On sait qu'il existe plusieurs modes de diffusion d'émissions radiophoniques dont par exemple la radio analogique hertzienne jusqu'ici la plus utilisée et la radio numérique plus récente et de développement croissant.

La plupart des stations radios écoutées dans un véhicule automobile sont à ce jour émises par diffusion analogique hertzienne en modulation de fréquence c'est-à-dire sur la bande FM et nécessitent pour être perçues un récepteur autoradio adapté à ce mode d'émission ainsi qu'une antenne FM.

Les appareils autoradio qui équipent la quasi-totalité des véhicules actuels sont conçus pour recevoir des signaux propagés par des émetteurs FM selon une fréquence précise. Pour recevoir un programme le poste autoradio doit être réglé sur la fréquence FM de l'émetteur le plus proche et seul le réglage précis sur la bonne fréquence d'émission permet une bonne réception avec le moins de perturbations possibles.

Même si le mode de diffusion numérique progresse à grands pas depuis les années 1990, il n'en reste pas moins que la modulation de fréquences restera le vecteur principal de la radiodiffusion. En effet, moyennant un réglage précis du poste autoradio et une bonne antenne FM intégrée la réception radiophonique à l'intérieur d'un véhicule automobile procure une qualité exceptionnelle, fidèle et sans interférences. Les véhicules du parc automobile mondial actuel (environ 1 milliard d'unités) étant équipés de récepteur autoradio FM, l'avenir du dispositif du présent brevet est indéniablement garanti pour de longues années.

Les appareils autoradio récents sont pour la plupart équipés du dispositif RDS qui notamment évite la recherche permanente des fréquences lors des changements d'émetteurs au cours d'un parcours routier.

Ainsi cette fonction détecte automatiquement la fréquence optimale et se cale sur celle-ci pour permettre la continuité d'écoute sans interférences ni troubles de qualité. Certains terminaux associent à cette fonction le service « Radiotexte » qui au fil du voyage et des changements de fréquences affiche à l'écran de l'appareil autoradio par exemple, le nom de la station émettrice, le titre de la chanson ou le nom du chanteur qui l'interprète.

Contrairement à la radio analogique hertzienne FM où le son est émis sous forme d'un signal transporté tel quel dans une onde porteuse, la radiodiffusion numérique émet un son qui est d'abord numérisé puis compressé afin d'être transmis en optimisant la bande passante.

Le signal numérique présente l'avantage de pouvoir être écouté directement ou être enregistré pour être écouter de manière différée. La radiodiffusion numérique peut utiliser deux modes de transmission : la transmission par le réseau Internet ou par le réseau terrestre dit RNT.

Dans le cas des applications en véhicule automobile, seule la transmission par Internet est concernée par la présente invention.

La radio numérique diffusée sur internet peut à ce jour être reçue dans un véhicule automobile, sur un terminal de poche par exemple un Smartphone, une tablette ou tout autre récepteur adapté. Outre l'écoute via un ordinateur, de nombreux récepteurs Wi-Fi, dont des radios Wi-Fi domestiques, permettent aujourd'hui l'écoute de radios en ligne. De plus des récepteurs 3G pour véhicule automobile font également leur apparition et il est dorénavant aisé d'écouter la radio en ligne sur les Smartphones.

S'il est aujourd'hui possible d'écouter dans un véhicule automobile et sur son Smartphone toutes les stations radios numériques émises par Internet, il est indispensable pour l'auditeur automobiliste de télécharger préalablement l'application de la ou des stations radios souhaitées ou une application spécifique multi station, de connecter ledit Smartphone à l'autoradio grâce à une prise auxiliaire ou une connexion Bluetooth et de consacrer évidemment son Smartphone à cette application spécifique interdisant ou gênant les autres fonctions. Cette fonction étant énergivore, l'autonomie du Smartphone s'en trouve sensiblement diminuée, d'autre part, ces opérations nécessitent des manipulations dudit Smartphone qui impliquent légalement l'arrêt du véhicule.

Tous les utilisateurs de ce mode de réception conviennent de l'existence de nombreuses coupures dégradant l'écoute et du danger encouru dû aux manipulations en cours de conduite.

Sensibilisé par la sécurité des conducteurs au volant ainsi que par les difficultés que rencontrent les automobilistes expatriés pour recevoir les émissions radiophoniques émises dans leur pays d'origine, les automobilistes se déplaçant à l'étranger pour continuer à percevoir les émissions émises par les territoires précédemment visités ou encore les automobilistes trop éloignés des émetteurs FM des stations qu'ils souhaitent écouter, ainsi que par les graves problèmes de sécurité posés par l'utilisation d'un Smartphone au volant, l'auteur de la présente invention a imaginé et protégé par le dépôt d'un brevet précédent publié le 22/04/2016 sous le numéro FR 3 027 475, un dispositif complémentaire à l'installation radiophonique standard existant dans un véhicule, pour permettre à un automobiliste se déplaçant par exemple dans un pays étranger au sien, de percevoir sur l'autoradio de son véhicule et de la même manière qu'il le fait habituellement lorsqu'il écoute une station que son autoradio FM peut capter de manière traditionnelle, toutes les émissions radiodiffusées sur internet dans le monde.

Ainsi, un automobiliste français se déplaçant par exemple dans les Balkans peut écouter sans la moindre difficulté, dans les mêmes conditions et en agissant de la même manière sur l'autoradio de son véhicule, les stations émises par les stations françaises. Le dispositif de cette invention consiste en un boîtier additionnel alimenté en 12 volts ou 24 volts, rapporté à l'intérieur d'un habitacle d'un véhicule automobile en complément et en association fonctionnelle avec le récepteur autoradio de celui-ci, dont la fonction consiste à recevoir par le réseau internet les signaux numériques d'une quantité d'émissions radiophoniques issues du monde entier pour les transformer en signaux analogiques hertziens FM de faible puissance et les envoyer vers l'autoradio du véhicule. Ainsi l'autoradio pourra diffuser ces émissions issues d'Internet, comme celles de toute autre station radiophonique émettant localement en FM et ce à partir des mêmes manipulations. Le dispositif de cette invention offre ainsi à tout automobiliste disposant d'un autoradio dans son véhicule, la possibilité d'écouter dans les mêmes conditions de confort et par les mêmes manipulations, les émissions radiophoniques de son choix sélectionnées parmi toutes les émissions radiophoniques numériques émises dans le monde ainsi que les émissions hertziennes locales émises sur le territoire où il se trouve.

On a pu relever dans l'état de la technique du secteur concerné, un certain nombre de brevets portant sur des dispositifs d'interface entre l'autoradio d'un véhicule et un ou des autres accessoires électroniques présents dans l'habitacle, dont par exemple le brevet PCT d'origine anglaise SIMONAZZI déposé le 06 février 2007 et publié le 14 août 2008 sous le numéro WO 2008/096230 ou le brevet PCT d'origine US déposé le 28/06/1996 et publié le 08/01/1998 sous le numéro WO 98/00997 représentatifs de cette catégorie d'inventions, mais aucun des brevets n'ont été relevés comme décrivant un boîtier assurant la transformation des signaux numériques en signaux analogiques FM pour les transmettre au récepteur autoradio d'un véhicule automobile. Contrairement à tous les brevets de l'art antérieur, la présente invention a pour objectif de permettre à tout automobiliste disposant dans son véhicule d'un appareil autoradio, d'écouter sur ledit appareil autoradio et en plus des stations radios analogiques hertziennes émettant en FM à partir du territoire sur lequel il circule, un certain nombre de stations radio numériques émettant par Internet et qu'il aura lui-même présélectionnées parmi les milliers de stations émettant sur ce réseau.

Ainsi un automobiliste circulant en France pourra sélectionner sur son autoradio une station radio américaine, un automobiliste circulant au Mexique pourra sélectionner et écouter sur son autoradio une station radio française et cela dans les mêmes conditions et avec les mêmes interventions sur son autoradio que s'il sélectionnait une station analogique hertzienne FM émise sur le territoire sur lequel il se trouve. Ceci induit aussi des conditions de sécurité identiques et satisfaisantes, dans la mesure où tous les autoradios vendus sont conformes à la réglementation.

Dans un souci de simplification et d'optimisation des performances du dispositif objet du brevet précédemment publié par le même auteur le 22/04/2016 sous le numéro FR 3 027 475, celui-ci a apporté des modifications techniques fondamentales dans la constitution et le fonctionnement du dispositif concerné, comme exposé dans la description suivante.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif embarqué est préférablement constitué d'un petit boîtier dit « boîtier transcodeur », alimenté en 12 volts ou 24 volts, ne nécessitant aucune intervention lors de son fonctionnement, aisément intégrable dans l'équipement de l'habitacle d'un véhicule et comprenant :

a) Un moyen d'accéder au réseau internet, (Wi-Fi, carte SIM, ou autre moyen.]

b) Un microprocesseur pour traiter les signaux numériques reçus par Internet.

c) Un émetteur de signaux analogiques hertzien FM de faible puissance.

d) Un système de réception d'ondes FM.

e) Un moyen générateur d'énergie de sauvegarde en cas d'arrêt d'alimentation 12 v.

f) Un ou des moyens de signalisation visuels ou sonores. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le « boîtier transcodeur » du dispositif embarqué est muni de moyens de signalisation visuels et/ou sonores pour signaler l'accès direct ou indirect au réseau Internet par exemple des diodes électroluminescentes de couleur.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le « boîtier transcodeur » du dispositif embarqué ayant pour fonction le traitement de signaux numériques émis par des stations radios émettant sur le réseau Internet, il nécessite pour son fonctionnement une mise en relation avec le réseau Internet à partir d'un véhicule roulant. Cette mise en relation avec le réseau internet est réalisable de plusieurs manières dont par exemple, le recours à l'émetteur Wi-Fi d'un téléphone mobile désigné ci-après « Smartphone » présent dans l'habitacle du véhicule, sans que les fonctions habituelles dudit « smartphone » et notamment la fonction « téléphone » n'en soient perturbées d'aucune manière, la connexion autonome à l'aide d'un dispositif interne comprenant antenne et carte SIM, ou encore tout autre moyen avec ou sans recours à un outil extérieur.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le fonctionnement du dispositif est lié à la mise en place préalable d'un site Internet spécifique assurant le recensement de plusieurs milliers de stations radiophoniques numériques émettrices, ce site recense les préférences de l'utilisateur via un espace personnel stockant notamment les mots de passe d'accès Internet et les stations radio numériques préférées. A sa mise sous tension, après sa mise en relation avec le réseau internet, le « boîtier transcodeur » se connecte à ce site.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le « boîtier transcodeur » est configuré via un site internet spécifiquement et exclusivement développé pour le dispositif. Ce développement pourra comporter une application Smartphone. Ainsi une connexion à ce site est en premier lieu nécessaire pour la configuration du boîtier, via un ordinateur ou l'application Smartphone en question. Lors de cette configuration, l'utilisateur sélectionnera préférablement certaines stations de radio de son choix parmi les milliers de stations proposées, par exemple cinquante d'entre elles, et configurera les identifiants et codes secrets utilisables pour les connexions internet ultérieures du « « boîtier transcodeur ». Dans le cas où un Smartphone est choisi en partage de connexion pour des connexions ultérieures, il est déclaré de manière à être automatiquement reconnu dès qu'il pénétrera à l'intérieur de l'habitacle du véhicule.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le « boîtier transcodeur » capte en temps réel l'onde émise par l'oscillateur local du récepteur autoradio. Elle est identifiée de manière formelle après calcul. Il est alors aisé d'en déduire par calcul la fréquence à recevoir choisie par l'utilisateur (ces deux fréquences sont liées de manière linéaire).

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le « boîtier transcodeur » embarqué et configuré parcourt et analyse en temps réel le spectre des fréquences analogique FM libres autorisées. Il choisit et mémorise alors un nombre de fréquences libres, par exemple cinquante, il les actualise de manière permanente et associe de manière aléatoire chacune de ces fréquences analogiques FM libres à chacune des stations radiophoniques numériques enregistrées lors de la configuration initiale. Le boîtier émet alors un spectre d'ondes à ces différentes fréquences. Ces ondes ne sont pas porteuses d'un signal audio mais juste d'informations basiques, comme le nom de la radio par exemple, suivant le protocole RDS. Le Radio Data System (RDS) est un moyen de transmission de données numériques en parallèle des signaux audio de la radio analogique FM pour permettre l'écoute d'une station sans interruption lors d'un déplacement, en prenant en charge automatiquement le passage d'une fréquence à une autre. Il permet également l'affichage des fréquences mais aussi du nom des stations et autres informations utiles au conducteur.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'attribution des fréquences analogiques FM libres est réalisée à partir de la géo localisation du véhicule et de cartes de fréquences libres mémorisées et actualisées évitant ainsi l'opération de balayage du spectre analogique des fréquences FM.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, Lors de la sélection par l'utilisateur d'une fréquence FM choisie parmi les fréquences associées à une station de radio numérique favorite, par exemple 50, ladite fréquence choisie est automatiquement détectée par le « boîtier transcodeur » qui émet instantanément le signal de la radio correspondant à cette fréquence, par modulation FM de l'onde porteuse, signal extrait du site internet spécifiquement développé.

Selon le mode de. réalisation préféré de l'invention, lorsque le « boîtier transcodeur » émet le signal radio définitif issu du choix de l'utilisateur et extrait du site internet, ledit signal radio est aussi soumis au protocole RDS. Dans le cas où cette fréquence libre porteuse du signal modulé serait amenée à changer, ce basculement vers une autre fréquence libre serait effectué suivant le protocole RDS sans que l'utilisateur ne s'en aperçoive lors de l'écoute.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le spectre d'ondes modulées par le signal radio ou pas, émises par le « boîtier transcodeur » est constitué de signaux de puissance suffisante pour être transmis à l'intérieur de l'habitacle du véhicule et pour pouvoir être capté par le récepteur autoradio, sans pouvoir être perçu lorsqu'on s'éloigne du véhicule.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le « boîtier transcodeur » est muni d'une mémoire tampon (buffer) pour absorber les coupures éventuelles liées entre autres aux ruptures de réseau.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le « boîtier transcodeur » peut être reconfiguré selon le souhait de son utilisateur en recourant au site spécifique de configuration.

Selon un mode de réalisation différent de l'invention, les fonctions du « boîtier transcodeur » sont intégrées directement dans le volume intérieur du récepteur autoradio, pour faciliter les transmissions entre le « boîtier transcodeur » et le récepteur radio, une interface entre le « boîtier transcodeur » et le récepteur autoradio permettant de déceler directement la fréquence choisie par l'utilisateur sans calcul à partir de la fréquence d'émission de l'oscillateur local. La description suivante en regard des dessins annexés à titre d'exemples non limitatifs, permettra de mieux comprendre comment l'invention peut être mise en pratique.

La figure 1 est un schéma imagé montrant le mode d'identification de la fréquence radio numérique choisie par l'utilisateur sur son autoradio, par l'identification d'un signal émis par l'oscillateur local dudit autoradio lié à ladite fréquence.

Le dispositif embarqué du présent brevet, pour écouter sur l'autoradio d'un véhicule des émissions radiophoniques numériques émises par le réseau Internet, se différencie du dispositif du brevet précédent du même auteur, par le mode d'identification par le « boîtier transcodeur » (C9) de la fréquence associée à la station radio numérique émise sur Internet et choisie (FEC) sur l'autoradio (AR) par l'utilisateur. En effet, le « boîtier transcodeur » (C9) du dispositif capte un signal (FOC) émis par l'autoradio lui-même, ledit signal (FOC) étant lié à ladite fréquence choisie (FEC) de manière linéaire, identifie du même coup la fréquence associée à la station numérique choisie (FEC) par l'utilisateur.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif embarqué est préférablement constitué d'un petit boîtier passif et indépendant dit « boîtier transcodeur » (C9), alimenté en 12 ou 24 volts, intégré ou rapporté dans l'habitacle d'un véhicule pour être associé fonctionnellement à une installation autoradio et comprenant : a) Un moyen d'accéder au réseau internet, (Wï-Fi, carte SIM, ou autre moyen.] b) Un microprocesseur pour traiter les signaux numériques reçus par Internet

c) Un émetteur de signaux analogiques hertzien FM de faible puissance.

d) Un système de réception d'ondes FM.

e) Un moyen générateur d'énergie de sauvegarde en cas d'arrêt d'alimentation 12 v.

f) Un ou des moyens de signalisation visuels ou sonores.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le « boîtier transcodeur »(C9) du dispositif embarqué est muni de moyens de signalisation visuels et/ou sonores pour signaler l'accès direct ou indirect au réseau Internet par exemple des diodes électroluminescentes de couleur (LD). (Voir FIG 1).

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le « boîtier transcodeur » (C9) du dispositif embarqué ayant pour fonction le traitement de signaux numériques émis par des stations radios (RN) émettant sur le réseau Internet, il nécessite pour son fonctionnement une mise en relation avec le réseau Internet à partir d'un véhicule roulant. Cette mise en relation avec le réseau internet est réalisable de plusieurs manières dont par exemple, le recours à l'émetteur Wi-Fi d'un téléphone mobile désigné ci-après « Smartphone » (SM) , présent dans l'habitacle du véhicule, sans que les fonctions habituelles dudit « Smartphone » (SM) et notamment la fonction « téléphone » n'en soient perturbées d'aucune manière, la connexion autonome à l'aide d'un dispositif interne comprenant antenne et carte SIM, ou encore tout autre moyen avec ou sans recours à un outil extérieur. (Voir Fig 1).

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le fonctionnement du dispositif est lié à la mise en place préalable d'un site Internet (W9) spécifique assurant le recensement de plusieurs milliers de stations radiophoniques numériques émettrices (RN), ce site recense les préférences de l'utilisateur via un espace personnel stockant les mots de passe d'accès Internet et les stations radio numériques (RN) préférées, il est automatiquement connecté dès la mise sous tension du « boîtier transcodeur » (C9).

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le « boîtier transcodeur » (C9) embarqué et configuré parcourt et analyse en temps réel le spectre des fréquences analogique FM libres (Fa) autorisées, par exemple 50, qu'il actualise de manière permanente et attribue de manière aléatoire une fréquence analogique FM libre (Fa) à chacune des stations radiophoniques numériques (RN) enregistrées.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'attribution des fréquences analogiques FM libres (Fa) est réalisée à partir de la géo localisation du véhicule et de cartes de fréquences libres mémorisées et actualisées évitant ainsi l'opération de balayage du spectre analogique des fréquences FM.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le « boîtier transcodeur » (C9) capte en temps réel l'onde émise par l'oscillateur local du récepteur autoradio (AR), l'analyse et en déduit la fréquence sur laquelle l'autoradio est calé.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention. Lors de la sélection par l'utilisateur d'une fréquence FM choisie (FEC) parmi les 50 fréquences attribuées, ladite fréquence choisie (FEC) est automatiquement détectée par le « boîtier transcodeur » (C9) qui émet instantanément le signal de la radio correspondant à cette fréquence, par modulation FM de l'onde porteuse, signal extrait du site internet spécifiquement développé.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le signal radio définitif (SR) émis par le « boîtier transcodeur » (C9) est soumis au protocole RDS de telle manière que la qualité d'écoute soit optimum. Le Radio Data System (RDS) est un moyen de transmission de données numériques en parallèle des signaux audio de la radio analogique FM pour permettre l'écoute d'une station sans interruption lors d'un déplacement, en prenant en charge automatiquement le passage d'une fréquence à une autre. Il permet également l'affichage des fréquences mais aussi du nom des stations et autres informations utiles au conducteur.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le « boîtier transcodeur » (C9) embarqué émet vers l'autoradio (AR) du véhicule le spectre d'ondes porteuses FM, par exemple 50, chaque onde porteuse (Fa) étant associée à une station radio numérique (RN) sélectionnée, que l'autoradio (AR) peut garder en mémoire ou soumettre au choix de l'utilisateur automobiliste. Il s'agit de signaux aux différentes fréquences, modules simplement par les informations basiques comme le nom de la station de radio associée selon le protocole RDS. Ils ne sont pas modulés par le signal audio, jusqu'à ce que l'utilisateur fasse le choix d'une de ces fréquences (FEC). Dans ce cas le « boîtier transcodeur » (C9) émet le signal radio modulé (SR) par le signal audio extrait du signal internet sur cette onde porteuse suivant le protocole RDS.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, les signaux analogiques FM (EF) issus de l'émission des différentes ondes porteuses, modulées par le signal définitif ou pas, transmis à l'autoradio (AR) par le « boîtier transcodeur »(C9), sont de puissance suffisante pour être transmis à l'intérieur de l'habitacle du véhicule, du « boîtier transcodeur » (C9) vers l'autoradio (AR), sans pouvoir être perçus lorsqu'on s'éloigne du véhicule.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le « boîtier transcodeur » (C9) est muni d'une mémoire tampon (buffer) pour absorber les coupures liées entre autres aux ruptures de réseau. Selon un mode de réalisation différent de l'invention, les fonctions du « boîtier transcodeur » (C9) sont intégrées directement dans le volume intérieur du récepteur autoradio (AR), pour faciliter les transmissions entre les deux éléments (C9) et (AR), une interface entre le « boitier transcodeur » (C9) et le récepteur autoradio (AR) permettant de déceler directement la fréquence choisie (FEC) sans calcul à partir de la fréquence d'émission (FOC) de l'oscillateur local.