Le domaine de l’invention est celui de la conception et de la fabrication de bagages.

Plus précisément, l’invention s’applique à tout type de bagages, tel que des valises, et en particulier des caisses de type « attaché-case ».

Ces caisses de type « attaché-case » permettent de transporter des documents ou autres objets de manière facile et sûre.

Dans le domaine de l’invention, il est classique de prévoir la mise en œuvre d’un dispositif de verrouillage sur les caisses, autorisant ou non l’ouverture de l’ouvrant par rapport au contenant. Un tel dispositif de verrouillage peut être simplement mécanique et destiné à être actionné manuellement. Il peut être également électromécanique et être déclenché sans contact, par l’intermédiaire par exemple d’un bouton de commande présent sur la caisse, d’une télécommande ou encore d’une application informatique chargée sur un ordiphone.

Plus récemment, il a été proposé des caisses avec un ou plusieurs actionneurs électromécaniques montés entre l’ouvrant et le contenant, et destinés à être déclenchés pour engendrer une mobilité de l’ouvrant par rapport au contenant. Le déclenchement de ces actionneurs électromécaniques peut être obtenu, comme c’est le cas avec le dispositif de verrouillage, par l’intermédiaire d’un bouton de commande d’ouverture accessible de l’extérieur de la caisse, par une télécommande ou encore par une application informatique chargée sur un ordiphone.

Par ailleurs, il est devenu classique de rendre les objets intelligents et connectés. Les caisses, et en particulier les « attaché-case », n’échappent pas à cette tendance et sont désormais régulièrement pourvus d’une unité informatique embarquée, apte à recevoir et traiter différentes données numériques.

Dans ce contexte, il peut être attendu que le bagage exécute différents modes d’ouverture et/ou de fermeture automatique, ceci par un pilotage de l’ouvrant contrôlé électroniquement par l’unité informatique, à la suite d’une demande d’actionnement volontaire du propriétaire du bagage, par exemple par l’intermédiaire :

- d’un appui sur le bouton de commande accessible de l’extérieur du bagage ;

- d’une application mobile exécutée sur un terminal mobile connecté (de préférence de manière sécurisée au bagage) ;

- ou encore, d’un assistant vocal embarqué ou déporté.

Bien entendu, de tels bagages sont pourvus de moyens d’alimentation électrique de l’unité informatique embarquée et des différents actionneurs électromécaniques.

Cela étant, on cherche à minimiser la capacité embarquée d’énergie électrique, c’est-à-dire la masse de la batterie nécessaire aux différents actionnements. On cherche aussi à minimiser son usage, c’est-à-dire la consommation électrique des différents composants du bagage.

Ainsi, s’agissant d’un bagage à ouverture ou fermeture automatique, le concepteur d’un tel bagage étudie différentes solutions pour que la position atteinte en fin de course par l’ouvrant, à l’ouverture ou à la fermeture, ne nécessite pas, pour son maintien à l’équilibre, d’apport d’énergie additionnelle à son déplacement.

Pour ce faire, il est courant, à la conception d’un bagage à main, de prévoir que l’ouvrant, en fin de course, soit amené dans une position selon laquelle : soit l’ouvrant est en appui stable sur une butée mécanique (par exemple l’ouvrant en appui sur le dormant) ;

- soit les forces s’exerçant sur l’ouvrant comme celles de la gravité n’agissent pas (ouvrant à la verticale).

Dans ces conditions, une fois le mouvement de l’ouvrant réalisé, ce dernier est et reste en équilibre sans action mécanique de l’actionneur électromécanique, lequel pourra être mis hors tension pour limiter la consommation d’énergie.

Cependant, les solutions techniques évoquées précédemment, conçues pour réduire la consommation d’énergie, dépendent de conditions préférentielles spécifiques d’usage, ne prenant pas en compte les situations dans lesquelles le bagage est incliné et/ou en mouvement. En effet, dans le cas d’une inclinaison importante du bagage, il s’opère une perte de contact importante de l’ouvrant sur sa butée, ce qui peut provoquer une ouverture inopinée du bagage et un déversement de son contenu à l’extérieur.

Et, dans le cas où le bagage est en mouvement, un utilisateur peut, de façon inopportune, déplacer le bagage alors qu’il est ouvert, au risque de se coincer les doigts, par exemple si son ouvrant perdait son équilibre précaire.

Il existe donc un besoin d’optimisation de la consommation en énergie dans les situations qui viennent d’être citées.

L’invention a donc notamment pour objectif de satisfaire ce besoin.

Plus précisément, l’invention a pour objectif de proposer, une caisse, et en particulier un « attaché-case », qui permette d’assurer la sécurité des biens contenus dans le bagage et/ou la sécurité des personnes utilisatrices du bagage en toutes circonstances ou quasiment, ceci par un pilotage permanent et actif de l’ouvrant.

L’invention a également pour objectif de fournir une telle caisse qui permette d’optimiser la consommation électrique de celui-ci, quel que soit son usage ou quasiment.

Ces objectifs, ainsi que d’autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l’invention qui a pour objet une caisse composée d’un contenant et d’un ouvrant monté mobile à pivotement par rapport au contenant, entre une position d’ouverture procurant un accès à un volume interne délimité par le contenant et une position de fermeture du contenant, comprenant en outre : une unité informatique, au moins un actionneur électromécanique monté entre l’ouvrant et le contenant, destiné à être piloté par l’unité informatique pour entraîner une mobilité de l’ouvrant par rapport au contenant, des moyens de commande d’ouverture/fermeture reliés à l’unité informatique, des moyens d’alimentation électrique du ou des actionneurs électromécaniques, des moyens de commande d’ouverture/fermeture et de l’unité informatique embarquée, caractérisée en ce qu’elle comprend : au moins un capteur d’orientation du contenant, relié à l’unité informatique pour lui transmettre des données d’orientation du contenant, et/ou un capteur d’orientation de l’ouvrant relié à l’unité informatique pour lui transmettre des données d’orientation de l’ouvrant ; au moins un dispositif de détermination d’une position angulaire de l’ouvrant par rapport au contenant, relié à l’unité informatique pour lui transmettre des données de position angulaire, et en ce que l’unité informatique est paramétrée pour appliquer des règles de pilotage du ou des actionneurs électromécaniques basées sur les données d’orientation du contenant et/ou sur des données d’orientation de l’ouvrant, et sur les données de position angulaire.

Ainsi, grâce à l’invention, la caisse ne gère pas d’elle-même l’ouverture ou la fermeture de l’ouvrant en mode seulement statique.

En effet, au contraire de l’art antérieur, une telle caisse selon l’invention va pouvoir piloter les actionneurs électromécaniques liés à l’ouvrant en prenant en compte des situations dans lesquelles la caisse est inclinée et/ou en mouvement, ceci par la prise en compte des données d’orientation du contenant, et/ou celles de l’ouvrant, et les données de position angulaire de l’ouvrant par rapport au contenant.

De cette façon, la caisse permet d’élargir le spectre des situations d’usage de la caisse dans lesquelles elle assure la sécurité des biens qu’elle contient et/ou des personnes qui l’utilisent.

De plus, ces données sur l’inclinaison et/ou les mouvements de la caisse permettent aussi de gérer l’ouvrant de façon à optimiser la consommation d’énergie dédiée au pilotage des actionneurs mécaniques.

Selon une solution avantageuse, le ou les capteurs d’orientation sont constitués chacun par un accéléra mètre.

Selon un premier paramétrage, l’unité informatique est paramétrée pour détecter une première situation définie par les paramètres suivants : - les données d’orientation du contenant indiquent une orientation verticale du contenant, et les données d’orientation de l’ouvrant indiquent une orientation verticale de l’ouvrant, ou les données de position angulaire combinées au données d’orientation du contenant ou aux données d’orientation de l’ouvrant indiquent une orientation verticale du contenant et une orientation verticale de l’ouvrant,

- la caisse présente une face d’appui sur un support avec l’axe de pivotement de l’en position basse et horizontale.

Ainsi, l’unité informatique de la caisse détecte une situation traduite de la façon suivante :

- la face d’ouverture du bagage est à la verticale ;

- la face d’appui du contenant avec son support est celle au plus proche de l’axe de rotation des charnières entre l’ouvrant et le contenant ;

- l’ouvrant est en position fermée (puisque le contenant et l’ouvrant sont tous deux en position verticale.

Selon cette première situation, alors détectée par l’unité informatique de la caisse, l’unité informatique est en outre paramétrée pour : recevoir, les paramètres de la première situation étant conservés, un signal de demande d’ouverture en provenance des moyens de commande d’ouverture/fermeture ;

- ne pas piloter le ou les actionneurs électromécaniques pour conserver une position de fermeture de l’ouvrant.

On comprend que, selon ce paramétrage, l’unité informatique gère une situation statique de la caisse et évite que le contenu de la caisse ne se déverse de celle-ci alors qu’elle est en position verticale, ce qui serait le cas avec une ouverture de l’ouvrant.

Toujours selon la première situation, détectée par l’unité informatique, cette dernière est paramétrée pour :

- recevoir une variation de données de position angulaire du contenant, la variation étant telle que le contenant entraîne l’ouvrant en étant placé sous le contenant et dans une position de fermeture,

- ne pas piloter le ou les actionneurs électromécaniques pour conserver une position de fermeture de l’ouvrant. Ainsi, comme précédemment, on empêche l’ouverture de l’ouvrant dans une situation selon laquelle l’inclinaison de la caisse combinée à l’ouverture de l’ouvrant entraînerait un déversement du contenu de la caisse.

Toujours dans le cas de la première situation, détectée par l’unité informatique, cette dernière est paramétrée pour :

- recevoir une variation de données de position angulaire du contenant, la variation étant telle que le contenant est incliné en étant placé sous l’ouvrant,

- piloter le ou les actionneurs électromécaniques pour conserver une position verticale de l’ouvrant.

Selon ce cas d’usage, on considère que l’inclinaison du contenant n’est pas de nature à entraîner un déversement de son contenu. On autorise alors l’ouverture de l’ouvrant par rapport au contenant, ceci en le maintenant vertical pour le laisser dans une position qui limite la consommation d’énergie du fait de la position en équilibre stable de l’ouvrant.

Selon un autre paramétrage, l’unité informatique est paramétrée pour détecter une deuxième situation définie par les paramètres suivants : les données d’orientation du contenant indiquent une orientation horizontale du contenant, les données d’orientation de l’ouvrant indiquent une orientation verticale de l’ouvrant.

Une telle situation correspond à une caisse posée sur un support, avec son contenant reposant à l’horizontale sur le support, tandis que l’ouvrant est en position ouverte, et plus précisément en position verticale.

Cette deuxième situation étant détectée par l’unité informatique, cette dernière est paramétrée pour piloter le ou les actionneurs électromécaniques pour conserver une position verticale de l’ouvrant.

Dans un tel cas d’usage, selon lequel la caisse est dans une situation statique, l’ouvrant est ainsi maintenu ouvert à la verticale, sous un contrôle actif de l’unité informatique, par l’intermédiaire du ou des actionneurs électromécaniques, ceci pour maîtriser d’éventuelles perturbations faibles telles qu’un courant d’air ou de légères vibrations de la surface d’appui. Selon un autre paramétrage avantageux dans le cadre de la deuxième situation détectée par l’unité informatique, cette dernière est paramétrée pour :

- recevoir une variation de données de position angulaire du contenant, la variation étant telle que le contenant est incliné en étant rapproché de l’ouvrant

- piloter le ou les actionneurs électromécaniques pour conserver une position verticale de l’ouvrant jusqu’à ce que l’ouvrant occupe une position angulaire prédéterminée par rapport au contenant.

Un tel paramétrage se traduit par le fait que, partant de la deuxième situation, si le contenant est incliné vers l’ouvrant, alors en position verticale, l’ouvrant est maintenu dans sa position verticale correspondant à un équilibre stable permettant de limiter la consommation d’énergie susceptible d’être dédiée à son maintien en position.

Dans ce cas, la position angulaire prédéterminée étant atteinte, l’unité informatique est paramétrée pour entraîner le ou les actionneurs électromécaniques de sorte à entraîner l’ouvrant jusqu’à une position de fermeture.

De cette façon, on accélère la fermeture de la caisse à l’approche de la position verticale par le contenant. En effet, le « relèvement » du contenant peut entraîner la chute de son contenu. Aussi, pour éviter cela, le pivotement de l’ouvrant est provoqué en direction du contenant, ce qui accélère la fermeture de la caisse et évite donc la chute éventuelle de son contenu.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la caisse intègre des moyens de verrouillage électromécanique de l’ouvrant en position de fermeture, susceptibles d’être pilotés par l’unité informatique.

Dans ce cas, l’unité informatique ayant détecté la deuxième situation, est paramétrée pour :

- piloter le ou les actionneurs électromécaniques pour conserver la position verticale de l’ouvrant au fur au furet à mesure que le contenant est incliné en étant rapproché angulairement de l’ouvrant, jusqu’à ce que l’ouvrant occupe une position angulaire prédéterminée par rapport au contenant ; - entraîner, quand la position angulaire prédéterminée est atteinte, le ou les actionneurs électromécaniques de sorte à entraîner l’ouvrant jusqu’à atteindre une position de fermeture ;

- détecter une position de fermeture ;

- piloter les moyens de verrouillage électromécanique pour entraîner un verrouillage de l’ouvrant en position de fermeture.

Selon un autre paramétrage partant de la deuxième situation détectée par l’unité informatique, celle-ci est paramétrée pour :

- recevoir une variation de données de position angulaire du contenant, la variation étant telle que le contenant est incliné en étant éloigné angulairement de l’ouvrant,

- piloter le ou les actionneurs électromécaniques pour entraîner l’ouvrant jusqu’à atteindre une position de fermeture.

Un tel cas d’usage se traduit par une mobilité du contenant par rapport à l’ouvrant (maintenu vertical) qui tend à entraîner un risque de déversement du contenu à partir du contenant. Le paramétrage de l’unité informatique évite ces situations en provoquant la fermeture de l’ouvrant.

Selon encore une autre caractéristique de l’invention, la caisse intègre une source sonore ou vibratoire, susceptible d’être activée par l’unité informatique.

Dans ce cas, l’unité informatique est avantageusement paramétrée pour activer la source sonore et/ou vibratoire préalablement à un pilotage, par l’unité informatique, du ou des actionneurs électromécaniques de nature à entraîner l’ouvrant jusqu’à atteindre une position de fermeture.

De cette façon, l’utilisateur est informé de tout pilotage du ou des actionneurs électromécaniques qui serait de nature à entraîner une fermeture de l’ouvrant sur le contenant.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d’un mode de réalisation préférentiel de l’invention, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique d’une caisse selon l’invention, en configuration ouverte ;

- la figure 2 est une représentation schématique d’un premier cas d’usage selon une première situation paramétrée dans l’unité informatique de la caisse ;

- les figures 3 et 4 illustrent schématiquement une caisse selon l’invention dans un deuxième cas d’usage selon la première situation paramétrée dans l’unité informatique de la caisse ;

- la figure 5 est une représentation schématique d’une caisse selon l’invention, dans un troisième cas d’usage selon une première situation paramétrée dans l’unité informatique de la caisse ;

- la figure 6 est une représentation schématique d’une caisse selon l’invention dans un premier cas d’usage selon une deuxième situation paramétrée dans l’unité informatique de la caisse ;

- les figures 7 à 9 illustrent schématiquement une caisse selon l’invention, selon différentes phases d’un deuxième cas d’usage selon une deuxième situation paramétrée dans l’unité informatique de la caisse ;

- la figure 10 est une illustration schématique d’une caisse selon l’invention dans un troisième cas d’usage selon une deuxième situation paramétrée dans l’unité informatique de la caisse.

En référence à la figure 1 , une caisse selon l’invention est classiquement composée d’un contenant 1 et d’un ouvrant 2 monté mobile à pivotement par rapport au contenant et, en l’occurrence, sur le contenant, autour d’un axe de pivotement A, entre une position d’ouverture telle qu’illustrée par la figure 1, procurant un accès à un volume interne délimité par le contenant 1 , et une position de fermeture du contenant (dans laquelle l’ouvrant 2 est rabattu sur et contre le contenant).

Selon le présent mode de réalisation, la caisse comprend en outre :

- une intelligence embarquée, sous forme d’une unité informatique 3 ;

- au moins un actionneur électromécanique 20 (en l’occurrence, une paire d’actionneurs électromécaniques 20), montée entre l’ouvrant 2 et le contenant 1 ;

- des moyens de commande d’ouverture/fermeture 21 , sous la forme d’un bouton ou d’une touche accessible de l’extérieur de la caisse ; - des moyens d’alimentation électrique 4, reliés électriquement aux actionneurs électromécaniques, au moyen de commande d’ouverture/fermeture et à l’unité informatique.

Les actionneurs électromécaniques 20 sont reliés électriquement à l’unité informatique 3 qui est destinée à piloter les actionneurs électromécaniques pour entrainer une mobilité de l’ouvrant par rapport au contenant.

L’unité informatique est également reliée électriquement aux moyens de commande d’ouverture/fermeture, de façon à recevoir de ces derniers un signal de commande d’ouverture/fermeture.

Selon le principe de l’invention, la caisse comprend en outre :

- un premier capteur d’orientation 10, avantageusement constitué par un accéléromètre, couplé au contenant (par exemple rapporté et fixé sur le fond du contenant 1, à l’intérieur du volume délimité par le contenant), ce premier capteur d’orientation étant relié à l’unité informatique 3 pour lui transmettre des données d’orientation du contenant et/ou un deuxième capteur d’orientation 22, également avantageusement constitué par un accéléromètre, couplé à l’ouvrant 2 (par exemple rapporté et fixé sur la face interne de l’ouvrant, c’est-à-dire la face de l’ouvrant tourné vers le volume délimité par le contenant), ce deuxième capteur d’orientation étant relié à l’unité informatique 3 pour lui transmettre des données d’orientation de l’ouvrant 2 ; un dispositif de détermination 23 d’une position angulaire de l’ouvrant 2 par rapport au contenant 1 , relié à l’unité informatique 3 pour lui transmettre des données de position angulaire.

Bien entendu, les premiers et deuxièmes capteurs d’orientation ainsi que le dispositif de détermination d’une position angulaire sont reliés électriquement aux moyens d’alimentation électrique 4, de façon à être alimentés électriquement par ceux-ci.

Ainsi, le dispositif de mesure de la position angulaire de l’ouvrant par rapport au contenant (ou inversement) peut-être constitué :

- soit par la présence ensemble du premier capteur d’orientation et du deuxième capteur d’orientation, couplés à l’unité informatique alors paramétrée pour calculer la position angulaire de l’ouvrant par rapport au contenant à partir des données d’orientation de l’ouvrant et du contenant ;

- soit par la mise en oeuvre directement d’un capteur de position angulaire de l’ouvrant par rapport au contenant (ou inversement), monté sur la ou les charnières reliant l’ouvrant au contenant.

Le premier et le deuxième capteurs d’orientation accéléromètre sont par exemple du type accéléromètres trois axes, de type MEMS, et fournissent des informations sur l’orientation absolue du contenant et de l’ouvrant, ces informations étant calculées à partir d’une projection dans un référentiel sphérique du vecteur accélération mesuré.

L’ouvrant 2 est relié au contenant 1 par l’intermédiaire de charnières rotatives entraînées par les actionneurs électromécaniques 20. Ces charnières rotatives sont instrumentées, selon une variante de réalisation mentionnée ci-avant, par un capteur de position angulaire 23.

Selon une autre caractéristique du principe de l’invention, l’unité informatique 3 est paramétrée pour appliquer des règles de pilotage des actionneurs électromécaniques 20, ces règles étant basées sur les données d’orientation du contenant fourni par le premier capteur d’orientation 10 et/ou sur les données d’orientation de l’ouvrant fourni à l’unité informatique par le deuxième capteur d’orientation 22, et sur les données de position angulaire fourni par le dispositif de détermination 23 d’une position angulaire de l'ouvrant par rapport au contenant à l’unité informatique.

Une caisse selon l’invention étant ainsi constituée, l’unité informatique est paramétrée pour détecter en particulier deux situations prédéfinies, à savoir :

- une première situation selon laquelle la caisse repose sur un support par l’intermédiaire de sa face arrière 11, opposée à sa face avant 12 présentant une poignée 120, la face arrière 11 étant reliée à la face avant 12 par la face de fond 110 du contenant 1 et par la face supérieure 121 dans laquelle s’inscrit l’ouvrant 2 (figure 2) ;

- une deuxième situation illustrée par la figure 6, selon laquelle la caisse est disposée « à plat », c’est-à-dire reposant sur un support par l’intermédiaire de la face de fond 110 du contenant 1 tel que défini précédemment, avec l’ouvrant 2 de la caisse en position d’ouverture, et plus précisément en position verticale (étant considéré, selon la figure 6, que la face arrière 11 du contenant 1 s’étend sensiblement horizontalement).

En référence à la figure 2, l’unité informatique 3 est paramétrée pour détecter la première situation comme étant définie par les paramètres suivants :

- les données d’orientation du contenant 1 indiquent une orientation verticale du contenant 1 , et les données d’orientation de l’ouvrant 2 indiquent une orientation verticale de l’ouvrant ;

- la caisse présente une face d’appui sur un support, constituée par la face arrière 11 du contenant 1 , avec l’axe de pivotement A en position basse et horizontale.

Cette même première situation peut aussi être définie par les paramètres suivants :

- les données de position angulaire de l’ouvrant 2 par rapport au contenant 1 , combinées aux données d’orientation du contenant 1 ou à celles de l’ouvrant 2, indiquent une orientation verticale du contenant 1 et une orientation verticale de l’ouvrant 2, la caisse présente une face d’appui sur un support, constituée par la face arrière 11 du contenant 1 , avec l’axe de pivotement A en position basse et horizontale.

Dans ce contexte, la première situation étant détectée par l’unité informatique 3, celle-ci est paramétrée pour détecter un cas d’usage tel que celui illustré par la figure 3 selon laquelle l’unité informatique est paramétrée pour :

- analyser que les paramètres de la première situation décrite précédemment sont conservés ;

- recevoir le cas échéant un signal de demande d’ouverture en provenance des moyens de commande d’ouverture/fermeture 21 ;

- ne pas piloter les actionneurs électromécaniques 20 pour conserver une position de fermeture de l’ouvrant 2.

Toujours dans le cas où les paramètres de la première situation sont détectés par l’unité informatique, cette dernière est paramétrée, dans le cadre d’un deuxième usage illustré par la figure 4, pour détecter une variation « positive » de l’inclinaison du contenant (tel que schématisé par la flèche F1 , c’est-à-dire une situation dans laquelle le bagage est incliné par son utilisateur vers l’avant, c’est-à-dire vers l’ouvrant, tandis qu’une consigne d’ouverture, distante ou par contact, est transmise à l’unité informatique. Ce cas se traduit par le fait que l’unité informatique est paramétrée pour recevoir une variation de données de position angulaire du contenant 1 , la variation étant telle que le contenant 1 entraîne l’ouvrant 2 en étant placé sous le contenant 1 et dans une position de fermeture.

L’ensemble de ces paramètres étant détecté, l’unité informatique est paramétrée pour ne pas piloter les actionneurs électromécaniques 20 pour conserver une position de fermeture de l’ouvrant 2.

Toujours dans le cas où les paramètres définissant la première situation sont détectés par l’unité informatique, celle-ci est paramétrée, dans le cadre d’un troisième usage illustré par la figure 5, pour détecter une variation « négative », telle qu’illustrée par la flèche F2, selon laquelle le bagage est incliné vers l’arrière par l’utilisateur, c’est-à-dire en étant éloigné de l’ouvrant 2 à partir de sa position verticale.

Ce cas d’usage se traduit au niveau de l’unité informatique par la réception d’une variation de données et de position angulaire du contenant 1 , cette variation angulaire étant telle que le contenant 1 est incliné en étant placé sous l’ouvrant.

L’ensemble de ces paramètres étant analysé par l’unité informatique de la caisse, celle-ci est paramétrée pour piloter les actionneurs électromécaniques 20 pour conserver une position verticale de l’ouvrant 2.

En référence à la figure 6 qui illustre la deuxième situation, celle-ci est détectée par l’unité informatique comme étant définie par les paramètres suivants : les données d’orientation du contenant 1 indiquent une orientation horizontale du contenant ;

- les données d’orientation de l’ouvrant 2 indiquent une orientation verticale de l’ouvrant.

Par défaut, cette deuxième situation étant détectée par l’unité informatique, cette dernière est paramétrée pour piloter les actionneurs électromécaniques 20 de façon à conserver une position verticale de l’ouvrant 2 (ceci définissant un premier cas d’usage), à tout le moins jusqu’à ce que l’ouvrant occupe une position angulaire prédéterminée par rapport au contenant. Toujours dans le cas où les paramètres de la deuxième situation sont détectés par l’unité informatique, celle-ci est paramétrée, dans le cadre d’un deuxième usage illustré par les figures 7 à 9, pour détecter une variation « positive » (telle qu’illustrée par la flèche F3) de l’inclinaison du contenant 1, c’est-à-dire un déplacement du contenant 1 à partir de sa position horizontale selon laquelle il est pivoté en direction de l’ouvrant 2, ce dernier conservant quant à lui sa position verticale.

Dans ce cas, l’unité informatique est paramétrée pour détecter les paramètres traduisant ce cas d’usage, à savoir recevoir une variation de données de position angulaire du contenant, cette variation étant telle que le contenant 1 est incliné en étant rapproché de l’ouvrant 2.

Ayant détecté ces paramètres, l’unité informatique est en outre paramétrée pour piloter les actionneurs électromécaniques de la caisse pour conserver une position verticale de l’ouvrant 2, ceci au fur et à mesure que le contenant 1 est incliné en étant rapproché angulairement de l’ouvrant 2 tel qu’illustré par les figures 8 et 9, et ceci verticale de l’ouvrant 2 (ceci définissant un premier cas d’usage), à tout le moins jusqu’à ce que l’ouvrant occupe une position angulaire prédéterminée par rapport au contenant comme indiqué précédemment.

Cette position angulaire prédéterminée peut par exemple correspondre à n angle de 20° entre l’ouvrant et le contenant, cet angle permettant de limiter les risques de chute du contenu à partir du contenant au fur et à mesure que ce dernier est pivoté en direction de l’ouvrant. Une fois cette position angulaire prédéterminée, l’unité informatique est paramétrée pour piloter le ou les actionneurs en vue d’entraîner l’ouvrant vers le contenant, en plus du déplacement manuel du contenant vers l’ouvrant, pir accélérer la fermeture de la caisse.

Selon un mode de réalisation préférentiel, la caisse intègre des moyens de verrouillage électromécaniques 5 (figure 1) destinée à verrouiller l’ouvrant 2 en position de fermeture sur le contenant 1. Ces moyens de verrouillage électromécaniques 5 sont susceptibles d’être pilotés par l’unité informatique 3. Dans ce cas, les paramètres de la deuxième situation et du deuxième cas d’usage décrit précédemment étant détectés par l’unité informatique, cette dernière est paramétrée pour :

- détecter une atteinte de position de fermeture de la de l’ouvrant sur le contenant ;

- piloter les moyens de verrouillage électromécaniques 5 pour entraîner un verrouillage de l’ouvrant 2 en position de fermeture.

A nouveau, dans le cas où les paramètres de la deuxième situation sont détectés par l’unité informatique, celle-ci est en outre paramétrée pour détecter un troisième cas d’usage selon lequel le contenant est incliné avec une variation « négative » tel qu’illustré par la flèche F4 sur la figure 10. Ce cas d’usage se traduit au niveau de l’unité informatique par le fait de recevoir une variation de données de position angulaire du contenant, cette variation étant telle que le contenant est incliné en étant éloigné angulairement de l’ouvrant.

Dans ce cas, ceci déclenche le fait que l’unité informatique pilote des actionneurs électromécaniques pour entraîner l’ouvrant jusqu’à atteindre une position de fermeture sur le contenant 1.

Selon une autre caractéristique, la caisse intègre une source sonore et/ou vibratoire 6 reliée électriquement à l’unité informatique 3, de telle sorte que l’unité informatique puisse activer la source sonore et/ou vibratoire. Plus précisément, l’unité informatique 3 est paramétrée pour activer la source sonore et/ou vibratoire préalablement à un pilotage, par l’unité informatique, des actionneurs électromécaniques 20, lorsque ce pilotage est de nature à entraîner l’ouvrant jusqu’à atteindre une position de fermeture.