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Title:
AXIAL FLUX ELECTRIC MACHINE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/022675
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an axial flux electric machine (20) comprising: - a stator comprising a plurality of windings arranged around an axis of revolution (X) of the electric machine (20); - a casing (22) defining a stator chamber and comprising a wall (26) that is arranged orthogonally to the axis of revolution (X), the stator being rigidly attached to the wall; - a cooling jacket (25) for cooling the wall (26) of the casing; - an electrical connection (50) connecting the windings to at least one connection terminal located outside the stator chamber, the wall (26) of the casing comprising a central portion (266) through which at least one opening (268) is formed for receiving the electrical connection (50) and wherein the electrical connection (50) is arranged between a cover (29) of the cooling jacket (25) and the wall (26) of the casing.

Inventors:
MARCHAL NICOLAS (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/066312
Publication Date:
February 01, 2024
Filing Date:
June 16, 2023
Export Citation:
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Assignee:
AMPERE S A S (FR)
International Classes:
H02K5/22; H02K5/20; H02K9/19
Foreign References:
CA3103722A12019-12-19
US20100139896A12010-06-10
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Claims:
REVENDICATIONS

1- Machine électrique (20) à flux axial comportant au moins :

- un stator (94) comportant au moins une pluralité de bobinages (100),

- un rotor (180) apte à tourner autour d’un axe de révolution (X),

- un carter (22, 32) délimitant au moins partiellement une chambre (250) qui loge le stator et le rotor (180), le carter (22, 32) comportant au moins une paroi (26) disposée orthogonalement à l’axe de révolution (X) du rotor (180), le stator étant solidaire de la paroi (26) du carter et les bobinages (100) étant disposés autour de l’axe de révolution (X),

- une chemise de refroidissement (25) de la paroi (26) du carter,

- une liaison électrique (50) reliant électriquement au moins un des bobinages (100) à au moins une borne de connexion (59) située à l’extérieur de la chambre (250) du carter (22, 32), la machine électrique (20) étant caractérisée en ce que la paroi (26) du carter comporte au moins une portion centrale (266) au travers de laquelle est ménagé au moins un orifice (268) par lequel passe la liaison électrique (50), et en ce que la liaison électrique (50) est disposée entre un couvercle (29) de la chemise de refroidissement (25) et la paroi (26) du carter.

2- Machine électrique (20) à flux axial selon la revendication 1, dans laquelle la paroi (26) du carter est sensiblement circulaire et centrée sur de l’axe de révolution (X), la paroi (26) du carter étant prolongée radialement par une paroi (282) d’une zone (28) d’interconnexion électrique, la paroi (282) de la zone (28) d’interconnexion comportant au moins un trou (285), la chemise de refroidissement (25) s’étendant au moins radialement depuis la portion centrale (266) jusqu’à la paroi (282) de la zone (28) d’interconnexion en recouvrant ledit orifice (268) et ledit trou (285), la liaison électrique (50) passant au travers dudit trou (285).

3- Machine électrique (20) à flux axial selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle la liaison électrique (50) comporte d’une part une portion externe (521) à la chambre, la portion externe (521) comportant la borne de connexion (59), et d’autre part une portion interne (527, 526) à la chambre, la portion interne (527, 526) comportant un bus électrique (527) disposé entre le stator et l’axe de révolution (X), les bobinages (100) du stator étant connectés électriquement au bus électrique (527) . 4- Machine électrique (20) à flux axial selon les revendications 2 et 3, dans laquelle un contact entre le couvercle (29) et la portion externe (521) est assuré au droit du trou ou de l’orifice.

5- Machine électrique (20) à flux axial selon la revendication 3 ou 4, dans laquelle la portion externe comporte une autre borne de connexion (51), une première partie (54) de la portion interne (527, 526) étant connectée aux bobinages (100) et une deuxième partie (524) de la portion interne (527, 526) étant connectée à l’autre borne de connexion (51) par l’intermédiaire d’un moyen de connexion (525).

6- Machine électrique (20) à flux axial selon l’une quelconque des revendications 2 à 5, comportant un premier dispositif d’étanchéité (86, 88) disposé entre la paroi (26) du carter et la liaison électrique (50) contre un pourtour dudit orifice (268) et un deuxième dispositif d’étanchéité (80, 82) disposé entre la paroi (282) de la zone (28) d’interconnexion et la liaison électrique (50) contre un pourtour dudit trou (285).

7- Machine électrique (20) à flux axial selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle au moins une partie (523) de la liaison électrique (50) qui passe entre le couvercle (29) de la chemise de refroidissement (25) et la paroi (26) du carter ou la paroi (282) de la zone (28) d’interconnexion est entourée d’une protection (58) opérant au moins une isolation électrique.

8- Machine électrique (20) à flux axial selon la revendication précédente, dans laquelle la chemise de refroidissement (25) est configurée pour canaliser un fluide caloporteur (27) circulant de part et d’autre de la partie (523) de la liaison électrique (50) passant entre la paroi (26) du carter et le couvercle (29), la protection (58) de la liaison électrique (50) présentant une section hydrodynamique.

9- Machine électrique (20) à flux axial selon la revendication 7 ou 8 prise en combinaison avec la revendication 5, dans laquelle la protection (58) comporte une ouverture (580) au moins au droit de l’autre borne de connexion (51), apte à permettre l’assemblage du moyen de connexion (525) sur ladite autre borne de connexion (51), la machine électrique (20) comportant un organe d’étanchéité (84) disposé sur un pourtour de l’ouverture (580), l’organe d’étanchéité (84) étant comprimé par le couvercle (29) de la chemise de refroidissement (25).

10- Procédé de montage de la liaison électrique de la machine électrique (20) selon la revendication 9 prise en combinaison avec la revendication 6, comportant les étapes de : - connexion de la deuxième partie (524) de la portion interne (527, 526) au moyen de connexion (525),

- positionnement de la portion externe (521) de la liaison électrique (50) équipée des premier et deuxième dispositifs d’étanchéité (80, 82, 86, 88) au regard respectivement de l’orifice (268) et du trou (285),

- connexion de la portion externe (521) de la liaison électrique (50) au moyen de connexion (525),

- positionnement du couvercle (29) contre l’organe d’étanchéité (84) préalablement disposé sur le pourtour de l’ouverture (580), - solidarisation du couvercle (29) sur la paroi (26) du carter.

Description:
DESCRIPTION

Titre de l'invention ■ Machine électrique à flux axial

La présente invention se rapporte aux domaines de l’électrotechnique et de la mécanique, et concerne plus précisément une machine électrique à flux axial.

Actuellement les véhicules électriques ou hybrides électriques utilisent des moteurs électriques de traction ou de propulsion, qui sont souvent des machines électriques à flux radial, c’est-à-dire que les bobinages statoriques d’une telle machine génèrent un flux magnétique dans une direction radiale par rapport à une direction axiale correspondant à l’axe de rotation de la machine.

Afin de réduire l’encombrement d’un moteur de traction ou de propulsion d’un véhicule électrique ou hybride électrique, on envisage d’utiliser, à la place d’une machine électrique à flux radial, une machine électrique à flux axial. Ce type de machine est en effet généralement plus compact au moins dans une direction axiale correspondant à l’axe de rotation de la machine, ce qui lui confère un aspect discoïde.

La figure 1 est un exemple de réalisation d’une telle machine électrique 2 selon l’art antérieur. Cette machine électrique 2 comporte un carter 4 composé de deux demi- carters 42 et 44 maintenus l’un contre l’autre, de manière à former une chambre logeant un rotor 12 et deux stators, composés chacun d’une pluralité de dents statoriques 8 pourvues chacune d’un bobinage 10, les dents statoriques 8 de chaque stator étant fixées à une paroi d’un des demi-carters 42, 44, et étant disposées circulairement autour d’un orifice central du demi-carter 42, 44 par lequel passe un arbre ro tori que 14. L’arbre ro to ri que 14 est monté mobile entre les orifices centraux de chaque demi-carter 42, 44 par des roulements 16. Le rotor 12 est typiquement composé d’une structure composite 122 amagnétique comportant des logements disposés angulairement sur le rotor 12 autour d’une partie centrale de la structure composite 122, cette partie centrale comportant un trou de passage de l’arbre rotorique 14 et étant fixée par vissage à un moyeu solidaire de l’arbre rotorique 14. Les logements de la structure composite 122 comportent des aimants permanents, aptes à recevoir chacun le flux magnétique généré par l’un des bobinages 10, ce qui entraîne le rotor 12 en rotation autour de l’axe de rotation 142. Une firette précontrainte circulaire 126 maintient les aimants permanents dans les logements de la structure composite 122. Dans une telle machine électrique 2, les bobinages 10 sont chacun connectés électriquement à des barres conductrices 15 d’alimentation, ces barres conductrices 15 d’alimentation étant connectées à une électronique de puissance qui génère, à partir du courant fourni par une batterie haute tension du véhicule, un courant triphasé, de sorte à atteindre une consigne de couple de traction/ propulsion.

Afin de faciliter le raccordement de l’électronique de puissance aux bobinages 10, les barres conductrices 15 traversent généralement une paroi cylindrique 5 du carter 4 de la machine électrique, en étant connectées au plus proche des bobinages 10, notamment à un bus électrique circulaire disposé entre les bobinages 10 et la paroi cylindrique 5 du carter 4. Or, cette disposition des connexions électriques reliant les bobinages 10 et l’électronique de puissance, génère un encombrement radial de la machine électrique 2, qui n’est pas utilisé par les parties actives de la machine électrique 2. A iso-puissance, cet encombrement radial augmente donc le rayon de la paroi cylindrique 5 par rapport à une autre disposition où le bus électrique circulaire serait disposé dans une partie centrale de la machine électrique 2, c’est-à-dire proche de l’arbre de rotation 14, et où les barres conductrices 15 le rejoindrait au niveau de cette partie centrale. Cette autre disposition ajouterait néanmoins de l’encombrement axial, d’autant plus dans le cas où des chemises de refroidissement seraient rapportées axialement sur les parois du carter 4.

Cet encombrement radial et/ ou axial peut empêcher l’insertion de la machine électrique 2 dans un compartiment moteur où l’environnement est très contraint, puisque notamment dans un véhicule hybride électrique, il faut placer dans ce compartiment moteur non seulement la machine électrique 2, mais aussi un moteur à combustion interne, et une boîte de vitesse. L’agencement dans le compartiment moteur dépend également de la position des longerons, berceaux et supports moteurs reliés au châssis.

Il existe donc un besoin d’une machine électrique à flux axial, qui présente une compacité optimisée dans les dimensions axiale et radiale de la machine électrique, notamment dans le cas où la machine électrique présente des chemises de refroidissement rapportées axialement sur les parois du carter de la machine électrique.

La présente invention remédie au moins en partie aux inconvénients de l’art antérieur, en fournissant une machine électrique à flux axial, et un procédé de montage d’une liaison électrique de la machine électrique à flux axial, qui permettent de relier des bobinages de la machine électrique à un boîtier de connexion disposé sur une partie cylindrique de la machine électrique, avec le moins possible d’encombrement axial ou radial.

A cette fin, la présente invention propose une machine électrique à flux axial comportant au moins :

- un stator comportant au moins une pluralité de bobinages,

- un rotor apte à tourner autour d’un axe de révolution,

- un carter délimitant au moins partiellement une chambre qui loge le stator et le rotor, le carter comportant au moins une paroi disposée orthogonalement à l’axe de révolution du rotor, le stator étant solidaire de la paroi du carter et les bobinages étant disposés autour de l’axe de révolution,

- une chemise de refroidissement de la paroi du carter,

- une liaison électrique reliant électriquement au moins un des bobinages à au moins une borne de connexion située à l’extérieur de la chambre du carter, la machine électrique étant caractérisée en ce que la paroi du carter comporte au moins une portion centrale au travers de laquelle est ménagé au moins un orifice par lequel passe la liaison électrique, et en ce que la liaison électrique est disposée entre un couvercle de la chemise de refroidissement et la paroi du carter.

La liaison électrique est préférentiellement multi-phasée et comporte une connexion de phase par phase de la machine électrique. Elle prend comporte donc autant de conducteurs de puissance, par exemple des barres conductrices (appelées également barres bus), que de phases de la machine électrique. Elle est de plus connectée, extérieurement à la chambre statorique, à autant de bornes de connexion que de phases de la machine, ces bornes de connexion permettant de relier électriquement le stator aux sorties d’une électronique de puissance. En passant par la portion centrale de la paroi du carter, la liaison électrique permet de gagner en encombrement radial, à iso-puissance. Son passage dans la chemise de refroidissement permet de ne pas ajouter d’encombrement axial par rapport à l’encombrement axial qu’amène la chemise de refroidissement sur la machine électrique. Par ailleurs, cette disposition de la liaison électrique permet un meilleur refroidissement des conducteurs de puissance qui la constituent, ce qui permet de diminuer les sections de cuivre utilisées pour réaliser ces conducteurs de puissance. Dans un mode de réalisation de l’invention, la paroi du carter est sensiblement circulaire et centrée sur de l’axe de révolution, la paroi du carter étant prolongée radialement par une paroi d’une zone d’interconnexion électrique, la paroi de la zone d’interconnexion comportant au moins un trou, la chemise de refroidissement s’étendant au moins radialement depuis la portion centrale jusqu’à la paroi de la zone d’interconnexion en recouvrant ledit orifice et ledit trou, la liaison électrique passant au travers dudit trou. Cette caractéristique permet de limiter l’encombrement axial de la machine sur toute la longueur de la liaison électrique. Par sensiblement circulaire on entend de forme globalement circulaire, la forme de la paroi du carter pouvant s’écarter de la forme circulaire notamment pour former une partie d’un boîtier d’interconnexion comportant la zone d’interconnexion. Bien entendu, la liaison électrique étant multi-phasée, la paroi du carter comporte un seul trou ou orifice laissant passer toutes les connexions de phase de la liaison électrique, ou bien autant de trous ou d’orifices par connexions de phase de la liaison électrique.

Dans un mode de réalisation de l’invention, la liaison électrique comporte d’une part une portion externe à la chambre, la portion externe comportant la borne de connexion, et d’autre part une portion interne à la chambre, la portion interne comportant un bus électrique disposé entre le stator et l’axe de révolution, les bobinages du stator étant connectés électriquement au bus électrique. Comme évoqué précédemment, la disposition du bus électrique entre le stator et l’axe de révolution de la machine permet de gagner en encombrement radial de la machine. L’utilisation d’un bus électrique permet de plus d’économiser de la matière et de l’encombrement par rapport à une connexion point à point entre les bobinages et la portion externe de la liaison électrique. Le bus électrique est bien entendu multi-phasé et comporte autant de connexions de phase que de phases de la machine électrique. Il est par exemple réalisé sous forme de barres conductrices circulaires.

Préférentiellement, un contact entre le couvercle et la portion externe est assuré au droit du trou ou de l’orifice. Cette caractéristique permet de monter en compression un dispositif d’étanchéité entre la portion externe et un pourtour du trou ou de l’orifice. Le contact est par exemple assuré par un surcroît d’épaisseur du couvercle de la chemise de refroidissement, ou par un tampon de compression. Ce surcroît d’épaisseur ou ce tampon de compression permet un ajustement entre le couvercle de la chemise de refroidissement et la portion de la partie de la liaison électrique au droit du trou ou de l’orifice, qui présente une interférence.

Dans un mode de réalisation de l’invention, la portion externe comporte une autre borne de connexion, une première partie de la portion interne étant connectée aux bobinages et une deuxième partie de la portion interne étant connectée à l’autre borne de connexion par l’intermédiaire d’un moyen de connexion. Cette caractéristique permet de monter facilement la liaison électrique dans la machine électrique selon l’invention. Le moyen de connexion comporte par exemple autant de cylindres fendus que de connexions de phase de la machine électrique, cylindres dans lesquels on vient souder les barres conductrices de la portion interne de la liaison électrique. D’autres moyens de connexion sont bien entendu envisageables.

Dans un mode de réalisation de l’invention, la machine électrique à flux axial selon l’invention comporte un premier dispositif d’étanchéité disposé entre la paroi du carter et la liaison électrique contre un pourtour dudit orifice et un deuxième dispositif d’étanchéité disposé entre la paroi de la zone d’interconnexion et la liaison électrique contre un pourtour dudit trou. Le premier dispositif d’étanchéité est par exemple un dispositif d’étanchéité axial disposé sur un pourtour externe du trou ou de l’orifice, par exemple un joint annulaire plat, ou bien un dispositif d’étanchéité radial disposé sur un pourtour interne du trou ou de l’orifice, par exemple un joint annulaire torique.

Préférentiellement, au moins une partie de la liaison électrique qui passe entre le couvercle de la chemise de refroidissement et la paroi du carter ou la paroi de la zone d’interconnexion est entourée d’une protection opérant au moins une isolation électrique. Cette protection est nécessaire lorsque le fluide caloporteur circulant dans la chemise de refroidissement est conducteur.

Selon une caractéristique avantageuse de la machine électrique selon l’invention, la chemise de refroidissement est configurée pour canaliser un fluide caloporteur circulant de part et d’autre de la partie de la liaison électrique passant entre la paroi du carter et le couvercle, la protection de la liaison électrique présentant une section hydrodynamique. Par exemple la section a une forme arrondie, ou avec des arêtes chanfreinées formant une pointe au droit du sens de circulation du fluide de refroidissement. Cette caractéristique permet notamment de ne pas pénaliser le refroidissement des dents statoriques. Dans un mode de réalisation de l’invention, la protection comporte une ouverture au moins au droit de l’autre borne de connexion, apte à permettre l’assemblage du moyen de connexion sur ladite autre borne de connexion, la machine électrique comportant un organe d’étanchéité disposé sur un pourtour de l’ouverture, l’organe d’étanchéité étant comprimé par le couvercle de la chemise de refroidissement.

L’invention concerne aussi un procédé de montage de la liaison électrique de la machine électrique selon un mode de réalisation de l’invention, comportant les étapes de :

- connexion de la deuxième partie de la portion interne au moyen de connexion,

- positionnement de la portion externe de la liaison électrique équipée des premier et deuxième dispositifs d’étanchéité au regard respectivement de l’orifice et du trou,

- connexion de la portion externe de la liaison électrique au moyen de connexion,

- positionnement du couvercle contre l’organe d’étanchéité préalablement disposé sur le pourtour de l’ouverture,

- solidarisation du couvercle sur la paroi du carter.

Préférentiellement, la machine électrique selon l’invention comporte deux stators comportant chacun une pluralité de dents statoriques pourvues chacune d’un bobinage, deux chemises de refroidissement et deux liaisons électriques, le carter comportant deux demi-carters, logeant chacun un des deux stators, et comportant chacun une paroi disposée orthogonalement à l’axe de révolution du rotor et une portion cylindrique entourant le stator que le demi-carter loge, les portions cylindriques de chaque demi- carter étant maintenues l’une contre l’autre, de sorte à loger le rotor entre les deux stators, chaque chemise de refroidissement étant rapportée sur la paroi d’un demi-carter, chaque liaison électrique reliant électriquement les bobinages d’un des deux stators à des bornes de connexion située à l’extérieur des chambres statoriques des demi-carters, en passant d’une part par un orifice traversant une portion centrale de la paroi du demi-carter logeant le stator et d’autre part entre la paroi dudit demi-carter et le couvercle de la chemise de refroidissement correspondante, les bornes de connexion des deux liaisons électriques étant reliées à un même bomier de connexion situé dans une zone de connexion agencée extérieurement sur au moins une des portions cylindriques des demi-carters. D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront encore au travers de la description qui suit d’une part, et de plusieurs exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins schématiques annexés d’autre part, sur lesquels :

[fig 1] déjà commentée en relation avec l’art antérieur, est une vue en coupe d’une machine électrique à flux axial selon l’art antérieur,

[fig 2] est une vue en perspective d’un carter d’une machine électrique à flux axial selon l’invention, dans un mode de réalisation de l’invention,

[fig 3] est une autre vue en perspective du carter de la figure 2, et de couvercles de chemises de refroidissement destinés à être rapportés sur ce carter,

[fig 4] est une vue d’un stator de la machine électrique à flux axial selon l’invention, dans ce mode de réalisation, le stator étant disposé dans un demi-carter de la machine électrique à flux axial,

[fig 5] est une vue d’une face de la machine électrique à flux axial selon l’invention, dans ce mode de réalisation, sur laquelle un couvercle d’une chemise de refroidissement de la machine électrique à flux axial est rendu transparent, et

[fig 6] représente schématiquement une partie de la machine électrique à flux axial selon l’invention, dans ce mode de réalisation, vue en coupe selon un plan de coupe passant par l’axe de rotation de la machine électrique à flux axial selon l’invention.

Selon un mode de réalisation de l’invention, une machine électrique 20 à flux axial selon l’invention comporte un carter formé de deux demi-carters 22 et 32 comme représenté sur les figures 2 et 3. Le demi-carter 22 loge un stator 94 (représenté figure 4) dans une chambre statorique 250, et le demi-carter 32 loge de la même manière un autre stator dans une autre chambre statorique. Le demi-carter 22 comporte une paroi 26 sensiblement circulaire, disposée orthogonalement à l’axe de révolution X du rotor 180 (représenté figure 6) de la machine électrique 20 à flux axial. La portion centrale 266 de la paroi 26 du demi-carter 22 comporte un trou de passage d’un arbre de rotation 140 (visible figure 6) du rotor 180.

Le demi-carter 22 comporte aussi une paroi cylindrique ou sensiblement cylindrique, appelée dans la suite portion cylindrique 24, entourant le stator 94 et délimitant la chambre statorique 250. Le demi-carter 32 comporte également une portion cylindrique 324 délimitant l’autre chambre statorique de l’autre stator. Les portions cylindriques 24 et 324 sont vissées l’une contre l’autre selon une direction axiale parallèle à l’axe de révolution X du rotor 180, de manière à loger également le rotor 180 entre le stator 94 et l’autre stator, à l’intérieur d’une partie de la chambre statorique 250 et d’une partie de l’autre chambre statorique.

Le stator 94 est refroidi au travers de la paroi 26 du demi-carter 22, par une chemise de refroidissement 25 délimitée radialement par une paroi cylindrique externe 262 prolongeant axialement la paroi 26 du demi-carter 22, et par une paroi cylindrique interne 264 prolongeant axialement la paroi 26 du demi-carter 22.

Un fluide caloporteur 27 circulant dans la chemise de refroidissement 25 est donc contenu dans cette chemise de refroidissement 25 par les parois cylindriques interne 264 et externe 262, la paroi 26 du demi-carter 22 et un couvercle 29 de la chemise de refroidissement 25. Le fluide caloporteur, par exemple de l’eau, arrive dans la chemise de refroidissement 25 par une entrée d’eau 242 ménagée sur la portion cylindrique 24, et ressort de la chemise de refroidissement 25 par une sortie d’eau 244 ménagée sur la portion cylindrique 24. Une paroi 267 placée angulairement entre l’entrée d’eau 242 et la sortie d’eau 244, s’étendant axialement depuis le fond de la paroi 26 du demi-carter 22 jusqu’au couvercle 29, et radialement entre la paroi cylindrique interne 264 et la paroi cylindrique externe 262, permet de séparer le flux d’eau entrant dans la chemise de refroidissement 25 du flux d’eau sortant de la chemise de refroidissement 25. En variante de réalisation, une ou plusieurs nervures agencées sur la paroi 26 du demi-carter 22 canalisent le flux d’eau à l’intérieur de la chemise de refroidissement 25.

L’autre stator logé dans le demi-carter 32 est refroidi également par une chemise de refroidissement, dont le couvercle 39 est représenté figure 3. Le demi-carter 32 et l’autre stator comportant des caractéristiques identiques au demi-carter 22 et au stator 94, ils ne sont pas détaillés dans la suite.

Comme représenté sur la figure 4, le stator 94 comporte une pluralité de dents statoriques 92 disposées circulairement autour de l’axe de révolution X du rotor 180. Les dents sont par exemple réalisées par un assemblage de tôles découpées puis collées, ou par une tôle enroulée, ou encore par des blocs de poudre ferreuse compressée. Ces dents statoriques 92 sont formées au-dessus d’une culasse solidarisée à la paroi 26 du demi-carter 22, ou bien sont directement solidarisées sur la paroi 26 du demi-carter 22, notamment en fonction de la forme des dents statoriques. Un bobinage 100 enroulé autour de chaque dent 92 est alimenté, lorsque la machine électrique 20 à flux axial fonctionne, par une phase U, V ou W d’alimentation de la machine électrique 20, celle-ci étant, dans ce mode de réalisation de l’invention, une machine électrique à flux axial triphasée. Dans des variantes de réalisation de l’invention, la machine électrique à flux axial selon l’invention comporte plus ou moins de trois phases, par exemple deux phases.

Chaque bobinage 100 est relié électriquement à un bus électrique 527. Ce bus électrique 527 est un bus triphasé réalisé sous forme de quatre barres conductrices (encore appelées barres bus) circulaires, référencées 5271, 5272, 5273 et 5274. La barre conductrice 5271 correspond à la phase d’alimentation V et est donc connectée à tous les bobinages 100 alimentés par cette phase d’alimentation V lorsque la machine électrique 20 à flux axial est en fonctionnement. La barre conductrice 5272 correspond à la phase d’alimentation W et est donc connectée à tous les bobinages 100 alimentés par cette phase d’alimentation W lorsque la machine électrique 20 à flux axial est en fonctionnement. Enfin la barre conductrice 5273 correspond à la phase d’alimentation U et est donc connectée à tous les bobinages 100 alimentés par cette phase d’alimentation U lorsque la machine électrique 20 à flux axial est en fonctionnement. Les bobinages 100 sont également tous connectés à la barre conductrice 5274 qui correspond à une phase de neutre.

La machine électrique 20 à flux axial comporte de plus une liaison électrique 50, représentée figure 5, reliant électriquement les barres conductrices 5271, 5272 et 5273 du bus électrique 527 à une zone 28 d’interconnexion extérieure aux chambres statoriques de la machine électrique 20. La liaison électrique 50 est donc triphasée et comporte trois barres conductrices 52 correspondant aux phases U, V, W d’alimentation de la machine électrique 20 à flux axial.

La zone 28 d’interconnexion est notamment délimitée par une paroi 282 prolongeant radialement la paroi 26 du demi-carter 22, par la portion cylindrique 24, par la portion cylindrique 324 et par une paroi prolongeant radialement une autre paroi du demi-carter 32 orthogonale à l’axe de révolution X du rotor 180. Un couvercle 287 (représenté figure 6) permet de compléter la fermeture de cette zone 28 d’interconnexion qui est donc contenue dans un boîtier d’interconnexion dédié.

Revenant à la figure 5, afin de diminuer l’encombrement axial et radial de la machine électrique 20 à flux axial, la liaison électrique 50 passe par un orifice 268 de la portion centrale 266, débouchant dans la chemise de refroidissement 25, parcourt radialement une partie de la chemise de refroidissement 25 entre le couvercle 29 et la paroi 26 du demi-carter, et entre dans la zone 28 d’interconnexion en passant par un trou 285 aménagé dans la paroi 282 de la zone 28 d’interconnexion. Le trou 285 relie la zone 28 d’interconnexion à la chemise de refroidissement 25. La chemise de refroidissement 25 est donc étendue radialement au niveau de la liaison électrique 50, de sorte à recouvrir à la fois l’orifice 268 et le trou 285.

Revenant aux figures 2 et 3, il est donc à noter que ces parois cylindriques externe 262 et interne 264 ne sont pas en réalité pas complètement cylindriques puisqu’elles présentent notamment une variation par rapport à la forme cylindrique au niveau de la liaison électrique 50. Cette variation se traduit pour la paroi cylindrique externe 262 par un détour formant une oreille à la chemise de refroidissement 25, englobant le trou 285, et pour la paroi cylindrique interne 264 par un détour formant une autre oreille à la chemise de refroidissement 25, englobant l’orifice 268.

Comme visible sur la figure 6, l’agencement de la liaison électrique 50 permet de placer le bus électrique 527 entre les dents statoriques 92 et l’arbre rotorique 140. Cette disposition permet de gagner de la surface radiale par rapport à un bus électrique 527 qui serait placé entre les dents statoriques 92 et la paroi cylindrique 24. Cette surface est ici utilisée pour optimiser les dimensions des dents statoriques 92 et des pôles du rotor 180.

Il est à noter que sur cette figure 6, une seule barre conductrice 52 et une seule barre conductrice 5271, 5272, 5273 est représentée pour simplifier. La liaison électrique 50 étant triphasée, elle comporte bien trois barres conductrices 52 reliées chacune à une barre conductrice respective 5271 à 5273 du bus électrique 527.

Afin d’accéder depuis l’extérieur de la chambre 250 aux connexions du bus électrique 527, la liaison électrique 50 comporte une portion externe 521 triphasée dont des bornes de connexion 51 sont reliées électriquement via un moyen de connexion 525, ici trois cylindres fendus (un pour chaque barre conductrice 52), à une portion interne triphasée de la liaison électrique 50, cette portion interne triphasée comportant une première partie 54 connectée aux bobinages 100 par soudage, et une deuxième partie 524 connectée au moyen de connexion 525 également par soudage. Dans ce mode de réalisation de l’invention, la première partie 54 de la portion interne triphasée correspond au bus électrique 527, et la deuxième partie 524 correspond à une extension axiale 526 du bus électrique interne 527, rapportée par exemple par soudage au bus électrique 527 et reliant celui-ci au moyen de connexion 525. En variante de réalisation, le bus électrique 527 comporte une extension axiale 526 venue de matière avec le bus électrique 527 en vis a vis des cylindres fendus 525, et chaque barre conductrice 5271 à 5273 est directement soudée chacune dans un des cylindres fendus 525.

La portion externe 521 triphasée est reliée électriquement aux cylindres fendus 525 au niveau de chaque borne de connexion 51, par une vis 56. La portion externe 521 comporte une partie 523 de la liaison électrique 50 qui passe entre le couvercle 29 de la chemise de refroidissement 25 et la paroi 26 du demi-carter 22, cette partie 523 comportant les bornes de connexion 51 et s’étendant jusqu’au trou 285, et une partie complémentaire 522 reliant la partie 523 à des bornes de connexion 59 dans la zone 28 d’interconnexion, cette partie complémentaire 522 s’étendant du trou 285 aux bornes de connexion 59.

La partie 523 de la portion externe 521 étant dans la chemise de refroidissement 25, elle est surmoulée par une protection isolante 58, par exemple en résine polymère. La section de cette protection isolante 58, dans un plan orthogonal à la dimension longitudinale de la partie 523, est préférentiellement de forme arrondie afin de lui donner un caractère hydrodynamique, le fluide caloporteur 27 circulant tout autour de cette section de la portion isolante 58. Elle a par exemple un profil d’aile d’avion. La protection isolante 58 s’étend au moins depuis l’orifice 268 jusqu’au trou 285, l’étanchéité au niveau de l’orifice 268 étant assurée par un premier dispositif d’étanchéité 86 ou 88 et au niveau du trou 285 par un deuxième dispositif d’étanchéité 82 ou 80.

Plus précisément, le premier dispositif d’étanchéité 86 ou 88 est disposé entre la protection isolante 58 et respectivement un pourtour externe de l’orifice 268 ou un pourtour interne de l’orifice 268. Le premier dispositif d’étanchéité 86 est un joint plat annulaire tandis que le premier dispositif d’étanchéité 88 est un joint annulaire torique. Un seul de ces premiers dispositifs d’étanchéité 86, 88 est nécessaire. En variante, un surmoulage de la protection isolante 58 remplace le premier dispositif d’étanchéité 86. Ces premiers dispositifs d’étanchéité 86, 88 sont comprimés entre la paroi 26 du demi- carter 22 et la protection isolante 58.

De même, le deuxième dispositif d’étanchéité 82 ou 80 est disposé entre la protection isolante 58 et respectivement un pourtour externe du trou 285 ou un pourtour interne du trou 285. Le deuxième dispositif d’étanchéité 82 est un joint plat annulaire tandis que le deuxième dispositif d’étanchéité 80 est un joint annulaire torique. Un seul de ces deuxièmes dispositifs d’étanchéité 82, 80 est nécessaire. En variante, un surmoulage de la protection isolante 58 remplace le premier dispositif d’étanchéité 82. Ces deuxièmes dispositifs d’étanchéité 82, 80 sont comprimés entre la paroi 26 du demi-carter 22 et la protection isolante 58.

La protection isolante s’étend bien sûr au niveau des connexions 51 tout autour des vis 56 et des cylindres fendus 525. Plus précisément, la protection isolante 58 comporte une ouverture 580 permettant de visser les vis 56 sur les bornes de connexion 51, et un organe d’étanchéité 84, ici un joint annulaire plat, est comprimé sur un pourtour de cette ouverture 580 par un tampon de compression 90 logé dans le couvercle 29 de la chemise de refroidissement 25, plus précisément dans une cavité 294 agencée dans le couvercle 29. En variante, l’organe d’étanchéité 84 est directement comprimé par le couvercle 29 de la chemise de refroidissement 25, le couvercle 29 pouvant présenter par exemple une surépaisseur en vis-à-vis du pourtour externe de l’ouverture 280.

On décrit maintenant un procédé de montage de la liaison électrique 50 sur la machine électrique 20. Préalablement au procédé de montage de la liaison électrique, les dents statoriques 92 et les bobinages 100 sont montés dans le demi-carter 22.

Une première étape du procédé de montage est ensuite le raccordement électrique du bus électrique 527 aux bobinages 100 du stator 94, par soudage.

L’étape suivante est la connexion électrique de la deuxième partie 524 de la portion interne de la liaison électrique 50 aux cylindres fendus 525, par soudage.

L’étape suivante est le positionnement de la portion externe 521 de la liaison électrique équipée des premier et deuxième dispositifs d’étanchéité 86, 88, 80, 82 au regard respectivement de l’orifice 268 et du trou 285. Une fois la portion externe 521 positionnée, ses bornes de connexion 51 sont vissées aux cylindres fendus 525, et ses bornes de connexion 59 sont maintenues dans la zone 28 d’interconnexion par des vis 57, qui les relient électriquement d’une part aux bornes d’une liaison électrique 69 triphasée reliant les bobinages du stator logé dans le demi-carter 32 à la zone 28 d’interconnexion, et d’autre part aux bornes de barres conductrices 70 de connexion à une prise 72 triphasée d’un carter d’électronique de puissance. La liaison électrique 69 présente des caractéristiques identiques à celles de la liaison électrique 50. Ces connexions électriques de la portion externe 521 déterminent la position radiale de cette portion externe 521. De ce fait le détour en forme d’oreille de la paroi cylindrique externe 262 est configuré pour laisser passer le fluide caloporteur 27 entre la paroi cylindrique externe 262 et la liaison électrique 50, ce qui amène une tolérance radiale de positionnement de la liaison électrique 50 lors de son montage dans la machine électrique 20. De même, le détour en forme d’oreille de la paroi cylindrique interne 264 est configuré pour laisser passer le fluide caloporteur 27 entre la paroi cylindrique interne 264 et la liaison électrique 50, facilitant le positionnement radial de la liaison électrique 50 lors de son montage dans la machine électrique 20.

L’étape suivante du procédé de montage selon l’invention, est le positionnement du couvercle 29 contre l’organe d’étanchéité 84 préalablement disposé sur le pourtour de l’ouverture 580, le couvercle 29 pouvant présenter un tampon de compression 90 maintenu dans la cavité 294 du couvercle 29. Le couvercle 29 comporte également une surépaisseur 292 au droit du trou 285. La surépaisseur 292 et le tampon de compression 90 permettent d’assurer le contact entre le couvercle 29 et la portion externe 521 une fois le couvercle 29 solidarisé à la paroi 26 du demi-carter 22, et donc l’étanchéité au niveau de l’ouverture 580 notamment. Il est donc à noter que la surépaisseur 292 n’est utile que si le deuxième dispositif d’étanchéité est un joint annulaire plat 82.

La dernière étape du procédé de montage selon l’invention est la solidarisation du couvercle 29 sur la paroi 26 du demi-carter, par une soudure 60 dite par friction malaxage. Bien sûr d’autres types de solidarisation sont envisageables, par exemple par vissage. Cette solidarisation se fait en compression sur la liaison électrique 50. Une interférence d’ajustement est réalisée entre la liaison électrique 50 et le couvercle 29 au niveau de la surépaisseur 292 d’une part et au niveau du tampon de compression 90 d’autre part. Le tampon de compression 90, réalisé en matériau élastomère de raideur optimale, permet d’avoir une meilleure maîtrise de l’effort axial de compression de l’organe d’étanchéité 84 d’une part et du premier dispositif d’étanchéité 86 d’autre part (lorsqu’un joint annulaire plat 86 est utilisé). La souplesse du tampon de compression 90 permet en effet de limiter l’impact des dispersions géométriques sur la précharge axiale los de cette dernière étape du procédé de montage.

Il est à noter que pour faciliter le maintien de l’organe d’étanchéité 84 contre le pourtour de l’ouverture 580, les deux dernières étapes du procédé de montage selon l’invention sont préférentiellement effectuées sur le demi-carter 22 dont la paroi 26 est positionnée horizontalement.

Par rapport à un autre agencement dans lequel une liaison électrique 50 passerait pardessus la chemise de refroidissement 25 pour gagner la zone 28 d’interconnexion, l’invention permet donc de gagner axialement en encombrement grâce notamment à l’économie :

- d’un jeu axial externe entre le couvercle 29 et la liaison électrique 50 de cet autre agencement,

- d’un couvercle additionnel de protection des connexions de la liaison électrique 50 au bus électrique 527 au niveau des bornes de connexion 51, dans cet autre agencement,

- et des vis de solidarisation de ce couvercle additionnel sur le demi-carter 22.

Bien sûr, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l’invention.