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Patent Searching and Data


Title:
CASE FOR A TIMEPIECE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/047068
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device for setting the time of the timepiece (100), especially a watch, in particular a wristwatch, provided with: - at least one hand (101) that is movable about a first axis (A1) to indicate the time; and - a manipulable time-setting member (103), the device comprising: - a sensor assembly (2) for detecting one or more discrete positions of at least one hand (1), - an element (3) for determining the current time, in particular a reference clock (3); - an actuator (4) for actuating a manipulable time-setting member (103); and - a processing logic unit (5) capable of controlling, or configured to control, the actuator (4) according to data received from the sensor assembly (2) and from the element (3) for determining the current time, the device comprising a casing (6) and a movable portion (7) that is, inter alia, rotatably movable about a second axis (A2) relative to the casing (6) between a first position and a second position, the movable portion (7) comprising a masking element (74), in particular a window, which is opaque to visible light and transparent to the radiation detected by the sensor assembly (2).

Application Number:
PCT/EP2023/073724
Publication Date:
March 07, 2024
Filing Date:
August 29, 2023
Export Citation:
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Assignee:
BULGARI HORLOGERIE SA (CH)
International Classes:
G04D7/00; G04B27/00; G04B3/00
Domestic Patent References:
WO2012126978A12012-09-27
Foreign References:
CH715587A22020-05-29
US20200133203A12020-04-30
JP2021081418A2021-05-27
Attorney, Agent or Firm:
MOREAU, Stéphane et al. (CH)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif (1 ) de mise à l’heure pour pièce d’horlogerie (100), notamment montre, en particulier montre bracelet, munie de :

- au moins une aiguille (101 ) mobile autour d’un premier axe (A1 ) pour indiquer l’heure, et

- un organe manipulate de mise à l’heure (103), le dispositif comprenant :

- un ensemble capteur (2) de détection d’une ou plusieurs positions discrètes d’au moins une aiguille (1 ),

- un élément (3) de détermination d’une heure courante, notamment une horloge de référence (3),

- un actionneur (4) pour actionner un organe manipulate de mise à l’heure (103), et

- une unité logique de traitement (5) apte à ou configurée pour commander l’actionneur (4) en fonction de données reçues de l’ensemble capteur (2) et de l’élément (3) de détermination d’une heure courante, le dispositif comprenant un bâti (6) et une partie mobile (7), notamment mobile en rotation autour d’un deuxième axe (A2), relativement au bâti (6), entre une première position et une deuxième position, la partie mobile (7) comprenant un élément de masquage (74), notamment une vitre, opaque à la lumière visible et transparente au rayonnement détecté par l’ensemble capteur (2).

2. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce que l’ensemble capteur comprend plusieurs capteurs (21 ), les capteurs :

- étant de nature optique, notamment étant des capteurs infrarouges, et/ou

- comprenant chacun un émetteur de signal et un récepteur d’un signal réfléchi, et/ou

- étant des capteurs de distance ou de proximité, et/ou

- étant agencés et/ou configurés de sorte à être positionnés autour du premier axe (A1 ), notamment positionnés selon une répartition angulaire régulière autour du premier axe (A1 ). Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le bâti (6) comprend un logement (61 ) de réception et de positionnement d’une pièce d’horlogerie (100) sur le bâti et en ce que l’ensemble capteur (2) est agencé sur la partie mobile (7). Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le bâti (6) comprend des premiers éléments de positionnement (62, 63) et en ce que la partie mobile (7) comprend des deuxièmes éléments de positionnement (72, 73), les premiers et deuxièmes éléments de positionnement étant aptes à positionner l’ensemble capteur (2) relativement au logement (61 ). Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif est une boîte de présentation ou un écrin, le bâti (6) étant par exemple une embase d’écrin et la partie mobile (7) étant par exemple un couvercle d’écrin. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend un capteur (1 1 ) de détection de la position de la partie mobile (7) relativement au bâti (6). Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif comprend une batterie (8). Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’horloge de référence (3) est une horloge à oscillateur à quartz, l’oscillateur à quartz étant par exemple un oscillateur à quartz compensé en température. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif comprend une interface homme-machine (10) munie d’une ou plusieurs sources lumineuses (109) indiquant selon leur état, l’état de fonctionnement du dispositif. Dispositif selon la revendication précédente et selon la revendication 5, caractérisé en ce que l’embase comprend une face inférieure (64) et des pieds (65) en saillie relativement à la face inférieure (64), la ou les sources lumineuses étant agencées sur la face inférieure. Procédé de mise à l’heure d’une pièce d’horlogerie (100) munie de :

- au moins une aiguille (101 ) mobile autour d’un premier axe (A1 ) pour indiquer l’heure, et

- un organe manipulate de mise à l’heure (103), ou procédé de fonctionnement d’un dispositif selon l’une des revendications précédentes, le procédé comprenant une phase de mise à l’heure comprenant les étapes suivantes :

- actionner une chaîne de correction de la pièce d’horlogerie (100) à l’aide d’un actionneur (4),

- détecter au moins un passage de l’au moins une aiguille (101 ) devant un ensemble capteur (2),

- déduire de cette détection une heure affichée par la pièce d’horlogerie,

- déterminer l’heure courante, notamment lire l’heure courante indiquée par une horloge de référence (3),

- définir une amplitude d’actionnement de la chaîne de correction de la pièce d’horlogerie (100) de manière à ce que l’au moins une aiguille indique l’heure courante,

- actionner la chaîne de correction de la pièce d’horlogerie (100) de cette amplitude à l’aide de l’actionneur (4), via un actionnement de l’organe manipulable de mise à l’heure (103). Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la phase de mise à l’heure est lancée :

- automatiquement, par exemple à une heure donnée, et/ou

- suite à une action spécifique d’un utilisateur. Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la phase de mise à l’heure n’est lancée que si la partie mobile (7) est dans une position donnée relativement au bâti (6), notamment si le couvercle (7) de l’écrin est fermé. Procédé selon l’une des revendications 1 1 à 13, caractérisé en ce que la phase de mise à l’heure comprend un pilotage d’une émission d’un signal, notamment un allumage d’une ou plusieurs sources lumineuses (109), indiquant que la phase de mise à l’heure est en cours.

Description:
DESCRIPTION

TITRE : Ecrin pour pièce d’horlogerie.

Domaine Technique de l'invention

L’invention concerne un dispositif de mise à l’heure pour pièce d’horlogerie. L'invention concerne aussi un procédé de mise à l’heure ou un procédé de fonctionnement d’un tel dispositif.

Etat de la technique antérieure

Les écrins pour pièces d’horlogerie ont deux fonctions principales, celles de stocker une pièce d’horlogerie et de présenter cette pièce d’horlogerie.

Après un stockage prolongé dans un écrin (au-delà de son autonomie), une pièce d’horlogerie s’arrête et n’indique donc plus l’heure courante ou souhaitée. L’utilisateur doit donc effectuer une correction de l’heure de la pièce d’horlogerie lorsqu’il souhaite de nouveau l’utiliser.

Il est connu de proposer des écrins adaptés aux montres automatiques qui offrent une solution à ce problème. Ces écrins proposent des moyens de maintien des pièces d’horlogerie qui sont entraînés en rotation dans l’écrin.

Il s’ensuit que les pièces d’horlogerie stockées sont elles aussi entraînées en rotation autour d’un axe non vertical. Ceci provoque un mouvement d’une masse oscillante d’une pièce d’horlogerie stockée relativement au bâti du mouvement de la pièce d’horlogerie et, en conséquence, un remontage de la pièce d’horlogerie.

Néanmoins, même avec un tel écrin, une montre automatique peut indiquer une heure très erronée après un long stockage dans l’écrin du fait d’une erreur de marche de la pièce d’horlogerie. L’utilisateur doit donc, dans cette situation, effectuer aussi une correction de l’heure de la pièce d’horlogerie lorsqu’il souhaite de nouveau l’utiliser.

Présentation de l'invention

Le but de l’invention est de fournir un dispositif de mise à l’heure et un procédé de mise à l’heure remédiant aux inconvénients évoqués ci-dessus et améliorant les écrins connus de l’art antérieur. En particulier, l’invention propose un dispositif de mise à l’heure permettant de faciliter la mise à l’heure d’une pièce d’horlogerie.

Résumé de l'invention

Selon un premier aspect de l’invention, un dispositif est défini par la revendication 1 .

Différents modes de réalisation du dispositif sont définis par les revendications 2 à 10.

Selon le premier aspect de l’invention, un procédé est défini par la revendication 1 1 .

Différents modes de réalisation du procédé sont définis par les revendications 12 à 14.

Selon un deuxième aspect, l’invention est définie par les propositions suivantes :

1. Dispositif (1 ) de mise à l’heure pour pièce d’horlogerie (100), notamment montre, en particulier montre bracelet, munie de :

- au moins une aiguille (101 ) mobile autour d’un premier axe (A1 ) pour indiquer l’heure, et

- un organe manipulate de mise à l’heure (103), le dispositif comprenant :

- un ensemble capteur (2) de détection d’une ou plusieurs positions discrètes d’au moins une aiguille (1 ),

- un élément (3) de détermination d’une heure courante, notamment une horloge de référence (3),

- un actionneur (4) pour actionner un organe manipulable de mise à l’heure (103), et

- une unité logique de traitement (5) apte à ou configurée pour commander l’actionneur (4) en fonction de données reçues de l’ensemble capteur (2) et de l’élément (3) de détermination d’une heure courante. Dispositif selon la proposition 1 , caractérisé en ce que l’ensemble capteur comprend plusieurs capteurs (21 ), les capteurs :

- étant de nature optique, notamment étant des capteurs infrarouges, et/ou

- comprenant chacun un émetteur de signal et un récepteur d’un signal réfléchi, et/ou

- étant des capteurs de distance ou de proximité, et/ou

- étant agencés et/ou configurés de sorte à être positionnés autour du premier axe (A1 ), notamment positionnés selon une répartition angulaire régulière autour du premier axe (A1 ). Dispositif selon l’une des propositions précédentes, caractérisé en ce que le dispositif comprend un bâti (6) et une partie mobile (7), notamment mobile en rotation autour d’un deuxième axe (A2), relativement au bâti (6), entre une première position et une deuxième position. Dispositif selon la proposition précédente, caractérisé en ce que le bâti (6) comprend un logement (61 ) de réception et de positionnement d’une pièce d’horlogerie (100) sur le bâti et en ce que l’ensemble capteur (2) est agencé sur la partie mobile (7). Dispositif selon la proposition précédente, caractérisé en ce que le bâti (6) comprend des premiers éléments de positionnement (62, 63) et en ce que la partie mobile (7) comprend des deuxièmes éléments de positionnement (72, 73), les premiers et deuxièmes éléments de positionnement étant aptes à positionner l’ensemble capteur (2) relativement au logement (61 ). Dispositif selon l’une des propositions 3 à 5, caractérisé en ce que la partie mobile (7) comprend un élément de masquage (74), notamment une vitre, opaque à la lumière visible et transparente au rayonnement détecté par l’ensemble capteur (2). Dispositif selon l’une des propositions 3 à 6, caractérisé en ce que le dispositif est une boîte de présentation ou un écrin, le bâti (6) étant par exemple une embase d’écrin et la partie mobile (7) étant par exemple un couvercle d’écrin. Dispositif selon l’une des propositions 3 à 7, caractérisé en ce qu’il comprend un capteur (1 1 ) de détection de la position de la partie mobile (7) relativement au bâti (6). Dispositif selon l’une des propositions précédentes, caractérisé en ce que le dispositif comprend une batterie (8). Dispositif selon l’une des propositions précédentes, caractérisé en ce que l’horloge de référence (3) est une horloge à oscillateur à quartz, l’oscillateur à quartz étant par exemple un oscillateur à quartz compensé en température. 1 . Dispositif selon l’une des propositions précédentes, caractérisé en ce que le dispositif comprend une interface homme-machine (10) munie d’une ou plusieurs sources lumineuses (109) indiquant selon leur état, l’état de fonctionnement du dispositif. 2. Dispositif selon la proposition précédente et selon la proposition 7, caractérisé en ce que l’embase comprend une face inférieure (64) et des pieds (65) en saillie relativement à la face inférieure (64), la ou les sources lumineuses étant agencées sur la face inférieure. 3. Procédé de mise à l’heure d’une pièce d’horlogerie (100) munie de :

- au moins une aiguille (101 ) mobile autour d’un premier axe (A1 ) pour indiquer l’heure, et

- un organe manipulate de mise à l’heure (103), ou procédé de fonctionnement d’un dispositif selon l’une des propositions précédentes, le procédé comprenant une phase de mise à l’heure comprenant les étapes suivantes :

- actionner une chaîne de correction de la pièce d’horlogerie (100) à l’aide d’un actionneur (4),

- détecter au moins un passage de l’au moins une aiguille (101 ) devant un ensemble capteur (2),

- déduire de cette détection une heure affichée par la pièce d’horlogerie,

- déterminer l’heure courante, notamment lire l’heure courante indiquée par une horloge de référence (3),

- définir une amplitude d’actionnement de la chaîne de correction de la pièce d’horlogerie (100) de manière à ce que l’au moins une aiguille indique l’heure courante,

- actionner la chaîne de correction de la pièce d’horlogerie (100) de cette amplitude à l’aide de l’actionneur (4), via un actionnement de l’organe manipulable de mise à l’heure (103).

14. Procédé selon la proposition précédente, caractérisé en ce que la phase de mise à l’heure est lancée :

- automatiquement, par exemple à une heure donnée, et/ou

- suite à une action spécifique d’un utilisateur.

15. Procédé selon la proposition précédente, caractérisé en ce que la phase de mise à l’heure n’est lancée que si la partie mobile (7) est dans une position donnée relativement au bâti (6), notamment si le couvercle (7) de l’écrin est fermé.

16. Procédé selon l’une des propositions 13 à 15, caractérisé en ce que la phase de mise à l’heure comprend un pilotage d’une émission d’un signal, notamment un allumage d’une ou plusieurs sources lumineuses (109), indiquant que la phase de mise à l’heure est en cours.

Présentation des figures

Les objets, caractéristiques et avantages de la présente invention sont exposés en détail dans la description suivante d’un mode de réalisation particulier fait à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes.

La figure 1 est une vue en perspective d’un mode de réalisation d’un dispositif de mise à l’heure selon l’invention.

La figure 2 est une vue schématique du mode de réalisation du dispositif de mise à l’heure. La figure 3 est une vue schématique illustrative d’une étape de mise en œuvre d’un mode d’exécution d’un procédé de mise à l’heure selon l’invention.

La figure 4 est une vue schématique illustrative d’une autre étape de mise en œuvre du mode d’exécution du procédé de mise à l’heure selon l’invention.

La figure 5 est une vue schématique d’un signal produit par un capteur lors d’un passage d’aiguille face au capteur.

Description détaillée

Un mode de réalisation d’un dispositif 1 de mise à l’heure pour pièce d’horlogerie 100 est décrit ci-après en détail en référence aux figures 1 et 2.

Le dispositif 1 de mise à l’heure peut être utilisé pour effectuer une mise à l’heure automatique de tout type de montre 100 présentant :

- au moins une aiguille 101 mobile autour d’un premier axe A1 pour indiquer une heure courante, notamment par coopération avec un cadran 102, et

- un organe manipulate de mise à l’heure 103, c’est-à-dire un organe manipulate par un utilisateur pour corriger l’heure indiquée par les aiguilles en modifiant la position des aiguilles.

Par exemple, sur les figures 3 et 4, la pièce d’horlogerie 100 représentée est une montre bracelet comprenant deux aiguilles 101 (une aiguille des heures et une aiguille des minutes) et un cadran 102.

Par exemple, sur la figure 1 , la pièce d’horlogerie représentée est une montre bracelet comprenant un affichage de type régulateur, c’est-à-dire deux aiguilles tournant chacune autour d’axes différents et par exemple coopérant chacune avec des cadrans différents.

Par exemple, l’organe manipulable peut être :

- une couronne montée sur une tige, ou

- une roue, ou

- une molette.

L’organe manipulable est lié de manière permanente ou via un embrayage à une chaîne cinématique de correction telle qu’un déplacement de l’organe manipulable entraîne un déplacement des aiguilles. Par ailleurs, le rapport de transmission de la chaîne de correction est connu de sorte qu’on connaît le déplacement des aiguilles induit par un déplacement donné de l’organe manipulable.

Le dispositif de mise à l’heure est particulièrement utile pour les pièces d’horlogerie (comme les montres et les montres bracelets) mécaniques (automatiques ou non) du fait des problématiques mentionnées plus haut.

Le dispositif 1 de mise à l’heure pour pièce d’horlogerie 100 comprend :

- un ensemble capteur 2 de détection d’une ou plusieurs positions discrètes d’au moins une aiguille 1 ,

- un élément 3 de détermination d’une heure courante, notamment une horloge de référence 3,

- un actionneur 4 d’actionnement d’un organe manipulable de mise à l’heure 103, et

- une unité logique de traitement 5 apte à ou configurée pour commander l’actionneur 4 en fonction de données reçues de l’ensemble capteur 2 et de l’élément de détermination de l’heure. L’ensemble capteur 2 comprend de préférence plusieurs capteurs 21 . Par exemple, les capteurs :

- sont des capteurs optiques, notamment des capteurs infrarouges, et/ou

- comprennent chacun un émetteur de signal et un récepteur d’un signal réfléchi, et/ou

- sont des capteurs de distance ou de proximité, et/ou

- sont agencés et/ou configurés de sorte à être positionnés autour du premier axe A1 , notamment positionnés selon une répartition angulaire régulière autour du premier axe A1 . Une telle répartition est par exemple représentée sur la figure 4 où les capteurs sont représentés disposés en regard de la pièce d’horlogerie au niveau de directions formant des angles à 45° avec les directions 3h, 6h, 9h et 12h de la pièce d’horlogerie. Sur la figure 4, l’aiguille des heures est représentée en vis-à-vis d’un premier capteur et l’aiguille des minutes est représentée en vis-à-vis d’un deuxième capteur.

L’utilisation de plusieurs capteurs permet de compenser d’éventuelles erreur de positionnement mécanique des capteurs relativement à la pièce d’horlogerie. Ces erreurs peuvent être dues à différents paramètres comme par exemple :

- le soudage des capteur sur une carte électronique,

- la fixation de la carte électronique au reste du dispositif,

- le positionnement de la partie mobile 7 sur le bâti 6, et

- le positionnement de la pièce d’horlogerie dans le logement destiné à la recevoir.

L’horloge de référence 3 est par exemple une horloge à oscillateur à quartz. De préférence encore, l’oscillateur à quartz est par exemple un oscillateur à quartz compensé en température. En conséquence, l’horloge de référence peut donner une indication d’heure courante avec une grande précision. L’horloge de référence peut être d’un autre type ou présenter d’autres caractéristiques. L’horloge peut être radio contrôlée. L’horloge peut être notamment mise à jour sur la base d’informations envoyées par un satellite d’un système de géolocalisation. L’horloge peut encore être externe au dispositif de mise à l’heure.

L’actionneur 4 est par exemple un motoréducteur comprenant un moteur pas à pas et un réducteur de sorte à pouvoir piloter de manière précise le déplacement de l’organe manipulable de mise à l’heure 103 et donc le déplacement des aiguilles 101. L’actionneur comprend aussi un organe d’accouplement à l’organe manipulable de mise à l’heure 103. Cet organe d’accouplement peut comprendre une pince destinée à saisir l’organe manipulable de mise à l’heure 103 de sorte à lui appliquer des mouvements de rotation, voire aussi des mouvements de translation pour éventuellement effectuer un changement de mode de réglage de la pièce d’horlogerie. Selon une autre réalisation, l’organe manipulable de mise à l’heure 103 peut comprendre une denture agencée pour coopérer par engrènement avec une autre denture agencée sur l’organe d’accouplement. L’organe d’accouplement peut alors être mobile entre une position d’engrènement des deux dentures et une position de non engrènement des deux dentures. Selon encore une autre réalisation, l’organe manipulable de mise à l’heure 103 peut comprendre une surface de friction agencée pour coopérer par friction avec une autre surface de friction agencée sur l’organe d’accouplement. L’organe d’accouplement peut alors être mobile entre une position de coopération des deux dentures et une position de non coopération des deux dentures.

L’unité logique de traitement 5 comprend par exemple un microprocesseur.

Comme représenté sur la figure 1 , le dispositif comprend de manière avantageuse un bâti 6 et une partie mobile 7. Le bâti 6 et la partie mobile 7 sont montés mobiles en rotation relativement l’un à l’autre autour d’un deuxième axe A2 entre une première position (représentée sur la figure 1 ) et une deuxième position (non représentée).

Le bâti 6 comprend un logement 61 de réception et de positionnement de la pièce d’horlogerie 100 sur le bâti. Par ailleurs, l’ensemble capteur 2 est agencé sur la partie mobile 7. Le logement 61 est de préférence dimensionné de sorte à recevoir un boîtier ou la carrure de la pièce d’horlogerie à moindre jeu. De préférence encore, des moyens de bridage de la pièce d’horlogerie peuvent être prévus pour plaquer la pièce d’horlogerie, en particulier le boîtier de la pièce d’horlogerie, dans le logement 61 . Un moindre jeu permet d’assurer une bonne coopération d’accouplement de l’actionneur 4 et de l’organe manipulate de mise à l’heure 103, l’actionneur étant monté sur le bâti 6. Les moyens de bridage peuvent être activés et/ou désactivés à l’aide d’un actionneur 41 .

Avantageusement encore :

- le bâti 6 comprend des premiers éléments de positionnement 62, 63, et

- la partie mobile 7 comprend des deuxièmes éléments de positionnement 72, 73, les premiers et deuxièmes éléments de positionnement étant aptes à positionner l’ensemble capteur 2 relativement au logement 61 .

Les éléments de positionnement 72 peuvent être des pions ou des goupilles coopérant avec des alésages 62. La coopération des éléments de positionnement permet de positionner la partie mobile 7 relativement au bâti 6 dans un plan (notamment un plan parallèle aux plans de rotation des aiguilles). Les moyens peuvent être inversés et les pions peuvent se trouver sur le bâti 6 alors que les alésages sont disposés sur la partie mobile 7. Les éléments de positionnement comprennent en outre avantageusement deux éléments d’appui 63 et 73 coopérant pour réaliser un appui plan et pour positionner en conséquence le bâti 6 et la partie mobile l’un par rapport à l’autre perpendiculairement au plan évoqué précédemment. Ceci permet de positionner précisément l’ensemble capteur 2 relativement à la pièce d’horlogerie 100 et en particulier relativement à l’au moins une aiguille.

Ces différents éléments de positionnement coopèrent lorsque la partie mobile 7 est dans sa deuxième position (rabattue, représentée schématiquement sur la figure 4) sur le bâti 6.

La partie mobile 7 et le bâti 6 sont agencés de sorte à assurer la bonne et complète coopération des différents éléments de positionnement dans la deuxième position. Ceci permet de garantir un positionnement très précis de la pièce d’horlogerie 100 relativement à l’ensemble capteur 2, par exemple un positionnement avec une tolérance de positionnement linéaire de moins de 0.4 mm ou moins de 0.2 mm dans toutes les directions et une tolérance de positionnement angulaire de moins de 0.5° ou de moins de 0.3° dans toutes les directions.

De préférence, certains éléments de positionnement ou tous les éléments de positionnement 62, 63, 72, 73 sont situés à moins de 1 cm ou à moins de 2 cm de la pièce d’horlogerie 100 dans la deuxième position de la partie mobile 7.

De préférence, la partie mobile 7 comprend un élément de masquage 74, notamment une vitre, opaque à la lumière visible et transparente au rayonnement détecté par l’ensemble capteur 2. Ceci permet d’améliorer la finition du dispositif en masquant les composants électroniques tels que les capteurs 21 de l’ensemble capteur 2. De manière préférentielle, le dispositif 1 est une boîte de présentation ou un écrin. Le bâti 6 est par exemple une embase d’écrin et la partie mobile 7 est par exemple un couvercle d’écrin.

En outre, le dispositif 1 peut avantageusement comprendre un capteur 1 1 de détection de la position de la partie mobile 7 relativement au bâti 6. De préférence, le capteur permet de déterminer si la partie mobile 7 se trouve ou non dans la deuxième position relativement au bâti 7.

Comme représenté sur la figure 2, le dispositif 1 peut encore comprendre toute combinaison de l’un ou plusieurs des éléments suivants :

- une batterie 8 de stockage d’énergie électrique,

- une interface homme-machine 10,

- un actionneur de remontage de la pièce d’horlogerie.

De préférence, la batterie 8 permet au dispositif 1 d’être autonome et permet d’alimenter tous les éléments du dispositif 1 qui ont besoin d’énergie électrique pour leur fonctionnement.

L’actionneur de remontage 42 peut être différent de l’actionneur 4 de mise à l’heure si les organes de la pièce d’horlogerie pour effectuer la mise à l’heure et le remontage sont différents.

L’interface homme-machine 10 est par exemple disposée dans le bâti 6, notamment à côté du logement 61 de réception de la pièce d’horlogerie 100. Avantageusement, le bâti ou l’embase 6 comprend un volet 108 destiné à recouvrir l’interface homme-machine 10 afin de la masquer. Par exemple, le volet est articulé sur le reste du bâti 6. L’interface homme-machine 10 peut comprendre toute combinaison de l’un ou plusieurs des éléments suivants :

- un écran d’affichage 107, notamment un écran d’affichage de l’heure courante indiquée par l’horloge de référence 3,

- un ou plusieurs boutons de commande 106 permettant notamment de commander le lancement d’un procédé de fonctionnement du dispositif 1 permettant de mettre automatiquement à l’heure la pièce d’horlogerie 100,

- une prise 105, notamment une fiche USB femelle, permettant de recharger la batterie 8 avec une source d’énergie extérieure,

- un ou plusieurs boutons de réglage 104 permettant notamment de régler l’heure courante fournie par l’horloge de référence 3,

- une ou plusieurs sources lumineuses 109 indiquant selon leur état, l’état de fonctionnement du dispositif.

Avantageusement, l’embase 6 comprend une face inférieure 64 et des pieds 65 en saillie relativement à la face inférieure 64. La ou les sources lumineuses sont agencées sur la face inférieure. Ainsi, les pieds 65 ménagent un espace entre la face inférieure et la surface sur laquelle repose le dispositif 1. Il s’ensuit que lorsqu’une ou plusieurs sources lumineuses sont allumées, elles produisent un rétroéclairage visible par l’utilisateur par réflexion des rayons lumineux sur la surface. Chaque source lumineuse peut être une diode électroluminescente.

Le dispositif 1 de mise à l’heure, en particulier l’unité logique de traitement 5 comprend tous les moyens matériels et/ou logiciels nécessaires pour régir son fonctionnement et pour mettre en oeuvre le procédé objet de l’invention et en particulier le procédé décrit plus bas.

Les moyens mentionnés peuvent comprendre des modules logiciels. Un mode d’exécution d’un procédé de mise à l’heure d’une pièce d’horlogerie 100 est décrit ci-après en détail. Ce procédé peut aussi être vu comme un procédé de fonctionnement du dispositif de mise à l’heure décrit précédemment.

Dans une première étape, un utilisateur met en place la pièce d’horlogerie 100 dans le logement 61 .

Dans une deuxième étape, l’utilisateur commande le lancement d’une phase de mise à l’heure, par exemple en agissant sur un bouton de commande 106.

Dans une troisième étape, l’utilisateur positionne la partie mobile 7 dans sa deuxième position relativement au bâti 6. Cette deuxième position est détectée par le capteur 1 1 et le lancement de la phase de mise à l’heure (comprenant les quatrième à neuvième étapes suivantes) débute alors.

Dans une quatrième étape, le dispositif 1 accouple l’actionneur 4 à l’organe manipulate de mise à l’heure 103 et actionne une chaîne de correction de mise à l’heure de la pièce d’horlogerie 100 en entraînant en mouvement l’organe manipulate de mise à l’heure 103 à l’aide de l’actionneur 4. Une telle étape est illustrée par la figure 3.

Dans une cinquième étape, le dispositif 1 détecte au moins un passage de l’au moins une aiguille 101 devant l’ensemble capteur 2. Ce passage provoque une variation temporelle du signal émis par un capteur comme illustré par la figure 5. Au niveau de l’extrémum, l’aiguille est en face du capteur. On remarque que la forme du signal produit lors d’un passage d’une aiguille devant un capteur dépend de plusieurs paramètres dont notamment toute combinaison d’un ou plusieurs des paramètres qui suivent : - la vitesse de rotation de l’aiguille,

- la géométrie de l’aiguille, notamment sa largeur,

- la localisation de l’aiguille selon une direction perpendiculaire au cadran 102,

- l’apparence optique de l’aiguille, notamment sa couleur et/ou son état de surface.

Ainsi, avec ces différents paramètres d’influence, le dispositif 1 peut discriminer, en analysant les signaux des capteurs, un passage d’une aiguille des heures, du passage d’une aiguille des minutes. Le passage d’autres aiguilles peut encore être détecté et discriminé.

Après plusieurs détections de passages d’une ou plusieurs aiguilles devant des capteurs, dans une sixième étape, le dispositif 1 analyse des signaux des capteurs et en déduit l’heure affichée par la pièce d’horlogerie lors de la dernière détection de passage d’une aiguille devant un capteur.

Dans une septième étape, le dispositif 1 détermine l’heure courante, notamment par lecture de l’heure courante indiquée par l’horloge de référence 3.

Dans une huitième étape, le dispositif 1 définit, par calcul, une amplitude d’actionnement de la chaîne de correction de la pièce d’horlogerie 100 de manière à ce que l’au moins une aiguille indique l’heure courante. Pour ce faire, le dispositif 1 utilise l’heure courante déterminée précédemment et l’heure affichée par la pièce d’horlogerie lors de la dernière détection de passage d’une aiguille devant un capteur.

Dans une neuvième étape, le dispositif 1 actionne la chaîne de correction de la pièce d’horlogerie 100 de cette amplitude à l’aide de l’actionneur 4, via un actionnement de l’organe manipulable de mise à l’heure 103. Pour ce faire, le dispositif utilise la connaissance : - du rapport de transmission de la chaîne de correction de la pièce d’horlogerie entre l’organe manipulable de mise à l’heure 103 et les aiguilles, et

- du rapport de transmission entre le moteur et la sortie de l’actionneur.

La pièce d’horlogerie est alors à l’heure. La phase de mise à l’heure est terminée.

Dans une dixième étape, l’utilisateur peut déplacer la partie mobile dans sa première position et retirer la pièce d’horlogerie du mouvement.

Contrairement à ce qui a été décrit en détail, la phase de mise à l’heure peut alternativement être mise en oeuvre automatiquement, par exemple à intervalle régulier, par exemple à une heure donnée chaque jour ou chaque semaine si la pièce d’horlogerie se trouve en place dans le dispositif 1 .

De préférence encore, la phase de mise à l’heure n’est lancée que si la partie mobile 7 est dans sa deuxième position relativement au bâti 6, notamment si le couvercle 7 de l’écrin est fermé.

De préférence encore, la phase de mise à l’heure comprend un pilotage d’une émission d’un signal, notamment un allumage d’une ou plusieurs sources lumineuses 109, indiquant à l’utilisateur que la phase de mise à l’heure est en cours.

Le procédé peut aussi comprendre une phase de remontage de la pièce d’horlogerie 100, notamment en activant :

- un actionneur de remontage 42 dédié au remontage si les organes de la pièce d’horlogerie pour effectuer la mise à l’heure et le remontage sont différents, ou - I’actionneur 4 après avoir configuré l’organe manipulable 103 dans une position permettant le remontage.

Cette phase de remontage peut être mise en oeuvre : - avant la phase de mise à l’heure, notamment entre les troisième et quatrième étapes mentionnées précédemment, ou

- après la phase de mise à l’heure.