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Patent Searching and Data


Title:
BREATHING AID ATTACHMENT FOR SWIMMER, SWIMMING DEVICE, GOGGLES AND MASK, GOGGLE SEAL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2013/117875
Kind Code:
A1
Abstract:
The breathing aid attachment for swimming comprises at least one first part for fixing the device to the head of a swimmer and a second part comprising a first substantially planar surface defined between a first edge and a second edge, said edges extending in a direction substantially perpendicular to the transverse plane of the human body.

Inventors:
CLISSON LAURENT (FR)
Application Number:
PCT/FR2013/050274
Publication Date:
August 15, 2013
Filing Date:
February 08, 2013
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Assignee:
EPTEO (FR)
International Classes:
A63B33/00; A42B1/12
Foreign References:
FR2752305A11998-02-13
JPS6049863U1985-04-08
US5560047A1996-10-01
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
LEBKIRI, Alexandre et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Accessoire (2) d'aide à la respiration pour la natation, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une première partie (7) comprenant des moyens de fixation de l'accessoire et une seconde partie (5, 6) comprenant une première surface (6) sensiblement plane, la première partie étant destinée à maintenir une première zone de la première surface (6) de la seconde partie (5, 6) en contact avec la peau du visage d'un nageur de manière à créer un indicateur sensoriel généré par des différences de pressions appliquées sur la première zone.

Accessoire d'aide à la respiration pour la natation selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les moyens de fixations (7) permettent de fixer l'accessoire sur la tête d'un nageur.

Accessoire d'aide à la respiration pour la natation selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les moyens de fixations (7) permettent de fixer l'accessoire sur des lunettes de natation (4).

Accessoire d'aide à la respiration pour la natation selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les différences de pressions peuvent être générées par une modification de position de la tête du nageur, une modification du mouvement de la tête du nageur ou un changement de milieu de l'accessoire entre un milieu aquatique et un milieu aérien.

Accessoire d'aide à la respiration pour la natation selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la première surface comprend une première arête destinée, lorsque l'accessoire est fixé à la tête d'un nageur, à s'étendre selon une direction formant avec la normale au plan transversal (100) un angle inférieur à 60°, une partie au moins de ladite première arête étant comprise dans la première zone.

6. Accessoire d'aide à la respiration pour la natation selon la revendication 5, caractérisé en ce que la première arête est destinée à être sensiblement perpendiculaire au plan transversal lorsque le nageur est dans une position nominale.

7. Accessoire d'aide à la respiration pour la natation selon l'une quelconque des revendications 5 à 6, caractérisé en ce que la première arête a une longueur comprise entre 2 et 20 cm.

8. Accessoire d'aide à la respiration pour la natation selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que la seconde partie comprend une seconde surface jointe à la première surface par au moins une partie de la première arête, la première et la seconde surfaces formant en au moins un point de leur jonction un angle compris entre 90° et 180°.

9. Accessoire d'aide à la respiration pour la natation selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que lorsque la première partie est fixée sur la tête d'un nageur, elle permet de maintenir la première zone de la première surface de la seconde partie apposée sur le visage d'un nageur de manière à s'étendre à proximité de la bouche.

10. Accessoire d'aide à la respiration pour la natation selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que la première partie comprend une surface présentant une lumière apte à coopérer avec un joint de lunettes de natation.

1 1 . Accessoire d'aide à la respiration pour la natation, selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est obtenu par moulage et fabriqué dans un matériau polymère.

12. Dispositif d'aide à la respiration pour la natation comprenant deux accessoires (1 , 2) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les deux accessoires (1 , 2) sont rendus solidaires au moyen d'une partie centrale permettant de les maintenir sensiblement parallèles entre eux à une distance prédéfinie.

13. Dispositif d'aide à la respiration pour la natation selon la revendication 12, caractérisé en ce que les deux accessoires sont conçus symétriquement identiques, la symétrie étant réalisée par rapport au plan sagittal.

14. Dispositif d'aide à la respiration pour la natation selon l'une quelconque des revendications 12 à 13, comprenant deux accessoires selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la distance entre les deux accessoires est réglable par un dispositif de réglage adapté.

15. Dispositif d'aide à la respiration pour la natation selon l'une quelconque des revendications 12 à 14, caractérisé en ce que la partie centrale est adaptée à une forme de nez d'humain.

16. Dispositif d'aide à la respiration pour la natation, selon l'une quelconque des revendications 12 à 15, caractérisé en ce que la première partie du premier accessoire et la première partie du second accessoire comprennent une fixation commune.

17. Dispositif d'aide à la respiration pour la natation selon l'une quelconque des revendications 12 à 15, caractérisé en ce que lorsque la première partie est fixée à la tête d'un nageur, les premières zones de chacun des deux accessoires sont maintenues apposées au visage du nageur et s'étendent de part et d'autre du nez.

18. Dispositif d'aide à la respiration pour la natation selon l'une quelconque des revendications 16 à 17, caractérisé en ce que la fixation commune comprend une troisième surface apte être maintenue par la pression d'un bonnet de bain en appui sur le front.

19. Dispositif d'aide à la respiration pour la natation selon l'une quelconque des revendications 16 à 18, caractérisé en ce que la fixation commune comprend une partie élastique destinée à s'enrouler autour de la tête.

20. Lunettes de natation comprenant un dispositif d'aide à la respiration pour la natation selon l'une quelconque des revendications 12 à 19, les lunettes de natation formant la partie centrale et la fixation commune du dispositif d'aide à la respiration.

21 . Lunettes de natation selon la revendication précédente, caractérisées en ce que les joints forment un accessoire selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 .

22. Masque de natation comprenant un dispositif d'aide à la respiration pour la natation selon l'une quelconque des revendications 12 à 19, le masque de natation formant la partie centrale et la fixation commune du dispositif d'aide à la respiration. 23. Joint pour lunettes ou masque de natation caractérisé en ce qu'il forme un accessoire selon l'une quelconque des revendications 1 à 1 1 ou un dispositif selon l'une quelconque des revendications 12 à 19.

Description:
ACCESSOIRE D'AIDE A LA RESPIRATION POUR NAGEUR, DISPOSITIF, LUNETTES ET MASQUE DE NATATION, JOINT DE LUNETTES. DOMAINE

Le domaine de l'invention concerne les dispositifs d'aide à la respiration pour la natation. En particulier, l'invention se rapporte aux équipements pouvant être fixés à la tête d'un nageur et permettant d'améliorer sa respiration et ses performances.

ETAT DE L'ART

La respiration constitue un élément essentiel de l'efficacité en natation, notamment pour la nage dite « crawl ».

Actuellement, on connaît des dispositifs qui permettent de nager en gardant la tête immergée sous l'eau. Par exemple, le tuba est un accessoire d'aide à la respiration lors d'une nage de loisir, et particulièrement adapté à l'exercice de plongée ou de snorkeling. Néanmoins, cet accessoire n'est pas compatible d'une bonne position de nage lorsque que l'on recherche une certaine vitesse d'exécution, notamment pour des nages de type crawl. Le tuba est en général réservé à des nages traditionnelles dans un but de découverte ou de loisir.

Par ailleurs, le tuba ne vise pas à résoudre la problématique de l'apprentissage du crawl et notamment de la régulation de la respiration et des différentes étapes que doit achever un nageur pour l'exercice de cette nage.

Dès les premiers stades de l'apprentissage, le débutant doit apprendre à souffler profondément dans l'eau pour pouvoir ensuite effectuer une inspiration efficace et brève à l'extérieur de l'eau.

Il n'existe pas de moyen permettant d'aider et d'optimiser la respiration d'un nageur en vue d'apprendre à respirer tout en réduisant son effort et en améliorant ses performances de vitesse.

Le nageur dans son apprentissage notamment du crawl est amené à parcourir différentes étapes pour assurer un rythme de respiration tout en nageant.

Une première étape consiste en une prise d'air. L'ouverture de la bouche du nageur lui permet d'inspirer un volume d'air pendant une certaine durée. L'inspiration est généralement réalisée lorsque la tête est orientée vers un coté en ouvrant la bouche et inspirant.

Une seconde étape est une étape de transition qui permet de ramener la tête dans le sens de la nage de manière à ce que le haut de la tête soit orienté dans la direction de la nage, les yeux vers le bas, en profondeur, par exemple vers le fond d'un bassin.

Une troisième étape comprend l'expiration de l'air sous l'eau, cette étape est idéalement réalisée de manière uniforme, l'effort étant réalisé continûment.

Une quatrième étape est également une étape de transition qui comprend un mouvement de la tête vers un côté afin de revenir à la première étape d'inspiration.

Le crawl est une nage difficile qui demande des années d'apprentissage. Même pratiquée par les meilleurs nageurs, cette nage fait l'objet de recherches d'optimisations constantes de la meilleure efficacité de ces quatre étapes précédemment décrites.

Il est difficile pour le nageur de ne pas être entraîné et freiné par les mouvements de tangage inévitables des mouvements de la tête lors des seconde et quatrième étapes. Les mouvements de la tête étant perpendiculaire à la direction de la nage, il est nécessaire d'optimiser ces derniers au « juste nécessaire », c'est-à-dire en limitant l'amplitude des mouvements de rotation de la tête.

L'étape de prise d'air doit être la plus courte possible tout en assurant une prise de volume d'air inspiré suffisant. Il existe donc un compromis optimum pour réaliser l'étape d'inspiration d'air en vue de réaliser la meilleure étape d'expiration possible. Cette dernière pouvant être plus ou moins longue selon le rythme de la nage. Le nageur peut inspirer de l'air tous les deux temps, les quatre temps ou encore sur des périodes plus longues de huit temps par exemple.

Dans cette optique, le nageur effectue souvent un mouvement de rotation de la tête plus que nécessaire pour amener la bouche au-dessus du niveau d'eau. Une perte de temps et un ralentissement peuvent être observés pendant cette étape. En limitant le temps passé avec la tête hors de l'eau, le nageur diminue les répercussions négatives de cette position sur son équilibre et sa flottabilité. Un inconvénient est que le ralentissement causé par une mauvaise respiration et des mouvements inadaptés peut causer une immersion des jambes qui s'enfoncent et influe sur la facilité de déplacement. C'est donc un effet « boule de neige » de répercussions de mauvaises influences sur la nage, la flottabilité et la vitesse du nageur.

Enfin, pendant l'étape d'expiration, le nageur peut rencontrer des difficultés à orienter son visage convenablement pour optimiser sa vitesse et surtout à garder une expiration constante dans le temps.

La respiration dans la pratique de la nage du crawl est particulièrement difficile à optimiser, car les quatre étapes demandent une pratique longue et difficile.

Par exemple, une technique de respiration inadéquate peut provoquer des coups de pied en ciseaux, des mouvements de compensation latéraux ou une trajectoire sinusoïdale. Les imperfections du geste propulsif peuvent trouver leur origine dans le niveau technique de la respiration.

Enfin, la respiration et son optimisation répond à différents critères qui contribuent à améliorer les performances d'un nageur, notamment on trouve parmi ces critères :

une respiration efficace pour permettre la meilleure oxygénation possible du nageur ;

une respiration rythmée de façon à conserver la meilleure flottaison possible ;

une respiration synchronisée aux mouvements propulsifs pour ne pas diminuer la vitesse du nageur.

RESUME DE L'INVENTION

L'invention permet de résoudre les inconvénients précités.

L'objet de l'invention est un accessoire d'aide à la respiration pour la natation. Il comprend au moins une première partie comprenant des moyens de fixation de l'accessoire et une seconde partie comprenant une première surface sensiblement plane. La première partie est destinée à maintenir une première zone de la première surface de la seconde partie en contact avec la peau du visage d'un nageur de manière à créer un indicateur sensoriel généré par des différences de pressions appliquées sur la première zone.

Les moyens de fixations peuvent aussi bien permettent de fixer l'accessoire directement sur la tête d'un nageur ou sur des lunettes de natation, elles-mêmes destinées à être fixées à la tête d'un nageur.

Avantageusement, les différences de pressions peuvent être générées par une modification de position de la tête du nageur, une modification du mouvement de la tête du nageur ou un changement de milieu de l'accessoire entre un milieu aquatique et un milieu aérien.

Un avantage de cette solution est de permettre d'obtenir un accessoire fixé au visage d'un nageur à proximité de la bouche de manière à fournir un indicateur au nageur quant à la position immergée ou émergée de sa bouche. Cet avantage permet de faire savoir au nageur par un ressenti de différence de pressions appliquées sur sa peau, s'il peut respirer ou non. La position de l'eau par rapport à la bouche est donc appréciée par le nageur de manière instinctive par un effet de mémorisation musculaire de la pression appliquée à proximité de sa bouche. En outre, le nageur économise ses forces en tournant la tête au « juste nécessaire » de l'effort pour permettre la respiration et donc limite les amplitudes de rotation de la tête.

Avantageusement, la première surface comprend une première arête destinée, lorsque l'accessoire est fixé à la tête d'un nageur, à s'étendre selon une direction formant un angle inférieur à 60° avec la normale au plan transversal (le plan étant normalisé par rapport à l'anatomie du corps humain). Une partie, au moins, de ladite arête est comprise dans la première zone.

Dans une position nominale du corps et du visage, lorsque l'accessoire de l'invention est fixé sur la tête d'un nageur, la première arête est destinée à être sensiblement perpendiculaire au plan transversal.

En outre, l'objet de l'invention concerne un accessoire ayant une arête délimitant la première surface ayant une longueur comprise entre 2 et 20 cm. Une valeur de la longueur prise entre 4 et 15 cm est une valeur cible optimale aussi bien pour des profils d'enfants ou d'adultes. Avantageusement, la seconde partie de l'accessoire comprend une seconde surface jointe à la première surface par au moins une partie de la première arête, la première et la seconde surfaces formant en au moins un point de leur jonction un angle compris entre 90° et 180°. Dans un autre mode de réalisation, la première et la seconde surfaces forment un angle compris entre 90° et 180° en tout point de la jonction.

Avantageusement, la première partie est fixée sur la tête d'un nageur, elle permet de maintenir la première surface de la seconde partie apposée sur le visage d'un nageur de manière à s'étendre à proximité de la bouche.

Avantageusement, la première partie comprend une surface présentant une lumière apte à coopérer avec une monture et un joint de lunettes de natation.

Avantageusement, l'accessoire d'aide à la respiration est obtenu par moulage et fabriqué dans un matériau polymère.

En outre, l'objet de l'invention concerne également un dispositif d'aide à la respiration pour la natation comprenant deux accessoires. Avantageusement, les deux accessoires sont rendus solidaires au moyen d'une partie centrale permettant de les maintenir sensiblement parallèles entre eux à une distance prédéfinie. Le dispositif peut être fabriqué d'un bloc, être assemblé en fabrication ou monté par un utilisateur.

Avantageusement, les deux accessoires sont conçus symétriquement identiques, la symétrie étant réalisée par rapport au plan sagittal. Le dispositif est donc approprié à la symétrie du visage et à la symétrie de la respiration de la nage dans laquelle un nageur peut respirer en tournant sa tête à droite ou à gauche de manière alternée ou pas. Ainsi le bénéfice de l'invention se produit quelle que soit la rotation de la tête.

En outre, selon un mode de réalisation, la distance prédéfinie est réglable par un dispositif de réglage adapté.

Avantageusement, la partie centrale est adaptée à une forme de nez d'humain. Dans d'autres modes, la partie centrale recouvre le nez ou peut former une coque profilée. La partie centrale peut également être destinée à s'étendre sous le nez, entre le nez et la bouche. Avantageusement, la première partie du premier accessoire et la première partie du second accessoire comprennent une fixation commune.

Avantageusement, lorsque la première partie est fixée à la tête d'un nageur, les premières ou secondes surfaces de chacun des deux accessoires sont maintenues apposées en partie au visage du nageur et s'étendent de part et d'autre de son nez à proximité de la bouche. Par « A proximité de la bouche », on entend une disposition selon les cas suivants :

- le dispositif pouvant recouvrir une faible portion de la bouche ;

- le dispositif étant disposé entre une distance nulle est quelques centimètres de la limite latérale de la bouche.

Avantageusement, la fixation commune comprend une troisième surface apte à être maintenue par la pression d'un bonnet de bain en appui sur le front.

Avantageusement, la fixation commune comprend une partie élastique destinée à s'enrouler autour de la tête.

En outre, l'objet de l'invention concerne des lunettes de natation comprenant un dispositif d'aide à la respiration pour la natation, les lunettes de natation formant la partie centrale et la fixation commune du dispositif d'aide à la respiration.

En outre, l'objet concerne des joints de lunettes de natation servant d'accessoire d'aide à la respiration. En outre, l'objet de l'invention concerne un masque de natation comprenant un dispositif d'aide à la respiration pour la natation. Le masque de natation forme la partie centrale et la fixation commune du dispositif d'aide à la respiration. BREVES DESCRIPTION DES FIGURES

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description détaillée qui suit, en référence aux figures annexées, qui illustrent :

figure 1 : un référentiel indiquant les différents plans connus de l'anatomie du corps humain ; figure 2 : illustration d'un nageur nageant le crawl, en phase d'inspiration ;

figure 3 : un schéma du dispositif d'aide à la respiration et son positionnement sur le visage d'un humain ;

■ figure 4A : un accessoire de l'invention comportant une fixation adaptée à des lunettes de natation ;

figure 4B : deux accessoires de l'invention fixés à des lunettes de natation ;

figure 5 : un nageur équipé de lunettes de natation comprenant un dispositif de l'invention lorsqu'il inspire ;

figure 6A, 6B, 6C, 6D, 6E : différentes variantes de réalisation du dispositif d'aide à la respiration selon l'invention.

figure 7 : un mode de réalisation de l'accessoire d'aide à la respiration comportant une échancrure.

DESCRIPTION

On fait référence dans la suite de la description aux différents plans connus de l'anatomie du corps humain représentés sur la figure 1 , parmi lesquels on trouve : le plan sagittal 300, le plan transversal 100, le plan coronal 200.

On appelle une position nominale du corps humain et du visage une position dans laquelle le corps se tient allongé, debout ou droit et la tête droite non orienté vers le bas, le haut ou l'un des côtés du corps.

On appelle dans la description qui suit un accessoire d'aide à la respiration indifféremment un profilé ou un appendice.

On rappelle que des lunettes de natation comprennent au moins une optique de protection, un pont entre deux optiques de protection, de joints autour des optiques et d'au moins un élastique éventuellement réglable.

Dans la présente invention, on entend par « tête », un ensemble d'éléments du corps humain parmi lesquels on trouve le haut de la tête formant le cuir chevelu, la nuque, le visage comprenant le front et une partie du cou.

On entend par « arête » d'une surface : une limite de ladite surface joignant deux extrémités de ladite surface. Une arête peut être externe, dans ce cas elle délimite la surface d'un matériau avec l'extérieur entre deux extrémités. Elle peut également être interne, dans ce cas elle délimite deux surfaces jointes d'un même matériau ou éventuellement de différents matériaux.

Dans la suite de la description, on considère qu'un accessoire a une extrémité basse fermant la surface et délimitant cette dernière et que l'accessoire a une extrémité haute qui est représentée par les points de jonction avec la première partie comprenant une fixation.

Dans un cas particulier, l'arête peut, pour une partie, être interne et joindre deux surfaces et pour une autre partie être externe et délimiter une des deux surfaces avec l'extérieur. Ce cas se produit lorsqu'une des deux surfaces est plus longue que l'autre.

Une arête peut être droite ou légèrement courbée selon la forme des profilés. Lorsque l'on évoque la direction d'une arête dans la suite de la description on considère soit la direction moyenne obtenue à partir de toutes les tangentes en chaque point de la limite considérée, soit la direction de la droite passant par les deux extrémités de la surface.

L'invention concerne un accessoire et/ou un dispositif d'aide à la respiration permettant de faciliter la prise d'air et son expiration dans le but d'apporter un confort au nageur et d'agir sur l'équilibre et la dynamique globale du nageur. L'accessoire et le dispositif de l'invention trouvent une application particulièrement adaptée dans les nages nécessitant une respiration latérale obtenue par une rotation simple ou une bi-rotation alternée de la tête et du corps.

L'accessoire et le dispositif de l'invention visent donc particulièrement à exploiter et renforcer l'aptitude du nageur à respirer dans le creux de la vague d'étrave en canalisant les filets d'eau et l'écoulement laminaire.

En outre, les phases d'inspiration et d'expiration sont facilitées tout en favorisant les conditions d'un bon équilibre hydrodynamique au service de des performances et du confort d'un nageur.

L'originalité de l'invention du dispositif consiste à souligner les limites du creux de la vague d'étrave et à sécuriser la respiration dont la maîtrise est essentielle pour l'équilibre hydrodynamique de la nage au service de la performance du nageur, de son confort, de son endurance et de sa progression technique. En fournissant des repères proprioceptifs notamment par les variations de pression du dispositif sur des parties du visage comme les pommettes et par les différences de pression du milieu au niveau de la bouche, l'accessoire et le dispositif de l'invention aident le nageur à mieux sentir les limites des milieux aérien et aquatique et à faire confiance en la présence de cette vague. La confiance du nageur est accrue car l'accessoire ou le dispositif permet de retourner une information régulant une respiration qui correspond à un réflexe vital.

Sur les dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif de formes de réalisation de l'objet de l'invention, l'accessoire est idéalement utilisé dans un dispositif permettant d'agencer deux accessoires de l'invention au niveau du visage.

L'accessoire en tant que tel comporte des caractéristiques techniques produisant un effet technique notamment en ce qui concerne les pression et dépression appliquées successivement pendant la nage sur ce dernier selon s'il est émergé ou immergé. Un nageur fixant un accessoire nageant le crawl en inspirant toujours du même côté ou en nageant la nage indienne trouverait un bénéfice. Mais on comprend que le dispositif pour des questions d'équilibre général du nageur, de symétrie, de confort ou pour profiter pleinement de tous les effets techniques de la solution utilisera préférentiellement un dispositif comprenant deux accessoires.

La description qui suit décrit principalement un dispositif comprenant deux accessoires joints par une partie centrale sans préjudice de l'accessoire objet de l'invention et partageant un même concept inventif.

Le dispositif d'aide à la respiration comprend au moins deux accessoires.

Les deux accessoires correspondent à deux appendices hydrodynamiques. Lorsque le dispositif d'aide à la respiration est fixé sur la tête d'un nageur, le corps et la tête étant dans leur position nominale, les accessoires s'étendent dans une direction sensiblement perpendiculaire au plan transversal 100. L'utilisation du dispositif pendant la nage assure que les directions des deux accessoires restent généralement dans un cône de 60° vis-à-vis du plan transversal instantané.

La figure 2 illustre un nageur de crawl d'un bon niveau en pleine action. On observe très nettement la forme de la vague d'étrave qui déforme la surface de l'eau surlignée en pointillés. Le sommet de cette vague se situe devant le front du nageur et le creux au niveau du cou. Le nageur en profite pour respirer dans ce creux de vague sur la surface de l'eau, en limitant la rotation de sa tête.

Un des objectifs du dispositif, et/ou de l'accessoire, de l'invention est de limiter la rotation de la tête au minimum d'amplitude nécessaire pour que le nageur puisse ouvrir la bouche et inspirer. Un des avantages du dispositif de l'invention est que lorsque l'un des accessoires du dispositif est hors de l'eau, la pression de l'eau n'est plus exercée sur la surface de l'accessoire. En conséquence, le nageur a une information qui lui permet de comprendre que sa bouche est au-dessus de l'eau et qu'il peut inspirer.

La figure 3 représente un nageur portant un dispositif d'aide à la respiration comportant deux accessoires 1 , 2, des lunettes de natation 4 et un bonnet de bain 3.

Les deux appendices hydrodynamiques formant les deux accessoires se placent dans une position sensiblement perpendiculaire au plan transversale du corps et du visage en position nominale. Les deux accessoires sont situés de part et d'autre de la bouche et du nez et sont agencés symétriquement vis-à-vis du plan sagittal en position nominale.

Un mode de réalisation permet de disposer d'une forme planaire en forme de « L » et concave.

Un des avantages du positionnement et du maintien des accessoires formant deux profilés symétriques de part et d'autre du plan sagittal est de canaliser les écoulements sur le visage tout en facilitant les gestes de respiration.

La figure 4A représente un exemple de réalisation d'un accessoire formant un profilé 2 adapté pour le côté droit du visage. Ce profilé présente une partie 6 destinée à reposer en partie sur une pommette d'un nageur exerçant une certaine pression lorsque l'accessoire est fixé à la tête du nageur. Le profilé comporte une seconde surface 5 légèrement inclinée vis- à-vis de la première surface 6. Les deux surfaces se rejoignent en un axe constituant une arête naturelle délimitant chacune des surfaces 5 et 6. L'arête peut être une zone dans laquelle les efforts se concentrent lorsqu'une surpression est appliquée sur l'une des deux surfaces d'un accessoire. Il constitue ainsi un amplificateur de sensation dans la mesure où l'effort s'exerçant sur une surface agit sur la zone en contact avec la peau du visage. L'arête située entre les deux surfaces est en appui sur la peau du visage et permet de renforcer les différences de pressions appliquées à l'accessoire. Cette différence de pression est aussi bien ressentie lorsque le nageur change de position sa tête par une rotation par exemple ou lorsque la vitesse est modifiée, typiquement lorsqu'il accélère ou décélère. Enfin la différence de pression est ressentie lorsque la tête change de milieu par exemple lorsque l'accessoire passe d'une position immergée à une position émergée.

Le nageur peut donc ressentir la pression s'exerçant sur une zone d'une surface en contact avec sa peau et particulièrement sur l'arête de jonction. Ce ressenti lui permet d'apprécier la position à laquelle il peut respirer et lui permet de corriger des mauvaises positions de tête ou d'assurer un mouvement fluide.

L'accessoire sera préférentiellement obtenu par moulage par exemple. Un moule adapté aux conditions souhaitées permet d'obtenir des variantes des profilés formant l'accessoire. Les deux surfaces sont solidaires et avantageusement réalisées dans un même matériau. D'autres modes de fabrication peuvent être utilisés comme le pressage ou le pliage pour obtenir la forme de l'accessoire ou du dispositif lorsqu'il est fabriqué d'un bloc.

Les deux surfaces se rejoignent à une extrémité 9 du profilé.

A titre d'exemple, les deux surfaces peuvent former deux plans sensiblement obliques formant un angle entre 90° et 180°. Préférentiellement, l'angle sera choisi entre 100 et 130°.

La seconde surface comporte une limite avec l'extérieur constituant une arête externe dirigée vers l'avant du visage. L'orientation de la seconde surface est choisie de manière à ce que l'arête externe de la seconde surface ne puisse pas être au contact de la peau du visage. La partie supérieure peut éventuellement toucher une partie du nez dans certains cas sans que ce soit un but. De même la première surface peut être légèrement creuse de manière à présenter une partie concave ou convexe selon le référentiel au contact de la peau du visage. Cette dernière possibilité peut permettre de renforcer la pression de l'eau s'exerçant sur la première surface 6 quand le visage est immergé. Ceci permet de renforcer par exemple la sensation de décollement lorsque l'accessoire est hors de l'eau. On note alors le premier plan moyen de la seconde surface.

La seconde surface peut adopter une forme sensiblement creuse de manière à former un profil d'aile. On note alors le second plan moyen le plan de la seconde surface.

Les plans moyens des premières et secondes surfaces forment entre eux un angle compris entre 90° et 180° et préférentiellement entre 100 et 130°.

Dans un autre mode de réalisation, les deux surfaces jointes au niveau de l'arête forment un angle variable tout le long d'une partie de l'arête commune. Cet angle variable reste en tout point de l'arête commune compris entre 90 ° et 180 ° et préférentiellement entre 100 et 130 °.

L'accessoire comprend une première partie comprenant une fixation permettant de fixer l'accessoire soit à des lunettes de natation soit directement à tête d'un nageur. Dans les deux cas de figure, la fixation de l'accessoire combinée à celle des lunettes permet de fixer l'accessoire sur la tête d'un nageur.

Dans l'exemple de la figure 4A, la fixation 7 de l'accessoire forme une surface présentant une lumière de type anneau destinée à être enfichée autour des joints de lunettes. Cette fixation permet d'être facilement combinable à des lunettes de natation tout en obstruant pas la vue du nageur. Dans une variante de réalisation, la lumière peut être ouverte et former un crochet qui permet de fixer l'accessoire sur une paire de lunettes de natation ou sur un masque. Dans d'autres modes de réalisation, la lumière est apte à coopérer avec la monture, l'optique ou la protection de l'optique des lunettes ou du masque.

La première partie s'élargit vis-à-vis de la largeur de la seconde partie formant le profilé. La lumière forme une partie évidée correspondant à la zone en regard de l'œil du nageur. Des aspérités 8 peuvent permettre d'assurer l'ancrage de l'accessoire 2 sur les lunettes 4 et de le maintenir dans une position sensiblement fixe du point de vue de la morphologie du visage. L'accessoire est amené, en utilisation, à effectuer de petites variations de positions notamment vis-à-vis du plan du visage. Ces variations permettent notamment au nageur de sentir les différences de pression appliquées à l'accessoire.

La fixation des lunettes comprend un élastique permettant de s'enrouler autour de la tête.

Selon les modes de réalisation, l'élastique peut être partie de la fixation de l'accessoire ou des lunettes, il peut être un élément commun également de l'ensemble accessoire et lunettes de natation. Une vue de coupe permet de représenter l'angle entre les deux surfaces 5 et 6. La surface 6 destinée à être partiellement apposée sur la peau du visage peut comprendre des appuis 10 permettant de renforcer les sensations de pression ou de dépressions de l'accessoire au contact de la peau lorsqu'il est immergé ou émergé.

La surface 6 comprend une arête extérieure qui peut dans un mode de réalisation être destinée à épouser la surface latérale du nez d'un humain.

Ce profilé est destiné à être fixé sur une paire de lunettes de natation 4 représentée sur la figure 4B. Les lunettes de natation comportent deux accessoires symétriques notés 1 et 2.

La figure 5 représente un nageur nageant le crawl avec un dispositif de l'invention comprenant deux accessoires formant deux profilés. Un nageur pratiquant le crawl porte des lunettes de natation 4 rendues solidaires des profilés 1 et 2. En phase d'inspiration en position latérale, la surface de l'eau 20 est canalisée par le profilé 1 et n'interfère pas avec le nez et la bouche du nageur.

Les descriptions des figures 3, 4A et 4B permettent de décrire un mode de réalisation particulièrement adapté à coopérer avec des lunettes de natation.

L'invention concerne en outre des lunettes comportant des accessoires fixes, ou des accessoires amovibles et coopérant avec des lunettes de natation. Le joint des lunettes peut servir à accueillir une lumière adaptée d'une surface. C'est un moyen de fixation simple et permettant de dissocier l'accessoire des lunettes simplement.

Les figures 6A, 6B, 6C, 6D et 6E présentent d'autres variantes de réalisations indépendantes du port de lunettes de natation mais qui peuvent être combinées à ces dernières.

Dans ces derniers modes, les deux accessoires sont solidaires et forment avec une partie centrale et des moyens de fixation à la tête d'un humain un dispositif d'aide à la respiration d'un nageur.

La figure 6A représente un mode de réalisation dans lequel la partie formant les moyens de fixation à la tête d'un nageur comporte une surface plane destinée à être insérée sous un bonnet exerçant une pression de manière à retenir le dispositif d'aide à la respiration de l'invention.

Dans ce mode de réalisation une partie centrale est adaptée à reposer sur le haut du nez. Les deux accessoires s'étendent de part et d'autre de la bouche du nageur.

La figure 6B représente une alternative dans laquelle la partie centrale recouvre une partie du nez d'un nageur renforçant ainsi le maintien du dispositif et des accessoires dans une position sensiblement fixe.

La figure 6B représente par ailleurs un second moyen permettant de maintenir le dispositif sur la tête du nageur. Ce moyen comprend un élastique s'enroulant autour de la tête. Ce second moyen de fixation peut être combiné au premier moyen de fixation de la figure 6A qui permet de retenir le dispositif sous le bonnet de bain.

Ainsi, différents moyens de fixation coopèrent ensemble à maintenir le dispositif sur le visage du nageur. La figure 6C est une alternative dans laquelle la fixation élastique est un bandeau large permettant d'assuré un bon maintien du dispositif sur le visage d'un nageur.

La figure 6D comporte une autre alternative de réalisation qui peut également se combiner aux autres modes de réalisation dans lequel la fixation élastique s'enroule au niveau du cou du nageur.

La figure 6E est une alternative dans laquelle la partie centrale joignant les deux accessoires du dispositif de l'invention est destinée à se situer derrière la tête du nageur.

Les deux appendices hydrodynamiques représentés ont une forme en L dont l'angle peut être choisi lors de la fabrication du dispositif.

On choisit les valeurs des paramètres suivants :

- la longueur et les caractéristiques du profil de la première surface ;

- la longueur et les caractéristiques du profil de la seconde surface ;

- le profil de l'arête externe de la première surface ;

- le profil de l'arête externe de la seconde surface ;

- évolution des angles formés entre la première et la seconde surface ;

- la matière des deux surfaces ;

- le mode de fixation sur la tête du nageur;

- le poids des profilés,

de manière à réaliser le meilleur compromis entre :

- le confort du nageur tel que la facilité de respiration réellement perçue ou encore l'encombrement du dispositif lors de la respiration obtenu par la surface d'ouverture de la bouche dans toutes les positions du nageur ;

- l'hydrodynamisme du dispositif ;

- la sensibilité souhaitée d'un premier indicateur de respiration obtenu par les différences de pressions appliquées sur chacune des surfaces entre des positions immergées et émergées indiquant au nageur si sa bouche est immergée ou émergée ; - la sensibilité souhaitée d'un second indicateur correspondant à la fluidité et la continuité de l'effort d'expiration du nageur, la canalisation de l'air expiré s'écoulant entre les deux accessoires permettant de déterminer un second indicateur d'écoulement d'air au nageur ;

- la sensibilité souhaitée d'un troisième indicateur correspondant au tangage du visage et donc du corps par différence de pressions perçue sur les premières surfaces apposées sur le visage ;

- la sensibilité souhaitée d'un quatrième indicateur correspondant au roulis du visage et donc du corps du nageur lors de la nage obtenu par différence de pressions perçue entre les deux secondes surfaces du dispositif ;

- la sensibilité souhaitée d'un cinquième indicateur correspondant au lacet du visage et donc du corps du nageur lors de la nage obtenu par différence de pressions perçue entre les deux secondes surfaces du dispositif.

L'amélioration de la respiration dans le creux de la vague d'étrave par l'utilisation d'un dispositif technique ainsi que le positionnement de ses éléments constitutifs, donne à l'objet de l'invention un maximum d'effets techniques améliorant la respiration et le guidage du nageur.

Par exemple, le dispositif permet de canaliser aussi les gouttes ou filets d'eau tombant du front et donc d'éviter que celles-ci ne tombent dans les voies respiratoires pendant l'inspiration.

De plus, comme précisé précédemment, lorsque le visage est complètement immergé, le dispositif canalise les écoulements à la surface du visage et contribue à la création et la stabilisation d'une dépression au niveau de la bouche et du nez; ainsi, le dispositif contribue à réduire la pression hydrodynamique s'exerçant sur les voies respiratoires pendant l'expiration.

L'écoulement de l'eau sur le corps principal de l'élément hydrodynamique augmente la pression exercée par le milieu liquide sur ledit élément hydrodynamique. Plus le nageur ira vite et plus la pression associée à l'augmentation de l'écoulement sera importante. Différents versions du dispositif comme indiqué précédemment peuvent être réalisées de manière à être adaptées à l'usage d'un adulte ou d'un enfant ou d'un débutant ou d'un confirmé. Ainsi le dispositif de l'invention permet d'être décliné selon différents profils de nageurs dont l'âge, la taille, l'expérience de la pratique du crawl ou encore de formes spécifiques de visages.

Avantageusement, le dispositif peut comprendre dans toutes ses variantes de réalisation des moyens de réglages de l'écartement des deux accessoires ou encore de l'agrandissement par exemple par un système télescopique permettant d'ajuster la longueur des surfaces des accessoires.

Selon un des modes de réalisation privilégiée, il est proposé que les deux appendices hydrodynamiques aient une forme en L et qu'ils soient fixés de manière amovible par une coopération avec le joint d'étanchéité de l'accessoire optique de nage comme représenté aux figures 4A et 4B.

Selon une alternative le dispositif peut être maintenu grâce au serrage élastique du bonnet de bain tel que décrit précédemment.

Selon d'autres variantes, il peut être le prolongement d'au moins une partie d'un accessoire couvrant et serrant au moins une partie du crâne ou du cou.

Les caractéristiques dimensionnelles des appendices hydrodynamiques sont corrélées aux dimensions du visage et au programme d'utilisation. La longueur est comprise, selon les utilisations et les nageurs, entre 2cm et 20 cm à partir de la ligne des yeux.

Une longueur du profilé choisie dans l'intervalle de 6 à 12 cm permet d'obtenir un bon compromis entre la sensation de confort et d'aide à la respiration tout en limitant les effets de traînée indésirables. Une variante de réalisation concernant également un mode de fabrication des profilés permet de proposer des profilés prédécoupés ou prédétachés de manière à faciliter notamment la production de ces derniers. Un avantage est de proposer une adaptabilité des profilés aux besoins d'un nageur en particulier. Ces appendices hydrodynamiques peuvent prendre de nombreuses formes 2D ou 3D. Elles peuvent être formées par découpe d'une plaque plane, par la sculpture ou par le moulage et l'injection plastique ou composite.

Avantageusement, les profilés peuvent présenter une texture en relief ou être munies de protubérances 10, lamelles ou fentes pour renforcer la stabilité sur le visage et la restitution des sensations.

Avantageusement, le dispositif de l'invention fournit des indicateurs au nageur dans les quatre étapes de la respiration déjà identifiées précédemment. Par exemple, l'étape d'expiration est améliorée par le fait que le nageur ressent l'écoulement de l'air le long des profilés et peut ressentir la régularité de son effort d'expiration. Un autre exemple est celui de proposer un indicateur au nageur lorsqu'il sort la tête de l'eau, la première surface supposée être celle qui est accolée au visage n'est plus soumise à la même pression hors de l'eau. Dans ces conditions, le nageur n'a pas besoin de tourner la tête plus que nécessaire pour inspirer de l'air. L'effort musculaire de rotation de la tête est alors optimisé et le tangage de la tête et donc du corps est réduit, la nage s'en retrouve plus fluide.

Le dispositif permet d'améliorer le profil hydrodynamique, de faciliter la respiration (inhalation-exhalation) du nageur, d'amplifier les perceptions sensorielles de déséquilibre hydrodynamique. Ces effets permettent au nageur de corriger des erreurs de mouvements ou de vitesse pendant la nage et contribue à l'apprentissage des bonnes positions de respiration.

Pendant les temps de nage face sous l'eau-exhalation et transition vers la position d'inhalation, le dispositif permet d'améliorer le profil hydrodynamique du nez et de créer une dépression facilitant l'exhalation de l'air dont les bulles seront dans une certaine mesure dirigées par le dispositif favorisant ainsi un écoulement laminaire plus hydrodynamique.

Pendant les quatre temps, le dispositif amplifie le phénomène de pression-dépression hydrodynamique aidant ainsi le nageur à percevoir la mauvaise position et les mauvais mouvements dont le lacet, le roulis et le tangage du corps. Le retour vers la bonne position est donc amélioré par ces indicateurs. Le nageur est aidé à mieux percevoir la relation entre bonne position et perception sensorielle.

Développer une bonne technique de respiration est donc le plus grand défi pour les nageurs débutants ou intermédiaires et son perfectionnement reste aussi un travail quotidien pour les meilleurs nageurs. Le dispositif de l'invention a l'avantage de permettre un bon apprentissage mais également permettre un perfectionnement de nageurs plus confirmés. Enfin la zone de jonction des deux surfaces situées à l'extrémité basse du dispositif peut être arrondi ou pointu. Le profil de la jonction peut être choisi de manière à limiter les effets de traînés lors d'une nage du crawl pour un nageur ayant un profil donné. Préférentiellement, les profilés sont réalisés dans un matériau rigide. Préférentiellement, le matériau est un polymère soit élastomère, soit thermodurcissable soit thermoplastique.

Les profilés peuvent être réalisés également en caoutchouc ou en composite.

Lorsque le dispositif d'aide à la respiration est fait d'une pièce obtenue par exemple par moulage, il peut être réalisé en un unique matériau tel que défini précédemment. C'est également vrai pour des éléments de lunettes ou de masques de natation, tels que des optiques, des joints comprenant un dispositif de l'invention qui seraient obtenus par fabrication d'une unique pièce.

L'accessoire d'aide à la respiration de l'invention est une aide à la respiration nasale et/ou buccale. Il permet notamment d'améliorer l'alternance de respirations nasales et de la rythmer. Il est important que l'accessoire ne limite pas la respiration nasale en empêchant l'air de circuler dans le nez lorsque la tête est hors de l'eau. L'accessoire se comporte comme un indicateur permettant d'indiquer au nageur le plus rapidement possible par une sensation changeante au contact de son visage qu'il peut respirer. Pour ne pas empêcher la respiration nasale, l'accessoire ne doit pas exercer une pression trop importante sur le nez. De manière préférentielle, le contact se fait le long du nez et légèrement sur la pente du nez et sur la joue jusqu'aux plis nasolabiaux et se prolongent dans une zone à proximité des commissures des lèvres voir à leur niveau.

L'accessoire est préférentiellement agencé sur cette zone du visage, c'est-à-dire le long du nez et à proximité de la bouche, car elle est connue pour être une des plus sensibles sur le visage. En effet, la zone frontale est peu sensible, elle est hors de la formation de la vague causée par l'avancement des bras et de la tête dans l'eau.

L'accessoire d'aide à la respiration de l'invention comporte une extrémité libre. Une des extrémités de l'accessoire est volontairement non fixée de sorte à permettre une latitude de mouvement pouvant aller jusqu'au décollement selon les modes de réalisation choisis. Les mouvements de rotation et d'inclinaison de la tête en milieu liquide ou aérien engendreront donc une pression différente de l'accessoire sur les zones de contact définies ci-dessus constituant ainsi un indicateur sensoriel..

L'accessoire d'aide à la respiration de l'invention est approprié pour être fixé sur tout type de lunettes. Notamment, la forme de la lumière peut être adaptée à correspondre à la limite d'un joint d'un verre de lunettes de natation.

La figure 7 représente un mode de réalisation dans lequel l'accessoire d'aide à la respiration de l'invention comprend une échancrure 70 entre le profilé 2 et la lumière 7. Le profilé 2 peut être solidaire de la bordure 71 formant une lumière 7. Un avantage de l'échancrure est de permettre une meilleure flexibilité du profilé qui est tout ou partie en contact avec une portion du visage du nageur. Grâce à cette flexibilité améliorée, l'accessoire peut transmettre beaucoup plus fidèlement à la peau les différentiels de pressions survenant lors du changement de position ou de milieu. En outre, cette flexibilité améliorée permet de diminuer les effets de report et de concentration mécanique sur la lunette ou son joint permettant ainsi de limiter ou d'éviter le décollement des lunettes ou des sources d'inconfort. L'échancrure est préférentiellement orientée sensiblement selon un axe moyen perpendiculaire à l'axe moyen selon lequel le profilé s'étend vers le bas du visage. Selon une autre variante non représentée, l'échancrure peut être remplacée par une seconde lumière. La seconde lumière est alors préférentiellement située dans la partie supérieure du profilé, c'est-à-dire à proximité de la première lumière permettant la fixation de l'accessoire aux lunettes de natation.

Ces modes de réalisation, dans lesquels une échancrure ou une lumière peuvent être introduites sont compatibles de tous les variantes de réalisation évoquées ci-dessus, tels quels les variantes du masque ou de l'accessoire directement fabriqué avec le joint de lunettes, etc.