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Title:
BIDIRECTIONAL CORRECTION DEVICE AND TIMEPIECE MOVEMENT COMPRISING SUCH A DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/046724
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (21) for the bidirectional correction of at least two displays of a display device having a correction wheel (22) and a correction gear train (23) arranged to simultaneously correct the at least two displays of a calendar display device independently with respect to a force transmission mechanism of the at least two displays in order to preserve the synchronisation of the at least two displays of the display device during the correction phases.

Inventors:
VUILLEMEZ SAMUEL (CH)
Application Number:
PCT/EP2023/071974
Publication Date:
March 07, 2024
Filing Date:
August 08, 2023
Export Citation:
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Assignee:
RICHEMONT INT SA (CH)
International Classes:
G04B19/25; G04B27/00
Foreign References:
EP3333642A12018-06-13
EP2945024A12015-11-18
EP1043634A12000-10-11
CH703451A22012-01-31
EP3333642A12018-06-13
EP2945024A12015-11-18
EP1043634A12000-10-11
CH703451A22012-01-31
Other References:
CHARLES-ANDRÉ REYMONDIN ET AL.: "le remontage et la mise à l'heure", THÉORIE D'HORLOGERIE, July 2015 (2015-07-01), ISBN: 2-940025-47-9
CHARLES-ANDRÉ REYMONDIN ET AL.: "winding and setting the hands » du livre", THE THEORY OF HOROLOGY, July 2015 (2015-07-01), ISBN: 2-940025-49-5
Attorney, Agent or Firm:
LLR et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS Dispositif (21) de correction bidirectionnelle d’au moins deux afficheurs (16A, 16B, 16C, 16D, 16E) dont un afficheur (16A) de quantième d’un dispositif (11) d’affichage de calendrier comportant un mobile (22) de correction et un rouage (23) de correction couplé en permanence au mobile (22) de correction agencés pour corriger en même temps lesdits au moins deux afficheurs (16A, 16B, 16C, 16D, 16E) du dispositif (11) d’affichage de calendrier de manière indépendante par rapport à un mécanisme (5) de transmission de force desdits au moins deux afficheurs (16A, 16B, 16C, 16D, 16E) destiné à les incrémenter périodiquement afin de conserver la synchronisation entre lesdits au moins deux afficheurs (16A, 16B, 16C, 16D, 16E) du dispositif (11) d’affichage de calendrier pendant les phases de correction. Mouvement horloger (3) caractérisé en ce qu’il comporte un dispositif (21) de correction bidirectionnelle du dispositif (11) d’affichage selon la revendication 1 , le mouvement horloger (3) comportant un mécanisme (5) de transmission de force comportant un doigt (6A) de commande de quantième agencé pour commander une roue (12) de quantième d’un dispositif (11) d’affichage de calendrier pour incrémenter d’une unité l’afficheur (16A) de quantième toutes les vingt-quatre heures, et en ce que le mobile (22) de correction du dispositif (21) de correction bidirectionnelle est agencé pour commander la roue (12) de quantième du dispositif (11) d’affichage de calendrier de manière indépendante par rapport au mécanisme (5) de transmission de force afin de ne pas perturber ce dernier pendant les phases de correction. Mouvement horloger (3) selon la revendication précédente, dans lequel le doigt (6A) de commande de quantième est agencé élastiquement dans le mécanisme (5) de transmission de force de manière à pouvoir s’escamoter élastiquement de la roue (12) de quantième lorsque cette dernière est déplacée par le mobile (22) de correction alors que le doigt (6A) de commande de quantième est sur la trajectoire de la roue (12) de quantième. Mouvement horloger (3) selon la revendication 2 ou 3, dans lequel le mécanisme (5) de transmission de force comporte un doigt (6B) de commande du jour agencé pour commander une roue (10) de jour du dispositif (11) d’affichage de calendrier pour incrémenter d’une unité au moins un afficheur (16D) de jour toutes les vingt-quatre heures, le rouage (23) de correction du dispositif (21) de correction bidirectionnelle étant agencé pour commander la roue (10) du jour du dispositif (11) d’affichage de calendrier de manière indépendante du mécanisme (5) de transmission de force afin de ne pas perturber ce dernier pendant les phases de correction. Mouvement horloger (3) selon la revendication précédente, dans lequel le doigt (6B) de commande du jour est agencé élastiquement dans le mécanisme (5) de transmission de force de manière à pouvoir s’escamoter élastiquement de la roue (10) de jour lorsque cette dernière est déplacée par le rouage (23) de correction alors que le doigt (6B) de commande du jour est sur la trajectoire de la roue (10) de jour. Mouvement horloger (3) selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, dans lequel le mécanisme (5) de transmission de force comporte une roue (6C) de commande de fin de mois agencée pour commander une roue (13) de fin de mois du dispositif (11) d’affichage de calendrier pour incrémenter sélectivement d’au moins une unité supplémentaire l’afficheur (16A) de quantième en fonction du nombre de jour dans le mois, le rouage (23) de correction du dispositif (21) de correction bidirectionnelle étant agencé pour commander la roue (13) de fin de mois du dispositif (11) d’affichage de calendrier de manière indépendante du mécanisme (5) de transmission de force afin de ne pas perturber ce dernier pendant les phases de correction. Mouvement horloger (3) selon la revendication précédente, dans lequel le mobile (22) de correction comporte un mécanisme (25) élastique de limitation de force de manière à débrayer élastiquement le mouvement de correction de manière bidirectionnelle au-dessus d’un couple prédéterminé appliqué sur le mobile (22) de correction afin que le rouage (23) de correction n’entraîne pas la roue (13) de fin de mois du dispositif (11) d’affichage de calendrier alors que la roue (6C) de commande de fin de mois est engrenée avec la roue (13) de fin de mois du dispositif (11) d’affichage de calendrier. Mouvement horloger (3) selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, dans lequel le dispositif (21) de correction bidirectionnelle comporte un mécanisme d’embrayage permettant de passer entre une position de correction dans laquelle le dispositif (21) de correction est couplé à un organe (4) de commande de correction afin de corriger le dispositif (11) d’affichage de manière bidirectionnelle, et une position débrayée dans laquelle le dispositif (21) de correction est découplé de l’organe (4) de commande afin d’interdire toute correction du dispositif (11) d’affichage. Mouvement horloger (3) selon la revendication précédente, dans lequel le dispositif (21) de correction comporte un ensemble came (22B) - élément (26) élastique permettant, en position débrayée, au mobile (22) de correction d’être dans une position de repos prédéterminée en dehors de la trajectoire de la roue (12) de quantième. Mouvement horloger (3) selon la revendication précédente, dans lequel la came (22B) est montée sur le mobile (22) de correction et, l’élément (26) élastique, monté sur une partie fixe (7) du mouvement horloger (3), et exerce une force de poussée contre un profil externe de la came (22B) apte à entraîner, en position débrayée, le mobile (22) de correction dans sa position de repos prédéterminée. Pièce d'horlogerie (2), caractérisée en ce qu’elle comporte un mouvement horloger (3) selon l’une des revendications 2 à 10.
Description:
DISPOSITIF DE CORRECTION BIDIRECTIONNELLE ET MOUVEMENT HORLOGER COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

[0001] La présente invention se rapporte à un dispositif de correction bidirectionnelle pour un mouvement horloger permettant la correction d’au moins deux afficheurs d’un dispositif d’affichage de calendrier.

ARRIÈRE-PLAN TECHNIQUE DE L’INVENTION

[0002] Il a déjà été proposé des mécanismes de correction unidirectionnelle permettant de corriger par exemple l’afficheur de quantième à l’aide d’organe de commande du type couronne, poussoir ou correcteur. En général, les mécanismes de correction comportent un rouage qui s’engrène ou embraye avec le rouage de finissage du mouvement horloger. Des exemples de tels mécanismes sont divulgués dans les documents EP 3 333 642, EP 2 945 024, EP 1 043 634 et CH 703 451.

[0003] Quand un module de calendrier est utilisé, c’est en général afin de pouvoir s’adapter à plusieurs mouvements horlogers différents tout en permettant un affichage de calendrier sophistiqué tel qu’un quantième annuel ou perpétuel et/ou avec d’autres affichages tels que le jour de la semaine, le numéro de la semaine, le mois, l’année et/ou la phase de lune.

[0004] Toutefois, il est difficile suivant l’engrènement des afficheurs de calendrier avec le mouvement horloger de corriger plusieurs affichages en même temps, à n’importe quel moment de la journée et de manière bidirectionnelle.

RÉSUMÉ DE L’INVENTION

[0005] L'invention a pour but de proposer une nouvelle configuration de dispositif de correction permettant la correction bidirectionnelle d’au moins deux afficheurs dont un afficheur de quantième et étant compatible aux complications de calendrier telles que le quantième annuel, perpétuel ou séculaire.

[0006] À cet effet, l’invention a pour objet un dispositif de correction bidirectionnelle d’au moins deux afficheurs dont un afficheur de quantième d’un dispositif d’affichage de calendrier comportant un mobile de correction et un rouage de correction couplé en permanence au mobile de correction agencés pour corriger en même temps lesdits au moins deux afficheurs du dispositif d’affichage de calendrier de manière indépendante par rapport à un mécanisme de transmission de force desdits au moins deux afficheurs destiné à les incrémenter périodiquement afin de conserver la synchronisation entre lesdits au moins deux afficheurs du dispositif d’affichage de calendrier pendant les phases de correction. [0007] Avantageusement selon l'invention, le système de correction n’agit pas sur le mécanisme de transmission de force couplé au mouvement horloger de manière habituelle mais possède sa propre chaîne cinématique agissant sur le dispositif d’affichage de calendrier afin de pouvoir s’adapter à une très grande variété de dispositifs d’affichage de calendrier (y compris des modules de calendrier empilés) et notamment une grande variété de complications d’affichage de calendrier. Cela permet également de ne pas désynchroniser les afficheurs corrigés entre eux. De plus, le dispositif de correction selon l'invention peut ainsi être avantageusement implanté dans un mouvement horloger ou dans un module de calendrier destiné à être monté sur différents types de mouvements horlogers pour afficher des valeurs de calendrier. Enfin, le dispositif de correction permet aussi bien d’augmenter que de diminuer les valeurs d’au moins deux afficheurs en même temps.

[0008] L’invention a donc également pour objet un mouvement horloger caractérisé en ce qu’il comporte un dispositif de correction bidirectionnelle du dispositif d’affichage tel que présenté plus haut, le mouvement horloger comportant un mécanisme de transmission de force comportant un doigt de commande de quantième agencé pour commander une roue de quantième d’un dispositif d’affichage de calendrier pour incrémenter d’une unité l’afficheur de quantième toutes les vingt-quatre heures, et en ce que le mobile de correction du dispositif de correction bidirectionnelle est agencé pour commander la roue de quantième du dispositif d’affichage de calendrier de manière indépendante par rapport au mécanisme de transmission de force afin de ne pas perturber ce dernier pendant les phases de correction.

[0009] L’invention peut également comporter l’une ou plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes, prises seules ou en combinaison.

[0010] Le doigt de commande de quantième peut être agencé élastiquement dans le mécanisme de transmission de force de manière à pouvoir s’escamoter élastiquement de la roue de quantième lorsque cette dernière est déplacée par le mobile de correction alors que le doigt de commande de quantième est sur la trajectoire de la roue de quantième. Cette configuration permet de ne pas empêcher la correction entre vingt-trois heures et une heure chaque jour. Bien que cette fonction ne soit pas essentielle car il est rare que des corrections soient effectuées à cette période de la nuit, elle est proposée comme une option avantageuse de l’invention, pour éviter, par exemple, une désynchronisation des afficheurs et également protéger les autres dents en contact.

[0011] Selon une variante particulière dans laquelle le dispositif d’affichage de calendrier comporte un afficheur du jour de la semaine comme autre affichage corrigé, le mécanisme de transmission de force peut comporter un doigt de commande du jour agencé pour commander une roue de jour du dispositif d’affichage de calendrier pour incrémenter d’une unité au moins un afficheur de jour toutes les vingt-quatre heures, le rouage de correction du dispositif de correction bidirectionnelle étant agencé pour commander la roue du jour du dispositif d’affichage de calendrier de manière indépendante du mécanisme de transmission de force afin de ne pas perturber ce dernier pendant les phases de correction.

[0012] Avantageusement selon l'invention, même dans cette une variante particulière dans laquelle le dispositif d’affichage de calendrier comporte un afficheur du jour de la semaine comme autre affichage corrigé, le dispositif de correction n’agit pas sur le mécanisme de transmission de force couplé au mouvement horloger de manière habituelle mais possède sa propre chaîne cinématique agissant sur le dispositif de d’affichage de calendrier afin de pouvoir s’adapter à une très grande variété de dispositifs d’affichage de calendrier. De plus, le dispositif de correction permet aussi bien d’augmenter que de diminuer la valeur de l’afficheur du jour de la semaine en même temps que celle de l’afficheur de quantième.

[0013] Le doigt de commande du jour peut être agencé élastiquement dans le mécanisme de transmission de force de manière à pouvoir s’escamoter élastiquement de la roue de jour lorsque cette dernière est déplacée par le rouage de correction alors que le doigt de commande du jour est sur la trajectoire de la roue de jour. Cette configuration permet de ne pas empêcher la correction entre vingt-trois heures et une heure chaque jour. Bien que cette fonction ne soit pas essentielle car, comme mentionné ci-dessus, il est rare que des corrections soient effectuées à cette période de la nuit, elle est proposée comme une option avantageuse de l’invention.

[0014] Selon une variante particulière dans laquelle le dispositif d’affichage de calendrier comporte un mécanisme de quantième annuel, perpétuel ou séculaire, qui comportent divers affichages parmi lesquels l'autre affichage corrigé, le mécanisme de transmission de force peut comporter une roue de commande de fin de mois agencée pour commander une roue de fin de mois du dispositif d’affichage de calendrier pour incrémenter d’au moins une unité supplémentaire l’afficheur de quantième en fonction du nombre de jour dans le mois, le rouage de correction du dispositif de correction bidirectionnelle étant agencé pour commander la roue de fin de mois du dispositif d’affichage de calendrier de manière indépendante du mécanisme de transmission de force afin de ne pas perturber ce dernier pendant les phases de correction.

[0015] Avantageusement selon l'invention, même dans cette une variante particulière dans laquelle le dispositif d’affichage de calendrier comporte un afficheur de quantième du type annuel ou perpétuel, le système de correction n’agit pas sur le mécanisme de transmission de force couplé au mouvement horloger de manière habituelle mais possède sa propre chaîne cinématique agissant sur le dispositif de d’affichage de calendrier afin de pouvoir s’adapter à une très grande variété de dispositifs d’affichage de calendrier. De plus, le dispositif de correction permet aussi bien d’augmenter que de diminuer la valeur de l’afficheur quantième du type annuel, perpétuel, ou séculaire sans le désynchroniser.

[0016] Le mobile de correction peut comporter un mécanisme élastique de limitation de force de manière à débrayer élastiquement le mouvement de correction de manière bidirectionnelle au-dessus d’un couple prédéterminé appliqué sur le mobile de correction afin que le rouage de correction n’entraîne pas la roue de fin de mois du dispositif d’affichage de calendrier alors que la roue de commande de fin de mois est engrenée avec la roue de fin de mois du dispositif d’affichage de calendrier. Cette configuration évite d’endommager le mouvement horloger en permettant le débrayage de la correction entre minuit et trois heures en fin de mois de février, avril, juin, septembre et novembre. Bien que cette fonction ne soit pas essentielle (la correction n’est pas possible car rencontre une résistance à la correction à cause de la roue de commande de fin de mois qui est engrenée avec la roue de fin de mois du dispositif d’affichage de calendrier) car il est rare que des corrections soient effectuées à cette période de la nuit, elle est proposée comme une option avantageuse de l’invention qui dissuade l’utilisateur de forcer sur l’organe de commande tel qu’une couronne.

[0017] Le dispositif de correction bidirectionnelle peut comporter un mécanisme d’embrayage permettant de passer entre une position de correction dans laquelle le dispositif de correction est couplé à un organe de commande de correction afin de corriger le dispositif d’affichage de manière bidirectionnelle, et une position débrayée dans laquelle le dispositif de correction est découplé de l’organe de commande afin d’interdire toute correction du dispositif d’affichage.

[0018] Le dispositif de correction peut comporter un ensemble came - élément élastique permettant, en position débrayée, au mobile de correction d’être dans une position de repos prédéterminée en dehors de la trajectoire de la roue de quantième. La came peut par exemple être montée sur le mobile de correction et l’élément élastique, monté sur une partie fixe du mouvement horloger, et exerce une force de poussée contre un profil externe de la came apte à entraîner, en position débrayée, le mobile de correction dans sa position de repos prédéterminée.

[0019] On comprend ainsi, qu’en position débrayée, le mobile de correction est toujours dans la même position de repos pour permettre, par exemple, de fournir un déplacement équivalent pour l’augmentation (premier sens de mouvement) que la diminution (deuxième sens de mouvement inverse au premier sens) de la valeur de l’afficheur de calendrier. [0020] Enfin, l’invention a pour objet une pièce d'horlogerie caractérisée en ce qu’elle comporte un mouvement horloger tel que présenté plus haut.

BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS

[0021] D’autres particularités et avantages de l’invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue schématique d’un exemple de pièce d'horlogerie selon l'invention ; la figure 2 est une vue en perspective d’un module de calendrier comportant un exemple de dispositif de correction selon l’invention ; la figure 3 est une vue similaire à la figure 2 dans laquelle des éléments ont été retirés pour une meilleure compréhension de l’invention ; la figure 4 est une vue en perspective de l’exemple de dispositif de correction selon l’invention ; la figure 5 est une vue en perspective de dessus d’une roue de commande de fin de mois superposée à un élément d’un exemple de rouage de correction selon l'invention ; la figure 6 est une vue en perspective de dessous d’une roue de commande de fin de mois avec une doigt de commande élastique superposée à un élément de l’exemple de rouage de correction selon l'invention ; la figure 7 est une vue en perspective de dessous d’un exemple de mobile de correction selon l'invention.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE D’AU MOINS UN MODE DE RÉALISATION DE L’INVENTION

[0022] Sur les différentes figures, les éléments identiques ou similaires portent les mêmes références, éventuellement additionnés d’un indice. La description de leur structure et de leur fonction n’est donc pas systématiquement reprise.

[0023] Dans tout ce qui suit, les orientations sont les orientations des figures. En particulier, les termes « supérieur », « inférieur », « gauche », « droit », « au-dessus », « en-dessous », « vers l’avant » et « vers l’arrière » s’entendent généralement par rapport au sens de représentation des figures. Le terme « horizontal » s’entend donc comme une direction parallèle à la section principale de la platine du mouvement horloger et le terme « vertical » s’entend comme une direction perpendiculaire à la direction horizontale et parallèle à l’épaisseur de la platine du mouvement horloger.

[0024] Dans la présente description, pour clarifier l’explication de l’invention des axes (A1 , A2, etc.) sont déclarés arbitrairement comme un premier axe, un deuxième axe, etc. Il s’agit d’une simple nomenclature pour différencier et dénommer des éléments géométriques non identiques. Cette nomenclature n’implique pas une priorité d’un axe par rapport à un autre et on peut aisément intervertir de telles dénominations sans sortir du cadre de la présente description. Cette nomenclature n’implique pas non plus un ordre, c'est-à-dire qu’un troisième axe pourrait être utilisé sans qu’un premier axe et/ou un deuxième axe soit nécessaire pour la mise en œuvre de l’invention.

[0025] Par « partie fixe », on entend tous les éléments ou organes fixes par rapport au référentiel donné comme par exemple par rapport au module de calendrier ou au mouvement horloger, c'est-à-dire statique par rapport à la planche du module de calendrier (ou la planche elle-même du module de calendrier) ou statique par rapport à la platine du mouvement horloger (ou la platine elle-même du mouvement horloger).

[0026] Par « dispositif 21 de correction bidirectionnelle », on entend tous les types de dispositifs capables de modifier en même temps au moins deux afficheurs de calendrier aussi bien pour augmenter leur valeur que pour diminuer leur valeur. Ce dispositif est très avantageux car, suivant le moment de la correction, il peut être plus rapide de diminuer les jours, quantième et mois du dispositif d’affichage que l’inverse.

[0027] Selon l'invention, le dispositif 21 de correction bidirectionnelle comporte, de manière habituelle, un mécanisme d’embrayage (non représenté) permettant de passer, de manière réversible, entre une position de correction dans laquelle le dispositif 21 de correction est couplé à un organe 4 de commande de correction afin de corriger le dispositif 11 d’affichage de manière bidirectionnelle, et une position débrayée dans laquelle le dispositif 21 de correction est découplé de l’organe 4 de commande afin d’interdire toute correction du dispositif 11 d’affichage.

[0028] À titre d’exemple, le mécanisme d’embrayage utilisé pour l’invention est du type tirette - pignon coulant - renvoi comme celui divulgué dans le chapitre 3.2.7 intitulé « le remontage et la mise à l’heure » du livre « théorie d’horlogerie », Charles-André REYMONDIN et al., Fédération des Écoles techniques (FET), juillet 2015, ISBN 2- 940025-47-9 ou dans le chapitre 3.2.7 intitulé « winding and setting the hands » du livre « the theory of horology », Charles-André REYMONDIN et al., Fédération des Écoles techniques (FET), juillet 2015, ISBN 2-940025-49-5. Les nomenclatures tirette - pignon coulant - renvoi du mécanisme de débrayage sont reprises de ce chapitre 3.2.7.

[0029] L'organe 4 de commande de correction peut être de différents types telle qu’une tige (pouvant être la même que pour la correction de l’heure et le remontoir) prolongée par une couronne comme dans l’exemple de la figure 1, une lunette tournante, deux poussoirs (un pour augmenter la valeur de l’afficheur et l’autre pour diminuer sa valeur de l’afficheur) ou un fond rotatif. [0030] Par « de manière indépendante par rapport au mécanisme 5 de transmission de force », on entend selon l'invention qu’il n’y a pas de couplage direct entre les chaînes cinématiques du dispositif 21 de correction et du mécanisme 5 de transmission de force bien que l’un et l’autre soient aptes chacun à commander par exemple la même roue 12 de quantième du dispositif 11 d’affichage de calendrier.

[0031] Par « pièce d'horlogerie 2 », on entend tous les types d’instruments de mesure ou de comptage du temps tels que les pendules, les pendulettes, les montres, etc...

[0032] Par « mouvement horloger 3 », on entend tous les types de mécanisme capables de compter le temps qu’ils soient alimentés à base d’énergie mécanique (par exemple un barillet) ou électrique (par exemple une batterie).

[0033] Par « module 1 de calendrier », on entend un sous-ensemble destiné à être fixé sur un mouvement horloger 3 pour lui adjoindre au moins une fonction d’affichage de calendrier supplémentaire. Le module 1 de calendrier peut comprendre plusieurs composants permettant un affichage de calendrier du plus simple au plus sophistiqué tel qu’un quantième simple, annuel, perpétuel ou séculaire et/ou avec d’autres affichages tels que le jour de la semaine, le numéro de la semaine, le mois, l’année, l’affichage jour- nuit ou matin/après-midi et/ou la phase de lune tout type confondu (affichage de la lune vue de l’hémisphère nord ou sud, ou encore l’affichage de la lune pour l’hémisphère nord et sud).

[0034] Dans l’exemple illustré aux figures 1 et 2, l’invention se rapporte un dispositif 21 de correction monté dans un module 1 de calendrier destiné à être monté sur un mouvement horloger 3 dans une pièce d'horlogerie 2. Bien entendu, le dispositif 21 de correction selon l’invention peut être appliqué, de manière plus générale, à n’importe quel mouvement horloger 3 sans sortir du cadre de l’invention et non uniquement à un module 1 de calendrier. Toutefois, l’explication de l’invention est faite ci-dessous dans le mode de réalisation particulier où le dispositif 21 de correction est implanté dans un module 1 de calendrier.

[0035] Dans l’exemple visible aux figures 2 et 3, le module 1 de calendrier est couplé au centre de sa planche 7 à un arbre de sortie (non représenté) du mouvement horloger 3 tel que celui solidaire, préférentiellement, de la roue des heures. L’arbre de sortie (non représenté) du mouvement horloger 3 est ainsi couplé en permanence à un mécanisme 5 de transmission de force destiné à entraîner le dispositif 11 d’affichage de calendrier. Bien entendu, d’autres arbres de sortie du mouvement horloger 3 centré ou non sur la planche 7 peuvent être choisi sans sortir du cadre de l’invention.

[0036] Comme cela sera expliqué ci-dessous, le module 1 de calendrier peut également être couplé à un renvoi d’un mécanisme d’embrayage du mouvement horloger 3 afin de pouvoir coupler la correction de l’afficheur de l’heure 17 (usuellement dernier cran tiré de la couronne 4) et la correction d’au moins un des afficheurs 16A, 16B, 16C, 16D, 16E du dispositif 11 d’affichage de calendrier (usuellement un cran intermédiaire tiré de la couronne 4). De manière substitutionnelle ou additionnelle, la correction d’au moins un des afficheurs 16A, 16B, 16C, 16D, 16E du dispositif 11 d’affichage de calendrier peut comporter des éléments dédiés montés uniquement dans le module 1 de calendrier. En pratique, dans le cadre de l’invention, le dispositif 21 de correction permet de conserver la synchronisation entre les différents afficheurs 16A, 16B, 16C, 16D, 16E, tandis qu’une correction de l’un seulement risquerait de faire perdre cette synchronisation. On pourrait néanmoins prévoir des correcteurs spécifiques dédiés pour des situations particulières. [0037] Comme mieux visible dans l’exemple de la figure 1 , la pièce d'horlogerie 2 comporte un dispositif 11 d’affichage de calendrier comportant un afficheur à aiguille de quantième 16A, un afficheur à aiguille de mois 16B, un afficheur à disques d’année 16C, un afficheur à aiguille de jour de la semaine 16D et un afficheur à disque de phase de lune 16E. Dans l’exemple illustré à la figure 1 , la pièce d'horlogerie 2 comporte en outre un afficheur à aiguilles de l’heure 17 (heures et minutes) monté de manière habituelle sur le mouvement horloger 3. Bien entendu, d’autres types d’afficheurs que ceux décrits ci- dessus peuvent être prévus tels qu’un cylindre, une sphère, une bande, un anneau, une ou plusieurs aiguilles respectivement pointeurs ou un ou plusieurs disques en mode de fonctionnement linéaire, continue, discontinue, intermittente ou rétrograde avec saut semi-instantané ou instantané et/ou en combinaison avec ces types d’afficheur énumérés sans sortir du cadre de l’invention.

[0038] Dans l’exemple illustré aux figures 2-6, le mécanisme 5 de transmission de force comporte principalement un mécanisme réducteur 8, un rouage 9, un doigt 6A de commande de quantième, un doigt 6B de commande du jour et une roue 6C de commande de fin de mois. Le mécanisme réducteur 8 est formé d’une denture interne 8A de la roue 6C de commande de fin de mois formant un planétaire externe couplé en permanence avec trois satellites 8B montés pivotants sur la planche 7. De manière préférée, les trois satellites 8B sont couplés en permanence à un pignon formant un planétaire central d’un arbre de sortie (non représenté) du mouvement horloger 3 solidaire de la roue des heures. Le mécanisme réducteur 8 permet ainsi d’imposer une rotation de la roue 6C de commande de fin de mois toutes les vingt-quatre heures autour du premier axe A1 au centre de la planche 7 du module 1 de calendrier.

[0039] La roue 6C de commande de fin de mois est donc l’élément mécanique qui répartit la force reçue du mouvement horloger 3 au reste du mécanisme 5 de transmission de force. Typiquement, dans l’exemple illustré aux figures 2, 4 et 6, le doigt 6A de commande de quantième est formé dans la planche de la roue 9A du rouage 9 qui est solidaire en mouvement avec la roue 6C de commande de fin de mois. Comme mieux visible aux figures 4 et 6, les roues 9A et 6C sont empilés l’une sur l’autre. Le doigt 6A de commande de quantième est destiné, suivant son angle de rotation par rapport au premier axe A1 , à être couplé temporairement une fois par jour avec la roue 12 de quantième d’un dispositif 11 d’affichage de calendrier pour incrémenter d’une unité l’afficheur 16A de quantième toutes les vingt-quatre heures lors de la marche normale de la montre.

[0040] Comme mieux visible dans l’exemple de la figure 4, le doigt 6A de commande de quantième est agencé élastiquement sur la roue 9A dans le mécanisme 5 de transmission de force de manière à pouvoir s’escamoter élastiquement vers le premier axe A1 lorsqu’il est soumis à une contrainte supérieure à une valeur prédéterminée. Le doigt 6A de commande de quantième comporte ainsi un corps 6A1 orienté sensiblement radialement et agencé dans la roue 9A à l’aide de deux tiges flexibles 6A2 sensiblement perpendiculaires de part et d’autre du corps 6A1. En position de repos, le doigt 6A de commande de quantième fait saillie de la périphérie de la roue 9A et est capable, lorsqu’il est soumis à une contrainte supérieure à une valeur prédéterminée (qui est supérieure à la contrainte nécessaire à entraîner la roue 12 de quantième en fonctionnement normal) de s’escamoter élastiquement (par déformation des tiges 6A2) vers le premier axe A1. De préférence, le doigt 6A (et donc le corps 6A1), les tiges flexibles 6A2 et la roue 9A sont réalisés en une seule pièce obtenue par ajout de matière (impression en trois dimensions, croissance dans un moule, etc.) ou par retrait de matière (usinage mécanique, gravage chimique, etc.).

[0041] Dans l’exemple illustré à la figure 3, la roue 6C de commande de fin de mois comporte une denture périphérique destinée, suivant son angle de rotation par rapport au premier axe A1 , à être couplée temporairement à la fin des mois de février, avril, juin, septembre et novembre à une roue 13 de fin de mois du dispositif 11 d’affichage de calendrier pour incrémenter sélectivement d’au moins une unité supplémentaire l’afficheur 16A de quantième en fonction du nombre de jour dans le mois.

[0042] Dans l’exemple illustré aux figures 2-6, l’afficheur 16A de quantième est du type perpétuel, c'est-à-dire change de deux unités de quantième à la fin du mois d’avril, de juin, de septembre et de novembre mais également de quatre ou trois unités de quantième à la fin du mois de février suivant que l’année en cours est bissextile ou non. On comprend donc pourquoi le dispositif 11 d’affichage de calendrier est également capable de gérer les déplacements des afficheurs de mois 16B et d’année 16C par couplage de la roue 12 de quantième avec un rouage dédié qui ne sera pas expliqué plus en détails car utilisant des rouages de réduction, de paramétrage connu en soi à partir d’une rotation sur trois cent soixante degrés de la roue 12 de quantième chaque mois. [0043] Dans l’exemple illustré aux figures 2-4 et de manière similaire au doigt 6A de commande de quantième, le doigt 6B de commande du jour est formé dans la planche de la roue 9B du rouage 9. La roue 9B est couplée en permanence avec la roue 6C de commande de fin de mois à l’aide d’un renvoi 9C. Le doigt 6B de commande du jour est destiné, suivant son angle de rotation par rapport au deuxième axe A2, à être couplé temporairement une fois par jour avec la roue 10 du jour (étoile à sept dents dans l’exemple de la figure 3-4) d’un dispositif 11 d’affichage de calendrier pour incrémenter d’une unité l’afficheur 16D de jour de la semaine toutes les vingt-quatre heures. On peut également voir que le rouage 9 est prolongé après la roue 9B afin d’entraîner, selon une réduction par rapport à la roue 9B, l’afficheur de phase de lune 16E. On comprend donc pourquoi le dispositif 11 d’affichage de calendrier est également capable de gérer les déplacements de l’afficheur de phase de lune 16E par couplage de la roue 9B avec un rouage dédié qui ne sera pas expliqué plus en détails car utilisant des rouages de réduction, de paramétrage connu en soi à partir d’une rotation sur trois cent soixante degrés de la roue 9B chaque jour.

[0044] Comme mieux visible dans l’exemple des figures 3 et 4 et de manière similaire au doigt 6A de commande de quantième, le doigt 6B de commande du jour est agencé élastiquement sur la roue 9B dans le mécanisme 5 de transmission de force de manière à pouvoir s’escamoter élastiquement vers le deuxième axe A2 lorsqu’il est soumis à une contrainte supérieure à une valeur prédéterminée. Le doigt 6B de commande du jour comporte ainsi un corps 6B1 orienté sensiblement radialement et agencé dans la roue 9B à l’aide de quatre tiges flexibles 6B2 sensiblement perpendiculaires de part et d’autre du corps 6B1. En position de repos, le doigt 6B de commande du jour fait saillie de la périphérie de la roue 9B et est capable, lorsqu’il est soumis à une contrainte supérieure à une valeur prédéterminée (qui est supérieure à la contrainte nécessaire à entraîner l’étoile 10 de jour en fonctionnement normal) de s’escamoter élastiquement (par déformation des tiges 6B2) vers le deuxième axe A2. De préférence, le doigt 6B (et donc le corps 6B1), les tiges flexibles 6B2 et la roue 9B sont réalisés en une seule pièce obtenue par ajout de matière (impression en trois dimensions, croissance dans un moule, etc.) ou par retrait de matière (usinage mécanique, gravage chimique, etc.).

[0045] Avantageusement selon l'invention, le module 1 de calendrier comporte un dispositif 21 de correction bidirectionnelle d’au moins deux des afficheurs 16A, 16B, 16C, 16D, 16E et comportant l’afficheur 16A de quantième du dispositif 11 d’affichage. Comme visible dans l’exemple des figures 4 et 7, le dispositif 21 de correction bidirectionnelle comporte au moins un mobile 22 de correction, agencé pour commander la roue 12 de quantième du dispositif 11 d’affichage de calendrier de manière indépendante par rapport au mécanisme 5 de transmission de force afin de ne pas perturber ce dernier pendant les phases de correction.

[0046] Dans l’exemple illustré aux figures 4 et 7, le mobile 22 de correction comporte un doigt 22A de correction formé dans un premier niveau du mobile 22 de correction, et destiné, suivant son angle de rotation par rapport au troisième axe A3, à être couplé temporairement tous les trois cent soixante degrés avec la roue 12 de quantième du dispositif 11 d’affichage de calendrier pour corriger l’afficheur 16A de quantième aussi bien de manière croissante que décroissante sans influencer l’indexation du mécanisme 5 de transmission de force par rapport au dispositif 11 d’affichage de calendrier.

[0047] En effet, avantageusement selon l'invention, le système 21 de correction n’agit pas sur le mécanisme 5 de transmission de force couplé au mouvement horloger 3 comme c’est le cas généralement, mais possède sa propre chaîne cinématique agissant sur le dispositif 11 de d’affichage de calendrier afin de pouvoir s’adapter à une très grande variété de modules 1 de calendrier et notamment une grande variété de complications d’affichage de calendrier. De plus, un même module 1 de calendrier peut être monté sur différents types de mouvements horlogers 3 pour afficher des valeurs de calendrier. Enfin, le dispositif 21 de correction permet aussi bien d’augmenter que de diminuer la valeur de l’afficheur 16A de quantième.

[0048] Comme expliqué ci-dessus, préférentiellement selon l'invention, le doigt 6A de commande de quantième peut être agencé élastiquement dans le mécanisme 5 de transmission de force de manière à pouvoir s’escamoter élastiquement de la roue 12 de quantième lorsque cette dernière est déplacée par le doigt 22A de correction du mobile 22 de correction alors que le doigt 6A de commande de quantième est sur la trajectoire de la roue 12 de quantième. Cette configuration permet de ne pas empêcher la correction entre vingt-trois heures et une heure chaque jour. Bien que cette fonction ne soit pas essentielle car il est rare que des corrections soient effectuées à cette période de la nuit, elle est proposée comme une option avantageuse de l’invention.

[0049] En outre, dans l’exemple illustré aux figures 3-7, le dispositif 21 de correction bidirectionnelle comporte un rouage 23 de correction couplé en permanence au mobile 22 de correction et agencé pour commander la roue 10 du jour (étoile à sept dents dans l’exemple de la figure 3-4) du dispositif 11 d’affichage de calendrier de manière indépendante du mécanisme 5 de transmission de force afin de ne pas perturber ce dernier pendant les phases de correction.

[0050] Plus précisément, le rouage 23 de correction comporte principalement une roue 23A centrale et une roue 23B d’extrémité raccordée par des renvois intermédiaires à un pignon 22C formé dans un troisième niveau du mobile 22 de correction. Dans l’exemple illustré aux figures 3-4, il y a un renvoi entre le pignon 22C et la roue 23A centrale qui est couplée à la roue 23B d’extrémité par un autre renvoi. Toutefois, cette configuration du rouage 23 peut être adaptée en fonction de l’architecture du module 1 de calendrier ou du mouvement horloger 3 sans sortir du cadre de l’invention.

[0051] Dans l’exemple illustré aux figures 3-4, la roue 23B d’extrémité comporte une cheville 23B1 formée en surépaisseur et destinée, suivant l’angle de rotation de la roue 23B d’extrémité, à être couplée temporairement tous les trois cent soixante degrés avec la roue 10 de jour (étoile à sept dents dans l’exemple de la figure 3-4) du dispositif 11 d’affichage de calendrier pour corriger l’afficheur 16D du jour de la semaine (en même temps au moins que l’afficheur 16A quantième) aussi bien de manière croissante que décroissante sans influencer l’indexation du mécanisme 5 de transmission de force par rapport au dispositif 11 d’affichage de calendrier. Avantageusement selon l'invention, le dispositif 21 de correction n’agit pas sur le mécanisme 5 de transmission de force couplé au mouvement horloger 3 de manière habituelle mais possède sa propre chaîne cinématique agissant sur le dispositif 11 de d’affichage de calendrier aussi bien d’augmenter que de diminuer la valeur de l’afficheur 16D du jour de la semaine et chaque autre afficheur 16E (lune) lié à l’afficheur 16D du jour de la semaine sans les désynchroniser.

[0052] Comme expliqué ci-dessus, préférentiellement selon l'invention, le doigt 6B de commande du jour est agencé élastiquement dans le mécanisme 5 de transmission de force de manière à pouvoir s’escamoter élastiquement de la roue 10 de jour lorsque cette dernière est déplacée par le rouage 23 de correction alors que le doigt 6B de commande du jour est sur la trajectoire de la roue 10 de jour. De manière similaire à celle du doigt 6A de commande de quantième, cette configuration du doigt 6B de commande du jour permet de ne pas empêcher la correction entre vingt-trois heures et une heure chaque jour. Bien que cette fonction ne soit pas essentielle car il est rare que des corrections soient effectuées à cette période de la nuit, elle est proposée comme une option avantageuse de l’invention.

[0053] Dans la mesure où l’exemple illustré aux figures 2-6 comporte un afficheur 16A de quantième du type perpétuel, le dispositif 21 de correction bidirectionnelle utilise la roue 23A centrale du rouage 23 de correction pour commander la roue 13 de fin de mois du dispositif 11 d’affichage de calendrier de manière indépendante du mécanisme 5 de transmission de force afin de ne pas perturber ce dernier pendant les phases de correction. Avantageusement selon l'invention, même dans cette une variante particulière dans laquelle le module 1 de calendrier comporte un afficheur 16A de quantième perpétuel, le système 21 de correction n’agit pas sur le mécanisme 5 de transmission de force couplé au mouvement horloger 3 de manière habituelle mais possède sa propre chaîne cinématique agissant sur le dispositif 11 de d’affichage de calendrier afin de pouvoir s’adapter à une très grande variété de modules 1 de calendrier. De plus, le dispositif 21 de correction permet aussi bien d’augmenter que de diminuer la valeur de l’afficheur 16A de quantième et des autres afficheurs 16B (mois), 16C (année) liés au mécanisme de quantième perpétuel sans les désynchroniser.

[0054] Selon une fonction optionnelle, le mobile 22 de correction peut comporter un mécanisme 25 élastique de limitation de force de manière à débrayer élastiquement le mouvement de correction de manière bidirectionnelle, au-dessus d’un couple prédéterminé appliqué sur le mobile 22 de correction, afin que notamment le rouage 23 de correction n’entraîne pas la roue 13 de fin de mois du dispositif 11 d’affichage de calendrier, alors que la roue 6C de commande de fin de mois est engrenée avec la roue 13 de fin de mois du dispositif 11 d’affichage de calendrier. Cette configuration évite d’endommager le mouvement horloger 3 en permettant le débrayage de la correction entre minuit et trois heures en fin de mois de février, avril, juin, septembre et novembre. Bien que cette fonction ne soit pas essentielle (la correction n’est pas possible car rencontre une résistance à la correction à cause de la roue 6C de commande de fin de mois qui est engrenée avec la roue 13 de fin de mois du dispositif 11 d’affichage de calendrier) car il est rare que des corrections soient effectuées à cette période de la nuit, elle est proposée comme une option avantageuse de l’invention qui dissuade l’utilisateur de forcer sur l’organe 4 de commande tel que la couronne dans l’exemple de la figure 1 . [0055] Plus précisément, dans l’exemple illustré à la figure 7, le mécanisme 25 élastique de limitation de force comporte une cannelure 22D en périphérie d’un quatrième niveau du mobile 22 de correction et une roue 24 coopérant avec la cannelure 22D. La roue 24 comporte une denture 24A périphérique destinée à recevoir, quand le dispositif 21 de correction est en position embrayée, la force de correction que l’utilisateur exerce sur l’organe 4 de commande de correction comme la couronne en position intermédiaire dans l’exemple de la figure 1. La roue 24 comporte des éléments élastiques 24b répartis sur son diamètre interne et dont les extrémités sont destinées à entrer en contact avec la cannelure 22D.

[0056] Dans l’exemple de la figure 7, les éléments élastiques 24b s’étendent sous forme de quatre parties en Y réparties symétriquement autour du troisième axe A3. En dessous du couple prédéterminé appliqué, la roue 24 est élastiquement en position stable et solidaire en rotation avec la cannelure 22D. Au-dessus du couple prédéterminé appliqué, la roue 24 est élastiquement découplée et ne peut plus transmettre de force à la cannelure 22D, la roue 24 tourne autour du troisième axe A3. Enfin, dès le relâchement de la contrainte pour passer à nouveau au-dessous du couple prédéterminé, les éléments élastiques 24b reprennent une position élastique stable contre la cannelure 22D en rendant à nouveau la roue 24 solidaire en rotation avec la cannelure 22D. [0057] De manière préférée et en tenant compte des forces exercées par l’utilisateur sur l’organe 4 de commande, le mécanisme 25 élastique de limitation de force comporte un couple prédéterminé de débrayage identique pour chaque sens de rotation autour du troisième axe A3 et typiquement compris entre 3 et 5 Nmm, typiquement sensiblement égal à 4 Nmm (qui est supérieur à la contrainte nécessaire à entraîner la roue 12 de quantième, la roue 13 de fin de mois et la roue 10 de jour en fonctionnement de correction normale et qui est également supérieur à la contrainte nécessaire à escamoter élastiquement les doigts 6A, 6B). Toutefois, bien entendu, le couple prédéterminé de débrayage pourrait être différent suivant le sens de rotation autour du troisième axe A3 en adaptant la forme des éléments élastiques 24b et/ou chaque couple prédéterminé de débrayage pourrait être supérieur ou inférieur à 4 Nmm sans sortir du cadre de l’invention.

[0058] Enfin, le dispositif 21 de correction peut, de manière optionnelle, comporter un ensemble came 22b - élément 26 élastique permettant, en position débrayée du dispositif 21 de correction bidirectionnelle, au mobile 22 de correction d’être dans une position de repos prédéterminée en dehors de la trajectoire de la roue 12 de quantième. On comprend ainsi, qu’en position débrayée, le mobile 22 de correction est toujours dans la même position de repos pour permettre, par exemple, de fournir un déplacement équivalent pour l’augmentation (premier sens de mouvement) que la diminution (deuxième sens de mouvement inverse au premier sens) de la valeur de l’afficheur 16A, 16B, 16C, 16D, 16E de calendrier. Dans l’exemple illustré aux figure 3 et 4, la came 22b est montée dans un deuxième niveau du mobile 22 de correction. De plus, l’élément élastique 26 est monté sur une partie fixe (la planche 7 à l’aide de vis) du module 1 de calendrier, et exerce une force de poussée contre un profil externe de la came 22B. La forme de l’élément élastique 26 en contact avec la came 22B, ainsi que la forme de cette dernière, sont déterminées de manière à entraîner, en position débrayée du dispositif 21 de correction bidirectionnelle, le mobile 22 de correction dans sa position de repos prédéterminée.

[0059] L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation et variantes présentés et d'autres modes de réalisation et variantes apparaîtront clairement à l'homme du métier. Ainsi, les réalisations ci-dessus sont des exemples. À titre nullement limitatif, il peut être envisagé des affichages plus compliqués ou plus simples sans sortir du cadre de l’invention.

[0060] En outre, comme expliqué ci-dessus, le dispositif 21 de correction ne saurait être limité à une implantation dans un module 1 de calendrier. Le dispositif 21 de correction s’applique ainsi à une implantation dans un mouvement horloger 3 en général sans sortir du cadre de l’invention.