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Title:
CHRONOGRAPH WATCH
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/223193
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a chronograph watch comprising a timepiece mechanism, the timepiece mechanism comprising: - a current time wheel (7) comprising a shaft and being arranged to rotate on this shaft; - a first wheel (1), comprising a first shaft (10) and being arranged so as to be connected to the current time wheel (7); - an indicator member (24); - a second wheel (2) arranged so as to mesh with the first wheel (1) and to be connected to the indicator member (24); - an element bearing a scale (100) comprising a set of indications, the indicator member allowing information to be displayed on this scale. The wheels (1, 2) are arranged so as to obtain a gear ratio between the wheels (1, 2) that varies according to their relative angular position such that the indicator member (24) rotates at a variable speed of rotation while mapping at least one subset of the set of indications.

Inventors:
CALAME STÉPHANE (CH)
CHATELAIN YANNICK (FR)
DEVEVEY BRUNO (FR)
Application Number:
PCT/IB2023/055014
Publication Date:
November 23, 2023
Filing Date:
May 16, 2023
Export Citation:
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Assignee:
LVMH SWISS MFT SA (CH)
International Classes:
G04B13/00; G04B19/08; G04B47/06; G04F7/08
Foreign References:
CH245134A1946-10-31
CH697587B12008-12-15
ITBG20090056A12011-04-20
JPH07209440A1995-08-11
EP2945029A12015-11-18
US0490123A1893-01-17
ITBG20090056A12011-04-20
JP2095209440A
EP2945029A12015-11-18
US0490123A1893-01-17
DE1949177U1966-11-03
CH703579A22012-01-13
Attorney, Agent or Firm:
P&TS SA (AG, LTD.) (CH)
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Claims:
Revendications

1. Montre-chronographe comprenant un mécanisme horloger, le mécanisme horloger comprenant :

- un mobile du temps courant (7), comprenant un axe (70) et étant agencé pour tourner autour de cet axe (70),

- un premier mobile (1), comprenant un premier axe (10) et étant agencé pour être relié au mobile du temps courant (7) et pour tourner autour de ce premier axe (10) avec une vitesse de rotation constante,

- un organe indicateur (24),

- un deuxième mobile (2), agencé pour engrener avec le premier mobile (1), et pour être relié audit organe indicateur (24),

- un élément portant une échelle (100) comprenant un ensemble d'indications, ledit organe indicateur permettant d'afficher sur cette échelle une information,

- un dispositif d'actionnement,

- un mécanisme d'embrayage (9), arrangé pour pouvoir relier sous l'action du dispositif d'actionnement le mobile du temps courant (7) avec le premier mobile (1), caractérisé en ce que le premier mobile (1) et le deuxième mobile (2) sont arrangés de manière à obtenir un rapport d'engrenage entre le premier mobile (1) et le deuxième mobile (2) qui varie en fonction de leur position angulaire relative, de façon à ce que l'organe indicateur (24) tourne avec une vitesse de rotation variable en correspondance d'au moins un sous-ensemble dudit ensemble d'indications.

2. Montre-chronographe selon la revendication 1, comprenant :

- un mobile d'entrée (8), comprenant un axe d'entrée et étant agencé pour tourner autour de cet axe d'entrée, le mobile d'entrée étant agencé pour être entraîné en rotation par le mobile du temps courant (7), le mécanisme d'embrayage (9) étant arrangé pour pouvoir relier sous l'action du dispositif d'actionnement le mobile du temps courant (7) avec le premier mobile (1) via le mobile d'entrée (8). 3. Montre-chronographe selon l'une des revendications 1 à 2, l'échelle (100) comprenant plusieurs indications, la distance entre une indication et celle successive étant constante pour tout l'ensemble d'indications.

4. Montre-chronographe selon la revendication 1 à 2, l'échelle (100) comprenant plusieurs indications, la distance entre une indication et celle successive étant variable au moins pour un sous-ensemble dudit ensemble d'indications.

5. Montre-chronographe selon l'une des revendications 1 à 4, l'échelle (100) étant une échelle tachymétrique, pulsométrique ou télémétrique.

6. Montre-chronographe selon l'une des revendications 1 à 5, le premier mobile (1) et le deuxième mobile (2) ayant la même forme.

7. Montre-chronographe selon la revendication 6, ladite forme étant définie par des rayons de longueur différente, le premier mobile (1) et le deuxième mobile (2) étant arrangés de manière que la somme des rayons de chaque mobile en correspondance de l'engrenage des deux mobiles soit constante, la somme de ces rayons étant égale à l'entre-axe des deux mobiles.

8. Montre-chronographe selon la revendication 7, la somme des rayons appartenant à la plage de 3 mm à 8 mm, de préférence de 5 mm à 6 mm, notamment de 5,436 mm à 5,450 mm

9. Montre-chronographe selon l'une des revendications 1 à 8, ledit sous- ensemble d'indications de l'échelle étant un premier sous-ensemble, l'ensemble d'indications comprenant un deuxième sous-ensemble distinct du premier sous-ensemble, chacun du premier mobile et deuxième mobile est arrangé de façon à ce que la rotation du deuxième mobile reste constante, en correspondance du deuxième sous-ensemble d'indications de l'échelle. 10. Montre-chronographe selon l'une des revendications 1 à 9, dans laquelle le premier mobile (1) et le deuxième mobile (2) ont une forme en spirale logarithmique.

11. Montre-chronographe selon l'une des revendications 1 à 10, dans laquelle chacun du premier mobile (1) et deuxième mobile (2) comprend au moins un évidement (12', 12" ; 22', 22"), afin de réduire leur balourd lors d'une remise-à-zéro de l'organe indicateur (24).

12. Montre-chronographe selon l'une des revendications 10 à 11, comprenant un cœur (3) coaxial au deuxième mobile (2), et un moyen de liaison (33) entre le deuxième mobile (2) et le cœur (3), permettant de les solidariser, et donc de réduire ou d'éviter tout décalage causé lors d'une remise-à-zéro.

13. Montre-chronographe selon la revendication 12, le moyen de liaison comprenant une goupille (33) portée par le cœur (3) et arrangée pour être reçue par un trou traversant (21) du deuxième mobile (2).

14. Montre-chronographe selon l'une des revendications 10 à 13, comprenant un moyen de limitation d'un jeu entre le premier mobile (1) et le deuxième mobile (2) qui permet une rotation du deuxième mobile (2) avant qu'il ne soit entraîné par le premier mobile (1).

15. Montre-chronographe selon la revendication 14, le deuxième mobile (2) comprenant le moyen de limitation du jeu.

16. Montre-chronographe selon la revendication 15, le moyen de limitation du jeu étant une excroissance d'un bras (29) du deuxième mobile (2).

Description:
Montre-chronographe

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne une montre-chronographe, notamment une montre-chronographe comprenant un mécanisme horloger qui permet à un organe indicateur de tourner avec une vitesse de rotation variable.

Etat de la technique

[0002] Une montre en général comprend une chaîne cinématique liant une source d'énergie, par exemple et de façon non limitative un barillet, à un pour plusieurs mobiles du temps courant, qui sont reliés, directement ou indirectement (par exemple via un ou plusieurs mobiles intermédiaires) à un ou plusieurs organes indicateurs de la montre (tels que par exemple et de façon non limitative des aiguilles), afin d'afficher l'heure, les minutes et/ou les secondes courantes. Les mobiles du temps courant sont donc arrangés pour tourner en permanence, avec une vitesse de rotation constante.

[0003] Une montre chronographe est un appareil horaire qui permet d'effectuer une mesure de durée. En règle générale, elle comporte au moins un organe indicateur qui peut être mis en marche, puis arrêté, au moyen d'un poussoir ou d'un autre dispositif de commande, afin de mesurer une durée. Ensuite, il peut être ramené à son point de départ. De nombreux chronographes comportent également des organes indicateurs pour l'affichage du temps courant en plus de l'affichage de la durée mesurée.

[0004] Lorsque l'on exerce une première pression sur un poussoir (ou un autre dispositif de commande) d'une montre chronographe, l'organe indicateur, qui se trouve au repos en correspondance d'une indication temporelle initiale d'un premier ensemble d'indications temporelles généralement portées par un cadran, se met en marche (« start »). Une deuxième pression sur le même poussoir ou sur un autre poussoir a pour effet d'arrêter l'organe indicateur au point précis où il se trouvait lors de cette pression (« stop »). Par une troisième pression, sur le même poussoir ou sur un autre, l'organe indicateur revient rapidement à son point de départ, c'est-à-dire en correspondance de l'indication temporelle initiale (« remise-à-zéro »). De cette façon, il est possible de mesurer une durée de temps.

[0005] Dans ce contexte, le terme « indication » indique un signe, tel que par exemple un trait, un chiffre, une lettre, un symbole et/ou une combinaison de ceux-ci, porté par un élément de la montre, tel qu'un cadran ou une lunette.

[0006] Certaines montres-chronographes connues, notamment des montres-bracelets, comprennent aussi un deuxième ensemble d'indications non-temporelles ou auxiliaires, telles que par exemple des indications tachymétriques, pulsométriques ou télémétriques, qui sont également portées par un élément de la montre, tel que par exemple une lunette ou un cadran. Comme pour l'ensemble d'indications temporelles, cet ensemble d'indications auxiliaires comprend en général aussi une indication auxiliaire initiale, une indication auxiliaire finale et des éventuelles indications auxiliaires intermédiaires entre les deux.

[0007] L'organe indicateur, qui est relié à une roue de compteur d'un temps déterminé, par exemple une roue des secondes chronographe, des minutes chronographe ou des heures chronographe, en général est au repos. Lorsqu'un utilisateur actionne un dispositif de commande de la montre-chronographe, par exemple un poussoir, il démarre une rotation de cet organe indicateur.

[0008] Dans les solutions connues, la vitesse de rotation de l'organe indicateur est constante. L'utilisateur arrête le déplacement de cet organe indicateur, par exemple avec le même poussoir, lorsqu'une condition est satisfaite. L'organe indicateur s'arrête ainsi en correspondance d'une indication auxiliaire, ou entre deux indications auxiliaires adjacentes. L'utilisateur peut ainsi lire une information en correspondance de la position d'arrêt de l'organe indicateur.

[0009] Dans le cas où la montre-chronographe porte une échelle tachymétrique, cette condition d'arrêt de l'organe indicateur est en général une certaine distance parcourue par une personne ou un objet en mouvement dès l'actionnement du poussoir de la montre-chronographe. L'objet en mouvement peut par exemple être un véhicule tel qu'une voiture, notamment une voiture sportive. Par exemple, cette distance peut être de 100 m ou de 1000 m. L'utilisateur peut ainsi lire la vitesse de la personne ou de l'objet en mouvement en correspondance de la position d'arrêt de l'organe indicateur sur l'échelle.

[0010] Dans le cas où la montre-chronographe porte une échelle pulsométrique, cette condition d'arrêt de l'organe indicateur est en général un certain nombre de pulsations cardiaques comptées par l'utilisateur dès l'actionnement du poussoir de la montre-chronographe, par exemple et de façon non-limitative 15 ou 30 pulsations. L'utilisateur peut ainsi lire sa fréquence cardiaque ou celle d'une autre personne en correspondance de la position d'arrêt de l'organe indicateur sur l'échelle.

[0011] Dans le cas où la montre-chronographe porte une échelle télémétrique, cette condition d'arrêt de l'organe indicateur est en général l'audition d'un son relié à un événement, la rotation de l'organe indicateur ayant été démarrée par l'utilisateur lors de la vision de cet événement. Une échelle télémétrique permet en effet de calculer la distance séparant un observateur portant la montre et un point donné où cet événement a lieu, par l'intermédiaire de la vitesse du son (environ 340 m/s), en comparant la vision d'un événement et le temps que le son met à être entendu par l'utilisateur. L'indicateur est arrêté ainsi en correspondance d'une certaine indication de l'échelle télémétrique. En correspondance de cette indication, l'utilisateur peut ainsi lire la distance qui le sépare de ce point donné. Cette distance peut être par exemple la distance de l'utilisateur d'un éclair ou la distance séparant plusieurs troupes en fonction des tirs ou des détonations entendus, par exemple.

[0012] Dans la plupart des solutions connues, l'échelle des indications temporelles présente une distance entre une indication temporelle et celle successive qui est sensiblement constante sur tout l'ensemble des indications temporelles. En d'autres mots, dans la plupart des solutions connues, l'échelle temporelle a une résolution constante.

[0013] Dans certaines des solutions connues, l'échelle des indications auxiliaires (par exemple l'échelle tachymétrique, pulsométriques ou télémétrique) présente également une distance entre une indication auxiliaire et celle successive sensiblement constante sur tout l'ensemble des indications auxiliaires.

[0014] En général, une échelle des indications temporelles ou auxiliaires ayant une distance entre une indication et celle successive constante et de longueur raisonnable est lue aisément par l'utilisateur.

[0015] Une échelle ayant une distance constante entre une indication et celle successive, en combinaison avec l'organe indicateur qui tourne avec une vitesse de rotation constante, permet à l'utilisateur de lire des informations (temporelles ou auxiliaires) avec le même niveau de détail sur tout l'ensemble des indications (temporelles ou auxiliaires). Cependant, selon les applications, il existe un besoin d'avoir des informations plus (ou moins) détaillées (ou précises) pour un ou plusieurs sous-ensembles de l'ensemble des indications de l'échelle concernée.

[0016] Si on considère une échelle des indications temporelles, par exemple l'échelle des secondes chronométrées, il peut être intéressant de lire une information plus précise autour de certains sous-ensembles des indications temporelles, par exemple dans le sous-ensemble des premières 10 secondes ou 15 secondes chronométrées, par rapport à d'autres sous- ensembles.

[0017] Ce besoin concerne également certaines échelles des indications auxiliaires.

[0018] Par exemple, un athlète a une fréquence cardiaque sous effort d'environ 180 pulsations par minute. Dès lors, il peut être intéressant de lire une information plus précise en correspondance d'un sous-ensemble autour de cette fréquence cardiaque.

[0019] Ou bien encore, une voiture de course peut arriver à une vitesse élevée, par exemple d'environ 200 km/h ou davantage, après avoir parcouru une distance prédéterminée, par exemple une distance de 1000 m. Dès lors, il peut être intéressant de lire une information plus précise en correspondance d'un sous-ensemble autour de cette vitesse.

[0020] Une échelle (avec des indications temporelles ou auxiliaires) avec une distance constante entre une indication et celle successive, en combinaison avec l'organe indicateur qui tourne avec une vitesse de rotation constante, permet donc en général une bonne lisibilité de l'information de la part de l'utilisateur, mais elle ne permet pas de privilégier certains sous-ensembles de l'ensemble des indications (temporelles ou auxiliaires) qui sont intéressants pour une application envisagée, par rapport à d'autres sous-ensembles.

[0021] Dans certaines solutions connues, l'échelle portant des indications auxiliaires a une distance entre une indication auxiliaire et celle successive variable, à savoir une distance qui n'est pas constante sur tout l'ensemble des indications auxiliaires. Dans ces solutions, l'organe indicateur, qui en général est l'organe indicateur des secondes chronométrées, tourne avec une vitesse de rotation constante. [0022] Bien que cette solution permette de privilégier certains sous- ensembles de l'ensemble des indications auxiliaires qui sont intéressants pour l'application envisagée, par rapport à d'autres sous-ensembles, en utilisant une distance entre une indication auxiliaire et celle successive variable, la lisibilité de l'information n'est pas satisfaisante. En effet, certaines distances entre une indication auxiliaire et celle successive de l'échelle ont des dimensions trop petites pour être lues aisément. De surcroît, si l'organe indicateur s'arrête entre deux indications adjacentes séparées par une distance trop courte, l'information lue risque de ne pas être suffisamment précise pour l'application envisagée.

[0023] Le document ITBG20090056A1 décrit un mécanisme horloger qui permet un affichage de l'heure courante avec une aiguille qui tourne à une vitesse de rotation variable. Le mécanisme comprend une première roue (référence 7A), qui est solidaire à une deuxième roue (référence 7B), plus petite et disposée sur un autre plan. La première roue et la deuxième roue tournent autour d'un arbre moteur. La première roue engrène avec la portion d'une troisième roue (référence 7C) qui est solidaire à la portion d'une quatrième roue (référence 7D), plus petite et disposée sur le même plan de la deuxième roue. Lorsque la première roue n'engrène plus avec la troisième roue, la deuxième roue engrène avec la quatrième roue. Ce document indique que la transition entre les deux engrenages (première roue-troisième roue et deuxième roue-quatrième roue) doit être bien soignée.

[0024] Le document JP407209440 concerne un mécanisme horloger qui permet un affichage de l'heure courante avec une aiguille qui tourne à une vitesse de rotation variable. Le mécanisme comprend un engrenage avec des roues elliptiques, qui relient un arbre moteur à un arbre des aiguilles.

[0025] Le document EP2945029 concerne un dispositif d'embrayage antichoc comprenant une roue d'embrayage pouvant prendre une position embrayée et une position débrayée, un organe d'embrayage et une came d'embrayage coopérant avec l'organe d'embrayage pour définir la position embrayée et la position débrayée de la roue d'embrayage.

[0026] Le document US490123 concerne un mécanisme chronographe embrayé au comptage de l'heure courante.

[0027] Le document DE1949177U concerne un pulsomètre, ayant une échelle portant des indications à une distance variable entre une indication auxiliaire et celle successive. L'aiguille tourne à une vitesse de rotation constante.

[0028] Le document CH703579, au nom de la demanderesse, concerne un système de start, stop et remise à zéro pour montre chronographe mécanique.

Bref résumé de l'invention

[0029] Un but de la présente invention est de proposer une montre- chronographe exempte des limitations des montres-chronographes connues.

[0030] Un autre but de l'invention est de proposer une montre- chronographe qui permet à l'utilisateur d'avoir des informations plus ou moins précises (à savoir avec une résolution améliorée) pour un ou plusieurs sous-ensembles de l'ensemble des indications souhaitées, avec une lisibilité meilleure des solutions connues.

[0031] Un autre but de l'invention est de proposer une montre- chronographe alternative aux solutions connues.

[0032] Selon l'invention, ces buts sont atteints notamment au moyen de la montre-chronographe selon la revendication 1. [0033] La montre-chronographe selon l'invention comprend un mécanisme horloger, le mécanisme horloger comprenant :

- un mobile du temps courant, comprenant un axe et étant agencé pour tourner (en permanence) autour de cet axe,

- un premier mobile, comprenant un premier axe et étant agencé pour être relié au mobile du temps courant et pour tourner autour de ce premier axe avec une vitesse de rotation constante,

- un organe indicateur,

- un deuxième mobile, agencé pour engrener avec le premier mobile, et pour être relié à l'organe indicateur,

- un élément portant une échelle comprenant un ensemble d'indications, cet organe indicateur permettant d'afficher sur cette échelle une information, par exemple une information temporelle ou auxiliaire.

[0034] Dans ce contexte, le terme « mobile » indique un composant horloger qui se meut ou se déplace, notamment avec un mouvement de rotation autour d'un axe. Dans ce contexte, un mobile peut être une roue, une came, etc.

[0035] Selon l'invention, le premier mobile et le deuxième mobile sont arrangés de manière à obtenir un rapport d'engrenage entre le premier mobile et le deuxième mobile qui varie en fonction de leur position angulaire relative, de façon à ce que l'organe indicateur tourne avec une vitesse de rotation variable en correspondance d'au moins un sous- ensemble de l'ensemble d'indications de l'échelle.

[0036] Grâce au fait que l'organe indicateur tourne avec une vitesse de rotation variable, en correspondance d'au moins un sous-ensemble de l'ensemble d'indications de l'échelle, il est possible de concevoir plusieurs échelles qui sont plus lisibles par rapport aux solutions connues, tout en permettant d'afficher des informations plus (ou moins) détaillées (ou plus ou moins précises, à savoir avec une plus ou moins bonne résolution) pour un ou plusieurs sous-ensembles de l'ensemble des indications concernées. [0037] Par exemple, il est possible d'utiliser une échelle avec une distance entre une indication et celle successive constante sur tout l'ensemble d'indications de l'échelle. Au lieu d'utiliser une échelle avec une distance entre une indication et celle successive variable, qui coopère avec un organe indicateur qui tourne avec une vitesse de rotation constante, le mécanisme selon l'invention permet d'utiliser une échelle avec une distance constante, et donc plus lisible, puisque l'organe indicateur tourne avec une vitesse de rotation variable.

[0038] Il est également possible d'utiliser une échelle avec une distance entre une indication et celle successive variable, au moins pour un sous- ensemble de l'ensemble d'indications de l'échelle. Cette échelle, combinée à la vitesse de rotation variable du mécanisme selon l'invention, permet d'avoir - en correspondance des sous-ensembles d'indications d'intérêt pour l'application envisagée - des distances entre une indication et celle successive (variables) qui ont des dimensions plus grandes des distances correspondantes des solutions connues, ce qui permet une meilleure lisibilité et une résolution de l'information souhaitée meilleures par rapport aux solutions connues. Cette échelle, combinée à la vitesse de rotation variable du mécanisme selon l'invention, permet également d'avoir - en correspondance des sous-ensembles d'indications qui ne sont pas d'intérêt pour l'application envisagée - des distances entre une indication et celle successive (variables) qui ont des dimensions plus petites des distances correspondantes des solutions connues.

[0039] Dans un mode de réalisation, l'échelle porte des indications temporelles, par exemple des indications des secondes, des minutes ou des heures du temps courant, ou des indications des secondes, des minutes ou des heures chronométrées.

[0040] Dans un mode de réalisation, l'échelle porte des indications auxiliaires, par exemple l'échelle est une échelle tachymétrique, pulsométrique ou télémétrique. [0041] Dans un mode de réalisation, le mécanisme horloger porte à la fois au moins une échelle portant des indications temporelles et au moins une échelle portant des indications auxiliaires, les deux échelles coopérant avec le même organe indicateur qui tourne avec une vitesse de rotation variable, afin que l'utilisateur puisse lire une information temporelle respectivement auxiliaire.

[0042] L'échelle des indications auxiliaires peut être portée par le même élément qui porte l'échelle des indications temporelles (par exemple, un cadran peut porter les deux échelles), ou bien elle peut être portée par un autre élément (par exemple, le cadran peut porter l'échelle des indications temporelles et la lunette celle des indications auxiliaires).

[0043] Selon l'invention, le mécanisme horloger comprend :

- un dispositif d'actionnement, et

- un mécanisme d'embrayage, arrangé pour pouvoir relier sous l'action du dispositif d'actionnement le mobile du temps courant avec le premier mobile.

[0044] Dans un mode de réalisation, le mécanisme comprend un mobile d'entrée, comprenant un axe d'entrée et étant agencé pour tourner autour de cet axe d'entrée, le mobile d'entrée étant agencé pour être entraîné en rotation par le mobile du temps courant. Dans ce mode de réalisation, le mécanisme d'embrayage est arrangé pour pouvoir relier sous l'action du dispositif d'actionnement le mobile du temps courant avec le premier mobile via le mobile d'entrée.

[0045] Dans un mode de réalisation, le premier mobile et le deuxième mobile ont la même forme définie par des rayons de longueur différente, le premier mobile et le deuxième mobile étant arrangés de manière que la somme des rayons de chaque mobile en correspondance de l'engrenage des deux mobiles soit constante, la somme de ces rayons étant égale à l'entre- axe des deux mobiles. [0046] Dans un mode de réalisation, la somme de ces rayons appartient à la plage de 3 mm à 8 mm, de préférence de 5 mm à 6 mm, notamment de 5,436 mm à 5,450 mm.

[0047] Dans un mode de réalisation, le premier mobile et le deuxième mobile ont le même périmètre. Dans un autre mode de réalisation, le périmètre du premier mobile est un multiple du périmètre du deuxième mobile. Dans un autre mode de réalisation, le périmètre du deuxième mobile est un multiple du périmètre du premier mobile.

[0048] Dans ce contexte, l'expression « périmètre d'un mobile » désigne le périmètre primitif (ou de référence) de ce mobile.

[0049] Dans un mode de réalisation, le sous-ensemble d'indications de l'échelle dans lequel l'organe indicateur tourne avec une vitesse de rotation variable est un premier sous-ensemble de l'ensemble d'indications, l'ensemble comprenant un deuxième sous-ensemble distinct du premier sous-ensemble, chacun du premier mobile et deuxième mobile est arrangé de façon à ce que la rotation du deuxième mobile reste constante en correspondance du deuxième sous-ensemble d'indications de l'échelle.

[0050] Dans un mode de réalisation, chacun du premier mobile et deuxième mobile a la même forme (ou le même profil).

[0051] Dans un mode de réalisation, chacun du premier mobile et deuxième mobile est une came ayant une forme en spirale.

[0052] Dans un mode de réalisation, chacun du premier mobile et deuxième mobile a une forme en spirale logarithmique, à savoir la forme définie par les sommets des dents de chaque mobile est une portion d'une spirale logarithmique. Dans un mode de réalisation, cette forme en spirale logarithmique est la même pour le premier mobile et le deuxième mobile. [0053] La forme en spirale logarithmique de chaque mobile permet de limiter les variations de vitesse de l'organe indicateur, notamment pour une période déterminée, par exemple inférieure à 1 minute dès son démarrage. La courbe de la vitesse de l'organe indicateur en fonction du temps dans cette période est donc une courbe lisse, dépourvue de pics. La forme en spirale logarithmique de chaque mobile permet aussi d'avoir une courbe du couple de rotation de l'organe indicateur en fonction du temps logarithmique, et donc dépourvue de pics.

[0054] Dans un mode de réalisation, chacun du premier mobile et deuxième mobile comprend un corps du mobile et une denture.

[0055] Dans un mode de réalisation, chacun du premier mobile et deuxième mobile comprend au moins un évidement, afin de réduire son balourd lors d'une remise-à-zéro de l'organe indicateur.

[0056] Dans un mode de réalisation, chaque mobile ayant une forme en spirale logarithmique comprend un premier évidement et un deuxième évidement.

[0057] Dans un mode de réalisation, le premier évidement est défini par une première portion proximale du corps du mobile, à savoir une portion proche de l'axe de rotation du mobile, par une première portion de la denture du mobile et par un premier bras, le premier bras reliant une extrémité de la première portion proximale du corps du mobile à une extrémité de la première portion de la denture du mobile.

[0058] Dans un mode de réalisation, le deuxième évidement est défini par une deuxième portion proximale du corps du mobile (adjacente à la première portion proximale), par le premier bras, par une deuxième portion de la denture du mobile et par un deuxième bras, le deuxième bras reliant une extrémité de la denture à une extrémité de la deuxième portion proximale du corps du mobile. [0059] Dans un mode de réalisation, la forme et/ou les dimensions du premier évidement du premier mobile est(sont) différente(s) de la forme et/ou des dimensions du premier évidement du deuxième mobile. Dans un mode de réalisation, la forme et/ou les dimensions du deuxième évidement du premier mobile est(sont) différente(s) de la forme et/ou des dimensions du deuxième évidement du deuxième mobile.

[0060] Dans un mode de réalisation, la forme et/ou les dimensions du premier bras du premier mobile est(sont) différente(s) de la forme et/ou des dimensions du premier bras du deuxième mobile. Dans un mode de réalisation, la forme et/ou les dimensions du deuxième bras du premier mobile est(sont) différente(s) de la forme et/ou des dimensions du deuxième bras du deuxième mobile.

[0061] La forme en spirale logarithmique de chaque mobile permet également d'avoir une valeur maximale du couple de rotation (du mobile mené) plus grande par rapport à la valeur maximale du couple de rotation obtenue avec une forme circulaire de chaque mobile. Dans un mode de réalisation, la forme en spirale logarithmique de chaque mobile permet également d'avoir une valeur maximale du couple de rotation (du mobile mené) qui est trois fois celle obtenue avec une forme circulaire de chaque mobile.

[0062] Dans un mode de réalisation, lorsque l'utilisateur démarre la remise-à-zéro de l'organe indicateur, le deuxième mobile n'est plus un mobile mené, mais devient un mobile menant. En effet, lors de la remise-à- zéro, le deuxième mobile mène le premier mobile et, via le premier mobile, également le mobile d'entrée.

[0063] Dans un mode de réalisation, le mécanisme horloger comprend un cœur coaxial au deuxième mobile.

[0064] La valeur maximale du couple de rotation du mobile mené plus grande obtenue par la forme en spirale logarithmique des mobiles, combinée à la friction du mobile d'entrée, peut causer une désolidarisation entre le deuxième mobile et le cœur, en créant ainsi un décalage entre la rotation du cœur et celle du deuxième mobile et donc un décalage de l'organe indicateur par rapport au cadran lors de l'activation au start du mécanisme horloger.

[0065] Dans un mode de réalisation, le mécanisme horloger comprend donc un moyen de liaison entre le deuxième mobile et le cœur, permettant de les solidariser, et donc de réduire ou d'éviter tout décalage causé lors de la remise-à-zéro. Dans un mode de réalisation, ce moyen de liaison comprend une goupille portée par le cœur et arrangée pour être reçue par un trou traversant du deuxième mobile. Dans un mode de réalisation, le premier bras du deuxième mobile comprend ce trou traversant. Dans un mode de réalisation, ce trou traversant est également un moyen d'indexation du cœur.

[0066] Dans un autre mode de réalisation, le deuxième mobile et le cœur constituent une pièce monobloc, à savoir une pièce réalisée de façon monolithique. Cela permet également de solidariser le deuxième mobile au cœur, et donc d'éviter tout décalage causé lors de la remise-à-zéro.

[0067] Dans un mode de réalisation, la forme du cœur est optimisée afin de compenser les effets de la forme en spirale logarithmique du deuxième mobile, pour permettre une remise-à-zéro de l'organe indicateur.

[0068] Dans un mode de réalisation, le deuxième mobile et/ou le cœur comprend un moyen d'indexation du cœur, par exemple un trou traversant.

[0069] En cas de présence d'un jeu (angulaire) entre les deux mobiles, qui permet une rotation du deuxième mobile avant qu'il ne soit entraîné par le premier mobile, il est possible d'observer un recul de l'organe indicateur au start de la montre-chronographe, notamment un recul de l'ordre de grandeur de quelques degrés (par exemple de 3,5°) dans le sens anti-horaire par rapport à la position de démarrage de l'organe indicateur. [0070] Afin de réduire ou éliminer ce jeu, dans un mode de réalisation le mécanisme horloger comprend également un moyen de limitation de ce jeu entre les deux mobiles. Dans un mode de réalisation, le deuxième mobile comprend ce moyen de limitation du jeu. Dans un mode de réalisation, le deuxième bras du deuxième mobile comprend ce moyen de limitation du jeu. Dans un mode de réalisation, ce moyen de limitation du jeu comprend une excroissance d'un bras du deuxième mobile, notamment du deuxième bras du deuxième mobile.

[0071] Dans un mode de réalisation, la denture du premier mobile et/ou du deuxième mobile est arrangée pour réduire un chevrotement de l'organe indicateur.

[0072] Dans un mode de réalisation, l'élément du mécanisme horloger selon l'invention est un cadran ou une portion du cadran.

[0073] Dans un mode de réalisation, l'élément du mécanisme horloger selon l'invention est une lunette ou une portion de lunette.

Brève description des figures

[0074] Des exemples de mise en œuvre de l'invention sont indiqués dans la description illustrée par les figures annexées dans lesquelles :

[0075] La figure 1 illustre une vue par le haut d'une partie d'un mouvement pour un mode de réalisation de la montre-chronographe selon l'invention.

[0076] La figure 2 illustre une vue en perspective d'une partie du mécanisme horloger de la montre-chronographe de la figure 1.

[0077] La figure 3 illustre une vue par le bas du mécanisme horloger de la figure 2. [0078] La figure 4 illustre une vue par le haut d'un mécanisme horloger selon un autre mode de réalisation de la montre-chronographe.

[0079] La figure 5A est un graphique illustrant la variation dans le temps de la vitesse de rotation de l'organe indicateur du mécanisme horloger selon un mode de réalisation de l'invention, par rapport à la vitesse constante des solutions connues.

[0080] Les figures 5B et 5C sont aussi des graphiques illustrant la variation dans le temps de la vitesse de rotation de l'organe indicateur du mécanisme horloger selon d'autres modes de réalisation de l'invention.

[0081] La figure 6 illustre une vue par le haut d'un mode de réalisation d'une échelle du mécanisme horloger de la montre-chronographe selon l'invention, notamment d'une échelle tachymètre 100 m avec une distance entre une indication auxiliaire et celle successive variable.

[0082] La figure 7 illustre une vue par le haut d'un mode de réalisation d'une échelle du mécanisme horloger de la montre-chronographe selon l'invention, notamment d'une échelle tachymètre 1000 m avec une distance entre une indication auxiliaire et celle successive variable.

[0083] La figure 8 illustre une vue par le haut d'un mode de réalisation d'une échelle du mécanisme horloger de la montre-chronographe selon l'invention, notamment d'une échelle pulsométrique pour 30 pulsations avec une distance entre une indication auxiliaire et celle successive variable.

[0084] La figure 9 illustre une vue par le haut d'un mode de réalisation d'une échelle du mécanisme horloger de la montre-chronographe selon l'invention, notamment d'une échelle pulsométrique pour 15 pulsations avec une distance entre une indication auxiliaire et celle successive variable. [0085] La figure 10 illustre une vue par le haut d'un mode de réalisation d'une échelle du mécanisme horloger de la montre-chronographe selon l'invention, notamment d'une échelle télémétrique avec une distance entre une indication auxiliaire et celle successive variable.

Exemple(s) de mode(s) de réalisation de l'invention

[0086] Dans la description suivante fournie à titre d'exemple, on fera référence à des échelles comprenant plusieurs indications, la distance entre une indication et celle successive étant variable au moins pour un sous- ensemble de l'ensemble d'indications. Il faut toutefois comprendre que l'invention n'est pas limitée à ces modes de réalisation, mais inclut également des mécanismes horlogers comprenant des échelles avec plusieurs indications, la distance entre une indication et celle successive étant constante pour tout l'ensemble d'indications.

[0087] La figure 1 illustre une vue par le haut d'une partie d'un mouvement 1000 pour un mode de réalisation de la montre-chronographe selon l'invention.

[0088] Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 1, ce mouvement 1000 permet l'affichage de l'heure courante en plus de l'affichage d'une durée mesurée. Dans un autre mode de réalisation (non illustré), ce mouvement 1000 ne permet pas l'affichage de l'heure courante.

[0089] Le fonctionnement d'un mouvement 1000 pour montre- chronographe (sans ou avec l'affichage de l'heure courante) étant connu en soi, il ne sera pas décrit en détail ici. À titre d'exemple non limitatif, le fonctionnement du mouvement 1000 pour montre-chronographe de la figure 1 repose sur une roue à colonnes 4 qui est reliée de façon conventionnelle à des bascules 5. [0090] Le mécanisme horloger, dont une partie est illustrée sur les figures 2 et 3, comprend un mobile d'entrée 8, comprenant un axe d'entrée 10 et est agencé pour tourner, de préférence en permanence, autour de cet axe d'entrée 10.

[0091] Dans l'exemple des figures 2 et 3, ce mobile d'entrée 8 est entraîné en rotation par un mobile du temps courant 7 de la chaîne cinématique permettant de compter et d'afficher l'heure courante, c'est-à- dire de la chaîne cinématique liant une source d'énergie, par exemple un barillet, à un organe régulateur et aux roues de la montre, qui sont liées aux indicateurs de la montre afin d'afficher l'heure, les minutes et/ou les secondes courantes. Ce mobile du temps courant 7 peut être par exemple une roue des secondes courantes, qui donc est arrangée pour tourner autour de son axe 70 avec une vitesse de rotation constante, par exemple d'un tour par minute (ou de 6° par seconde). Dans l'exemple illustré, le mobile d'entrée 8 tourne également avec une vitesse de rotation constante, par exemple avec la même vitesse de rotation d'un tour par minute.

[0092] Un mécanisme d'embrayage est arrangé pour pouvoir relier sous l'action d'un dispositif d'actionnement le mobile d'entrée 8 avec le premier mobile 1 du mécanisme selon l'invention.

[0093] Le mécanisme d'embrayage peut être un mécanisme à embrayage horizontal ou latéral, vertical, à pignon oscillant, etc. Puisque les mécanismes d'embrayages sont connus en soi, ils ne seront pas décrits ici. À titre d'exemple, les figures 2 et 3 illustrent un mécanisme à embrayage vertical, comprenant une flasque 9. Suite à l'action de l'utilisateur sur un poussoir (non illustré) de la montre-chronographe, un dispositif d'actionnement (non illustré) comprenant par exemple des pinces (non illustrées) permet de déplacer la flasque 9 le long de l'axe de rotation 10, afin de réaliser l'embrayage entre le mobile d'entrée 8 et le premier mobile 1. [0094] Bien entendu, le fait que dans l'exemple des figures 2 et 3 l'axe de rotation du mobile d'entrée 8 correspond à l'axe de rotation 10 du premier mobile 1 n'est pas une caractéristique essentielle de l'invention et dépend du type d'embrayage choisi.

[0095] Le premier mobile 1 peut ainsi tourner autour de l'axe 10 avec une vitesse de rotation constante lorsqu'il est relié au mobile d'entrée 8 par le mécanisme d'embrayage.

[0096] Dans un mode de réalisation, la vitesse de rotation du premier mobile 1 est égale à celle du mobile d'entrée 8, par exemple et de façon non limitative elle est d'un tour par minute. Dans un autre mode de réalisation, la vitesse de rotation du premier mobile 1 est différente de celle du mobile d'entrée 8, par exemple elle est plus petite.

[0097] Le premier mobile 1 est donc un mobile menant qui est mis en rotation autour de son axe de rotation 10 suite à une action de l'utilisateur.

[0098] Le mécanisme horloger 100 selon l'invention comprend également un deuxième mobile 2, agencé pour engrener avec le premier mobile 1, et pour être relié à un organe indicateur (non illustré sur les figures 1 à 3).

[0099] Le deuxième mobile 2 est donc un mobile mené par le premier mobile 1 menant. Il est mis en rotation autour de son axe de rotation 20.

[00100] Le mécanisme horloger selon l'invention comprend aussi un élément (non illustré sur les figures 1 à 3), tel que par exemple un cadran (ou une portion de cadran) ou une lunette (ou une portion de lunette) portant une échelle comprenant un ensemble d'indications, l'organe indicateur permettant d'afficher sur cette échelle une information, par exemple une information temporelle ou auxiliaire (telle que par exemple une information tachymétrique, pulsométrique ou télémétrique). Des exemples d'échelles d'indications auxiliaires sont illustrés par exemple sur les figures 6 à 10, qui seront discutées plus loin. L'échelle en général a une forme en arc de cercle ou une forme sensiblement circulaire. Bien entendu, l'échelle peut avoir d'autres formes, par exemple et de façon non limitative une forme spiralée.

[00101] Selon l'invention, le premier mobile 1 et le deuxième mobile 2 sont arrangés de manière à obtenir un rapport d'engrenage entre le premier mobile 1 et le deuxième mobile 2 qui varie en fonction de leur position angulaire relative, de façon à ce que l'organe indicateur tourne avec une vitesse de rotation variable, en correspondance d'au moins un sous-ensemble de l'ensemble d'indications portées par l'échelle.

[00102] Notamment, l'organe indicateur tourne avec une vitesse de rotation variable car il est relié au deuxième mobile 2 qui tourne à une vitesse de rotation variable en correspondance d'au moins un sous- ensemble de l'ensemble d'indications. Dans un mode de réalisation préférentielle, la vitesse de rotation du deuxième mobile 2 correspond à celle de l'organe indicateur. Dans un mode de réalisation préférentielle, l'organe indicateur est monté sur l'axe de rotation 20 du deuxième mobile 2.

[00103] Grâce au fait que l'organe indicateur tourne avec une vitesse de rotation variable, en correspondance d'au moins un sous-ensemble de l'ensemble d'indications portées par l'échelle, il est possible de concevoir plusieurs échelles qui sont plus lisibles par rapport aux solutions connues, tout en permettant d'afficher des informations plus (ou moins) détaillées (ou plus ou moins précises) pour un ou plusieurs sous-ensembles de l'ensemble des indications concernées.

[00104] Dans un mode de réalisation préférentiel, le premier mobile 1 et le deuxième mobile 2 ont la même forme. Dans un autre mode de réalisation, le premier mobile 1 et le deuxième mobile 2 ont des formes différentes. [00105] Dans un mode de réalisation préférentiel, cette forme est définie par des rayons de longueur différente, le premier mobile 1 et le deuxième mobile 2 étant arrangés de manière à ce que la somme des rayons R1, R2 de chaque mobile 1, 2 en correspondance de l'engrenage des deux mobiles soit constante, comme visible par exemple sur la figure 1.

[00106] Avantageusement, la somme de ces rayons R1 et R2 est égale à l'entre-axe des deux mobiles 1 et 2, à savoir à la distance entre l'axe de rotation du premier mobile 10 et l'axe de rotation 20 du deuxième mobile.

[00107] Dans un mode de réalisation, la somme de ces rayons R1 et R2 appartient à la plage de 3 mm à 8 mm, de préférence de 5 mm à 6 mm, notamment de 5,436 mm à 5,450 mm.

[00108] Dans un mode de réalisation, le premier mobile 1 et le deuxième mobile 2 ont le même périmètre. Dans un autre mode de réalisation, le périmètre du premier mobile 1 est un multiple du périmètre du deuxième mobile 2. Dans un autre mode de réalisation, le périmètre du deuxième mobile 2 est un multiple du périmètre du premier mobile 1.

[00109] Grâce au mécanisme horloger selon l'invention, il est ainsi possible de concevoir plusieurs possibilités d'affichage, selon les besoins des applications spécifiques, tout en améliorant la lisibilité des informations de la part de l'utilisateur, au moins dans le(s) sous-ensemble(s) d'intérêt des indications portées par l'échelle, selon l'application concernée.

[00110] Dans le mode de réalisation des figures 1 à 3, chacun du premier mobile 1 et deuxième mobile 2 est une came ayant une forme en spirale.

[00111] Dans un mode de réalisation, dont un exemple est visible sur la figure 4, chacun du premier mobile et deuxième mobile a une forme en spirale logarithmique, à savoir la forme définie par les sommets des dents de chaque mobile est une portion d'une spirale logarithmique SLi, Sl_2. Dans un mode de réalisation, cette forme en spirale logarithmique est la même pour le premier mobile et le deuxième mobile.

[00112] La forme en spirale logarithmique de chaque mobile permet de limiter les variations de vitesse de l'organe indicateur, notamment pour une période déterminée, par exemple inférieure à 1 minute dès son démarrage. La courbe de la vitesse de l'organe indicateur en fonction du temps dans cette période est donc une courbe lisse, dépourvue de pics. La forme en spirale logarithmique de chaque mobile permet aussi d'avoir une courbe du couple de rotation de l'organe indicateur en fonction du temps logarithmique, et donc dépourvue de pics.

[00113] Dans un mode de réalisation, chacun du premier mobile 1 et deuxième mobile 2 comprend un corps du mobile et une denture.

[00114] Dans un mode de réalisation, chacun du premier mobile 1 et deuxième mobile 2 comprend au moins un évidement, afin de réduire son balourd lors d'une remise-à-zéro de l'organe indicateur.

[00115] Dans un mode de réalisation, chaque mobile ayant une forme en spirale logarithmique comprend un premier évidement (référence 12' pour le premier mobile 1 et référence 22' pour le deuxième mobile 2) et un deuxième évidement (référence 12" pour le premier mobile 1 et référence 22" pour le deuxième mobile 2).

[00116] Dans un mode de réalisation, chaque premier évidement 12', 22' est défini par une première portion proximale 15, 25 du corps du mobile 1 respectivement 2, à savoir une portion proche de l'axe de rotation du mobile, par une première portion 17, 27 de la denture du mobile et par un premier bras 13, 23, le premier bras reliant une extrémité de la première portion proximale 15, 25 du corps du mobile à une extrémité de la première portion 17, 27 de la denture du mobile 1 respectivement 2. [00117] Dans un mode de réalisation, chaque deuxième évidement 12", 22" est défini par une deuxième portion proximale 16, 26 du corps du mobile 1 respectivement 2 (adjacente à la première portion proximale 15, 25), par le premier bras 13, 23, par une deuxième portion 18, 28 de la denture du mobile 1 respectivement 2 et par un deuxième bras 19, 29, le deuxième bras 19, 29 reliant une extrémité de la denture à une extrémité de la deuxième portion proximale 16, 26 du corps du mobile 1 respectivement 2.

[00118] Dans un mode de réalisation, la forme et/ou les dimensions du premier évidement 12' du premier mobile 1 est(sont) différente(s) de la forme et/ou des dimensions du premier évidement 22' du deuxième mobile 2. Dans un mode de réalisation, la forme et/ou les dimensions du deuxième évidement 12" du premier mobile 1 est(sont) différente(s) de la forme et/ou des dimensions du deuxième évidement 22" du deuxième mobile 2.

[00119] Dans un mode de réalisation, la forme et/ou les dimensions du premier bras 13 du premier mobile 1 est(sont) différente(s) de la forme et/ou des dimensions du premier bras 23 du deuxième mobile 2. Dans un mode de réalisation, la forme et/ou les dimensions du deuxième bras 19 du premier mobile 1 est(sont) différente(s) de la forme et/ou des dimensions du deuxième bras 29 du deuxième mobile 2.

[00120] La forme en spirale logarithmique SLi, SL2 de chaque mobile permet également d'avoir une valeur maximale du couple de rotation (du mobile mené) plus grande par rapport à la valeur maximale du couple de rotation obtenue avec une forme circulaire de chaque mobile. Dans un mode de réalisation, la forme en spirale logarithmique SL1, SL2 de chaque mobile permet également d'avoir une valeur maximale du couple de rotation (du mobile mené) qui est trois fois celle obtenue avec une forme circulaire de chaque mobile.

[00121] Dans un mode de réalisation, lorsque l'utilisateur démarre la remise-à-zéro de l'organe indicateur, le deuxième mobile 2 n'est plus un mobile mené, mais devient un mobile menant. En effet, lors de la remise-à- zéro, le deuxième mobile 2 mène le premier mobile 1 et, via le premier mobile, également le mobile d'entrée 8.

[00122] Dans un mode de réalisation, le mécanisme horloger comprend un cœur 3 coaxial au deuxième mobile 2.

[00123] La valeur maximale du couple de rotation du mobile mené plus grande obtenue par la forme en spirale logarithmique des mobiles, combinée à la friction du mobile d'entrée, peut causer une désolidarisation entre le deuxième mobile 2 et le cœur 3, en créant ainsi un décalage entre la rotation du cœur 3 et celle du deuxième mobile 2 et donc un décalage de l'organe indicateur par rapport au cadran lors de l'activation au start du mécanisme horloger.

[00124] Dans un mode de réalisation, le mécanisme horloger comprend donc un moyen de liaison entre le deuxième mobile 2 et le cœur 3, permettant de les solidariser, et donc d'éviter tout décalage causé lors de la remise-à-zéro. Dans un mode de réalisation, ce moyen de liaison comprend une goupille 33, visible sur la figure 4, portée par le cœur 3 et arrangée pour être reçue par un trou traversant du deuxième mobile 2. Dans le mode de réalisation de la figure 4, le premier bras 23 du deuxième mobile 3 comprend ce trou traversant 21. Dans un mode de réalisation, ce trou traversant 21 est également un moyen d'indexation du cœur 3.

[00125] Dans un autre mode de réalisation (non illustré), le deuxième mobile 2 et le cœur 3 constituent une pièce monobloc, à savoir une pièce réalisée de façon monolithique. Cela permet également de solidariser le deuxième mobile 2 au cœur 3, et donc d'éviter tout décalage causé lors de la remise-à-zéro.

[00126] Dans un mode de réalisation, la forme du cœur 3 est optimisée afin de compenser les effets de la forme en spirale logarithmique du deuxième mobile 2, pour permettre une remise-à-zéro de l'organe indicateur.

[00127] En cas de présence d'un jeu (angulaire) entre les deux mobiles 1, 2, qui permet une rotation du deuxième mobile 2 avant qu'il ne soit entraîné par le premier mobile 1, il est possible d'observer un recul de l'organe indicateur au start de la montre-chronographe, notamment un recul de l'ordre de grandeur de quelques degrés (par exemple de 3,5°) dans le sens anti-horaire par rapport à la position de démarrage de l'organe indicateur.

[00128] Afin de réduire ou éliminer ce jeu, dans un mode de réalisation le mécanisme horloger comprend également un moyen de limitation de ce jeu entre les deux mobiles 1, 2. Dans le mode de réalisation de la figure 4, le deuxième bras 29 du deuxième mobile 2 comprend ce moyen de limitation du jeu sous la forme d'une excroissance 290 du deuxième bras 29.

[00129] Dans un mode de réalisation, cette excroissance 290 est arrangée afin qu'elle entre en contact avec le bras 19 du premier mobile 1, et notamment avec la surface extérieure 191 de ce bras 19, avant que le deuxième mobile 2 ne soit entraîné par le premier mobile 1 via leurs dentures respectives. La surface extérieure 191 du bras 19 est celle distale par rapport à l'ouverture 12".

[00130] Dans un mode de réalisation, cette excroissance 290 est une protubérance de la surface extérieure 291 du bras 29, dirigée vers le premier mobile 1. Dans un mode de réalisation, cette excroissance 290 a une forme bossue ou arrondie. Dans un mode de réalisation, la hauteur maximale h de cette excroissance 290 est inférieure à la hauteur des dents du premier mobile 1 et/ou deuxième mobile 2.

[00131] Dans un mode de réalisation, cette excroissance 290 est placée en sorte qu'elle entre en contact avec l'extrémité du bras 19 qui est distale du centre de rotation 10, à savoir l'extrémité du bras 19 proche de la denture (et notamment d'une dent d'extrémité) du premier mobile 1. Dans un mode de réalisation, cette excroissance 290 est placée sensiblement en correspondance de la partie centrale de la surface extérieure 291 du bras 29.

[00132] Dans un mode de réalisation, l'excroissance 290 et le bras 29 forment une pièce monobloc, à savoir une pièce réalisée de façon monolithique. Dans un autre mode de réalisation, l'excroissance 290 et le bras 29 sont deux pièces distinctes, reliées entre elles par des moyens de liaison (movibles ou amovibles).

[00133] Dans un autre mode de réalisation, le premier et deuxième mobile 1, 2 ont une forme différente d'une spirale, et ressemblent plutôt à une patatoïde ou une came dentée.

[00134] En général, la forme du premier et du deuxième mobile 1, 2 peut être calculée par un module de calcul, en considérant les contraintes de vitesse de rotation souhaitées dans les sous-ensembles de l'échelle d'intérêt et/ou dans l'intervalle de temps chronométré correspondant, la contrainte selon laquelle la somme des rayons de chaque mobile en correspondance de l'engrenage des deux mobiles soit constante, la somme de ces rayons étant égale à l'entre-axe des deux mobiles 1 et 2 et une des contraintes sur le périmètre des deux mobiles.

[00135] Dans un mode de réalisation, le mécanisme horloger selon l'invention comprend un cœur 3 coaxial au deuxième mobile 2 (visible sur les figures 2 et 3).

[00136] Dans un mode de réalisation, le deuxième mobile 2 et/ou le cœur 3 comprend des moyens d'indexation de ce cœur, par exemple le trou traversant 21 de la figure 2 (mieux visible sur la figure 2) respectivement le trou traversant 31 de la figure 3, qui doivent être alignés afin de permettre cette indexation. [00137] Dans un mode de réalisation, la denture du premier mobile et/ou du deuxième mobile est arrangée pour réduire un chevrotement de l'organe indicateur.

[00138] Dans le mode de réalisation où le premier mobile 1 tourne avec une vitesse qui permet de compter une durée en secondes, par exemple une vitesse d'un tour par minute, et il peut être relié à un élément tel que la plaque 6 visible sur la figure 2, qui permet d'entraîner, par exemple grâce à un ressort, la rotation d'un autre mobile du temps chronométré, par exemple le mobile des minutes chronométrées. A son tour, le mobile des minutes chronométrées peut être relié à un élément similaire à la plaque 6 de la figure 2, qui permet d'entraîner de façon similaire la rotation d'un autre mobile du temps chronométré, par exemple le mobile des heures chronométrées.

[00139] Lorsque l'utilisateur démarre la rotation de l'organe indicateur, le mobile d'entrée 8 mène le premier mobile 1 et donc le deuxième mobile 2. Dans un mode de réalisation, lorsque l'utilisateur démarre la remise-à-zéro de l'organe indicateur, le deuxième mobile 2 - via le premier mobile 1 - mène le mobile d'entrée 8, suite à l'action d'un marteau (non illustré) sur le cœur 3.

[00140] La figure 5A est un graphique illustrant la variation dans le temps de la vitesse v de rotation de l'organe indicateur du mécanisme horloger selon un mode de réalisation de l'invention, par rapport à une vitesse constante des solutions connues, qui en général est de 6° par seconde. Dans l'exemple illustré, la vitesse de rotation, plus grande que 6° par seconde au démarrage de l'organe indicateur, diminue avec une loi de décroissance, par exemple une loi de décroissance logarithmique, dans la plage 0 -ts, ts étant par exemple 60 secondes.

[00141] Les figures 5B et 5C sont aussi des graphiques illustrant la variation dans le temps de la vitesse de rotation de l'organe indicateur du mécanisme horloger selon d'autres modes de réalisation de l'invention. [00142] Dans l'exemple de la figure 5B, la vitesse de rotation diminue selon une première loi dans la plage 0 - ti (qui correspond par exemple à un premier sous-ensemble de l'ensemble d'indications), elle reste constante dans la plage ti - 12 (qui correspond par exemple à un deuxième sous- ensemble de l'ensemble d'indications) et elle diminue selon une deuxième loi dans la plage t2 - ts (qui correspond par exemple à un troisième sous- ensemble de l'ensemble d'indications).

[00143] Dans l'exemple de la figure 5C, la vitesse de rotation augmente dans la plage 0 - ti (qui correspond par exemple à un premier sous- ensemble de l'ensemble d'indications), elle reste constante dans la plage ti - 12 (qui correspond par exemple à un deuxième sous-ensemble de l'ensemble d'indications) et elle diminue dans la plage t2 - ts (qui correspond par exemple à un troisième sous-ensemble de l'ensemble d'indications).

[00144] Le mécanisme horloger selon l'invention permet donc de concevoir plusieurs profils de vitesse pour l'organe indicateur. Cela, combiné à une échelle d'indications (temporelles ou auxiliaires) ayant une distance entre une indication et celle successive constante ou variable, permet à l'utilisateur d'avoir des informations plus ou moins détaillées pour un ou plusieurs sous-ensembles de l'ensemble des indications souhaitées, avec une lisibilité meilleure des solutions connues.

[00145] Dans un mode de réalisation, l'échelle du mécanisme selon l'invention est une échelle temporelle, portant des indications du temps chronométré, par exemple des secondes, minutes ou heures chronométrées. Dans un mode de réalisation, le premier mobile et le deuxième mobile sont arrangés de manière à permettre à l'utilisateur de lire le temps de façon plus précise au moins dans un sous-ensemble de l'ensemble d'indications portées par cette échelle. Dans un mode de réalisation préférentielle, ce sous-ensemble correspond à l'intervalle 0 secondes -10 secondes des secondes chronométrées. [00146] Dans un mode de réalisation, le mécanisme horloger selon l'invention porte une échelle tachymétrique.

[00147] La figure 6 illustre une vue par le haut d'un mode de réalisation d'une échelle tachymétrique 100 du mécanisme horloger selon l'invention. Dans ce mode de réalisation, le mécanisme selon l'invention comprend une échelle du temps chronométré 300 aussi, par exemple des secondes chronométrées.

[00148] Dans le mode de réalisation de la figure 6, l'échelle tachymétrique 100 et celle des secondes chronométrées 300 partagent les mêmes signes de graduations, les valeurs numériques de l'échelle tachymétrique 100 étant disposées sur un arc de cercle extérieur et celles de l'échelle des secondes chronométrées 300 étant disposées sur un arc de cercle intérieur, les deux arcs de cercle ayant le même centre 20.

[00149] Cette échelle tachymétrique 100 est particulièrement adaptée pour un athlète qui court sur une distance de 100 m et porte des indications de vitesse moyenne sur cette distance, mesurées en km/h. Elle porte une indication auxiliaire initiale 101 de 100 km/h (cette valeur n'étant pas limitative), une indication auxiliaire finale 102 de 10 km/h (cette valeur n'étant pas non plus limitative) et des indications auxiliaires intermédiaires entre les deux. Bien entendu, les indications auxiliaires initiales, finales et intermédiaires sont données à titre d'exemple, et elles ne sont pas limitatives. Cela s'applique à toutes les échelles illustrées sur les figures 6 à 10.

[00150] Comme il est possible de voir sur la figure 6, les indications auxiliaires ont une distance entre une indication et celle successive variable. Dans l'exemple illustré, elles sont espacées de 10 km/h dans le sous- ensemble entre 100 km/h et 80 km/h, la distance entre une indication et celle successive dans ce premier sous-ensemble étant de plus en plus grande ; de 5 km/h dans le sous-ensemble entre 80 km/h et 40 km/h, la distance entre une indication et celle successive dans ce deuxième sous- ensemble étant aussi de plus en plus grande, et elles sont enfin espacées de 1 km/h dans le sous-ensemble entre 40 km/h et 10 km/h, la distance entre une indication et celle successive dans ce troisième sous-ensemble étant de plus en plus grande.

[00151] L'échelle 100 a une forme en arc de cercle, ayant le centre en correspondance de l'axe de rotation 20. L'organe indicateur, qui est arrangé pour tourner autour de l'axe de rotation 20, au repos a une extrémité en correspondance de 12h. En correspondance de cette position angulaire, indiquée par la référence 201, l'échelle du temps chronométré 300 porte en général une indication initiale du temps chronométré (non illustrée), par exemple de 0 secondes.

[00152] Lorsque l'on exerce une première pression sur un poussoir (ou un autre dispositif de commande) de la montre chronographe, l'organe indicateur se met en marche avec un mouvement de rotation dont le sens est indiqué par la flèche A.

[00153] Le premier et le deuxième mobile 1 et 2 qui coopèrent avec l'échelle 100 de la figure 6 dans un mode de réalisation sont arrangés en sorte que l'organe indicateur tourne avec une vitesse décroissante au fur et à mesure que l'organe indicateur tourne.

[00154] Dans ce mode de réalisation, le premier et deuxième mobile 1, 2 peuvent avoir une forme en spirale, par exemple en spirale logarithmique.

[00155] Une deuxième pression sur le même poussoir ou sur un autre poussoir a pour effet d'arrêter l'organe indicateur au point précis où il se trouvait lors de cette pression.

[00156] L'échelle 100 de la figure 6, combinée à la vitesse de rotation variable du mécanisme selon l'invention, permet d'avoir - en correspondance des sous-ensembles d'indications d'intérêt pour l'application envisagée - des distances entre une indication et celle successive (variables) qui ont des dimensions plus grandes des distances (également variables) correspondantes des solutions connues, ce qui permet une lisibilité et une résolution de l'information souhaitée en correspondance du point d'arrêt de l'organe indicateur qui sont meilleures par rapport aux solutions connues.

[00157] Cette échelle 100, combinée à la vitesse de rotation variable du mécanisme selon l'invention, permet également d'avoir - en correspondance des sous-ensembles d'indications qui ne sont pas d'intérêt pour l'application envisagée - des distances entre une indication et celle successive (variables) qui ont des dimensions plus petites des distances (également variables) correspondantes des solutions connues.

[00158] Cela permet d'avoir un niveau de détail paramétré pour les différents sous-ensembles selon l'application d'intérêt, tout en permettant une lisibilité de l'information souhaitée meilleure par rapport aux solutions connues.

[00159] Comme il est possible de voir sur la figure 6, les indications de l'échelle du temps chronométré 300 ont aussi une distance entre une indication et celle successive variable.

[00160] L'indication initiale 301 de l'échelle du temps chronométré 300 dans le mode de réalisation de la figure 6 est décalée par rapport à celle initiale 101 de l'échelle tachymétrique 100, et l'indication finale 302 de l'échelle du temps chronométré 300 partage le même signe de graduation de l'indication finale 102 de l'échelle tachymétrique 100. Cependant ce mode de réalisation n'est pas limitatif et tout autre arrangement des indications des deux échelles peut être envisagé. Cela s'applique également aux modes de réalisation des figures 6 à 10.

[00161] L'échelle des secondes chronométrées 300 de la figure 6, combinée à la vitesse de rotation variable du mécanisme selon l'invention, permet également d'avoir - en correspondance des sous-ensembles d'indications d'intérêt pour l'application envisagée - des distances entre une indication et celle successive (variables) qui ont des dimensions plus grandes des distances (également variables) correspondantes des solutions connues, ce qui permet une lisibilité et une résolution de l'information souhaitée en correspondance du point d'arrêt de l'organe indicateur qui sont meilleures par rapport aux solutions connues.

[00162] La figure 7 illustre une vue par le haut d'un mode de réalisation d'une échelle 100 du mécanisme horloger selon l'invention, notamment d'une échelle tachymètre 1000 m. Dans ce mode de réalisation, le mécanisme selon l'invention comprend une échelle du temps chronométré 300 aussi, par exemple des secondes chronométrées.

[00163] Dans le mode de réalisation de la figure 7 aussi, l'échelle tachymétrique 100 et celle des secondes chronométrées 300 partagent les mêmes signes de graduations, les valeurs numériques de l'échelle tachymétrique 100 étant disposées sur un arc de cercle extérieur et celles de l'échelle des secondes chronométrées 300 étant disposées sur un arc de cercle intérieur, les deux arcs de cercle ayant le même centre 20.

[00164] Cette échelle tachymètre 100 est particulièrement adaptée pour une voiture qui parcourt une distance de 1000 m (par exemple entre deux paliers d'une autoroute) et porte des indications de vitesse moyenne sur cette distance, mesurées en km/h. Elle porte une indication auxiliaire initiale 101 de

400 km/h, une indication auxiliaire finale 102 de 60 km/h et des indications auxiliaires intermédiaires entre les deux.

[00165] Comme il est possible de voir sur la figure 7, les indications auxiliaires sont espacées de 10 km/h dans le sous-ensemble entre 400 km/h et 200 km/h, la distance entre une indication et celle successive dans ce premier sous-ensemble étant de plus en plus grande, et de 5 km/h dans le sous-ensemble entre 200 km/h et 60 km/h, la distance entre une indication et celle successive dans ce deuxième sous-ensemble étant aussi de plus en plus grande.

[00166] L'échelle 100 a une forme en arc de cercle, ayant le centre en correspondance de l'axe de rotation 20. L'organe indicateur, qui est arrangé pour tourner autour de l'axe de rotation 20, au repos a une extrémité en correspondance de 12h, où il y a également l'indication finale auxiliaire 102.

[00167] Lorsque l'on exerce une première pression sur un poussoir (ou un autre dispositif de commande) de la montre chronographe, l'organe indicateur se met en marche avec un mouvement de rotation dont le sens est indiqué par la flèche A.

[00168] Le premier et le deuxième mobile 1 et 2 qui coopèrent avec l'échelle 100 de la figure 7 dans un mode de réalisation sont arrangés en sorte que l'organe indicateur tourne avec une vitesse décroissante au fur et à mesure que l'organe indicateur tourne.

[00169] Dans ce mode de réalisation, le premier et deuxième mobile 1, 2 peuvent dans ce cas aussi avoir une forme en spirale, par exemple en spirale logarithmique.

[00170] Une deuxième pression sur le même poussoir ou sur un autre poussoir a pour effet d'arrêter l'organe indicateur au point précis où il se trouvait lors de cette pression.

[00171] Comme pour l'échelle de la figure 6, l'échelle 100 de la figure 7 a un niveau de détail customisé pour les différents sous-ensembles selon l'application d'intérêt, tout en permettant une lisibilité de l'information souhaitée meilleure par rapport aux solutions connues. [00172] Comme pour l'échelle de la figure 6, l'échelle du temps chronométré 300 de la figure 7 a un niveau de détail customisé pour différents sous-ensembles, tout en permettant une lisibilité de l'information souhaitée meilleure par rapport aux solutions connues.

[00173] La figure 8 illustre une vue par le haut d'un mode de réalisation d'une échelle 100 du mécanisme horloger selon l'invention, notamment d'une échelle pulsométrique pour 30 pulsations. Cette échelle 100 est particulièrement adaptée pour calculer la fréquence cardiaque d'une personne sportive. Dans ce mode de réalisation, le mécanisme selon l'invention comprend une échelle du temps chronométré 300 aussi, par exemple des secondes chronométrées.

[00174] Dans le mode de réalisation de la figure 8 aussi, l'échelle pulsométrique 100 et celle des secondes chronométrées 300 partagent les mêmes signes de graduations, les valeurs numériques de l'échelle pulsométrique 100 étant disposées sur un arc de cercle extérieur et celles de de l'échelle des secondes chronométrées 300 étant disposées sur un arc de cercle intérieur, les deux arcs de cercle ayant le même centre 20.

[00175] Cette échelle pulsométrique 100 porte des indications de la fréquence cardiaque, mesurées en nombre de pulsations par minute (puls/min). Elle porte une indication auxiliaire initiale 101 de 200 puls/min, une indication auxiliaire finale 102 de 41 puls/min et des indications auxiliaires intermédiaires entre les deux.

[00176] Comme il est possible de voir sur la figure 8, les indications auxiliaires sont espacées de 10 puls/min dans le sous-ensemble entre 200 puls/min et 140 puls/min, la distance entre une indication et celle successive dans ce premier sous-ensemble étant de plus en plus grande, de 5 plus/min dans le sous-ensemble entre 140 puls/min et 80 puls/min, la distance entre une indication et celle successive dans ce deuxième sous-ensemble étant aussi de plus en plus grande et de 1 puls/min dans le sous-ensemble entre 80 puls/min et 41 puls/min et, la distance entre une indication et celle successive dans ce troisième sous-ensemble étant aussi de plus en plus grande.

[00177] L'échelle 100 a une forme en arc de cercle, ayant le centre en correspondance de l'axe de rotation 20. L'organe indicateur, qui est arrangé pour tourner autour de l'axe de rotation 20, au repos a une extrémité en correspondance de 12h. En correspondance de cette position angulaire, indiquée par la référence 201, l'échelle du temps chronométré 300 porte en général une indication initiale du temps chronométré (non illustrée), par exemple de 0 secondes.

[00178] Lorsque l'on exerce une première pression sur un poussoir (ou un autre dispositif de commande) de la montre chronographe, l'organe indicateur se met en marche avec un mouvement de rotation dont le sens est indiqué par la flèche A.

[00179] Le premier et le deuxième mobile 1 et 2 qui coopèrent avec l'échelle 100 de la figure 8 dans un mode de réalisation sont arrangés en sorte que l'organe indicateur tourne avec une vitesse décroissante au fur et à mesure que l'organe indicateur tourne.

[00180] Dans ce mode de réalisation, le premier et deuxième mobile 1, 2 peuvent avoir une forme en spirale, par exemple en spirale logarithmique.

[00181] Une deuxième pression sur le même poussoir ou sur un autre poussoir a pour effet d'arrêter l'organe indicateur au point précis où il se trouvait lors de cette pression.

[00182] L'échelle 100 de la figure 8, combinée à la vitesse de rotation variable du mécanisme selon l'invention, permet d'avoir - en correspondance des sous-ensembles d'indications d'intérêt pour l'application envisagée - des distances entre une indication et celle successive (variables) qui ont des dimensions plus grandes des distances correspondantes des solutions connues, ce qui permet une lisibilité et une résolution de l'information souhaitée en correspondance du point d'arrêt de l'organe indicateur meilleures par rapport aux solutions connues.

[00183] Cette échelle 100, combinée à la vitesse de rotation variable du mécanisme selon l'invention, permet également d'avoir - en correspondance des sous-ensembles d'indications qui ne sont pas d'intérêt pour l'application envisagée - des distances entre une indication et celle successive (variables) qui ont des dimensions plus petites des distances correspondantes des solutions connues.

[00184] Cela permet d'avoir un niveau de détail paramétré pour les différents sous-ensembles selon l'application d'intérêt, tout en permettant une lisibilité de l'information souhaitée meilleure par rapport aux solutions connues.

[00185] L'échelle du temps chronométré 300 de la figure 8 a aussi un niveau de détail customisé pour différents sous-ensembles, tout en permettant une lisibilité de l'information souhaitée meilleure par rapport aux solutions connues.

[00186] La figure 9 illustre une vue par le haut d'un mode de réalisation d'une échelle 100 du mécanisme horloger selon l'invention, notamment d'une échelle pulsométrique pour 15 pulsations. Cette échelle 100 est aussi particulièrement adaptée pour calculer la fréquence cardiaque d'une personne sportive. Dans ce mode de réalisation, le mécanisme selon l'invention comprend une échelle du temps chronométré 300 aussi, par exemple des secondes chronométrées.

[00187] Dans le mode de réalisation de la figure 9 aussi, l'échelle pulsométrique 100 et celle des secondes chronométrées 300 partagent les mêmes signes de graduations, les valeurs numériques de l'échelle pulsométrique 100 étant disposées sur un arc de cercle extérieur et celles de l'échelle des secondes chronométrées 300 étant disposées sur un arc de cercle intérieur, les deux arcs de cercle ayant le même centre 20.

[00188] Cette échelle pulsométrique 100 porte des indications de la fréquence cardiaque, mesurées en nombre de pulsations par minute (puls/min). Elle porte une indication auxiliaire initiale 101 de 200 puls/min, une indication auxiliaire finale 102 de 40 puls/min et des indications auxiliaires intermédiaires entre les deux.

[00189] Les mêmes considérations faites pour l'échelle de la figure 8 s'appliquent à celle de la figure 9.

[00190] La figure 10 illustre une vue par le haut d'un mode de réalisation d'une échelle 100 du mécanisme horloger selon l'invention, notamment d'une échelle télémétrique. Dans ce mode de réalisation, le mécanisme selon l'invention comprend une échelle du temps chronométré 300 aussi, par exemple des secondes chronométrées.

[00191] Dans le mode de réalisation de la figure 10 aussi, l'échelle télémétrique 100 et celle des secondes chronométrées 300 partagent les mêmes signes de graduations, les valeurs numériques de l'échelle télémétrique 100 étant disposées sur un arc de cercle extérieur et celles de l'échelle des secondes chronométrées 300 étant disposées sur un arc de cercle intérieur, les deux arcs de cercle ayant le même centre 20.

[00192] Cette échelle télémétrique 100 est particulièrement adaptée pour calculer une distance en mètres. Elle porte une indication auxiliaire initiale 101 de 0,10 m, une indication auxiliaire finale 102 de 20,00 m et des indications auxiliaires intermédiaires entre les deux. Bien entendu, les indications auxiliaires initiales, finales et intermédiaires sont données à titre d'exemple, et elles ne sont pas limitatives. [00193] Comme il est possible de voir sur la figure 10, les indications auxiliaires sont espacées et de 0,10 km dans le sous-ensemble entre 0,10 km et 1,00 km, la distance entre une indication et celle successive dans ce premier sous-ensemble étant constante, de 0,25 km dans le sous-ensemble entre 1,00 km et 5,00 km, la distance entre une indication et celle successive initiale dans ce deuxième sous-ensemble étant variable et décroissante dans le sens de la flèche A, et de 0,50 km dans le sous-ensemble entre 5,00 km et 20,00 km, la distance entre une indication et celle successive dans ce troisième sous-ensemble étant variable avec une autre décroissance dans le sens de la flèche A.

[00194] L'organe indicateur, qui est arrangé pour tourner autour d'un axe de rotation, qui en règle générale correspond à l'axe de rotation 20 du deuxième mobile 20 et qui passe par le centre du cercle dont un arc porte l'échelle 100, au repos a une extrémité en correspondance de 12h.

[00195] Lorsque l'on exerce une première pression sur un poussoir (ou un autre dispositif de commande) de la montre chronographe, l'organe indicateur se met en marche avec un mouvement de rotation dont le sens est indiqué par la flèche A.

[00196] Le premier et le deuxième mobile 1 et 2 qui coopèrent avec l'échelle 100 de la figure 10 dans un mode de réalisation sont arrangés en sorte que l'organe indicateur tourne avec une vitesse décroissante au fur et à mesure que l'organe indicateur tourne.

[00197] Dans ce mode de réalisation, le premier et deuxième mobile 1, 2 peuvent avoir une forme en spirale, par exemple en spirale logarithmique.

[00198] Bien que les figures 6 à 10 montrent des exemples d'échelles portant à la fois des indications auxiliaires spécifiques et des indications temporelles, l'invention ne doit pas être limitée à de telles échelles mais elle s'applique également à des échelles dépourvues des indications temporelles ou dépourvues des indications auxiliaires ainsi qu'à d'autres échelles portant d'autres indications auxiliaires et/ou temporelles ou avec un arrangement différent de celui illustré sur les figures 6 à 10.

[00199] Avec le mécanisme selon l'invention, il est également possible d'utiliser une échelle avec une distance entre une indication et celle successive constante.

Numéros de référence employés sur les figures

Premier mobile

Deuxième mobile

Cœur

Roue à colonnes

Bascule

Plaque

Mobile du temps courant

Mobile d'entrée

Flasque

Axe de rotation du premier mobile ' Premier évidement du premier mobile " Deuxième évidement du premier mobile

Premier bras du premier mobile

Première portion proximale du premier mobile Deuxième portion proximale du premier mobile Première portion de la denture du premier mobile Deuxième portion de la denture du premier mobile Deuxième du premier mobile

Axe de rotation du deuxième mobile

Trou d'indexation ' Premier évidement du deuxième mobile " Deuxième évidement du deuxième mobile

Premier bras du deuxième mobile

Organe indicateur

Première portion proximale du deuxième mobile Deuxième portion proximale du deuxième mobile Première portion de la denture du deuxième mobile Deuxième portion de la denture du deuxième mobile Deuxième bras du deuxième mobile

Trou d'indexation

Goupille

Indication initiale

Indication finale 70 Axe du mobile du temps courant

100 Echelle des indications auxiliaires

101 Indication auxiliaire initiale

102 Indication auxiliaire finale

103 Condition d'arrêt de l'organe indicateur

191 Surface extérieure du bras 19

201 Position angulaire de 12h

290 Excroissance

291 Surface extérieure du bras 29

300 Echelle des indications temporelles

301 Indication temporelle initiale

302 Indication temporelle finale

1000 Mouvement

A Sens de rotation de l'organe indicateur h Hauteur maximale excroissance

R1 Rayon du premier mobile en correspondance de l'engrenage avec le deuxième mobile

R2 Rayon du deuxième mobile en correspondance de l'engrenage avec le premier mobile

SLi Première forme en spirale logarithmique

Sl_2 Deuxième forme en spirale logarithmique ti Temps v Vitesse de rotation de l'organe indicateur