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Title:
BIODEGRADABLE CORK FABRIC
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/074594
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a fabric comprising three superimposed layers, wherein the first layer is a textile, the second layer is an adhesive and the third layer comprises cork, the fabric being characterised in that the adhesive is a biodegradable water-based adhesive containing at least one polymer. The invention further relates to the method for obtaining said fabric, to the use thereof in the production of objects, as well as to said objects as such.

Inventors:
NIELSEN RONJA (FR)
Application Number:
PCT/IB2021/059192
Publication Date:
April 14, 2022
Filing Date:
October 07, 2021
Export Citation:
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Assignee:
RTFACT BRANDS (FR)
International Classes:
B32B5/02; B32B7/12; B32B9/02
Domestic Patent References:
WO2018135960A12018-07-26
WO2011149370A12011-12-01
WO2018135960A12018-07-26
Foreign References:
DE202014006548U12014-09-18
DE102015008588A12016-12-29
GB190114420A1901-10-26
CN208896590U2019-05-24
KR20170093774A2017-08-16
KR20170020984A2017-02-27
DE202015004764U
DE202014006548U12014-09-18
EP1085072A22001-03-21
EP2326692A12011-06-01
Attorney, Agent or Firm:
CABINET JAMES LAWRENCE (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Tissu comprenant trois couches superposées, dans lequel, la première couche (1 ) est un textile, la seconde couche (2) est un adhésif et la troisième couche (3) comprend du liège, caractérisé en ce que l’adhésif est un adhésif à base aqueuse biodégradable comprenant au moins un polymère.

2. Tissu selon la revendication 1 caractérisé en ce que le textile comprend au moins l’un des textiles choisis dans la liste consistant en le polyamide, le polyester, le polyéthylène, le polypropylène ou d'autres fibres synthétiques, les fibres régénérées telles que la viscose, les fibres naturelles comme le coton, le lin, le chanvre et le kapok, la laine de mouton ou de chèvre et leurs combinaisons, préférentiellement comprenant au moins le lin.

3. Tissu selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que l’adhésif comprend au moins deux constituants en plus de l’eau.

4. Tissu selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que l’adhésif comprend un copolymère de vinyle acétate et/ou un polymère de polyuréthane aliphatique.

5. Tissu selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la troisième couche comprenant du liège a une épaisseur comprise entre 0,05mm et 1 ,5mm, préférentiellement comprise entre 0,1mm et 0,9mm.

6. Tissu selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la couche textile a une masse surfacique comprise entre 200g/m2 et 1000g/m2, par exemple de 690g/m2 préférentiellement dans le cas du lin.

7. Tissu selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la granulométrie du liège est inférieure ou égale à 1000 micromètres, préférentiellement inférieure à 800 micromètres.

8. Procédé de fabrication d’un tissu selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comprend les étapes successives suivantes :

(a) un adhésif aqueux biodégradable est appliqué au textile ;

(b) une couche de liège est placée sur l’adhésif de l’étape (a) ;

(c) l’ensemble obtenu à l’étape (b) est optionnellement pressé et/ou chauffé par exemple à 40° C ; et (d) le tissu est récupéré.

9. Procédé selon la revendication 8 précédente caractérisé en ce qu’il comprend une étape (e) de ponçage de la troisième couche comprenant du liège, préférentiellement après l’étape (b) et/ou (c). 10. Utilisation du tissu selon l’une quelconque des revendications 1 à 7 pour la confection d’un vêtement, d’un ustensile tel qu’un sac à main, une chaussure ou un portefeuille, ou en tant que revêtement d’un objet tel qu’un meuble, de parties d’habitacle de voiture, de tête de lit ou encore de murs.

Description:
DESCRIPTION

Titre de l’invention : Tissu biodégradable en liège

DOMAINE DE L’INVENTION

La présente invention concerne un tissu biodégradable avec un face extérieure en liège, son procédé de fabrication, ainsi que ses utilisations.

ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE

Le liège est un produit présent dans l’écorce de certains arbres, par exemple le chêne liège et leur permet de se protéger contre l’environnement (insectes, intempéries), et en particulier du froid dû à ses propriétés isolantes. Ainsi, le liège est utilisé depuis de très nombreuses années pour ses diverses qualités. Par exemple, des vestiges fabriqués en liège datant de 3000 av. J.C ont été retrouvés en Chine, en Égypte ou encore en Perse.

L’intégration du liège dans des tissus pour en incorporer ces qualités est rétrospectivement relativement récente.

Par exemple, en 1901 il est décrit dans un document brevet GB190114420 un tissu en liège pouvant être utilisé pour des vêtements en raison de son toucher agréable, de sa souplesse et de sa propriété d’imperméabilité. Il est divulgué dans ce document qu’une fine couche de flocons de laine, de coton ou de soie puis en feutrant ou en cardant cette fine couche adhésive de matériau homogène pour produire ce tissu. Il est alors rapporté possible de teindre le matériau pour en faire varier l’apparence.

Le problème technique limitant essentiellement l’utilisation de ce tissu est la délamination des couches.

Ainsi, plus récemment dans W02011149370A1 , est divulgué un tissu de liège malléable et moulable à base d’une matrice de liège naturel ou agglomérée, laquelle matrice est imprégnée de polymère, telle que du polyuréthane, du chlorure de polyvinyle, du poly(téréphtalate d’éthylène), du polyester et leur combinaisons. Il y est divulgué en outre une couche de support collée à l’intérieur et que la couche de support de l’invention est choisie dans le groupe comprenant les tissus tissés, non tissés, et à tricoter, les matières plastiques, métalliques et en bois, le liège, le papier, le carton, le cuir et la pierre.

Dans CN208896590(U), il est divulgué l’utilisation de liège pour produire un tissu de placage ayant les caractéristiques de peau animale naturelle. L’utilisation d’une couche adhésive en résine polyuréthane y est divulguée.

KR20170093774(A) et KR20170020984(A) s’intéressent à produire un tissu de liège fonctionnel ayant une structure multicouche, et plus particulièrement, un tissu de liège ayant une multifonction qui est composé d'une pluralité de couches. L’un des problèmes techniques que cherche à résoudre ces documents est de fournir un tissu de liège fonctionnel ayant une structure multicouche respectueuse de la nature qui n'est pas nocive pour le corps humain, tout en ayant une résistance à la pression de l'eau, résistance à l'eau et durabilité pour une utilisation à long terme en extérieur. Ces documents divulguent que le tissu de liège fonctionnel ayant la structure multicouche peut en outre comprendre un film de revêtement formé par revêtement de PU.

WO2018/ 135960 concerne un tissu de liège comprenant, au moins, un tissu textile, un film adhésif et une feuille de matériau de liège, qui sont superposés en couches ; un procédé de fabrication du tissu de liège comprenant une étape de collage d'au moins une feuille de matériau de liège sur une première face d'un tissu textile au moyen d'un film adhésif, dans une plage de températures de 50 °C à 115 °C, et un procédé de fabrication de rubans de liège en coupant le tissu en portions ayant une largeur comprise entre 3,0 mm et 50,0 mm, à utiliser dans la fabrication de tapis sur un métier à tisser traditionnel automatique. Toutefois, ce document ne divulgue pas que les adhésifs peuvent être biodégradables.

DE202015004764U1 divulgue un tissu de liège flexible et stable pour une utilisation dans l'industrie textile qui peut être produit sans l'utilisation d'adhésifs liquides conventionnels et qui peut être produit à partir de matériaux produits de manière durable et qui est complètement biodégradable. Il est divulgué un matériau composite biodégradable caractérisé en ce que la couche de connexion est un film fondu fabriqué à partir d'un biopolymère thermoplastique biodégradable ou à partir d'un mélange de biopolymères thermoplastiques biodégradables (tels qu’un élastomère thermoplastique (TPE) ou un mélange TPE, notamment un élastomère polyester thermoplastique (TPE- E) ou un mélange TPE-E, un polylactide (PLA) ou un mélange PLA).

Dans DE202014006548U1 est divulgué un matériau composite comprenant une structure de couche composée d'une couche support et d'une couche de couverture et d'une couche de liaison disposée entre la couche support et la couche de couverture. Il est prévu que la couche de couverture ait un matériau contenant du liège, et que la couche support ait un matériau fibreux contenant des fibres régénérées, qui est constitué au moins partiellement de matériau Lyocell®. Il est également divulgué dans ce document que le matériau composite comprend une couche de connexion avec un adhésif. En particulier, il est décrit des dispersions de copolymères, le cas échéant avec mélange d'additifs, en solution aqueuse pouvant être utilisées de manière particulièrement avantageuse comme système adhésif.

Ainsi, l’état de la technique divulgue des exemples de tissus comprenant du liège, pour certains décrits comme biodégradables. Toutefois, les tissus dits biodégradables décrits impliquent des films thermoplastiques qui requièrent un matériel lourd de mise en oeuvre. Les solutions proposées par l’art antérieur pour fabriquer un tissu de liège biodégradable implique ainsi des procédés énergivores (chauffage des films thermoplastiques) et donc polluants. En outre, utiliser du coton comme couche de support implique forcément un fort impact écologique (la fabrication du coton est très polluante). De plus, l’une des difficultés rencontrées dans la fabrication de tel tissus incorporant du liège en couche très fine est le contrôle de l’aspect extérieur du tissu. Il est particulièrement délicat de contrôler l’aspect lié à l’utilisation d’un adhésif lorsque celui-ci n’est pas thermoplastique entre le liège et la couche de support (typiquement dans l’art : le coton). En effet, très souvent, l’adhésif va traverser les couches et donner lieu à des tâches disgracieuses sur le support. Or, aucun des documents de l’état de la technique cité ci-dessus qui donne une incitation particulière à utiliser un adhésif plutôt qu’un autre pour éviter des taches disgracieuses sur le tissu de liège.

L’objet de la présente invention cherche à remédier à ces inconvénients.

RESUME DE L’INVENTION L’objet de la présente invention concerne un tissu comprenant trois couches superposées, dans lequel, la première couche 1 est un textile, la seconde couche 2 est un adhésif et la troisième couche 3 comprend du liège, caractérisé en ce que l’adhésif est un adhésif à base aqueuse biodégradable comprenant au moins un polymère et ledit adhésif avant application a avantageusement un point de fusion inférieur à 50° C, préférentiellement inférieur à 20° C.

L’objet de la présente invention concerne également un procédé de fabrication d’un tissu selon la présente invention caractérisé en ce qu’il comprend les étapes successives suivantes :

(a) un adhésif aqueux biodégradable est appliqué au textile ;

(b) une couche de liège est placée sur l’adhésif de l’étape (a) ;

(c) l’ensemble obtenu à l’étape (b) est optionnellement pressé et/ou chauffé par exemple à 40° C ; et

(d) le tissu est récupéré.

L’objet de la présente invention concerne aussi l’utilisation du tissu selon la présente invention pour la confection d’un vêtement, d’un ustensile tel qu’un sac à main, une chaussure ou un portefeuille, ou en tant que revêtement d’un objet tel qu’un meuble, de parties d’habitacle de voiture, de tête de lit ou encore de murs.

L’objet de la présente invention concerne également un sac à main comprenant un tissu selon la présente invention.

L’objet de la présente invention concerne de plus une chaussure comprenant un tissu selon la présente invention.

L’objet de la présente invention concerne en outre un portefeuille comprenant un tissu selon la présente invention.

DEFINITIONS

Par « liège », il est compris dans le contexte de la présente invention le matériau naturel fourni par certains arbres dont le chêne-liège, en particulier trouvé dans l’écorce de ces arbres (selon la définition communément trouvée du liège). Par « textile », il est compris dans le contexte de la présente invention un matériau susceptible d’être tissé ou tricoté. Initialement, il désigne donc un matériau qui peut être divisé en fibres ou en fils textiles, tels les textiles organiques (tels que le coton, le chanvre, le lin, la laine...) ou les textiles synthétiques (tels que les textiles en fibres acryliques, polyoléfines, polyester...). Le textile peut ainsi être tissé ou non tissé, tricoté ou non tricoté, ou ni tissé ni tricoté.

Par « adhésif à base aqueuse biodégradable >>, il est compris dans le contexte de la présente invention un adhésif à base aqueuse qui est susceptible d’être décomposé s’il est laissé dans l’environnement extérieur, en particulier en présence d’organismes vivants. Par « adhésif à base aqueuse >>, il est compris dans le contexte de la présente invention un adhésif obtenu à partir d’un adhésif aqueux (c’est-à-dire contenant de l’eau) ayant séché et/ou figé et fournissant ainsi des propriétés d’adhésion, c’est-à-dire de collage. Les documents EP1085072, EP2326692 donne des exemples de tels adhésifs.

Par « polymère >>, il est compris dans le contexte de la présente invention un produit issu d’une réaction de polymérisation. Une « polymérisation >> dans le contexte de la présente invention désigne, comme communément admis dans l’art, la réaction chimique dans laquelle plusieurs molécules réagissent les unes avec les autres pour former des molécules plus grosses, par exemple sous forme d’une suite linéaire ou ramifiée de motifs de répétition.

Par « adhésif aqueux biodégradable >>, il est compris dans le contexte de la présente invention un adhésif tel que défini ci-dessus dont le produit de séchage ou de fige, c’est-à-dire l’adhésif à base aqueuse est biodégradable comme définit ci-dessus.

DESCRIPTION DETAILLEE

Tissu en tant que tel

L’objet de la présente invention concerne donc un tissu tel que décrit ci- dessus comprenant trois couches superposées.

Toutefois, l’objet de la présente invention concerne également le cas particulier dans lequel la couche intermédiaire 2 d’adhésif (encore appelé colle) peut interpénétrer dans la couche de liège 3 et/ou dans la couche de textile 1 selon la porosité de chacune de ces couches, au regard de la viscosité de la colle utilisée. L’objet de la présente invention peut concerner donc un tissu comprenant trois couches superposées, tel que décrit ci-dessus, comprenant au moins une portion de la couche intermédiaire 2 d’adhésif interpénétrée dans la couche de liège 3 et/ou dans la couche de textile 1 .

De manière particulière, l’objet de la présente invention concerne un tissu tel que décrit ci-dessus comprenant trois couches superposées dans lequel la couche textile comprend au moins un matériau susceptible d’être tissé ou tricoté.

De manière plus particulière, l’objet de la présente invention concerne un tissu tel que décrit ci-dessus comprenant trois couches superposées dans lequel la couche textile comprend au moins un matériau textile organique (tels que le coton, le chanvre, le lin, la laine...) et/ou au moins un matériau textile synthétique (tels que les textiles en fibres acryliques, polyoléfines, polyester...).

L’objet de la présente invention peut concerner également un tissu tel que décrit ci-dessus comprenant trois couches superposées dans lequel la couche textile comprend au moins un matériau textile pouvant être tissé ou non tissé, tricoté ou non tricoté, ou ni tissé ni tricoté.

L’objet de la présente invention peut concerner plus particulièrement un tissu tel que décrit ci-dessus caractérisé en ce que le textile comprend au moins l’un des textiles choisis dans la liste consistant en le polyamide, le polyester, le polyéthylène, le polypropylène ou d'autres fibres synthétiques, les fibres régénérées telles que la viscose, les fibres naturelles comme le coton, le lin, le chanvre et le kapok, la laine de mouton ou de chèvre et leurs combinaisons, préférentiellement comprenant au moins le lin.

De manière préférée, l’objet de la présente invention concerne plus particulièrement un tissu tel que décrit ci-dessus, caractérisé en ce que le textile comprend au moins l’un des textiles choisis dans la liste consistant en les fibres naturelles comme le coton, le lin, le chanvre et le kapok, la laine de mouton ou de chèvre et leurs combinaisons, préférentiellement comprenant au moins le lin.

Dans un mode de réalisation particulier, l’objet de la présente invention concerne un tissu tel que décrit présentement, caractérisé en ce que l’adhésif comprend au moins un, préférentiellement au moins deux constituants en plus de l’eau.

Dans un mode de réalisation, l’adhésif à base aqueuse biodégradable utilisé dans le contexte de la présente invention comprend entre 1% et 90% en masse d’eau, préférentiellement entre 1% et 90%, entre 5% et 85%, entre 10% et 80%, entre 15% et 75%, entre 20% et 70%, entre 25% et 65%, entre 30% et 60%, entre 35% et 55%, ou encore l’adhésif à base aqueuse biodégradable utilisé dans le contexte de la présente invention peut comprendre entre 40% et 50% en masse d’eau, telle que 45% plus ou moins 3% en masse d’eau.

De manière préférée, lesdits au moins deux constituants de l’adhésif (en plus de l’eau) sont des polymères.

De manière préférée, lesdits au moins deux constituants de l’adhésif (en plus de l’eau) sont des polymères biodégradables.

De manière préférée, lesdits au moins deux constituants de l’adhésif (en plus de l’eau) sont des polymères organiques.

De manière préférée, lesdits au moins deux constituants de l’adhésif (en plus de l’eau) sont des polymères organiques biodégradables.

De manière préférée, lesdits au moins deux constituants de l’adhésif (en plus de l’eau) sont biosourcés.

Par « biosourcés », il est compris dans le contexte de la présente demande de brevet issu d’un procédé biologique, qu’il soit trouvé à l’état naturel (par exemple une récolte « sauvage >>) ou qu’il soit induit par l’ Homme (par exemple via l’agriculture).

De manière préférée, lesdits au moins deux constituants de l’adhésif (en plus de l’eau) sont des polymères organiques biosourcés, tel que l’amidon, la dextrine, des protéines.

De manière préférée, lesdits au moins deux constituants de l’adhésif (en plus de l’eau) sont des polymères organiques tel que l’amidon, les dérivées d’amidon par exemple les formes alkylés et/ou acétylées d’amidon), la dextrine (par exemple les formes alkylés et/ou acétylées de dextrine), des protéines, des dérivés de protéines (par exemple les formes alkylées et/ou acétylées de protéines).

Dans un mode de réalisation particulier, lesdits au moins deux constituants de l’adhésif (en plus de l’eau) sont d’origine végétalienne. Dans un mode de réalisation particulier, lesdits au moins deux constituants de l’adhésif (en plus de l’eau) ne sont pas d’origine animale.

Dans un mode de réalisation particulier, lesdits au moins deux constituants de l’adhésif (en plus de l’eau) ne sont pas d’origine pétrochimique.

Néanmoins, l’objet de la présente invention peut concerner un tissu tel que décrit présentement, caractérisé en ce que l’adhésif comprend un polymère de vinyle acétate. En effet, le polymère de vinyle acétate est un polymère biodégradable.

De manière préférée, l’adhésif à base aqueuse biodégradable utilisé dans le contexte de la présente invention comprend entre 1% et 80% en masse de polyvinyle acétate par rapport à la masse totale d’adhésif, préférentiellement entre 10% et 70%, plus préférentiellement entre 20% et 60%, encore plus préférentiellement entre 30% et 55%, par exemple 42%±10% en masse de polyvinyle acétate par rapport à la masse totale d’adhésif.

L’objet de la présente invention peut concerner un tissu tel que décrit présentement, caractérisé en ce que l’adhésif comprend un polymère de polyuréthane aliphatique. En effet, en adaptant la quantité de polymère de polyuréthane aliphatique, il est possible d’obtenir un adhésif à base aqueuse biodégradable.

De manière préférée, l’adhésif à base aqueuse biodégradable utilisé dans le contexte de la présente invention comprend moins de 30% en masse de polyuréthane aliphatique par rapport à la masse totale d’adhésif, préférentiellement entre 1% et 25%, plus préférentiellement entre 5% et 20%, encore plus préférentiellement entre 10% et 15% en masse de polyuréthane aliphatique par rapport à la masse totale d’adhésif.

L’objet de la présente invention peut concerner un tissu tel que décrit présentement, caractérisé en ce que l’adhésif comprend un copolymère de vinyle acétate et/ou un polymère de polyuréthane aliphatique.

De manière préférée, l’adhésif comprend un mélange copolymère de vinyle acétate : polymère de polyuréthane aliphatique compris entre 0, 1 : 1 et 1 : 0,1 en masse sèche, préférentiellement compris entre 0,5 : 1 et 1 : 0,5 en masse sèche, encore plus préférentiellement compris entre 0,8 : 1 et 1 : 0,8 en masse sèche, par exemple de 1 : 1 en masse sèche. De manière préférée, l’adhésif à base aqueuse biodégradable utilisé dans le contexte de la présente invention comprend moins de 30% en masse de polyuréthane aliphatique et entre 1% et 60% en masse de polyvinyle acétate par rapport à la masse totale d’adhésif, préférentiellement moins de 20% en masse de polyuréthane aliphatique et entre 10% et 50% en masse de polyvinyle acétate par rapport à la masse totale d’adhésif.

De manière avantageuse, l’adhésif n’est pas thermoplastique et est applicable à température ambiante ou à température inferieure à 50° C.

Par température ambiante, il est compris dans le contexte de la présente invention une température comprise entre 0°C et 45 °C, préférentiellement comprise entre 5°C et 40°C, plus préférentiellement comprise entre 10°C et 35°C, telle que comprise entre 15°C et 30°C, comme comprise entre 20°C et 25°C.

De manière préférée, l’adhésif à base aqueuse biodégradable utilisée dans le contexte de la présente invention a un point de fusion inférieur ou égal à 49 °C, inférieur ou égal à 48 °C, inférieur ou égal à 47° C, inférieur ou égal à

46 °C, inférieur ou égal à 45 °C, inférieur ou égal à 44° C, inférieur ou égal à

43°C, inférieur ou égal à 42°C, inférieur ou égal à 41 °C, inférieur ou égal à

40°C, inférieur ou égal à 39°C, inférieur ou égal à 38°C, inférieur ou égal à

37°C, inférieur ou égal à 36°C, inférieur ou égal à 35°C, inférieur ou égal à

34°C, inférieur ou égal à 33°C, inférieur ou égal à 32°C, inférieur ou égal à

31 °C, inférieur ou égal à 30°C, inférieur ou égal à 29°C, inférieur ou égal à

28°C, inférieur ou égal à 27°C, inférieur ou égal à 26°C, inférieur ou égal à

25°C, inférieur ou égal à 24°C, inférieur ou égal à 23°C, inférieur ou égal à

22°C, inférieur ou égal à 21 °C, inférieur ou égal à 20°C, inférieur ou égal à

19°C, inférieur ou égal à 18°C, inférieur ou égal à 17°C, inférieur ou égal à

16°C, inférieur ou égal à 15 °C, inférieur ou égal à 14°C, inférieur ou égal à

13°C, inférieur ou égal à 12°C, inférieur ou égal à 11 °C, inférieur ou égal à

10°C, inférieur ou égal à 9°C, inférieur ou égal à 8°C, inférieur ou égal à 7°C, inférieur ou égal à 6 °C, inférieur ou égal à 5 °C, inférieur ou égal à 4°C, inférieur ou égal à 3 °C, inférieur ou égal à 2 °C, ou encore inférieur ou égal à

1 °C.

Ainsi, l’un de effets techniques est la production d’un tissu de liège biodégradable qui ne nécessite pas un apport de chaleur important pour sa fabrication. La nature aqueuse de l’adhésif et la nature du textile limité permettent une fabrication facilitée (sans chauffage fort) du tissu revendiqué.

Or, le tissu biodégradable et/ou biosourcé que l’on cherche à produire avec un procédé le moins énergivore possible dans le contexte de la présente invention comprend préférentiellement une face en tissu biodégradable et/ou biosourcé (par exemple tissé ou non tissé, tricoté ou non tricoté, ou ni tissé ni tricoté) et une face avec du liège. L’une des difficultés rencontrées avec l’utilisation d’adhésifs à base aqueuse a été de rendre la colle invisible après application, l’adhésif aqueux ayant tendance à traverser le tissu biodégradable et/ou biosourcé (par exemple tissé ou non tissé, tricoté ou non tricoté, ou ni tissé ni tricoté). En effet, il a pu être constaté que les colles aqueuses produisent très souvent des taches disgracieuses sur au moins l’une des faces du tissu de liège que l’on cherche à produire en traversant le tissu biodégradable et/ou biosourcé (par exemple tissé ou non tissé, tricoté ou non tricoté, ou ni tissé ni tricoté). L’une des solutions à ceci est de coller deux couches de liège de part et d’autre de la couche en tissu. Toutefois si l’on cherche à obtenir un résultat dans lequel l’un des faces du tissu de liège est en liège (apparence semblable à du cuire) et l’autre face en tissu (par exemple tissé ou non tissé, tricoté ou non tricoté, ou ni tissé ni tricoté) sans avoir à chauffer l’adhésif, cela implique d’utiliser un adhésif aqueux particulier.

Dans un mode de réalisation, avantageusement le textile est choisi parmi le polyamide, le polyester, le polyéthylène, le polypropylène ou d'autres fibres synthétiques, les fibres régénérées telles que la viscose, les fibres naturelles comme le coton, le lin, le chanvre et le kapok, la laine de mouton ou de chèvre et leurs combinaisons, préférentiellement comprenant au moins le lin et l’adhésif à base aqueuse biodégradable utilisé dans le contexte de la présente invention comprend entre 1% et 80% en masse de polyvinyle acétate par rapport à la masse totale d’adhésif, préférentiellement entre 10% et 70%, plus préférentiellement entre 20% et 60%, encore plus préférentiellement entre 30 et 55, par exemple 42%±10% en masse de polyvinyle acétate par rapport à la masse totale d’adhésif.

Dans un mode de réalisation, avantageusement le textile est choisi parmi les fibres naturelles comme le coton, le lin, le chanvre et le kapok, la laine de mouton ou de chèvre et leurs combinaisons, préférentiellement le lin et l’adhésif à base aqueuse biodégradable utilisé dans le contexte de la présente invention comprend entre 1% et 80% en masse de polyvinyle acétate par rapport à la masse totale d’adhésif, préférentiellement entre 10% et 70%, plus préférentiellement entre 20% et 60%, encore plus préférentiellement entre 30 et 55, par exemple 42%±10% en masse de polyvinyle acétate par rapport à la masse totale d’adhésif.

Avantageusement le tissu est choisi parmi les fibres naturelles comme le coton, le lin, le chanvre et le kapok, la laine de mouton ou de chèvre et leurs combinaisons, préférentiellement le lin et l’adhésif à base aqueuse biodégradable utilisé dans le contexte de la présente invention est de la marque Patex Bois Classic® (colle/adhésif vinylique à base d’acétate de polyvinyle en dispersion aqueuse), conforme à l’enseignement de EP2326692.

De manière préférée, l’adhésif à base aqueuse biodégradable utilisé dans le contexte de la présente invention comprend entre 1% et 80% en masse de polyvinyle acétate par rapport à la masse totale d’adhésif, préférentiellement entre 10% et 70%, plus préférentiellement entre 20% et 60%, encore plus préférentiellement entre 30% et 55%, par exemple 42%±10% en masse de polyvinyle acétate par rapport à la masse totale d’adhésif.

Dans un mode de réalisation particulier, le tissu selon la présente invention comprend une couche d’adhésif transparente.

Dans un mode de réalisation particulier, le tissu selon la présente invention comprend une couche d’adhésif comprenant des charges minérales.

L’objet de la présente invention peut concerner un tissu tel que décrit présentement, caractérisé en ce que la troisième couche comprenant du liège a une épaisseur comprise entre 0,05mm et 1 ,5mm, préférentiellement comprise entre 0,1 mm et 0,9mm.

Ainsi l’objet de la présente invention peut concerner un tissu tel que décrit présentement, caractérisé en ce que la troisième couche comprenant du liège a une épaisseur comprise entre 0,02mm et 1 ,4mm, comprise entre 0,03mm et 1 ,3mm, comprise entre 0,04mm et 1 ,2mm, comprise entre 0,05mm et 1 , 1 mm, comprise entre 0,06mm et 1 ,0mm, comprise entre 0,07mm et 0,9mm, comprise entre 0,08mm et 0,8mm, comprise entre 0,09mm et 0,7mm, comprise entre 0,1 mm et 0,6mm, comprise entre 0,2mm et 0,5mm, ou encore comprise entre 0,3mm et 0,4mm.

L’objet de la présente invention peut concerner un tissu tel que décrit présentement, caractérisé en ce que la couche textile a une masse surfacique comprise entre 200g/m 2 et 1000g/m 2 , par exemple de 690g/m 2 préférentiellement dans le cas du lin.

Plus particulièrement, l’objet de la présente invention concerne un tissu tel que décrit présentement, caractérisé en ce que la couche textile a une masse surfacique comprise entre 250g/m 2 et 950g/m 2 , comprise entre 300g/m 2 et 900g/m 2 , comprise entre 350g/m 2 et 850g/m 2 , comprise entre 400g/m 2 et 800g/m 2 , comprise entre 450g/m 2 et 750g/m 2 , comprise entre 500g/m 2 et 700g/m 2 , comprise entre 550g/m 2 et 650g/m 2 , ou encore comprise entre 580g/m 2 et 620g/m 2 .

Dans le cas particulier où la couche textile comprend ou est constituée de lin, l’objet de la présente invention peut concerner un tissu tel que décrit présentement, caractérisé en ce que la couche textile a une masse surfacique comprise entre 500g/m 2 et 900g/m 2 , comprise entre 550g/m 2 et 850g/m 2 , comprise entre 600g/m 2 et 800g/m 2 , comprise entre 650g/m 2 et 750g/m 2 , ou encore comprise entre 680g/m 2 et 700g/m 2 , par exemple de 690g/m 2 ±10 g/m 2 .

L’objet de la présente invention peut concerner en outre un tissu tel que décrit présentement, caractérisé en ce que la granulométrie du liège est inférieure ou égale à 1000 micromètres, préférentiellement inférieure à 800 micromètres.

Par « granulométrie », il est compris selon la présente invention le diamètre moyen des grains.

Plus particulièrement, l’objet de la présente invention concerne un tissu tel que décrit présentement, caractérisé en ce que la granulométrie du liège est inférieure ou égale à 950 micromètres, inférieure ou égale à 900 micromètres, inférieure ou égale à 850 micromètres ou encore inférieure ou égale à 800 micromètres.

Procédé d’obtention L’objet de la présente invention concerne donc en outre un procédé de fabrication d’un tissu selon la présente invention caractérisé en ce qu’il comprend les étapes successives (a), (b), (c), et (d) telle que définies ci-dessus.

De manière générale, pour obtenir le liège qui sera intégré à l’étape (b), les étapes successives suivantes (a1 à a7) peuvent être suivies : a1 ) une première étape de récolte du liège, dans laquelle l’écorce de liège peut être récoltée sur les arbres, typiquement entre mai et juillet par exemple tous les 9 ans ;

(a2) une deuxième étape de transport à l’usine lorsque celle-ci n’est pas sur place ;

(a3) une troisième étape de bouillonnement du liège, dans laquelle l'écorce peut être prédécoupée en carrés et peut être mise en palettes par exemple entre 600 et 800 kg. Ces palettes peuvent être bouillies dans l'eau. Ce processus de mise à l’ébullition permet la destruction de formes viables d’insectes et de champignons ;

(a4) une quatrième étape de séchage dans laquelle le liège issu de l’étape (a3) peut être mis à sécher pendant plusieurs mois, par exemple au moins 4 mois souvent plus. Le liège ainsi obtenu est plat grâce à l'ébullition avant et peut être conservé pendant plusieurs années ;

(a5) une cinquième étape de tranchage dans laquelle le liège peut être tranché, par exemple en tranches épaisses égales, telles que 3 tranches épaisses égales (c’est-à-dire que le liège est laminé dans son épaisseur) ;

(a6) une sixième étape optionnelle de sélection de l’une des couches de l’étape (a5), par exemple la couche intermédiaire lorsque 3 couches ont été laminées. En effet, cette sélection consiste à choisir la ou les couches de meilleure(s) qualité(s), selon le souhait de la couleur, du grain des couches de liège ; et

(a7) une septième étape optionnelle de tranchage fin dans laquelle une ou des couches de l’étape (a6), préférentiellement celle(s) de meilleure(s) qualité(s), peuvent être découpées en tranches d’une épaisseur voulue, par exemple comprise entre 0,3 et 1 mm, telle que 0,4 mm (cf. les gammes de valeurs données ci-dessus pour l’épaisseur de la couche de liège).

La couche de liège ainsi obtenue peut ainsi être intégrée à l’étape (b) du procédé décrit ci-dessus. L’étape (c) dans laquelle le chauffage est réalisé peut être effectué à une température comprise entre 25 et 60° C, par exemple comprise entre 30 et 50 °C, comprise entre 35 et 48 °C, comprise entre 38 et 45 °C, telle que 40°C±1 °C.

L’étape (c) dans laquelle le pressage est réalisé, peut être effectué à une pression comprise entre 1 bar et 20 bars, préférentiellement entre 1 ,5 bars et 10 bars, plus préférentiellement entre 2 bars et 6 bars, par exemple de 4 bars + /- 10%.

Les unités « bar » peuvent facilement être transposable en Pascal si besoin étant donné qu’un bar équivaut à 1x10 5 Pa.

Dans un mode de réalisation particulier, l’étape (c) dans laquelle le pressage est réalisé, peut être effectué à une pression comprise entre 3 bars et 5 bars, ou encore plus particulièrement entre 3,5 bars et 4,5 bars.

En particulier, l’objet de la présente invention concerne un procédé tel que décrit présentement, caractérisé en ce qu’il comprend une étape (e) de ponçage de la troisième couche comprenant du liège, préférentiellement après l’étape (b) et/ou (c).

Dans un mode de réalisation particulier, l’adhésif à base aqueuse biodégradable utilisé dans l’étape (b) du procédé dans laquelle une couche de liège est placée sur l’adhésif de l’étape (a) peut comprendre moins de 5% en masse de solvant organique par rapport à la masse totale d’adhésif, préférentiellement moins de 1% en masse de solvant organique, voire l’adhésif à base aqueuse biodégradable utilisé dans le contexte de la présente invention est exempt de solvant organique.

En effet une étape de ponçage peut permettre de donner un résultat lisse. Cette étape de ponçage peut être réaliser à l’aide d’une machine ou à la main. Dans un mode de réalisation particulier, le ponçage du liège à l’étape (e) est réalisé uniquement à la main.

Par exemple il est possible pour l’étape (e) de commencer par une étape préliminaire (e1 ) dans laquelle grâce à un couteau les parties superposées non collées sont coupées (et donc retirées).

Il peut y avoir deux étapes de ponçage à la main selon l’étape (e). Les deux ponçages peuvent être réalisées avec du papier abrasif. L’étape (e) (éventuellement répétée une, deux, trois quatre ou même cinq fois affine la couche de liège. La couche de liège peut par exemple perdre 0,1 mm avec l’application de deux étapes de ponçage.

Ainsi, la couche de liège peut présenter une épaisseur de 0,3 mm après la/les étapes (e).

Dans un mode de réalisation particulier, le procédé selon la présente invention peut être caractérisé en ce qu’il comprend une étape (f) optionnelle de cirage d’au moins une surface du tissu obtenu après l’étape (b), (c), (d) et/ou (e), préférentiellement la surface cirée comprend du liège.

En effet, il est possible d'utiliser de la cire naturelle ou synthétique, voire d'autres produits à appliquer ensuite pour rendre le liège plus brillant par exemple.

La cire de l’étape (f) peut comprendre de la cire d’abeille, de la paraffine, un baume pour cuir, un sel d’aluminium tel que la poudre d’Alun. De manière préférée, la cire de l’étape (f) est biodégradable et non toxique.

Dans un mode de réalisation particulier, le procédé selon la présente invention peut être caractérisé en ce qu’il comprend une étape (g) optionnelle de coloration d’au moins une surface du tissu obtenu après l’étape (b), (c), (d), (e) et/ou (f), préférentiellement la surface colorée comprend du liège et/ou du textile du tissu selon la présente invention.

Toute teinture ou peinture applicable peut être utilisée pour colorer le tissu selon la présente invention. Par exemple celle-ci peut comprendre un pigment ou un colorant dissous ou suspendu dans un liquide. De manière préférée, le liquide peut comprendre un ou des surfactants, un ou des polymères, un ou des additifs, tels que des additifs de stabilisation, et/ou de l’eau. De manière préférée, la teinture ou peinture comprend majoritairement de l’eau. Ainsi, de manière particulière, la teinture peut comprendre un pigment suspendu dans un liquide organique et/ou minéral (tel que l’eau).

De manière préférée, la peinture ou teinture de l’étape (g) est biodégradable et non toxique.

DE 202014006548U1 (page 3, 0021 ) peut être mentionné pour illustrer le propos de teinture possiblement applicable à l’objet de la présente invention.

Objets en tissu selon la présente invention Le tissu selon la présente invention peut être utilisé dans la confection de nombreux objets, par exemple pour la confection d’un vêtement, d’un ustensile tel qu’un sac à main, une chaussure ou un portefeuille, ou en tant que revêtement d’un objet tel qu’un meuble, de parties d’habitacle de voiture, de tête de lit ou encore de murs.

Ainsi, l’objet de la présente invention peut concerner un vêtement comprenant un tissu tel que décrit présentement.

Ainsi, l’objet de la présente invention peut concerner un ustensile tel qu’un sac à main comprenant un tissu tel que décrit présentement.

Ainsi, l’objet de la présente invention peut concerner un sac à main comprenant un tissu tel que décrit présentement.

Ainsi, l’objet de la présente invention peut concerner une chaussure comprenant un tissu tel que décrit présentement.

Ainsi, l’objet de la présente invention peut concerner un portefeuille comprenant un tissu tel que décrit présentement.

Ainsi, l’objet de la présente invention peut concerner un revêtement d’un objet tel qu’un meuble, de parties d’habitacle de voiture, de tête de lit ou encore de murs, ledit revêtement comprenant un tissu tel que décrit présentement.

FIGURES

On décrira ci-après, à titre d’exemples non limitatifs, des formes d’exécution de la présente invention, en référence aux figures annexées sur lesquelles :

La figure 1 représente une vue en coupe transversale d’un tissu selon la présente invention. Il peut y être vu une couche 1 de textile, une seconde couche 2 adhésive et une troisième couche 3 comprenant ou consistant en du liège.

La figure 2 représente une vue éclatée en trois dimensions d’un tissu selon la présente invention. Il peut y être vu une couche 1 de textile, une seconde couche 2 adhésive et une troisième couche 3 comprenant ou consistant en du liège.

La figure 3 est divisée en la figure 3A et la figure 3B qui représentent chacune une photographie du tissu selon l’exemple ci-dessous dans laquelle il peut être constaté l’homogénéité générale de l’apparence des deux faces obtenues (FIG 3A), ainsi que les textures du tissu lorsqu’on regarde de plus près (FIG 3B).

EXEMPLES

L’écorce de liège a été récoltée sur des arbres au Portugal, entre mai et juillet 2019, avec un délai de prélèvement moyen sur chaque arbre d’environ 9 ans depuis la dernière récolte.

L'écorce ainsi récoltée a été prédécoupée en carrés et est mise en palettes (typiquement en palettes entre 600 et 800 kg chacune). Ces palettes ont été bouillies dans l'eau à 100°C pendant environ 1 heure. Ce processus de mise à l’ébullition permet de s’assurer de la destruction des insectes et des champignons éventuellement présents dans l’écorce prélevée.

Le liège ainsi obtenu après avoir été bouilli a été mis à sécher pendant environ 6 mois (au Portugal).

Le liège est alors tranché dans son épaisseur (c’est-à-dire laminé) en tranches épaisses d’environ 0,5 cm à 3 cm selon la facilité de coupe. Typiquement, un carré de liège permet d’extraire ainsi 3 couches épaisses d’environ 1 cm chacun.

Les meilleures couches ont alors été sélectionnées. Cette sélection consiste à choisir la ou les couches de meilleure(s) qualité(s), selon le souhait de la couleur, du grain des couches de liège. Typiquement, il s’agit des couches de « cœur » des écorces, par exemple la couche intermédiaire lorsque 3 couches ont été réalisées.

Les meilleures couches ainsi sélectionnées ont été soumises à un tranchage fin dans laquelle elles ont été découpées en tranches d’une épaisseur d’environ 0,3-0, 5 mm.

Une couche d’adhésif à base aqueuse biodégradable (c’est-à-dire un adhésif aqueux, comprenant des polymères biodégradables) de la marque Patex Bois Classic® (colle/adhésif vinylique à base d’acétate de polyvinyle en dispersion aqueuse, conforme à l’enseignement de EP2326692), a été appliquée sur une couche de lin (tissé, sans teinture, avec une densité de 690 g/m 2 ) au pinceau (donc une couche inférieure à environ 2 mm, voire inférieure à 1 mm). La couche de liège, a été appliquée sur la couche d’adhésif précédemment déposée sur la couche de lin.

Le multicouche ainsi formé a ensuite été chauffé à une température de 45 °C pendant 4 minutes et à la fois soumis à une pression de 4 bars via une presse.

Le produit obtenu a alors été poncé à la main avec du papier abrasif à deux reprises, ce qui en a diminué l’épaisseur d’environ 0,1 mm à 0,2mm. Le tissu multicouche obtenu a présenté une épaisseur finale d’environ 0,3mm.

Le même procédé a été récemment appliqué avec un adhésif à base aqueuse comprenant moins de 20% en masse de polyuréthane aliphatique et entre 40% et 50% en masse de polyvinyle acétate par rapport à la masse totale d’adhésif avec de bons résultats.

Bien entendu la présente invention n’est pas limitée aux seuls modes de réalisation décrits ci-avant à titre d’exemples non limitatifs mais en englobe tous les modes de réalisation similaires ou équivalents.