La présente invention concerne un ensemble de maintien de l'interface d'un carter de turboréacteur et de la structure d'un inverseur d'une nacelle entourant ledit turboréacteur.

La présente invention concerne également un ensemble propulsif comprenant un tel ensemble de maintien.

Un aéronef est mu généralement par un ensemble propulsif comprenant un turboréacteur entouré d'une nacelle.

Le turboréacteur comporte à l'amont des pâles de soufflante actionnées par un moteur.

Les pâles de soufflantes sont entourées d'un carter permettant de monter ledit turboréacteur dans la nacelle.

La soufflante du turboréacteur se compose essentiellement d'un arbre rotatif portant une pluralité d'aubes.

A leur extrémité radiale, les aubes sont entourées circonférentiellement par un carter.

Les carters de soufflante sont généralement des éléments métalliques usinés.

Le turboréacteur peut être un turboréacteur à double flux capable de générer un flux d'air chaud (également appelé flux primaire) issu de la chambre de combustion du turboréacteur, et un flux d'air froid (flux secondaire) issu de la soufflante qui circule à l'extérieur du turboréacteur à travers un canal an nu la ire, également appelé « veine », formé entre un carénage du turboréacteur et une paroi interne de la nacelle. A l'arrière de la nacelle, les deux flux primaires et secondaires se mélangent.

Cette nacelle est généralement équipée d'un inverseur de poussée. L'inverseur de poussée lors de l'atterrissage d'un avion permet d'améliorer la capacité de freinage de l'avion en redirigeant vers l'avant au moins une partie de la poussée générée par le turboréacteur. Dans cette phase, l'inverseur obstrue la tuyère d'éjection des gaz et dirige le flux d'éjection du moteur vers l'avant de la nacelle, générant de ce fait une contre-poussée qui vient s'ajouter au freinage des roues de l'avion.

Plus précisément, une nacelle présente généralement une structure comprenant une entrée d'air en amont du moteur, une structure médiane destinée à entourer le carter du turboréacteur, et une structure aval comprenant une structure interne fixe (« IFS ») et une structure externe fixe (« OFS ») destinée à entourer la chambre de combustion du turboréacteur et abritant des moyens d'inversion de poussée.

Les moyens d'inversion de poussée sont variés et peuvent être sous la forme d 'au moins un capot mobile, d its « capots d'inversion de poussée », se mouvant en translation grâce à des actionneurs selon une direction sensiblement parallèle à un axe longitudinal de la nacelle.

Lors de cette phase en vol, la structure de l'inverseur de poussée subit des efforts aérodynam iques axiaux q u i te n d en t à fa ire reculer longitudinalement les moyens d'inversion de poussée par rapport a u turboréacteur.

Afin de supporter les capots mobiles d'inversion et de lier la section aval à la section médiane par l'intermédiaire du carter de soufflante, la section aval comprend des éléments fixes et, notamment, des poutres longitudinales l iées en amont à u ne structure externe fixe comprenant un ensemble sensiblement annulaire appelé cadre avant, formé en une ou plusieurs parties entre lesdites poutres longitudinales, et destiné à être fixé à la périphérie du bord aval du carter de la soufflante du moteur.

La structure de l'inverseur est généralement réalisée en deux demi parties articulées en partie supérieure sur le pylône, appelée structure en « D- duct » ou « C duct ».

Dans cette configuration le maintien entre le carter de soufflante et le cadre avant est réalisé par une partie mâle, généralement portée par le cadre avant, coopérant dans une partie femelle, généralement portée par le carter.

Plus particulièrement, le cadre avant est lié au carter de soufflante par des moyens de fixation généralement de type couteau/ gorge comprenant une bride sensiblement annulaire, réal isée en u ne ou pl usieurs parties, solidaire du cadre avant et venant coopérer avec une rainure en forme de J ou de V, couramment désigné sous le terme J-Ring.

Un tel ensemble de maintien n'est pas adapté aux nacelles dans lequel la partie arrière est apte à coulisser lors des opérations de maintenance (nacelle dite à conduit en O ou O-duct) vers l'arrière de la nacelle selon une direction sensiblement longitudinale de cette dernière. En effet, dans une telle configuration de nacelle, il conviendrait de prévoir un ou plusieurs quartiers de la section aval s'ouvrant latéralement de manière à pouvoir écarter la bride des gorges et libérer le cadre avant du carter.

Plusieurs systèmes de liaison entre la section aval et le carter de soufflante compatible avec une nacelle de type à conduit en O ont, dès lors, été développés.

On connaît, notamment, l a m ise en pl ace d 'un ensemble de maintien de l'interface de la structure externe fixe d'une nacelle et du carter de turboréacteur, comprenant :

- un premier élément en relief appartenant à l'extrémité amont de la structure externe fixe ;

- un deuxième élément en relief appartenant à l'extrémité aval du carter ;

lesdits premier et deuxième éléments en relief étant configurés pour être mis en contact l'un avec l'autre ;

- deux demi-anneaux formés par une paroi définissant un logement, configuré pour recevoir le premier et le deuxième éléments en relief lorsque le carter et la structure fixe externe sont montés bord à bord, et des moyens de butée configurés pour maintenir les premier et deuxième éléments en relief dans le logement.

Cet ensemble de maintien permet donc de relier, par une bride de liaison formée de deux demi-anneaux, l'extrémité aval du carter et l'extrémité amont de la structure externe fixe de la structure aval abritant les moyens d'inversion de poussée.

De façon classique, les deux demi-anneaux peuvent être fixés entre eux par des moyens de fixation, ce qui permet d'assurer l'effort de serrage et de maintien des éléments en relief.

De façon connue, les moyens de fixation peuvent comporter des éléments de verrouillage tels qu'un verrou trois points à crochet, l'un des demi- anneaux supportant la partie du verrou comportant le crochet et l'autre demi- anneau supportant la partie comprenant l'organe de retenue dudit crochet.

On connaît, par ailleurs, des éléments de verrouillage comprenant une poignée d'actionnement montée pivotante sur l'une des extrémités de la bride de liaison et une bielle de liaison interposée entre l'autre extrémité de la bride et une partie de la poignée distincte de l'axe de rotation de cette poignée. Un tel d ispositif permet de pré-contraindre la bride de liaison lorsqu'elle se trouve en position de fermeture.

Or, avec les éléments de verrouillage connus, l'ouverture des demi- anneaux de la bride de l iaison dépend des dimensions circonférentielles spécifiques des nacelles sur lesquels l'élément de verrouillage et la bride sont installés.

Ainsi, les éléments de verrouillage doivent être adaptés spécifiquement à des nacelles aux dimensions circonférentielles particulières.

Cela multiplie les références de pièces et les coûts de production, ceci afin de s'adapter à chacune des nacelles fabriquées.

Un problème posé est, dès lors, d'assurer une position fixe de la bride de liaison lorsqu'elle se trouve en position ouverte, pour une même course de la poignée indépendamment des variations de dimensions circonférentielles de la nacelle concernée.

Un but de la présente invention est de remédier à ce problème.

A cet effet, la présente invention propose un ensemble de maintien d'un cadre avant d' inverseu r de poussée à u n carter de turboréacteur, comprenant :

- au moins une bride de liaison destinée à venir en prise avec le cadre avant et le carter de turboréacteur de manière à les lier et

- un système de verrou il lage de la bride de l iaison permettant de verrouiller ensemble deux extrémités de la bride de liaison en regard, ce système comprenant une poignée d'actionnement montée pivotante sur l'une des extrémités de la bride et une bielle de liaison interposée entre l'autre extrémité de la bride et une partie de la poignée distincte d'un axe de rotation de cette poignée.

L'ensemble de maintien est remarquable en ce que :

- la poignée comprend un support muni d'une rainure et d'une vis de réglage de la longueur libre de cette rainure,

- à l'une de ses extrémités, la bielle de liaison comprend un axe apte à pivoter et à glisser dans la rainure de sorte que :

- l'axe de la bielle est en butée à une extrémité de la rainure, en position ouverte de la bride de liaison ou en position fermée de la bride de liaison et, - l'axe de la bielle vient en butée contre la vis de réglage située à l'autre extrémité de la rainure, respectivement en position fermée de la bride de liaison ou en position ouverte de la bride de liaison. Grâce à la présente invention , on obtient une course de fermeture de la bride de liaison qui est variable avec les dimensions circonférentielles de la nacelle sur laquelle elle est mise en place alors que la course de la poignée est invariable.

En effet, la vis de réglage permet d'obtenir une course variable entre les deux extrémités de la bride de liaison à la fermeture, en fonction des nacelles sur lesquelles cette bride doit être adaptée.

L'ensemble de maintien de l ' invention permet, de pl us, de verrouiller et de déverrouiller l'interface du carter et du cadre avant pour des nacelles de dimensions circonférentielles différentes, de façon simple et rapide.

Le temps de maintenance ainsi que les coûts sont réduits et maîtrisés.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention, l'ensemble de maintien de l'invention comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes considérées seules ou selon toutes les combinaisons possibles :

- la poignée comprend un manche monté coulissant sur le support et comprenant un élément de blocage de sorte que :

- en position ouverte de la bride de liaison, le manche se trouve en position rétractée sur son support, grâce à quoi cet élément de blocage bloque l'axe de la bielle à une extrémité de la rainure ;

Grâce à la présente invention, on obtient toujours le même jeu à l'ouverture entre les deux extrémités de la bride de liaison pour une même cou rse de la poig née indépendam ment des variations de d imensions circonférentielles des nacelles correspondantes.

En effet, le blocage de l'axe de la bielle par l'élément de blocage du manche de la poignée en position ouverte permet d'avoir un jeu fixe entre les deux extrémités de la bride de liaison en position d'ouverture. - l'élément de blocage comprend un doigt de blocage formé à une extrémité du manche ; - l'élément de blocage comprend une cale aj ustable formée à une extrémité du manche ;

- le support de la poignée est monté pivotant autour d'un axe longitudinal relativement à l'extrémité de la bride sur lequel il est fixé;

- la bielle est montée sur l'autre extrémité de bride par une liaison rotule ou pivot ;

- la vis de réglage est adaptée pour défin ir une course morte de la poignée ;

- la vis de réglage est montée coulissante sur le support de la poignée, en coopérant avec un écrou monté sur le support de la poignée ;

- la bielle de liaison est de longueur réglable , ceci afin de permettre de régler le jeu entre les deux extrémités de la bride de liaison en position d'ouverture;

- la poignée est montée mobile pivotante sur l'une des extrémités de bride entre au moins une position d'ouverture verrouillée et une position de fermeture verrouillée;

- le manche de la poignée comprend un pêne de blocage apte à coopérer avec deux gâches solidaires de l'une des extrémités de la bride, et permettant de verrouiller la poignée dans ses positions respectives d'ouverture et de fermeture;

- le pêne de blocage coopère avec les deux gâches solidaires de l'une des extrémités de la bride en position rétractée du manche sur le support de poignée. L'invention concerne, en outre, un ensemble propulsif d'aéronef comprenant u n tu rboréacteu r logé dans u ne nacel le, le turboréacteur comprenant des pâles de soufflante entourées d'un carter monté bord à bord avec un cadre avant de la structure aval de la nacelle, ledit ensemble propulsif comportant un ensemble de maintien tel que précité.

Avantageusement, la longueur de la poignée est tel le qu'elle dépasse du volume de la nacelle lorsqu'elle se trouve en position d'ouverture, supprimant ainsi le risque que l'on referme la nacelle sans avoir correctement refermé la bride, lors d'opérations de maintenance. L'invention sera davantage comprise à la lecture de la description non limitative qui va suivre, faite en référence aux figures ci-annexées :

- la figure 1 est une coupe longitudinale d'un ensemble propulsif de l'invention ;

- la figure 2 est une vue en perspective d'un mode de réalisation d'un ensemble de maintien entre un carter de turboréacteur et un cadre avant d'une section arrière de la nacelle de la figure 1 , l'ensemble de maintien étant en position d'engagement;

- les figures 3 à 6 sont des vues en coupe d'un dispositif de verrouillage de l'ensemble de maintien de la figure 2, lors de différentes étapes successives de fermeture d'une bride de liaison dudit ensemble de maintien ;

- les figures 7 à 9 sont les vues des figures 3, 4 et à 6 dans lesquelles on a retiré une partie du dispositif de verrouillage de l'ensemble de maintien de la figure 2 ;

- les figures 10 et 1 1 sont deux vues en coupe d'un premier mode de réalisation d'un système de réglage de course effective d'une bride de l ia ison de l 'ensem ble de ma intien de l a fig u re 2 illustrant deux courses effectives distinctes, la bride de liaison étant en position fermée ;

- les figures 12 et 13 sont des vues en coupe d'une variante de réal isation du système de réglage de course effective des figures 10 et

1 1 illustrant deux courses effectives distinctes, la bride de l ia ison étant en position ouverte;

- la figure 14 est une vue en coupe d'une variante de réalisation d'une poignée d'actionnement d'un dispositif de verrouillage de l'ensemble de maintien de la figure 2 ;

- les figures 15a et 15b sont deux vues agrandies de la zone A de la figure 14.

La figure 1 est une représentation schématique d'une nacelle 1 de turboréacteur qui présente un axe de révolution ou axe longitudinal principal A.

La nacelle 1 constitue un logement sensiblement tubulaire pour un turboréacteur et comprend de manière générale, une section amont 2 d'entrée d'air, une section médiane 3 entourant une soufflante du turboréacteur et une section aval 4 entourant une chambre de combustion du turboréacteur.

La section amont 2 comprend classiquement une structure de lèvre d'entrée d'air 2a prolongée par une structure aval d'entrée d'air 2b. La section méd iane 3 entoure la soufflante du turboréacteur et présente une paroi interne formée par un carter 3a de la soufflante (illustré sur la figure 2).

La section aval 4 peut abriter un dispositif d'inversion de poussée 4b disposé dans le prolongement d'une section amont de rattachement 4a au reste de la nacelle, et notamment à la section médiane 3.

Il importe de pouvoir fixer de manière résistante la section aval 4 à la section médiane 3.

Plus particulièrement, selon la configuration de la nacelle, il importe de pouvoir rattacher la section aval 4 et la section médiane 3 de manière d é mon ta b l e et a utori sa nt n ota m m e nt u n e o uvertu re pa r tra n s l ation longitudinale de la section aval 4.

En référence aux figures 1 et 2, le rattachement de la section aval 4 à la section médiane 3 s'effectue par l'intermédiaire d'un cadre avant 40 de la section aval 4 (et assurant notamment le support du dispositif d'inversion de poussée 4b le cas échéant) présentant une forme sensiblement annulaire.

Plus particulièrement, l'extrémité amont du cadre avant 40 est configurée pour être reliée à l'extrémité aval du carter de soufflante 3a.

Dans ce cas, le carter 3a et le cadre avant 40 sont dits « montés bord à bord ».

Le rattachement du cadre avant 40 au carter de soufflante 3a est assu ré par u n ensemble de maintien 100 qui permet de maintenir et de verrouiller le cadre avant 40 et le carter de soufflante 27.

E n référen ce à l a fig u re 2 , cet en sem bl e d e m a i nti en 100 comprend :

- un premier élément en relief 101 appartenant à l'extrémité amont du cadre avant 40 (classiquement appelée « J-ring » en raison de sa forme sensiblement en J présentant un retour d'extrémité avec lequel une bride de liaison 1 10 peut venir en prise),

- un deuxième élément 102 en relief appartenant à l'extrémité aval du carter 3a (également appelée « J-ring » pour les mêmes raisons),

lesdits premier 101 et deuxième 102 éléments en rel ief étant configurés pour être mis en contact l'un avec l'autre,

- au moins une bride de liaison 1 10 définissant un logement 1 1 1 , configuré pour recevoir le premier 101 et le deuxième 102 éléments en relief lorsque le carter 3a et le cadre avant 40 sont montés bord à bord, et des moyens de butée 1 12 configurés pour maintenir les premier 101 et deuxième 102 éléments dans le logement 1 1 1 .

Comme illustré notamment sur la figure 3, la bride de liaison 1 10 est réalisée en au moins deux secteurs de bride 1 10a, 1 10b montés mobiles de manière pivotante entre :

- une position d'engagement dans laquelle la bride 1 10 vient en prise avec l'élément annulaire 102 en rel ief du carter 3a de soufflante et l'élément annulaire 101 en relief du cadre avant 40 de manière à les lier et,

- une position d'ouverture dans laquelle la bride 1 10 est écartée radialement de l'élément annulaire 102 en relief du carter 3a de soufflante et de l'élément annulaire 101 en relief du cadre avant 40 de manière à permettre un écartement longitudinal du carter 3a de soufflante et du cadre avant 40.

Selon l'exemple représenté, la bride 1 10 comprend deux secteurs de bride 1 10a, 1 10b sensiblement hémi-périphériques aptes à s'ouvrir vers l'extérieur, en les faisant pivoter autour d'un axe P sensiblement longitudinal situé au niveau d'une extrémité inférieure (non illustrée) dudit secteur de bride

1 10 a, 1 10b concerné.

De manière complémentaire, les secteurs de bride 1 10a, 1 10b sont, avantageusement, fixés, entre eux, par des moyens de verrouillage 200 permettant d'assurer l'effort de serrage et de maintien des éléments en relief

101 ,102.

Ces moyens de verrouillage 200 peuvent réaliser un verrouillage facilitant un contrôle précis de la cinématique d'ouverture et de fermeture de la bride de liaison 1 10.

En position de verrouillage, les deux secteurs de bride 1 10 a, 1 10b peuvent se rejoindre avantageusement en position 12h par rapport à la nacelle en vue de face, comme illustré sur les figures 6 et 9.

Dans ce cas, les moyens de verrouillage 200 desdits secteurs de bride 1 10a, 1 10b sont localisés dans cette position 12h.

Ces moyens de verrou il lage 200 sont de type trois points comprenant, en prem ier l ieu , u n levier de commande mu n i d'une poignée d'actionnement 210 montée pivotante sur l'une des extrémités libres 1 1 1 b du premier secteur 1 10b de la bride de l iaison 1 10 et une bielle 220 interposée entre l'une des extrémités libres 1 1 1 a du second secteur 1 10a de bride de liaison et la poignée 210 . Selon la configuration représentée sur les figures 3 à 9, le secteur gauche sur la figure 1 10b supporte la partie poignée 210 et le secteur droit de bride 1 10a supporte la partie comprenant la bielle de liaison 220.

Cette poignée 210 d'actionnement est montée mobile en rotation entre plusieurs positions :

- une position d'ouverture déverrouillée correspondant à la position d'ouverture des deux secteurs 1 1 0a, 1 10b de la bride de liaison 1 10 illustrée sur la figure 8,

- u ne position de fermeture déverrouillée correspondant à la position de fermeture des deux secteurs 1 10a, 1 10b de bride,

- et deux positions verrouillées en position ouverte et en position fermée, respectivement illustrées sur les figures 7 et 9.

La position verrouillée ouverte de la poignée d'actionnement 210 permet d'éviter l'arc-boutement de la bride de liaison 1 1 0 lors de la rotation dans la mesure où la poignée est stable dans cette position déterminée.

Plus particulièrement, la poignée d'actionnement 210 comprend un support 21 1 monté pivotant par un axe longitudinal 212 sur un étrier 1 12 monté à l'extrémité libre 1 1 1 b du secteur gauche 1 10b de la bride de liaison 1 10 et un manche 213 monté coulissant le long du support.

Selon une variante représentée aux figures 3 à 9, l'étrier 1 12 est disposé sur la surface « supérieure » du secteur 1 10b de bride correspondant, à savoir la plus éloignée de l'interface du carter de soufflante 3a et du cadre avant 40.

Comme illustré sur les figures 7 à 9, le manche 213 est muni à son extrémité en regard du support 21 1 d'un pêne 214 de blocage adapté pour coopérer avec plusieurs gâchettes 1 13 de verrouillage réparties sur la surface externe de l'étrier 1 12 sol idaire du secteur 1 10b dé bride, permettant de maintenir la poignée 210 dans ses positions respectives d'ouverture et de fermeture.

Ces gâchettes 1 13 comporte, chacune, une encoche 1 13 dans laquelle vient se loger le pêne 214 en fonction de degré d'ouverture de la poignée 210.

Comme illustré plus particulièrement sur la figure 8, deux gâchettes 1 13 sont prévues sur l'étrier 1 1 2 et ménagées au droit des positions ouverte verrouillée et fermée verrouillé de la poignée 210. La distance entre les deux gâchettes 1 13 définit la course angulaire autorisée pour la poignée 210 entre ses différentes positions ouverte et fermée.

En fonction du coulissement du manche 213 sur le support 21 1 , 1e pêne 214 peut ou non coopérer avec la gâche 1 13 correspondante au degré d'ouverture de la poignée 210 recherché.

Ainsi, le manche 213 présente une position rétractée sur le support 21 1 d a n s l a q u e l l e l e pê n e 214 s'eng age d a n s u n e g âch ette 1 13 correspondante et u ne position déployée dans laq uelle le pêne 214 est désengagé et libre de la gâchette 1 13 correspondante.

La coopération entre le pêne 214 de blocage et des gâchettes 1 13 permet d'assurer à la poignée 210 lors de son ouverture ou sa fermeture d'avoir deux positions fixes, à savoir une position verrouillée ouverte par le blocage du pêne 214 dans la gâchette 1 13 correspondante et une position fixe verrouillée fermée par la même coopération du pêne et d'une gâchette.

Cela permet d'assurer à la poignée 210 une course de poignée 210 invariable malgré la cou rse variable à la fermeture réal isée par les deux secteurs 1 10a, 1 10b de bride de liaison, comme on le verra plus loin .

En second lieu, les moyens de verrouillage 200 comprennent la bielle de liaison 220, de longueur réglable, interposée entre le second 1 10a secteur de la bride 1 10 et une partie de la poignée 210 distincte de l'axe de rotation 212 de cette poignée 210.

Avantageusement, la bielle de liaison 220 réglable permet de rég ler le jeu entre les deux extrém ités de l a bride de l ia ison en position d'ouverture.

Cette bielle 220 est munie d'une première extrémité articulée sur un étrier 1 14 solidaire du second secteur droit 1 10a de la bride de liaison 1 10.

Cette biel le 220 est montée en l iaison rotule ou simple pivot, selon le type de nacelle et l'emplacement de la liaison considéré, sur un point de fixation de l'étrier 1 14.

A son extrémité opposée libre, la bielle 220 comprend une partie maie 221 apte à coopérer avec un organe de retenue 215 situé sur le support

21 1 de poignée 210 et définissant une partie femelle.

La partie femelle est définie par une lum ière de guidage 215 traversante formée d'une rainure 215 curviligne sur le support de la poignée.

La partie maie est définie par un axe 221 formé d'un pion apte à pivoter et à glisser dans la rainure 215. Le pion 221 est monté coulissant dans la rainure 215 de la poignée et articulé sur un axe différent de l'axe de pivotement de la poignée.

La coopération du pion 221 et de la rainure 215 permet de solidariser entre eux les deux secteurs 110a, 110b de la bride de liaison 110.

La liaison entre la rainure 215 de guidage de la poignée 210 et le pion 221 de la bielle de liaison 220 autorise un débattement angulaire de la poignée 210 par rapport à la bielle de liaison 220.

Ce débattemment 220 correspond au jeu défini dans les deux sens de la direction de la poignée 210 par la longueur entre les deux extrémités de la rainure 215.

On autorise ainsi un déplacement limité de la poignée 210 relativement à la bielle : on parle, dès lors, d'une course morte de la poignée 210.

Une fois ce jeu consommé, tout déplacement angulaire supplémentaire de la poignée vers l'une de ses positions entraîne un déplacement de la bielle 220 qui soumet à des efforts de compression ou de traction les deux secteurs 110a, 100b et, le cas échéant, leur rapprochement ou leur éloignement.

Avantageusement, l'ensemble de maintien 100 comprend un système de réglage 300 de la course effective des deux secteurs 110a,110b de bride 110 lors de leur fermeture/ouverture, comme illustré, dans un premier mode de réalisation, sur les figures 10 et 11 et, dans un second mode de réalisation, sur les figures 12 et 13.

Ce système de réglage 300 comprend une vis 310 de réglage montée coulissante sur le support 211 de là poignée 210 et adaptée pour coopérer avec la rainure 215 curviligne de ce support 211.

Cette vis 310 coopère avec un écrou 311 logé dans un logement 211a ménagé sur le support 211 et immobile en translation dans ce logement 211a.

Plus particulièrement, en réglant la position de la vis 310 sur le support 211, on règle la longueur libre de la rainure 215 en agissant comme butée, à l'une ou l'autre des extrémités de la rainure 215, au déplacement du pion 221 dans la rainure 215.

Dans un premier mode de réalisation illustré sur les figures 10 et 11, l'écrou 310 et la vis correspondante sont montés à l'une des extrémités de la rainure 215 tandis que, dans le second mode de réalisation illustré sur les figures 12 et 13, l'écrou 310 et la vis correspondante sont montés à l'extrémité opposée de la rainure 215.

Quelque soit le mode de réalisation, en réglant la longueur libre de la rainure 215, on règle et on définit la course morte de la poignée 210 et le débattemment de la poignée 210 que l'on autorise relativement à la bielle de liaison 220.

En référence aux figures 10 et 1 2, on observe la course morte maximale que l'on peut autoriser pour la poignée 210.

Cette course morte maximale correspond à la longueur entre les deux extrémités opposées de la rainure 215.

Dans ce cas, la vis 310 est en position dite rétractée sur le support 21 1 c'est-à-dire que son extrémité libre destinée à coopérer avec le pion 221 est placée au droit de l'extrémité de la rainure 215 de guidage la plus proche de l'écrou 31 1 .

En référence aux figures 1 1 et 1 3, on observe la course morte minimale que l'on peut autoriser pour la poignée 210.

Cette course morte minimale correspondant à un déploiement de la vis 310 de réglage sur le support 21 1 de sorte que la longueur l ibre de la rainure 215 soit réduite au maximum.

Cette course correspond au blocage, dès lors, du pion 221 contre l'extrémité de la rainure 215 la plus éloignée à l'écrou 31 1 .

Avantageusement, le système de réglage 300 de la course morte de la poignée 210 permet de déterminer la course effective des deux secteurs 1 10a,1 10b de bride 1 10 lors de leur ouverture ou fermeture.

La cou rse morte m axi ma l e d e l a poig née est ad aptée pou r permettre une course minimale entre les secteurs 1 10a, 1 10b de bride.

La course morte minimale, quant à elle, est adaptée pour permettre une course maximale entre les secteurs de bride 1 10a,1 10b de bride.

Grâce à la présente invention, on obtient une course de fermeture de l a brid e de l ia ison 210 qui est variable en fonction des dimensions circonférentielles d'une nacelle alors que la cou rse de la poignée 210 est invariable.

On propose, ainsi, d'assurer une ouverture de jeu constant lors de l'ouverture vers l'extérieur des deux secteurs 1 1 0a, 1 1 0b de bride tout en proposant une course variable des deux secteurs de la bride 1 10a, 1 10b. Avantageusement, le système de réglage 300 de la course morte de la poignée 210 permet le réglage de la précharge des deux secteurs 110a, 110b de bride, la définition de cette précharge permettant d'agir sur le jeu J entre les deux extrémités des deux secteurs de bride lors de la fermeture et le verrouillage de la bride de liaison 110.

De plus, le système de réglage 300 de la course morte de la poignée 210 permet également, à ce jeu J d'être variable entre les deux extrémités des deux secteurs de bride lors de la fermeture et le verrouillage de la bride de liaison.

Le réglage de la précharge par le second mode de réalisation du système de réglage 300 de la course morte pourra être amélioré par la présence de la bielle de liaison 220.

Ce jeu J est un jeu transversal, à savoir selon un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal A de la nacelle, après serrage des deux secteurs 110a, 110b de bride 110.

Ce jeu J permet de prendre en compte les tolérances de fabrication des éléments en relief 101 ,102 du cadre avant 40 et du carter de soufflante 3a à maintenir et à garantir l'effort de maintien des deux secteurs de bride 110 entre eux.

Ce jeu réglable s'adapte, ainsi, aux différentes configurations de nacelle dans lesquelles les moyens de verrouillage 200 peuvent être installés.

Par ailleurs, en référence aux figures 3 à 9 et au premier mode de réalisation du système de réglage de la course effective illustré sur les figures 10 et 11 , le manche 213 de la poignée 210 comprend, à son extrémité où est ménagée le pêne 214, un doigt 216 de blocage adapté pour bloquer l'axe 221 de la bielle 220 à une extrémité de la rainure 215 de guidage, la plus éloignée de la fixation de la vis 310 de réglage sur le support 211, lorsque le manche 213 est en position rétractée sur le support 211 et la poignée 210 en position d'ouverture verrouillée.

Le blocage de l'axe 221 de la bielle 220 par le doigt 216 de la poignée 210 en position ouverte permet d'avoir un jeu fixe entre les deux secteurs 110a, 110b de la bride de liaison 110 à l'ouverture pour une même course de la poignée, indépendamment des variations de dimensions circonférentielles des nacelles correspondantes.

Avantageusement, on assure une position d'ouverture verrouillée pour les deux secteurs 110a, 110b dé bride de liaison 110 en bloquant l'axe 221 de la bielle 220 par l'action du doigt 216 de blocage du manche 213, sans pour autant bloquer l'axe 221 en rotation durant toute la cinématique de fermeture.

Dans un exemple de réal isation non l imitatif, le doigt 216 de blocage est conformé comme une partie d'extrémité coudée du manche 213, dont la face active en contact de l'axe 221 de la bielle 220 est biseautée.

Dans une variante de réalisation illustrée sur les figures 14, 15a et 1 5b, le doigt de blocage 21 6 est remplacé par une cale de blocage 21 7 ajustable, montée coul issante sur une partie d'extrémité coudée du manche 213.

Cette cale de blocage 21 7 coopère avec une vis 21 8 dont le vissage va déterminer le degré de coulissement hors de la partie d'extrémité coudée du manche 21 3 de la cale de blocage 21 7 et donc l'épaisseur de la cale 21 7, fonction d u régl age de la course effective des deux secteurs 1 10a, 1 10b de bride 1 10 lors de leur fermeture/ouverture.

Cette cale de blocage 21 7 est particulièrement utilisée dans le second mode de réal isation du système de réglage de course effective des deux secteurs 1 10a, 1 10b de bride 1 10 lors de leur fermeture/ouverture. Par ailleurs, la longueur du manche 213 de la poignée 210 est telle qu'elle dépasse du volume de la nacelle lorsque la poignée 21 0 se trouve en position d'ouverture verrouillée et, plus particulièrement, du capot 5 externe de la nacelle, comme illsutré sur la figure 3.

On supprime, ainsi, le risque que l'on referme la nacelle sans avoir correctement refermé la bride de liaison 1 10, lors d'opérations de maintenance.

Le mode de fonctionnement de l'ensemble de maintien qui vient d'être décrit lors de la fermeture et le verrouillage de la bride de liaison 1 10 sur les éléments en relief du carter de soufflante 3a et du cadre avant 40 présente, notamment, les étapes successives illustrées sur les figures 3 à 9.

A une première étape 401 , en références aux figures 3 et 7, les moyens de verrouillage 200 sont ouverts.

Les deux secteurs 1 10a, 1 10b dé bride 1 10 sont ouverts vers l'extérieur, en position d'ouverture de la bride de liaison 1 10. Un jeu J constant, quelque soit les dimensions circonférentielles des nacelles, est défini entre les deux extrémités 1 1 1 a,1 1 1 b des deux secteurs 1 10a, 1 10b de brides.

Dans un exemple non limitatif, le jeu J peut être de l'ordre de 20 mm.

Les deux secteurs 1 10a,1 10b de bride sont verrouillés dans leur position d'ouverture grâce au blocage de l'axe 221 de la bielle 220 de liaison contre une extrémité de la rainure 215 par le doigt 216 de blocage du manche

213, en position rétractée sur son support 21 1 .

Dans cette position rétractée du manche 213, la poignée 210 est en position d'ouverture et verrouillée dans cette postion d'ouverture.

En effet, le pêne 214 de blocage du manche 213 est engagé dans la gâchette 1 1 3 correspondant à la position d'ouverture de la poignée 210, comme illustré sur la figure 7.

On peut repérer cette étape par la saill ie du manche 213 de la poignée 210 en dehors des lignes aérodynamqiues du capot externe 5, comme illustré sur la figure 3.

Dans une étape 402 ultérieure illustrée sur les figures 4 et 8, on fait coulisser le manche 213 vers l'extérieur du support 21 1 , ce qu i entraine le desengagement du pene 214 du manche 213 de la gâchette 1 13 de l'étrier 1 14 solidaire du secteur 1 10a de bride 1 10.

Ce désengagement permet de libérer la rotation de la poignée 210. La poignée 210 se trouve, d ès lors, en position d 'ouverture déverrouillée.

Le doigt de blocage 216 du manche 213 a, par ailleurs, libéré le pion 221 de la bielle de liaison 220.

On peut, dès lors, initier le pivotement de la poignée 210 autour de son axe de pivotement 212, en direction de sa position de fermeture.

En référence au mode de réal isation des fig u res 1 0 et 1 1 , le débattement angulaire de la poignée 210 entraine un coulissement du pion 221 de la bielle 220 dans la rainure 215 de guidage, vers l'extrémité opposée de la rainure 215 en direction de la vis de réglage 310.

A la figure 5, la poignée 210 est dans une position intermédiaire entre sa position d'ouverture et de fermeture, au terme de sa course morte. Dans cette étape 403, l'axe 221 de la biel le 220 se trouve à l'extrémité opposée de la rainure 215, en butée contre l'extrémité libre de la vis 310 de réglage.

Les deux secteurs 1 1 0a, 1 1 0b de bride de l iaison 1 1 0 ne se sont pas encore refermés et rapprochés . Le jeu J entre les deux secteurs n'a toujours pas été modifié.

Comme décrit précédem ment, la course effective d es d e ux secteurs 1 10a, 1 10b de bride et la course morte de l a poig n ée ont été déterminées, au préalable, par le réglage d'un coulissement prédéterminé de la vis 310 de réglage sur le support 21 1 , ceci afin de régler la longueur libre de la rainure 215 de guidage.

Dans une étape ultérieure, on poursuit le mouvement de rotation de la poignée 210.

L'axe 221 de la bielle 220 étant en butée contre la rainure 215, la rotation de la poignée 210 entraîne un déplacement des deux secteurs de bride permettant la fermeture de la bride 1 1 Ode liaison, dans une direction indiquée par les flèches F1 , F2 sur la figure 6.

Dans une étape ultérieure 404 illustrée sur les figures 6 et 9, la poignée a poursuivi son déplacement angulaire vers sa position de fermeture et a atteint sa position de fermeture.

En parallèle, les deux secteurs 1 10a, 1 10b de bride ont poursuivi leur course effective déterm inée par le rég lage de la longueur libre de la rainure par le système de réglage de course 300.

En rabattant complètement la poignée 210 contre la surface extérieure d'un secteur de bride sur lequel est est montée, on vient engager le pêne 214 de blocage avec une gâchette 1 13 correspondant à la position de fermeture de la poignée, comme illustrée sur la figure 9.

La poignée 210 est, par conséquent, en position de fermeture verrouillée.

II en est, de même, des secteurs 1 10a, 1 10b de bride, en position de fermeture et verrouillés.

A ce stade, l'axe 221 de la bielle se trouve toujours maintenu en butée contre l'extrémité libre de la vis 310 de réglage du système de réglage de course 300.

Le mode de fonctionnement de l'ensemble de maintien lors de la fermeture et le verrouillage de la bride de liaison 1 10 sur les éléments en relief du carter de soufflante 3a et du cadre avant 40 reste valable pour le second mode de réalisation du système de réglage de la course morte illustré sur les figures 12 et 13 associé à la cale de blocage aux différences suivantes.

Dans le mode de réalisation des figures 12 et 13, en position ouverte de la bride 1 10, l'axe 221 de la bielle 220 est en butée contre la vis de réglage 310.

Lors de la fermeture, il coulisse, dès lors, de l'extrémité de la rainure 215 adjacente à la vis de réglage 310 vers l'extrémité opposée de la rainure 215 en s'éloignant de la vis de réglage 310.

Ce second mode de réalisation offre l'avantage relativement au première mode de réalisation de maîtriser au mieux l'effort de fermeture de la bride de liaison 1 10 dans la mesure où une fois que l'on se trouve en position fermée, l'axe 221 de la bielle 220 reste invariable. Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus, et toutes autres variantes de l'ensemble de maintien pourraient être envisagées.