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Title:
CARDBOARD CONTAINER OBTAINED BY FOLDING A STRIP FOR OBJECTS OF A VARIABLE HEIGHT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2000/043283
Kind Code:
A2
Abstract:
The container is made of cardboard or a similar material and is designed as a packaging for objects such as books, records and other solid objects. The inventive container is formed by a cut flank that is folded in order to define panels that include a base for receiving objects, side leaves that are folded back above objects that are disposed on the base, two small cross surfaces and a closing flap. The cut flank is made from a planar blank that is formed from two parallel rectangular parts having two terminating cross edges and two longitudinal edges whereby one part is held against the other by means of a lip in the shape of an isosceles triangle, whereby one side is cut and the other side and the base are both formed by a fold line, whereby the fold line of the base is located on the longitudinal edge that is common to both parts, over a short longitudinal distance to the right of a single panel. The invention is characterized in that the first of the two rectangular parts (1) has an end panel (5) that has a defined triangular flap (2) in the contour of the second part (2), whereby the length of the second part (2) is such that the two cross edges thereof (16,17) are substantially offset in relation to the cross edges (1 and 6) of the first part (1), whereby one edge (16) is placed in front and the other (17) is placed beyond the cross edges (1 and 6) of the first part (1).

Inventors:
CHEVALIER PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/FR2000/000169
Publication Date:
July 27, 2000
Filing Date:
January 25, 2000
Export Citation:
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Assignee:
CHEVALIER PIERRE (FR)
International Classes:
B65D75/04; (IPC1-7): B65D75/04
Foreign References:
FR2591998A11987-06-26
FR2639327A11990-05-25
Attorney, Agent or Firm:
Rataboul, Michel (rue de Florence Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Contenant en carton ou matériau similaire destiné à 1'emballage d'objets tels que des livres, disques et autre objets solides, formé d'un flan découpé devant tre plié pour déterminer des panneaux dont une base de réception des objets, des volets latéraux qui doivent tre plies et rabattus par dessus les objets disposés sur la base, deux petites faces transversales et une patte de fermeture, flan qui est constitué à partir d'une ébauche plane formée de deux parties rectangulaires parallèles ayant deux bords transversaux d'extrémité et deux bords longitudinaux, et tenant l'une à l'autre par une patte triangulaire isocèle dont un côté est coupé tandis que l'autre côté et la base sont formés chacun par une ligne de pliage, celle de la base étant au bord longitudinal commun aux deux parties, sur une faible longueur, au droit d'un seul panneau, caractérisé en ce que la première des deux parties rectangulaires (1) présente un panneau d'extrémité (5) qui tient à la patte triangulaire (3) déterminée dans le contour de la seconde partie (2), laquelle seconde partie (2) a une longueur telle que ses deux bords transversaux d'extrémité (16 et 17) sont nettement décalés par rapport à ceux (1 et 6) de la première partie (1), l'un (16) en deçà et l'autre (17) audelà desdits bords transversaux (1 et 6) de la première partie (1).
2. Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que la première partie rectangulaire (1) a une longueur suffisante pour présenter un panneau médian (7) dont l'aire est sensiblement égale à celle de la base (513), afin que l'ensemble formé par la base (513), les objets (A) et les volets (14 et 15) plies et rabattus sur les objets (A) puisse luimme tre rabattu sur le panneau médian (7) par pivotement à 180° et y tre maintenu temporairement par le poids des objets (A) reposant à plat sur lesdits volets (14 et 15) intercalés entre eux et le panneau médian (7).
3. Contenant selon la revendication 1, caractérisé en ce que la seconde partie rectangulaire (2) devant tre pliée à plat pour s'étendre transversalement à la première partie (1) contre le panneau d'extrémité (5) de celleci, la base de réception (513) des objets (A) est formée par la superposition de la zone centrale (13) de la seconde partie (2) et du panneau d'extrémité (5) de la première partie (1).
4. Contenant selon la revendication 3, caractérisé en ce que le panneau d'extrémité (5) de la première partie (1) et la zone centrale (13) de la seconde partie (2) présentent des moyens d'assujettissement (4151) de l'un à l'autre lorsque ladite zone centrale (13) est placée transversalement audit panneau d'extrémité (5), à plat sur lui, après pliage de la seconde partie (2) sur la première (1).
5. Contenant selon la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens d'assujettissement sont constitués d'une part par au moins une languette (4151) découpée à l'intérieur du contour du panneau d'extrémité (5) et/ou de la zone centrale (13) de la seconde partie (2) et d'autre part par une ouverture découpée à l'intérieur du contour de la zone centrale (13) de la seconde partie (2) et/ou du panneau d'extrémité (5) de la première partie (1).
6. Contenant selon la revendication 1, formé d'un flan découpé devant tre plié pour déterminer différents éléments dont une base de réception des objets, des volets latéraux qui doivent tre plies et rabattus par dessus les objets disposés sur la base, deux petites faces transversales, un panneau médian et une patte de fermeture, caractérisé en ce que deux éléments au moins (1,14 et 15101,14 et 15111,14 et 15131,14 et 15) devant tre à proximité l'un de l'autre après pliage partiel du flan dégageant la base (513,102,127,136137) pour que son accès soit libre en vue de la mise en place d'objets sur ladite base (513,102,127,136137), présentent des moyens d'assujettissement l'un à l'autre (6162,7778) afin qu'ils soient rendus solidaires temporairement dans leur position de proximité après ledit pliage partiel, avant la mise en place des objets sur la base (513,102,127,136137) et jusqu'à fermeture du contenant.
7. Contenant selon la revendication 6, caractérisé en ce que les éléments comprenant deux volets (14 et 15) qui doivent tre rabattus par dessus les objets (A) et un panneau médian (7), ces volets (14 et 15) et ce panneau médian (7) comportent des moyens d'accrochage provisoire constitués d'une part par des ouvertures (61 et 62) découpées à l'intérieur du contour du panneau médian (7) et d'autre part par des pattes (77 et 78) déterminées par la matière des volets (14 et 15) qui subsiste après découpage d'encoches (71 et 72) dans un bord (231232) de chacun d'eux, ces pattes (77 et 78) devant tre en regard des ouvertures (61 et 62) du panneau médian (7) lorsque lesdits volets (14 et 15) et ledit panneau médian (7) sont redressés hors de leur plan d'origine, afin que lesdites pattes (77 et 78) puissent tre engagées dans lesdites ouvertures (61 et 62) par inclinaison du panneau médian (7) vers les volets (14 et 15).
8. Contenant selon la revendication 7, caractérisé en ce que les volets (14 et 15) étant plies selon des lignes (11 et 12) situées en deçà des bords du panneau d'extrémité afin de déterminer des rebords extérieurs de protection, lesdits volets (14 et 15) sont redressés à angle de droit par rapport à la zone centrale (13).
9. Contenant selon la revendication 6, caractérisé en ce que les encoches (71 et 72) sont obliques par rapport au bord (231232) des volets (14 et 15) dans lequel chacune des encoches (71 et 72) est découpée selon un angle sensiblement égal à celui de l'inclinaison du volet médian (7) quand les pattes (77 et 78) sont engagées dans les ouvertures (61 et 62).
10. Contenant selon la revendication 6, caractérisé en ce que les encoches (71 et 72) ont une forme telle qu'elles forment des crochets à l'extrémité libre des pattes 77 et 78) 1 l.
11. Contenant selon la revendication 6, caractérisé en ce que les ouvertures (61 et 62) du panneau médian (7) sont formées par des incisions (63,64 et 6566,67 et 68) qui laissent subsister une languette (6970) tenant audit panneau médian (7) selon une ligne virtuelle parallèle au plan dans lequel les pattes (77 et 78) se trouvent lorsqu'elles sont engagées dans les ouvertures (61 et 62).
12. Contenant selon la revendication 6, caractérisé en ce que le flan étant constitué par une bande rectangulaire en carton ondulé, les cannelures (C) de celuici sont disposées longitudinalement ou transversalement par rapport à la plus grande dimension de la bande rectangulaire, selon l'orientation des ouvertures (61 et 62) et des pattes (77 et 78), afin que lesdites cannelures (C) soient perpendiculaires aux bords (231 et 232) des volets (14 et 15) dans lesquels les encoches (71 et 72) sont découpées.
13. Contenant selon la revendication 6, caractérisé en ce que la base de réception des objets étant formée par la superposition de deux panneaux (136 et 137) amenés l'un contre l'autre par pliage, le contenant possède des moyens d'assujettissement des deux panneaux (136 et 137) l'un à l'autre après pliage et superposition.
14. Contenant selon la revendication 13, caractérisé en ce que l'un des panneaux étant formé par un panneau d'extrémité (132) ayant un bord transversal libre (140) et l'autre étant formé par la base proprement dite (137), ces deux éléments sont solidaires l'un de l'autre par une ligne de pliage transversale (133) selon laquelle le panneau d'extrémité (132) doit tre rabattu sur la base (137), et les moyens d'assujettissement sont constitués d'une part par une languette (139) tenant au bord libre (140) du panneau d'extrémité (132) et s'étendant audelà dudit bord (140) et d'autre part par une fente (141) ménagée dans une ligne de pliage transversale (138) opposée à la précédente (133) et par laquelle la base (137) est solidaire du panneau médian (131).
15. Contenant selon la revendication 13, caractérisé en ce que l'un des panneaux étant formé par un panneau d'extrémité (112) ayant un bord transversal libre et l'autre étant formé par la base proprement dite (127), ces deux éléments sont solidaires l'un de l'autre par au moins une ligne de pliage transversale (113114) selon laquelle le panneau d'extrémité (112) doit tre plié et appliqué sur la base (127), et les moyens d'assujettissement sont constitués par des marges latérales (119 et 120) du volet d'extrémité (112) collées à ladite base (127), les volets (14 et 15) qui doivent tre rabattus sur les objets (A) étant découpés dans la partie centrale du panneau d'extrémité (112) et articulés à ces bandes latérales (119 et 120) afin de pouvoir d'abord tre redressés hors du plan du panneau d'extrémité (112) avant d'tre rabattus sur les objets (A).
16. Contenant selon la revendication 1, formé d'un flan découpé devant tre plié pour déterminer différents éléments dont une base de réception des objets, des volets latéraux qui doivent tre plies et rabattus par dessus les objets disposés sur la base, deux petites faces transversales, un panneau médian et une patte de fermeture, caractérisé en ce que le flan a une forme générale en T dont la branche est formée par deux volets latéraux (14 et 15) situés de part et d'autre de la base (102), laquelle est solidaire du panneau médian (101) par une ligne de pliage transversale (103) aux extrémités de laquelle se trouvent deux lignes de découpe (104 et 105) permettant aux volets latéraux (14 et 15) d'tre redressés endeçà des bords longitudinaux du panneau médian (101) afin de déterminer, après pliage, un retour extérieur de protection à chacun des quatre coins de chacune de deux petites faces latérales (26 et 27) et un rebord extérieur de protection sur trois côtés desdites petites faces latérales (26 et 27).
17. Contenant selon la revendication 16, caractérisé en ce que la ligne de pliage transversale (103) est située en deçà des lignes de découpe (104 et 105) afin de déterminer des pattes (115) devant rester dans le mme plan que la base (102), les volets latéraux (14 et 15) ayant une largeur inférieure à celle de ladite base (102).
Description:
Contenant en carton obtenu par pliage d'une bande, destiné à des objets de hauteur variable

On connaît déjà différents modes de réalisation de contenants en carton, notamment en carton ondulé, qui sont formés à partir d'un flan découpé et rainé et qui, après transport et stockage à plat sont mis en forme selon une hauteur variable en fonction de l'épaisseur des objets à emballer.

Ces contenants sont parfois munis d'un adhésif à effet prolongé quand ils sont destinés à tre mis en oeuvre manuellement, la fermeture du contenant autour des objets étant obtenue en démasquant l'adhésif puis en appliquant une languette munie de l'adhésif sur un panneau situé en face d'elle.

Dans une autre version, le contenant doit tre fermé au moyen d'une machine qui réalise l'opération automatiquement quelle que soit la hauteur finale du contenant garni des objets à emballer.

L'alimentation d'une telle machine pose des problèmes dont la difficulté tient au fait mme que deux contenants garnis successifs peuvent avoir des hauteurs différentes selon la hauteur des objets que chacun contient.

II faut souligner que ce problème n'est pas du tout celui, plus simple, de l'alimentation d'une machine d'une part avec des contenants et d'autre part avec des objets tous identiques entre eux car, alors, on peut adopter des mécanismes de toutes sortes fonctionnant de manière répétitive et constante.

Au contraire, avec des contenants destinés à des objets différents, apparaît une phase intermédiaire entre le remplissage du contenant et sa fermeture, qui est celle de son maintien en situation de stabilité, entre un pliage partiel du contenant, avant la mise en place des objets sur la base, et jusqu'à fermeture du contenant.

La présente invention permet de pratiquer un emballage semi-automatique grâce à la conception de contenants économiques, autorisant l'usage d'adhésif à effet prolongé ou de colle (notamment celle connue sous le nom de « hot melt ») en assurant cette stabilité, grâce à laquelle l'ensemble contenant-objets peut subir des déplacements sans se dissocier et peut tre présenté aux opérations de fermeture en position parfaite.

A cette fin, l'invention a pour objet un contenant en carton ou matériau similaire destiné à 1'emballage d'objets tels que des livres, disques et autre objets solides, formé d'un flan devant tre plié transversalement pour déterminer des panneaux dont une base de réception des objets, des volets latéraux qui doivent tre plies et rabattus par dessus les objets disposés sur la base, deux petites faces transversales et une patte de fermeture, flan qui est constitué à partir d'une ébauche plane formée de deux parties rectangulaires parallèles ayant deux bords transversaux d'extrémité et deux bords longitudinaux, et tenant l'une à l'autre par une patte triangulaire isocèle dont un côté est coupé tandis que l'autre côté et la base sont formés chacun par une ligne de pliage, celle de la base étant au bord longitudinal commun aux deux parties, sur une faible longueur, au droit d'un seul panneau, caractérisé en ce que la première des deux parties rectangulaires présente un panneau d'extrémité qui tient à la patte triangulaire déterminée dans le contour de la seconde partie, laquelle seconde partie a une longueur telle que ses deux bords transversaux d'extrémité sont nettement décalés par rapport à ceux de la première partie, l'un en deçà et l'autre au-delà desdits bords transversaux de la première partie.

L'invention sera mieux comprise par la description détaillée ci-après faite en référence au dessin annexé. Bien entendu, la description et le dessin ne sont donnés qu'à titre d'exemple indicatif et non limitatif.

La figure 1 est une vue schématique en plan d'un flan conforme à l'invention, découpé et rainé en vue de former un contenant en volume.

Les figures 2 à 4 sont des vues schématiques en plan du flan de la figure 1, selon trois phases caractéristiques de son pliage jusqu'à sa position de réception d'objets à emballer.

La figure 5 est une vue schématique en plan analogue à celle de la figure 4, après dépose d'un objet à emballer.

La figure 6 est une vue schématique en perspective illustrant une phase d'emballage, à partir de la situation de la figure 5.

La figure 7 est une vue schématique en élévation, montrant la situation du contenant des figures 1 à 6 en position stable, intermédiaire entre, d'une part les opérations de mise en forme du contenant et de mise en place des objets à emballer, et d'autre part d'enveloppement et de fermeture du contenant.

Les figures 8 et 9 sont des vues schématiques montrant la finition et la fermeture du contenant, après la phase intermédiaire de la figure 7.

La figure 10 est une vue schématique en perspective d'un contenant conforme à l'invention, terminé et prt à son transport.

Les figures 11 à 14 sont des vues schématiques qui illustrent un mode de réalisation particulier de l'invention, selon lequel le contenant possède des moyens de maintien en situation stable de la base sur laquelle les objets à emballer doivent tre posés.

Les figures 15 à 20 sont des vues schématiques d'un contenant conforme à l'invention dont le flan est en deux parties et dont certains éléments doivent tre plies et placés à proximité l'un de l'autre et maintenus ainsi provisoirement, en vue de faciliter la mise en place des objets à emballer.

Les figures 21 à 25 sont des vues schématiques d'un contenant conforme à l'invention dont le flan est en une seule pièce, qui comprend des moyens de maintien en position provisoire de redressement, et présentant une protection des huit coins du contenant terminé.

Les figures 26 à 30 sont des vues schématiques d'un contenant conforme à l'invention, analogue à celui des figures 21 à 25 mais plus élaboré du fait que les huit coins sont protégés et qu'en outre des bords extérieures de protection sont continus sur tout le pourtour des faces latérales du contenant terminé.

Les figures 31 à 36 sont des vues schématiques qui illustrent l'application des moyens de maintien en position provisoire de redressement à un flan obtenu par pliage d'un volet d'extrémité non collé.

Les figures 37 à 40 montrent un mode de réalisation de l'invention selon lequel le contenant est très simple, et donc bon marché, tout en assurant un protection efficace des huit coins du contenant parallélépipédique après fermeture.

La figure 41 est une vue schématique illustrant un mode de réalisation de l'invention selon lequel l'imbrication des flans lors de leur découpage ne provoque qu'une petite quantité de déchets.

Les figures 42 à 45 sont des vues schématiques du mode de réalisation des figures 37 à 40, selon une variante qui améliore la protection de deux des huit coins du contenant.

En se reportant aux figures 1 à 10, on voit un contenant conforme à l'invention qui, ici, est obtenu à partir d'une ébauche en carton ondulé, découpée en une seule pièce dans

une plaque et constituant, après découpe et impression, un flan formé de deux parties rectangulaires 1 et 2 parallèles et tenant l'une à l'autre par une patte triangulaire 3 déterminée dans le contour de la partie rectangulaire 2.

La partie 1 présente une ligne de pliage transversale 4 qui détermine d'une part un panneau d'extrémité 5 allant jusqu'à un bord libre transversal 6 et d'autre part un panneau médian 7 dont l'extrémité forme une patte de fermeture 8 ayant un bord libre transversal 9.

La partie 2 présente deux lignes de pliage transversales 11 et 12 qui déterminent entre elles une zone centrale 13 et deux volets d'extrémité 14 et 15 ayant des bords libres respectivement 16 et 17.

La patte triangulaire 3 de jonction entre les parties 1 et 2 est déterminée dans le contour de la zone centrale 13. L'un des côtés du triangle isocèle est formé par une ligne découpée 18 tandis que l'autre est une ligne de pliage 19 interrompue par une courte fente 20 découpée à l'extrémité de la ligne de pliage 11. La base du triangle isocèle est constituée par une ligne de pliage longitudinale 21 située dans le prolongement des bords longitudinaux adjacents respectivement 22 et 23 des parties 1 et 2.

On voit que les bords transversaux 9 et 6 de la partie 1 et les bords transversaux 16 et 17 de la partie 2 sont très nettement décalés les uns par rapport aux autres. Les bords 9 et 16 sont éloignés l'un de l'autre selon une distance D1 ; les bords 6 et 17 sont éloignés l'un de l'autre selon une distance D2 plus courte que la distance D1.

En outre, le bord 16 est situé en deçà du bord 9, alors que le bord 17 est situé au-delà du bord 6.

La zone centrale 13 n'est donc pas, mme approximativement, en regard du panneau médian 7 mais en regard du panneau d'extrémité 5, et mme plus « bas » que lui en considérant le sens du dessin de la figure 1.

En sollicitant la partie 2 pour la déplacer dans le sens des aiguilles d'une montre, au- dessus du plan de la partie 1, comme cela est illustré par les figures 2 à 4, la patte triangulaire 3 se plie selon ses côtés 19 et 21 et laisse pivoter la partie 2 à 90°, de sorte qu'à la fin du mouvement cette partie 2 s'étend transversalement à la partie 1, la zone centrale 13 se trouvant sur le panneau d'extrémité 5. On a ainsi constitué une base destinée à recevoir les objets à emballer et formée par la superposition du panneau d'extrémité 5 et de la zone centrale 13.

Sur la figure 5, on a représenté le contenant qui vient d'tre décrit et dont la base a reçu un objet, ici un livre A, dont le poids est à lui seul suffisant pour maintenir la partie 2 en position transversale de la partie 1, malgré l'élasticité du carton ondulé qui tend à ramener la patte 3 à sa position d'origine, les lignes de pliage 19 et 21 n'ayant évidemment pas été écrasées au point de briser « le nerf)) du carton.

Cet usage ne pose pas de problème de manipulation lorsque la mise en forme du contenant selon les figures 1 à 4 se fait manuellement et que les objets à emballer sont à proximité immédiate de l'opérateur.

Dans la position de la figure 5,1'ensemble contenant-objet est donc stable et il est facile de placer plusieurs objets les uns sur les autres et successivement pour constituer le colis complet.

Quand la base 5-13 a reçu tous les objets voulus, un seul ou plusieurs, les volets 14 et 15 sont rabattus l'un vers l'autre, selon les flèches Fl, par dessus les objets posés sur la base et, selon la hauteur de ces objets, les volets 14 et 15 se plient plus ou moins loin de leurs bords libres 16 et 17 selon des lignes respectivement 24 et 25, ce qui crée, pour chacun d'eux, une paroi latérale 26-27 et un rabat supérieur 28-29 (figure 6) appliqué à plat sur les objets posés sur la base 5-13.

Comme on l'a indiqué plus haut, cette base 5-13 est formée par la superposition du panneau 5 et de la zone centrale 13 et, en raison de l'élasticité naturelle du carton plié, elle n'est stable que grâce au poids des objets posés sur elle.

Pour la mme raison, l'élasticité du carton plié, les volets 14 et 15 ne demeurent pas dans le position de rabattement sur les objets et si l'opérateur les lâche après les avoir rabattus, ils se redressent aussitôt.

L'invention permet de remédier à cet inconvénient qui, dans la pratique de 1'emballage est très grave car il complique les manipulations puisque l'opérateur ne doit pas lâcher les volets 14 et 15 avant la fermeture du contenant terminé.

Ici, comme la base 5-13 est placée à l'extrémité de la partie 1, il subsiste une importante longueur de carton au-delà de la base 5-13, dont le panneau médian 7 fait partie.

Il est donc possible, comme cela est représenté sur la figure 6, de faire pivoter à 180°, selon la flèche F3, l'ensemble formé par la base 5-13, livre A et les volets 14 et 15 rabattus, pour appliquer le tout sur le panneau médian 7.

Au cours de ce pivotement, le flan de carton se plie selon la ligne de pliage préexistante 4 et également selon une ligne transversale 30 qui se forme automatiquement sous 1'effet des bords des volets 14 et 15 qui forcent le carton à ployer.

L'emplacement de la ligne 30 par rapport aux bords libres transversaux 6 et 9 de la partie 1 est aléatoire car il dépend de la hauteur des objets placés sous les volets 14 et 15. La partie du panneau 7 située entre les deux lignes transversales 4 et 30 constitue ainsi une petite face transversale 31 du contenant.

La longueur de la partie 1 est choisie pour que ce qui reste du panneau médian 7, dont l'aire est sensiblement égale à celle de la base 5-13 (en réalité cette aire est égale à celle du panneau d'extrémité 5 plus grand que la zone centrale 13 car, ici, on crée des rebords de protection) soit prolongé par une longueur de carton suffisante pour fermer le contenant avec une hauteur maximum des objets emballés, comme on va le décrire maintenant.

A la fin de ce pivotement, le contenant se trouve dans la situation de la figure 7 et l'on voit que livre A repose sur les rabats 28 et 29 qui, du fait de ce poids ne peuvent plus se redresser par l'élasticité du carton plié. L'ensemble est donc parfaitement stable.

Par conséquent, cette situation peut se prolonger ad libitum au cours d'un processus d'emballage, par exemple en stockage tampon entre une phase de mise en place des objets et une phase de fermeture du contenant.

Cette fermeture est réalisée de lamanière suivante : on redresse le panneau médian 7 selon la flèche F4 (figure 8) en le pliant selon une ligne transversale 32 qui se forme automatiquement sous 1'effet des bords des volets 14 et 15 opposés aux précédents et qui forcent le carton à ployer.

Après redressement (figure 9), on rabat l'extrémité de la partie 1 selon la flèche F5, en la pliant suivant une ligne transversale 33 qui se forme automatiquement contre le bord libre 6, cette extrémité constituant la patte de fermeture 8 dont la longueur mesurée longitudinalement par rapport à la plus grande longueur de la partie 1 originelle est variable selon la hauteur des objets emballés, cette longueur étant minimum quand la hauteur des objets est maximum et, par corollaire, étant maximum quand la hauteur des objets est minimum.

L'emplacement des lignes 32 et 33 par rapport au bord libre transversal 9 est également aléatoire puisqu'il dépend lui aussi de la hauteur des objets emballés.

La partie de carton située entre les deux lignes transversales 32 et 33 constitue la seconde petite face transversale 34 du contenant, opposée à la première 31.

Après rabattement de la patte 8 (figure 10), celle-ci est fixée au panneau d'extrémité 5, avantageusement par collage.

Ce collage peut tre effectué manuellement, notamment en actionnant un distributeur de colle, ou au moyen d'une machine qui, outre le collage proprement dit, exerce une pression sur la patte 8 pendant que la colle commence à agir et déplace le contenant terminé vers un poste de regroupage et/ou d'évacuation.

Le contenant terminé présente deux grandes faces opposées 5 et 7, deux petites faces transversales 31 et 34 ainsi que deux parois latérales 26 et 27 formées lors du rabattement des volets 14 et 15 par dessus les objets.

On note que ces parois latérales 26 et 27 sont en retrait par rapport aux bords longitudinaux de la partie 1, car l'écartement des lignes de pliage 11 et 12 est inférieur à la largeur de la partie 1, grâce à quoi la partie débordante de la partie 1 sur tout le pourtour du contenant et sur ses deux côtés forme des rebords extérieurs de protection.

Cette disposition est particulièrement avantageuse mais non obligatoire et si l'on préfère que les faces latérales soient alignées avec les bords de la partie 1, la patte triangulaire 3 est plus petite afin que les lignes 11 et 12 soient à l'alignement des bords du panneau d'extrémité 5 et non plus à l'intérieur de son contour.

Ce contenant terminé peut recevoir une étiquette B de tout type connu et est prt à son expédition par poste ou messagerie.

Dans la description ci-dessus on a expliqué que la zone centrale 13 et le panneau d'extrémité 5 sont maintenus l'un contre l'autre par le poids des objets placés sur la base formée, précisément par la superposition de ces deux éléments (figure 5).

Cela suppose que les objets sont posés sur la base 5-13 immédiatement après mise en position de la partie 2 transversalement à la partie 1 (figure 4).

Mais il peut tre intéressant de réaliser cette position avant de placer les objets sur la base 5-13, notamment si l'on différencie les postes de travail correspondant à des phases d'emballage distinctes et, en l'occurrence, si un opérateur effectue le positionnement en croix des parties 1 et 2, alors qu'un autre opérateur pose les objets sur la base.

L'invention permet d'assujettir la zone centrale 13 et le panneau d'extrémité 5 de manière simple et qui ne gène aucunement les opérations ultérieures de pose des objets et de fermeture du contenant.

La figure 11 est équivalente à la figure 1 et représente le flan découpé et rainé, les mmes références correspondant aux mmes éléments que précédemment.

Le panneau d'extrémité présente une languette 41 en forme de trapèze rectangle dont la grande base est parallèle et proche du bord 6 et qui est déterminée par trois découpes 42, 43 et 44 selon la grande base et les deux côtés. La petite base du trapèze est une ligne de pliage 45 selon laquelle la languette 41 peut tre pliée hors de son plan initial.

La zone centrale 13 présente aussi une languette trapézoïdale 51 déterminée par trois découpes 52,53 et 54 selon la grande base et les deux côtés. La petite base est une ligne de pliage selon laquelle la languette 51 peut tre pliée hors de son plan initial mais, ici, c'est la petite base du trapèze qui est proche du bord longitudinal de la zone centrale 13.

La figure 12 correspond à la figure 4 et l'on voit qu'après pivotement de la partie 2, les deux languettes 41 et 51 sont en regard l'une de l'autre car toutes deux sont axiales respectivement par rapport au panneau d'extrémité 5 et par rapport à la zone centrale 13.

En outre, les deux languettes 41 et 51 sont inversées, c'est-à-dire que la petite base de l'une est alignée avec la grande base de l'autre et vice versa.

Quand les parties 1 et 2 sont en position de croisement selon la figure 12, l'opérateur agit avec un doigt indifféremment sur la languette 41 par le dessous du panneau d'extrémité 5 ou sur la languette 51 par le dessus de la zone centrale 13. Ce faisant, il oblige la languette sur laquelle il appuie (41 ou 51) à repousser l'autre (51 ou 41) et à pénétrer dans l'ouverture trapézoïdale libérée par le pliage de la languette repoussée (51 ou 41), de sorte que la première, de par sa forme, se coince par légère déformation du carton, dans ladite ouverture qui va se rétrécissant.

Ce coincement réalisé alors que la zone centrale 13 est appliquée contre le panneau d'extrémité 5 assure leur assujettissement puisqu'il empche la zone centrale 13 de se soulever au-dessus du panneau d'extrémité 5, retenue qu'elle est par la languette de l'un de ces deux éléments coincée dans l'ouverture de l'autre.

Sur les figures 12 et 13, on voit la languette 41 traversant l'ouverture de la zone centrale 13 et formant, de ce fait, une certaine proéminence par rapport au plan de la base destinataire des objets à emballer. Mais cette proéminence ne présente aucun inconvénient car à la moindre sollicitation normale au plan de la zone centrale 13, la languette 41 se replie et retrouve sa position primitive. II n'y a plus alors de coincement, mais cela n'a pas d'importance car les objets posés sur la base 5-13 exercent, du fait de leur poids, une force largement suffisante au maintien correct de la zone centrale 13 sur le panneau d'extrémité 5.

Ayant posé les objets à emballer sur la base 5-13, il ne reste plus qu'à rabattre les volets 14 et 15, comme on l'a décrit plus haut.

En se reportant maintenant aux figures 15 à 19, on voit un contenant qui, comme le précédent, est destiné aux envois d'objets par poste ou messagerie.

Un tel contenant est particulièrement utile aux entreprises qui font des envois en nombre : entreprises de vente par correspondance ou de vente sur catalogue, sociétés qui n'élaborent des produits que partiellement, soit qu'elles produisent des articles semi- finis (ébauches, disques compacts non enregistrés, etc.) ou qu'elles utilisent une organisation de distribution ayant un ou plusieurs centres de stockage éloignés de l'usine de production.

Dans tous les cas où une entreprise effectue des envois nombreux, on peut avoir intért à maintenir un contenant dans une position intermédiaire où des éléments constitutifs du flan à plat sont placés à proximité les uns des autres par un ou plusieurs pliages et maintenus ainsi de manière stable, afin que la base soit de libre accès pour y déposer un ou plusieurs objets, en une ou plusieurs fois.

Pour cela, le contenant conforme à l'invention possède des moyens pour l'assujettissement des éléments placés à proximité l'un de l'autre.

Tant que le contenant n'est pas fermé en vue de son expédition, 1'objet ou les objets placés sur la base restent accessibles, notamment à des fins de contrôle et de vérification. Lors de la fermeture du contenant, les éléments assujettis doivent tre disjoints afin de permettre le pliage complet du contenant.

Cette caractéristique de l'invention est très utile, par exemple, lorsque les objets doivent tre déposés sur la base en plusieurs fois, c'est-à-dire quand le contenant doit recevoir plusieurs objets l'un après l'autre.

Ces circonstances se rencontrent notamment lorsque des contenants sont placés sur un transporteur à bande qui se déplace devant plusieurs postes de chargement à chacun desquels un opérateur place sélectivement un ou plusieurs objets pour constituer un chargement complet après lequel chaque contenant poursuit son déplacement jusqu'à un poste de fermeture individuelle.

Les figures 15 à 20 illustrent un mode de réalisation de l'invention constituant une solution à ce problème.

Selon ce mode de réalisation, le panneau médian 7 présente deux ouvertures 61 et 62 (figure 20) déterminées chacune par trois incisions respectivement 63,64 et 65-66,67 et 68 s'étendant selon trois côtés d'un rectangle dont le quatrième côté n'est matérialisé ni par une ligne de pliage, ni par une incision. Ainsi, avec 1'exemple choisi ici, le formation des ouvertures ne se fait pas par retrait de matière mais au contraire en laissant subsister pour chacune d'elles une languette respectivement 69 et 70 qui, étant constituée sans aucune discontinuité par le carton formant le panneau médian 7, conserve le « nerf » de ce carton. Chaque languette 69-70 a donc la mme rigidité naturelle que le carton, alors que tout marquage tel qu'une ligne de pliage provoquerait nécessairement un affaiblissement de cette rigidité et, en cassant les fibres voire en écrasant les cannelures du carton ondulé, supprimerait l'élasticité de la languette 69-70 et abaisserait sa propriété à revenir automatiquement à sa position d'origine, alors que cette propriété est nécessaire ici, comme cela ressortira de la description qui suit.

Par ailleurs, le bord longitudinal 23 de la partie 2 forme les bords respectivement 231 et 232 des volets 14 et 15 qui, après que ces volets aient été redressés hors de leur plan jusqu'à une orientation sensiblement perpendiculaire au plan de la base 5-13, se trouvent au plus près du panneau médian 7, lui-mme redressé pour tre sensiblement perpendiculaire au plan du panneau d'extrémité 5.

Ces bords 231 et 232 sont entaillés chacun d'une encoche respectivement 71 et 72 selon une découpe présentant un bord 73-74 oblique par rapport au bord correspondant 231- 232 et un petit retour 75-76 qui déterminent un crochet 77-78.

La combinaison d'une ouverture 61-62 et d'un crochet 77-78 forme des moyens d'assujettissement des volets 14 et 15 au panneau médian 7 et sont mis en oeuvre de la manière suivante :

Après que la partie 2 ait été disposée transversalement à la partie 1 (figure 16), on redresse d'une part le panneau central 7 en le faisant pivoter selon la ligne 4 et d'autre part les volets 14 et 15 selon les lignes 11 et 12 (flèches F6, figure 17). Quand ces trois éléments sont sensiblement perpendiculaires, chacun, au plan de la base 5-13, les volets 14 et 15 sont dans des plans parallèles et tous deux perpendiculaires au plan du panneau médian 7 et les crochets 77 et 78 des volets 14 et 15 se trouvent en regard des languettes 69 et 70 incisées dans le panneau médian 7.

On incline alors légèrement la partie supérieure de ce panneau 7 selon la flèche F7, et lorsque les languettes 69 et 70 rencontrent les crochets 77 et 78, ceux-ci repoussent les languettes 69 et 70 hors de leur plan d'origine.

Il est clair en effet que la capacité d'enfoncement des crochets 77 et 78 est grande du fait de leur rigidité, elle mme grande du fait qu'ils agissent longitudinalement, alors que la résistance des languettes 69 et 70 est faible puisqu'elles reçoivent l'action des crochets 77 et 78 selon leur plan et qu'en outre, cette résistance ne vient que du peu de matière qui subsiste selon le quatrième côté du rectangle dont les trois autres sont incisés.

Les crochets 77 et 78 traversent toute l'épaisseur du panneau médian 7 en repoussant les languettes 69 et 70 au fur et à mesure que l'on incline le panneau 7 selon la flèche F7, mouvement qui est rendu possible grâce aux encoches 71 et 72.

Pour autoriser simplement le mouvement du panneau 7 et la pénétration des crochets 77 et 78 dans les ouvertures 61 et 62, la condition nécessaire et suffisante est qu'il y ait un retrait de matière à la partie supérieure des bords 231 et 232. Par conséquent, les encoches 71 et 72 pourraient avoir une forme quelconque. Mais il est avantageux de leur donner un bord 73-74 oblique selon l'angle correspondant à celui de l'inclinaison du panneau 7 après engagement des crochets 77 et 78, car ainsi le panneau 7 prend appui de manière naturelle contre les bords 73 et 74 des encoches 71 et 72, l'ensemble du contenant dans cette position étant alors très rigide et très stable (figure 20).

On pourrait penser que les bords obliques 73 et 74 puissent s'étendre jusqu'à la base des volets 14 et 15, le panneau 7 étant alors incliné par simple pivotement selon la ligne de pliage 4.

Mais l'emplacement destiné aux objets à emballer (figure 20) aurait un fond 5-13 plan, deux parois latérales 14 et 15 verticales et une paroi de fond 7 inclinée, ce qui n'est pas rationnel, étant donné que des objets généralement parallélépipédiques que le contenant est destiné à recevoir, doivent pouvoir s'étendre sans gène depuis la base 5-13 sur une certaine hauteur et qu'il est préférable de leur offrir un emplacement parfaitement parallélépipédique.

Grâce aux dispositions qui viennent d'tre décrites, l'inclinaison du panneau 7 se fait automatiquement selon une ligne 80 au-dessous de laquelle le panneau 7 est perpendiculaire à la base 5-13 et qui n'est incliné qu'au-dessus de cette ligne 80.

Le niveau de cette ligne 80 dépend évidemment de 1'emplacement du point de rencontre des bords 231 et 232 avec les bords 73 et 74 des encoches 71 et 72.

On choisit cet emplacement en fonction des dimensions du contenant, afin que le niveau de la ligne 80 corresponde aux niveaux des lignes 81 et 82 des volets 14 et 15 qui marquent la hauteur maximum des objets à emballer. En effet, après mise en place des objets à emballer, les volets 14 et 15 sont rabattus sur eux et se subdivisent alors en parois latérales pour leurs parties non rabattues et en rabats supérieurs pour leurs extrémités appliquées sur les objets.

Ces rabats doivent avoir une longueur minimum, faute de quoi les parois latérales ne seraient pas correctement maintenues et le contenant fermé pourrait se dissocier et laisser échapper les objets emballés.

Les lignes virtuelles 80,81 et 82 correspondent donc au niveau de remplissage correct du contenant et l'invention permet de visualiser parfaitement ce niveau puisqu'il est indiqué par la ligne 80 selon laquelle le panneau 7 s'est plie automatiquement et qui est alors aisément visible à 1'oeil.

Lorsque l'on ne souhaite pas de rebords extérieurs de protection, les lignes de pliage 11 et 12 des volets 14 et 15 sont alignées avec les bords de la partie 1 et, donc, en particulier avec les bords du panneau 7.

Pour que les crochets 77 et 78 puissent pénétrer dans les ouvertures 61 et 62, les volets 14 et 15 sont redressés hors de leur plan non plus à 90° mais selon un angle un peu plus fermé vers le centre de la base 5-13, ce qui est une disposition moins favorable que si les volets étaient bien perpendiculaires à la base 5-13, pour les raisons indiquées plus haut, à savoir pour la faciliter de chargement des objets. Mais cela est quand mme acceptable, l'angle de fermeture des volets 14 et 15 restant très faible.

Quand les crochets 77 et 78 sont complètement engagés dans les ouvertures 61 et 62 (figure 18) ils empchent le redressement du panneau 7 et ils sont efficacement maintenus en place grâce à l'action de coincement des languettes 69 et 70 (figure 19) qui sont rappelées en permanence vers leur position d'origine, comme l'indique la flèche F8, et qui appuient les crochets 77 et 78 contre le bord incisé respectivement 64 et 67.

Lorsque le flan est découpé dans une plaque de carton ondulé, ce que l'invention préconise comme une solution avantageuse, on choisit l'orientation des cannelures C pour qu'elles s'étendent transversalement aux parties 1 et 2 avant croisement de la partie 2 sur la partie 1, comme on l'a représenté sur la figure 15.

Ainsi, les languettes 69 et 70 sont destinées à ployer perpendiculairement aux cannelures C (figure 15), c'est-à-dire en possédant une résistance maximum au pliage.

De mme, les crochets 77 et 78 sont découpés pour s'étendre parallèlement aux cannelures C (figure 18), lesquelles sont perpendiculaires aux côtés 231 et 232 dans lesquels les encoches 71 et 72 sont découpées.

Cette disposition optimum des cannelures C tant pour les languettes 69 et 70 appartenant à la partie 1 que pour les crochets 77 et 78 appartenant à la partie 2, provient du croisement à 90° de ces parties 1 et 2, comme cela se voit sur la figure 16.

Après avoir disposé les objets à emballer dans le volume limité par la base 5-13, le panneau 7 et les volets 14 et 15 (figure 20), on dégage les crochets 77 et 78, on rabat les volets 14 et 15 sur les objets, puis on rabat le panneau 7 par dessus le tout, et l'on ferme le contenant en fixant l'extrémité du panneau 7 sous le panneau d'extrémité 5.

Les crochets 77 et 78 sont dissimulés par le panneau 7 et ne présentent aucun risque d'accrochage accidentel lors des manipulation du contenant.

Les languettes 69 et 70 ont retrouvé leur position primitive dans les ouvertures 61 et 62 dans lesquelles elles sont coincées et qu'elles obturent complètement.

En se reportant maintenant aux figures 21 à 25, on voit une variante selon laquelle le flan de carton ondulé est également découpé en une seule pièce, mais sans qu'il soit nécessaire de croiser deux parties distinctes, comme on I'a décrit ci-dessus. Les mmes éléments portent les mmes références.

Ici, le flan est découpé en forme générale de T et présente une partie centrale 101 solidaire d'une base 102 qui tient à la partie 101 par une ligne de pliage 103 aux extrémités de laquelle se trouvent des lignes de découpe 104 et 105.

La base 102 est solidaire des deux volets latéraux 14 et 15 par les lignes de pliage 11 et 12. Les encoches 71 et 72 déterminent les crochets 77 et 78 devant se trouver en regard des ouvertures 61 et 62 découpées dans la partie centrale 101.

Ici, on a donc créé en une seule pièce la partie 1 et la partie 2, sans aucune superposition et sans qu'il soit nécessaire de les faire pivoter l'une par rapport à l'autre.

Il s'agit d'une solution plus économique car elle nécessite une moins grande quantité de carton, demande moins de place pour le stockage et le transport des flans, et permet un montage immédiat du contenant, prt à recevoir les objets à emballer.

Mais, si le contenant terminé présente une moins bonne finition du fait que son contour est interrompu, les huit coins du contenant terminé sont bien protégés contre des chocs qui peuvent se produire lors des manipulations du contenant pour son groupage et son transport.

On redresse d'une part la partie centrale 101 qui pivote selon la ligne de pliage 103, et d'autre part les volets 14 et 15 selon les flèches F6, afin qu'ils pivotent selon les lignes de pliage 11 et 12, de sorte que l'on obtient la situation de la figure 23 dans laquelle le contenant est stable, du fait de l'accrochage des volets 14 et 15 à la partie centrale, au moyen des crochets 77 et 78. Les explications déjà données plus haut ne seront pas répétées ici.

On peut alors disposer les objets à emballer sur la base 102, en une ou plusieurs fois selon l'organisation adoptée pour l'utilisation des contenants conformes à l'invention.

Quand ces objets sont en place, on désolidarise les volets 14-15 et la partie 101, puis on les rabat par dessus les objets emballés (figure 24). Ce faisant, ils se plient transversalement à eux mmes selon les lignes 24 et 25 pour former des parois latérales 26 et 27 ainsi que des rabats 28 et 29.

Conformément à ce qui a été expliqué plus haut à propos des lignes de niveau 80,81 et 82, les lignes 24 et 25 coïncident avec les lignes virtuelles 81 et 82 lorsque les objets emballés s'étendent sur la hauteur maximum admissible pour un contenant de dimensions données.

On rabat ensuite la partie 101 par dessus les rabats 28 et 29, selon la flèche F9, cette partie 101 se pliant selon la ligne de pliage préexistante 103 et également selon une ligne transversale 30 qui se forme automatiquement sous 1'effet des bords 231 et 232 qui forcent le carton à ployer.

L'emplacement de la ligne 30 est aléatoire car il dépend de la hauteur des objets qui se trouvent sous les volets 14 et 15, la zone de la partie centrale 101 située entre les deux lignes transversales 103 et 30 constitue une petite face transversale 31 du contenant.

La longueur de la partie centrale 101 est choisie afin d'tre suffisante pour fermer le contenant avec une hauteur maximum des objets emballés.

Après que la partie 101 ait été appliquée sur les rabats 28 et 29, on la plie encore, selon la ligne 32 qui se forme automatiquement sous l'effet des bords des rabats 28 et 29, qui forcent le carton à ployer, puis encore selon la ligne 33 pour que l'extrémité de la partie 101, qui constitue une patte de fermeture, puisse tre appliquée et fixée sous la base 102, la zone de la partie centrale 101 située entre les deux lignes transversales 32 et 33 constitue une seconde petite face transversale 34 du contenant (figure 25) opposée à la première 31.

On voit sur la figure 21 que les lignes de pliage 11 et 12 aboutissent au point de jonction de la ligne de pliage 103 et des lignes de découpe 104 et 105. De ce fait, lorsque l'on redresse les volets latéraux 14 et 15, ils dégagent l'un des bords des lignes de découpe, dont seul le bord 106 est visible sur le dessin, l'autre étant symétrique à celui-ci et étant masqué par le dessin.

Grâce à ce décalage volontaire, les bords longitudinaux 107 et 108 de la partie 101 débordent les petites faces latérales 26 et 27 et constituent des rebords extérieurs de protection.

Cependant, ici, un tel rebord n'existe pas au niveau de la base 102, comme on le voit sur la figure 25. Il ne pourrait exister que si la hauteur des objets étant minimum, le retour sous la base 102 de la partie centrale 101 se prolongeait sur toute la profondeur de la base 102.

Bien entendu, il existe d'autres solutions qui permettent d'obtenir un rebord de protection continu dont on va d'ailleurs décrire un exemple plus loin.

Avec ce mode de réalisation simple et bon marché, les cannelures C sont évidemment dans le mme sens pour la partie 101 et pour les volets 14 et 15.

On peut choisir la découpe du flan selon une orientation ou une autre, mais quelle qu'elle soit, elle ne peut pas tre optimum à la fois pour les languettes 69 et 70, et pour les crochets 77 et 78.

Si, comme représenté, les cannelures C sont longitudinales aux crochets 77 et 78, les languettes 69 et 70 auront moins de ressort. Si les cannelures étaient perpendiculaires à ce qu'elles sont sur le dessin, les languettes 69 et 70 auraient du nerf mais les crochets 77 et 78 seraient moins rigides.

II appartient donc au praticien de choisir la solution la meilleure en fonction de la qualité du carton dont il dispose et en fonction des caractéristiques pratiques de la mise en oeuvre des contenants lors des opérations d'emballage.

Des essais ont montré que pour un carton de qualité moyenne, la meilleure solution est celle représentée au dessin, à savoir des cannelures C longitudinales aux crochets 77 et 78, c'est-à-dire perpendiculaires aux bords des volets 14 et 15 dans lesquels les encoches 71 et 72 sont découpées.

En se reportant maintenant aux figures 26 à 30, on voit un mode de réalisation selon lequel le flan est en une seule pièce rectangulaire présentant une partie centrale 111 solidaire d'un panneau d'extrémité 112 par une ligne transversale formée de plusieurs segments : deux lignes de pliage latérale 113 et 114 et une ligne de découpe centrale 115, interrompue par deux petits segments non coupés 116 formant charnières.

En outre, le panneau d'extrémité 112 présente deux lignes de pliage longitudinales 117 et 118 déterminant deux marges latérales 119 et 120 dont la largeur est sensiblement égale à la longueur des lignes de pliage 113 et 114.

Les bords libres du panneau 112 sont découpés pour présenter les encoches 71 et 72 déterminant les crochets 77 et 78, tandis que la partie 111 est incisée pour présenter les ouvertures 61 et 62 ainsi que les languettes 69 et 70.

Le panneau 112 est coupé longitudinalement d'une ligne 121 laissant subsister deux petits segments 122 formant des ponts de maintien, et présente une ouverture 123.

Lors de la fabrication du flan, après l'avoir découpé et marqué de lignes de pliage comme on vient de le décrire, on dépose de la colle 124, par points ou par lignes comme l'Homme de Métier sait le faire, sur les marges latérales de la partie 111, entre les lignes de pliage 113-114 et une ligne de pliage transversale 125, puis on rabat sur la partie 101, selon la flèche F10, le panneau d'extrémité 112 qui garde une tenue parfaite grâce à la présence des charnières 116 et des ponts 122, cette partie 111 et ce panneau 112 étant ainsi fixés l'un à l'autre par la colle 126, selon leurs marges latérales (figure 27).

Ce mode de réalisation permet ensuite une utilisation analogue à celle qui a été décrite en regard des figures 21 à 25, exception faite du sens dans lequel on redresse les volets latéraux 14 et 15.

En effet, pour redresser ceux-ci, l'opérateur engage un doigt dans l'ouverture 123 et exerce une traction pour soulever les deux volets 14 et 15 qui pivotent selon les lignes de pliage 117 et 118 (flèches Fll, figure 28) et si les ponts 122 n'ont pas été préalablement rompus, cette traction suffit à les briser et à libérer les deux volets.

On redresse la partie 111 qui pivote selon la ligne de pliage 125, puis on engage les crochets 77 et 78 dans les ouvertures 61 et 62 pour aboutir à la situation stable de la figure 28.

Le redressement des volets 14 et 15 a pour effet de découvrir l'extrémité 127 de la partie 111 qui constitue la base de réception des objets à emballer.

Après mise en place de ces objets, on rabat les volets 14 et 15, puis par dessus l'ensemble on replie la partie 111 selon la flèche F9 (figure 29) et après fermeture, on obtient le contenant de la figure 30 qui, on le voit, présente un rebord extérieur de protection continu, sur tout le pourtour du contenant mettant ainsi les petites faces latérales à l'abri des chocs, en complément de la protection des coins décrite en regard des figures 21 à 25.

En se reportant maintenant aux figures 31 à 36, on voit un autre mode de réalisation qui constitue en quelque sorte une combinaison des modes de réalisation des figures 21 à 25 d'une part et 26 à 30 d'autre part. En effet, ici le flan d'origine est en forme de T comme sur la figure 21 mais possède un panneau d'extrémité qui se rabat sur la partie centrale comme sur la figure 26. Les mmes éléments portent les mmes références.

Ici, la partie centrale 131 est solidaire d'une partie transversale 132 par l'intermédiaire d'une ligne de pliage transversale 133 prolongée par deux lignes de découpe 134 et 135, la partie 132 comprenant une base centrale 136 de part et d'autre de laquelle se trouvent les volets 14 et 15.

La partie centrale 131 a une longueur telle qu'elle présente un panneau médian 137 ayant la mme dimension que la base 136 mesurée longitudinalement entre la ligne de pliage 135 et une seconde ligne de pliage 138.

La base 136 possède une languette centrale 139 qui s'étend au-delà du bord libre rectiligne 140 de ladite base 136 et dans lequel sont découpées les encoches 71 et 72 déterminant les crochets 77 et 78.

La ligne de pliage 138 comprend une fente centrale 141 dont l'étendue est sensiblement égale à celle de la languette 139.

Ce mode de réalisation permet ensuite une utilisation analogue à celle qui a été décrite en regard des figures 21 à 25.

On rabat d'abord le panneau 132 sur la partie 131 selon la flèche F12 de la figure 31, afin que la base 136 se superpose exactement au panneau médian 137, puis on redresse d'une part les volets 14 et 15 qui pivotent selon les lignes de pliage 11 et 12 (flèches F6 de la figure 33) et d'autre part la partie 131 qui pivote selon la ligne de pliage transversale 138 et la languette 139 est engagée dans la fente 141 afin que la base 136 soit assujettie au panneau médian 137, c'est-à-dire à la partie centrale 131.

On aboutit ainsi à la situation stable de la figure 34.

On dispose ensuite les objets à emballer sur la base 136 qui possède la double épaisseur du panneau 137 et de la base 136 et qui est donc particulièrement robuste.

On rabat les volets 14 et 15 par dessus les objets, puis on replie la partie 111 selon la flèche F9 (figure 35) et après fermeture, on obtient le contenant de la figure 36 qui, on le voit, présente un rebord extérieur de protection continu, sur tout le pourtour du contenant mettant ainsi les petites faces latérales à l'abri des chocs.

En se reportant maintenant aux figures 37 à 40, on voit un contenant conforme à l'invention qui est particulièrement simple et bon marché, tout en assurant la protection des huit coins du contenant terminé.

Le flan de carton ondulé est découpé en une seule pièce et est du mme type que celui des figures 21 à 25.. Les mmes éléments portent les mmes références.

Le flan est découpé en forme générale de T et présente une partie centrale 101 solidaire d'une base 102 qui tient à la partie 101 par une ligne de pliage 103 aux extrémités de laquelle se trouvent des lignes de découpe 104 et 105.

La base 102 est solidaire des deux volets latéraux 14 et 15 par les lignes de pliage 11 et 12, ce qui constitue la barre du T.

Les deux lignes de découpe 104 et 105 permettant aux volets latéraux 14 et 15 d'tre redressés en-deçà des bords longitudinaux du panneau médian 101 afin de déterminer, après pliage, un retour extérieur de protection à chacun des quatre coins de chacune de deux petites faces latérales 26 et 27 et un rebord extérieur de protection sur trois côtés desdites petites faces latérales 26 et 27.

On place les objets directement sur la base 102, puis on redresse les volets 14 et 15 selon les flèches F6, afin qu'ils pivotent selon les lignes de pliage 11 et 12, puis on relève la partie centrale 101 qui pivote selon la ligne de pliage 103.

Ensuite, on rabat les volets 14 et 15 par dessus les objets emballés (figure 39). Ce faisant, ils se plient transversalement à eux mmes selon les lignes 24 et 25 pour former des parois latérales 26 et 27 ainsi que des rabats 28 et 29.

On rabat ensuite la partie 101 par dessus les rabats 28 et 29, selon la flèche F9, cette partie 101 se pliant selon une ligne transversale 30 qui se forme automatiquement sous 1'effet des bords des rabats 28 et 29 qui forcent le carton à ployer.

L'emplacement de la ligne 30 est aléatoire car il dépend de la hauteur des objets qui se trouvent sous les volets 14 et 15, la zone de la partie centrale 101 située entre les deux lignes transversales 103 et 30 constituant une petite face transversale 31 du contenant.

La longueur de la partie centrale 101 est choisie afin d'tre suffisante pour fermer le contenant avec une hauteur maximum des objets emballés.

Après que la partie 101 ait été appliquée sur les rabats 28 et 29, on la plie encore, selon la ligne 32 qui se forme automatiquement sous 1'effet des bords des rabats 28 et 29, qui forcent le carton à ployer, puis encore selon la ligne 33 pour que l'extrémité de la partie 101, qui constitue une patte de fermeture, puisse tre appliquée et fixée sous la base 102, la zone de la partie centrale 101 située entre les deux lignes transversales 32 et 33 constituant une seconde petite face transversale 34 du contenant (figure 40) opposée à la première 31.

On voit sur la figure 21 que les lignes de pliage 11 et 12 aboutissent au point de jonction de la ligne de pliage 103 et des lignes de découpe 104 et 105. De ce fait, lorsque l'on redresse les volets latéraux 14 et 15, ils dégagent l'un des bords des lignes de découpe, dont seul le bord 106 est visible sur le dessin, l'autre étant symétrique à celui-ci et étant masqué par le dessin.

Grâce à ce décalage volontaire, les bords longitudinaux de la partie 101 débordent les petites faces latérales 26 et 27 et constituent des rebords extérieurs de protection.

Cependant, ici, un tel rebord n'existe pas au niveau de la base 102, comme on le voit sur la figure 40. Il ne pourrait exister que si la hauteur des objets étant minimum, le retour sous la base 102 de la partie centrale 101 se prolongeait sur toute la profondeur de la base 102.

On observe, néanmoins, que les quatre coins de chaque petite face latérale (soit huit coins au total pour le contenant tout entier) sont protégés chacun par un retour du carton, ce qui s'avère suffisant dans beaucoup de cas.

La figure 41 illustre une variante de l'invention selon laquelle les deux volets 14 et 15 sont inégaux, le volet 14 étant plus court et le volet 15 plus long, le total restant inchangé, comme sur les figures 37 à 40.

Cette disposition permet une imbrication d'au moins deux flans, lors de leur découpage simultané dans une plaque de carton ondulé, plus favorable qu'avec des volets 14 et 15 égaux.

En effet, on observe que les parties marquées d'une trame de points représentent les chutes de carton à éliminer et l'on voit que les chutes extérieures 201 et 202 s'étendent <BR> <BR> <BR> <BR> sur toute la hauteur H de la partie 101 et sur la largeur 1 des volets 14 qui est plus petite que la largeur L des volets 15. La surface SI de chacune de ces chutes est égale à : LXI=SL et le total des deux : SI X 2 = 2 S1 La chute intérieure 203 s'étend entre les deux volets 15 situés en regard pour deux flans voisins selon une hauteur h nettement inférieure à la hauteur H de la partie 101 et selon une largeur Ll inférieure à la largeur L d'une distance égale à deux fois la profondeur d'une ligne de découpe 105. Sa surface S3 est égale à :

S2=hXLl Les petites chutes 204 et 205 sont peu significatives car elles correspondent uniquement à la découpe oblique de la patte de fermeture.

Le calcul montre que la surface totale des chutes, soit 2 SI + S2 (en négligeant les chutes 204 et 205) est inférieure de 41 % à celle des chutes d'une découpe identique (aux mme dimensions) d'un contenant ayant deux volets 14 et 15 égaux car si cela diminue un peu la petite surface S2, cela augmente beaucoup la grande surface S 1.

En se reportant maintenant aux figures 42 à 45, on voit un mode de réalisation particulier de l'invention, selon lequel on renforce celui des quatre coins de chaque petite face latérale du contenant qui, selon les figures 37 à 40 est limité par le bord 106.

Pour cela, on pratique les lignes de découpe 104 et 105 au-delà de la ligne de pliage 103, ce qui a pour conséquence que les volets 14 et 15 sont plus étroits que la base 102.

On détermine ainsi deux pattes 115 (une seule est visible sur le dessin) situées entre la ligne de pliage 103 et le bord 106.

Sur les figures 44 et 45, on voit nettement qu'après redressement de la partie 101, les pattes 115 se restent dans le mme plan que la base 102 et constituent donc une portion de bord extérieure de protection.

En contrepartie de cet avantage, on voit qu'il subsiste un passage entre l'extérieur du contenant et l'intérieur, contre le bord coupé du volet 14-15 correspondant, ce qui pourrait donner accès aux objets emballés, comme on l'a représenté sur la figure 45.

Ce mode de réalisation est néanmoins applicable à de nombreux cas d'emballage, quand les objets sont plus étroits que la base, c'est-à-dire quand leur largeur est inférieure ou sensiblement égale à celle des volets et que, par conséquent, ils ne se trouvent pas en regard du passage.