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Patent Searching and Data


Title:
BUILDING CONSTRUCTION METHOD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2005/005742
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for constructing at least one part of a large building which consists of masonry and floors.

Inventors:
DI TRAPANI AGOSTINO (BE)
Application Number:
PCT/BE2003/000123
Publication Date:
January 20, 2005
Filing Date:
July 10, 2003
Export Citation:
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Assignee:
DI TRAPANI AGOSTINO (BE)
International Classes:
E04B2/02; (IPC1-7): E04B2/02
Foreign References:
FR1066646A1954-06-08
DE10043609C12001-10-18
DE19745322A11999-04-15
DE19841054A12000-03-16
DE19812577C12000-05-25
FR73369E1960-06-27
EP0289643A11988-11-09
Attorney, Agent or Firm:
Rossini-de Taxis, Du Poët Dominique (Holidaystraat 5, Diegem, BE)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de construction d'au moins une partie d'un gros oeuvre d'un bâtiment comprenant la construction de murs de maçonnerie au moyen d'éléments de construction, caractérisé en ce qu'on utilise des éléments de construction dont le rapport entre la section horizontale de la surface de la base et la section verticale de la surface de la boutisse est inférieur à 1,5, en particulier inférieur à 1,25, lesdits éléments de constructions étant assemblés à l'aide d'un liant dont la cohésion est supérieure ou égale à celle du matériau dont est composé l'élément de construction.
2. Procédé de construction d'au moins une partie d'un gros oeuvre d'un bâtiment comprenant la construction de murs de maçonnerie au moyen d'éléments de construction, caractérisé en ce qu'un premier et un deuxième mur formant entre eux un angle de liaison, sont reliés entre eux sans imbrication le long de leur intersection à l'aide d'un liant dont la cohésion est supérieure ou égale à celle du matériau dont sont composés les éléments de construction.
3. Procédé de construction d'au moins une partie d'un gros oeuvre d'un bâtiment comprenant la construction de planchers à l'aide de hourdis, caractérisé en ce qu'on utilise des hourdis ayant une section transversale de forme sensiblement rectangulaire, et en ce qu'un premier et un deuxième hourdis sont reliés entre eux à l'aide d'un liant dont la cohésion supérieure à 0.2 N/mm2 et qui forme un joint mince entre lesdits hourdis.
4. Procédé de construction suivant la revendication 1, ou 2, caractérisé en ce qu'on utilise en tant que liant, un liant dont la cohésion est proportionnelle au rapport entre la surface de la panneresse et la surface de la base.
5. Procédé de construction suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'on utilise en tant que liant, un liant à base de ciment dont le rapport eau sur ciment est inférieur ou égal à 0,45 I/kg.
6. Procédé de construction suivant l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'une ceinture en béton armé est coulée respectivement en tête de mur sur le réseau des murs porteur, et/ou en périphérie du plancher.
7. Procédé de construction suivant l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'on utilise comme liant, un liant qui possède au moins l'une des propriétés suivantes : résistance à la compression> 10 N/m force d'adhérence > 1 N/mm2 ; densité < 1, 8 Kg/l ; retrait < 12 x 104 m/m ; thixotrope.
8. Procédé de construction selon l'une des revendications 1, 2, 4 à 7 lorsqu'elles dépendent de la revendication 1, caractérisé en ce que l'on utilise comme liant pour assembler respectivement les éléments de construction et les murs un liant dont l'élasticité est inférieure ou égale à celle du matériau dont sont composés les éléments à lier.
9. Procédé de construction selon l'une des revendications 3, 5 à 7 lorsqu'elles dépendent de la revendication 3, caractérisé en ce que l'on utilise comme liant pour assembler les hourdis un liant dont l'élasticité est supérieure ou égale à celle du matériau dont sont composés les hourdis.
10. Procédé de construction suivant l'une des revendications 1, 4 à 8 lorsqu'elles dépendent de la revendication 1, caractérisé en ce que la construction desdits murs est réalisée avec des éléments de construction dont la hauteur est supérieure à 25 cm et le poids de chaque élément de construction est inférieur ou égal à 30 kg.
11. Procédé de construction suivant l'une des revendications 1,4 à 8 ou 10 lorsqu'elles dépendent de la revendication 1, caractérisé en ce que le liant est disposé horizontalement entre les éléments de construction.
12. Procédé de construction suivant l'une des revendications 1,4 à 8, ou 10 ou 11 lorsqu'elles dépendent de la revendication 1, caractérisé en ce que le liant est disposé verticalement entre les éléments de construction.
13. Procédé de construction suivant l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une des opérations choisies parmi les suivantes : réalisation de ceintures de têtes de murs ; réalisation de ceintures de planchers ; pose de hourdis ; réalisation de l'étanchéité de maçonneries enterrées ; mise en place d'au moins un échafaudage ; application d'un isolant thermique et/ou acoustique ; construction de murs de parement.
14. Procédé de construction selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'on utilise des éléments de construction dont la hauteur est un module d'une hauteur sous linteau intérieur et/ou d'une hauteur sous ceinture de tête de mur sous plafond.
15. Procédé de construction selon la revendication 13, caractérisé en ce que l'opération de réalisation de ceintures de têtes de murs est réalisée en posant des éléments de construction comportant sur une face supérieure un évidement essentiellement en forme de U, dans lequel on pose une armature et dans lequel on coule ensuite un béton.
16. Procédé de construction selon les revendications 13 et 15, caractérisé en ce que l'opération de pose des hourdis est réalisée sur la ceinture de tête de mur, lesdits hourdis étant coupés à dimension de telle manière à affleurer la surface extérieure de la paroi du bâtiment.
17. Procédé de construction selon les revendications 13 et 15, caractérisé en ce que l'opération de pose des hourdis est réalisée sur la ceinture de tête de mur, lesdits hourdis étant ensuite euxmêmes ceinturés.
18. Procédé de construction selon les revendications 13 et 15,16 ou 17, caractérisé en ce que deux hourdis sont posés face à face sur une cloison et de telle façon à se partager symétriquement l'épaisseur de celleci.
19. Procédé de construction suivant la revendication 13, caractérisé en ce que la réalisation de l'étanchéité de maçonneries enterrées est obtenue par projection d'une substance à base de caoutchouc et de bitume sur la maçonnerie avant de l'enterrer.
20. Procédé de construction suivant la revendication 19, caractérisé en ce que ladite substance est projetée sur un mur à joints verticaux ouverts.
21. Procédé de construction suivant l'une des revendications 13 à 20, caractérisé en ce qu'un draincoffrage est placé autour d'une dalle de cave à couler, ledit draincoffrage comportant un évidement qui sert de conduit d'évacuation d'eau et est coiffé d'un couvercle ajouré qui permet l'arrivée dans le drain de ladite eau à évacuer.
22. Procédé de construction suivant la revendication 21, caractérisé en ce que le draincoffrage coopère avec une paroi de drainage appliquée contre un mur enterré.
23. Procédé de construction suivant l'une des revendications 13 à 22, caractérisé en ce que l'opération d'application d'un isolant thermique et/ou acoustique est réalisée par projection d'une mousse isolante, en particulier, de polyuréthane.
24. Procédé de construction suivant la revendication 23, caractérisé en ce que l'isolant est appliqué sur un mur présentant des joints verticaux ouverts.
25. Procédé de construction suivant l'une des revendications 13 à 24, caractérisé en ce qu'on met en place un échafaudage auquel est attachée une couverture s'étendant au moins partiellement audessus du mur en construction.
26. Procédé de construction d'au moins une partie d'un gros oeuvre d'un bâtiment comprenant la construction de murs de maçonnerie au moyen d'éléments de construction et selon la technique du mur creux, caractérisé en ce que l'on réalise des murs de parement à partir d'éléments de constructions comportant des faux joints et dont le rapport entre la surface d'encollage et la surface apparente est inférieur à 2, en particulier inférieur à 1, lesdits éléments de constructions étant assemblés à joints minces à l'aide d'un liant dont la cohésion est supérieure ou égale à celle du matériau dont est composé l'élément de construction.
27. Procédé de construction suivant la revendication 26, <BR> <BR> <BR> <BR> caractérisé en ce que ies faux joints utitisés sont en forme de demi queue d'aronde.
28. Procédé de construction suivant la revendication 26 ou 27, caractérisé en ce que l'on utilise comme liant pour assembler les éléments de construction un liant dont l'élasticité est supérieure ou égale à celle du matériau dont sont composés lesdits éléments.
29. Procédé de construction suivant la revendication 26,27 ou 28, caractérisé en ce que les éléments sont assemblés entre eux à joints verticaux ouverts.
30. Procédé de construction suivant l'une des revendications 26 à 29, caractérisé en ce que l'assemblage des éléments de construction est réalisé par des éléments autoportants.
31. Procédé de construction suivant l'une des revendications 13 à 30, caractérisé en ce que l'on utilise pour faire la liaison entre le mur de parement et le mur porteur un crochet muni d'une pré amorce de pliage.
32. Procédé de construction suivant la revendication 31, caractérisé en ce que le crochet est plié vers le bas afin de conduire une goutte d'eau vers le mur de parement.
33. Procédé de construction suivant la revendication 31 ou 32, caractérisé en ce qu'on positionne un point de forage à l'aide d'un gabarit, on fore un canal dans l'élément de construction au dit point de forage, on introduit une cheville dans ledit canal après quoi on chasse le crochet dans la cheville.
34. Procédé de construction suivant la revendication 33, caractérisé en ce que ledit canal est foré à travers une matière isolante.
35. Procédé de construction suivant l'une des revendications 13 à 34, caraeterise en ce que l'on r@alis@ les linteaux de parement à l'aide d'un profilé qui reste masqué par les éléments de construction.
36. Procédé de construction suivant la revendication 35, caractérisé en ce que l'on utilise en tant que profilé une première pièce comportant une première aile qui porte une maçonnerie de parement et une seconde aile sur laquelle on imbrique des éléments de maçonnerie qui masquent le profilé.
37. Procédé de construction suivant la revendication 35 ou 36, caractérisé en ce que l'on utilise une pièce qui collabore avec le profilé de telle façon à canaliser l'eau de condensation et/ou d'infiltration vers l'extérieur du mur de parement, laquelle pièce est partiellement encastrée dans une matière isolante appliquée sur le mur et fixée à cette dernière.
38. Procédé de construction suivant l'une des revendications 1,4 à 24, lorsqu'elles dépendent de la revendication 1, caractérisé en ce qu'on utilise en tant qu'élément de construction un des éléments de construction ou une combinaison de ces éléments : bloc de base bloc d'about ; bloc d'appui ; bloc de rattrapage ; bloc de compensation ; bloc de pied de parement ; bloc de pente ; asselet ; bloc d'angle ;.
39. Procédé de construction suivant l'une des revendications 1 à 38, caractérisé en ce qu'on applique à l'aide du liant sur au moins un des éléments de construction du gros oeuvre un autre élément de construction d'une épaisseur prédéterminée formant soit une tranche de rattrapage, soit un taquet de blocage, soit un flanc de baie, soit un rattrapage de modulation.
Description:
Procédé de construction d'un bâtiment La présente invention se rapporte à un procédé de construction d'au moins une partie d'un gros oeuvre d'un bâtiment comprenant la construction de murs de maçonnerie au moyen d'éléments de construction.

La présente invention se rapporte également à la construction de plancher à l'aide de hourdis ainsi qu'à la construction selon la technique du mur creux.

Depuis environ 35 ans, les procédés de construction de maisons individuelles utilisent une technique dite"technique du mur creux". Ce type de mur est composé de deux parois séparées par un espace de quelques centimètres. Les deux parois sont liées entre elles par des crochets. Cette technique est en général utilisée pour la construction résidentielle.

La paroi du mur creux qui est située vers l'extérieur du bâtiment est généralement réalisée en briques (petits éléments), et elle est souvent appelée"mur de parement".

La paroi du mur creux qui est située vers l'intérieur du bâtiment est généralement réalisée en blocs (grands éléments), et elle est souvent appelée"mur porteur".

Dans le procédé de construction d'un bâtiment, il est connu que le gros oeuvre est l'étape qui demande le plus d'énergie aux hommes de métier concernés. La préparation, la manutention, la mise en place du mortier occupe une place prépondérante dans le procédé de construction. Il faut, en effet, selon les procédés connus utiliser de grandes quantités de liant pour réaliser la construction. A titre d'exemple, la construction d'une maison unifamiliale moyenne nécessite environ 40 tonnes de mortier et 5 tonnes de béton pour réaliser les liaisons.

Le but de l'invention est d'offrir un procédé de construction permettant de construire au moins une partie d'un gros oeuvre d'un bâtiment en diminuant la quantité de liant nécessaire et donc la main d'oeuvre sans porter atteinte à la qualité du travail.

A cette fin, le procédé suivant la présente invention est caractérisé en ce qu'on utilise des éléments de construction dont le rapport entre la section horizontale de la surface de la base et la section verticale de la surface de la boutisse est inférieur à 1,5, en particulier inférieur à 1,25, lesdits éléments de constructions étant assemblés à l'aide d'un liant dont la cohésion est supérieure ou égale à celle du matériau dont est composé l'élément de construction. Ceci permet d'utiliser des éléments de plus hautes tailles et donc ainsi de progresser plus vite dans la construction et d'utiliser moins de liant. La propriété de cohésion du liant utilisé permet de compenser la perte éventuelle en stabilité causée par ce changement de taille.

Pour la réalisation d'un premier et d'un deuxième mur formant entre eux un angle de liaison, le procédé suivant l'invention est caractérisé en ce que le premier et le deuxième mur sont reliés entre eux sans imbrication le long de leur intersection à l'aide d'un liant dont la cohésion est supérieure ou égale à celle du matériau dont sont composés les éléments de construction. Puisque les mûres sont reliés entre eux sans imbrication, un temps considérable peut être gagné dans la construction de ceux-ci. La propriété de cohésion du liant utilisé permet de compenser la perte éventuelle en stabilité causée par l'absence d'imbrication.

Pour la réalisation d'un plancher à l'aide de hourdis, le procédé suivant la présente invention est caractérisé en ce qu'on utilise des hourdis ayant une section transversale de forme sensiblement rectangulaire, et en ce qu'un premier et un deuxième hourdis sont reliés entre eux à l'aide d'un liant dont la cohesion

supérieure à 0.2 N/mm'et qui forme un joint mince entre lesdits hourdis. L'usage de hourdis ayant une section transversale de forme sensiblement rectangulaire permet de les juxtaposer en réalisant un joint mince entre eux. Le joint mince ainsi obtenu permet de limiter la quantité de liant à utiliser Pour la réalisation d'un mur selon la technique du mur creux, le procédé suivant la présente invention est caractérisé en ce que l'on réalise des murs de parement à partir d'éléments de constructions comportant des faux joints et dont le rapport entre la surface d'encollage et la surface apparente est inférieur à 2, en particulier inférieur à 1, lesdits éléments de constructions étant assemblés à joints minces à l'aide d'un liant dont la cohésion est supérieure ou égale à celle du matériau dont est composé l'élément de construction. Ceci permet d'utiliser des éléments de plus grandes tailles et donc ainsi de progresser plus vite dans la construction et d'utiliser moins de liant. La propriété de cohésion du liant utilisé permet de compenser la perte éventuelle en stabilité causée par ce changement de taille.

Suivant une première forme de réalisation préférentielle du procédé suivant l'invention, on utilise en tant que liant, un liant à base de ciment dont le rapport eau sur ciment est inférieur ou égal à 0,45 I/Rg. Ceci permet d'obtenir une excellente qualité de liaison d'une part, d'établir un lien entre l'ouvrabilité du liant et la garantie de sa qualité.

Une deuxième forme de réalisation préférentielle du procédé suivant l'invention est caractérisée en ce qu'une ceinture en béton armé est coulée respectivement en tête de mur sur le réseau des murs porteur, et/ou en périphérie du plancher. Ceci renforce la cohésion du gros oeuvre.

Une troisième forme de réalisation préférentielle du procédé suivant l'invention est caractérisée en ce qu'on utilise comme liant, un liant qui possède au moins l'une des propriétés suivantes : résistance à la compression > 10 N/mm2 ; force d'adhérence > 1 N/mm2 ; densité < 1, 8 Kg/I ; retrait < 12 x 10-4 m/m ; thixotrope.

Une ou plusieurs de ces propriétés du liant permettent de contribuer à la qualité de la liaison souhaitée.

Une quatrième forme de réalisation préférentielle du procédé suivant l'invention est caractérisée en ce qu'on utilise comme liant pour assembler respectivement les éléments de construction et les murs un liant dont l'élasticité est inférieure ou égale à celle du matériau dont sont composés les éléments à lier. Le résultat de la combinaison de l'élasticité du matériaux de l'élément et du liant fait que l'assemblage des éléments à l'aide du liant est assimilable à une maçonnerie armée. Cet effet est comparable à celui qui se produit dans le processus de trempe chimique d'un vitrage.

Une cinquième forme de réalisation préférentielle du procédé suivant l'invention est caractérisée en ce que l'on utilise comme liant pour assembler les hourdis un liant dont l'élasticité supérieure ou égale à cette du matériau dont sont composés tes hourdis. Cette propriété permet d'assurer une adhésion suffisante tout en évitant des problèmes de fissurations.

Une sixième forme de réalisation préférentielle du procédé suivant l'invention est caractérisée en ce que la construction desdits murs est réalisée avec des éléments de construction dont la hauteur est supérieure à 25 cm et le poids de chaque élément de construction est inférieur ou égal à 30 kg. Ceci permet d'utiliser des éléments d'au moins 25 cm de haut qui restent malgré tout

maniables et donc d'augmenter la rapidité de construction. Cette hauteur minimum des éléments permet de réduire le nombre de lignes horizontale de maçonnerie et donc la quantité de liant.

Une septième forme de réalisation préférentielle du procédé suivant l'invention est caractérisée en ce qu'il comporte au moins une des opérations choisies parmi les suivantes : réalisation de ceintures de têtes de murs ; réalisation de ceintures de planchers ; pose de hourdis ; réalisation de l'étanchéité de maçonneries enterrées ; mise en place d'au moins un échafaudage ; application d'un isolant thermique et/ou acoustique ; construction de murs de parement.

Ceci permet, dans une ou plusieurs de ces opérations, de progresser plus vite, d'assurer une meilleure liaison tout en minimisant la quantité de liant.

Une huitième forme de réalisation préférentielle du procédé suivant l'invention est caractérisée en ce que l'opération de réalisation de ceintures de têtes de murs est réalisée en posant des éléments de construction comportant sur une face supérieure un évidement essentiellement en forme de U, dans lequel on pose une armature et dans lequel on coule ensuite un béton. Ceci permet d'utiliser la forme en U comme moyen de cofFrage et de logement pour les armature et de dosage de la quantité de béton, tout en limitant la quantité de béton à utiliser.

Une neuvième forme de réalisation préférentielle du procédé suivant l'invention est caractérisée en ce que l'opération de pose des hourdis est réalisée sur la ceinture de tête de mur, lesdits hourdis étant coupés à dimension de telle manière à affleurer la surface extérieure de la paroi du bâtiment. Ceci permet d'éviter l'opération de coffrage et le bétonnage pour réaliser la ceinture

autour du plancher. De plus, il est possible de poursuivre la maçonnerie dès que la pose des hourdis est terminée.

Une dixième forme de réalisation préférentielle du procédé suivant l'invention est caractérisée en ce que la réalisation de l'étanchéité de maçonneries enterrées est obtenue par projection, en particulier sur un mur à joints verticaux ouverts, d'une substance à base de caoutchouc et de bitume sur la maçonnerie avant de l'enterrer. Ceci permet, en particulier dans le cas des joints verticaux ouverts, d'économiser du liant et de la main-d'oeuvre sans porter atteinte à l'étanchéité. De plus, cela permet d'éviter le ciment et donc de réduire la quantité de liant.

Une onzième forme de réalisation préférentielle du procédé suivant l'invention est caractérisée en ce que l'opération d'application d'un isolant thermique et/ou acoustique est réalisée par projection, en particulier sur un mur à joints verticaux ouverts, d'une mousse isolante, en particulier, de polyuréthane. Ceci permet, en particulier dans le cas des joints verticaux ouverts, d'économiser du liant et de la main-d'oeuvre sans porter atteinte à l'isolation.

Une douzième forme de réalisation préférentielle du procédé suivant l'invention est caractérisée en ce qu'on met en place un échafaudage auquel est attachée une couverture s'étendant au moins partiellement au-dessus du mur en construction. Ceci permet en cas de pluie de pouvoir continuer la construction sans que l'eau de pluie ne vienne détériorer la qualité du liant, qui est lui-même faible en eau, ni perturber la projection de la mouse isolante.

Une treizième forme de réalisation préférentielle du procédé suivant l'invention est caractérisée en ce que les faux joints utilisés sont en forme de demi queue d'aronde. Cette demi queue d'aronde permet de retenir le liant de jointoiement dans le faux joint et ce

dernier permet d'économiser une quantité sensible de liant tout en gardant un aspect esthétique traditionnel à la maçonnerie.

Une quatorzième forme de réalisation préférentielle du procédé suivant l'invention est caractérisée en ce que l'assemblage des éléments de construction est réalisé par des éléments autoportants. Ceci permet d'éviter l'usage d'un support et donc du liant nécessaire à l'accrochage des éléments de construction à ce support.

De préférence on utilise pour faire la liaison entre le mur de parement et le mur porteur un crochet muni d'une pré amorce de pliage. La pré amorce permet de rapidement et facilement plier le crochet.

Une quinzième forme de réalisation préférentielle du procédé suivant l'invention est caractérisée en ce que l'on réalise les linteaux de parement à t'aide d'un profité qui reste masqué par les éléments de construction. Ceci permet de ne pas nuire à l'esthétique sans pour autant altérer le temps de pose.

Une seizième forme de réalisation préférentielle du procédé suivant l'invention est caractérisée en ce que l'on utilise en tant que profilé une première pièce comportant une première aile qui porte une maçonnerie de parement et une seconde aile sur laquelle on imbrique des éléments de maçonnerie qui masquent le profilé. Ce profile permet de supporter le triangle de maçonnerie et d'y accrocher les éléments de masquage du profilé. Il permet également de gagner du temps tout en facilitant la procédure de pose.

De préférence, on applique à l'aide du liant sur au moins un des éléments de construction du gros oeuvre un autre élément de construction d'une épaisseur prédéterminée formant soit une tranche de rattrapage, soit un taquet de blocage, soit un flanc de baie, soit un rattrapage de modulation. Ceci est rendu possible

grace aux caractéristiques du liant. De plus, un gain de temps considérable lors de l'adaptation des modules de maçonnerie est obtenu.

D'autres avantages et particularités du procédé selon l'invention seront décrits dans la description donnée ci-après, à titre non limitatif et avec référence aux dessins annexés. Dans les dessins : La Fig. 1 illustre un bâtiment réalisé selon le procédé de la présente invention.

La Fig. 2 illustre une brique standard utilisée selon le procédé de la présente invention.

La Fig. 3 illustre une brique de coin utilisée selon le procédé de la présente invention.

La Fig. 4 illustre une brique de linteau de baie utilisée selon le procédé de la présente invention.

Les Fig. 5 à 8, illustrent les blocs de base standards utilisés selon le procédé de la présente invention.

Les Fig. 9 et 10 illustrent les crochets de liaison utilisés selon le procédé de la présente invention.

La Fig. 11 illustre le profilé de baie de parement utilisé selon le procédé de la présente invention.

La Fig. 12 et 13 illustrent des fractions de murs pré assemblées utilisées selon le procédé de la présente invention.

La Fig. 14 illustre un bloc d'about utilisé selon le procédé de la présente invention.

La Fig. 15 illustre un bloc d'appui utilisé selon le procédé de la présente invention.

La Fig. 16 illustre un linteau utilisé selon le procédé de la présente invention.

La Fig. 17 illustre un linteau muni d'une gorge utilisé selon le procédé de la présente invention.

La Fig. 18 illustre un bloc de ceinture utilisé selon le procédé de la présente invention.

La Fig. 19 illustre un bloc tranche de rattrapage utilisé selon le procédé de la présente invention.

Les Fig. 20, illustre un bloc de pente utilisé selon le procédé de la présente invention.

Les Fig. 21 illustre un asselet (socle préfabriqué en béton armé) utilisé selon le procédé de la présente invention.

La Fig. 22 illustre un bloc de compensation utilisé selon le procédé de la présente invention.

La Fig. 23 illustre un bloc de rattrapage utilisé selon le procédé de la présente invention.

La Fig. 24 illustre un bloc de pied de parement utilisé selon le procédé de la présente invention.

La Fig. 25 illustre un bloc d'angle utilisé selon le procédé de la présente invention.

La Fig. 26 illustre un drain horizontal utilisé selon le procédé de la présente invention.

La Fig. 27 illustre deux hourdis utilisé selon le procédé de la présente invention.

La Fig. 28 illustre deux murs collés contre un troisième selon le procédé de la présente invention.

Dans les dessins, une même référence a été attribuée à un même element ou a un element analogue.

Dans le procédé suivant l'invention, on entendra par matériau dont est composé l'élément de construction, des matériaux classiques tels que la terre cuite, le béton, le béton cellulaire, la silicate, etc. La forme des éléments est traditionnelle ou particulière comme décrit ci-dessous. La réalisation des murs de parement, peut aussi se faire à l'aide de briques pré assemblées formant des fractions de-murs.

Les fonctions essentielles du mortier traditionnel sont d'absorber les écarts dimensionnels de éléments de construction et de lier ceux-ci entre eux. Sa préparation et sa mise en place demandent une quantité de main d'oeuvre très importante.

Le liant utilisé selon le procédé de la présente invention permet de réduire de façon significative cette main d'oeuvre A titre d'exemple, la construction, suivant un procédé classique, d'une maison unifamiliale moyenne nécessite environ 40 tonnes de mortier et 5 tonnes de béton pour réaliser les liaisons. Le procédé selon l'invention devrait permettre pour une même réalisation de n'utiliser qu'environ 3 tonnes de liant et 2 tonnes de béton. Le liant utilisé dans le procédé suivant l'invention est un mortier colle dont la cohésion est supérieure ou égale à celle du matériau dont est composé l'élément de construction. Toutefois, dans le cas de hourdis, la cohésion du liant est supérieure à 0. 2 hI/mm2. De préférence, le liant est à base de ciment et son rapport eau sur ciment est inférieur ou égal à 0,45 I/kg. Dans un mode de réalisation préférentiel le liant possède au moins une des propriétés suivantes : - Résistance à la compression # 10 N/mm2 ; -Force d'adhérence > 1 hI/mm2 ; - Densité # 1.8 kg/I; - Retrait : # 12 x 10-4 m/m; - Thixotrope; - Temps d'utilisation après préparation : 2 heures ; - Temps de durcissement après mise en place : 10 minutes.

On utilise de préférence comme liant pour assembler respectivement les éléments de construction et les murs un liant dont l'élasticité est inférieure ou égale à celle du matériau dont sont composés les éléments à lier. Le résultat de la combinaison de l'élasticité du matériaux de l'élément et du liant fait que

l'assemblage des éléments à l'aide du liant est assimilable à une maçonnerie armée. Cet effet est comparable à celui qui se produit dans le processus de trempe chimique d'un vitrage.

Pour les planchers composés de hourdis, on utilise, de préférence, comme liant pour assembler les hourdis un liant dont l'élasticité est supérieure ou égale à celle du matériau dont sont composés les hourdis. Cette propriété permet d'assurer une adhésion suffisante tout en évitant des problèmes de fissurations.

Pour préparer du liant suivant l'invention, on utilise par exemple 25 Kg de mortier colle qu'on mélange dans un baquet avec 3,5 litres d'eau au moyen d'un mélangeur de type foreuse avec hélice. Ce mélange est malaxé pendant environ 3 minutes.

Puis on le laisse reposer pendant environ une minute. Il est ensuite mélangé de nouveau pendant une minute. Le liant est ainsi prêt à l'emploi.

La force d'adhérence de ce liant est au moins 3 fois supérieure à celle d'un mortier traditionnel, et donc cela ouvre un champ d'application beaucoup plus large ; entre autres, cela permet de réaliser des maçonneries de façon nouvelle par rapport au mode traditionnel. En effet, il est possible d'augmenter la hauteur des éléments de construction sans porter atteinte à la stabilité des maçonneries. La propriété de cohésion du liant utilisé permet en effet de compenser la perte éventuelle en stabilité causée par ce changement de taille. L'usage du liant permet également de coller un premier et un deuxième mur formant entre eux un angle de liaison sans les imbriquer. Le liant est appliqué le long de l'intersection entre les murs comme illustré à la Fig. 28. Il est donc possible d'envisager ainsi une technique de réalisation des angles et des murs de refend hautement simplifiée ; en effet, la liaison entre les murs se fait par simple collage d'un mur contre l'autre et ne nécessite plus d'imbrication des éléments de construction.

De plus, le liant utilisé de façon préférentielle selon le procédé de la présente invention est un liant qui durcit très vite. au moment de l'assemblage des éléments de construction, environ 30% du volume du liant pénètre dans la matière des éléments de construction. Le durcissement rapide de ce liant est provoqué par une réaction chimique liée à un premier transfert d'eau du liant vers les éléments. Il en résulte une stabilité du mur et une adhérence entre les éléments qui sont très importantes et quasi immédiates, ce qui permet de réaliser des murs de grande hauteur sans jamais devoir attendre que le liant ait fait sa prise et donc sans s'arrêter.

Le liant permet également de coller des hourdis ayant une section transversale de forme sensiblement rectangulaire comme illustré à la Fig. 27. Les hourdis sont reliés entre eux à joints minces ce qui permet une économie de liant.

Le liant peut être utilisé pour ainsi dire dans toute la construction d'au moins une partie du gros oeuvre comme illustré à la Fig. 1.

Les blocs de base illustré à la Fig. 1, 5,6, 7 et 8 utilisés dans le procédé de l'invention, sont caractérisés en ce que leur poids, leur forme et leurs dimensions ont été choisis de façon à obtenir une mise en oeuvre aisée, propre, rapide et précise par des maçons n'étant pas obligatoirement très qualifiés. On utilise pour ces derniers des éléments de construction dont le rapport entre la section horizontale de la surface de la base et la section verticale de la surface de la boutisse est inférieur à 1, 5, en particulier inférieur à 1, 25.

Par exemple, les quatre formats repris ci-dessous peuvent être utilisés. Dans le tableau les dimensions sont exprimées en mm et le poids en kg : Longueur largeur Hauteur poids (kg)

300 90 357 7,00 300 140 357 10,50 300 190 357 12,50 300 290 357 20,00 Ils sont fabriqués par exemple en béton composé d'argile expansée dont la composition est la suivante pour 1 m3 : Ciment : 175 kg Argile expansée 4/8 concassé : 6001 Argile expansée 0/4 concassé : 7001 Sable 70 kg Pour fabriquer l'élément de construction de l'invention, on utilise un mélange de billes concassées d'argile expansée dont le calibre des fragments est inférieur ou égal à 4 mm (0/4) et de billes concassées d'argile expansée dont le calibre des fragments est compris entre 4 et 8 mm (4/8).

Ce type de béton a les caractéristiques suivantes : sa masse volumique sèche est de 870 kg/m3 et sa résistance à la compression sur des cubes de 5 cm de côté est > 4 N/mm2.

II est bien entendu que d'autres compositions sont possibles de façon à obtenir l'élément de construction. Le but étant d'obtenir un élément de construction tacitement manipulable et ayant une résistance mécanique élevée pour pouvoir être utilisé dans la construction d'une maison individuelle ou pour d'autres ouvrages de maçonnerie. Par exemple, il est possible d'ajouter des billes de polystyrène expansé dans le béton pour l'alléger ou d'ajouter au contraire du gravier pour le renforcer.

La résistance du bloc constitué par le béton dont la résistance à la compression est supérieure à 5 N/mm2 est suffisante pour assurer la stabilité et la portance mécanique dans un bâtiment

comportant une cave, un rez-de-chaussée, un étage et des combles aménagés.

Les éléments de construction obtenus à partir de ce béton de masse volumique sèche réduite sont d'un poids tel qu'ils restent manipulables facilement par un homme et ce sans moyens mécaniques.

Les éléments de construction utilisés dans le procédé de l'invention, sont de préférence obtenus par moulage sur une vibro- presse. Le moule est constitué de façon telle que l'on expulse plusieurs éléments de construction par cycle de fabrication. Chacun de ces éléments de construction n'est pas strictement identique aux autres, ils sont donc tous différents du fait de leurs tolérances de fabrication qui sont acceptables dans le cadre du procédé de construction de l'invention.

Dans un mode d'utilisation des éléments de construction selon le procédé de la présente invention, une augmentation importante de la hauteur de l'élément a été réalisée. Sachant que souvent le joint vertical ne sera pas rempli, et qu'une augmentation de la hauteur de l'élément de construction entraîne une réduction du nombre de lignes horizontales de maçonnerie, on obtient un gain de quantité de liant et de main d'oeuvre extrêmement significatifs. <BR> <BR> <BR> <BR> <P>Cette augmentation de la hauteur inverse le rapport classique<BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> <BR> hauteur/longueur des éléments de construction.

De même, plus l'element est haut, plus le réglage de son aplomb est facilite.

Le choix de la hauteur est un module des standards de la hauteur sous linteaux intérieurs et sous ceinture de tête de mur sous plafond, cela évite toute découpe et permet donc un gain de temps considérable.

Les éléments utilisés dans le procédé de la présente invention sont de préférence pourvu d'un logement 9 (Fig. 8) pour

recevoir des armatures métalliques permettant d'augmenter les performances mécaniques des murs construits avec ces éléments.

Les armatures métalliques sont de préférence des ronds à béton en acier inoxydable crénelés de diamètre 4 mm. Ces armatures intégrées dans les murs de caves soumis aux poussées latérales, ainsi que par exemple lors de la réalisation des linteaux de maçonnerie de parement.

Les linteaux de parement 20 illustrés à la Fig. 11 et réalisés par exemple à l'aide de briques sont posés de la même façon que les blocs de base en utilisant le procédé de l'invention. Pour poser les linteaux, on utilise un profilé métallique 21 propre à l'invention.

Ce profilé comporte une première pièce comportant une première aile 6 qui porte une maçonnerie de parement et une seconde aile 7 sur laquelle on imbrique des éléments de maçonnerie qui masquent le profilé.

Le profilé 21 utilisé dans le procédé s'intègre complètement au linteau 20 et n'est donc pas visible. Le profilé est réalisé, de préférence, en acier inoxydable. Le procédé prévoit également la construction de linteaux de parement avec briques sur chant 20 ou à plat. Au dessus des baies extérieures, dans le creux du mur, une membrane est aujourd'hui systématiquement prévue dans le but d'évacuer l'eau d'infiltration et/ou de condensation vers l'extérieur.

La pose de l'isolant est fastidieuse à cause notamment de cette membrane. La solution proposée par le procédé suivant l'invention, tout en garantissant le résultat final, est d'installer sans aucune difficulté un simple plat (8) après pose de l'isolant. Ce plat 8 est par exemple fabriqué en acier et vient s'encastrer dans l'isolant. II établit la liaison entre l'isolant et le profilé 21. L'eau qui ruissellerait sur l'isolant, arrive sur le plat et est alors amenée sur le profilé qui la conduit vers l'extérieur à travers le joint vertical ouvert entre briques

prévu à cet effet. Le dos 12 des briques portées par le profilé 21 est dégagé de ce dernier de façon à permettre cette évacuation.

Suivant une forme préférentielle du procédé de l'invention on utilise des briques illustrées aux Fig. 2,3 et 4 présentent au moins un faux joint horizontal 24 et/ou un faux joint vertical 23. Ces faux joints seront de préférence en forme de demi queue d'aronde. De plus, un logement 22 sera prévu afin d'y placer le crochet de liaison avec le mur porteur. Dans un mode d'utilisation préféré, les briques comportent un repère 1 permettant l'alignement des joints verticaux lors des maçonneries dites à joints alternés. La brique de coin (Fig.

3) ne comporte pas de nervures sur'sa face inférieure afin de permettre une superposition avec une autre brique perpendiculairement l'une avec l'autre, essentiellement pour la réalisation des coins. Les autres applications de la brique de coin sont la réalisation des linteaux en briques sur chant ; le passage de membrane entre deux lignes de maçonnerie.

La brique de linteau de baie (Fig. 4) comprend une entaille 10 au dos afin d'être rapportée sur le profilé métallique de baie (Fig. 11) selon le procédé de la présente invention.

Un ensemble de briques pré assemblées illustrés aux Fig. 12 et 13 et formant des fractions de murs, peut être utilisé pour la <BR> <BR> <BR> <BR> réa ! isation du parement. Le pré assemblage de ces briques peut être réalisé manuellement ou mécaniquement. Les fractions de murs peuvent par exemple être également produites sur une vibro- presse en une opération.

Les crochets de liaison illustrés aux Fig. 9 et 10 se logent dans le joint des maçonneries des éléments de construction dans le logement 22 prévu à cet effet. Pour fixer un crochet, on positionne un point de forage à l'aide d'un gabarit, on fore un canal dans l'élément de construction au dit point de forage, on introduit une cheville dans ledit canal après quoi on chasse le crochet dans la

cheville. Le crochet est de préférence fabriqué en acier inoxydable et de section cylindrique. Il comporte de préférence une pré amorce de pliage 4 qui permet un pliage aisé et qui donne une pente à une partie 5 de ce crochet empêchant de la sorte la remontée de la goutte d'eau éventuelle vers le mur porteur.

Les éléments d'about (Fig. 14) utilisés dans le procédé de la présente invention servent essentiellement en terminaison de murs.

Ils sont constitués comme les autres éléments de construction mis à part qu'ils sont obturés sur une face. Cela permet de terminer le mur par une paroi pleine et suffisamment épaisse pour pouvoir y fixer la menuiserie (châssis extérieurs, ébrasement de portes)). Ils sont également utilisés dans les maçonneries chaque fois que cela sera nécessaire ; la boutisse fermée est elle, utilisée afin d'avoir une surface de contact plus grande lors de la liaison des murs (refends, coin) Des éléments d'appui (Fig. 15) qui sont toujours pleins sont utilisés au droit des linteaux. Ces éléments sont armés où non armés suivant la sollicitation mécanique à laquelle ils sont soumis.

Dans un mode de réalisation préférentiel, la masse volumique sèche du béton utilisé pour le fabriquer, est de 1. 600 kg/m3, ce béton a une résistance à la compression de 30 N/mm2. La hauteur de l'élément d'appui permet de positionner le linteau à bonne hauteur en respectant ta modulation de ta maçonnerie.

Le linteau (Fig. 16) est prévu pour s'intégrer parfaitement dans la modulation des murs du bâtiment, II est armé et a une longueur d'appui minimum de 30 cm. Dans un mode de réalisation préférentiel, la masse volumique sèche du béton utilisé pour le fabriquer, est de 1.400, 1.600 ou 1. 800 kg/m3, selon les sollicitations mécaniques à reprendre, ce béton a respectivement une résistance à la compression de 15, 30 ou 45 N/mm2. Les

matériaux utilisés pour les bétons des linteaux ainsi que ceux des autres éléments de maçonnerie sont les mêmes. Cela dispense pour tous les linteaux de badigeonner un produit d'accrochage et de placer un treillis anti-fissures préalablement au plâtre. Dans un mode de réalisation préférentiel, le linteau est muni d'une gorge permettant la continuité de la ceinture en béton armé en tête de maçonnerie.

Les éléments de ceinture (Fig. 17) comportent sur une face supérieure un évidement essentiellement en forme de U. Ils sont utilisés dans le procédé de la présente invention et servent principalement de coffrage de ceinture dans lesquels est glissée une armature métallique constituée de préférence de deux ronds d'acier à béton crénelés de diamètre 12 mm avant d'y couler du béton de masse volumique sèche préférentielle de 1.600 kg/m3.

L'ensemble des ceintures pour un même niveau sont reliées entre- elles, et peuvent éventuellement être raccordées à des chaînages verticaux. Un des rôles de la ceinture est d'assurer une répartition homogène des charges et donc de permettre une réduction du dimensionnement individuel des éléments de construction du mur porteur. La hauteur de t'étément de ceinture est telle qu'elle permet de combler la différence entre le dernier élément de construction du mur et le ptafond. Son utilisation est au moins prévue sous plancher de rez-de-chaussée et sous plancher étage (si possible) et sous plancher des combles (si possible) et sous sablière.

L'asselet (Fig. 21) forme un socle en béton armé préfabriqué et est prévu pour servir chaque fois qu'i est nécessaire pour répartir une charge ponctuelle. Il est systématiquement armé et peux être utilisé soit à plat soit sur chant. II est constitué d'un béton dont la masse volumique sèche est de façon préférentielle de 1600 kg/m3.

L'élément"tranche de rattrapage" (Fig. 19) est notamment utilisé par collage sous linteau, pour compenser la variation d'une

hauteur de la chape standard. Ce procédé est infiniment plus simple que celui qui consiste à découper les éléments de maçonnerie sur lesquels repose le linteau afin de le mettre à bonne hauteur. De cette façon, aucune découpe n'est nécessaire, et si le linteau est par exemple trop haut de 6 cm, une ou plusieurs épaisseurs de"tranches de rattrapage"combinées sont utilisées afin d'obtenir l'épaisseur de"tranche"finale voulue ; ces dernières sont collées sous le linteau afin de combler les 6 cm de maçonnerie manquante de l'exemple. Une autre utilisation peut être la construction d'un mur de refend de faible longueur, comme par exemple un flan de baie, où là les tranches de rattrapage en collage vertical sont utilisées. L'élément"tranche de rattrapage"peut aussi être utilisé comme taquet de blocage d'un pied de mur dont l'adhérence au sol est fortement limitée lorsqu'on place une membrane d'étanchéité sous ce mur. Dans ce cas, l'élément "tranche de rattrapage"de faible épaisseur sera collé sur le sol, contre le pied de mur, le long de celui-ci et sera noyé dans la chape. L'élément"tranche de rattrapage"peut aussi être utilisé afin de réaliser les hauteurs et/ou longueur de murs sortant de la modulation de l'élément de base.

Lors de la construction du mur porteur extérieur, le linteau de baie (Fig. 16) est toujours place soit à bonne hauteur soit trop haut par rapport à la hauteur du linteau de parement. Afin d'obtenir une hauteur de bâtée adéquate, il est possible par cottage d'élément "tranche de rattrapage"de descendre ta maçonnerie porteuse à bonne hauteur, ce qui entraîne un tinteau extérieur parfait, c'est à dire sans aucune découpe de brique, qu'elle que soit la hauteur de celle-ci.

L'élément de pente (Fig. 20) est prévu pour limiter le nombre de découpes sur chantier lors de la construction des pignons et murs de soutien de toiture. Plusieurs angles sont prévus afin de

répondre aux cas d'inclinaison de pente de toiture les plus fréquents. Dans un mode de réalisation préférentiel, les dimensions de l'élément de pente s'intègrent parfaitement à la modulation de la maçonnerie.

L'élément d'angle (Fig. 25) est prévu pour servir de liaison entre au moins deux murs devant être liés entre eux, et ce suivant un angle différent de 90°. Ces éléments permettent d'éviter les découpes de nombreuses pièces afin de réaliser ces maçonneries.

Plusieurs modèles sont prévus pour répondre aux différentes épaisseurs de murs. Dans un mode préféré de réalisation sa hauteur est différente de la hauteur de l'élément de construction préféré afin de rompre la continuité des joints horizontaux et donc de rendre l'ensemble plus résistant.

L'élément de compensation (Fig. 22) est prévu pour être utilisé afin de servir de rattrapage modulaire de compensation de hauteur correspondant à l'épaisseur du plancher.

L'élément de rattrapage (Fig. 23) est utilisé uniquement sur les parois ne comportant pas de ceinture en tête de mur afin de compenser la hauteur de l'élément de ceinture moins un centimètre pour désolidariser le mur non porteur du plafond.

L'élément pied de parement (Fig. 24) est prévu pour asseoir le pied du mur de parement et assurer la continuité modulaire du mur de fondations (caves, vide technique,...).

Le présent procédé permet l'utilisation de planchers traditionnels et/ou de hourdis (Fig. 27). Le clavetage traditionnel des différents éléments composants le plancher est destiné à lier ceux- ci entre eux de façon à obtenir une dalle monolithique n'est plus nécessaire. Cette liaison se fait aujourd'hui par coulage de béton entre les éléments. De plus, une ceinture de béton armé est coulée en périphérie du plancher ; ce qui entraîne beaucoup de main d'oeuvre et des temps d'arrêt dus au temps de séchage du béton.

La maçonnerie au dessus de ces hourdis prend appui sur cette ceinture et/ou en partie sur les hourdis.

Le présent procédé permet un clavetage des éléments composants le plancher à l'aide du liant dudit procédé par collage entre eux ; ces éléments ayant une section transversale de forme sensiblement rectangulaire sont solidarisés flanc contre flanc. De plus, ils ne nécessitent plus de ceinture périphérique postérieure à la pose. La longueur des hourdis est adaptée au centimètre près afin de d'affleurer les murs sur lesquels ils prennent appui. Le présent procédé utilise de préférence des hourdis renforcés à l'aide d'armatures aux extrémités en partie supérieure, ceci afin de déplacer les zones de début de flexion vers l'intérieur et donc en dehors du dessous des murs construits sur ces extrémités de hourdis. Les différentes phases de réalisation des planchers selon ledit procédé peuvent s'enchaîner sans aucun temps d'attente.

Un des avantages du procédé de construction de la présente invention est qu'il laisse une entière liberté de conception à l'architecte. Hors comme nous repris ci-dessus, le procédé de construction selon l'invention est extrêmement modulaire. Souvent cette notion est associée dans l'esprit des architectes à des contraintes au niveau des dimensions du bâtiment. Il n'en est rien dans le procédé selon l'invention grâce à l'usage des éléments <BR> <BR> <BR> <BR> tranche de rattrapage (Fig. 19) disponibles dans plusieurs épaisseurs prédéfinies et combinables entre eux. Cela permet dans tous les cas de réaliser les maçonneries suivant la demande de l'architecte.

Le procédé fait usage de nombreux éléments dont le but précis est de résoudre les problèmes rencontrés par les maçons sur chantier. Ceux-ci n'ont donc plus à résoudre ces problèmes par des solutions improvisées.

L'étanchéité de cave peut être réalisée soit de façon traditionnelle soit selon le procédé de l'invention. De manière traditionnelle, on assemble les éléments de maçonnerie à plein bain de mortier, ensuite on cimente les murs de maçonneries enterrées en deux couches. On attend ensuite le séchage complet du cimentage et puis on applique trois couches de produit bitumineux.

Le procédé traditionnel rencontre ses limites lorsque les maçonneries se fissurent.

Le procédé de l'invention permet de réaliser en particulier les murs à traiter à joints verticaux ouverts. Une ou plusieurs couches de produits d'étanchéité sont projetées directement sur ces murs ; les caractéristiques d'élasticité du produit d'étanchéité sont telles qu'elles permettent de garantir l'étanchéité des caves même s'il y a fissuration des maçonneries. La projection des couches du produit utilisé dans le procédé ne nécessite qu'un temps de séchage relativement court nécessaire au premier durcissement du produit.

Ce temps est"masqué"dans le processus, en effet, même pour des petits bâtiments, le temps d'appliquer une première couche de produit sur le pourtour est supérieur au temps de séchage La mise en oeuvre des couches peut donc être réalisée de manière continue. Le produit d'étanchéité doit être appliqué sur support humide et donc le fait qu'il pleuve n'entrave en rien le processus.

Le drainage des murs enterré peut se faire de façon traditionnelle ou selon le procédé de l'invention. Ce drainage comprend un premier drainage vertical et un second horizontal en pied de mur.

De façon classique, le drainage vertical est réalisé à l'aide d'une membrane gaufrée et fixée par clouage sur la maçonnerie ce qui entraîne irrémédiablement un percement du dispositif d'étanchéité ; la pose de celle-ci est de plus difficile. Le drainage horizontal est réalisé souvent à l'aide d'un tube perforé et enrobé de

fibre ; cet ensemble est noyé dans un lit de gravier protégé par un géotextile. Selon le procédé préférentiel de la présente invention, le drainage vertical est assuré à l'aide d'une plaque cannelurée du côté du mur, laquelle plaque est en polystyrène expansé de faible densité et recouverte d'un géotextile du côté des terres, ce dernier débordant au moins de 10 cm sur au moins trois côtés, et ce afin d'assurer par recouvrement la continuité du géotextile ainsi que la protection de la tranche supérieure de la plaque et finalement en partie inférieure le recouvrement total ou partiel du drain horizontal.

Ces plaques sont rapportées par collage sur la couche d'étanchéité à l'aide d'un liant bitumineux. Et donc n'entraîne pas de percement du dispositif d'étanchéité En plus de leur fonction drainante, ces plaques assurent de part leur épaisseur une certaine isolation thermique ainsi qu'une répartition de la poussée des terres.

Le drain horizontal (Fig. 26) selon le procédé préférentiel de la présente invention est réalisé avec un ensemble d'éléments en béton. Chaque élément étant en deux partie, a partie inférieure destinée à canaliser l'eau récoltée vers l'égout, la partie supérieure étant un couvercle ajouré de façon à favoriser l'entrée d'eau dans le drain. La partie inférieure du drain horizontal sert aussi de coffrage pour le coulage de la dalle de sol. L'utilisation de ce drain horizontal permet de plus d'éviter l'enrobage traditionnel dans un lit de gravier dudit drain. La liaison entre le drain vertical et le drain horizontal est assurée par un lit de bille d'argile expansée.

L'isolation thermique des murs extérieurs du bâtiment peut se faire de façon traditionnelle ou suivant le procédé de la présente invention. Selon le procédé traditionnel, cette isolation est réalisée en rapportant des panneaux de matière isolante sur la face extérieure du mur porteur au sein du mur creux. Plusieurs types de panneaux peuvent être utilisé pour réaliser cette isolation ; à chaque type, ses inconvénients... Par exemple, pour la laine minérale, nous

avons une détérioration du pouvoir isolant dans le temps liée au fait que cette laine minérale se charge d'humidité et/ou qu'elle s'affaisse. Pour les isolants rigides de types polystyrène extrudé, les inconvénients principaux sont les suivants : détérioration des plaques lors de l'embrochage des plaques sur les crochets de liaison des maçonneries ; emboîtement entre les plaques mal réalisé ou inexistant ; adhésion imparfaite de la plaque d'isolant sur le mur à cause notamment des irrégularités de la maçonnerie et/ou du débordement de mortier aux joints de maçonnerie,...

Les inconvénients cités ci-dessus sont encore amplifiés dès que l'on maçonne simultanément le mur porteur et le mur de parement car le placement de ces panneaux en est rendu encore plus difficile.

L'isolation selon le procédé de la présente invention est réalisé par projection de mousse de polyurethane sur le mur porteur du mur creux. Cette mousse, lors de la projection, pénètre et obstrue le joint vertical ouvert entre deux éléments de maçonnerie.

De plus cette mousse épouse parfaitement la maçonnerie et adhère à celle-ci sans fixation mécanique additionnelle. Pour une épaisseur identique de matière isolante, les performances de l'isolation selon le procédé sont meilleures comparées aux autres solutions. Ces meilleures performances s'expliquent principalement par la parfaite adhérence au mur porteur, par le fait que cette isolation est continue et donc sans joint, et que la qualité de sa pose est confiée à du personnel spécialisé selon une procédure précise.

Un avantage du procédé est qu'un gain significatif est possible de par le fait qu'il permet une économie de main d'oeuvre et de liant obtenues étant donné que les maçonneries portantes du mur creux sont exécutées à joint vertical ouvert ; ce joint vertical ouvert évite un pont thermique puisqu'il n'est pas comblé de liant.

Le présent procédé peut utiliser cette technique du joint vertical ouvert car celui-ci ne participe pas essentiellement à la stabilité du mur et est bouché par l'application de la mousse isolante du procédé d'isolation.

Cependant ce procédé d'isolation ne peut être mis en oeuvre que si la maçonnerie sur laquelle la projection doit être réalisée est sèche. Pour protéger les maçonneries de la pluie, le présent procédé utilise une couverture portée par l'ossature d'un échafaudage monté autour du bâtiment. Cette couverture permet de garder les murs au sec et protège les maçons de la pluie lors de la construction du mur de parement.

Selon le procédé de la présente invention, l'échafaudage susmentionné est utilisé de préférence pour placer la matière isolante selon le procédé repris ci-dessus, fixer les crochets de liaison sur le mur porteur à travers l'isolant, de maçonner le mur de parement, de le jointoyer et de le traiter avec un produit hydrofuge.

Et tout cela en étant à l'abri des intempéries.

Le présent procédé utilise aussi des bâches spécifiques pour couvrir en partie haute les maçonneries fraîchement exécutées afin de les préserver de la pluie et du givre ; ces bâches sont lestées par un dispositif incorporé sur deux côtés opposés, de part et d'autre de la maçonnerie.