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Patent Searching and Data


Title:
BUTTON
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/099490
Kind Code:
A1
Abstract:
This button comprises an electronic circuit (30) comprising: • - a potentiometer (60) having a first centre tap (70) connected to an output terminal (48), • - a second centre tap (72) connected: • - to a first terminal (66) of the potentiometer via a first resistor (R1), • - to a first supply terminal (32) via a second resistor the resistance of which is equal to (1-k X)R x, • - to a second supply terminal (38) via a third resistor the resistance of which is equal to k XR x, • - a third centre tap (74) connected: • - to a second terminal (68) of the potentiometer via a fourth resistor (R2), • - to the first supply terminal (32) via a fifth resistor the resistance of which is equal to (1-k y)R y, and • - to the second supply terminal (38) via a sixth resistor the value of which is equal to k yRy.

Inventors:
CARTON HERVÉ (FR)
STEMMELEN THOMAS (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/083704
Publication Date:
June 08, 2023
Filing Date:
November 29, 2022
Export Citation:
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Assignee:
CROUZET SA (FR)
International Classes:
H01C10/04; G01D5/165; G01D18/00; G01R31/28; G05G1/04; H01C10/14; H01C10/16; H01C10/30; H01C10/32; G05G1/06
Foreign References:
EP2602695A12013-06-12
EP1887368A12008-02-13
DE3522775A11987-01-08
US5542279A1996-08-06
EP0877393A11998-11-11
EP2602695A12013-06-12
EP1887368A12008-02-13
DE3522775A11987-01-08
US5542279A1996-08-06
EP0877393A11998-11-11
Attorney, Agent or Firm:
INNOV-GROUP (FR)
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Claims:
Revendications

1 . Bouton comportant :

- un circuit électronique (30) équipé :

- d'un curseur (62) déplaçable le long d’une trajectoire prédéterminée (64) entre une position proximale et une position distale,

- d'une première (32) et d'une seconde (38) bornes d’alimentation aptes à être raccordées à des pôles respectifs d’une source d’alimentation,

- d'une première (48) et d'une seconde (42) bornes de sortie entre lesquelles est délivrée une tension représentative de la position du curseur le long de sa trajectoire,

- d'un potentiomètre linéaire (60) comportant :

- une première (66) et une seconde (68) bornes de raccordement raccordées, respectivement, aux première et seconde bornes d’alimentation,

- un premier point milieu (70) raccordé à la première borne (48) de sortie, la résistance entre ce point milieu et la seconde borne (68) de raccordement variant continûment depuis une valeur minimale jusqu’à une valeur maximale lorsque le curseur est déplacé depuis l’une de ses positions proximale et distale jusqu’à l’autre de ses positions proximale et distale,

- un mécanisme (20) de rappel qui ramène automatiquement le curseur dans une position neutre en absence de sollicitation extérieure, caractérisé en ce que le circuit électronique (30) comporte :

- un deuxième point milieu (72) raccordé :

- à la première borne (66) de raccordement du potentiomètre par l’intermédiaire d’une première résistance (R1 ),

- à la première borne (32) d’alimentation par l’intermédiaire d’une deuxième résistance dont la valeur est égale à (1 -kx)Rx, où kx est un coefficient compris entre 0 et 1 et Rx est une valeur constante d’une première résistance totale,

- à la seconde borne (38) d’alimentation par l’intermédiaire d’une troisième résistance dont la valeur est égale à kxRx,

- un troisième point milieu (74) raccordé : - à la seconde borne (68) de raccordement du potentiomètre par l’intermédiaire d’une quatrième résistance (R2),

- à la première borne (32) d’alimentation par l’intermédiaire d’une cinquième résistance dont la valeur est égale à (1 -ky)Ry, où kyest un coefficient compris entre 0 et 1 et Ry est une valeur constante d’une seconde résistance totale, et

- à la seconde borne (38) d’alimentation par l’intermédiaire d’une sixième résistance dont la valeur est égale à kyRy.

2. Bouton selon la revendication 1 , dans lequel la fonction de transfert, du circuit électronique constitué de la première à la sixième résistances et du potentiomètre (60), est une droite d’équation Vs/U=aC1+C2, où :

- Vs est la tension entre les première et seconde bornes (48, 42) de sortie,

- U est la tension continue entre les première et seconde bornes (32, 38) d'alimentation,

- a est la valeur de l’abscisse curviligne du curseur le long de sa trajectoire entre ses positions proximale et distale, l'abscisse a variant entre 0 et 1 proportionnellement à la longueur de la trajectoire parcourue par le curseur depuis sa position proximale, la valeur 0 de l’abscisse a correspondant à la position proximale et la valeur 1 de l’abscisse a correspondant à la position distale,

- C1 et C2 sont des coefficients constants non-nul vérifiant les deux conditions suivantes : damax*C1 < C2 < 1 - (1 + damax)*C1 et C1 + C2 < 1 , où damax est supérieur à zéro et inférieur ou égal à 0,3.

3. Bouton selon la revendication 2, dans lequel les valeurs de la première à la sixième résistances vérifient toutes les conditions suivantes :

- condition (3.1 ) : 0 < R1x/ReoN [(1 - C2)/C1 - (1 - da)]*(1 + dR/R60N),

- condition (4.1 ) : 0 < R2y/R6oN [C2/C1 - da]*(1 + dR/R60N),

- condition (5) : Rx < 4*(R1X-Rm), et

- condition (6) : Ry < 4*(R2y-Rn), où :

- R1x est égal à R1 +RTX+Rm,

- R2y est égal à R2+RTy+Rn,

- RTX est égal à kx*(1 -kx)*Rx, - RTy est égal à ky*(1-ky)*Ry,

- R1 et R2 sont les valeurs, respectivement, de la première et de la quatrième résistances,

- Rx est égal à la somme des valeurs des deuxième et troisième résistances,

- Ry est égal à la somme des valeurs des cinquième et sixième résistances,

- kx est égale à la valeur de la troisième résistance divisée par Rx,

- ky est égale à la valeur de la sixième résistance divisée par Ry,

- Rm est égal à la différence entre la valeur mesurée R6OT de la résistance totale du potentiomètre (60) et la valeur mesurée de la résistance du potentiomètre (60) entre son point milieu (70) et sa seconde borne (68) de raccordement lorsque la valeur de l’abscisse a est égale à 1 ,

- Rn est la valeur mesurée de la résistance du potentiomètre (60) entre son point milieu (70) et sa seconde borne (68) de raccordement lorsque la valeur de l’abscisse a est égale à 0,

- da est égal à l'écart entre la position neutre théorique souhaitée et la position neutre réellement mesurée,

- dR/R60N est égal au rapport (R6OT-R6ON)/R6ON, OÙ R6OT est la valeur mesurée de la résistance totale du potentiomètre et R60N est la valeur nominale de la résistance totale du potentiomètre,

- C1 et C2 sont les coefficients mesurés de la fonction de transfert du circuit électronique constitué de la première à la sixième résistances et du potentiomètre (60), et

- le symbole désigne l'opération de multiplication arithmétique.

4. Bouton selon la revendication 3, dans lequel :

- la valeur de la résistance R1x est supérieure à 0,9*[(1 - C2)/C1 - (1 - da)]*(1 + dR/R60N)*R60N,

- la valeur de la résistance R2y est supérieure à 0,9*[C2/CI - da]*(1 + dR/R60N)*Rl60N,

- la valeur de la résistance Rx est supérieure ou égale à 0,9*4*(R1x-Rm), et

- la valeur de la résistance Ry est supérieure ou égale à 0,9*4*(R2y-Rn). 5. Bouton selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la première à la sixième résistances sont des résistances appartenant à chacune une série comportant au moins quatre-vingt seize valeurs par décade.

6. Bouton selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le mécanisme (20) de rappel est configuré pour ramener automatiquement le curseur (62) dans une position neutre correspondant à une valeur de l’abscisse a comprise entre 0,4 et 0,6.

7. Bouton selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le bouton comporte un organe (6) de préhension apte à être déplacé à la main par un utilisateur, cet organe de préhension étant mécaniquement raccordé au curseur (62) pour entraîner en déplacement ce curseur lorsque l'organe de préhension est déplacé.

8. Ensemble comportant plus d'une centaine de boutons conformes à l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la fonction de transfert du circuit électronique (30) de chacun de ces boutons est une droite d’équation Vs/U=aC1+C2 où :

- Vs est la tension entre les première et secondes bornes (48, 42) de sortie,

- U est la tension continue entre les première et seconde bornes (32, 38) d'alimentation,

- a est la valeur de l’abscisse curviligne du curseur le long de sa trajectoire entre ses positions proximale et distale, l'abscisse a variant entre 0 et 1 proportionnellement à la longueur de la trajectoire parcourue par le curseur depuis sa position proximale, la valeur 0 de l’abscisse a correspondant à la position proximale et la valeur 1 de l’abscisse a correspondant à la position distale,

- C1 et C2 sont des coefficients constants, caractérisé en ce qu'il existe des valeurs cibles C1c et C2c commune à l'ensemble des boutons de cet ensemble telles que, quel que soit le bouton appartenant à cet ensemble :

- l’écart entre le coefficient C1 de ce bouton et la valeur cible C1c est inférieur à 5 % ou à 1 %, et - l’écart entre le coefficient C2 de ce bouton et la valeur cible C2c est inférieur à 5 % ou à 1 %.

9. Procédé de fabrication d’un bouton conforme à l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel ce procédé comporte :

- la fourniture (98) d’un potentiomètre,

- la mesure (102, 112) de la valeur (R6OT) de la résistance totale du potentiomètre et d’un écart dR/R60N entre la valeur mesurée (R6OT) de la résistance totale et la valeur nominale (R60N) de cette résistance totale, cet écart étant défini par la relation suivante : dR/ReON = (R60T-R60N)/R60N,

- la mesure (106, 110, 112) d’un écart da entre la valeur mesurée de l’abscisse curviligne lorsque le curseur est maintenu dans sa position neutre par le mécanisme de rappel du bouton et la valeur théorique de cette abscisse curviligne lorsque le curseur occupe sa position neutre,

- la mesure (104, 112) de la valeur Rm qui est égale à la différence entre la valeur (R6OT) de la résistance totale du potentiomètre (60) et la valeur de la résistance du potentiomètre (60) entre son point milieu (70) et sa seconde borne (68) de raccordement lorsque la valeur de l’abscisse a est égale à 1 ,

- la mesure (108) de la valeur Rn qui est égale à la valeur de la résistance du potentiomètre (60) entre son point milieu (70) et sa seconde borne (68) de raccordement lorsque la valeur de l’abscisse a est égale à 0,

- l'acquisition (114) de valeurs cibles C1c et C2c pour, respectivement, les coefficients C1 et C2 de la fonction de transfert du circuit électronique du bouton équipé seulement de la première à la sixième résistances, ces valeurs cibles C1c et C2c vérifiant les conditions suivantes ; damax*C1c < C2c < 1 - (1 + damax)*C1c et C1c + C2c 1 , où damax est supérieur à zéro et inférieur ou égal à 0,3,

- la sélection (116) de valeurs pour les résistances R1 x et R2X qui vérifient les conditions suivantes : 0 < R1x/ReoN [(1 - C2c)/C1c - (1 - da)]*(1 + dR/R60N) et 0 < R2y/ReoN — [C2c/C1c - da]*(1 + dR/ReoN),

- la sélection de valeurs des résistances Rx et Ry qui vérifient les conditions suivantes : Rx < 4*(R1X-Rm) et Ry < 4*(R2y-Rn),

- le calcul (120) de coefficients kx et ky à l’aide des relations suivantes : kx=C2c + C1c*[1 - da + (R1 X/R6ON)/(1 + dR/R6oN)] et ky=C2c - C1c*[ da + (R2y/ReoN)/(1 + dR/ReoN)], - le calcul (122) de résistances RTX et RTy à l’aide des relations suivantes : RTx=kx *(1 - kx)*Rx et RTy= ky*(1 -ky)*Ry,

- le calcul (124) des valeurs R1 et R2, respectivement, des première et quatrième résistances à l’aide des relations suivantes : R1 =R1X- RTX-Rm et R2=R2y- RTX-Rm. et - le calcul (124) des valeurs (1 - kx)Rx, kxRx, (1 -ky)Ry et kyRy, respectivement, des deuxième, troisième, cinquième et sixième résistances à partir des valeurs des coefficients kx, ky calculées et des valeurs des résistances Rx et Ry sélectionnées.

10. Procéder selon la revendication 9, dans laquelle le procédé comporte également le choix (126) des valeurs R1 , R2, kxRx, (1 -kx)Rx, kyRy et (1 -ky)Ry dans une série de résistances comportant au moins quatre-vingt seize valeurs par décade.

Description:
Bouton

[1] L’invention concerne un bouton ainsi qu’un ensemble de plusieurs de ces boutons. L’invention concerne également un procédé de fabrication de ce bouton.

[2] Des boutons connus comportent un circuit électronique équipé :

- d'un curseur déplaçable le long d’une trajectoire prédéterminée entre une position proximale et une position distale,

- d'un potentiomètre linéaire dont la résistance varie continûment depuis une valeur minimale jusqu’à une valeur maximale lorsque le curseur est déplacé depuis sa position proximale jusqu’à sa position distale.

Les boutons connus comportent aussi un mécanisme de rappel qui ramène automatiquement le curseur dans une position neutre en absence de sollicitation extérieure.

[3] Chacun de ces boutons connus présente une fonction de transfert de la forme : Vs/U=aC 1 +C2, où :

- a est une abscisse curviligne comprise entre 0 et 1 et qui varie proportionnellement à la position occupée par le curseur entre ses positions proximale et distale,

- C 1 et C 2 sont des coefficients propres à chaque bouton,

- V s est la tension représentative de la position du curseur délivrée par le bouton, et

- U est la tension d’alimentation du bouton.

[4] A cause des tolérances de fabrication, notamment sur les potentiomètres et sur le mécanisme de rappel, les valeurs des coefficients C 1 et C 2 sont différentes d’un bouton à un autre.

[5] En particulier, à cause des tolérances de fabrication sur le mécanisme de rappel, il existe un écart da entre :

- la valeur de cet abscisse a lorsque le curseur se trouve dans la position neutre vers laquelle le mécanisme de rappel le ramène réellement, et

- la valeur théorique que devrait avoir l’abscisse a lorsque le curseur est dans sa position neutre. Cet écart da n'est pas connu à l'avance. Par conséquent, la tension V s délivrée par le bouton lorsque le curseur est dans sa position neutre n’est pas non plus précisément connue à l’avance.

[6] De même, à cause des tolérances de fabrication sur le potentiomètre, les valeurs de la tension V s lorsque l’abscisse a est égale à 0 et lorsque l’abscisse a est égale à 1 ne sont pas connues précisément à l’avance.

[7] Dès lors, lorsqu’un tel bouton est raccordé à un calculateur électronique qui commande un appareil en fonction de la position du curseur du bouton, il est nécessaire d’exécuter au préalable une phase de calibration du calculateur électronique. Lors de cette phase de calibration, les valeurs de la tension V s correspondant à la position neutre et aux positions proximale et distale du curseur sont apprises par le calculateur électronique.

[8] Ultérieurement, si ce bouton est remplacé par un nouveau bouton, même si ce nouveau bouton est structurellement identique au bouton remplacé, sa fonction de transfert est différente à cause des tolérances inévitables de fabrication. Par conséquent, à chaque fois qu’un bouton est remplacé, la phase de calibration du calculateur électronique doit à nouveau être exécutée.

[9] Pour éviter cette phase de calibration, il a été proposé d'utiliser des potentiomètres et des mécanismes de rappel très précis afin de limiter les écarts dus aux tolérances de fabrication. Il a aussi été proposé d'intégrer à l'intérieur du bouton un microcontrôleur qui modifie la tension de sortie V s pour que celle-ci suive une fonction de transfert pré-enregistrée dans ce microcontrôleur. Toutes ces propositions conduisent à intégrer dans le bouton des composants plus complexes et plus coûteux et donc à complexifier la fabrication du bouton.

[10] De l’état de la technique est également connu de EP2602695A1 , EP1887368A1 , DE3522775A1 , US5542279A et EP0877393A1. L’architecture des boutons divulgués dans ces documents ne permet pas d’atteindre une fonction de transfert cible prédéterminée sans pour autant intégrer dans ces boutons des composants complexes et/ou malgré l’existence de tolérance de fabrication sur le potentiomètre et sur le mécanisme de rappel.

[11] L’invention vise donc à proposer un bouton dont l’architecture permet d’atteindre une fonction de transfert cible prédéterminée à l’avance sans pour autant intégrer dans le bouton des composants complexes et cela malgré l’existence de tolérance de fabrication sur le potentiomètre et le mécanisme de rappel. A cet effet, elle a pour objet un bouton conforme à la revendication 1 .

[12] L’invention a également pour objet un ensemble de plusieurs des boutons ci- dessus.

[13] Enfin, l’invention a aussi pour objet un procédé de fabrication de ce bouton.

[14] L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur lesquels :

- la figure 1 est une illustration, en perspective, d’un bouton,

- la figure 2 est une illustration schématique de différents éléments du bouton de la figure 1 ,

- la figure 3 est un schéma d’un circuit électronique du bouton de la figure 1 , et

- la figure 4 est un organigramme d’un procédé de fabrication du bouton de la figure 1 .

[15] Dans ces figures, les mêmes références sont utilisées pour désigner les mêmes éléments. Dans la suite de cette description, les caractéristiques et les fonctions bien connues de l’homme du métier ne sont pas décrites en détail.

[16] Dans cette description, la terminologie et certaines définitions sont introduites dans un chapitre I. Ensuite, un exemple détaillé de mode de réalisation est décrit dans un chapitre II en référence aux figures. Dans un chapitre III, des variantes de ce mode de réalisation sont présentées. Enfin, dans un chapitre IV, les avantages des différents modes de réalisation sont présentés.

[17] Chapitre I : Terminologie et définitions

[18] Dans ce texte, sauf indication contraire, le terme « raccorder » signifie raccorder électriquement.

[19] L’expression « un élément A directement raccordé à un élément B » signifie que les éléments A et B sont directement raccordés électriquement l’un à l’autre, c'est- à-dire qu'ils sont seulement raccordés électriquement l'un à l'autre par l’intermédiaire d’une piste conductrice ou par l’intermédiaire d’un fil électrique. Dans le cas où les éléments A et B sont directement raccordés l'un à l'autre, le raccordement de ces deux éléments se fait sans passer par l’intermédiaire d’un autre composant électrique comme une résistance électrique autre que la résistance électrique inévitable de la piste conductrice ou du fil électrique. [20] Le terme « résistance » désigne une résistance électrique dont la valeur est exprimée en Ohms.

[21] Dans ce texte, le même symbole est utilisé pour désigner une résistance et sa valeur. Ainsi, l’expression une « résistance X » désigne une résistance électrique dont la valeur est égale à X Ohms.

[22] Chapitre II : Exemple de mode de réalisation

[23] La figure 1 représente un bouton 2 comportant un boîtier 4 et un organe 6 de préhension dépassant du boîtier 4. Dans cet exemple, l’organe 6 est une molette déplaçable en rotation directement par la main d’un utilisateur humain et, plus précisément ici, par le pouce de l'utilisateur. Le bouton 2 comporte également un connecteur 8 qui permet de le raccorder à une source d’alimentation et à un calculateur électronique.

[24] La figure 2 représente schématiquement les principaux éléments du bouton 2. Le bouton 2 comporte un axe 10 autour duquel l’organe 6 pivote depuis une position rapprochée jusqu’à une position éloignée et vice-versa. L'axe 10 est, par exemple, fixé sans aucun degré de liberté au boîtier 4. Ici, dans la position rapprochée, l’organe 6 est en appui mécanique sur une butée 12 du boîtier 4. Dans la position éloignée, l’organe 6 est en appui mécanique sur une butée 14 du boîtier 4. Les butées 12 et 14 sont en vis-à-vis l’une de l’autre. Entre ces butées 12 et 14, l’organe 6 se déplace le long d’une trajectoire 16 en arc de cercle, représentée en pointillés sur la figure 2, lorsque l’organe 6 est poussé ou tiré par l’utilisateur. Ici, la trajectoire 16 est contenue dans un plan perpendiculaire à l’axe 10. La longueur de la trajectoire 16 est typiquement supérieure à 5 mm ou 1 cm.

[25] Le bouton 2 comporte un mécanisme 20 de rappel qui ramène automatiquement l’organe 6 dans une position neutre dès que l’utilisateur n’exerce plus aucune sollicitation sur cet organe 6. Pour cela, typiquement, le mécanisme 20 comporte des ressorts ou des aimants de rappel 22. Ici, le mécanisme 20 est fixé, d’un côté, au boîtier 4 et, d’un côté opposé, à l’organe 6.

[26] Dans ce mode de réalisation, la position neutre est la position située, théoriquement, exactement à mi-course entre les positions rapprochée et éloignée. [27] Le bouton 2 comporte aussi un circuit électronique 30 qui délivre une tension V s représentative de la position de l’organe 6 le long de sa trajectoire 16. A cet effet, le circuit électronique 30 est raccordé au connecteur 8.

[28] Le connecteur 8 comporte notamment :

- une borne 32 d’alimentation raccordée au potentiel positif d’une source 34 d’alimentation continue par l’intermédiaire d’un fil 36,

- une borne 38 d’alimentation raccordée au potentiel négatif de la source 34 d’alimentation par l’intermédiaire d’un fil 40,

- une borne 42 de sortie raccordée à un calculateur électronique 44 par l’intermédiaire d’un fil 46, et

- une borne 48 de sortie raccordée au calculateur électronique 44 par l’intermédiaire d’un fil 50.

[29] La source 34 délivre une tension continue U.

[30] La tension entre les bornes 42 et 48 de sortie est la tension V s . Ici, la borne 42 est directement raccordée à la borne 38 d’alimentation qui correspond à la masse du circuit 30.

[31] Le calculateur électronique 44 acquiert la tension V s délivrée par le bouton 2 et, typiquement, commande un appareil électrique 52 en fonction de cette tension V s .

[32] Le circuit 30 est implémenté sur un circuit imprimé 58 sur lequel sont montés les composants électriques du circuit 30. Ici, le connecteur 8 est également monté sur le circuit imprimé 58.

[33] Le circuit 30 comporte, en particulier, un potentiomètre 60. Ce potentiomètre 60 est un potentiomètre analogique linéaire. Le potentiomètre 60 comporte un curseur 62 qui se déplace le long d’une trajectoire prédéterminée 64. La trajectoire 64 est représentée schématiquement par un segment à proximité du potentiomètre 60 sur la figure 2. Cette trajectoire 64 est rectiligne ou en arc de cercle. Sur la figure 2, elle est représentée comme étant rectiligne.

[34] Le curseur 62 est raccordé mécaniquement à l’organe 6 pour qu’un déplacement de l’organe 6 entraîne un déplacement proportionnel du curseur 62 le long de sa trajectoire 64. Ici, lorsque l’organe 6 est dans sa position rapprochée, le curseur 62 est dans une position proximale et la résistance du potentiomètre 60 est minimale. Lorsque l’organe 6 est dans sa position éloignée, le curseur 62 est dans une position distale et la résistance du potentiomètre 60 est maximale. La trajectoire 64 s’étend de la position proximale jusqu’à la position distale.

[35] Par la suite, la position du curseur 62 le long de sa trajectoire 64 est repérée par une abscisse curviligne a. La valeur de l’abscisse a varie proportionnellement à la distance parcourue par le curseur 62 le long de la trajectoire 64 depuis une origine. L’origine de la trajectoire 64 est le point occupé par le curseur 62 lorsqu’il est dans sa position proximale. La fin de la trajectoire 64 est le point occupé par le curseur 62 lorsqu’il est dans sa position distale. La longueur totale de la trajectoire 64 est égale à la longueur de la trajectoire 64 entre son origine et sa fin.

[36] La valeur de l’abscisse a varie continûment entre 0 et 1 . Les valeurs 0 et 1 de l’abscisse a correspondent, respectivement, à la position proximale et à la position distale du curseur 62. Ainsi, la position de l'organe 6 le long de sa trajectoire peut facilement être obtenue en multipliant la longueur de la trajectoire 16 par la valeur de l'abscisse a.

[37] Ici, dans la position neutre théorique, la valeur de l’abscisse a est égale à 0,5. Toutefois, en pratique, à cause de tolérances de fabrication et, en particulier, de tolérances de fabrication sur les mécanismes 20,10, 6 et 60, il existe souvent un écart, noté da, entre la position neutre théorique et la position neutre réellement mesurée. La valeur absolue de cet écart da est cependant généralement inférieure à 0,1 , ce qui correspond à une erreur inférieure à 10 %.

[38] Le potentiomètre 60 comporte :

- une borne 66 raccordée à la borne 32 d’alimentation,

- une borne 68 raccordée à la borne 38 d’alimentation, et

- un point milieu 70 raccordé à la borne 48 de sortie.

[39] Ici, le point milieu 70 est directement raccordé à la borne 48 par l’intermédiaire d’une piste conductrice du circuit imprimé 58.

[40] Les pointillés sur les lignes qui raccordent les bornes 66 et 68, respectivement, aux bornes 32 et 38 indiquent que ces bornes 66 et 68 sont raccordées aux bornes 32 et 38 en passant par l’intermédiaire d’autres composants électroniques qui n'ont pas été représentés sur la figure 2.

[41] La résistance totale R 6 OT du potentiomètre 60 est égale à la résistance entre ses bornes 66 et 68. La valeur de cette résistance totale R 6 OT est théoriquement égale à une valeur nominale R 60N fournie par le constructeur du potentiomètre 60. Toutefois, en pratique, il existe pratiquement toujours un écart, noté ici dR/R 60N , entre les valeurs R 6OT et R 60N . Cet écart dR/ R 60N est notamment dû aux tolérances de fabrication et à des imprécisions au cours de la fabrication du potentiomètre 60. Ici, cet écart dR/R 60N est égal au rapport (R6OT-R6ON)/R6ON. Ainsi cet écart dR/R 60N varie entre 0 et 1 . En pratique, la valeur absolue de l'écart dR/ R 60N est presque toujours inférieure à 0,1 , ce qui correspond à une erreur de 10% par rapport à la valeur nominale R 60N .

[42] La résistance entre le point milieu 70 et la borne 68 varie proportionnellement à la position du curseur 62 le long de sa trajectoire 64. Ainsi, le potentiomètre 60 convertit un déplacement mécanique du curseur 62 en une variation correspondante d’une résistance. Ici, lorsque le curseur 62 est dans sa position proximale, la valeur de la résistance entre le point milieu 70 et la borne 68 est égale à R n . Cette valeur R n peut éventuellement être nulle. Lorsque le curseur 62 est dans sa position distale, la valeur de la résistance entre le point milieu 70 et la borne 68 est égale à la valeur R n +RPU, où RPU est la résistance utile du potentiomètre 60. Ainsi la valeur de la résistance entre le point milieu 70 et la borne 68 varie linéairement en fonction de l’abscisse a depuis la valeur R n , lorsque l’abscisse a est égale à zéro, jusqu’à la valeur R n +RPU lorsque l’abscisse a est égale à 1. Ainsi, la valeur de la résistance entre le point milieu 70 et la borne 68 est égale à R n +aRPU.

[43] La valeur R 6 OT de la résistance totale du potentiomètre peut être supérieure à la valeur R n +RPU. Ici, la valeur R 6 OT est donc égale à la somme R n +RPU+R m , où la valeur R m est la valeur d'une résistance résiduelle. La valeur R m peut éventuellement être nulle.

[44] La figure 3 représente le schéma électronique du circuit 30. Sur ce schéma, pour rendre visibles les trois portions de la résistance totale R 6 OT du potentiomètre 60, cette résistance totale R 6 OT est représentée sous la forme de trois résistances R n , RPU et R m raccordées en série entre les bornes 66 et 68.

[45] Sur ce schéma, chaque trait plein entre deux résistances représente une piste conductrice du circuit imprimé 58 qui raccorde directement entre elles ces deux résistances.

[46] La borne 68 du potentiomètre 60 est raccordée à la borne 38 d’alimentation par l’intermédiaire, successivement, d’une résistance R2 et d’une résistance k y R y . Le coefficient k y est compris entre 0 et 1. La résistance R y est la valeur d’une résistance totale R y . [47] Entre les résistances R2 et k y R y , le circuit 30 comporte un point milieu 74 raccordé à la borne 32 d’alimentation par l’intermédiaire d’une résistance (1 -k y )R y , où k y et R y sont les mêmes symboles que ceux précédemment définis.

[48] La borne 66 du potentiomètre 60 est raccordée à la borne 32 d’alimentation par l’intermédiaire, successivement, d’une résistance R1 et d’une résistance (1 -k x )R x . Le coefficient k x est un coefficient compris entre 0 et 1 . La résistance R x est la valeur d’une résistance totale R x .

[49] Entre les résistances R1 et (1 -k x )R x , le circuit 30 comporte un point milieu 72 raccordé à la borne 38 d’alimentation par l’intermédiaire d’une résistance k x R x , où les symboles k x et R x sont les mêmes que ceux précédemment définis.

[50] La fonction de transfert du circuit 30 qui relie l’abscisse a à la tension V s est une fonction de transfert linéaire définie par la relation suivante : Vs/U= aC 1 +C 2 , où C 1 et C 2 sont les coefficients de cette fonction de transfert linéaire.

[51 ] Les résistances R1 , R2, k x R x , (1 -k x )R x , k y R y et (1 -k y )R y permettent de régler les coefficients C 1 et C 2 pour que ces coefficients présentent chacun une valeur cible souhaitée. Ici, les valeurs cibles des coefficients C 1 et C 2 sont identiques à celles des autres boutons d’un ensemble de plusieurs boutons structurellement identiques. Plus précisément, les boutons de cet ensemble sont tous identiques sauf que :

- à cause des tolérances de fabrication, les écarts da et dR/R 60N de chacun de ces boutons ne sont pas nécessairement les mêmes, et

- les valeurs des résistances R1 , R2, k x R x , (1 -k x )R x , k y R y et (1-k y )R y de chacun de ces boutons ne sont pas non plus nécessairement les mêmes.

Cet ensemble de boutons comporte typiquement plus d'une centaine ou plus d'un millier de boutons.

[52] Autrement dit, les résistances R1 , R2, k x R x , (1 -k x )R x , k y R y et (1 -k y )R y permettent de fabriquer un ensemble de plusieurs boutons ayant tous la même fonction de transfert. Par contre, ces résistances n'ont pas pour fonction de limiter la bande morte ou les phénomènes d'hystérésis du mécanisme 20. Dans ce texte, deux fonctions de transfert sont considérées comme identiques si l’écart maximal entre ces deux fonctions de transfert et une fonction de transfert cible commune à tous les boutons de cet ensemble, est inférieur à 5 % et, de préférence inférieur à 2 % ou 1 %. L’écart maximal entre une fonction de transfert d'un bouton et la fonction de transfert cible est égal au plus grand des écarts dC 1 et dC 2 , où : - l’écart dC 1 est égal à ( C 11 - C 1c )/C 1c , où C 11 et C 1c sont les valeurs du coefficient C 1 , respectivement, de la fonction de transfert du bouton et de la fonction de transfert cible, et

- l’écart dC 2 est égal à ( C 21 -C 2c )/C 2 c, où C 21 et C 2c sont les valeurs du coefficients C 2 , respectivement, de la fonction de transfert du bouton et de la fonction de transfert cible.

[53] Dès lors, lorsqu’un bouton d’un tel ensemble est remplacé par un nouveau bouton du même ensemble, il n’est pas nécessaire de procéder à une nouvelle phase de calibration du calculateur électronique 44 pour qu’il corrige les écarts entre la fonction de transfert du bouton remplacé et la fonction de transfert du nouveau bouton. En effet, les fonctions de transfert du bouton remplacé et du nouveau bouton sont identiques, car les résistances R1 , R2, k x R x , (1- k x )R x , k y R y et (1 -k y )R y ont été sélectionnées pour cela. Cela simplifie donc considérablement le remplacement d’un bouton de cet ensemble par un autre bouton du même ensemble.

[54] Un procédé de fabrication de cet ensemble de boutons et de dimensionnement des différentes résistances du circuit 30 va maintenant être décrit en référence à la figure 4.

[55] Le procédé de dimensionnement décrit par la suite fait référence à différentes conditions à respecter pour que des valeurs convenables pour les six résistances du circuit 30 puissent être obtenues. Ces différentes conditions sont d’abord présentées sous leur forme générique avant de poursuivre la description de ce procédé de fabrication.

[56] Les quatre premières conditions sont les suivantes :

- condition (1.1 ) : da*C 1 < C 2 < 1 - (1 + da)*C 1 ,

- condition (2) : C 1 + C 2 1 ,

- condition (3.1 ) : 0 < R1 X /R 60N [(1 - C 2 )/C 1 - (1 - da)]*(1 + dR/R 60N ),

- condition (4.1 ) : 0 < R2 y /R 6 oN [C2/C1 - da]*(1 + dR/R 60N ), où :

- R1 x est égal à R1 +RT X +R m ;

- R2 y est égal à R2+RT y +R n ;

- RT X est égal à k x *(1 -k x )*R x , et ;

- RT y est égal à k y *(1 -k y )*Ry,

- le symbole "*" désigne l'opération de multiplication arithmétique lorsque cette opération de multiplication est explicitement représentée dans une relation. [57] Lorsque les conditions (1.1 ), (3.1 ) et (4.1 ) sont satisfaites, les coefficients k x et k y soient chacun compris entre 0 et 1 .

[58] La condition (2) découle du fait que pour la valeur 1 de l’abscisse a, la tension V s ne peut être, au maximum, égale à la tension U.

[59] Pour être sûr que les valeurs des résistances R1 et R2 soient positives, ici, les conditions suivantes sont imposées :

- condition (5) : R x /4 + R m < R1 x et

- condition (6) : R y /4 + R n < R1 y .

[60] Les conditions (5) et (6) ont été établies en partant du constat que les valeurs maximales des résistances RT X et RT y sont égales, respectivement, à R x /4 et R y /4.

[61 ] Lors d’une étape 98, l’organe 6, le mécanisme 20 de rappel et le circuit imprimé 58 sur lequel est monté le potentiomètre 60 sont fournis et assemblés à l’intérieur du boîtier 4 de sorte que :

- le mécanisme 20 tend à maintenir l’organe 6 dans sa position neutre, et

- l’organe 6 déplace le curseur 62 lorsqu’il se déplace entre ses positions rapprochée et éloignée.

[62] A ce stade, le circuit électronique est identique au circuit 30 sauf que :

- les résistances R1 , R2, (1 -k x )R x , k y Ry sont shuntées de sorte que les bornes 66 et 68 sont directement raccordées, respectivement, aux bornes 32 et 38 du circuit électronique, et

- les résistances k x R x et (1 -k y )R y sont omises de sorte que les points milieux 74 et 72 sont électriquement isolés, respectivement, des bornes 32 et 38.

[63] Dans ces conditions, la valeur R 6 OT de la résistance totale du potentiomètre 60 peut être mesurée en mesurant la résistance entre les bornes 32 et 38.

[64] Ensuite, lors d’une phase 100, les différentes résistances du circuit 30 sont dimensionnées pour que la fonction de transfert du bouton fabriqué soit identique à une fonction de transfert cible.

[65] Lors d’une étape 102, la valeur R 6 OT de la résistance totale du potentiomètre 60 est mesurée. Par exemple, la valeur d’une résistance est mesurée en branchant à ces bornes un ohmmètre. Ici, pour mesurer la valeur R 6 OT, l’ohmmètre est par exemple branché entre les bornes 32 et 38 du circuit 30. Par la suite, les exemples numériques sont donnés dans le cas particulier où la valeur R 6 OT est égale à 9,98 kQ. [66] Lors d’une étape 104, l’organe 6 est déplacé manuellement jusqu’à sa position éloignée. Lorsque l’organe 6 est maintenu dans cette position éloignée, une valeur RP1 de la résistance entre les bornes 42 et 48 est mesurée.

[67] Lors d’une étape 106, l’organe 6 est relâché doucement pour éviter l’inertie et le mécanisme 20 le ramène automatiquement de sa position éloignée jusqu'à sa position neutre. Lorsque l'organe 6 s'est immobilisé dans sa position neutre, une valeur RP2 de la résistance entre les bornes 42 et 48 est mesurée.

[68] Lors d’une étape 108, l’organe 6 est déplacé de sa position neutre jusqu’à sa position rapprochée. Lorsque l’organe 6 est maintenu dans cette position rapprochée, une valeur RP3 de la résistance entre les bornes 42 et 48 est mesurée.

[69] Lors d'une étape 110, l’organe 6 est relâché doucement pour éviter l’inertie et le mécanisme 20 ramène automatiquement l’organe 6 de sa position rapprochée jusqu’à sa position neutre. Lorsque l'organe 6 s'est immobilisé dans sa position neutre, une nouvelle valeur RP4 de la résistance entre les bornes 42 et 48 est mesurée.

[70] Ensuite, lors d’une étape 112, les différentes caractéristiques du potentiomètre 60 sont calculées à partir des valeurs RP1 à RP4 précédemment mesurées.

[71 ] Plus précisément, l’écart dR/R 60N est calculé. Pour cela, la valeur nominale ReoN est obtenue à partir de la documentation technique du potentiomètre 60 fournie par le fabricant de ce potentiomètre 60. Ici, l’écart dR/R 60N est calculé à l’aide de la relation suivante dR/R 60N =R6cn7R60N-1 .

[72] Par la suite, les exemples numériques sont donnés dans le cas particulier où la valeur R 60N est égale à 10 kQ et l’écart dR/R 60N est égal à -0,012.

[73] La valeur de la résistance R m est calculée à l’aide de la relation suivante : R m = ReoT-RPI . Par la suite, les exemples numériques sont donnés dans le cas particulier où la valeur de la résistance R m est égale à 0,1 kQ.

[74] La valeur de la résistance R n est égale à la valeur RP3. Par la suite, les exemples numériques sont donnés dans le cas particulier où la valeur de la résistance R n est égale à 0 kQ.

[75] La valeur de la résistance RPU est calculée à l’aide de la relation suivante : RPU = R60T-Rm-Rn.

[76] La valeur moyenne RPM de la résistance entre les bornes 42 et 48 lorsque l’organe 6 est dans sa position neutre est calculée à l’aide de la relation suivante : RPM=(RP2+RP4)/2. [77] L’écart da est calculé à l’aide de la relation suivante : da=(RPM-R n )/RPU-1/2. Par la suite, les exemples numériques sont donnés dans le cas particulier où l’écart da est égal à 0,09.

[78] Les conditions (1.1 ), (3.1 ) et (4.1 ) dépendent des valeurs des écarts da et dR/R 60N . Par la suite, pour simplifier la mise en œuvre des étapes suivantes de la phase 100 de dimensionnement des différentes résistances du circuit 30, les conditions (1.1 ), (3.1 ) et (4.1 ) sont remplacées par des conditions indépendantes des écarts da et dR/R 60N . Pour cela, ces écarts sont remplacés par des valeurs prises égales chacune et dans chacune des conditions au pire des cas. Ici, il est considéré que dans le pire des cas, les amplitudes des écarts da et dR/R 60N sont toutes les deux égales à 0,1 , ce qui correspond à une erreur de 10 % par rapport à la valeur théorique. De plus, dans chacune des conditions (1.1 ), (3.1 ) et (4.1 ), les signes des écarts da et dR/ReoN sont choisis égaux aux signes qui donnent les conditions les plus restrictives. Ainsi, par la suite, les conditions (1.1 ), (3.1 ) et (4.1 ) sont remplacées, respectivement, par les conditions (1.2), (3.2) et (4.2) suivantes :

- condition (1 .2) : 0.1 *C 1 < C 2 < 1 - 1 .1 *C 1 ,

- condition (3.2) : 0 < R1 X /RGON 0,9*[(1 - C 2 )/C 1 - 1 ,1 ], et

- condition (4.2) : 0 < R2 y /R 6 oN [C 2 /C 1 - 0,1 ]*0,9.

[79] Si cela n'a pas déjà été fait, lors d’une étape 114, les valeurs cibles C i c et C 2c , respectivement, des coefficients C 1 et C 2 sont acquises. Les valeurs cibles C 1c et C 2c sont ensuite les mêmes pour tous les boutons fabriqués de manière à fabriquer un ensemble de boutons 2 ayant des fonctions de transfert identiques.

[80] Les valeurs cibles C 1c et C 2c sont sélectionnées de manière à vérifier les conditions (1 .2) et (2).

[81 ] Ici, la valeur C 1c est choisie égale à 0,5. La condition (1.2) impose alors de sélectionner la valeur C 2c entre 0,05 et 0,45. Ici, la valeur C 2c est choisie égale à 0,25.

[82] Lors d’une étape 116, les valeurs des résistances R1 X et R2 y sont sélectionnées pour respecter les conditions (3.2) et (4.2) lorsque les valeurs des coefficients C 1 et C 2 sont égales, respectivement, aux valeurs cibles C 1c et C 2c . Les conditions (3.2) et (4.2) imposent que les valeurs des résistances R1 x et R2 y soient inférieures ou égales à des limites, respectivement, LS1 X et LS2 y . Les limites LS1 X et LS2 y sont égales, respectivement à 0,9*[(1 -C 2C )/CI C -1 , 1 ]*RGON et O,9*(C 2C /CIC-O, 1 )*R 60N . Dans cet exemple, on suppose que la valeur R 60N est égale à 10 kQ. Dans ces conditions, les limites LS1 X et LS2 y sont toutes les deux égales à 3,6 kQ.

[83] De préférence, les valeurs des résistances R1 X et R2 y sont choisies proches des limites supérieures LS1 X et LS2 y . Ici, les valeurs des résistances R1 x et R2 y sont choisies supérieures à, respectivement, 0,9*LS1 x et 0,9*LS2 y . Encore plus avantageusement, les valeurs des résistances R1 x et R2 y sont choisies supérieures à, respectivement, 0,95*LS1 x et 0,95*LS2 y . Dans cet exemple, les valeurs des résistances R1 x et R2 y sont toutes les deux choisies égales à 3,3 kQ.

[84] Lors d’une étape 118, les valeurs des résistances R x et R y sont sélectionnées en respectant les conditions (5) et (6). Les conditions (5) et (6) imposent que les valeurs des résistances R x et R y sont inférieures ou égales à des limites supérieures, respectivement, LS X et LS y . Les limites LS X et LS y sont égales, respectivement, à 4*(R1 X -R m ) et 4*(R2 y -R n ). Lorsque les valeurs des résistances R1 x et R2 y sont égales à 3,3 kQ, les limites LS X et LS y sont égales, respectivement, à 12.8 kQ et 13,2 kQ.

[85] De préférence, les valeurs des résistances R x et R y sont choisies proches des limites supérieures LS X et LS y . Ici, les valeurs des résistances R x et R y sont choisies supérieures à, respectivement, 0,9*LS x et 0,9*LS y . Encore plus avantageusement, les valeurs des résistances R x et R y sont choisies supérieures à, respectivement, 0,95*LS x et 0,95*LS y . Dans cet exemple, les valeurs des résistances R x et R y sont toutes les deux choisies égales à 12 kQ.

[86] Lors d’une étape 120, les valeurs des coefficients k x et k y sont calculées à l’aide des relations suivantes :

- k x =C 2c + C 1 c*[1 - da + (R1 X /R 60N )/(1 + dR/ReoN)],

- k y =C 2c - C 1 c*[ da + (R2 Y /R6ON)/(1 + dR/ReoN)].

[87] Pour calculer les coefficients k x et k y , les valeurs des écarts da et dR/R 60N sont prises égales aux valeurs calculées lors de l’étape 112. Les valeurs des résistances R1 X et R2 y sont prises égales à celles sélectionnées lors de l’étape 116. Dans ces conditions, les coefficients k x et k y sont égaux, respectivement, à 0,872 et à 0,038.

[88] Lors d’une étape 122, les valeurs des résistances RT X et RT y sont calculées à l’aide des relations suivantes :

- RT x =k x *(1 -k x )*R x , et

- RT y = k y *(1 -k y )*R y . [89] Les valeurs des résistances RT X et RT y sont égales ici, respectivement, à 1 ,339 kQ et 0,439 kQ.

[90] Ensuite, lors d’une étape 124, les valeurs des résistances R1 et R2 sont calculées à l’aide des relations suivantes :

- R1 =R1 X - RTx-Rm et

- R2=R2 y - RTx-Rm.

Lors de cette étape 124, les valeurs des résistances (1 - k x )R x , k x R x , (1 -k y )R y et k y R y sont également calculées à partir des valeurs des coefficients k x , k y calculées lors de l'étape 120 et des valeurs des résistances R x et R y sélectionnées lors de l'étape 118.

[91 ] Les valeurs des résistances R1 , R2, (1 -k x )R x , k x R x , (1 -k y )R y et k y R y sont ici égales, respectivement à 1 ,861 kQ, 2,861 kQ, 1 ,536 kQ, 10,464 kQ, 11 ,544 kQ et 0,456 kQ.

[92] Il est plus facile d’utiliser des résistances couramment commercialisées que des résistances spécifiquement développées pour avoir exactement les valeurs spécifiées lors de l’étape 124. Pour des raisons d'encombrement, il est aussi préférable d'utiliser une seule résistance ayant la valeur spécifiée plutôt que d'utiliser une combinaison de plusieurs résistances raccordées en parallèle et/ou en série pour obtenir la valeur spécifiée. Ainsi, ici, chaque valeur spécifiée lors de l'étape 124 est obtenue en utilisant une seule résistance couramment commercialisée.

[93] Les résistances commercialisées sont classées en série, chaque série correspondant à un nombre de valeurs différentes de résistances possibles par décade. Plus il existe un nombre élevé de valeurs possibles dans une décade, plus la précision sur la valeur d’une résistance est importante. Ici, lors d’une étape 126, les résistances R1 , R2, (1 -k x )R x , k x R x , (1 -k y )R y , k y R y sont choisies dans une série comportant au moins quatre-vingt seize valeurs par décade afin d’obtenir des valeurs pour les coefficients C 1 et C 2 très proches des valeurs cibles. Ici, les valeurs de ces résistances sont choisies dans la série E96. Les valeurs des résistances R1 , R2, (1 - k x )Rx, k x Rx, (1 - k y )R y , k y R y sont donc égales, respectivement, à 1 ,87 kQ, 2,87 kQ, 1 ,54 kQ, 10,5 kQ, 11 ,5 kQ et 0,453 kQ.

[94] Dans ces conditions, les valeurs obtenues pour les coefficients C 1 et C 2 du bouton 2 sont égales, respectivement à 0,497 et à 0,251 . Ceci représente une erreur dont l'amplitude, en pour cent de la valeur cible, est inférieure, respectivement à 0,58 % et à 0,4 %. [95] La phase 100 est alors terminée et le procédé se poursuit par une étape 130 lors de laquelle les résistances sélectionnées lors de l’étape 126 sont montées sur le circuit imprimé 58, par exemple, par soudure. Le circuit 30 est alors obtenu.

[96] Ensuite, lors d'une étape 132, le circuit imprimé 58 comportant toutes les résistances du circuit 30 est monté dans le boîtier 4 puis le boîtier 4 est refermé. La fabrication du bouton 2 est terminée.

[97] Les étapes 98 à 132 sont ensuite réitérées plusieurs fois avec les mêmes valeurs cibles C 1c et C 2 d afin d’obtenir l'ensemble de plusieurs boutons ayant des fonctions de transfert identiques.

[98] Chapitre III : Variantes

[99] Variantes du circuit imprimé et du circuit électronique :

[100] L'exemple de réalisation du chapitre II a été décrit dans le cas particulier où la fonction de transfert du bouton 2 et la fonction de transfert du circuit 30 sont identiques car le circuit imprimé 58 comporte aucune autre résistance supplémentaire raccordée en amont ou en aval du circuit 30. Une résistance supplémentaire raccordée en amont du circuit 30 est une résistance raccordée entre le circuit 30 est les bornes 32 et 38 d'alimentation. Une résistance supplémentaire raccordée en aval du circuit 30 est une résistance raccordée entre le circuit 30 est les bornes 42, 48 de sortie. Toutefois, en variante, le circuit imprimé 58 peut comporter de telles résistances supplémentaires. Dans ce cas, la phase 100 de dimensionnement est appliquée au seul circuit 30 dépourvu de ces résistances supplémentaires, c'est-à-dire au circuit électronique représenté sur la figure 3 constitué seulement des résistances R1 , R2, (1 -k x )R x , k x R x , (1 -ky)R y , k y Ry et du potent iom être 60. Typiquement, pour cela, lors de la phase 100, les résistances supplémentaires sont remplacées par des shunts. Ensuite, les résistances supplémentaires sont montées sur le circuit intégré 58 lors de l'étape 130 en plus des résistances R1 , R2, (1 -k x )R x , k x R x , (1 -k y )R y , k y R y . Ces résistances supplémentaires modifient la fonction de transfert du bouton complet mais ne modifient pas la fonction de transfert du circuit 30. Dès lors, si ces résistances supplémentaires sont les mêmes pour tous les boutons fabriqués, un ensemble de boutons dont les fonctions de transferts sont identiques est obtenu. En effet, les tolérances de fabrication sur les résistances supplémentaires sont généralement inférieures ou égales à 10% et, de préférence inférieure ou égale à 1 %, de sorte que leur influence sur les valeurs des coefficients de la fonction de transfert du bouton reste limitée.

[101] Le circuit imprimé 58 peut comporter d'autre circuit électronique que le circuit 30. Par exemple, en variante, il comporte un circuit redresseur de tension. Dans ce cas la source d'alimentation est une source de tension alternative.

[102] Chacune des résistances (1-k x )R x , k x R x , (1- k y )R y , k y R y , R1 et R2 peut se présenter sous la forme de plusieurs résistances montées en série et/ou en parallèle au lieu d'une seule résistance. En variante, les résistances (1-k x )R x , k x R x , (1- k y )R y , k y R y , R1 et R2 ne sont pas des résistances couramment commercialisées mais des résistances dont les valeurs sont spécifiquement ajustées pour correspondre aux valeurs spécifiées lors de l'étape 124. Par exemple, il peut s'agir de résistances dont les valeurs sont ajustées à l'aide d'un faisceau laser. Dans ce cas, l'étape 126 est omise.

[103] En variante, les résistances k x R x et (1-k x )R x sont remplacées par un potentiomètre dont :

- une première borne de raccordement est directement raccordée à la borne 32 d’alimentation ;

- une seconde borne de raccordement est directement raccordée à la borne 38 d’alimentation ;

- la valeur de sa résistance totale entre ces première et seconde bornes de raccordement est égale à R x , et ;

- un point milieu est directement raccordé à la résistance R1 .

[104] De façon similaire, les résistances k y R y et (1 -k y )R y peuvent être remplacées par un potentiomètre dont la résistance totale est égale à R y .

[105] Si les valeurs des résistances R n et R m ne sont pas nulles, dans ce cas les valeurs des résistances R1 et R2 peuvent être nulles.

[106] La source 34 d'alimentation continue peut être remplacée par une source d'alimentation alternative. Dans ce cas, le signal délivré sur la borne 48 de sortie du circuit 30 est lui aussi un signal alternatif.

[107] Variantes du procédé de fabrication :

[108] D’autres procédés de fabrication et de dimensionnement des résistances du circuit 30 sont possibles. Par exemple, en variante, au lieu de fixer les valeurs des écarts da et dR/R 60N à des valeurs constantes correspondant au pire des cas, lors de chaque itération du procédé de la figure 4, les valeurs des écarts da et dR/R 60N sont prises égales aux valeurs de ces écarts calculés à partir des valeurs mesurées lors de l’exécution des étapes 102 à 110. Dans ce cas, ce sont les conditions (3.1 ) et (4.1 ) qui sont utilisées lors de la phase 100 de dimensionnement des résistances et non pas les conditions (3.2) et (4.2). Par contre, pour que les valeurs cibles C 1c et C 2c conviennent à l'ensemble des boutons fabriqués, il reste intéressant de sélectionner ces valeurs cibles en prenant en compte le pire des cas plutôt que les écarts da et dR/R 60N mesurés dans un cas particulier.

[109] En variante, les amplitudes des écarts da et dR/R 60N correspondant au pire des cas peuvent être supérieure ou inférieure à 0,1 ou à 0,3. Par contre, plus l'écart da est grand plus le choix sur les valeurs cibles C 1c et C 2c est restreint. De même, plus l'écart dR/ReoN est grand, plus cela limite les choix possibles pour les différentes valeurs des résistances du circuit 30. Les amplitudes de ces écarts da et dR/R 60N dans le pire des cas ne sont pas non plus nécessairement égales.

[110] Si le mécanisme 20 de rappel ne présente pas de phénomène d’hystérésis, alors l'une des étapes 106 et 110 de mesure de la résistance lorsque le curseur est dans sa position neutre peut être omise. Dans ce cas, la valeur RPM est donc directement mesurée et ne correspond plus à une moyenne de plusieurs mesures.

[111 ] En variante, par construction, les résistances R n et R m sont nulles. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire de mesurer leur valeur lors de la mise en œuvre du procédé de dimensionnement. Ces valeurs des résistances R n et R m sont directement et systématiquement prises égales à zéro.

[112] Dans une autre variante, lors de l’étape 118, les valeurs des limites supérieures LSx et LS y sont calculées en remplaçant les valeurs des résistances R1 x et R2 y par, respectivement, les valeurs des limites LS1 X et LS2 y .

[113] En variante, l'étape 126 est remplacée par une étape de conception de résistances ayant les valeurs calculées lors de l'étape 124.

[114] Les conditions énoncées précédemment découlent en partie des conventions retenues. Par exemple, par convention, ici, il a été considéré que l’abscisse a varie uniquement entre 0 et 1. Toutefois, une autre convention peut être retenue. Par exemple, par convention, il pourrait être décidé que l’abscisse a varie entre -0,5 et 0,5 ou entre 0 et 2 ou entre 0 et 0,75. De même, par convention, il a été considéré que les coefficients k x et k y varient entre 0 et 1 . Une autre convention peut aussi être retenue pour la plage de valeurs de ces coefficients. Par exemple, il est possible de choisir que par convention, les coefficients k x et k y varient entre 0 et 0,75 ou entre 0,1 et 0,9. Par contre, les valeurs des coefficients k x et k y doivent restées entre 0 et 1 . Dans le cas où l’une des conventions précédentes est modifiée, les conditions précédemment énoncées doivent être adaptées à la convention retenue.

[115] En variante, le procédé de fabrication n’utilise aucune ou qu’une partie des conditions précédemment décrites pour déterminer les valeurs des résistances R1 , R2, k x R x , (1 -k x )R x , k y R y et (1 -k y )R y . Par exemple, les valeurs des résistances R n , R m , RPU, l’écart dR/ReoN et l’écart da sont mesurées comme décrit précédemment. Ensuite, il est possible d’essayer différentes valeurs pour chacune de ces résistances, jusqu’à trouver un jeu de résistances qui minimise l’écart entre la fonction de transfert obtenue et la fonction de transfert cible. Typiquement, ces essais sont faits par simulation numérique du circuit électronique 30. En effet, pour un jeu de valeurs donné pour les résistances R1 , R2, k x R x , (1 -k x )R x , k y R y et (1 -k y )R y , les logiciels de simulation numérique de circuits électriques permettent d’obtenir la fonction de transfert correspondante du bouton et donc l’écart par rapport à une fonction de transfert cible. Ainsi, par essais successifs, il est possible de trouver un ou plusieurs jeux de résistances qui permettent d’obtenir la fonction de transfert cible. Cette dernière méthode présente l’avantage d’explorer un champ de valeurs possibles pour les résistances R1 , R2, k x R x , (1-k x )R x , k y R y et (1 -k y )R y beaucoup plus large car il n’est pas limité par les conditions précédemment exposées. Ainsi, cette méthode peut permettre de trouver un jeu de valeurs pour ces résistances qui permet d’obtenir la fonction de transfert cible sans pour autant satisfaire toutes les conditions précédemment décrites. Autrement dit, il n’y a pas nécessairement unicité de la solution trouvée. Ce n’est pas parce que le procédé de la figure 4 a permis de trouver une solution qu’il n’existe par d’autres solutions qui permettent d’obtenir la fonction de transfert cible souhaitée. A titre d’exemple, ce procédé pour déterminer les valeurs des résistances R1 , R2, k x R x , (1 -k x )R x , k y R y et (1 -k y )R y , peut être implémenté à l’aide d’un solveur d’un logiciel tel que le logiciel Excel® de Microsoft® ou à l’aide de la méthode connue sous le terme de « parameter stepping » de logiciels de simulation de circuit électrique tel que LTSpice®. Toute autre méthode de résolution numérique peut permettre de trouver une solution parmi lesquelles on peut citer de façon non exhaustive, méthode du gradient, la minimisation d’un critère quadratique, l’optimisation linéaire, les techniques probabilistes peuvent aussi être utilisées pour mettre en œuvre cette variante du procédé de fabrication.

[116] Le procédé de fabrication a été décrit dans un contexte particulier où l’objectif est de fabriquer un ensemble de boutons ayant tous la même fonction de transfert. Toutefois, l’enseignement donné ici peut aussi être utilisé dans d’autres contextes. Par exemple, il peut être utilisé pour la fabrication de bouton sur mesure. Dans ce cas, la fonction de transfert cible est spécifiée par un client qui souhaite acquérir un bouton présentant cette fonction de transfert cible. Le procédé de la figure 4 est alors mis en œuvre pour atteindre la fonction de transfert cible spécifiée. Dans ce contexte, dans un cas extrême, pour chaque fonction de transfert cible spécifiée, un seul bouton ayant cette fonction de transfert est fabriqué. Dans le contexte de la fabrication sur mesure, tous les boutons fabriqués n’ont pas la même fonction de transfert. Ainsi, les boutons fabriqués diffèrent les uns des autres par leurs valeurs respectives des résistances R1 , R2, k x Rx, (1-k x )Rx, k y Ry, (1-k y )R y . Par contre, l’architecture du circuit électronique 30 reste la même pour tous ces boutons.

[117] Autres variantes

[118] L’organe 6 de préhension peut aussi être un poussoir qui se déplace, en translation, le long d’une trajectoire rectiligne lorsqu’il est déplacé par l’utilisateur. Typiquement, dans ce cas, le poussoir coulisse le long d’une fente ou similaire.

[119] L'organe 6 peut aussi être le manche d'un joystick. Dans ce cas, l'organe 6 peut se déplacer le long de plusieurs trajectoires rectilignes non-colinéaires. Par exemple, l'organe 6 se déplace le long de deux trajectoires rectilignes et orthogonales entre elles. Dans ce cas, le bouton comporte alors autant de copies du circuit 30 qu'il y a de trajectoires possibles le long de laquelle l'organe 6 peut se déplacer. Chacune de ces copies du circuit 30 est associée à une trajectoire respective parmi les différentes trajectoires possibles. Cette copie du circuit 30 mesure alors uniquement la position de l'organe 6 le long de la trajectoire à laquelle elle est associée. Chacune de ces copies du circuit 30 est conçue et fonctionne comme décrit dans le cas particulier du circuit 30 du bouton 2.

[120] En variante, la trajectoire le long de laquelle se déplace l'organe 6 n'est pas rectiligne. Par exemple, la trajectoire est curviligne ou a une autre forme. [121 ] L’organe 6 peut aussi être déplacé le long de sa trajectoire, non pas par le pouce mais par la main de l’utilisateur, ou par le pied de l’utilisateur ou une autre partie de l'utilisateur.

[122] Dans une autre variante, l’organe 6 est déplacé par un automate ou tout autre élément mécanique et non pas par un utilisateur humain.

[123] Dans un mode de réalisation particulier, l'organe 6 et le curseur 62 sont réalisés dans le même bloc de matière et ne forment qu'une seule et même pièce.

[124] En variante, la position neutre théorique n'est pas située à mi-course entre les positions rapprochée et éloignée. Par exemple, la position neutre théorique est confondue avec la position rapprochée ou avec la position éloignée. L'enseignement donné dans le cas particulier où la position neutre se trouve à mi-course entre les positions rapprochée et éloignée s'applique également au cas où la position neutre théorique est située ailleurs le long de la trajectoire 16.

[125] Chapitre IV : Avantages des modes de réalisation décrits

[126] L’architecture du circuit électronique 30 du bouton 2 et, en particulier, la présence des résistances R1 , R2, k x R x , (1 -k x )R x , k y R y , (1 -k y )R y et leur agencement les unes par rapport aux autres, permet, en ajustant la valeur de ces six résistances d’obtenir une fonction de transfert cible prédéterminée à l’avance et cela malgré l’existence de tolérance de fabrication sur le potentiomètre et le mécanisme de rappel. De plus, pour fabriquer ces boutons, il n’est pas nécessaire d’utiliser des potentiomètres sur les caractéristiques desquelles les tolérances de fabrication sont très faibles, c’est-à-dire des potentiomètres complexes à fabriquer. Au contraire, il est possible d’utiliser des potentiomètres qui présentent des tolérances de fabrication normales ou importantes par rapport aux valeurs nominales annoncées par le constructeur. De même, il n’est pas nécessaire d’utiliser un mécanisme de rappel du curseur vers sa position neutre très précis, c'est-à-dire un mécanisme dans lequel l'écart da est très petit. Au contraire, il est possible d’utiliser un mécanisme de rappel relativement imprécis. Enfin, dans ce bouton, la fonction de transfert souhaitée est obtenue sans pour cela avoir à utiliser des composants électroniques complexes tels qu’un microprocesseur ou similaire. Cette possibilité d’obtenir une fonction de transfert cible prédéterminée sans utiliser de composants électroniques complexes peut, par exemple, être mise à profit pour obtenir la même fonction de transfert que celle d’un autre bouton équipé d’un autre potentiomètre et d’un autre mécanisme de rappel. Ainsi, grâce au circuit électronique 30 proposé ici, il est possible de fabriquer des boutons qui présentent tous les mêmes fonctions de transfert. Cette possibilité peut aussi être exploitée pour fabriquer des boutons sur mesure présentant chacun sa propre fonction de transfert cible spécifiée par un client.

[127] Le fait que les coefficients C 1 et C 2 vérifient les conditions (1.1) et (2) permet d’obtenir la même fonction de transfert qu’un autre bouton d’architecture similaire dans le cas où la tolérance sur la valeur de l’abscisse a dans la position neutre est de plus ou moins 30% ou plus ou moins 10 %.

[128] Le fait que les coefficients C 1 et C 2 vérifient les conditions (1.1) et (2) permet aussi d’obtenir la même fonction de transfert qu’un autre bouton d’architecture similaire dans le cas où la tolérance sur les valeurs des résistances est plus ou moins grande ou inférieure à celle initialement prévue (série de résistances différentes) afin de répondre à des pénuries d’approvisionnement.

[129] Le fait que les valeurs des résistances R1 , R2, (1-k x )R x , k x R x , (1-k y )R y et k y R y vérifient les conditions (3.1), (4.1), (5) et (6) permet de déterminer simplement un jeu de valeurs pour ces résistances qui permet d'obtenir les valeurs cibles C 1c et C 2c malgré les écarts da et dR/R 60N .

[130] Le fait que les valeurs de ces résistances R1 x , R2 y , R x et R y sont en plus proches de leurs limites supérieures permet d'éviter l'obtention de très petites valeurs pour ces résistances. Cela simplifie la réalisation de ces résistances.

[131] Le fait d’utiliser des résistances précises pour la réalisation de ces résistances permet d’obtenir des coefficients C 1 et C 2 qui s’écartent d’au maximum 1 % ou 2% des valeurs cibles C 1c et C 2c .