourra prévoir que le dispositif de verrouillage comprenne deux deuxièmes éléments, chacun de ces deuxièmes éléments étant alors ménagé au voisinage de l’un des torons tel que cela vient d’être décrit.

La figure 6 illustre une vue partielle, selon une coupe transversale, de l’ensemble de connexion 200 selon le premier exemple de réalisation de la présente invention dans lequel le capot 210 est dans sa position ouverte PO, cette coupe passant par la liaison pivot 600 ménagée entre le dispositif de fixation 220 et le capot 210.

Tel que précédemment évoqué, le premier élément du dispositif de verrouillage 500 est formé, selon le premier exemple de réalisation illustré ici, par la portion 510 de la paroi latérale 223 située entre l’alésage 240 ménagé dans cette paroi latérale 223 et qui reçoit le toron 230 au voisinage duquel est ménagé le deuxième élément de ce dispositif de verrouillage 500 et le dégagement de matière 120 destiné à recevoir le bras d’entrainement. Autrement dit, la surépaisseur 237 ménagée sur le socle 235 du toron 230 concerné vient en frottement contre cette portion 510 de la paroi latérale 223 en question, ce frottement assurant le verrouillage de la position ouverte PO du capot 210. On entend par « frottement » le fait que la surépaisseur 237 soit en contact avec la portion 510 de la paroi latérale 223 et que ce contact génère un effort de maintien. En d’autres termes, une zone de frottement 700 est crée entre la portion de la paroi latérale 223 et la surépaisseur 237 ménagée sur le socle 235 lorsque le capot 210 est dans sa position ouverte PO, c’est-à-dire une zone dans laquelle le capot 210, et plus particulièrement la branche 214 de ce capot 120 porteuse de la surépaisseur 237, subit une déformation qui permet de verrouiller la position ouverte PO du capot 210. On comprend que cette déformation se traduit en un éloignement de la branche 214 du capot 210 concernée par rapport au dispositif de fixation 220, et plus particulièrement par rapport à la paroi latérale 223 concernée de ce dispositif de fixation 220. Cette déformation élastique des parois latérales 223 génère une force normale au niveau de la zone de frottement 700 et donc la friction entre les premier et deuxième dispositifs de verrouillage 500, ce qui sert à bloquer le capot 210 dans la position ouverte. On comprend alors que le pivotement du capot 210 depuis sa position fermée vers sa position ouverte PO est facilité grâce à la distance non-nulle ménagée entre la surépaisseur 237 et le bord inférieur 239 du socle 235 et que le verrouillage de cette position ouverte PO du capot 210 est réalisé lorsque cette surépaisseur 237 vient au contact de la portion 510 de la paroi latérale 223 située entre l’alésage 240 et le dégagement de matière 120. On comprend en outre que ce verrouillage de la position ouverte du capot 210 est réversible et que l’exercice d’une force entraînant le pivotement du capot 210 de sa position ouverte vers sa position fermée permet de s’affranchir de ce verrouillage et de passer ce dernier dans sa position fermée dans laquelle la zone de fixation est protégée par ce capot, c’est-à-dire que cette zone de fixation est inaccessible.

On remarque en outre sur cette figure 6 que le socle 235 est ajouré, c’est-à- dire qu’une lumière 135 est ménagée entre ce socle 235 et la branche 214 du capot 210 de laquelle il émerge, de sorte à ne pas alourdir inutilement l’ensemble de connexion selon l’invention.

La figure 7 illustre le dispositif de fixation 220 de l’ensemble de connexion réalisé selon le deuxième exemple de réalisation de la présente invention. Ce dispositif de fixation 220 réalisé selon le deuxième exemple de réalisation diffère du dispositif de fixation 220 réalisé selon le premier exemple de réalisation en ce qu’il comprend en outre un plot 130. Tel que représenté, ce plot 130 est ménagé sur la portion 510 de la paroi latérale 223 située entre l’alésage 240 et le dégagement de matière 120. Ce plot 130 émerge de la paroi latérale 223 concernée et présente une forme tétraédrique, ou sensiblement tétraédrique. On entend ici par « émerge de la paroi latérale 223 » le fait que ce plot 130 et la paroi latérale 223 porteuse de ce plot 130 forment un ensemble monobloc, c’est-à-dire un ensemble qui ne peut être séparé sans entraîner la détérioration du plot 130 ou de la paroi latérale 223.

Tel que cela sera plus amplement détaillé ci-après, au moins une portion de ce plot 130, et particulièrement une face supérieure 131 de ce plot 130, forme, selon le deuxième exemple de réalisation de la présente invention, le premier élément du dispositif de verrouillage de la position ouverte du capot. On entend par « face supérieure 131 du plot 130 », une face de ce plot 130 la plus proche de l’alésage 240 ménagé dans la paroi latérale 223 du dispositif de fixation 220 concernée. Par ailleurs, le dispositif de fixation 220 selon le deuxième exemple de réalisation est en tout point identique au dispositif de fixation 220 selon le premier exemple de réalisation et la description qui en est faite en référence à la figure 4 s’applique mutatis mutandis à la figure 7.

La figure 8 illustre quant à elle le capot 210 de l’ensemble de connexion selon le deuxième exemple de réalisation de la présente invention. Ce capot 210 est similaire à ce qui a été décrit précédemment en référence à la figure 5, notamment en ce qu’au moins l’un des torons 230 est issu de matière avec un socle 235 et en ce que l’autre toron 230 s’étend quant à lui directement depuis la branche 214 du capot 210 concernée. De façon analogue à ce qui a été précédemment décrit, on pourra prévoir que les deux torons soient identiques sans sortir du contexte de la présente invention.

En revanche, ce capot 210 selon le deuxième exemple de réalisation diffère du capot réalisé selon le premier exemple de réalisation en ce que le socle 235 qui porte au moins l’un des torons 230 est dépourvu de surépaisseur. Ainsi, selon ce deuxième exemple de réalisation de la présente invention, le deuxième élément du dispositif de verrouillage de la position ouverte PO du capot 210 est formé par le bord avant 238 du socle 235, c’est-à-dire le bord de ce socle 235 tourné vers le bras d’entrainement lorsque celui-ci est fixé sur l’ensemble de connexion et que le capot 210 est dans sa position fermée.

La figure 9 illustre enfin une vue selon une coupe transversale de l’ensemble de connexion 200 selon le deuxième exemple de réalisation de la présente invention dans lequel le capot 210 est dans sa position ouverte PO, cette coupe passant par la liaison pivot 600 ménagée entre le dispositif de fixation 220 et le capot 210.

Tel qu’évoqué ci-dessus, le premier élément du dispositif de verrouillage 500 est formé par la face supérieure 131 du plot 130 ménagé sur la portion 510 de la paroi latérale 223 située entre l’alésage 240 et le dégagement de matière 120, et le deuxième élément de ce dispositif de verrouillage 500 de la position ouverte PO du capot 210 est quant à lui formé par le bord avant 238 du socle 235. De façon analogue à ce qui a été décrit pour le premier exemple de réalisation, on comprend que c’est le frottement entre ce bord avant 238 et la face supérieure 131 du plot 130 qui permet ici le verrouillage de la position ouverte PO du capot 210. Autrement dit, une zone de contact 701 est crée entre la face supérieure 131 du plot 130 et le bord avant 238 du socle 235 lorsque le capot 210 est dans sa position ouverte PO. Tel que précédemment évoqué, on entend ici par « frottement » le fait que le bord avant 238 du socle 235 est en contact avec la face supérieure 131 du plot 130 et que ce contact génère un effort de maintien. Selon ce deuxième exemple de réalisation de la présente invention, ce frottement génère plus particulièrement un appui radial du toron 230 dans son alésage 240 qui assure le maintien de la position ouverte PO du capot 210. Selon un exemple particulier illustré sur cette figure 9, le premier élément du dispositif de verrouillage 500 est plus particulièrement formé par une arête chanfreinée qui délimite la face supérieure 131 du plot 130. Avantageusement, cette arête chanfreinée facilite le frottement entre le bord avant 238 et la face supérieure 131 du plot 130 de sorte à faciliter le verrouillage de la position ouverte PO du capot 210. Alternativement, on pourra prévoir que le bord avant du socle formant le deuxième élément du dispositif de verrouillage de la position ouverte du capot soit également chanfreiné. Selon une autre alternative, seul le bord avant du socle formant le deuxième élément du dispositif de verrouillage présente un chanfrein.

Tel que précédemment, on remarque qu’une lumière 135 est ménagée entre le socle 235 et la branche 214 de laquelle il est issu de sorte à ne pas alourdir inutilement l’ensemble de connexion 200 selon l’invention.

La présente invention propose ainsi un moyen simple et peu coûteux permettant de verrouiller notamment la position ouverte d’un capot d’un ensemble de connexion d’un système d’essuyage afin de faciliter l’accès à une zone de fixation d’un dispositif de fixation de cet ensemble de connexion sur un arbre moteur d’un véhicule, et ainsi de faciliter la mise en place de moyens de fixation permettant de solidariser le dispositif de fixation sur l’arbre moteur.

La présente invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations décrits et illustrés ici et elle s’étend également à tout moyen ou configuration équivalents et à toute combinaison techniquement opérante de tels moyens. En particulier, la forme et la disposition du premier élément et du deuxième élément du dispositif de verrouillage de la position ouverte du capot peuvent être modifiées sans nuire à l’invention dans la mesure où elles remplissent les fonctionnalités décrites dans le présent document.