appareil et procédé mettant en œuvre une telle cassette »

L'invention se rapporte à une cassette de lovage de fibres optiques, comprenant au moins une platine portant au moins une paroi extérieure avec surplombs extérieurs qui entoure une ou plusieurs parois intérieures formant un ou plusieurs centres de lovage, délimitant ainsi un logement de stockage de forme aplatie et sensiblement annulaire. Ce logement est dimensionné pour recevoir et stocker une pluralité de boucles. Il présente sur une face supérieure une ouverture permettant d'y insérer transversalement lesdites boucles.

La cassette de lovage comprend un ou plusieurs éléments de fermeture, mobiles par déplacement entièrement guidé entre au moins : - une position ouverte laissant un passage d'insertion par le haut, et - une position fermée dans laquelle chaque élément de fermeture forme un pont fermant ledit logement.

L'invention concerne un appareil incluant une telle cassette, par exemple montée pivotante sur le bord de son socle.

Elle concerne en outre un procédé d'assemblage d'un tel appareil, et une pince de bridage de câble dans ledit socle.

Etat de la technique

Pour la réalisation de réseaux multimédias ou informatiques, en particulier pour les réseaux d'infrastructures aboutissant chez un grand nombre d'abonnés, il est de plus en plus courant d'utiliser des fibres optiques pour transporter les données numériques.

Les accès Internet et/ou télévision, en particulier, sont très souvent installés sous la forme de câbles incluant une ou plusieurs fibres optiques, qui sont posés jusque chez l'abonné final, au sein d'une prise de raccordement ou "Prise Terminale Optique", raccordée par un opérateur réseau et installée chez un abonné pour lui fournir un accès à son réseau. Cette prise se situe à l'extrémité avale du réseau, par exemple un réseau de type "FTTH" (pour "Fiber To The Home"), typiquement dans un appartement, une maison ou un bureau, et est installée par exemple dans

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) une gaine technique ou sur un mur. Ces réseaux utilisent aussi des appareils intermédiaires de raccordement ou de distribution, par exemple à l'entrée pour desservir un bâtiment collectif ou à chaque étage et desservant plusieurs appartements.

Le plus souvent, cette prise terminale forme un boîtier qui reçoit en amont un câble simple comprenant plusieurs fibres, et dans laquelle les extrémités de ces différentes fibres sont raccordées chacune à un connecteur standard, fixé ou intégré dans ce boîtier et accessible depuis l'extérieur. L'abonné peut alors y connecter ses appareils ou son propre réseau, par exemple son modem Internet, par des câbles optiques souples munis de connecteurs optiques au même standard. Selon les besoins, la prise terminale peut aussi comporter une électronique de conversion entre les signaux optiques reçus du réseau externe et des signaux électriques, par exemple de type ethernet et distribués par des prises femelles de type RJ45.

La technologie des fibres optiques, si elle apporte de grandes performances sur le plan du débit de données, présente un certain nombre de contraintes. Par exemple, le raccordement de chaque fibre à une autre fibre ou à un connecteur optique est une opération délicate, entre autres en raison des impératifs de qualité de surface et d'alignement mutuel des extrémités devant être raccordées ensemble. Ce type d'opération, ou épissure, requiert en général une main d'œuvre qualifiée, un appareillage spécifique de "soudure" des fibres, et un espace de travail suffisamment dégagé et protégé.

En particulier, pour modifier ou remplacer un raccordement entre deux fibres ou entre une fibre et un connecteur optique, il est en général nécessaire de recouper la fibre sur une certaine longueur pour préparer correctement une nouvelle surface de sortie ou d'entrée pour la lumière.

Pour cette raison, le technicien qui installe un appareil comprenant un raccordement de fibre optique laisse toujours une certaine longueur supplémentaire à chaque extrémité de celle-ci, ou "surlongueur", par exemple du côté de la prise terminale optique mais aussi à l'intérieur de chaque appareil comprenant un raccordement.

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) Or, une autre contrainte est que les fibres sont fragiles et ne doivent pas être pliées ou courbées selon un trop faible rayon, sous peine de casser. Il est donc impossible de replier cette longueur en vrac en la repoussant simplement dans le boîtier comme on le fait pour des fils électrique en cuivre.

Pour cette raison, il est connu de prévoir dans ou à proximité du boîtier de prise un boîtier de logement spécifique, souvent appelé "cassette de lovage", dans lequel on stocke la longueur libre sous forme d'un enroulement de plusieurs boucles.

De tels boîtiers ou cassettes sont divulgués par exemple au sein d'une prise dans le document FR 2 979 438, ou en plusieurs plateaux empilés dans le document FR 3 004 017. Ces cassettes comprennent en général un boîtier plat ouvert sur le dessus, entouré par une paroi verticale extérieure ronde ou ovale qui empêche les boucles de se déployer sur les côtés. Le logement ainsi formé est souvent muni en son centre d'une ou plusieurs parois intérieures formant un centre ou un tambour de lovage, autour duquel on vient enrouler la fibre pour former plusieurs boucles ou spires, de façon à absorber la totalité de la surlongueur. Ce tambour porte parfois des excroissances en surplomb qui aident à maintenir les boucles au fond du logement lorsqu'on les forme.

Cependant, ces boucles sont parfois délicates à réaliser et maintenir en place lors de l'installation, par exemple du fait de l'élasticité des fibres et des précautions à prendre pour ne pas les endommager. Il est souvent nécessaire à une personne d'utiliser ses deux mains pour réaliser ce lovage et insérer ou maintenir les fibres dans ce logement, ce qui complique l'ensemble de l'opération. Pour faciliter la manipulation des boucles et leur stockage dans le logement de lovage, différentes solutions ont été proposées.

Dans le document FR 2 965 940, il est proposé de faire tourner la cassette par rapport à son support, pour enrouler la surlongueur autour du tambour de façon guidée par cette rotation. Dans le document EP 2 463 697, il est prévu plusieurs parois verticales intermédiaires entre le tambour et la paroi extérieure, pour y insérer les différentes boucles et permettre un maintien individuel de chacune d'elles. Dans le document

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) WO 92/22842, il est proposé de former un point d'ancrage à l'extrémité d'entrée et l'extrémité de sortie de la fibre, en pinçant individuellement cette fibre contre une paroi par l'action d'une came mobile en rotation.

Certains documents proposent une fermeture de l'espace de stockage, après l'enroulement par un élément mobile.

proposent de réaliser une manœuvre plus systématique, en enroulant les fibres de façon serrée autour du centre, agissant ainsi un peu comme pour enrouler un treuil.

Les documents US 5 724 469 et US 2009/220205 proposent un dispositif formé par un tambour central portant vers l'extérieur des bras qui peuvent se refermer autour des fibres.

Le document US 2003/007768 propose une cassette munie d'une paroi extérieure qui entoure les fibres, et de verrous qui se pivotent dans un plan perpendiculaire à la platine pour venir se rabattre jusqu'à cette paroi par-dessus les fibres.

Cependant, ces solutions ne donnent pas toujours entièrement satisfaction en matière de facilité et de rapidité de mise en œuvre, et/ou de coût et complexité, en particulier pour des installations nombreuses et dans des lieux variés et peu maîtrisés. La manœuvre d'enroulement reste délicate lorsqu'elle est faite de façon manuelle à l'extérieur de la cassette : il est difficile d'introduire dans la cassette des boucles déjà lovées et de les y maintenir jusqu'à la fermeture ou l'empilement des cassettes.

Un but de l'invention est de pallier le ou les inconvénients de l'état de la technique, et en particulier de faciliter le maniement des surlongueurs tout au long de l'opération d'installation et/ou de raccordement d'un câble ou de chacune des fibres, de préférence par une seule personne, tout en limitant le coût et la complexité de fabrication et de mise en œuvre.

Exposé de l'invention

L'invention propose une cassette de lovage de fibres optiques, pour le stockage d'une longueur d'au moins une fibre optique dénudée ou non, du type comprenant au moins une platine portant au moins une paroi extérieure qui entoure une ou plusieurs parois intérieures formant un ou plusieurs centres de lovage, délimitant ainsi, autour dudit ou desdits centres

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) de lovage et à l'intérieur de ladite paroi extérieure, un volume libre formant un logement de stockage de forme aplatie, c'est à dire parallèle à la platine, et sensiblement annulaire, c'est à dire refermé sur lui-même pour former une piste ronde ou ovale, régulière ou non. De préférence, cette paroi extérieure représente au moins 50% de la périphérie du logement de stockage, voire au moins 75%.

Ce logement est dimensionné pour recevoir et stocker une pluralité de boucles (ou spires) d'au moins une fibre optique autour desdits centres de lovage, par exemple une même fibre enroulée en plusieurs boucles, ou plusieurs fibres enroulées chacune en une boucle, ou plusieurs fibres enroulées chacune en plusieurs boucles. Ce logement de stockage est fermé sur une face inférieure par ladite platine et présentant sur une face supérieure une ouverture permettant d'y insérer lesdites boucles selon une direction transversale à ladite fibre.

Selon l'invention, ladite cassette de lovage comprend en outre un ou plusieurs éléments de fermeture qui sont mobiles, par déplacement selon une course entièrement guidée, c'est à dire sur toute sa longueur, entre au moins :

- une position ouverte dans laquelle ils laissent un passage d'insertion entre le haut de la paroi extérieure et le haut d'au moins une paroi intérieure, de façon à permettre ladite insertion desdites boucles, et

- une position fermée dans laquelle chaque élément de fermeture forme un pont, continu ou non, qui relie le haut de ladite paroi extérieure avec le haut de ladite paroi intérieure, de façon à empêcher toute boucle disposée parallèlement à la paroi extérieure ou à la paroi intérieure (du point de vue de son axe longitudinal à l'emplacement de l'élément de fermeture) de franchir ledit passage d'insertion, tout en laissant lesdites boucles libres de se déplacer à l'intérieur dudit logement de stockage, de façon transversale et/ou longitudinale (par rapport à l'axe des fibres à ces emplacements).

Selon l'invention, cette cassette comprend en outre un ou plusieurs surplombs dépassant au dessus de la paroi extérieure.

Ainsi qu'on le comprend, ces éléments de fermeture permettent de retenir plusieurs boucles dans leur espace et libérer ainsi l'opérateur pour

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) continuer son installation, sans risque que l'enroulement se défasse vers l'extérieur ou vers le haut dans le cas d'un enroulement manuel, assurant ainsi fiabilité et rapidité du processus d'installation.

Les boucles sont retenues prisonnières, mais elles peuvent cependant encore bouger facilement les unes par rapport aux autres, selon une direction transversale et longitudinale, ce qui peut être indispensable pour permettre à l'opérateur de poursuivre son installation.

On notera que la combinaison de la paroi extérieure, de ses surplombs permet de gérer facilement des boucles larges, par opposition à des boucles enroulées serrées comme dans les documents US 5 724 469 et US 2009/220205.

Dans l'invention, ces caractéristiques sont combinées avec la présence d'un ou plusieurs centres, dont le rôle est différent de ces deux documents, puisqu'ils ne servent pas de mandrin d'enroulement et ne peuvent pas être utilisés comme tels.

Dans l'invention, ce centre assure une sécurité ultérieure en évitant que les fibres ne soient trop resserrées et ne risquent d'être endommagées si l'on tire sur les fibres depuis l'extérieur pour les raccourcir, lors d'une manœuvre ultérieure par exemple plusieurs années après la pose.

Une telle fonction se combine avantageusement avec l'insertion des boucles préformées que facilite la paroi à surplomb et ses verrous. Elle permet d'insérer une plus grande longueur de fibre que dans un dispositif à enroulement serré, tout en autorisant une réutilisation ultérieure de cette surlongueur avec plus de facilité et de sécurité sans ouverture de la cassette.

Le terme de surlongueur désigne ici toute partie de fibre d'une longueur trop importante pour être insérée dans l'appareil de raccordement concerné. Cette partie de fibre en surlongueur peut être effectivement raccordée à l'intérieur de l'appareil, ou être laissée non raccordée par exemple en attente d'un futur raccordement.

Une telle cassette peut être prévue dans n'importe quel type d'appareil recevant une surlongueur de fibre(s), raccordée ou non, voire uniquement traversé par une fibre d'un seul tenant mais dans laquelle on ménage une surlongueur au sein de cet appareil. Un tel appareil peut être

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) par exemple une prise terminale optique, ou un point de jonction ou de distribution, ou un boîtier de raccordement intermédiaire, par exemple à l'arrivée desservant un bâtiment collectif ou à chaque étage et desservant un ou plusieurs appartements.

De façon générale, le logement de stockage est prévu pour recevoir plusieurs boucles, qu'il s'agisse de plusieurs boucles formées par une même fibre, ou d'une ou plusieurs boucles formées par plusieurs fibres mécaniquement indépendantes.

Chaque boucle doit ici être comprise comme ne contenant qu'un seul brin mécaniquement indépendant. Un tel brin comporte typiquement une seule fibre optique au sens d'un seul guide d'onde optique. Cependant, au sens de la présente, le terme une "fibre" sera compris comme pouvant aussi comporter plusieurs guides d'onde optiques dès lors qu'ils sont mécaniquement solidaires au sein d'un seul brin, pouvant être qualifié de "fibre multiple" ou "câble multifibres".

Selon une particularité, la cassette comprend un ou plusieurs surplombs dépassant au dessus de la paroi extérieure, lesquels surplombs sont formés :

- par le ou les éléments de fermeture lorsque ceux-ci sont en position ouverte, et/ou

par des parties fixes qui sont rejointes par lesdits éléments de fermeture lorsque ceux-ci sont en position fermée.

De préférence, les éléments de fermeture dégagent complètement le haut de la paroi intérieure lorsqu'ils sont en position ouverte.

Selon une autre particularité, au moins un des éléments de fermeture est en outre agencé pour être déplacé dans une position dite partielle, dans laquelle il ne ferme que partiellement le passage d'insertion et forme un surplomb dépassant de la paroi extérieure ou de la paroi intérieure ou des deux. De préférence, l'arrivée de cet élément de fermeture dans cette position partielle se fait par une trajectoire présentant un point particulier reconnaissable lorsqu'on l'actionne à la main, tel qu'un point dur dans l'effort nécessaire au déplacement, ou une butée de changement de direction.

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) Selon encore une autre particularité, la cassette présente un premier logement de stockage formé sur le côté de la platine et un deuxième logement de stockage formé sur le côté opposé de ladite platine. De préférence, chacun desdits logement communique en outre avec au moins un logement d'épissurage formé du même côté de la dite platine entre au moins deux parois de maintien, lesquelles sont écartées l'une de l'autre d'une dimension déterminée pour recevoir et maintenir un élément de protection renfermant une épissure de raccordement réalisée au sein d'une boucle stockée au sein dudit logement.

Selon certains modes de réalisation préférés, le déplacement de l'élément de fermeture se fait dans un plan parallèle à la platine, ou incliné à moins de 20° voire moins de 10°.

Dans un premier exemple de mode de réalisation, au moins un élément de fermeture est mobile entre au moins deux de ses positions par au moins une translation dans un plan parallèle à la platine.

Dans un deuxième exemple de mode de réalisation, au moins un élément de fermeture est mobile entre au moins deux de ses positions par au moins une rotation dans un plan parallèle à la platine.

Dans un troisième exemple de mode de réalisation, au moins un élément de fermeture est mobile entre au moins deux de ses positions par au moins une rotation dans un plan transversal à la platine, et en particulier incliné de plus de 30° par rapport au plan de la platine.

Dans un quatrième exemple de mode de réalisation, au moins un élément de fermeture présente un déplacement combinant plusieurs de ces types de déplacement, de préférence en venant en appui contre une butée à la fin de l'un de ces mouvements ou de tous.

Selon un autre aspect, l'invention propose un appareil de raccordement ou de distribution de fibre optique au sein ou à l'extrémité d'un réseau de fibres optiques qui comprend au moins une cassette de lovage telle qu'exposée ici.

Selon une particularité, cet appareil comprend un boîtier formant un socle muni d'un couvercle et agencé pour renfermer un ou plusieurs raccordements entre :

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) - d'une part une ou plusieurs fibres optiques pénétrant ledit boîtier par au moins une première entrée, et

- d'autre part une ou plusieurs fibres optiques pénétrant ledit boîtier par au moins une deuxième entrée, ou un ou plusieurs connecteurs optiques enfichables fixés audit boîtier, c'est à dire d'un type apte à recevoir un connecteur amovible, par exemple de fibre optique ou électronique.

Selon cette particularité, au moins une cassette de lovage est fixée au socle par un bord de sa platine, de façon pivotante par rapport audit socle autour d'un axe parallèle audit bord, et de préférence parallèle à l'axe longitudinal des fibres optiques au cours de leur trajet entre la première entrée et la deuxième entrée ou les connecteurs. Cette fixation est agencée de façon à être mobile entre au moins :

- d'une part une position fermée dans laquelle ladite cassette est empilée entre le socle et le couvercle de façon parallèle audit socle et/ou audit couvercle, et aux deux lorsque l'appareil est entièrement fermée, et

- d'autre part une position ouverte dans laquelle ladite cassette est écartée et permet l'accès aux fibres optique issues de la première entrée et/ou de la deuxième entrée.

Ainsi qu'on le comprend, une telle cassette mobile facilite le processus de stockage de la fibre optique lors de sa mise en œuvre ou réparation, en permettant différentes positions et angles d'accès tout en étant maintenue par le socle pendant les manipulations de la fibre et plus facile à amener mettre dans sa position définitive. Ce type de cassette est applicable à tous les types de matériels permettant le lovage de la fibre, par exemple boîtier de Prise Terminale Optique, cassette ou plateau d'épissurage ou tout type d'appareil de raccordement ou de jonction ou distribution. Une telle cassette mobile est particulièrement intéressante et plus facile à utiliser avec le ou les éléments mobiles de fermetures exposés ici car leur position fermée permet de mieux maintenir les boucles dans la cassette pendant qu'on fait la fait pivoter, tout en offrant une ouverture totale pour l'insertion des boucles.

Selon une particularité optionnelle, pouvant être mise en œuvre de façon conforme aux précédents aspects ou indépendamment de la cassette de lovage, l'invention propose un tel appareil qui comprend au moins :

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) - une goulotte d'arrivée de câble positionnée pour recevoir et guider longitudinalement un câble incluant une ou plusieurs fibres optiques enrobées dans une gaine commune,

- une pince de bridage incluant au moins deux mâchoires, disposées à une extrémité de ladite goulotte de façon à entourer un câble dépassant de ladite goulotte, et reliées à la goulotte par un ou plusieurs supports déformables permettant de les rapprocher l'une de l'autre pour les refermer sur la gaine d'un tel câble, lesdites mâchoires présentant :

o d'une part une surface intérieure portant un ou des accidents de forme aptes à pénétrer dans la gaine d'un tel câble lorsqu'elles se referment, et

o d'autre part une surface extérieure formant des portions de cylindre entourant l'axe longitudinal d'un tel câble et qui s'étend au-delà desdits supports de façon à permettre d'insérer autour d'eux une boucle déjà formée par un collier de serrage à maintien par cliquet.

Typiquement, ce collier de serrage est formé par une bande de nylon à crémaillère munie à son extrémité d'une ouverture à cliquet, et serré en utilisant une pince à colliers.

Il est à noter que l'extension de partie des portions de cylindre recevant le collier permet de les coiffer d'un tel collier déjà refermé mais non serré, ce qui facilite grandement l'opération.

Selon encore un autre aspect, l'invention propose un procédé de lovage et maintien d'une pluralité de boucles formées par au moins une fibre optique en surlongueur, dans une cassette de lovage telle qu'exposée ici ou comprise dans un appareil tel qu'exposé ici. Selon l'invention, ce procédé comprend les étapes suivantes :

- à partir de ladite au moins une fibre optique, formation d'une pluralité de boucles réalisant ensemble un enroulement,

- déplacement dudit enroulement au travers du passage d'insertion pour l'insérer dans le logement de stockage de ladite cassette disposée en position ouverte,

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) déplacement d'un ou plusieurs éléments de fermeture pour les amener en position fermée ou en position intermédiaire.

Des modes de réalisation variés de l'invention sont prévus, intégrant selon l'ensemble de leurs combinaisons possibles les différentes caractéristiques optionnelles exposées ici.

Liste des figures

D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée d'un mode de mise en œuvre nullement limitatif, et des dessins annexés sur lesquels :

- les FIGURE 1, FIGURE 2, FIGURE 3 et FIGURE 4 illustrent une cassette de lovage selon un premier exemple de mode de réalisation de l'invention, avec fermeture par translation :

o la FIGURE 1, est une perspective à l'échelle montrant la cassette avec un verrou ouvert et l'autre fermé,

o la FIGURE 2 est une vue de dessus à l'échelle avec les deux verrous ouverts, et

o la FIGURE 3 est la même vue de dessus avec les deux verrous fermés et une fibre lovée en trois boucles,

o la FIGURE 4a est une vue schématique en coupe montrant l'introduction des boucles dans le logement de stockage, et o la FIGURE 4b est la même vue schématique montrant la fermeture d'un verrou et l'autre verrou fermé ;

- les FIGURE 5a à FIGURE 5c sont des vues à l'échelle qui illustrent une variante du premier exemple de mode de réalisation, respectivement en vue de dessous, vue de côté et vue de dessus.

les FIGURE 6a et b sont des vues à l'échelle qui illustre un deuxième exemple de mode de réalisation de l'invention, avec fermeture par rotation horizontale, et qui montrent respectivement le mouvement d'ouverture à partir de la position fermée et la position ouverte ;

les FIGURE 7a à FIGURE 7c sont des vues partielles à l'échelle qui illustrent un quatrième exemple de mode de réalisation de l'invention, avec fermeture par rotation horizontale puis translation ;

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) les FIGURE 8 et FIGURE 9 sont des vues schématiques en coupe qui illustrent un troisième exemple de mode de réalisation de l'invention, avec fermeture par rotation dans un plan vertical, et qui montrent :

o sur la gauche des figures, la position ouverte et l'introduction des boucles, et

o sur la droite des figures, le mouvement de fermeture et la position fermée ;

la FIGURE 10 est un éclaté à l'échelle qui illustre différents composants d'une prise terminale optique selon l'invention, dans une version avec deux cassettes elles-mêmes à double face ;

les FIGURE l ia et b sont des perspectives à l'échelle qui illustrent le dos du socle de la prise de la FIGURE 10, dans une variante avec la pince de bridage en position centrale et une goulotte de câble présentant trois trajets d'arrivée :

o en FIGURE l ia, avant introduction et serrage du câble optique, et

o en FIGURE 11b, après introduction et serrage du câble optique dénudé ;

la FIGURE 12 est une vue de dessus à l'échelle qui illustre la prise de la FIGURE 10 en position ouverte, avec un câble incluant quatre fibres lovées séparément dans les deux cassettes et raccordées sur quatre connecteurs de branchement.

Description d'un exemple de mode de réalisation

L'invention est ici présentée dans le cadre d'une prise terminale optique 80 illustrée en FIGURE 10 et FIGURE 12. Cette prise forme un boîtier situé à l'intérieur des locaux d'un abonné. Elle est installée à l'extrémité aval d'un câble abonné provenant du réseau d'infrastructure. Elle est prévue pour y connecter par un câble optique souple un équipement d'accès Internet fibre, typiquement un "modem" ou "box" fournit par un opérateur d'infrastructure ou un fournisseur d'accès Internet et/ou multimédia.

De nombreux aspects de cette prise sont utilisables de façon similaire ou identique dans d'autres types d'appareils ou boîtiers, en particulier à

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) tous les niveaux de raccordement d'un réseau de fibres optiques, par exemple un boîtier de raccordement entre deux câbles optiques fixes, ou un boîtier de distribution entre un câble d'arrivée et plusieurs câbles optiques fixes de distribution desservant plusieurs appartements d'un même étage.

Un tel boîtier 80 protège une surlongueur d'environ 1,5 mètre de fibre stockée dans une cassette de lovage 1.

Premier exemple de mode de réalisation

Les FIGURE 1 à FIGURE 4 illustrent une cassette de lovage 1 selon un premier exemple de mode de réalisation de l'invention, avec fermeture par translation des éléments de fermeture.

La cassette est ici présentée sur une seule de ses faces. Selon les configurations, elle peut présenter une seule face, ou porter deux faces symétriques portées par les deux faces de la platine 10.

De façon optionnelle, cette cassette 1 possède une zone de stockage et de protection 140 d'une ou plusieurs épissures 99. Une telle épissure est formée par connexion par soudure d'une fibre amont 9AM, provenant d'un boîtier d'étage par exemple, à une fibre aval 9AV, ici vers un connecteur 981-984 prévu pour pouvoir recevoir un branchement amovible.

Cette cassette est ici représentée avec une seule fibre 9 enroulée en trois boucles 91, 92 et 93. Cette fibre est formée par un raccordement définitif, appelé épissure 99, entre la fibre amont 9AM et la fibre aval 9AV.

Dans cet exemple, la paroi extérieure 11 est entourée elle-même par une paroi périphérique 14 qui ferme la cassette sur la périphérie de sa tranche. L'espace 149 entre la paroi extérieure 11 et la paroi périphérique 14 est utilisé pour loger une partie d'une boucle 92 et y fixer l'épissure 99 de raccordement incluse dans cette boucle. Bien qu'une seule fibre 9 soit représentée ici (vue en transparence au travers des surplombs et des doigts), portant une seule épissure 99 entre sa partie amont 9AM et sa partie aval 9AV, la même cassette peut aussi abriter des boucles formées par plusieurs fibres, et abriter plusieurs épissures dans son espace périphérique 149, par exemple séparées entre elles par la cloison intermédiaire 141.

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) La platine de fond 10 porte la paroi intérieure 12, qui forme ici plusieurs centres 121, 122 et 123. Ces différents centres permettent de faire varier la longueur de fibre pour chaque boucle, voire de réaliser une inversion de son sens de rotation, y compris entre les deux centres 121, 122 portant les éléments de fermeture 131, 132. Autour de ces centres, la platine de fond 10 porte la paroi extérieure 11, délimitant entre eux un ou plusieurs logements de stockage formant chacun une piste refermée sur elle-même.

Parmi les différents trajets possibles autour d'un ou plusieurs de ces centres, deux pistes 19 et 19' sont ici représentés en traits mixtes, qui sont tous deux verrouillés par deux éléments de fermeture 131, 132 ici formés par deux doigts mobiles.

Dans le présent exemple, la paroi extérieure 11 est discontinue et formée de plusieurs éléments séparés par des espaces, permettant à la fibre 9 de traverser cette paroi extérieure 11 pour passer dans l'espace périphérique 149 où est logée son épissure 99.

Dans ce premier exemple de mode de réalisation, la cassette 1 présente deux doigts de lovage 131, 132 mobiles en translation, ici montés sur glissière 1310. Ils présentent une forme dépassant vers le haut pour servir de poignée de préhension. Ils peuvent être translatés d'une position totalement ouverte illustrée en FIGURE 2, par exemple verrouillée par un point dur, à une position fermée illustrée en FIGURE 3, et par exemple verrouillée de la même manière.

Dans le présent exemple, les doigts dégagent complètement le haut de la paroi intérieure 12, ce qui peut permettre de faciliter l'insertion des boucles.

Les doigts 131, 132 sont ici déplaçables vers l'intérieur des centres pour ouvrir le passage 1110, 1120 d'entrée du logement de stockage 19, ce qui permet de loger facilement leur mécanisme de guidage.

Alternativement ou en combinaison, selon une caractéristique non représentée ici, le ou les éléments de fermeture s'ouvrent par translation vers l'extérieur. Optionnellement, ils forment en outre un surplomb

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) dépassant au dessus de la paroi extérieure lorsqu'ils sont en position ouverte.

Dans cet exemple de mode de réalisation, la position "fermée" laisse subsister un passage restreint 1320, ici d'une forme oblique formant une chicane par rapport à la direction de la piste de lovage 19 à cet endroit. Cette chicane 1320 permet d'éviter que les boucles déjà insérées ne sortent d'elles-mêmes trop facilement, tout en permettant encore l'insertion d'une fibre individuelle pour ajuster le stockage de la surlongueur.

La cassette 1 comporte une ouverture 101 dans sa platine 10, par laquelle peuvent entrer et sortir la partie amont 9AM et la partie aval 9AV de la ou des fibres 9.

Cette ouverture d'introduction 101 s'étend jusqu'à un bord de la cassette 1, traversant la paroi extérieure 11 et la paroi intérieure 12 et débouchant sur la paroi périphérique 14 dans une partie qui est de préférence affaiblie pour être facilement sécable sans outil spécifique.

En découpant cette partie de la paroi périphérique, on fait déboucher l'ouverture d'introduction 101 sur l'extérieur de la cassette, comme illustré par exemple en FIGURE 5c. Cette ouverture 101 traverse alors la totalité du bord de la cassette et s'étend jusqu'au milieu de la platine 10 en englobant plus de la moitié de la superficie du centre 123.

La cassette l' présente une articulation pivot le long d'un de ses bords, de préférence celui qui présente l'ouverture d'introduction 101. Cette articulation est ici réalisée par deux demi arbres 151 et 152 qui dépassent de la paroi extérieure 14 aux deux extrémités du bord de la cassette.

L'un 151 de ces demi arbres dépasse d'une avancée 141 de la paroi extérieure 14, et s'appuie sur un renfort 1510 qui le rend rigide par rapport à la cassette 1. L'autre 152 demi arbre dépasse d'une avancée 142 de la paroi extérieure 14 qui est flexible et peu se déformer par une pression selon l'axe A81, ce qui facilite son montage dans un orifice de pivotement de l'appareil renfermer la cassette.

Les FIGURE 5a à FIGURE 5c illustrent une variante du premier exemple de mode de réalisation, qui ne sera décrite que dans ses différences.

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) Dans cette variante, lorsqu'ils sont en position fermée comme illustré pour la partie droite de la FIGURE 5c, les doigts 131 et 132 vont au contact complet de la paroi extérieure 11, ici dans une partie de la paroi périphérique 14 formant un surplomb 111 et 112 qui dépasse vers l'intérieur au dessus de la paroi extérieure 11. Ces doigts rejoignent ces parties en surplomb selon des formes complémentaires entre elles, ici en formes d'arcs de cercle. Optionnellement, ces doigts présentent aussi une position intermédiaire, laissant un faible passage non aligné avec l'axe des fibres à cet endroit, par exemple d'une forme non rectiligne réalisée ici en forme de croissant. De façon similaire au passage 1320, ce passage permet d'insérer individuellement une ou plusieurs fibres, en inclinant chacune d'entre elle dans un plan parallèle à la platine 10 ou de façon inclinée par rapport à un tel plan.

L'ouverture d'introduction 101 est aussi plus grande et débouche au travers de la paroi extérieure 14 sur toute sa hauteur. Elle s'étend jusqu'au milieu de la platine 10 en englobant plus de la moitié de la superficie du centre 123, ce qui facilité l'introduction de la boucle et la mobilité et le positionnement sans dommage des fibres, augmente le nombre de fibres.

Dans cet exemple de mode de réalisation, les doigts sont complètement au contact des surplombs extérieurs lorsqu'ils sont en position fermée.

Entre les positions ouverte et fermée, des blocages par point dur sur des positions intermédiaires permettent de caler facilement les doigts dans une ou plusieurs positions intermédiaires présentant une ouverture restreinte. Ces positions intermédiaires permettent d'éviter que les boucles déjà insérées ne sortent d'elles-mêmes trop facilement, tout en permettant encore l'insertion d'une ou plusieurs fibres supplémentaires pour ajuster le stockage de la surlongueur.

Comme illustré en FIGURE 5c, une 93 (ou plusieurs) des boucles 91, 92, 93 peut être lovée selon plusieurs parcours, par exemple ici en passant entre deux centres 121, 123 pour inverser le sens de lovage et ressortir dans une autre direction. Cette alternative est ici illustrée par le trajet alternatif 93' représenté en trait mixte à partir de la région 903.

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) En FIGURE 3 et FIGURE 5c, pour des raisons de clarté, il est à noter que les fibres 9 sont représentées de façon inchangée lorsque leur trajet les fait passer en dessous des parties en surplomb, par exemple les pattes 111 et 112.

Deuxième exemple de mode de réalisation

Les FIGURE 3a et FIGURE 3b illustrent un deuxième exemple de mode de réalisation de l'invention, qui ne sera décrit que dans ses différences.

Dans cet exemple mode de réalisation, les doigts 231, 232 de la cassette 2 sont montés pivotant dans un plan horizontal, c'est-à-dire parallèle à celui de la platine 10. Les doigts sont ici montés pivotants sur des surplombs 211 et 212 dépassant vers l'intérieur depuis la paroi extérieure 21, et se déplacent vers ou depuis M22 la paroi intérieure 22.

Alternativement, un ou plusieurs des doigts peuvent être montés pivotants sur la paroi intérieure.

Troisième exemple de mode de réalisation

Les FIGURE 8 et FIGURE 9 illustrent un troisième exemple de mode de réalisation de l'invention, avec fermeture par rotation dans un plan vertical.

En FIGURE 8, une fois les boucles insérées M41 dans le logement, la rotation M42 du doigt 431, 432 se fait autour d'un axe horizontale situé au niveau de la paroi extérieure 41 et vers la paroi intérieure 42.

En FIGURE 9, une fois les boucles insérées M41 dans le logement, la rotation M42 du doigt 431, 432 se fait autour d'un axe horizontale situé au niveau de la paroi intérieure 52 et vers la paroi extérieure 51.

Quatrième exemple de mode de réalisation

Les FIGURE 7a à FIGURE 7c illustrent un quatrième exemple de mode de réalisation de l'invention, avec fermeture et ouverture en deux mouvements différents effectués successivement.

En position ouverte, en FIGURE 7a, le doigt 332 est en butée contre un picot 3321 solidaire de la platine.

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) En FIGURE 7b, le doigt 332 est amené en position intermédiaire par une rotation horizontale M32 autour d'un arbre d'axe vertical A332, jusqu'à une autre butée 3322, laissant ainsi un passage restreint 3320 facilitant la mise en place des fibres, bloquant la sortie des fibres déjà lovées et autorisant le passage d'une fibre supplémentaire.

En FIGURE 7c, le doigt 332 est amené en position fermée au contact du surplomb extérieur 312 par une translation M33.

Boîtier de prise terminale optique

En FIGURE 10 est illustré un exemple d'appareil de raccordement incorporant une ou plusieurs cassettes de lovage, ici une prise terminale optique 80.

Cette prise comprend une platine de fixation 81, un socle 82 sur lequel viennent se clipser une ou deux cassettes de lovage la et lb, et un couvercle 83.

La platine de fixation 81 permet la fixation de la prise 80, par exemple sur une boite d'encastrement, et porte pour cela des trous oblongs pour passage de vis et réglage de l'horizontalité de la prise. Elle peut aussi être fixée sur un mur par exemple par collage, et comporte une zone plane pouvant accueillir un adhésif double face ou un mastic colle. D'autres trous sont prévus sur cette platine pour fixer la prise par vis et/ou chevilles à l'extérieur du périmètre de la boite d'encastrement. Cette platine 81 est assemblée au socle 82 par clipsage.

Sur le socle, ces mêmes clips servent à clipser la prise sur un rail DIN lorsque la platine n'est pas utilisée. Une fois le câble en place, le socle 82 peut être clipsé sur la platine.

Le couvercle 83 se clipse sur le socle 82. Il masque les éléments intérieur, y interdit un accès direct et protège la prise des entrées de poussières.

Le socle 82 accueille un câble de branchement 90 issu du réseau d'infrastructure, par exemple un câble abonné. Il porte plusieurs emplacements sécables pouvant recevoir un ou plusieurs connecteurs 981- 984 pouvant recevoir un câble amovible, par exemple menant à un modem Internet.

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) La prise 80 présente ici deux cassettes de lovage la, lb placées l'une à côté de l'autre parallèlement au socle 82 et au plan de fixation de la platine de fixation 81. La prise peut être installée avec une seule cassette ou les deux, selon les besoins. Chacune des cassettes présente deux pistes d'enroulement de la fibre, une sur chaque face, de manière à obtenir quatre pistes de lovage bien distinctes. Il est ainsi possible de raccorder quatre fibres 9a, 9b, 9c, 9d différentes et de les stocker sur quatre pistes différentes, ce qui permet de pouvoir intervenir sur une fibre sans avoir à toucher aux autres.

Ces cassettes pivotent de gauche à droite selon un axe vertical jusqu'à une position d'ouverture maximum limitée à 135° par rapport à la position repliée, de manière à ne pas contraindre la fibre lors de la rotation.

Le câble de branchement 90 peut entrer dans la prise 80 par l'arrière du socle 82 par un premier trajet 8801 de la goulotte 880, ou par le bas par un autre trajet 8801 de cette goulotte 880. Afin d'obtenir un bridage performant de celui-ci, et de préférence de tenir à un essai de traction de 10 DaN, il chemine dans une goulotte 880 en creux comprenant des formes adaptés pour limiter le glissement du câble comme des crans unidirectionnels, ici disposée sur la face arrière du socle 82. Ce creux 880 permet laisser un volume libre pour le passage du rail DIN en cas de montage dans un coffret.

Dans la variante illustrée en FIGURE 11, la goulotte 880 est centrale et présente trois trajets d'entrée 8801, 8802 et 880, permettant ainsi trois points d'arrivée différents pour le câble 90. Le point d'entrée du câble 90 dans le volume principal de la prise, c'est à dire à l'intérieur du socle 82, est formé par une pince de bridage 88 composée de deux demi-cylindres 881 et 882 comportant en face intérieure une série de dents formant des accidents de forme permettant d'agripper le câble 90. Ces demi-cylindres portent sur leur surface extérieure une gorge 883 pour le passage d'un collier de serrage plastique 884. Ces trois éléments, chemin de câble 880, pince 88 et collier 884 concourent à une meilleur tenue à l'arrachement de ce câble 90.

Dans le cas de l'utilisation d'un câble plat, un adaptateur cylindrique fendu, en élastomère, est utilisé pour entourer le câble plat et se loger dans

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) la gorge 880 en creux prévue pour un câble cylindrique, et assurera un serrage de celui-ci.

Exemple de processus d'installation

Pour effectuer le raccordement et le stockage, la cassette permet d'utiliser la procédure suivante :

La cassette peut être assemblée au sein du boîtier de la prise 80 à différents moments de l'installation.

Typiquement, on commence par fixer la platine de fixation 81 à l'emplacement d'installation.

Puis on dénude le câble abonné 90, puis on l'insère dans la goulotte 880 et on le fixe dans la pince de bridage 88.

La cassette est alors mise en place par son articulation 151, 152 sur le bord du socle 82 de la prise 80, ou cela peut être fait auparavant.

Pour utiliser la face de la cassette qui est en vis-à-vis du socle 82, on fait pivoter la cassette vers l'extérieur pour qu'elle soit disposée sur le côté, comme illustré en FIGURE 12.

On met en place chaque fibre pour former une boucle qui travers l'ouverture d'introduction 101.

Selon une première option, on insère les parties amont 9AM et aval

9AV de chaque fibre 9 dans l'ouverture d'introduction 101, puis on les raccorde entre elles pour former une épissure de raccordement 99.

Selon une deuxième option, on raccorde ces deux parties 9AM et 9AV entre elles en une épissure de raccordement 99 pour former une boucle initiale, puis on les introduit dans l'ouverture d'introduction 101 :

si cette dernière est débouchante, en y insérant les deux brins par la partie débouchante selon une direction parallèle au plan de la platine 10 ;

si cette ouverture 101 n'est pas débouchante, en la faisant traverser par la boucle selon une direction transversale au plan de la platine 10.

La grande dimension de cette ouverture 101 permet d'y introduire la boucle sans en courber trop la fibre. Sa partie débouchante permet s'y faire passer les brins de la boucle par le côté, quelle que soit sa superficie ou le nombre de fibres qui y passent déjà.

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) Une fois la boucle initiale en place dans la cassette 1, on la replie sur elle-même en plusieurs boucles 91, 92, 93 réunies ensemble en un même enroulement 9E à la dimension du logement de stockage 19. S'il peut être nécessaire d'utiliser deux mains pour réaliser cet enroulement, il est ensuite possible de le tenir d'une seule main.

On insère ensuite l'enroulement 9E dans le logement 19, en l'y déposant par un mouvement M i l, comme illustré en FIGURE 4a, ce qui peut être fait à une main ou à deux mains.

Si les boucles tendent à s'écarter d'elles-mêmes, elles sont alors retenues par des surplombs 111 et 112 qui s'étendent vers l'intérieur depuis le haut de la paroi extérieure 11.

Une fois les boucles insérées, en maintenant si besoin l'enroulement en place d'une main, on ferme les doigts 131, 132 de l'autre comme illustré par exemple en partie gauche des FIGURE 4b, FIGURE 8 ou FIGURE 9 . Comme illustré en partie droite des mêmes figures, les boucles sont alors prisonnières du logement de stockage 19. Elles peuvent cependant encore bouger facilement les unes par rapport aux autres, selon une direction transversale et longitudinale, sans risquer de se défaire et sans avoir besoin de les maintenir à la main. Il est ainsi possible de les déplacer transversalement par exemple d'en manipuler une sans être gêné par les autres, par exemple pour positionner son épissure 99 dans l'espace de protection 140. Il est aussi possible de les déplacer longitudinalement par exemple afin d'équilibrer leurs longueurs respectives.

Dans le cas où la position fermée laisse subsister un passage restreint 1320, ou dans une position intermédiaire réalisant un tel passage restreint, il est possible d'utiliser ce passage pour extraire ou insérer individuellement une boucle unique. Cela permet par exemple d'extraire une boucle unique sans risquer que le reste de l'enroulement ne se défasse, par exemple pour en refaire l'épissure. Cela permet aussi d'insérer une boucle supplémentaire s'il s'avère nécessaire d'en réaliser une de plus, par exemple pour réajuster les dimensions des boucles.

Dans la position illustrée en FIGURE 12, on voit que le socle 82 est facilement accessible pour mettre en place les différents éléments, ici les éléments de traversée incluant les connecteurs 981 à 984, et stocker les

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) surlongueurs sur les faces des cassettes de lovage la et lb, et les arranger pour permettre la fermeture de l'ensemble sans risque d'emmêler les différentes boucles ni d'endommager les fibres.

Dans le cas d'une ou plusieurs cassettes double face la, lb, en faisant pivoter la ou les cassettes vers le socle 82 ou dans le sens opposé autour de l'axe A81, il est possible d'arranger les boucles sur les deux faces de chacune des cassettes.

Une fois que tout est en place, il est alors possible de replier les cassettes et de refermer la boîte 80 en y fixant le couvercle 83.

Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention.

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