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Title:
BEVERAGE POURING DEVICE, COMPRISING A CENTRAL AIR INJECTOR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/150103
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (3) for pouring a liquid (4) coming from a container (2) provided with a neck (6), this device (3) comprising: a housing (12) provided with a system for securing to the container (2); a tube (16) that is able to inserted into the neck (6), this tube (16) defining a pouring duct (17); - a pump (20) comprising: ∘ a compressor (22) provided with at least one air inlet, with an air outlet and with a mobile assembly that is able to bring the air inlet and the air outlet into fluidic communication, and ∘ an electric motor (26) coupled to the mobile assembly; - an injector (37) which is connected to the air outlet of the compressor by way of an upstream end and opens into the centre of the pouring duct by way of a downstream end.

Inventors:
NAIGEON NICOLAS (FR)
KAMENOFF NICOLAS (FR)
ROBERT MATTHIEU (FR)
Application Number:
PCT/FR2017/000031
Publication Date:
August 23, 2018
Filing Date:
February 16, 2017
Export Citation:
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Assignee:
AVEINE (FR)
International Classes:
B01F3/04; B01F5/04; B01F13/00; B01F15/00; B01F15/02
Domestic Patent References:
WO2015058556A12015-04-30
Foreign References:
US20160214071A12016-07-28
CN101348228A2009-01-21
US4801249A1989-01-31
FR3007999A12015-01-09
US20160175783A12016-06-23
US4494452A1985-01-22
US4801249A1989-01-31
Other References:
E. ANLI: "A review of microoxgenation application in wine", vol. 118, 2012, INSTITUTE OF BREWING & DISTILLERY, pages: 368 - 385
Attorney, Agent or Firm:
LOUISET, Raphaël (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif (3) de versage d'un liquide (4) issu d'un récipient (2) muni d'un col (6), ce dispositif (3) comprenant :

- un boîtier (12) pourvu d'un système (14, 15) de fixation au récipient (2) ;

une tubulure (16) au moins partiellement logée dans le boîtier (12) et apte à être insérée dans le col (6) du récipient (2), cette tubulure (16) définissant un conduit (17) de versage ;

ce dispositif (3) étant caractérisé en ce qu'il comprend, logés dans le boîtier (12) :

une pompe (20) comprenant :

o un compresseur (22) pourvu d'au moins une entrée (23) d'air, d'une sortie (24) d'air et d'un équipage (25) mobile apte à mettre l'entrée (23) d'air et la sortie (24) d'air en communication fluidique, et

o un moteur (26) électrique couplé à l'équipage (25) mobile ; un injecteur (37) qui, par une extrémité (38) amont, est raccordé à la sortie (23) d'air du compresseur (22), et, par une extrémité (39) aval, débouche au cœur du conduit (17) de versage.

2. Dispositif (3) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un circuit (40) électronique de commande incluant un générateur (41) électrique auquel est raccordé le moteur (26).

3. Dispositif (3) selon la revendication 2, caractérisé en que le circuit (40) électronique comprend un processeur (42) programmé pour : prendre en compte une consigne dite d'oxygénation liée à la quantité d'air à injecter dans le liquide (4) lors de son versage, faire varier la puissance électrique délivrée par le générateur (41) au moteur (26) en fonction de cette consigne.

4. Dispositif (3) selon la revendication 3, caractérisé en ce que le circuit (40) électronique comprend une interface (45) de communication sans fil, reliée au processeur (42).

5. Dispositif (3) selon la revendication 4, caractérisé en ce que le processeur (42) est programmé pour communiquer, via l'interface (45) de communication sans fil, avec un appareil (10) communiquant pour en recevoir la consigne d'oxygénation.

6. Système (1) de gestion de la quantité d'air à injecter dans des liquides (4) issus de récipients (2), ce système (1) comprenant :

un dispositif (3) de vërsage selon l'une des revendications 3 à 5, une base (9) de données comprenant une liste de liquides à chacun desquels est associée une consigne d'oxygénation ;

un module logiciel programmé pour :

o identifier le liquide (4) par des moyens optiques ;

o interroger la base (9) de données pour y collecter au moins la consigne d'oxygénation.

7. Système (1) selon la revendication 6, caractérisé en ce que le module logiciel est implémenté sur un appareil (10) communiquant.

8. Procédé d'injection d'une quantité d'air dans un liquide (4) issue d'un récipient (2) pourvu d'une étiquette (8), au moyen d'un système (1) selon la revendication 6 ou la revendication 7, qui comprend les opérations consistant à :

effectuer une prisé de vue de l'étiquette (8) ou d'un code présent sur celle-ci,

identifier le liquide (4) correspondant,

extraire de la base (9) de données au moins la consigne d'oxydation correspondante,

prendre en compte la consigne d'oxydation pour régler la puissance électrique à délivrer au moteur (26) en fonction de cette consigne,

délivrer au moteur (26) la puissance ainsi réglée pour mettre la pompe (20) en route et injecter au cœur du liquide (4) en cours de versage l'air ainsi pompé.

Description:
Dispositif de versaqe de boisson, comprenant un iniecteur d'air à cœur

L'invention a trait au domaine de l'alimentaire, et plus précisément au domaine des boissons. Elle concerne plus particulièrement un dispositif de versage d'un liquide, notamment d'une boisson alcoolisée, typiquement du vin.

Le vin, connu depuis l'antiquité, est une boisson issue de la fermentation alcoolique du moût de raisin. Ses propriétés organoleptiques varient en fonction de divers critères, parmi lesquels le cépage, le terroir, le mode de vinification, le mode et la durée de la conservation. La diversité de ces critères explique la variété et la complexité des arômes qui se dégagent d'un vin, que ce soit au nez ou en bouche.

Les apports de l'œnologie sont nombreux sur la culture de la vigne et l'élaboration du vin, mais également sur sa dégustation. S'il est connu de longue date que l'air (et plus précisément l'oxygène) a des effets sur les propriétés organoleptiques du vin, c'est à la chimie moderne que l'on doit d'en avoir systématisé l'analyse. On sait aujourd'hui que l'oxygène joue un rôle, pendant la maturation du vin en fût ou en bouteille, dans la lente oxydation des composés phénoliques, au point que sont apparues des techniques de microoxydation, qui consistent à injecter dans des fûts des quantités mesurées d'oxygène, comme l'explique E. Anli dans « A review of microoxgenation application in wine », Institute of Brewing & Distillery, 2012, 118 :368- 385.

Laissé dans l'ignorance de ces techniques sophistiquées, le consommateur moyen se borne généralement à savoir que l'ouverture d'une bouteille et l'exposition du vin à l'air affectent son nez (c'est-à- dire son parfum), sa robe (c'est-à-dire sa couleur) et son goût. Peu nombreux sont les consommateurs qui savent pour quel vin et quand employer une carafe, quelle durée doit séparer l'ouverture de la bouteille du service puis le service de la dégustation, ou encore quel type de verre est le plus approprié au service.

Grossièrement, les connaissances moyennes peuvent se résumer au sophisme suivant : « pour être bon, le vin doit être aéré ». Cependant il est bien connu qu'un vin laissé à l'air libre assez longtemps perd de son goût. S'il est courant, pour le consommateur prévoyant une dégustation, de demander leurs conseils au vigneron ou au caviste, il est rare que ces conseils soient correctement appliqués et, dans la grande majorité des cas, la dégustation, mal conduite, n'est en mesure de rendre justice ni au vin, ni à son producteur.

Pour améliorer la qualité de la dégustation, des dispositifs de versage ont par conséquent été proposés, destinés à assurer une oxydation forcée du vin par apport d'air.

Ainsi, on connaît du brevet français FR3007999 (10 Vins) - ou de son équivalent américain US2016175783 - une machine de distribution de vin à partir d'un contenant tel qu'une cartouche. Le vin est aspiré de la cartouche au moyen d'une aiguille ; il subit un apport d'oxygène de l'air au moyen d'un venturi, ainsi qu'une chauffe par effet Peltier avant d'être versé dans un verre.

Cette machine présente plusieurs défauts :

premièrement, elle est stationnaire et ne peut, dans le milieu de la restauration, accompagner à table le sommelier ;

deuxièmement, elle est encombrante ;

troisièmement, le vin est prélevé dans la partie basse du contenant, où peuvent s'être accumulés des dépôts solides

(typiquement des sédiments ou des cristaux),

quatrièmement, il est nécessaire de retourner le contenant et de le monter sur la machine col en bas, ce qui conduit à des manipulations fastidieuses ; le versage n'est pas naturel, le fonctionnement de la machine étant assimilable à celui d'une tireuse à bière ou d'une machine à café.

On connaît également, du brevet américain US4494452, un dispositif d'aération du vin qui comprend un boîtier destiné à être monté sur le col d'une bouteille, et, montée dans ce boîtier, une pompe à diaphragme reliée à un injecteur qui plonge dans le vin pour y apporter l'oxygène pompé.

Ce dispositif présente, lui aussi, plusieurs défauts :

premièrement, il ne permet pas le versage du vin ;

deuxièmement, l'introduction de l'injecteur dans le vin pose des problèmes d'hygiène, dans la mesure où l'injecteur dépasse du boîtier et peut être exposé, entre deux uti lisations, à un milieu bactériolog ique ;

troisièmement, l 'alimentation en électricité par le secteur obl ige l' util isateur à disposer (et à se tenir près) d'une prise électriq ue ; - quatrièmement, le consommateur ig nore le temps d'oxygénation du. vin , alors même q u'une oxygénation prolongée peut provoq uer la perte partiel le ou totale des arômes.

L'invention vise notamment à remédier aux inconvénients précités et à atteind re au moins une partie, et de préférence tous les objectifs suivants :

premièrement, permettre une aération contrôlée du vin ;

deuxièmement, adapter la quantité d 'oxygène apporté au vin en fonction de celui-ci ;

troisièmement, permettre un versage naturel du vin ;

— quatrièmement, proposer un d ispositif de versage portatif, autonome, compact.

A cet effet, il est proposé, en premier lieu , un dispositif de versage d'u n liq uide issu d 'un récipient muni d' un col , ce d ispositif comprenant : un boîtier pourvu de moyens de fixation au récipient ;

- une tubulure au moins partiellement logée dans le boîtier et apte à être insérée dans le col du récipient, cette tubulure définissant un conduit de versage ;

une pompe logée dans le boîtier et comprenant :

o un compresseur pourvu d'au moins une entrée d'air, d 'une sortie d 'air et d ' un éq uipage mobile apte à mettre l'entrée d'air et la sortie d 'air en communication fluid ique, et o un moteur électriq ue couplé à l'équipage mobile ;

un injecteur également logé dans le boîtier et qui, par une extrémité amont, est raccordé à la sortie d'air du compresseur, et, par une extrémité aval , débouche au cœur du conduit de versage .

I l est ainsi notamment possible d ' injecter directement à cœur d u liquide, lors de son versage, une quantité d'air prédéterminée correspondant à l'oxydation souhaitée. Dans le cas d u vin , il est ainsi possible d 'en ajuster les propriétés organoleptiques de manière très précise, au bénéfice de la qualité du vin versé. Diverses caractéristiques supplémentaires peuvent être prévues, seules ou en combinaison. Ainsi :

le dispositif peut comprendre un circuit électronique de commande incluant un générateur électrique auquel est raccordé le moteur ; - le circuit électronique peut comprendre un processeur programmé pour :

o prendre en compte une consigne dite d'oxygénation liée à la quantité d'air à injecter dans le liquide lors de son versage, o faire varier la puissance électrique délivrée par le générateur au moteur en fonction de cette consigne ;

le circuit électronique comprend avantageusement une interface de communication sans fil, reliée au processeur ;

le processeur peut être programmé pour communiquer, via l'interface de communication sans fil, avec un appareil communiquant pour en recevoir la consigne d'oxygénation.

Il est proposé, en deuxième lieu, un système de gestion de la quantité d'air à injecter dans des liquides issus de récipients, ce système comprenant :

un dispositif de versage tel que présenté ci-dessus,

- une base de données comprenant une liste de liquides à chacun desquels est associé une consigne d'oxygénation ;

un module logiciel (qui peut être implémenté sur un appareil communiquant) programmé pour :

o identifier le liquide par des moyens optiques ;

o interroger la base de données pour y collecter au moins la consigne d'oxygénation.

Il est proposé, en troisième lieu, un procédé d'injection, au moyen d'un tel système, d'une quantité d'air dans un liquide issu d'un récipient pourvu d'une étiquette, ce procédé comprenant les opérations consistant à :

effectuer une prise de vue de l'étiquette ou d'un code présent sur celle-ci,

identifier le liquide correspondant,

extraire de la base de données au moins la consigne d'oxydation correspondante, prendre en compte la consig ne d'oxydation pour rég ler la puissance électrique à dél ivrer au moteur en fonction de cette consigne,

délivrer au moteur la puissance, ai nsi réglée pour mettre la pompe en route et injecter au cœur du liquide en cours de versage l'air ainsi pompé.

D'autres objets et avantages de l 'invention apparaîtront à la lumière de la description d'un mode de réalisation , faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesq uels :

- la FIG.1 est une vue schématique en perspective illustrant un système de gestion de la quantité d'air à injecter dans u ne boisson en bouteil le, par l' intermédiaire d'un d ispositif de versage ;

la FIG.2 est une vue en coupe montrant le dispositif de versage, monté sur le col de la bouteille ;

- la FIG.3 est une vue d ' un détail , à plus grande échelle, d u dispositif de versage, selon le médaillon I I I de la FIG .2, montrant en outre le circuit électroniq ue de commande recevant une consigne d'un apparei l communiquant sans fil .

Sur la FIG.1 est représenté un système 1 de gestion d'une q uantité d'air à injecter dans les liq uides, de préférence des boissons (et plus particulièrement des vins), issus de récipients 2, et notamment de bouteil les. Pour réaliser cette injection , le système 1 de gestion est équipé d'u n d ispositif 3 de versage qui sera décrit ci-après.

On a représenté sur la FIG .1 une bouteille 2 contenant u n vin 4. Cette boutei lle 2 peut, de manière classique, être réalisée en verre ; elle comprend un corps 5 surmonté d 'un col 6 pourvu d' une collerette 7 formant une sail lie radiale sur le col 6. Sur la bouteil le 2 - et plus précisément sur le corps 5 - est fixée une étiq uette 8, par ex. par collage. L'étiq uette 8 est porteuse d 'informations (non représentées) telles que le type de vin contenu dans la bouteille 2, sa provenance, l'identité du récoltant / manipu lateur, l'année de récolte.

Des études d'œnologie ont démontré, non seu lement que l'oxygène de l'air oxyde certains composés phénol iq ues du vin au point d'en affecter les propriétés organoleptiques (nez, goût), mais également que ces propriétés varient en fonction de la quantité d'oxygène apportée au vin. Les inventeurs ont entrepris de systématiser cette approche dans la dégustation d u vin , en étud iant l'impact de l 'oxydation sur une importante liste de vins pour déterminer pour chaq ue la juste quantité d'oxygène à apporter de sorte à en magnifier les propriétés organoleptiques dès l'ouverture de la boutei l le 2, et en constituant u ne base 9 de données rassemblant la liste des vins étud iés , avec, pour chacun d'entre eux, la quantité appropriée d'oxygène à lui apporter.

Plus précisément, la base 9 de don nées comprend avantageusement, pour chaque vin , une entrée qui don ne accès au moins à :

une donnée d'identification d u vin ,

une consigne d ite d'oxygénation , relative à la quantité d'oxygène à apporter au vin 4 lors d u versage.

La donnée d'identification du vin 4 est par ex. une image de l'étiquette 8 de la bouteille 2 dans laq uelle est ordinairement conditionné le vin 4. En variante, il peut s'agir d'un numéro d 'identifiant associé à un code optique (par ex. un code-barres ou un code matriciel - QR code) imprimé sur l'étiq uette 8. I l est également possible de mémoriser à la fois une image de l'étiq uette 8 et un numéro d'identifiant, notamment pour le cas où l'identification par l'image se révélerait impossible en raison, par ex. , d'une altération substantielle de l'étiquette 8 rendant d ifficile la reconnaissance d'image.

La consigne se présente par ex. sous forme d'un débit d'oxygène (ou d'air, dont la proportion d 'oxygène est bien con nue) à délivrer au vin 4 lors de son versage, ou d 'un paramètre proportion nel à ce débit, par ex. une puissance électrique à délivrer à une pompé assurant l' injection d 'oxygène. On notera que la notion de « puissance électrique » couvre les notions de courant et de tension électriques, toutes ces grandeurs étant liées entre elles par la Loi d'Ohm.

Des informations su pplémentaires peuvent être mémorisées dans l'entrée de la base 9 de données correspondant à chaque vin. Ces informations sont par ex. d'ordre :

légal ou admin istratif : identité d u vig neron, siège social ou domicile de celui-ci , appartenance à une coopérative ;

- techn ique : types de cépages employés et leurs proportions, mode de vendange (par ex. manuel , mécanique, primeur, tardif), présence d 'additifs (par ex. moût, sucres, sulfites), propriétés géologiques d u terroir (par ex. calcaire, sableux, crayeux, g ranitique, basaltique) ;

œnologiq ue : notes olfactives et gustatives (par ex. notes fruitées, florales, minérales), tons adoptés par la robe (par ex. rubis, g renat) ;

touristique ou gastronomiq ue : histoire du vin , du vigneron ou d u domaine, curiosités de la région, recommandations de mets en association avec le vin.

Le système de gestion est conçu pour :

reconnaître un vin ,

accéder à la base de données,

en extraire au moins la consig ne d 'oxygénation ,

injecter dans le vin une q uantité d'air conforme à cette consig ne. Pour reconnaître le vin 4, le système 1 comprend un mod u le logiciel programmé pour :

identifier le vin 4 par des moyens optiques ;

interroger la base 9 de données pour y collecter au moins la consig ne d 'oxygénation .

Selon un prem ier mode de réal isation , ce module logiciel est implémenté sur un processeur équipant un appareil 10 communiquant tel qu'un smartphone, comme illustré sur les FIG.1 et FIG .3. Selon un deuxième mode de réalisation , le mod ule log iciel est d irectement implémenté sur un processeur éq uipant le dispositif 3 de versage.

Le module est par ex. programmé pour effectuer, sur commande, une prise de vue sur l'étiquette 8 du récipient 2. A cet effet, le module est rel ié à un appareil photographique (ou une caméra) équipant l'appareil 1 0 communiq uant (ou équipant, respectivement, le dispositif 3 de versage).

Si l'identification du vin 4 doit être réalisée par reconnaissance de son étiquette 8, cette prise de vue peut être une photograph ie (partielle ou complète) de l'étiquette 8, comme il lustré par les lignes en pointillés de la FIG.1 . L'identification du vin 4 est dans ce cas réalisée au moyen d'un algorithme de reconnaissance d'image : des paramètres (notamment colorimétriques et de contraste) sont extraits de l'image et il est procédé à une corrélation d'image parmi les images mémorisées dans la base 9 de données pour identifier celle dont les paramètres sont les plus proches des paramètres extraits de la photographie réalisée. Pour une fiabilité accrue, une reconnaissance de caractères peut éventuellement être intégrée au programme, de sorte par ex. à identifier le nom du vin 4 directement sur l'étiquette 8 et ainsi accélérer le processus de reconnaissance et d'interrogation de la base 9 de données.

Si l'identification du vin 4 doit être effectuée par reconnaissance d'un code (tel qu'un code barre ou un QR code), la prise de vue peut se limiter à l'éventuel code présent sur l'étiquette 8. Dans ce cas, le module d'identification intègre ou communique avec un programme dédié à la reconnaissance optique des codes, qui assure la conversion de l'image (ordinairement faite de variations de contraste) en un nombre. Ce nombre, qui correspond à l'identifiant du vin 4 dans la base 9 de données, est transmis à celle-ci par l'appareil 10 (ou directement par le dispositif 3 de versage).

Une fois le vin 4 reconnu, les données correspondantes sont extraites de la base 9 de données et récupérées par l'appareil 10 (ou directement par le dispositif 3 de versage).

Selon un mode de réalisation illustré sur la F1G.1, la base 9 de données est avantageusement hébergée sur un serveur distant, accessible via un réseau 11 local (LAN), métropolitain (MAN) ou étendu (WAN, tel que l'Internet). La liaison de l'appareil 10 (ou du dispositif 3 de versage) au réseau 11 se fait avantageusement par l'interface air (sans fil), au moyen d'un protocole de communication classique, par ex. par un protocole de téléphonie mobile (GPRS, EDGE, UMTS, LTE) ou par un protocole de communication sans fil (par ex. ΓΙΕΕΕ 802.11, plus couramment dénommé WiFi).

Lorsque les données comprennent des informations supplémentaires telles que listées ci-dessus (légales ou administratives, techniques, œnologiques, touristiques ou gastronomiques), ces informations sont avantageusement affichées sur l'appareil 10 communiquant (ou sur le dispositif 3 de versage si celui-ci est équipé d'un écran) à l'intention de l'utilisateur, qui peut notamment à cette occasion vérifier que l'identité du vin extraite de la base 9 de données correspond aux informations affichées sur l'étiquette 8. La consigne d'oxygénation est soit relayée par l'appareil 10 au dispositif 3 de versage, soit directement prise en compte par celui-ci.

Le dispositif 3 dé versage comprend, en premier lieu, un boîtier 12 pourvu d'un système de fixation au récipient 2. Plus précisément, le boîtier 12 est pourvu d'une coque 13 par laquelle il peut être monté sur le col 6 du récipient 2. Dans l'exemple illustré, le boîtier 12 est conçu pour venir s'emboîter sur le col 6 d'une bouteille 2 de vin. Les cols 6 des bouteilles de vin peuvent être de formes variées, mais, pour une majorité des bouteilles, les cols 6 comprennent des collerettes 7 de diamètres et de hauteurs sensiblement identiques.

Le boîtier 12 est avantageusement conçu se fixer au récipient 2 par encliquetage sur la collerette 7. A cet effet, et selon un mode de réalisation illustré sur la FIG.2, le système de fixation du boîtier 12 sur le récipient 2 se présente sous forme de pattes 14 élastiques pourvues de crochets 15 aptes à coopérer par encliquetage avec la collerette 7. Le boîtier 12 peut comprendre plusieurs pattes 14 élastiques (éventuellement alternées) de différentes, aptes à s'encliqueter avec des collerettes 7 de diamètres et hauteurs variées.

Le boîtier 12 peut être réalisé dans une matière plastique, par ex. dans une résine de type acrylobutadiène styrène (ABS), éventuellement métallisée en surface, ou dans un matériau métallique, par ex. dans un alliage léger tel que zamak.

Le dispositif 3 de versage comprend, en deuxième lieu, une tubulure 16 au moins partiellement logée dans le boîtier 12 et apte à être insérée dans le col 6 du récipient 2 pour former un conduit 17 de versage du vin 4, comme illustré sur la FIG.2. Cette tubulure 16 comprend une section 18 inférieure destinée à être insérée dans le col 6. Cette section 18 inférieure présente à cet effet un diamètre externe inférieur ou égal au diamètre interne du col 6. Pour faciliter son introduction dans le col 6, la section 18 inférieure peut être chanfreinée extérieurement à son extrémité. La tubulure 16 comprend par ailleurs une section 19 supérieure qui prolonge la section 18 inférieure et forme un bec de versage du vin 4 dans un verre. Selon un mode de réalisation illustré sur la FIG.2, la section 19 supérieure dépasse du boîtier 12, quoique faiblement de préférence. Pour limiter les turbulences lors du versage, la section 19 supérieure est avantageusement chanfreinée intérieurement. La tubu l ure 1 6 est de préférence réal isée dans une matière plastiq ue de qualité alimentaire, par ex. en polyéthylène haute densité (PEH D). Selon un mode particulier de réalisation , la tu bu lu re 16 et le boîtier 12 forment un ensemble monobloc. Dans ce cas, l'ensemble est réalisé dans le même matériau , de qualité alimentaire.

Le dispositif 3 de versage comprend , en troisième lieu , une pompe 20 logée dans le boîtier 12. Cette pompe 20 est de petite taille, l'ordre de grandeur de ses plus grandes dimensions étant centimétriq ue. Selon un mode de réalisation illustré sur les FIG.2 et FIG.3, la pompe 20 est fixée (notamment par vissage, collage ou soudage) sur une paroi 21 interne de la coque 13.

La fonction de cette pompe 20 est d 'aspirer de l'air ambiant et de l'injecter dans le vi n 4 lors de son versage. A cet effet, et comme illustré sur la FIG.3, la pompe 20 comprend , d 'une part, un compresseur 22 pourvu d'au moins une entrée 23 d 'air, d'une sortie 24 d 'air et d 'u n éq uipage 25 mobile apte à mettre l'entrée 23 d'air et la sortie 24 d'air en communication fluidique, et, d'autre part, un moteur 26 électriq ue couplé à l'éq uipage 25 mobile.

On a illustré sur la FIG .3 une architecture possible de la pompe 20, du type à membrane, qui correspond à un mode de réalisation connu illustré par ex. par le brevet américain US4801 249. Selon ce mode de réalisation , l 'équipage 25 mobile d u compresseur 22 comprend , logés dans un boîtier 27 fermé par un couvercle 28 :

- une membrane 29 souple définissant des chambres 30 à air et pourvue, pour chaque chambre 30 à air, d'une excroissance formant un piston 31 ;

pour chaque chambre 30 à air, une valve 32 souple montée sur le couvercle 28, leq uel est pourvu de perçages au droit de la valve 32, ces perçages formant l'entrée 23 d 'air du compresseur 22 ; - un plateau 33 oscillant muni de branches 34 chacune sol idaire d'un piston 31 , ce plateau 33 étant couplé à un arbre 35 de sortie du moteur 26 par l' intermédiaire d 'un axe 36 incliné en libre rotation par rapport au plateau 33.

Lorsq ue le moteur 26 est alimenté en courant, son arbre 35 de sortie est entraîné en rotation . L'arbre 35 entraîne l'axe 36 incliné dans un mouvement rotatif de balayage d ' un cône, ce qui entraîne le plateau 33 dans un mouvement oscillant et chaque piston 31 dans un mouvement translatif de va-et-vient. I l en résulte des cycles de compression et de détente alternées de chaque chambre 30 à air.

La détente (correspondant à l'état de la chambre 30 à air de gauche sur la FIG.3) provoq ue l'écartement de la valve 32 d u couvercle 28 et l'aspiration d'air dans la chambre 30 au travers des perçages formant l'entrée 23 d'air.

A l'inverse, la compression (correspondant à l'état de la chambre 30 à air de droite sur la FIG .3) plaq ue la valve 32 contre le couvercle 28, obturant ainsi les perçages formant l'entrée 23 d'air et forçant l'air à s'évacuer vers la sortie 24 par déformation de la chambre 30 sous l'effet de la pression .

Dans sa plage de fonctionnement du compresseur 22, le débit d 'air en sortie de celui-ci est proportion nel à la vitesse de rotation du moteur 26, elle-même proportionnelle à la puissance électrique q ui lui est délivrée (on néglige ici les pertes par effet Joule).

Le d ispositif 12 de versage comprend , en q uatrième lieu, un injecteur 37, également logé dans le boîtier 12 et dont la fonction est d ' injecter dans le vin 4 l'air issu d u compresseur 22. L'injecteur 37 présente une extrémité 38 amont par laq uel le il est raccordé à la sortie 24 d'air, et une extrémité 39 aval par laq uelle il débouche au cœur du conduit 1 7 de versage.

L'injecteur 37 se présente avantageusement sous forme d'une aguil le creuse, dont l'extrémité 39 aval peut être biseautée. Dans l'exemple illustré, où la pompe 20 est orientée de manière telle que sa sortie 24 s'étend parallèlement au conduit 1 7 de versage, l'injecteur 37 est coudé. L'injecteur 37 peut s'étendre sensiblement perpendiculairement à l'axe d u condu it 1 7 de versage ; cependant, i l peut être avantageux de l 'incliner par rapport à cet axe, comme illustré sur la FIG .3.

Dans l'exemple illustré sur la FIG .3, l'injecteur 20 s'étend au travers de la paroi de la tubulure 16 et dépasse de celle-ci intérieurement, de préférence jusqu'au centre du cond uit 17 de versage.

L' injecteur 37 est avantageusement réalisé en acier, de préférence en acier i noxydable. I l s'agit par ex. d 'un acier de q ualité chirurgicale. L'introd uction de l'injecteur 37 dans le conduit 1 7 de versage peut se faire par perçage de la tubulure 1 6 au moyen de l'extrémité 39 aval . En variante, la tubul ure 16 est percée d 'un avant-trou dans lequel est introd uite l'extrémité 39 aval de l'injecteu r 37.

Le dispositif 3 de versage comprend , en cinquième lieu , un circu it

40 électroniq ue de commande incluant un générateur 41 électriq ue auquel est raccordé le moteur 26. Selon un mode de réalisation illustré sur les FIG.2 et FIG.3, le circuit 40 électroniq ue est réalisé sur une carte électroniq ue montée dans le boîtier 12 en étant par ex. fixée intérieurement sur la paroi 21 interne de la coq ue 1 3 (notamment par vissage, col lage ou soudage).

Ce circuit 40 électronique comprend avantageusement un processeur 42 prog rammé pour prendre en compte la consigne d'oxygénation, et pour faire varier la puissance électrique délivrée par le générateur 41 au moteur 26 en fonction de cette consig ne.

On a illustré sur la FIG .3 , de manière schématiq ue, une architecture possible d u circu it 40 électronique. On voit que le générateur 41 comprend une batterie 43, et une impédance 44 (telle q u'une résistance) variable, pilotée par le processeur 42, montée entre les bornes de la batterie 43 pour y faire varier la tension électriq ue (et donc la puissance délivrée). Comme on le voit sur la FIG .3, les bornes de la batterie 43 sont raccordées au moteur 26 pour alimenter celui-ci en puissance électrique.

Selon un mode de réalisation , le circuit 40 électronique de commande comprend en outre une interface 45 de commun ication sans fil , reliée au processeur 42.

Cette interface 45 de communication sans fil est desti née à permettre la communication du processeur 42 soit avec l'appareil 1 0 communiq uant pour en recevoir la consigne d'oxygénation , soit directement avec la base 9 de données pour en recevoir la consig ne d'oxygénation et les éventuelles autres i nformations associées au vin identifié.

Dans le premier cas, l'interface 45 de communication est avantageusement prog rammée pour utiliser un protocole de communication à courte distance et hautes fréq uences (par ex. de type Bluetooth ). Dans le deuxième cas, l' interface 45 de communication peut être prog rammée pour utiliser un protocole de téléphon ie mobile (GPRS, EDGE, UMTS, LTE) ou sans fil (par ex. ΙΊΕΕΕ 802.11, plus couramment dénommé WiFi).

Pour assurer une injection d'air dans le vin 4 pendant son versage, on procède comme suit.

Une première étape consiste à effectuer une prise de vue, soit avec l'appareil 10 communiquant, soit directement avec le dispositif 3 de versage si celui-ci est équipé d'un appareil photographique, de l'étiquette 8 ou d'un code (par ex. code barre ou QR code) présent sur celle-ci.

Une deuxième étape consiste à interroger, via le réseau 11, la base 9 de données pour identifier l'entrée (et donc le vin) correspondant à l'étiquette 8 ainsi photographiée ou au code ainsi scanné.

Une troisième étape consiste à extraire de la base 9 de données : - au moins la consigne d'oxygénation mémorisée dans cette entrée, et correspondant au vin 4 présent dans la bouteille 2 ;

le cas échéant les informations supplémentaires légales ou administratives, techniques, œnologiques, touristiques ou gastronomiques.

Une quatrième étape consiste à transmettre au moins la consigne d'oxygénation au processeur 42, soit directement via le réseau 11 et l'interface 45 de communication, soit par l'intermédiaire de l'appareil 10 communiquant qui en assure le relais.

Lorsqu'un appareil 10 communiquant est employé, et que des informations supplémentaires sont extraites de la base 9 de données, celles-ci sont avantageusement affichées sur l'écran équipant l'appareil 10.

Lorsque le dispositif 3 de versage communique directement avec la base 9 de données, les informations supplémentaires qu'il en reçoit sont avantageusement affichées sur un écran dont le dispositif 3 de versage est à cet effet pourvu.

Une cinquième étape consiste, pour le processeur 42, dès réception de la consigne d'oxygénation, à régler la puissance délivrée par le générateur 41 à une valeur correspondant (notamment proportionnelle) à cette consigne. En pratique, dans l'exemple illustré, le processeur 42 règle l'impédance 44 à une valeur permettant d'obtenir en sortie du générateur 41 la puissance électrique désirée. Une sixième étape consiste à mettre en route la pompe 20 en mettant le moteur 26 sous tension, typiquement par fermeture d'un interrupteur 46 commandé par le processeur 42.

La rotation du moteur 26 provoque la mise en route du compresseur 22, qui assure une injection d'air (matérialisé par les bulles 47 sur la FIG.3) dans le conduit 17 de versage à un débit correspondant à la consigné d'oxygénation.

L'oxygène de l'air ainsi injecté dans le vin 4 en cours de versage (dans le sens de la flèche de la FIG.3) assure une oxydation instantanée, in situ, progressive et contrôlée (grâce au contrôle du débit), des composés phénoliques du vin 3, ce qui permet d'en améliorer les propriétés organoleptiques lors de la dégustation.

Le fait que l'air (et donc l'oxygène) soit injecté directement à cœur du vin 4, permet d'ajuster de manière très fine ses propriétés organoleptiques.

On notera que la mise en route de la pompe 20 (c'est-à-dire la fermeture de l'interrupteur 46) peut être subordonnée à la présence de vin 4 dans le conduit 17 de versage. A cet effet, la tubulure 16 peut être pourvue d'un capteur de présence (par ex. de nature optique, résistive ou encore capacitive), relié au processeur 42, lequel est alors programmé pour ne mettre en route la pompe 20 que lorsque le capteur lui renvoie un signal caractéristique de la présence de vin 4 dans le conduit 17 de versage.

En variante, la mise en route de la pompe 20 peut être subordonnée à l'inclinaison de la bouteille 2, c'est-à-dire à l'action même du versage. A cet effet, le dispositif 3 de versage peut être équipé d'un gyroscope relié au processeur 42 et propre à détecter une inclinaison du boîtier 12 (et donc de la bouteille 2), le processeur 42 étant programmé pour ne mettre la pompe 20 en route que lorsque le gyroscope lui renvoie un angle supérieur à une valeur seuil prédéterminée.

Selon un mode préféré de réalisation illustré sur la FIG.2, le dispositif 3 de versage est pourvu d'un évent 48, destiné à assurer une mise à la pression atmosphérique de l'intérieur du récipient 2 lors du versage pour faciliter celui-ci. Dans l'exemple illustré, cet évent 48 se présente sous la forme d'un conduit qui circule dans la paroi de la tubulure 16 et débouche, d'une part, à l'extrémité inférieure de celui-ci (du côté de la bouteille 2) et, d'autre part, au voisinage de son extrémité supérieure (par ex. radialement).

Le dispositif 3 de versage qui vient d'être décrit ne comprend qu'une pompe 20 et un seul injecteur 37. Cependant, en variante, plusieurs pompes 20 et/ou plusieurs injecteurs 37 pourraient être prévus. Ainsi, il est envisageable de prévoir deux pompes-20 et/ou deux injecteurs 37, qui peuvent être montés de manière diamétralement opposée par rapport au conduit 17 de versage, ou encore trois pompes 20 et/ou trois injecteurs 37 montés par ex. de manière uniformément répartie à 120° autour du conduit 17 de versage.

On notera que la forme ovoïde du boîtier 12 est donnée à titre d'exemple. De même, les dessins étant schématiques, l'encombrement du boîtier 12 a été volontairement exagéré pour améliorer la lisibilité des dessins ; on aura avantage à minimiser cet encombrement, ce qui peut être fait sans difficulté en raison de la miniaturisation des composants (notamment la pompe 20 et du circuit 40 électronique de commande).

Le système 1 et le dispositif 3 de versage qui viennent d'être décrits offrent les avantages suivants.

Premièrement, comme cela a déjà été expliqué, l'injection d'air à cœur du conduit 17 de versage permet une aération contrôlée du vin 4, ce qui permet d'améliorer ses qualités organoleptiques lors de la dégustation.

Deuxièmement, l'adaptation de la quantité d'oxygène au vin 4 identifié grâce à la prise en compte d'une consigne d'oxygénation mémorisée sur la base 9 de données permet de déguster chaque vin au mieux de ses qualités.

Troisièmement, si l'on fait exception des opérations nécessaires à l'identification du vin et au montage du dispositif 3 de versage sur la bouteille 2, la dégustation peut se dérouler de manière simple et naturelle : le vin 4 est simplement versé de la bouteille 2 dans un verre.

Quatrièmement, la compacité du dispositif 3 de versage en facilite le transport, et permet notamment son emploi dans la restauration, typiquement par les sommeliers des restaurants.